Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
"Le deuil n'est pas une maladie !"
Le Point.fr - Publié le 22/02/2012 à 18:13
Levée de boucliers des spécialistes devant le fait que la tristesse consécutive au décès d'un proche puisse être assimilée à une dépression.
Dans l'éditorial accompagnant son dernier numéro, la revue scientifique The Lancet soulève un lièvre de taille : le futur DSM-V (Diagnostic & Statistical Manual of Mental Disorders, la "bible" élaborée par l'American Psychiatric Association et utilisée dans de nombreux pays) considérerait que le chagrin après un deuil est une forme de dépression. Bref que le sentiment de tristesse, de perte, le manque de sommeil, les pleurs, l'incapacité à se concentrer, la fatigue et le manque d'appétit souvent observés en pareilles circonstances mériteraient bien un traitement médicamenteux...
Interrogée à ce sujet, la psychiatre parisienne Sylvie Angel est formelle : "Le deuil n'est pas une maladie.Cette spécialiste rappelle qu'il dure en moyenne trois mois, avec des fluctuations en fonction de l'âge du défunt ainsi que des circonstances de son décès, et que, enfin, il ne peut être considéré comme une pathologie qu'au-delà de six mois. "Auparavant, et dans un passé encore récent, le deuil était accompagné", remarque-t-elle. "Et le partage de la souffrance avec la famille, les amis, les voisins permettait de verbaliser sa souffrance et de mieux la supporter. Certains rituels religieux existent encore pour accompagner le deuil. Mais le pire, c'est la solitude.
Individualisme de nos sociétés
Faut-il donc prescrire des médicaments pour compenser les effets de l'individualisme caractéristique de nos sociétés ? "On peut proposer une aide médicamenteuse brève, ponctuelle, par exemple donner un anxiolytique pour aider quelqu'un à supporter la cérémonie des obsèques, répond le Dr Angel. En revanche, il n'est pas question de prescrire des antidépresseurs, sauf évidemment en cas de deuil pathologique.Et elle insiste sur l'intérêt des groupes de partage de deuil et des ritualisations religieuses pour aider ceux qui souffrent.
Les auteurs de l'édito du Lancet ne préconisent pas autre chose : "Médicaliser le chagrin, de façon à légitimer l'administration régulière d'un traitement antidépresseur par exemple, est non seulement dangereusement simpliste, mais aussi faux", écrivent-ils. Selon eux, il n'existe aucune preuve d'effets bénéfiques des traitements antidépresseurs chez les individus ayant récemment subi le décès d'un proche. De plus, "chez de nombreuses personnes, le chagrin peut constituer une réponse nécessaire au deuil qui ne devrait pas être supprimée ou éliminée".
Intérêts économiques
Et pourtant, en pratique, il n'est pas rare que le deuil soit médicalisé. "Ce ne sont pas les psychiatres qui donnent le plus d'antidépresseurs aux personnes victimes d'un aléa de la vie, mais les médecins généralistes, remarque Sylvie Angel. Ils n'ont pas le temps d'écouter longuement leurs patients, ils ne sont pas formés pour cela et ils estiment que les médicaments vont aider ceux qui vont mal." Or les psychiatres insistent sur la nécessité de proposer un accompagnement psychologique, en même temps que tout traitement antidépresseur.
La prochaine édition du DSM est prévue en mai 2013. Et, compte tenu des réactions des spécialistes, rien ne dit que le chagrin lié au deuil sera alors présenté comme une forme de dépression. Mais, pour Antoine Vial, membre du collectif Europe et Médicaments, cette tentative de modification montre, une fois de plus, "le poids de l'industrie pharmaceutique, qui cherche à créer des maladies pour recycler ses médicaments". Comme il l'avait déjà fait dans le documentaire Maladies à vendre, diffusé en novembre dernier sur Arte, il espère que les intérêts économiques ne primeront pas sur ceux des patients.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 22/02/2012 à 18:13
Levée de boucliers des spécialistes devant le fait que la tristesse consécutive au décès d'un proche puisse être assimilée à une dépression.
Dans l'éditorial accompagnant son dernier numéro, la revue scientifique The Lancet soulève un lièvre de taille : le futur DSM-V (Diagnostic & Statistical Manual of Mental Disorders, la "bible" élaborée par l'American Psychiatric Association et utilisée dans de nombreux pays) considérerait que le chagrin après un deuil est une forme de dépression. Bref que le sentiment de tristesse, de perte, le manque de sommeil, les pleurs, l'incapacité à se concentrer, la fatigue et le manque d'appétit souvent observés en pareilles circonstances mériteraient bien un traitement médicamenteux...
Interrogée à ce sujet, la psychiatre parisienne Sylvie Angel est formelle : "Le deuil n'est pas une maladie.Cette spécialiste rappelle qu'il dure en moyenne trois mois, avec des fluctuations en fonction de l'âge du défunt ainsi que des circonstances de son décès, et que, enfin, il ne peut être considéré comme une pathologie qu'au-delà de six mois. "Auparavant, et dans un passé encore récent, le deuil était accompagné", remarque-t-elle. "Et le partage de la souffrance avec la famille, les amis, les voisins permettait de verbaliser sa souffrance et de mieux la supporter. Certains rituels religieux existent encore pour accompagner le deuil. Mais le pire, c'est la solitude.
Individualisme de nos sociétés
Faut-il donc prescrire des médicaments pour compenser les effets de l'individualisme caractéristique de nos sociétés ? "On peut proposer une aide médicamenteuse brève, ponctuelle, par exemple donner un anxiolytique pour aider quelqu'un à supporter la cérémonie des obsèques, répond le Dr Angel. En revanche, il n'est pas question de prescrire des antidépresseurs, sauf évidemment en cas de deuil pathologique.Et elle insiste sur l'intérêt des groupes de partage de deuil et des ritualisations religieuses pour aider ceux qui souffrent.
