Actualités 2012

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Cannabis : Une manière de fumer, bonne pour les poumons ?

Selon une étude menée durant 20 ans sur plus de 5.000 personnes aux Etats-Unis, un usage modéré - mais tout de même assez fréquent - de cannabis ne nuirait pas aux poumons et aurait même des effets bénéfiques.

Une étude de vingt années vient de s'achever outre-Atlantique : fumer du cannabis, occasionnellement mais pas si rarement que ça, ne nuirait pas aux poumons. Un résultat surprenant, obtenu sur 5.115 jeunes adultes et publié dans le Journal of the American Medical Association, mardi. La conclusion a dérouté jusqu'au coordinateur de l'étude. La subtilité de cette aberration de santé tient dans le fait, selon les chercheurs, qu'en inspirant de la fumée de cannabis, davantage d'air passe dans les poumons. « Le tabac a clairement des effets négatifs et nous attendions la même chose de la marijuana. C'était vraiment bizarre de s'apercevoir de ça. Nous avons utilisé des modèles statistiques pour vérifier nos erreurs, mais ce résultat est resté », explique donc tout étonné David Pletcher.

Jusqu'où peut-on aller ?
Lorsqu'on fume de la marijuana, on prend en effet de plus grandes inspirations et on conserve la fumée le plus longtemps possible dans les poumons. Cette manière de faire entraînerait même des effets bénéfiques sur les poumons de ces fumeurs de shit occasionnels ou modérés. Deux tests ont ainsi noté une amélioration de leurs capacités pulmonaires. Où s'arrête donc le seuil de ce bénéfice pour la santé étonnant ?

Il y en a bien un. Même selon cette étude si enthousiasmante pour les fumeurs de cannabis. Les effets négatifs apparaîtraient, en effet, à partir d'une consommation de vingt joints par mois. Le non-fumeur dépasse alors largement le fumeur presque quotidien de cannabis aux tests pulmonaires. Les auteurs appellent cependant à « la modération ». Car l'étude n'a pas été capable de démontrer si le risque de cancer des poumons été écarté, trop courte dans le temps pour cela. La plupart des participants n’ayant pas atteint un âge suffisant pour en juger.

Cette étude a été financée par des fonds fédéraux américains
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Message par Memo »

Leucémie : Le nucléaire fragilise les moins de 15 ans

Un "excès de cas" de leucémie chez des enfants de moins de 15 ans a été observé autour des 19 centrales nucléaires françaises sur une période de 6 ans, selon une étude de l'Inserm.

Dirigée par le Dr Jacqueline Clavel, responsable d'épidémiologie environnementale des cancers à l'Inserm, l'étude relève 14 cas de leucémie d'enfants dans un rayon de moins de cinq kilomètres autour des 19 sites nucléaires sur la période de 2002-2007. Les taux d'incidence nationaux prédisaient quant à eux la survenue de 7,4 cas en moyenne, soit près de 7 cas de moins. Mais, « lorsque l'on considère globalement la période 1990-2007 », déclare la spécialiste, « cet excès de risque n'est pas retrouvé ».

Le docteur estime donc que sur ce laps de temps de près de 18 ans « le lien avec les radiations ionisantes émises par les centrales en fonctionnement normal ne peut être établi ». En outre, souligne la chercheuse, « cette augmentation d'incidence limitée à la zone située à moins de 5 km des centrales n'est plus du tout observée au-delà, et concerne toutes les tranches d'âges étudiées, et pas seulement les plus jeunes (moins de 5 ans) ».

« La preuve est faite »
L'épidémiologiste observe par ailleurs que l'augmentation des leucémies n'est « pas spécifique d'une centrale particulière ou d'un type particulier de centrale ». Selon elle, ces résultats ne permettent « pas de mettre en cause un facteur spécifique » et amènent les chercheurs à recommander la poursuite des travaux pour améliorer « l'estimation des expositions » et la poursuite des recherches « sur les facteurs qui pourraient expliquer l'augmentation d'incidence observée à proximité des centrales ». Pour plus d'efficacité, note-t-elle encore, il faudrait aussi travailler à l'échelle internationale « pour avoir un plus grand nombre de cas ».

Le réseau « Sortir du nucléaire » salue quant à lui la publication de l'étude. Il estime que cette expertise établit « une corrélation très claire » entre la fréquence des leucémies infantiles aiguës et la proximité des centrales. Pour le réseau, « la preuve est encore apportée que, même en situation non accidentelle, la technologie nucléaire n'appartient plus à un monde civilisé. »

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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

L'Assemblée vote la création de 24 000 places de prison supplémentaires

Le Point.fr - Publié le 12/01/2012 à 08:36 - Modifié le 12/01/2012 à 08:57
Une partie des nouvelles places serait construite dans le cadre de partenariats public-privé.

Les députés ont voté mercredi soir la création de 24 000 places de prison supplémentaires d'ici 2017, dont une partie sera construite dans le cadre de partenariats public-privé (PPP), et dont certaines seront réservées aux détenus condamnés à moins d'un an de prison. "C'est une nécessité absolue aujourd'hui", a plaidé le député Éric Ciotti (UMP) qui avait remis avant l'été un rapport au chef de l'État sur l'inexécution des peines pénales, en réponse à une opposition qui taxe ce projet de "fuite en avant".


Il s'agit de réduire de 35 000, sur 87 000 actuellement, le nombre de peines en attente d'exécution d'ici à 2017. Ces peines ne concernent que les délits, et non les crimes. Toujours à l'horizon 2017, le texte révise le classement des établissements pénitentiaires : "sécurité renforcée", "normale", "adaptée" et "à sécurité allégée". Ces dernières structures, 6 000 au total, seront destinées aux "courtes peines", soient "inférieures ou égales à un an" de prison. Une partie de ces places sera construite dans le cadre de partenariats public-privé, prévoit le texte. "Tout est concentré sur l'enfermement ferme", a déploré Dominique Raimbourg (PS). "Nous ne sommes pas opposés à toute construction", a-t-il expliqué, estimant qu'il faut "65 000 places", soit un nombre égal au nombre actuel de détenus, et faire en sorte de "remplacer les vétustes".


