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Sucre et alcool, même combat ?

C’est un véritable manifeste que viennent de publier trois chercheurs américains de l'Université de Californie, dans les colonnes de la très réputée et très sérieuse revue scientifique Nature. En effet, ils estiment, suite à des travaux menés sur notre alimentation, que la consommation excessive de sucre et notamment, de fructose, aurait un impact négatif sur notre santé, comparable à celui dû à un abus d’alcool.

En étudiant les modes alimentaires et leurs conséquences sur la santé humaine, Robert Lustig, Laura Schmidt et Claire Brindis, de l’Université de Californie, à San Francisco, ont confirmé que l’apport excessif de sucre pouvait, à terme, entraîner des maladies dites" non transmissibles". Ce nouveau fléau de nos sociétés, qui regroupe les maladies cardiovasculaires, le diabète ou les cancers, serait, chaque année, à travers le monde, à l’origine de 35 millions de décès, soit bien plus que les maladies infectieuses.

Dans les colonnes de la revue Nature, les trois chercheurs montrent que le sucre et notamment, sa trop forte consommation, impactent directement sur la progression de ces pathologies. En effet, sur le long terme, ingérer des quantités massives de sucres peut être à l’origine du développement de l’hypertension, du diabète, mais aussi favoriser les risques cardiaques et une surcharge du foie en graisse. Si rien n’est fait, la situation n’est pas sur le point de s’arranger. En effet, en 50 ans, la consommation mondiale de sucre a triplé.

Par ailleurs, les chercheurs pointent du doigt l’apport de fructose dans la nourriture. Ce dernier, consommé en grande quantité, aurait des effets sur la santé comparables à ceux observés sur les personnes qui abusent de l’alcool.

Face à ces différents constats, Robert Lustig, Laura Schmidt et Claire Brindis estiment qu’il est trop tard pour faire de la prévention et que seules, des mesures restrictives peuvent enrayer ce phénomène. Ils préconisent donc de taxer les boissons et aliments comportant des sucres ajoutés, en particulier ceux contenant du fructose. Loin de s’arrêter à des mesures économiques, ils conseillent même d’interdire les boissons sucrées aux mineurs de moins de 17 ans...
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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BLONDE – Une ancienne employée raconte comment Servier « vendait » le Mediator aux médecins

Le Figaro publie lundi le témoignage d'une ancienne visiteuse médicale chargée de faire la promotion des produits des laboratoires Servier auprès des médecins, notamment de "vendre" le Mediator, ou "Merdiator", comme le médicament était surnommé dans l'entreprise, selon cette ancienne employée.

Recueilli par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), qui agissaient sur commission rogatoire des juges d'instruction parisiens en charge de l'affaire du Mediator, ces déclarations jettent une lumière crue sur les méthodes de promotion des laboratoires Servier.

Muriel, 52 ans, raconte avoir quitté le groupe en 1999, lassée de raconter "sûrement n'importe quoi" aux médecins qu'elle a rencontrés pendant 10 ans, pour promouvoir des produits dont la qualité était basée "sur des études animales ou sur des études avec des arguments sans réelle valeur".

Elle décrit des recrutements fondés sur le physique avenant des visiteuses, qui étaient selon elle incitées à rappeler l'existence du Mediator aux médecins "avant l'été", à la haute période des régimes. "Dans le réseau Servier, dit-elle, les belles filles, les blondes aux yeux bleus comme moi étaient plus facilement recrutées. Les médecins connaissaient les techniques de recrutement de Servier sur les critères physiques. Je peux même vous dire que lorsque je suis arrivée chez Servier, Mme Compagnon [en charge de la formation dans le laboratoire] nous faisait une formation sur la tenue et la façon de se tenir. Elle mesurait même la longueur des jupes de certaines.»

Le Mediator, qui contient une molécule coupe-faim, le benfluorex, a été indiqué pendant trente ans, d'abord contre l'excès de graisses du sang, puis comme traitement adjuvant chez les diabétiques en surpoids, avant d'être retiré du marché le 30 novembre 2009. Il a en fait été largement prescrit pour aider à maigrir. Utilisé ainsi par cinq millions de personnes en France, ce produit est à l'origine de graves lésions des valves cardiaques et pourrait être responsable de 500 à 2 000 décès.

Selon ce témoin, les "anciens" visiteurs médicaux de l'entreprise affirmaient en interne que le Mediator avait été relancé au moment où l'Isomeride, un coupe-faim produit par Servier, avait été retiré du marché, en 1997. Selon les laboratoires Servier, le Mediator a été maintenu sur le marché après 1999 — date à laquelle tous les autres anorexigènes avaient été interdits — parce qu'il était un antidiabétique, et non un coupe-faim.

Le scandale du Mediator a abouti au vote d'une loi sur le renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé.

Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

États-Unis : Une greffe de six organes sur une fillette de neuf ans

Une fillette de neuf ans a subi une greffe multiple de six organes en même temps. Une opération rarissime et qui aurait nécessité plus d'une dizaine d'heures de travail dans l'Hôpital des enfants de Boston, a indiqué l'établissement ce dimanche, se félicitant de cette réussite, trois mois après.