Les auteurs de l'édito du Lancet ne préconisent pas autre chose : "Médicaliser le chagrin, de façon à légitimer l'administration régulière d'un traitement antidépresseur par exemple, est non seulement dangereusement simpliste, mais aussi faux", écrivent-ils. Selon eux, il n'existe aucune preuve d'effets bénéfiques des traitements antidépresseurs chez les individus ayant récemment subi le décès d'un proche. De plus, "chez de nombreuses personnes, le chagrin peut constituer une réponse nécessaire au deuil qui ne devrait pas être supprimée ou éliminée".
Intérêts économiques
Et pourtant, en pratique, il n'est pas rare que le deuil soit médicalisé. "Ce ne sont pas les psychiatres qui donnent le plus d'antidépresseurs aux personnes victimes d'un aléa de la vie, mais les médecins généralistes, remarque Sylvie Angel. Ils n'ont pas le temps d'écouter longuement leurs patients, ils ne sont pas formés pour cela et ils estiment que les médicaments vont aider ceux qui vont mal." Or les psychiatres insistent sur la nécessité de proposer un accompagnement psychologique, en même temps que tout traitement antidépresseur.
La prochaine édition du DSM est prévue en mai 2013. Et, compte tenu des réactions des spécialistes, rien ne dit que le chagrin lié au deuil sera alors présenté comme une forme de dépression. Mais, pour Antoine Vial, membre du collectif Europe et Médicaments, cette tentative de modification montre, une fois de plus, "le poids de l'industrie pharmaceutique, qui cherche à créer des maladies pour recycler ses médicaments". Comme il l'avait déjà fait dans le documentaire Maladies à vendre, diffusé en novembre dernier sur Arte, il espère que les intérêts économiques ne primeront pas sur ceux des patients.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Un contrat pour aider les parents de délinquants
Les familles de mineurs condamnés se voient proposer une prise en charge.
Le combat engagé contre le phénomène croissant de la délinquance des mineurs doit aussi passer par une restauration de l'autorité de parents parfois désemparés. Âpre et délicat, il peut difficilement faire l'économie du rappel d'un certain nombre de droits, mais aussi de devoirs, à des familles qui semblent avoir baissé les bras face aux dérives de leurs enfants. Ce credo, qui participe à un train de mesures visant à empêcher que des mineurs ne sombrent dans la marginalité et finissent privés de liberté, est au cœur du nouveau contrat de responsabilité parentale proposé aux parents de mineurs ayant fait l'objet d'une condamnation définitive.
Porté par Éric Ciotti, député UMP et président du conseil général des Alpes-Maritimes, qui avait réussi à introduire un amendement ad hoc dans la loi de sécurité intérieure (Loppsi) du 14 mars 2011, le texte se fonde sur un mécanisme simple. Dès lors que l'infraction révèle une carence de la famille, le procureur de la République informe le président du conseil général, dont l'une des attributions est de veiller à la protection de l'enfance en danger. Dans les Alpes-Maritimes, département pilote en la matière, près de 70 signalements ont été déjà effectués par les parquets de Grasse et de Nice depuis le début de l'année. Sous l'égide d'un «coordinateur» mandaté par le conseil général pour suivre les dossiers un à un, une équipe de professionnels socio-éducatifs rencontre les parents afin de définir un «projet familial » taillé sur mesure visant à « consolider leurs compétences » et à éviter la récidive de leur enfant en proie aux difficultés.
Les soucis peuvent provenir d'une immaturité de l'adolescent au moment des faits, d'une quête identitaire, d'un mal-être ou encore d'un climat familial plus ou moins déstabilisé par des problèmes de divorce, d'alcoolisme ou encore de chômage. «L'idée est d'établir un diagnostic social le plus fin possible permettant d'identifier les mécanismes qui ont conduit à cette dérive délinquante, martèle Éric Ciotti. Quand un mineur est interpellé plusieurs fois la nuit en état de récidive légale, c'est qu'il y a forcement un problème dans la famille… » Une liste d'objectifs à atteindre, portant sur l'assiduité scolaire ou encore l'obligation de suivre une formation ou un apprentissage, est alors dressée en accord avec les parents.
«Suspension des prestations familiales»
Pendant une durée de six mois renouvelable, les familles signataires s'engagent à honorer leur contrat de responsabilité, suivi au rythme d'une réunion hebdomadaire avec des psychologues ou des travailleurs sociaux. «Si les obligations incombant aux parents ou au représentant légal du mineur n'ont pas été respectées, le président du conseil général peut demander la suspension du versement de tout ou partie des prestations familiales afférentes à l'enfant, prévient Éric Ciotti. Très logiquement, il en sera de même pour les familles qui refusent de saisir la main qu'on leur tend… Notre volonté n'est pas de stigmatiser des personnes en difficulté mais, au contraire, de venir au secours de ceux qui souhaitent réellement s'en sortir. »
Essayant de revigorer quelques fondamentaux gravés dans la loi, cette forme inédite de contrat de responsabilité s'inscrit dans l'esprit du Code civil. Son article 371-1 stipule que l'autorité parentale est un « ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant. Elle appartient aux père et mère (…) pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. »
Cinq premiers contrats viennent d'être signés dans les Alpes-Maritimes, où environ 200 autres pourraient voir le jour d'ici à la fin de l'année. L'initiative ne laisse guère indifférent alors que, selon l'Observatoire national de la délinquance, 18,9 % des mis en cause en 2011 pour une infraction avaient moins de 18 ans.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les familles de mineurs condamnés se voient proposer une prise en charge.