"Évaluer le profil" des condamnés

"Cela veut dire 15 000 surveillants en plus, je ne suis pas sûr que vous avez les budgets", a interrogé pour sa part l'ancienne ministre de la Justice socialiste, Marylise Lebranchu. Concernant les PPP, elle a estimé que "cela coûtera plus cher" et que "cela rapportera à des grands groupes". La nouvelle prison de Lyon, construite en PPP, avait connu à son ouverture des déboires en 2009. Ont aussi été adoptées la création de vingt centres éducatifs fermés supplémentaires ainsi que la généralisation des bureaux d'exécution des peines et des bureaux d'aide aux victimes. Le projet prévoit aussi la fermeture de l'actuel centre pénitentiaire de Nouvelle-Calédonie et la construction d'un nouveau alors que fin décembre le contrôleur des prisons avait poussé un cri d'alarme sur la prison de Nouméa.

Les députés ont aussi adopté un volet destiné à "mieux évaluer le profil des personnes condamnées" destiné à évaluer chaque condamné pour mettre en place "un régime de détention adapté". "Il faut rappeler qu'aucun diagnostic ne permet de dire ce qui peut se passer avec certitude", a mis en garde Dominique Raimbourg. Trois nouveaux centres nationaux d'évaluation (CNE) pour les condamnés à une longue peine présentant "un degré de dangerosité supérieur" ont été créés. Un volet vise aussi à augmenter le nombre d'experts psychiatres judiciaires, notamment via des incitations financières pour les internes en psychiatrie.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Découverte du premier gène mutant clé dans le cancer hérité de la prostate

LEMONDE.FR avec AFP | 12.01.12 | 07h22 • Mis à jour le 12.01.12 | 09h23

Après vingt ans d'effort, des chercheurs américains ont découvert la première mutation génétique majeure liée à une nette augmentation du risque de cancer héréditaire de la prostate, selon leurs travaux parus mercredi dans le New EnglandJournal of Medicine. Ce gène mutant rare accroît de dix à vingt fois le risque de cancer de la prostate chez les hommes les plus jeunes dans les familles affectées.
"C'est la première variante génétique majeure liée au cancer héréditaire de la prostate" que l'on découvre, souligne le Dr Kathleen Cooney, professeur d'urologie à la faculté de médecine de l'université du Michigan, l'un des principaux auteurs de cette étude parue le 12 janvier dans cette revue médicale. "On se doutait depuis longtemps que des cancers de la prostate sont héréditaires dans certaines familles, mais mettre le doigt sur la cause génétique sous-jacente a été difficile", explique le Dr William Isaacs, professeur d'urologie et de cancérologie à la faculté de médecine Johns Hopkins (Maryland), l'autre coauteur principal de l'étude. Il note que toutes les recherches précédentes avaient été infructueuses.
BÉNÉFICIER D'UN DÉPISTAGE PLUS PRÉCOCE
Même si elle ne concerne qu'une petite fraction de tous les cas de cancers de la prostate, la découverte de cette variante génétique pourrait apporter un éclairage important sur le mécanisme de développement de cette tumeur chez les autres hommes. Ainsi, ce gène mutant pourrait aider à identifier les hommes susceptibles de bénéficier d'un dépistage plus précoce ou supplémentaire à l'instar des mutations de gènes BRCA1 et BRCA2, qui accroissent nettement le risque de cancer du sein chez les femmes.
Une tumeur cancéreuse de la prostate devrait être diagnostiquée chez quelque 240 000 Américains en 2012 provoquant 28 000 décès, selon les estimations officielles. Pour cette quête du gène mutant, les chercheurs ont séquencé l'ADN de plus de 200 gènes dans une région du chromosome humain appelée 17q21-22. Ils ont commencé à travailler sur des échantillons génétiques provenant de patients atteints d'un cancer prostatique dans 94 familles qui participaient à des études à l'université du Michigan et de Johns Hopkins.
MUTATION DU GÈNE HOXB13
Chacune de ces familles présentaient de multiples cas de cancer de la prostate parmi leurs proches, comme le père, les fils ou les frères. Les chercheurs ont découvert que des membres de quatre familles différentes étaient porteurs de la même mutation du gène HOXB13, qui joue un rôle important dans le développement de la prostate au stade foetal et son fonctionnement ensuite dans la vie. Cette mutation était présente chez les dix-huit hommes de ces quatre familles atteints d'un cancer de la prostate.
Les auteurs de cette découverte ont ensuite recherché la même mutation du gène HOXB13 parmi 5 100 hommes traités pour ce cancer à Johns Hopkins ou à l'université du Maryland. Cette mutation a été découverte chez 72 hommes, soit 1,4 % des patients. Il est apparu également que ces mêmes hommes avaient plus de probabilités d'avoir au moins un parent au premier degré – père ou frère – diagnostiqué d'un cancer de la prostate. Cette mutation génétique a été découverte chez des hommes de descendance européenne tandis que deux autres variantes de ce gène ont été identifiées dans des familles afro-américaines.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Les hôpitaux publics bousculent la médecine de ville

Par Olivier AugustePublié le 11/01/2012 à 23:42 lefigaro.fr

Leur fédération propose d'organiser l'offre de soins ambulatoires là où les médecins libéraux font défaut.