Après l'échec de plusieurs traitements, une greffe multiple de six organes a été décidée sur une enfant de neuf ans à Boston. La petite Alannah Shevenell, 9 ans, souffrait depuis 2008 d'une « tumeur rare et agressive » qui s'était propagée à l'estomac, au foie, au pancréas, à l'oesophage, à l'intestin grêle et au gros intestin, rendant obligatoire cette greffe multiple.

L'équipe de l'Hôpital des enfants de Boston s'est targuée dimanche d'être le « premier établissement de la Nouvelle-Angleterre à avoir réussi une greffe de six organes en même temps ». L'opération a duré 14 heures. Il a donc fallu retirer tous les organes affectés et les remplacer, espérant ainsi « enlever la tumeur ». La greffe de l'œsophage serait particulièrement exceptionnelle. L'hôpital parle de la première greffe au monde pour cet organe.

"Elle pourra vivre normalement"
Pour le moins, ceci n'a pas été facile. Les organes provenaient d'un seul et même donneur et il a été compliqué de les trouver. « Particulièrement pour les enfants, trouver un donneur qui possède des organes en bonne forme et de la bonne taille est un réel défi », précise le chirurgien cité par ABCnews.

La petite fille devra toute sa vie prendre un traitement pour empêcher le rejet des organes, elle semble aujourd'hui, trois mois après l'opération, bien se porter et a même pu retourner chez elle dans le Maine. Elle « pourra à terme vivre tout à fait normalement », a assuré le Dr Heung Bae Kim.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Suicide : la prévention de la récidive est très difficile

Le Point.fr - Publié le 06/02/2012 à 15:13
Les spécialistes jugent prioritaire la prise en charge des patients qui risquent de renouveler leur geste.

La prévention du suicide ainsi que des récidives après un premier échec est une mission extrêmement délicate qui incombe le plus souvent aux psychiatres. À l'occasion de la journée nationale consacrée à ce sujet, qui aura lieu demain mardi 7 févier, le docteur Olivier Drevon, psychiatre et président de l'Union nationale des cliniques psychiatriques, rappelle que le risque de récidive dans l'année qui suit le passage à l'acte est évalué entre 10 et 20 %, et qu'il varie de 30 à 50 % chez les adolescents. Or, en France, 200 000 personnes tentent chaque année de mettre fin à leurs jours. Le suicide représente d'ailleurs la première cause de mortalité chez les 25-34 ans et la seconde chez les 15-24 ans.

Ces chiffres sont impressionnants. On peut en ajouter d'autres : 5,5 % des 15-85 ans déclarent avoir déjà fait une tentative au cours de leur vie. C'est ce que révèle une enquête du Baromètre santé 2010. Et c'est l'absorption de médicaments qui est la méthode la plus employée (85,3 % des cas). Dans un récent numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire, on peut lire qu'en 2009 10 464 décès par suicide ont été enregistrés par le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès de l'Inserm, un chiffre en diminution régulière ces dernières années, mais qui reste très élevé par rapport à nos voisins européens. Les hommes représentent les trois quarts des décès par suicide, alors que les tentatives et les pensées suicidaires sont davantage le fait des femmes.


Appel à l'aide

Une autre étude évalue à 90 000 le nombre des hospitalisations dues chaque année en France à des tentatives de suicide. Elle a été réalisée de 2004 à 2007 par Christine Chan-Chee et Delphine Jezewski, de l'Institut de veille sanitaire (InVS), dans les établissements de médecine-chirurgie-obstétrique (MCO) de France métropolitaine. Elle montre que 84 % des personnes qui ont tenté de mettre fin à leurs jours sont hospitalisées une seule fois, le plus souvent pendant seulement une journée. Après l'hospitalisation, 70,9 % des patients rentrent chez eux. Dans 28,2 % des cas, il y a eu un transfert dans une autre structure, majoritairement vers un service de psychiatrie.

Et comme la tentative est souvent un appel à l'aide ou comme le signe d'une profonde détresse, les spécialistes jugent essentiel de proposer alors une prise en charge adaptée et un suivi régulier à chaque patient. "C'est d'autant plus nécessaire que les risques de récidive augmentent quand le suicidant n'a pas le sentiment que les choses vont changer et s'améliorer, précise le docteur Drevon. Le rôle du psychiatre et de l'entourage du patient est de lui montrer qu'il n'est pas incompris et que la situation qui a mené à la tentative n'est pas une fatalité. Hospitaliser le patient, c'est le rassurer sur la prise en considération de son geste afin de limiter les risques de rechute, avec le souci de favoriser les soins ultérieurs."

Reconquête

Les représentants des Cliniques psychiatriques de France plaident pour leur propre paroisse en rappelant que l'évolution technique des prises en charge en fin de dépression nécessite un personnel spécifiquement formé. "Avant de se réintégrer socialement, le patient a souvent besoin d'être formé aux techniques de remise en confiance, comme la reconquête narcissique, car traverser le désert de la dépression fait perdre l'estime de soi", précise le docteur Alain Nicolet, psychiatre et vice-président de l'UNCPSY. Une étape jugée essentielle pour limiter les risques de récidive.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par mouchou64 »

Des milliers de fauteuils made in China provoquaient des maladies


Un retraité a gagné le procès qu'il avait engagé contre Conforama après avoir développé un eczéma au contact d'un fauteuil vendu par l'enseigne, une première judiciaire, révèle l'AFP, qui pourrait inspirer d'autres victimes, beaucoup ayant toutefois déjà été indemnisées à l'amiable.