Le combat engagé contre le phénomène croissant de la délinquance des mineurs doit aussi passer par une restauration de l'autorité de parents parfois désemparés. Âpre et délicat, il peut difficilement faire l'économie du rappel d'un certain nombre de droits, mais aussi de devoirs, à des familles qui semblent avoir baissé les bras face aux dérives de leurs enfants. Ce credo, qui participe à un train de mesures visant à empêcher que des mineurs ne sombrent dans la marginalité et finissent privés de liberté, est au cœur du nouveau contrat de responsabilité parentale proposé aux parents de mineurs ayant fait l'objet d'une condamnation définitive.
Porté par Éric Ciotti, député UMP et président du conseil général des Alpes-Maritimes, qui avait réussi à introduire un amendement ad hoc dans la loi de sécurité intérieure (Loppsi) du 14 mars 2011, le texte se fonde sur un mécanisme simple. Dès lors que l'infraction révèle une carence de la famille, le procureur de la République informe le président du conseil général, dont l'une des attributions est de veiller à la protection de l'enfance en danger. Dans les Alpes-Maritimes, département pilote en la matière, près de 70 signalements ont été déjà effectués par les parquets de Grasse et de Nice depuis le début de l'année. Sous l'égide d'un «coordinateur» mandaté par le conseil général pour suivre les dossiers un à un, une équipe de professionnels socio-éducatifs rencontre les parents afin de définir un «projet familial » taillé sur mesure visant à « consolider leurs compétences » et à éviter la récidive de leur enfant en proie aux difficultés.
Les soucis peuvent provenir d'une immaturité de l'adolescent au moment des faits, d'une quête identitaire, d'un mal-être ou encore d'un climat familial plus ou moins déstabilisé par des problèmes de divorce, d'alcoolisme ou encore de chômage. «L'idée est d'établir un diagnostic social le plus fin possible permettant d'identifier les mécanismes qui ont conduit à cette dérive délinquante, martèle Éric Ciotti. Quand un mineur est interpellé plusieurs fois la nuit en état de récidive légale, c'est qu'il y a forcement un problème dans la famille… » Une liste d'objectifs à atteindre, portant sur l'assiduité scolaire ou encore l'obligation de suivre une formation ou un apprentissage, est alors dressée en accord avec les parents.
«Suspension des prestations familiales»
Pendant une durée de six mois renouvelable, les familles signataires s'engagent à honorer leur contrat de responsabilité, suivi au rythme d'une réunion hebdomadaire avec des psychologues ou des travailleurs sociaux. «Si les obligations incombant aux parents ou au représentant légal du mineur n'ont pas été respectées, le président du conseil général peut demander la suspension du versement de tout ou partie des prestations familiales afférentes à l'enfant, prévient Éric Ciotti. Très logiquement, il en sera de même pour les familles qui refusent de saisir la main qu'on leur tend… Notre volonté n'est pas de stigmatiser des personnes en difficulté mais, au contraire, de venir au secours de ceux qui souhaitent réellement s'en sortir. »
Essayant de revigorer quelques fondamentaux gravés dans la loi, cette forme inédite de contrat de responsabilité s'inscrit dans l'esprit du Code civil. Son article 371-1 stipule que l'autorité parentale est un « ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant. Elle appartient aux père et mère (…) pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. »
Cinq premiers contrats viennent d'être signés dans les Alpes-Maritimes, où environ 200 autres pourraient voir le jour d'ici à la fin de l'année. L'initiative ne laisse guère indifférent alors que, selon l'Observatoire national de la délinquance, 18,9 % des mis en cause en 2011 pour une infraction avaient moins de 18 ans.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
La hausse des contrats aidés permet de contenir la poussée du chômage
D'aussi loin que remontent les statistiques du ministère du travail, jamais la France n'a eu autant de chômeurs inscrits en catégorie E qu'en janvier 2012. Selon les chiffres publiés vendredi 24 février, ils sont 370 000 (7 300 de plus qu'en décembre, 17 300 qu'il y a un an) à être ainsi inscrits dans cette catégorie qui regroupe tous les demandeurs d'emploi en contrats aidés.
Des demandeurs d'emplois qui sont dispensés de rechercher un emploi et sortent donc des catégories A, B et C qui font la "une" tous les mois (lire : Légère hausse du nombre de demandeurs d'emploi en janvier). Ils restent toutefois inscrits à Pôle emploi car leur reprise d'activité n'est que liée à des contrats temporaires financés par des fonds publics. A deux mois de la présidentielle, la hausse du nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans aucune activité) s'est ainsi limitée à 0,5 % en janvier, soit 13 400 demandeurs de plus. En incluant ceux en activité réduite (catégorie B et C), le nombre de demandeurs est même quasiment stable à 4 525 900 (+0,1 %).
Ce niveau historique du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie E n'est pas un hasard. Fin décembre, Xavier Bertrand, ministre du travail et de l'emploi, avait demandé par circulaire à ses services de concentrer les 340 000 contrats aidés prévus pour 2012 sur le premier semestre de l'année, en signant les deux tiers, soit 225 000, avant juillet. Début février, il convoquait encore plusieurs centaines d'acteurs locaux de l'emploi à Paris pour s'assurer que le message était bien passé.
CAP SYMBOLIQUE DES TROIS MILLIONS
Signe que sur le fond, la situation ne s'améliore pas réellement, les fins d'inscription pour reprise d'emploi reculent de 2,8 % en janvier. Si le nombre de sorties totale augmente, c'est uniquement grâce à la forte hausse des cessations d'inscription pour "défaut d'actualisation". De l'autre côté, les entrées diminuent certes grâce à la diminution du nombre d'inscription en fin de CDD et de mission d'interim, mais elle continuent à être supérieures à celles des sorties. Le nombre d'offres d'emploi récoltées par Pôle emploi diminue également fortement (-3,6 %).