«On n'est pas hospitalo-centré», assure Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière française (FHF), qui regroupe les hôpitaux publics. «Nous n'avons jamais remis en cause le pluralisme. L'émulation avec les cliniques privées est saine, ajoute son délégué général, Gérard Vincent. Et l'hôpital ne se justifie que lorsqu'il apporte une plus-value, il ne doit pas être attrape-tout.» Utiles précautions oratoires, car la plate-forme de propositions pour le prochain quinquennat que la FHF a dévoilée hier recèle des mesures qui feront crier à la provocation du côté des professionnels de santé libéraux. La Fédération le sait mais revendique le rôle d'aiguillon auprès des candidats à la présidentielle, au nom de l'égal accès aux soins.
Salarier des généralistes
Elle propose ainsi, lorsque les médecins de ville ne parviennent pas à organiser une offre de soins suffisante sur un territoire, parce qu'ils ne sont plus assez nombreux ou que les volontaires manquent pour assurer les gardes, de s'en charger. Par exemple en salariant des généralistes. Le tout financé sur l'enveloppe de la Sécu destinée à la médecine de ville! Les médecins libéraux s'installant dans les zones déjà surdenses ne pourraient plus prétendre au remboursement de leurs soins, au moins dans le secteur à honoraires libres.
Autre idée: réserver le financement de la Sécu aux seules cliniques privées «répondant aux exigences du service public définies dans un cahier des charges (tarifs oppo¬sables, participation à la perma¬nence des soins…)». Pour s'assurer que ce cahier des charges est respecté, un contrat serait passé entre la clinique et… l'hôpital voisin, au risque que celui-ci devienne juge et partie.
La FHF réclame l'abandon de l'alignement des sommes versées par la Sécu aux hôpitaux sur celles perçues par les cliniques pour un même acte. Ce processus, censé aboutir en 2018, est «une ineptie», estime Gérard Vincent, pour qui les obligations spécifiques du public (urgences, soins aux détenus…) justifient une rémunération plus élevée. Une vieille querelle avec le privé. Plus innovant, la FHF envisage que les établissements de santé soient financés en partie selon la «pertinence des actes». Ceux qui pratiquent beaucoup plus de césariennes, d'opérations de la cata¬racte ou d'ablation des amygdales qu'une moyenne jugée raisonnable par une autorité scientifique (Haute Autorité de santé, par exemple) seraient pénalisés. Ou, à l'inverse, ceux qui se situeraient dans la fourchette recommandée bénéficieraient d'un bonus. De quoi revenir en partie sur le financement des hôpitaux en fonction de leur volume d'activité, que la FHF avait réclamé car il favorise la productivité, mais sur les limites duquel elle insiste aujourd'hui: il favorise la multiplication des actes, parfois inutiles.
La Fédération a de la suite dans les idées: dans son précédent «programme présidentiel», fin 2006, elle demandait déjà l'arrêt de la convergence des tarifs et des entorses à la liberté d'installation. En vain, jusqu'ici. En revanche, son idée d'agences régionales de santé, chapeautant à la fois hôpitaux, médecins de ville et maisons de retraite, est devenue réalité.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Écrire pour perdre du poids
Par Jean-Luc Nothias, - le 08/01/2012 lefigaro.fr

Une chercheuse de l'université de Waterloo, au Canada, a fait maigrir des étudiantes en leur demandant d'écrire sur elles-mêmes.
Ici, pas d'angoisse de la page blanche, pas de longues stations debout devant un pupitre haut, pas d'espoir non plus de devenir un écrivain reconnu au fruit de longs efforts. En revanche, écrire sous certaines conditions peut aider, sans vraiment s'en rendre compte, à perdre du poids.
C'est l'incroyable résultat auquel est parvenue une équipe dirigée par Christine Logel, de l'université de Waterloo (Canada). Elle a recruté 45 étudiantes dont l'indice de masse corporelle (IMC, le poids divisé par la taille au carré) était égal ou supérieur à 23 (entre 18,5 et 24,9, le poids est considéré comme normal). Près de 58 % des femmes sélectionnées étaient en surpoids ou obèses.
Toutes ont dû prendre connaissance d'une liste de valeurs humaines et sociales, créativité, musique, politique, lien avec la famille, avec les amis, etc., et établir un classement du plus au moins important de ces items à leurs yeux. Puis la moitié du groupe a dû écrire, pendant quinze minutes, un texte sur la valeur la plus importante pour chacune d'entre elles. Même scénario pour le deuxième groupe, à ceci près qu'elles devaient écrire sur la valeur qu'elles trouvaient la moins importante.
Un mois et quatre mois plus tard, elles ont toutes été repesées. Résultat, le groupe de celles qui avaient écrit sur leur valeur favorite avait en moyenne perdu 1,5 kg, tandis que l'autre groupe avait pris en moyenne 1,25 kg. «Cette étude confirme que ce que nous pensons à propos de nous-mêmes peut avoir un effet important sur nos comportements et en définitive sur notre corps», écrit Christine Logel (dans Psychological Science).
Des études antérieures avaient déjà mis en évidence ce phénomène. Donc le résultat de cette dernière recherche ne constitue pas un hasard ou un biais expérimental. «Mais, reconnaît Christine Logel, les femmes participantes ne savaient pas que ce type d'exercice allait les aider à améliorer leur ligne.» Difficile donc de généraliser cette méthode comme une forme de «régime».
«Mon rêve, mon but de recherche ultime, assure la chercheuse, est de parvenir au point où les gens pourraient appliquer une telle méthode délibérément de manière à ce que cela leur apporte des bénéfices.» Une petite dose de lettres de l'alphabet, sans excès, ne fait donc pas de mal et ferait même du bien. C'est l'effet du poids des mots.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Hausse du risque de leucémie de l'enfant près des centrales
Par damien Mascret - le 11/01/2012 lefigaro.fr