Dans le rembourrage des sachets allergisants

En juin 2008, Conforama avait découvert dans le rembourrage de certains de ses fauteuils relaxants fabriqués en Chine des sachets de diméthylfumarate (DMFu), un traitement anti-moisissure. Il avait alors décidé de les retirer de la vente.

Le DMFu, soupçonné de provoquer des allergies, n'a été interdit dans l'Union européenne qu'à partir de décembre 2008.

Dans une ordonnance révélée par le Parisien et consultée samedi par l'AFP, le tribunal de Meaux a été mercredi la première juridiction française à reconnaître qu'il existait "un lien suffisant et direct de cause à effet entre la présence de ce produit irritant et l'affection cutanée invoquée".

L'eczéma d'André, c'était le relax électrique

En d'autres termes, l'eczéma d'André, 76 ans, est bien imputable au fauteuil relax électrique dans lequel il passait quatres heures par jour.

"Les symptômes et séquelles (...) sont en relation avec un contact prolongé avec le DMFu" et "en relation directe et certaine avec l'utilisation du fauteuil relax", confirme l'expert diligenté par le juge des référés.

6 500 euros au retraité normand, 1 000 euros à ceux qui avaient offert le relax

Conforama, qui ne souhaite pas commenter la décision, devra verser 6 500 euros de dommages et intérêts au retraité normand, ainsi que 1 000 euros à sa fille et son gendre qui en 2007 lui avaient offert le fauteuil.

Le tribunal a estimé que le couple, défendu par Me Emmanuel Ludot, avait bien subi un «préjudice moral», en offrant à André «ce cadeau empoisonné», comme l'appelle son gendre, Jacques Bessin, qui estime que «cela va va ouvrir la porte à d'autres victimes.»

47 000 fauteuils et canapés ont été vendus

En 2009, une première enquêtre préliminaire visant 47 000 fauteuils et canapés «allergisants» vendus par Conforama et provoquant l'apparition de symptômes divers, allant de brûlures à l'eczéma, en passant par des douleurs musculaires, la perte de cheveux, des problèmes respiratoires ou des démangeaisons, avait été classée sans suite.

Des indemnités à l'amiable allant de 3 000 à 30 000 euros

Depuis, de nombreux dossiers ont été réglés à l'amiable. Selon Conforama, plus de 400 victimes auraient ainsi été indemnisées par l'assureur du groupe.

«Ils ont pris la mesure de la gravité du cas de certaines personnes qui ont été affreusement brûlées», acquiesce Me Tillie, qui dit avoir obtenu des indemnisations allant de 3 000 à 30 000 euros pour les 120 dossiers qu'il a négociés.

De nouvelles victimes des sachets anti-moisissure

Claudette Lemoine, qui préside un collectif de victimes basé dans le Nord, reconnaît que 150 des 160 plaignants ont été indemnisés à l'amiable. Mais certains laissés pour compte, comme elle, ruminent. Et envisagent de saisir la justice civile, comme l'a fait André.

Et puis dit-elle, le combat n'est pas fini, car «on continue à voir arriver des victimes» du DMFu, comme comme cet enfant brûlé dans son siège-bébé ou ces personnes qui ont acheté des gants ou des chaussures.


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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

La maladie du désenchantement
Le Point.fr - Publié le 07/02/2012 à 09:49

Le Point.fr ouvre son espace de débat au professeur Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes à la faculté de médecine de Marseille.


La France est pessimiste, un peu déprimée, et surconsomme antidépresseurs et anxiolytiques. Ce qui pourrait témoigner d'une certaine foi dans l'action des médicaments. Dans le même temps, le pays voit se développer le recours à des médecines alternatives, des produits dont la composition chimique n'est pas connue ou pas stable, mais qui ont la réputation d'être moins dangereux. En parallèle, un glissement majeur est en train de s'opérer dans la perception - subjective - du médicament : de l'effet "placebo" à l'effet "nocebo".

L'effet placebo est un effet positif subjectif sur les symptômes, engendré non par la nature du médicament, mais par le simple fait de prendre un médicament. C'est quelque chose qui est bien connu en médecine. On ne peut plus, dans le cas des traitements de confort, valider l'efficacité d'un médicament sans le comparer à un placebo, et l'on est frappé de voir que très souvent le placebo a une activité équivalente à la molécule chimique.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, en Angleterre, il avait déjà été démontré que l'alternance d'injections de morphine et de placebo avait la même efficacité chez les patients présentant de très grandes douleurs post-opératoires, que les injections répétées de morphine ! L'effet placebo, toutefois, est devenu difficile à utiliser du fait qu'il représente un "mensonge" évident du médecin au malade. Ce n'est plus accepté, si bien que le placebo est de plus en plus souvent remplacé par des médicaments chimiquement actifs prescrits dans des conditions dans lesquelles ils ne devraient pas l'être, afin d'utiliser leur effet placebo !