Autre chiffre inquiétant, parce qu'il est souvent synonyme d'éloignement durable du marché du travail, le chômage de très longue durée continue à augmenter significativement, avec une hausse de 1,4 % par rapport à décembre des demandeurs d'emploi inscrits depuis plus de trois ans. Un chiffre qui explose même de plus de 22 % sur un an.
Les efforts de Xavier Bertrand devraient en tout cas payer. Si la tendance du mois de janvier se confirme, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A, qui s'établit à 2 861 700 personnes en France métropolitaine, ne devrait pas dépasser la barre symbolique des trois millions avant la présidentielle. "Même si la situation sur le front de l'emploi reste difficile, le ralentissement de l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi au mois de janvier par rapport aux mois précédents est le résultat des efforts déployés pour freiner la montée du chômage", se félicite le ministre dans un communiqué.
Jean-Baptiste Chastand
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
D'aussi loin que remontent les statistiques du ministère du travail, jamais la France n'a eu autant de chômeurs inscrits en catégorie E qu'en janvier 2012. Selon les chiffres publiés vendredi 24 février, ils sont 370 000 (7 300 de plus qu'en décembre, 17 300 qu'il y a un an) à être ainsi inscrits dans cette catégorie qui regroupe tous les demandeurs d'emploi en contrats aidés.
Des demandeurs d'emplois qui sont dispensés de rechercher un emploi et sortent donc des catégories A, B et C qui font la "une" tous les mois (lire : Légère hausse du nombre de demandeurs d'emploi en janvier). Ils restent toutefois inscrits à Pôle emploi car leur reprise d'activité n'est que liée à des contrats temporaires financés par des fonds publics. A deux mois de la présidentielle, la hausse du nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans aucune activité) s'est ainsi limitée à 0,5 % en janvier, soit 13 400 demandeurs de plus. En incluant ceux en activité réduite (catégorie B et C), le nombre de demandeurs est même quasiment stable à 4 525 900 (+0,1 %).
Ce niveau historique du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie E n'est pas un hasard. Fin décembre, Xavier Bertrand, ministre du travail et de l'emploi, avait demandé par circulaire à ses services de concentrer les 340 000 contrats aidés prévus pour 2012 sur le premier semestre de l'année, en signant les deux tiers, soit 225 000, avant juillet. Début février, il convoquait encore plusieurs centaines d'acteurs locaux de l'emploi à Paris pour s'assurer que le message était bien passé.
CAP SYMBOLIQUE DES TROIS MILLIONS
Signe que sur le fond, la situation ne s'améliore pas réellement, les fins d'inscription pour reprise d'emploi reculent de 2,8 % en janvier. Si le nombre de sorties totale augmente, c'est uniquement grâce à la forte hausse des cessations d'inscription pour "défaut d'actualisation". De l'autre côté, les entrées diminuent certes grâce à la diminution du nombre d'inscription en fin de CDD et de mission d'interim, mais elle continuent à être supérieures à celles des sorties. Le nombre d'offres d'emploi récoltées par Pôle emploi diminue également fortement (-3,6 %).
Autre chiffre inquiétant, parce qu'il est souvent synonyme d'éloignement durable du marché du travail, le chômage de très longue durée continue à augmenter significativement, avec une hausse de 1,4 % par rapport à décembre des demandeurs d'emploi inscrits depuis plus de trois ans. Un chiffre qui explose même de plus de 22 % sur un an.
Les efforts de Xavier Bertrand devraient en tout cas payer. Si la tendance du mois de janvier se confirme, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A, qui s'établit à 2 861 700 personnes en France métropolitaine, ne devrait pas dépasser la barre symbolique des trois millions avant la présidentielle. "Même si la situation sur le front de l'emploi reste difficile, le ralentissement de l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi au mois de janvier par rapport aux mois précédents est le résultat des efforts déployés pour freiner la montée du chômage", se félicite le ministre dans un communiqué.
Jean-Baptiste Chastand
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Pourquoi les prothèses auditives ont peu de succès
Par Yves Miserey - le 24/02/2012
Seulement15% des personnes ayant des problème d'audition se font appareiller. En cause: des problèmes de prix, d'image et d'efficacité.
Les prothèses auditives ne font pas recette aux États-Unis, comme dans beaucoup d'autres pays d'ailleurs. Parmi les personnes âgées de plus de 50 ans et souffrant d'une perte d'audition, 14 % seulement sont équipées d'un de ces petits appareils. Chez celles âgées entre 50 et 59 ans, la proportion tombe à 4,3 %. C'est ce que révèle la première étude réalisée outre Atlantique à partir de données publiques et non de sondages financés par les industriels (Archives of Internal Medicine, en ligne le 15 février).
La situation est quasi identique en France où il y aurait près de 6,3 millions de personnes ayant des problèmes d'audition, le taux d'appareillage étant estimé à 17 %, soit 750.000 à 1 million de personnes. L'OMS considère que l'on a des problèmes d'audition à partir du moment où on a des difficultés à entendre des sons de 20 décibels.
Aux États-Unis, les motifs invoqués par les personnes qui ne veulent pas s'appareiller sont d'abord des raisons financières et un manque d'informations. Beaucoup considèrent aussi que la perte d'audition est inévitable avec l'âge et que ce n'est pas un problème majeur, comme l'indique Wade Chien, de l'université John Hopkins. Ce dernier mène actuellement des recherches pour savoir dans quelles mesures les prothèses auditives peuvent favoriser la vie sociale, la mémoire et les capacités cognitives des personnes âgées qui en sont équipées. On sait en effet que le fait de ne pas bien entendre peut conduire à l'isolement et au retrait.
Les performances jugées insuffisantes
«En France, dans l'inconscient collectif, celui qui n'entend plus bien est perçu comme quelqu'un qui est au bout du rouleau. C'est pour cette raison que les gens ne veulent pas d'aide auditive», avance aussi Christian Hugonnet, ingénieur acousticien et président fondateur de la Semaine du son, organisée chaque année au mois de janvier. Tous les commentaires autour de l'appareil auditif de Jacques Chirac sont révélateurs de ce regard porté sur la surdité due à l'âge. Les industriels l'ont d'ailleurs bien compris qui se sont lancés dans une véritable course à la miniaturisation.