Des chercheurs français confirment un risque accru dans un rayon de 5 km mais celui-ci ne serait pas lié aux faibles radiations.
Une étude française montre que le risque de leucémie est augmenté chez les enfants vivant à proximité des centrales nucléaires, mais cet excès n'est pas corrélé aux très faibles doses de radiation dues aux rejets des centrales. L'important maintenant est donc d'en comprendre la ou les causes. C'est la conclusion prudente que suggèrent les nouvelles données portant sur la période 2002-2007, analysées par l'équipe de Jacqueline Clavel épidémiologiste au Centre de recherches en épidémiologie et santé des populations (Inserm) en collaboration avec l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire).
Le risque demeure cependant extrêmement faible. Interrogée par Le Figaro Jacqueline Clavel est même catégorique: «Cela n'a pas de sens de recommander aux parents de déménager. Tant qu'il n'y a pas de causes identifiées, il n'y a aucun moyen de savoir si le risque est lié à la dernière résidence occupée et si d'autres lieux permettraient de les éviter. Je conçois que ce paradoxe apparent soit difficile à comprendre».

Poursuivre les recherches
Les détails de l'étude viennent d'être publiés en ligne dans l'International Journal of Cancer. Pour la période 2002-2007, les auteurs ont relevé 14 cas de leucémies aigues chez des enfants de moins de 15 ans vivant dans un rayon de 5 km autour des centrales alors que 7,4 étaient statistiquement attendus, selon le registre national des hémopathies malignes qui a recensé 2753 cas de leucémies de l'enfant au cours de la période 2002-2007. Cependant, les analyses effectuées sur la période 1990-2001 autour des sites français par Jacqueline Clavel et ses collègues n'avaient pas montrées d'augmentation. «A vrai dire, on s'attendait à nouveau à l'absence d'effet pour la période 2002-2007», explique Jacqueline Clavel. Pour ce médecin, «il faut maintenant s'atteler à la recherche des paramètres qui pourraient expliquer l'augmentation de risque observée autour des centrales, et notamment par des coopérations internationales qui permettront de travailler à plus grande échelle. C'est en identifiant les véritables causes que nous pourrons proposer des actions de prévention.»
En 1995, une étude du Pr Viel portant sur le site de La Hague avait posée en France l'hypothèse d'une association entre les leucémies de l'enfant et la proximité d'une centrale nucléaire, mais l'étude souffrait de biais méthodologiques. Des données étrangères, notamment en Angleterre et récemment en Allemagne, ont aussi relevé un nombre de cas anormalement élevé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par loliejol »

Ces parents qui sacrifient tout pour aider leur enfant autiste 11/01/2012

Les familles concernées souffrent du manque criant de structures de prise en charge.
«Nous sommes les parias des parias», résument les parents d'enfants autistes pour tenter de faire comprendre leur sentiment d'abandon. Le combat des pères et mères d'enfants autistes commence à être mieux connu alors que l'autisme a été déclaré grande cause nationale et que les premières rencontres parlementaires sur ce thème, organisées par le député UMP Daniel Fasquelle, s'ouvrent aujourd'hui. Mais les sacrifices que ces pères et mères ont consentis pour pallier au retard considérable de la France en matière de prise en charge de leurs enfants restent dans l'ombre. Pourtant, ils sont souvent immenses.
Pour l'amour d'un fils ou d'une fille, la plupart de ces parents ont fait le deuil d'une partie ou de l'intégralité de leur vie personnelle et professionnelle. Comme tous les pères, Florent Chapel, directeur d'une agence de communication, papa d'un petit garçon de 6 ans, veut le meilleur pour son fils. Une exigence qui peut rapidement faire grimper la facture dans un contexte de pénurie de solutions éducatives.
Investissement pour l'avenir
Pour faire face, il n'a pas hésité à vendre son seul bien, un appartement à Boulogne. «Nous dépensons 25.000 euros par an pour qu'il soit accompagné 20 à 25 heures par semaine par deux psychologues formés aux méthodes comportementales et ma femme a arrêté de travailler, explique Florent Chapel, également délégué général du collectif Autisme. Nous avons de quoi tenir dix ans. Après, nous n'aurons plus rien. Mais cela n'a pas de prix d'avoir un enfant qui commence à parler, à gagner en autonomie, à progressivement aller seul à l'école! C'est aussi un investissement sur l'avenir. Cette prise en charge, c'est sa prépa HEC!»
Claire Doyon, réalisatrice sortie de la Femis, prestigieuse école de cinéma parisienne, venait de voir son premier long-métrage sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, au Festival de Cannes, quand elle a appris que sa fille était atteinte du syndrome de Rett, une forme sévère d'autisme. «À l'époque de tous les possibles, j'ai tout lâché, confie-t-elle. J'ai laissé tomber ma carrière pour ne pas abandonner ma fille dans un hôpital où elle aurait été privée de toute éducation. J'ai perdu tous mes contacts professionnels pour le financement d'un deuxième film.»
Partie plusieurs mois aux États-Unis pour recueillir des informations sur les prises en charge éducatives, Claire Doyon a ensuite monté une ministructure privée pour enfants autistes, Maia, aujourd'hui financée par les pouvoirs publics. «Je suis bénévole. Je n'ai pas gagné un sou depuis sept ans. Pour compenser, mon mari a dû travailler pour deux», raconte-t-elle. Anne Charrier, diplômée de l'École du Louvre, a elle aussi cessé toute activité professionnelle pour se consacrer à son fils autiste de 5 ans, Camille. Quand ce dernier ne va pas à l'école accompagné par une aide de vie scolaire (AVS), elle lui consacre l'intégralité de son temps libre. «Il ne demande rien. Il ne dit rien. Il ne sait pas jouer seul. Je pourrais le laisser toute une journée devant un ordinateur. C'est à moi de l'éveiller, de le stimuler en permanence», décrit cette mère de famille.
Parcours du combattant
«Nous avons dit adieu à nos week-ends à et à toute forme de temps libre. L'autisme, ce n'est pas des moments durs:c'est toute la journée. Certains enfants ne dorment pas et les parents se relayent à leur côté 20 heures sur 24!», renchérit un autre parent.
Contrairement à la majorité des parents d'enfants autistes, Anne Charrier a néanmoins réussi à préserver sa vie de couple. Presque une exception. Environ 80 % des parents d'un enfant autiste se séparent selon une étude menée dans plusieurs départements français et publiée dans le livre blanc de l'association Autisme France. Un traumatisme qui vient se rajouter au choc du diagnostic, au parcours du combattant pour la prise en charge et aux difficultés financières. «Avoir un enfant autiste, c'est une croix. Mais se battre, c'est aussi une manière de s'en sortir. C'est un combat pour la vie, pour la dignité. De toute façon, on ne peut pas faire autrement», plaide Florent ChapelÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par manuela.d »