Défiance

Plus récemment a été décrit l'effet "nocebo". Il s'agit d'un effet négatif subjectif qui n'est pas lié à une substance, que l'on observe chez les patients qui prennent des médicaments sans composé chimique actif. Les études comparant le placebo et un "véritable" médicament permettent de constater les effets secondaires négatifs liés au placebo. Dans notre société, l'effet "nocebo" explose. Pratiquement toutes les pilules inertes prescrites dans des traitements comparatifs génèrent au moins 15 % d'effets négatifs ! Des effets qui peuvent être une éruption de boutons, des démangeaisons, de la diarrhée, des douleurs abdominales ou articulaires, de la fièvre et des maux de tête... Ces effets "nocebo" vont en augmentant régulièrement.

Un constat qui témoigne de l'évolution de notre société. Autrefois, on prenait les médicaments avec une foi qui dépassait la réalité de leur action chimique. Maintenant on les avale avec défiance, ce qui entraîne des maux dont l'origine vient plus de la méfiance que de la pilule. Cette hostilité pour les molécules chimiques connues favorise la médecine alternative réputée plus douce. Elle témoigne du désenchantement de nos sociétés à l'égard de la médecine.

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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Cancer de l'ovaire : mieux vaut ne pas le dépister !
Le Point.fr -
Un vaste essai clinique américain montre que le dépistage systématique de ce cancer doit être vivement déconseillé.



Mesdames, ne cherchez surtout pas à savoir si vous êtes atteintes d'un cancer de l'ovaire ! Non seulement le dépistage systématique serait inutile, mais il serait en plus potentiellement nocif.

La durée de survie à un cancer de l'ovaire est directement liée au stade de développement de la maladie au moment où elle est diagnostiquée..., ce qui intervient souvent assez tard. Par ailleurs, il est fort difficile de tirer des conclusions de l'observation des symptômes, qui sont très variés. Faut-il dès lors se fier aux protocoles de dépistage classiques pour se préserver du septième cancer le plus fréquent chez la femme ?

Non, à en croire le résultat d'un vaste essai clinique mené aux États-Unis sur plus de 78 000 femmes âgées de 55 à 74 ans sans antécédents particuliers, pendant douze ans ou plus pour la moitié d'entre elles. Pour réaliser l'étude, ces femmes ont été divisées en deux groupes : l'un n'a subi aucun examen, l'autre - nommé "dépistage" - a été soumis aux techniques de dépistage classique, une échographie transvaginale et un dosage du marqueur tumoral (le CA 125).

Faux diagnostics

Les conclusions de cet essai, relayées par la revue indépendante Prescrire, sont sans appel : la mortalité par cancer de l'ovaire a été similaire dans les deux groupes, tout comme la mortalité totale, ainsi que le nombre de cancers découverts à un stade avancé (qui représentent environ 77 % dans chacun des deux groupes). Apparemment donc, dépister ne servirait tout bonnement... à rien : on n'en mourrait pas moins.

Mais il y a pire. Dans le groupe "dépistage", près de 10 % des femmes ont eu un résultat "faussement positif" : en somme, une femme sur dix s'est vu diagnostiquer un cancer de l'ovaire à tort. Un tiers de ces femmes ont ainsi subi une intervention chirurgicale, qui s'est conclue par de sévères complications dans 15 % des cas. Il existe ainsi une probabilité de se faire opérer inutilement avec de potentielles graves complications à la clef.

Mieux vaut donc clairement éviter le dépistage du cancer de l'ovaire, a fortiori lorsqu'on ne présente pas de risque familial. Une règle qu'il ne faut cependant pas généraliser à tous les types de cancer. Ainsi, le dépistage contre le cancer du col de l'utérus reste bien le principal moyen de s'en préserver, et ce, malgré la vaccination par le Gardasil.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par kysa »

CONSOMMATION - Elles dénonce clauses abusives et pratiques trompeuses en pagaille...
20minutes

Dans la téléphonie mobile, les offres illimitées ont parfois des barrières cachées. Nombre maximum de SMS par mois, nombre de correspondants réduit, débit internet limité, MMS non inclus… Ces limitations sont dénoncés ce mardi par l’association de consommations UFC-Que Choisir, qui a décidé d’«agir en justice» si les opérateurs ne changent pas leurs intitulés de contrats dans les trois semaines à venir. «Les vraies offres illimitées n’existent pas», assure l’UFC-Que Choisir, qui souhaite imposer la notion d’offres «d’abondance.»

Premières barrières: les limites quantitatives. Chez Numéricâble, l’offre « illimitée » ne dépasse pas 14 heures d’appel mensuel. Chez tous les opérateurs (sauf Free), la durée limite de chaque appel est fixée à 2 ou 3 heures. Les MMS ne sont pas inclus chez Zéro Forfait ou Virgin Mobile. Chez Free, un SMS ne peut pas être envoyé à plus de dix personnes à la fois. Les barrières ont beau être lointaines, et rarement franchies, « elles existent », martèle Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir.

Autre grief de l’association: l’utilisation sur les contrats de Free et de SFR de notions floues («bon père de famille», «usage raisonnable») pour fixer les limites de l’utilisation des forfaits. «En utilisant ces termes, les opérateurs se laissent le droit d’attenter à l’abonnement du consommateur de manière discrétionnaire», s’indigne l’UFC-Que choisir.

Portables verrouillés

Alain Bazot relève enfin dans certains contrats des clauses abusives «qui ont de quoi faire bondir». «Alors que ces nouveaux forfaits sacralisent le «sans engagement», sans téléphone subventionné, certains opérateurs se permettent de verrouiller (simlocker) les terminaux vendus nus au moment de la souscription d’un forfait», remarque l’association. D’autres «vont même jusqu’à s’autoriser à changer, à tout moment, le numéro de téléphone d’un consommateur.»