Les performances des prothèses expliquent aussi en partie la désaffection dont elles sont l'objet. «Beaucoup de gens me disent qu'ils ont acheté un appareil, qu'ils l'ont essayée mais qu'ils l'ont rangée dans un tiroir au bout de quelques semaines pour ne plus jamais la ressortir», souligne le chercheur américain. Rien ne remplacera le son naturel perçu par l'oreille et que le cerveau a appris à traiter depuis le plus jeune âge.
Même si des progrès dans l'audibilité ont été réalisés par plusieurs fabricants au cours des dernières, Christian Hugonnet évoque notamment la gêne ressentie dans les milieux bruyants, faute de discrimination entre le bruit de fond et le son émis à proximité. Il note aussi que certaines personnes souffrent parfois de ne pas reconnaître la voix de leurs proches à travers les filtres des appareils.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Yves Miserey - le 24/02/2012
Seulement15% des personnes ayant des problème d'audition se font appareiller. En cause: des problèmes de prix, d'image et d'efficacité.
Les prothèses auditives ne font pas recette aux États-Unis, comme dans beaucoup d'autres pays d'ailleurs. Parmi les personnes âgées de plus de 50 ans et souffrant d'une perte d'audition, 14 % seulement sont équipées d'un de ces petits appareils. Chez celles âgées entre 50 et 59 ans, la proportion tombe à 4,3 %. C'est ce que révèle la première étude réalisée outre Atlantique à partir de données publiques et non de sondages financés par les industriels (Archives of Internal Medicine, en ligne le 15 février).
La situation est quasi identique en France où il y aurait près de 6,3 millions de personnes ayant des problèmes d'audition, le taux d'appareillage étant estimé à 17 %, soit 750.000 à 1 million de personnes. L'OMS considère que l'on a des problèmes d'audition à partir du moment où on a des difficultés à entendre des sons de 20 décibels.
Aux États-Unis, les motifs invoqués par les personnes qui ne veulent pas s'appareiller sont d'abord des raisons financières et un manque d'informations. Beaucoup considèrent aussi que la perte d'audition est inévitable avec l'âge et que ce n'est pas un problème majeur, comme l'indique Wade Chien, de l'université John Hopkins. Ce dernier mène actuellement des recherches pour savoir dans quelles mesures les prothèses auditives peuvent favoriser la vie sociale, la mémoire et les capacités cognitives des personnes âgées qui en sont équipées. On sait en effet que le fait de ne pas bien entendre peut conduire à l'isolement et au retrait.
Les performances jugées insuffisantes
«En France, dans l'inconscient collectif, celui qui n'entend plus bien est perçu comme quelqu'un qui est au bout du rouleau. C'est pour cette raison que les gens ne veulent pas d'aide auditive», avance aussi Christian Hugonnet, ingénieur acousticien et président fondateur de la Semaine du son, organisée chaque année au mois de janvier. Tous les commentaires autour de l'appareil auditif de Jacques Chirac sont révélateurs de ce regard porté sur la surdité due à l'âge. Les industriels l'ont d'ailleurs bien compris qui se sont lancés dans une véritable course à la miniaturisation.
Les performances des prothèses expliquent aussi en partie la désaffection dont elles sont l'objet. «Beaucoup de gens me disent qu'ils ont acheté un appareil, qu'ils l'ont essayée mais qu'ils l'ont rangée dans un tiroir au bout de quelques semaines pour ne plus jamais la ressortir», souligne le chercheur américain. Rien ne remplacera le son naturel perçu par l'oreille et que le cerveau a appris à traiter depuis le plus jeune âge.
Même si des progrès dans l'audibilité ont été réalisés par plusieurs fabricants au cours des dernières, Christian Hugonnet évoque notamment la gêne ressentie dans les milieux bruyants, faute de discrimination entre le bruit de fond et le son émis à proximité. Il note aussi que certaines personnes souffrent parfois de ne pas reconnaître la voix de leurs proches à travers les filtres des appareils.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
L'efficacité de certains génériques mise en doute
Par Anne Prigent - le 24/02/2012
L'Académie de médecine rend un rapport critique sur ces copies de médicaments moins chères que les produits de référence et dont l'utilisation est encouragée par l'Assurance-maladie depuis une décennie.
L'Académie de médecine vient de publier un rapport très circonspect sur la place des génériques dans la prescription. Le tout dans un contexte où, pour la première fois, les ventes de ces copies de médicaments, moins chères que les originaux, ont diminué de 3 % en 2011. Le nombre de boîtes délivrées est en effet passé de 630 millions en 2010 à 614 millions l'an passé.
S'ils ne rejettent pas la prescription et la délivrance des génériques dans leur ensemble, les académiciens alignent une série de règles de prudence. «Les génériques diminuent les coûts de la santé. Mais dans le contexte général actuel de méfiance autour du médicament nous devons être vigilants. Il est important de reconnaître les problèmes qui peuvent être liés aux génériques», explique l'auteur du rapport, le Pr Charles-Joël Menkès.
Le document souligne ainsi que le générique n'est pas la copie conforme du médicament de référence, ou princeps, même s'il est soumis aux mêmes degrés d'exigences et de qualité. Il contient la même molécule active, en quantité égale, que le princeps, mais il peut être fabriqué avec des substances, appelées excipients, différents et être conditionné sous des formes variées (gélules à la place de comprimés par exemple).