FUMER DU CANNABIS : " mauvais pour les poumons, le cerveau et le coeur. "
Fumer du cannabis aurait des effets bénéfiques sur les poumons, assure une vaste étude américaine publiée ce mardi par le Journal of the Americain Medical Association. Bertrand Dautzenberg est professeur de pneumologie à la Pitié-Salpetrière, à Paris, et président de l'Office Français de Prévention du tabagisme (OFT). Interview.

FranceSoir.fr. L'étude met en avant les effets bénéfiques du cannabis sur les poumons. Peut-on prendre ces résultats au sérieux?

Pr. Bertrand Dautzenberg. L'étude n'apporte pas la preuve que le cannabis a des effets positifs sur les fonctions pulmonaires. Elle confirme seulement que les jeunes de 18 à 30 ans qui ont fumé un joint par jour pendant sept ans ou un par semaine pendant vingt ans n'ont subi aucune détérioration de la fonction des poumons. En outre, cette étude qui ne porte que sur les jeunes, n'apporte aucune preuve de l'absence de conséquences sur le long terme.

F.S. Le tabac, en revanche, endommage le fonctionnement des poumons. Quelle différence entre une cigarette et un joint ?

Pr. B. D. Contrairement au tabac, la fumée de cannabis dilate les bronches. Le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) contenu dans cette substance entraîne un effet bronchodilatateur sur les voies pulmonaires. Quelques asthmatiques rapportent d'ailleurs que le THC les soulage pendant une crise. Mieux vaut cependant se traiter à la Ventoline.

F.S. Finalement, le rapport bénéfice-risque du cannabis est-il favorable?

Pr. B. D. Sans aucun doute, à long terme, fumer même peu de cannabis est mauvais pour la santé. Non seulement la fumée de cannabis abîme le poumon car elle est toxique. Mais encore c'est mauvais pour le cerveau et pour le coeur. Néanmoins, si on n'en prend pas trop, on n'en meurt pas.

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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Autisme : Un rapport met à mal la France

Un rapport pointe le manque de places et un ''retard important'' dans la mise en place de méthodes adaptées pour soigner l'autisme en France.

Plus de 400.000 personnes souffrent d'autisme en France. Mais un rapport vient de démonter que le pays manque cruellement de places pour les soigner, obligeant en 2008 quelque 3.500 personnes à se rendre en Belgique pour y trouver des soins. C'est ce que vient de rendre compte le bilan du Plan Autisme 2008-2010 publié ce jeudi. À la base, dans le cadre de ce plan, il était prévu que 4.100 places soit créées en France entre 2008 et 2014. Mais force est de constater que seules 1.672 places avaient été installées à la fin de l'année 2010. Le défi est donc loin d'être relevé avant l'échéance.

Au total 700 places supplémentaires pour adultes sont « autorisées » par l'administration (mais les crédits nécessaires ne sont pas forcément encore débloqués) pour la période allant jusqu'en 2013, précise le rapport. 530 places de plus pour les enfants sont autorisées pour cette même période.

Une approche trop psychiatrique
Autre point soulevé, la France a une très mauvaise approche de la maladie. Selon la responsable du rapport, Valérie Létard, « la France connaît, par rapport à de nombreux pays, en particulier les pays anglo-saxons et d’Europe du Nord, un retard important dans l’approche de ces troubles et par voie de conséquences dans la mise en place de méthodes d’accompagnement et éducatives adaptées ». Selon elle, « l'opposition entre des conceptions de nature essentiellement psychanalytique, portées par une large proportion de psychiatres, et la demande pressante exprimée par les associations de familles, d’un recours aux approches éducatives et thérapeutiques » n'est pas encore surmontée.

D'où la nécessité de relancer le Plan Autisme. Le Premier ministre François Fillon avait annoncé fin décembre l'autisme comme étant la « grande cause nationale pour 2012 »
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Exclusion : 50% des appels au 115 restés sans réponse en décembre

La moitié des appels d'urgence au 115 n'ont pas abouti en décembre, faute de places suffisantes.

C'est une des conséquences directes de la douceur des températures. Au mois de décembre en France, près de la moitié (49%) des appels d'urgence au Samusocial sont restés sans réponse. La faute à un nombre insuffisant de places en hébergement d'urgence.

Le quotidien La Croix, qui révèle cette information, s'appuie sur le dernier baromètre de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars). Ainsi cette dernière indique que dans 37 départements (hors Paris), « 23.867 demandes d’hébergement d’urgence n’ont pas été satisfaites au cours du mois de décembre sur 48.618 appels »

« Ce chiffre reflète la gestion de l’exclusion "au thermomètre", qui adapte avant tout l’offre d’hébergement d’urgence aux conditions climatiques avant de s’adapter aux besoins des personnes. Au manque de places pérennes pour accueillir les personnes, s’ajoute la douceur de cet hiver qui limite l’ouverture des dispositifs temporaires », déplore la Fnars dans son enquête.