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Re: Actualités 2012

Message par kysa »

Pourquoi les Français ont consommé moins de génériques en 2011
SANTE - Du jamais vu pour ces médicaments arrivés en France il y a 12 ans...


C’est une première et ce n’est pas une bonne nouvelle pour les caisses de l’Assurance Maladie. En 2011, les volumes de ventes des médicaments génériques ont diminué de 3% à 614 millions de boîtes contre une hausse de 6% en 2010. En valeur, les ventes ressortent tout de même en hausse de 3% selon le Gemme, le syndicat des fabricants de génériques. On est loin des 13% de 2009 par exemple. Décidément, les Français semblent réfractaires aux copies de médicaments originaux. En effet, les génériques représentent en Europe plus de 50% du volume des médicaments contre seulement 25% dans l’Hexagone.

Le «Non substituable» fait débat

La mauvaise performance de l’an dernier est à priori surprenante alors que le contexte économique morose aurait dû lui bénéficier. Mais, «la croissance du marché des médicaments génériques s'est essoufflée, traduite par le développement de la mention «Non Substituable» trop largement utilisée par les médecins», décrypte le Gemme. En effet, 4% d’entre eux la mettrait systématiquement selon une récente étude. «La hausse des mentions "NS" n'est qu'une hypothèse. Un praticien qui ne pourrait pas justifier d'une raison médicale s'expose à une sanction», relativise aux Echos Claude Le Pen, professeur à l’Université Paris Dauphine. Le Gemme plaide d’ailleurs pour un renforcement de la réglementation.

Le mauvais coup du Mediator

L’affaire du Mediator n’a rien arrangé . «Le générique est une victime collatérale du climat déplorable qui a prévalu en France en 2011. Lorsque le médicament d'origine est sujet à caution, la copie l'est plus encore!» analyse Pascal Brière, président du Gemme, cité par Les Echos. Ce dernier appelle donc à «une large campagne de communication institutionnelle vers les médecins généralistes et le Grand Public.» Combatif, le Gemme veut faire de 2012 une année de conquête pour le médicament générique.

Et sur le plan des ventes, 2011 pourrait n’être qu’une mauvaise parenthèse. En effet, une série de médicaments va tomber cette année dans le domaine public, liste Les Echos. Dans les jours qui viennent, les fabricants de génériques pourront se mettre à copier le premier traitement de la maladie d’Alzheimer, l’Aricept. Suivront ensuite les antimigraineux Zomigoro et Naramig. En avril, ce sera au tour des deux hypertenseurs Hytacand et Atacand d’ici la fin avril avant le gros lot, le 7 mai prochain, avec l’anticholestérol Tahor qui a réalisé pas moins de 417 millions d’euros de ventes en France entre octobre 2010 et octobre 2011.

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Re: Actualités 2012

Message par kysa »

Handicap : des progrès mais peut mieux faire
LEMONDE.FR | 08.06.11 | 20h44 • Mis à jour le 08.06.11 | 20h57


150 millions d'euros pour rendre accessibles les écoles de la fonction publique et "aménager davantage de postes" de travail pour les fonctionnaires handicapés, le recrutement de nouveaux auxiliaires de vie scolaire "plus nombreux, mieux formés, mieux payés", et une revalorisation de l'allocation adulte handicapé. C'est ce qu'a promis Nicolas Sarkozy, mercredi 8 juin, au terme de la Conférence nationale du handicap, qui s'est tenue mercredi 8 juin à Paris. Une manière pour le chef de l'Etat de répondre aux inquiétudes des différents intervenants du secteur qui, six ans après la loi "handicap" de février 2005, estiment que les progrès sont encore insuffisants.
UN TAUX DE CHÔMAGE DEUX FOIS PLUS ÉLEVÉ

De l'aveu de la ministre des solidarités, Roselyne Bachelot, et sa secrétaire d'Etat, Marie-Anne Montchamp, il reste beaucoup à faire pour atteindre les objectifs de la loi handicap. Le président a préféré, lui, noter "une mobilisation considérable mais une mobilisation indispensable".

"Trois ans après la première conférence nationale (2008), on ne peut que dresser un triste bilan de l'application des annonces et des promesses qui avaient été faites" fustigeait pourtant, mardi, l'Association des accidentés de la vie dans une tribune publiée sur Le Monde.fr. Le Parti socialiste dénonçait de son côté le bilan "catastrophique" de la droite. En matière d'emploi, le taux de personnes handicapées au chômage s'élève à 19,3 % – soit le double de la moyenne nationale – alors que cinq millions de personnes sont porteuses de handicap en France.

Les réclamations concernant l'emploi arrivent en tête des cas de discrimination envers les personnes handicapées, confirme Sophie Latraverse, directrice adjointe du service juridique de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde). La loi prévoit un seuil de 6 % d'employés handicapés dans les entreprises de plus de vingt salariés. Mais cette obligation n'est respectée ni dans le secteur public, qui n'emploie que 4 % de handicapés, ni dans le privé, où le taux n'atteint que 2,4 %. La situation des personnes handicapées dans le monde du travail "a évolué de façon positive [depuis 2005]" note cependant Sophie Latraverse. Elle souligne notamment une meilleure connaissance du handicap et des obligations juridiques des entreprises parmi les grandes structures, qui rencontrent davantage les situations de handicap. "Désormais, on sait à qui s'adresser, on a des interlocuteurs (....) au sein des ressources humaines, il y a quelqu'un qui maîtrise la procédure".