Prouver la bioéquivalence
Les génériques doivent en revanche prouver leur bioéquivalence, autrement dit garantir que le devenir de la molécule active dans l'organisme (absorption, distribution, métabolisme et élimination) est superposable au médicament de référence. Mais, insiste le rapport de l'Académie de médecine, la bioéquivalence entre le princeps et le générique ne signifie pas qu'il y a automatiquement une équivalence thérapeutique, en particulier lors de la substitution d'un générique par un autre.
«Si pour certains médicaments la substitution par un générique ne pose aucun problème, pour ceux à marge thérapeutique étroite, c'est plus difficile», martèle le Pr Menkes. Et de citer les antiépileptiques, les anticoagulants, les hypoglycémiants, la thyroxine ainsi que certains antibiotiques et médicaments à visée cardiologique. Selon nos informations, certaines pharmaciens ne délivrent même plus de génériques du Levothyrox (thyroxine) qu'ils jugent insuffisamment fiables.
Polémique autour des antiépileptiques
L'auteur du rapport insiste sur l'anticoagulant Plavix qui n'est pas fabriqué avec le même sel que ses génériques. «Ce changement de la nature du sel augmente la fluctuation de biodisponibilité et peut compliquer la substitution», écrit-il. Autre exemple cité, celui de la polémique autour des génériques des antiépileptiques. Dans une étude menée en 2007 chez 300 neurologues français, la délivrance d'un générique entraînait, au mieux, des signes d'inquiétude de la part des patients et au pire, des récidives de crise.
Après enquête de pharmacovigilance, le lien entre la prise de médicaments génériques et l'apparition de crise épileptique n'a pas été établi. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a cependant recommandé une grande prudence en cas de substitution. «Si le malade est parfaitement équilibré avec son antiépileptique, de marque ou générique, il n' y a aucune raison d'en changer… Mais il appartient au pharmacien en toute intelligence de gérer ça avec le patient», estime Jean Luc Audhoui, membre de l'Académie de pharmacie.
Eviter les confusions
Le pharmacien, acteur principal dans la distribution du générique doit pouvoir, selon l'Académie, procurer toujours la même marque de génériques aux patients dans le cas des traitements chroniques, et des associations thérapeutiques. «Ma clientèle est assez âgée et pour éviter les confusions, je reste stable sur la marque du générique», raconte Jean Luc Audhoui. Une pratique qui n'est pas systématique.
L'Assurance-maladie a ainsi réalisée une étude sur trois médicaments: un antihypertenseur, un antidiabétique et un anticholestérol. Pour ces trois médicaments, 2 à 7 % des personnes de plus de 75 ans se voyaient délivrer plus de trois marques de génériques sur un an, alors que 80 % d'entre elles ne changeaient pas de pharmacie. Pour les situations particulièrement à risques, l'Académie insiste sur le nécessaire maintien et respect de la mention non substituable (NS). Une mention dont les médecins abuseraient, selon les pharmaciens et les fabricants de génériques. «Il nous semble fondamental, de pouvoir disposer de cette espace de liberté. Il ne s'agit pas de «NS» systématique, mais du NS qui intervient dans la relation médecin-malade», insiste Charles-Joël Menkès. Parallèlement l'Académie prône la prescription en dénomination commune internationale (DCI), mesure particulièrement incitative pour développer le médicament générique.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Anne Prigent - le 24/02/2012
L'Académie de médecine rend un rapport critique sur ces copies de médicaments moins chères que les produits de référence et dont l'utilisation est encouragée par l'Assurance-maladie depuis une décennie.
L'Académie de médecine vient de publier un rapport très circonspect sur la place des génériques dans la prescription. Le tout dans un contexte où, pour la première fois, les ventes de ces copies de médicaments, moins chères que les originaux, ont diminué de 3 % en 2011. Le nombre de boîtes délivrées est en effet passé de 630 millions en 2010 à 614 millions l'an passé.
S'ils ne rejettent pas la prescription et la délivrance des génériques dans leur ensemble, les académiciens alignent une série de règles de prudence. «Les génériques diminuent les coûts de la santé. Mais dans le contexte général actuel de méfiance autour du médicament nous devons être vigilants. Il est important de reconnaître les problèmes qui peuvent être liés aux génériques», explique l'auteur du rapport, le Pr Charles-Joël Menkès.
Le document souligne ainsi que le générique n'est pas la copie conforme du médicament de référence, ou princeps, même s'il est soumis aux mêmes degrés d'exigences et de qualité. Il contient la même molécule active, en quantité égale, que le princeps, mais il peut être fabriqué avec des substances, appelées excipients, différents et être conditionné sous des formes variées (gélules à la place de comprimés par exemple).
Prouver la bioéquivalence
Les génériques doivent en revanche prouver leur bioéquivalence, autrement dit garantir que le devenir de la molécule active dans l'organisme (absorption, distribution, métabolisme et élimination) est superposable au médicament de référence. Mais, insiste le rapport de l'Académie de médecine, la bioéquivalence entre le princeps et le générique ne signifie pas qu'il y a automatiquement une équivalence thérapeutique, en particulier lors de la substitution d'un générique par un autre.
«Si pour certains médicaments la substitution par un générique ne pose aucun problème, pour ceux à marge thérapeutique étroite, c'est plus difficile», martèle le Pr Menkes. Et de citer les antiépileptiques, les anticoagulants, les hypoglycémiants, la thyroxine ainsi que certains antibiotiques et médicaments à visée cardiologique. Selon nos informations, certaines pharmaciens ne délivrent même plus de génériques du Levothyrox (thyroxine) qu'ils jugent insuffisamment fiables.
Polémique autour des antiépileptiques
L'auteur du rapport insiste sur l'anticoagulant Plavix qui n'est pas fabriqué avec le même sel que ses génériques. «Ce changement de la nature du sel augmente la fluctuation de biodisponibilité et peut compliquer la substitution», écrit-il. Autre exemple cité, celui de la polémique autour des génériques des antiépileptiques. Dans une étude menée en 2007 chez 300 neurologues français, la délivrance d'un générique entraînait, au mieux, des signes d'inquiétude de la part des patients et au pire, des récidives de crise.