Dans le détail, c'est dans la Loire que la situation est particulièrement critique puisque 91% des appels au 115 se sont soldés par une réponse négative. Viennent ensuite le Rhône (88%), la Guadeloupe (83%) et la Loire-Atlantique (68%). Les ménages avec enfants sont particulièrement mal lotis. Ils représentent 46% des personnes ayant appelé le 115 en novembre, et 35% en décembre. Mais seuls 39% d'entre eux ont obtenu un hébergement, contre 60% pour les personnes isolées continue la Fnars.

La France "ne peut pas honorer les conventions internationales qu’elle a signées"
Etre étranger n'aide pas non plus à s'abriter du froid : « Les personnes de nationalité étrangère qui sollicitent le 115 ont une plus faible attribution de places d’hébergement (35%) que les personnes de nationalité française (63%) (…). Ainsi 71% des demandes de personnes issues de l’Union européenne (et parmi elles, une forte majorité de Roumains) et 56% des demandes de personnes étrangères hors Union européenne n’ont pas obtenu de place en décembre, contre 37% des demandes de personnes de nationalité française » souligne par ailleurs la fédération, qualifiant l’accueil des étrangers en détresse de « problème structurel ». Selon elle la France « n’est pas en mesure d’honorer les conventions internationales qu’elle a signées ».

Le 1er décembre, le secrétaire d'Etat au Logement Benoist Apparu avait pourtant assuré que tous les sans-abri qui appelleront le 115 se verraient proposer une place. En juillet dernier, le fondateur du Samusocial, le Dr Xavier Emmanuelli, avait claqué la porte en raison d'une situation « plus gérable », après l'annonce d'une baisse drastique du budget 2011 par l'Etat qui le finance à 92%
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

La méditation comme pratique de soin

Par Pascale Senk - le 06/01/2012
Les frontières entre psychothérapie et spiritualité deviennent plus poreuses.
Plongée dans des mois de chaos émotionnel après le départ de son compagnon, M. s'est peu à peu remise de cette rupture grâce à une pratique intensive de la méditation zen. «Je suis restée assise des journées entières, je laissais les pensées négatives de colère et chagrin m'envahir. À force de les accueillir, je me suis mise à les contempler, et je m'en suis détachée. Surtout, la shanga (communauté de méditants) m'a toujours soutenue quand j'allais mal.»

Cette «résurrection» n'étonne en rien le Dr Yasmine Liénard, auteur du livre Pour une sagesse moderne (Odile Jacob), qui a mis en place des groupes de méditation Mindfulness à l'hôpital Cochin. Pour cette psychiatre nouvelle génération, intégrer une pratique spirituelle datant de l'époque du Bouddha dans une thérapie cognitive de pointe luttant contre la dépression ou les phobies n'a rien de choquant.
«Vision panoramique» » Cela s'est même imposé comme nécessaire: «L'esprit cartésien marche un temps. La plupart de nos patients souffrent justement de pensées liées au contrôle, à la maîtrise, des stratégies qui leur permettaient de lutter contre l'angoisse, explique le Dr Yasmine Liénard. Mais vient un moment où ils ont besoin d'une vision panoramique et d'un nouveau niveau de conscience qui englobe les autres, les circonstances dans lesquelles ils vivent, le monde. C'est alors que la sagesse a un grand rôle à jouer dans leur guérison.»
Depuis six ans qu'elle inclut ce protocole de méditation dans ses consultations, le Dr Yasmine Liénard constate une nette amélioration de l'état psychique de ses patients. «La plupart, qui ont acquis cet entraînement de l'esprit et parviennent désormais à revenir en leur centre quand ils le souhaitent, peuvent arrêter leur traitement d'anti-dépresseurs.»
Permettre à l'homme de cultiver intérieurement son lien avec le monde est aussi le fait de la plupart des spiritualités. «Chaque courant a ses lois immuables et ses textes fondamentaux pour y parvenir», explique Bernard Baudoin, écrivain spécialiste des religions, qui vient de publier une somme sur Les Grandes Spiritualités asiatiques (De Vecchi). Les premiers hommes avaient besoin de rites pour invoquer une force qui les protège dans la nature sauvage. Puis les religions monothéistes sont nées de la nécessité de se relier au divin pour que chacun atteigne sa dimension sacrée.
Dans un monde qui va très vite et a tendance à négliger l'intériorité, les spiritualités permettent à l'homme de retrouver une place inattaquable par la matérialité environnante. Un refuge, une enclave intime, en quelque sorte, qui se construit pour chacun à coup de retraites en silence, de pratiques de méditation ou d'écriture d'un journal personnel faisant enfin une place à l'âme.
Le Dr Pierre Coret, psychanalyste, considère que c'est d'une tragique séparation entre leur corps et leur esprit, leurs actions et leurs valeurs dont souffrent la plupart de ses patients: «Ils sont perdus, souvent “àquoibonistes”, coupés de leur transcendance, constate le psychanalyste. Or, c'est quand on reste en contact avec cette dimension invisible qui nous habite qu'on peut assumer des situations même très difficiles.»
«Que faire de ma liberté ?»C'est donc à un travail sur le sens que ce clinicien invite ses patients. Car, après le retour à l'intériorité et l'entraînement de l'esprit, c'est le grand champ qui s'ouvre avec toute démarche spirituelle. «C'est le sens, l'adéquation entre nos valeurs profondes et notre vie qui nous replacent dans un rapport juste au monde et aux autres, estime le Dr Pierre Coret. D'ailleurs, je constate souvent qu'une thérapie est finie lorsque la personne s'inscrit dans une association ou s'investit dans une mission collective.» Ce que confirme le Dr Yasmine Liénard: «Celui qui n'est plus dans la dépression a rendez-vous avec une question essentielle: “Que faire désormais de ma liberté d'agir?”»
Ce travail sur le sens possède deux grandes qualités, de plus en plus rares dans nos sociétés modernes: il autonomise la personne, qui peut vivre son dialogue intérieur sans rendre de compte à personne, et il est… gratuit. «Contrairement à certaines thérapies prometteuses qui suggèrent qu'on ira vite bien grâce à quelques recettes, les pratiques spirituelles authentiques sont un investissement à long terme de soi à soi», rappelle Bernard Baudoin, tout en citant le précepte clé du Bouddha: «Ne croyez en rien que vous n'ayez expérimenté vous-même.»
La prudence vis-à-vis du rapprochement actuel entre psychothérapie et spiritualité reste de mise dans le corps médical, surtout dans un pays aussi rationaliste que la France. «Les recours à la méditation doivent être pensés afin que toute thérapie garde à la fois son caractère scientifique et s'ouvre quand même à une dimension humaniste et spirituelle, estime le Dr Liénard. C'est là tout le défi auquel nous sommes désormais confrontés.»
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Dépendance aux jeux vidéo : les signes à surveiller