L'ignorance des obligations de la loi par l'employeur et de ses droits par la personne handicapée demeurent le premier obstacle à l'intégration des handicapés dans le monde du travail, estime la juriste. Les associations quant à elles critiquent une politique de l'emploi et de l'insertion insuffisante : elles regrettent notamment que l'allocation adulte handicapé de 730 euros demeure sous le seuil de pauvreté, qui s'élève à un peu plus de 900 euros.

UN TAUX DE SCOLARISATION EN HAUSSE

Pour Lisa Waddington, professeure de droit européen du handicap à l'université de Maastricht, la question de l'emploi ne peut être isolée : le chômage s'explique aussi par "le niveau d'éducation que les enfants handicapés reçoivent, si cela leur permet de s'intégrer sur le marché du travail".

Avec l'emploi, la scolarisation et l'accessibilité faisaient partie des grands thèmes abordés par la conférence de mercredi. Avant même l'ouverture de la conférence, Roselyne Bachelot a souhaité souligner des "avancées considérables" sur Europe 1 mercredi matin : la scolarité des élèves handicapés a progressé entre 2005 et 2010, passant de 151 523 élèves handicapés scolarisés à plus de 200 000. Mais les associations réclament un statut pérenne pour les auxiliaires de vie scolaire, ce personnel qui accompagne les enfants et dont le nombre a doublé entre 2007 et 2010.

L'ACCESSIBILITÉ DES BÂTIMENTS CONTROVERSÉE

Autre point sur lequel les progrès paraissent insuffisants, l'accessibilité des bâtiments, qui constituait l'un des plus grands engagements de 2005 : toutes les infrastructures publiques doivent être accessibles d'ici à 2015, mais moins de 15 % d'entre eux étaient déjà aux normes en 2010. Et le gouvernement a déjà tenté à deux reprises d'introduire des dérogations à cette obligation. Or l'accessibilité des infrastructures demeure essentielle, rappelle Lisa Waddington : "quelqu'un en fauteuil roulant ou une personne aveugle (...) doit faire face au défi même de pouvoir se rendre au travail".

L'Espagne, qui en Europe fait figure de pays particulièrement avancé sur les lois concernant le handicap, a largement axé ses efforts sur l'accessibilité. La directrice exécutive du comité espagnol des représentants des personnes handicapée, interrogée par La Croix, évoque "les multiples villes où les autobus publics sont équipés de rampes pour les handicapés moteurs, les ascenseurs au sein d'édifices publics". Mercredi, le chef de l'Etat a pourtant promis que les promesses faites dans le domaine de l'accessibilité seraient tenues : "Il ne nous reste plus que trois ans (...). Ne baissons pas les bras, soyons inventifs, innovants, déterminés."

Autre domaine dans lequel l'Espagne apparaît en pointe : "le mouvement associatif pour les personnes handicapées est puissant et travaille en coopération avec le gouvernement", détaille Lisa Waddington. Une solidité du tissu associatif qui semble émerger depuis quelques années en France : "la préparation de la loi de 2005 a cristallisé l'apparition dans l'espace public d'associations avec une forte culture revendicative", explique Pierre Savignat, maître de conférences à l'université Pierre-Mendès France de Grenoble, au journal La Croix. Mais contrairement à d'autres pays, la France ne possède pas une culture de lutte contre les discriminations, souligne Lisa Waddington : en Grande-Bretagne, en Irlande ou aux Pays-Bas, la "jurisprudence et le recours [au droit] est davantage utilisé" pour lutter contre les discriminations.

Légiférer sur l'accessibilité est une nécessité estime Lisa Waddington qui évoque le cas des Etats-Unis où tout projet public a l'obligation d'être accessible aux handicapés. Une obligation qui pourrait être insufflée par l'Union Européenne. En 2000, c'est déjà une directive de l'Union qui avait incité les Etats à sanctionner la discrimination sur la base du handicap au travail : tous les Etats-membres interdisent désormais cette discrimination, contre trois auparavant. La Commission européenne réfléchit à une proposition de loi sur l'accessibilité à l'horizon 2012 explique la juriste. En attendant, "rien n'empêche aux Etats-membres de le faire", souligne la professeure.

Le Monde.fr, avec agencesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par kysa »

FAI: Free condamné à 100.000 euros d'amende pour «pratiques commerciales trompeuses»
Mis à jour le 08.02.12 à 12h47

Free a été condamné à 100.000 euros d'amende et 40.000 euros de dommages et intérêts pour «pratiques commerciales trompeuses» sur une offre d'accès soi-disant «illimitée» à internet, après une enquête menée en 2007, a annoncé mercredi la DGCCRF.

L'opérateur internet du groupe Iliad, sur ce marché depuis 2002, «proposait en effet un forfait 'Internet haut débit illimité' attractif, alors qu'il avait parallèlement mis en place un dispositif de limitation du débit, au détriment de ses clients non dégroupés», souligne l'organe public de répression des fraudes dans un communiqué.