Après enquête de pharmacovigilance, le lien entre la prise de médicaments génériques et l'apparition de crise épileptique n'a pas été établi. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a cependant recommandé une grande prudence en cas de substitution. «Si le malade est parfaitement équilibré avec son antiépileptique, de marque ou générique, il n' y a aucune raison d'en changer… Mais il appartient au pharmacien en toute intelligence de gérer ça avec le patient», estime Jean Luc Audhoui, membre de l'Académie de pharmacie.
Eviter les confusions
Le pharmacien, acteur principal dans la distribution du générique doit pouvoir, selon l'Académie, procurer toujours la même marque de génériques aux patients dans le cas des traitements chroniques, et des associations thérapeutiques. «Ma clientèle est assez âgée et pour éviter les confusions, je reste stable sur la marque du générique», raconte Jean Luc Audhoui. Une pratique qui n'est pas systématique.
L'Assurance-maladie a ainsi réalisée une étude sur trois médicaments: un antihypertenseur, un antidiabétique et un anticholestérol. Pour ces trois médicaments, 2 à 7 % des personnes de plus de 75 ans se voyaient délivrer plus de trois marques de génériques sur un an, alors que 80 % d'entre elles ne changeaient pas de pharmacie. Pour les situations particulièrement à risques, l'Académie insiste sur le nécessaire maintien et respect de la mention non substituable (NS). Une mention dont les médecins abuseraient, selon les pharmaciens et les fabricants de génériques. «Il nous semble fondamental, de pouvoir disposer de cette espace de liberté. Il ne s'agit pas de «NS» systématique, mais du NS qui intervient dans la relation médecin-malade», insiste Charles-Joël Menkès. Parallèlement l'Académie prône la prescription en dénomination commune internationale (DCI), mesure particulièrement incitative pour développer le médicament générique.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Grippe aviaire : Sommes-nous menacés ?
La grippe aviaire communément appelée «grippe du poulet» est une infection virale qui touche les oiseaux.
Est-ce grave de contracter la grippe aviaire, comme celle de type H5N1 ?
Oui, mais la plupart des virus aviaires n’infectent pas l’homme ; toutefois, certains sous-types comme le H5N1 ont causé de graves infections chez des êtres humains en raison de leur forte pathogénicité et de leur potentiel pandémique.
Comment se contracte le H5N1 ?
La majorité des cas humains d’infection à H5N1 qui ont été recensés étaient associés à des contacts directs ou indirects avec des volailles contaminées, vivantes ou mortes. Il n’existe aucune donnée tendant à prouver que la maladie puisse être transmise à l’homme par des aliments convenablement cuits.
Comment diminuer le risque de transmission chez l'homme ?
La première mesure à prendre pour faire diminuer les risques pour l’homme est d’endiguer la maladie chez l’animal.
Les mots pour comprendre
Pandémie
Une pandémie (du grec pan = tout et demos = peuple) est une épidémie qui s'étend à la quasi-totalité d'une population d'un continent ou de plusieurs continents, voire dans certains cas de la planète. Plusieurs pandémies ont touché l'humanité : la peste noire (ou peste bubonique) qui a causé plusieurs millions de morts en Europe, entre 1346 et 1350, la grippe espagnole de 1918 à 1920 qui a fait 15 millions de morts en se propageant depuis la chine vers le Japon, la Russie, l'Europe puis l'Amérique du Nord. Après avoir infecté 40 millions de personnes, le SIDA est aujourd'hui considéré comme une pandémie ; il semble devoir devenir la plus mortelle de l'histoire humaine.
Pathogène
Terme désignant tout ce qui est à l'origine d'une pathologie (maladie). Le terme pathogène qualifie ce qui provoque, ce qui entraîne une maladie. Ce sont les germes avant tout qui possèdent la capacité de déterminer une infection.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La grippe aviaire communément appelée «grippe du poulet» est une infection virale qui touche les oiseaux.
Est-ce grave de contracter la grippe aviaire, comme celle de type H5N1 ?
Oui, mais la plupart des virus aviaires n’infectent pas l’homme ; toutefois, certains sous-types comme le H5N1 ont causé de graves infections chez des êtres humains en raison de leur forte pathogénicité et de leur potentiel pandémique.
Comment se contracte le H5N1 ?
La majorité des cas humains d’infection à H5N1 qui ont été recensés étaient associés à des contacts directs ou indirects avec des volailles contaminées, vivantes ou mortes. Il n’existe aucune donnée tendant à prouver que la maladie puisse être transmise à l’homme par des aliments convenablement cuits.
Comment diminuer le risque de transmission chez l'homme ?
La première mesure à prendre pour faire diminuer les risques pour l’homme est d’endiguer la maladie chez l’animal.
Les mots pour comprendre
Pandémie
Une pandémie (du grec pan = tout et demos = peuple) est une épidémie qui s'étend à la quasi-totalité d'une population d'un continent ou de plusieurs continents, voire dans certains cas de la planète. Plusieurs pandémies ont touché l'humanité : la peste noire (ou peste bubonique) qui a causé plusieurs millions de morts en Europe, entre 1346 et 1350, la grippe espagnole de 1918 à 1920 qui a fait 15 millions de morts en se propageant depuis la chine vers le Japon, la Russie, l'Europe puis l'Amérique du Nord. Après avoir infecté 40 millions de personnes, le SIDA est aujourd'hui considéré comme une pandémie ; il semble devoir devenir la plus mortelle de l'histoire humaine.