Par Marielle Court - le 12/01/2012
Problèmes scolaires, abandon du sport et de la vie familiale sont autant de symptômes caractéristiques d'un joueur pathologique.
Enfermé dans sa chambre, votre enfant est accroché à son ordinateur, les yeux rivés sur son écran, hermétique à toutes remarques ou demandes tant son attention est retenue par son jeu vidéo et par les autres jeunes qui «en ligne» évoluent dans le même monde virtuel que lui… Est-ce grave docteur?
Les nouvelles addictions : tel était le thème de la séance hebdomadaire de l'Académie de médecine qui s'est tenue mardi avec, notamment, la question de l'addiction des jeunes aux jeux vidéo. Or sur ce thème, Marie-France le Heuzey, pédopsychiatre à l'hôpital Robert-Debré à Paris, se veut à la fois vigilante et rassurante. Vigilante, car il existe effectivement des cas de jeunes qui se font happer par le jeu. Une étude menée à Singapour, auprès de 3034 enfants d'école élémentaire et secondaire, a montré que 83 % d'entre eux jouaient occasionnellement (la moyenne est de 19 heures par semaine) tandis que 9,9 % étaient considérés comme des joueurs pathologiques avec une moyenne de 31 heures hebdomadaires. Des joueurs pathologiques qui l'étaient toujours deux ans plus tard alors que seulement 1 % de ceux qui ne l'étaient pas le sont devenus. Peut-on dès lors établir un lien direct entre temps passé et risque de pathologie?
Des études contradictoires«Il faut bien sûr regarder le nombre d'heures que l'enfant passe à jouer, mais il est difficile de déterminer un seuil exact», poursuit le médecin. Ce sont plutôt les conséquences qu'il faut regarder: «Lorsque l'enfant décroche de la vie familiale ou scolaire, qu'il ne veut plus se lever le matin, qu'il abandonne ses activités sportives… Ce sont autant de signes d'alerte», explique le médecin. Marie-France le Heuzey reste pru­dente sur le lien de causalité éventuel entre un usage abusif de jeux vidéo et l'hyperactivité de certains jeunes: si le lien entre TDAH (trouble déficit de l'attention/hyperactivité) et Internet a été repéré depuis plusieurs années, y compris chez les enfants, la seule étude portant sur les jeux vidéo «ne permet pas de dire si c'est le fait de jouer aux jeux vidéo qui aggrave l'inattention et le TDAH ou si les adolescents TDAH sont enclins à jouer plus».
Pour la pédopsychiatre, c'est bien sûr aux parents qu'il revient de surveiller leurs enfants, de s'assurer qu'ils ne se couchent pas après 22 heures en semaine, bref, de fixer des règles de vie. «C'est comme pour la nourriture. On ne laisse pas son enfant manger n'importe quoi et à n'importe quelle heure», précise-t-elle. Marie-France Le Heuzey se refuse par ailleurs à employer le terme d'addiction: «Attention à ce mot qui est mis un peu à toutes les sauces.» Les études internationales ne sont d'ailleurs pas unanimes sur ce point. Les jeunes dont la vie est tellement déréglée par le jeu qu'il faut les hospitaliser«supportent parfaitement le sevrage», souligne-t-elle, à la différence des personnes toxicomanes ou alcooliques. Sans oublier que, dans des conditions normales, les jeux vidéo «enseignent aussi l'apprentissage par la réussite, ils encouragent à la persévé­rance, ils apprennent à être actifs, les capacités de maîtrise sont renforcées…», rappelle-t-elle. Autant d'arguments que beaucoup de jeunes pourront exploiter.
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Re: Actualités 2012

Message par loliejol »