«Le dispositif visait à contenir le trafic, réduisant ainsi la bande passante achetée à l'opérateur historique» France Telecom, explique la DGCCRF. La condamnation, rendue mardi par le tribunal correctionnel de Paris, fait suite à une enquête de l'administration qui proposait des suites pénales. Les dommages et intérêts ont été versés à l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui avait déposé plainte dans cette affaire.

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Message par kysa »

Dopage: Le conjoint de la coureuse cycliste Jeannie Longo interpellé mercredi matin à son domicile
20minutes Créé le 08/02/2012 à 09h33 -- Mis à jour le 08/02/2012 à 12h53



La championne cycliste française Jeannie Longo, et son mari - entraîneur Patrice Ciprelli le 16 octobre 2011 lors d'une course aux Herbiers L.NOTARIANNI/REUTERS

CYCLISME - Les enquêteurs auraient fait irruption dans le chalet familial mercredi matin...

Impliqué dans une affaire d’achat d’EPO chinoise, Patrice Ciprelli aurait été arrêté, mercredi matin, par une dizaine d'hommes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), indique L’Equipe. Les enquêteurs auraient fait irruption dans le chalet des Longo-Ciprelli pour y effectuer une perquisition et interpeller l’entraîneur et mari de Jeannie Longo.

Accusé à l’origine par l’ancien coureur Joe Papp, le mari de la multi-médaillée française aurait acheté des doses d'EPO lors des deux dernières années. Ces importations de produits étant interdites, Ciprelli pourrait être inquiété sur la base d'articles issus du Code de la Santé, du Sport et des Douanes.

Longo entendue comme témoin

Selon L’Equipe, cinq opérations suspectes auraient été opérées par Ciprelli auprès d'un fournisseur d'EPO étranger: deux en 2010 et trois en 2011. Pour l’heure, aucun lien entre les achats d’EPO et Jeannie Longo n’a été établi. La championne de 53 ans serait entendue comme témoin actuellement. Sa participation aux Jeux de Londres pourraient être remise en cause.

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Message par kysa »

JUSTICE - Le tribunal correctionnel doit dire si la vente de sex toys à moins de 200 mètres d'une école viole ou non la loi française...

Cachez ces sex toys que je ne saurais voir. Un procès atypique s'est ouvert ce mercredi matin devant le tribunal correctionnel de Paris, qui doit dire si la vente d'objets érotiques à moins de 200 mètres d'une école viole ou non la loi française.

Les magistrats de la 10e chambre doivent déterminer si les godemichés et autres vibromasseurs sont des objets érotiques, et autorisés, ou des objets «pornographiques», seuls interdits à proximité des «établissements d'enseignement». La loi sur la protection de l'enfance de 1987, réformée en 2007, ne précise pas en effet ce qu'est précisément «un objet à caractère pornographique».

«Il y a autant de définitions possibles de la pornographie que d'individus»

Pour la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) et l'association CLER Amour et Famille, les sex toys sont bel et bien des objets pornographiques. Par conséquent, selon elles, Nicolas Busnel, 41 ans, qui gère le «Love shop» situé au 69 rue Saint-Martin à Paris, à 90 m de l'école élémentaire et du collège Saint-Merri, est passible de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende. Les associations réclament chacune 10.000 euros de dommages et intérêts.

Pour l'avocat de Nicolas Busnel, Richard Malka, la chose n'est pas si simple. Car, écrit-il dans ses conclusions, «il y a autant de définitions possibles de la pornographie que d'individus». A ses yeux, les sex toys ne sont pas pornographiques, mais ne font qu'illustrer une «évolution de la société». D'autant, rappelle-t-il, que ces objets sont en vente libre.

Le procès pourrait toutefois tourner court si le tribunal faisait droit à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) plaidée par Me Malka. Ce dernier estime que la loi pour laquelle est jugé son client est anticonstitutionnelle car contraire à la liberté de commerce.

Avec AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par kysa »

Le transport urbain «inadapté aux nouveaux rythmes de travail»
Créé le 07/02/2012 à 19h54 -- Mis à jour le 08/02/2012 à 07h41



DÉPLACEMENTS - Une étude de Kéolis présentée ce mercredi montre un changement des rythmes urbains ces dernières années, et une inadaptation des réseaux de transports...

Dépassée, l’offre de transports dans les agglomérations françaises? Le groupe Kéolis présente ce mercredi une étude inédite, menée sur l’ensemble de ses réseaux en France (Bordeaux, Lille, Lyon, Rennes...). Les conclusions sont implacables: «Nos organisations sont inadaptées aux nouveaux rythmes de travail» affirme le directeur marketing du groupe, Eric Chareyron.

«Entre la désindustrialisation et l’augmentation des emplois dans les services ces trente dernières années, il y a eu une lente évolution des rythmes qui a changé les déplacements. Désormais, un tiers seulement des voyageurs commence le travail à l’heure de pointe du matin et le termine à l’heure de pointe du soir.» Sur le réseau de Lyon, il s’avère que l’heure de pointe représente 24% des déplacements annuels, les vacances 20% et les week-end 17%. «Tout le reste, ce qu’on appelait les heures creuses, pèse aujourd’hui 40% des déplacements. Or, tous les modèles de nos transports publics ont été bâtis sur l’heure de pointe. C’est elle qui détermine les projets de transport, la taille des tunnels pour le métro ou le nombre de rames pour le tramway. »

75% des clients de centres commerciaux en sortent sans caddie…

Eric Chareyron estime qu’il faut renverser la vapeur: «Le trafic évolue de plus en plus vite sur les autres plages horaires, notamment en soirée et le week-end.» Car il n’y a pas que le travail qui a changé la donne. L’émergence des centres commerciaux en périphérie, par exemple, a également bouleversé les comportements. «Les décideurs pensent qu’il n’est pas nécessaire d’amener les transports jusqu’aux grandes galeries commerciales, estimant que le client a besoin de sa voiture pour faire ses courses. Nous avons filmé la sortie de plusieurs centres, il s’avère que 75% des gens en sortent sans caddie. Oui, on y va surtout pour se promener. »

Autre résultat surprenant: «Traditionnellement nous comptabilisons le nombre de voyageurs en fonction du nombre de montées par jour. A Rennes, nous avons observé trois situations différentes. En recoupant avec les numéros de carte des abonnés, que nous avons cryptés, il s’avère que 100 validations par jour à la même borne équivalent à 500 individus différents par mois en secteur résidentiel, à 1.300 à la sortie d’un hôpital, et à 1.800 à la sortie d’un centre commercial. Ce sont des personnes qui n’iront à ces endroits peut-être qu’une fois dans le mois, mais que l’on peut aussi retrouver dans les transports aux heures de pointe.»

Conclusion: «Il faut cesser de réfléchir en heure de pointe ou en heure creuse. Un individu peut être amené à renoncer aux transports en commun au quotidien, juste parce que l’offre n’est pas satisfaisante à un moment de la journée ou pour desservir tel endroit. Pour capter la clientèle qui utilise sa voiture au quotidien, il faut une offre régulière aux différentes tranches de la journée. Et souvent, une simple réorganisation des réseaux, sans moyen supplémentaire, peut y parvenir. »



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Message par Memo »

Les «nounous» dont rêvent les parents exigeants

Une enquête décrypte les liens complexes qui se tissent entre les mères et les femmes qui gardent leurs enfants. (Avec une vidéo BFMTV)

De Mary Poppins à Bécassine, la figure de la «nounou» a toujours nourri l'imaginaire populaire et culturel. A l'heure de la mondialisation et des couples bi-actifs, comment sont perçues ces nounous souvent venues des pays du sud et quels liens tissent-elles avec les familles issues de la bourgeoisie des grandes capitales occidentales qui leurs confient leurs enfants?

Pour la première fois, ces rapports employeurs/employés qui se tissent au sein de l'intimité familiale sont décrits et analysés par la sociologue Caroline Ibos, professeur à l'université Rennes-II. Après trois ans d'enquête et des entretiens avec des employées ivoiriennes et leurs employeurs parisiens, elle publie aujourd'hui un essai intitulé Qui gardera nos enfants? (1).

«Les Asiatiques seraient minutieuses mais froides avec les enfants»
«Le recrutement des nounous, estime-t-elle, est encore largement influencé par des stéréotypes culturels». Une sorte de «théorie des races spontanée et orale» sur les nounous présiderait au choix des parents.

Selon ces clichés, «les Asiatiques seraient propres et minutieuses mais froides avec les enfants: les Maghrébines sévères à en être dures, susceptibles mais responsables ; les Colombiennes dociles mais sournoises ; les Africaines nonchalantes, maternelles mais peu portées sur les activités ménagères», rapporte Caroline Ibos.

La fidèle gouvernante noire du film culte Autant en emporte le vent a apparemment marqué durablement les esprits. Elle est encore citée comme référence par certains parents comme cette mère de famille qui vante les mérites des Africaines qui «s'attachent aux mômes comme la nounou de Scarlett o'Hara», raconte le sociologue.

«Les parents sont souvent perdus, démunis quand ils cherchent une garde d'enfant car il y a beaucoup d'affect qui rentre en jeu. Nounou, ce n'est pas un métier comme un autre», explique Cécile Altherr de Family Sphere, réseau d'agences spécialisées dans la garde d'enfants à domicile.

«S'ils évoquent la couleur de peau, nous leur rappelons qu'il s'agit de discrimination»
«Ceux qui s'adressent à nous ne demandent généralement pas une nationalité précise, constate la responsable du Répertoire de Gaspard, une association spécialisée dans le recrutement sur mesure de nounous. Ils veulent avant tout être rassurés. S'ils évoquent la couleur de peau, nous leur rappelons qu'il s'agit de discrimination, que c'est interdit, et qu'une nounou doit être choisie pour ses diplômes ou ses compétences».

À Paris, une typologie des familles peut être esquissée en fonction de leur préjugés et de leurs choix en matière de garde d'enfant, s'amuse cependant Caroline Ibos. «En caricaturant, à l'ouest, la référence serait la nurse anglaise, stricte et froide. Avoir une nounou qui garde les enfants, leur apprend l'anglais et fait le ménage: c'est un rêve de parent!, décrit-elle. Dans les quartiers nord et est, les familles disent par contre plus souvent privilégier la tendresse dans l'éducation et emploient plus souvent des nounous africaines».
Vidéo BFM. Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre appareil.


(1) Qui va garder les enfants? Caroline Ibos, Flammarion.

FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Verrouillé