Déserts médicaux : les médecins libéraux ripostent 13/01/2012

Les hôpitaux et certains députés veulent remettre en cause la liberté d'installation.
La riposte n'a pas tardé. Après les propositions de la Fédération hospitalière de France (FHF), qui suggère que les hôpitaux publics organisent eux-mêmes les soins de premiers recours en cas de «carence» des médecins de ville, le premier syndicat de médecins libéraux contre-attaque. «L'application à la médecine de ville de la rigidité du fonctionnement hospitalier serait une catastrophe pour les soins de proximité, met en garde la CSMF. «S'il n'y a pas de files d'attente dans notre pays, c'est grâce aux médecins libéraux qui ont un fonctionnement plus fluide et surtout qui travaillent plus de 10 heures par jour tandis que l'hôpital croule sous les RTT».
Pour le Dr Chassang, président du syndicat, la FHF est offensive car elle «sent le plancher se dérober sous ses pieds»: la recherche d'économies tout autant que la demande des patients, aboutissent à réduire la durée des séjours hospitaliers et à multiplier les actes en ambulatoire.
Mais des députés aussi veulent réguler la médecine de ville, avec proposition de loi «anti-déserts médicaux» radicale, qui sera débattue à la fin du mois: obligation d'exercer au moins trois ans dans une zone «sous-dense» au début de toute carrière de médecin libéral, autorisation de l'Agence régionale de santé avant toute création d'un cabinet de ville pour les médecins, dentistes, infirmiers, kinés et sages-femmes…
Des mesures dissuasives
«Ânerie, absurdité!», tempête Michel Chassang, cette fois au nom du CNPS, qui représente toutes ces professions de santé libérales. Le texte a été rédigé par quelqu'un «qui ne connaît rien à notre quotidien», accuse-t-il, bien que son auteur, Philippe Vigier (Nouveau Centre), soit… pharmacien biologiste.
Il est vrai que les «carabins» terminent leurs études vers 30 ans, souvent avec des enfants et en couple avec une personne ayant un emploi de son côté. Ce qui rend difficilement applicable une obligation d'aller exercer en zone rurale ou en banlieue plusieurs années. Le CNPS craint que ces mesures dissuadent davantage les jeunes de se tourner vers l'exercice libéral, alors que la plupart - majoritairement des femmes - choisissent déjà le salariat, notamment pour bénéficier des RTT ou d'un temps partiel.
Michel Chassang reste donc «opposé à toute coercition», même si les incitations à s'installer dans les déserts médicaux se sont avérées peu efficaces jusqu'ici. Il doit néanmoins reconnaître des «nuances» sur ce point entre professions de santé. Kinés, infirmiers et sages-femmes ont en effet accepté la voie intermédiaire proposée par l'Assurance-maladie: dans les zones denses, les nouvelles installations ne peuvent se faire qu'en remplacement d'un départ. En échange, ils ont obtenu des hausses de tarifs et des aides à l'installation en zones déficitaires.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par loliejol »

Les Français travaillent-ils moins que la majorité des Européens ? COE-Rexecode relance le débat 12/01/2012

La polémique sur les 35 heures va-t-elle repartir ? L'institut COE-Rexecode, proche du patronat, s'y emploie. Il a publié, mercredi 11 janvier, des données inédites d'Eurostat montrant que la France a été en 2010 l'un des pays de l'Union européenne où les salariés à temps complet ont le moins travaillé : 1 679 heures, juste devant la Finlande (1 670 heures) et loin derrière l'Allemagne (1 904 heures). Or, jusqu'alors l'organisme statistique européen plaçait la France un peu au-dessous de la moyenne européenne, mais pas en queue de peloton.
Le chiffre de 1 679 heures de durée effective annuelle du travail pour les salariés français à temps complet est confirmé par l'institut français Insee. Quant aux nouvelles données européennes, elles résultent d'un changement de calcul d'Eurostat qui intègre désormais les personnes en congés ou en arrêt maladie lors de la semaine de l'enquête. Cela permet pour la première fois, précise COE-Rexecode à qui l'on doit ce progrès, de disposer de statistiques comparables et homogènes pour tous les pays de l'Union européenne.
Contrairement à la durée effective moyenne de travail des salariés à temps complet, celle des non-salariés à temps complet (2 453 heures) et celle des salariés à temps partiel (930 heures) se situe dans la moyenne européenne, montrent les chiffres d'Eurostat.
Problème méthodologique
Peut-on à partir de là revisiter les années 1998-2010 comme le fait COE-Rexecode ? Rien n'est moins sûr : les comparaisons d'Eurostat et de COE-Rexecode soulèvent sur cette décennie un vrai problème méthodologique. Il tient au fait qu'entre 2002 et 2003, "l'enquête emploi" française a été profondément remaniée : elle est désormais effectuée en continu au lieu d'être faite en mars (qui n'est pas une période où les vacances sont importantes).
Il n'y a pas d'autre explication, analysent Fabrice Lenglart (Insee) et l'économiste Philippe Askenazy, au fait que la durée annuelle moyenne de travail des salariés en France (et pas seulement des salariés à temps plein) soit passée entre ces deux années de 1 717 à 1 583 heures.
« Le passage à une enquête emploi en continu a été un changement majeur. Il permet à l'Insee et à la Dares [le service statisque du ministère du travail] de publier tous les ans depuis 2003 une durée annuelle effective du travail. Mais la comparaison avec les enquêtes emploi antérieures à 2003 n'est pas possible », observe M. Lenglart. Seules les comptes nationaux permettent, pour la France, de comparer valablement l'évolution sur la durée du temps de travail.
La nuance est importante. Coe-Rexecode, sur la base des nouveaux calculs d'Eurostat, estime que la durée effective de travail des salariés à temps plein a baissé de 13,9 % en France entre 1999 et 2010, soit « la plus forte baisse de tous les pays européens ». Or, selon les comptes nationaux de l'Insee, cette baisse n'a été en réalité que de 5,2%, soit moins qu'en Allemagne (- 6,1%).
Des observations frappées au coin de l'idéologie
De ces comparaisons, pour partie non fondées, COE-Rexecode tire aussi la conclusion que « la baisse de la durée du travail en France a manqué l'objectif de créations d'emploi et de partage du travail ». Mais, ironise Eric Heyer de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), cette observation frappée au coin de l'idéologie est contredite à la page 38 de son étude. Un tableau comparatif y montre en effet qu'entre 1999 et 2010, l'emploi a augmenté de 7,3% en Allemagne et de 14,2% en France. Il révèle aussi que la proportion de salariés à temps partiel, autrement dit de précaires, a augmenté de 7,1% en Allemagne et de seulement 0,3% en France.
Déjà en 2011, dans un rapport sur la compétitivité comparée de la France et de l'Allemagne, qui avait beaucoup fait parler de lui, COE-Rexecode avait fait état d'une augmentation spectaculaire du coût du travail français par rapport à celui de l'Allemagne. Elle résultait pour une large part d'une erreur de calcul...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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