Pathogène
Terme désignant tout ce qui est à l'origine d'une pathologie (maladie). Le terme pathogène qualifie ce qui provoque, ce qui entraîne une maladie. Ce sont les germes avant tout qui possèdent la capacité de déterminer une infection.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Grippe : Les hôpitaux saturés, selon les urgentistes
L'association des médecins urgentistes reproche aux autorités de n'avoir pas anticipé l'épidémie. L'AP-HP a toutefois fait état d'un « retour à la normale » samedi dans les services hospitaliers.
« L'hôpital est au bord de la crise de nerf ». Dans un courrier adressé au ministre du Travail et de la Santé Xavier Bertrand, l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) a demandé samedi à être reçue le plus vite possible rue de Grenelle. L'association estime qu'il faut « trouver des solutions immédiates » à la « saturation » des services d'urgences liée à l'épidémie de grippe.
Patrick Pelloux, son président, souligne que la situation dans les hôpitaux est critique depuis « une dizaine de jours dans la plupart des régions ». Les personnes âgées notamment, « ne peuvent être accueillies décemment », a-t-il déploré. Le président de l'Amuf s'en en outre pris aux autorités, accusées « de n'avoir pas cette année encore anticipé l'épidémie ».
Plus de 2 millions de cas
Si la grippe continue de progresser, avec déjà plus de 2 millions de personnes touchées selon le dernier bulletin du réseau des Grog (groupes régionaux d'observation de la grippe), l'AP-HP a fait état d'un « retour à la normale » samedi « après une activité très soutenue aux urgences toute la semaine ». « Les hôpitaux en difficulté ont réduit les hospitalisations programmées pour faire face à l'activité », a encore expliqué la direction du plus grand centre hospitalier universitaire de France (37 établissements).
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'association des médecins urgentistes reproche aux autorités de n'avoir pas anticipé l'épidémie. L'AP-HP a toutefois fait état d'un « retour à la normale » samedi dans les services hospitaliers.
« L'hôpital est au bord de la crise de nerf ». Dans un courrier adressé au ministre du Travail et de la Santé Xavier Bertrand, l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) a demandé samedi à être reçue le plus vite possible rue de Grenelle. L'association estime qu'il faut « trouver des solutions immédiates » à la « saturation » des services d'urgences liée à l'épidémie de grippe.
Patrick Pelloux, son président, souligne que la situation dans les hôpitaux est critique depuis « une dizaine de jours dans la plupart des régions ». Les personnes âgées notamment, « ne peuvent être accueillies décemment », a-t-il déploré. Le président de l'Amuf s'en en outre pris aux autorités, accusées « de n'avoir pas cette année encore anticipé l'épidémie ».
Plus de 2 millions de cas
Si la grippe continue de progresser, avec déjà plus de 2 millions de personnes touchées selon le dernier bulletin du réseau des Grog (groupes régionaux d'observation de la grippe), l'AP-HP a fait état d'un « retour à la normale » samedi « après une activité très soutenue aux urgences toute la semaine ». « Les hôpitaux en difficulté ont réduit les hospitalisations programmées pour faire face à l'activité », a encore expliqué la direction du plus grand centre hospitalier universitaire de France (37 établissements).
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
FIV : ses avantages et ses limites éthiques selon Jacques Testart
Comme de nombreuses techniques nouvelles, la fécondation in vitro (FIV) a soulevé un certain nombre de problèmes éthiques. Jacques Testart, le biologiste qui a réussi la fécondation d’Amandine, premier bébé éprouvette français, revient pour Futura-Sciences sur les critiques qu’on lui a adressées à l’époque et qui peuvent persister aujourd’hui.
À l'occasion des 30 ans d'Amandine, nous évoquions hier les coulisses de la fécondation in vitro. Aujourd'hui, nous abordons un autre aspect : l'éthique, qui s’invite souvent dans les débats scientifiques. Parmi les exemples récents, les discussions portant autour des cellules souches embryonnaires sont encore dans les mémoires. Est-il acceptable de créer des embryons humains dans le but d’utiliser les premières cellules suivant la fécondation à des fins thérapeutiques ? Aujourd’hui les expérimentations ont commencé chez l’Homme mais ne portent que sur des embryons surnuméraires de FIV.
L’innovation technologique et la sophistication des méthodes soulèvent parfois des limites éthiques. Et la fécondation in vitro n’a pas toujours été épargnée par les reproches. Jacques Testart, le premier Français à réussir cette performance chez l’Homme en concevant Amandine en éprouvette à partir d’un ovocyte de sa mère et du sperme de son père, revient pour Futura-Sciences sur les différentes critiques qui lui ont été adressées.
À l’époque, le pape avait pris position contre cette technique, estimant qu’un enfant devait naître suite à un rapport sexuel. Mais le biologiste se souvient également des jugements qu’il a reçus de ses confrères de la communauté scientifique. Certains lui reprochaient de ne pas avoir testé la méthode sur les primates avant de s’attaquer à l’Homme. « J’avais bien essayé au moment où je disposais d’une animalerie de macaques, mais il s’avère que la performance est bien plus complexe que chez la femme, et bien plus coûteuse également » se défend le spécialiste de la procréation assistée, qui a commencé à travailler sur l’animal dès 1964 à l'Inra.
Les cellules souches embryonnaires, comme celle visible sur l'image, ont désormais été autorisées pour certaines recherches. Elles sont prélevées d'embryons surnuméraires issus de la FIV, au début de leur développement. Cette ponction détruit l'embryon.
Le DPI, une limite éthique qu’il ne voulait pas franchir
Après la naissance d’Amandine, de nouvelles techniques sont apparues. C’est en 1986 que Jacques Testart a commencé à exprimer des doutes sur les dérives possibles de la FIV. À cette époque, il écrivait un livre dans lequel il disait voir venir, quatre ans avant sa mise au point, le diagnostic préimplantatoire (DPI), « le tri des embryons selon des critères sans limites ». C’est depuis cette période que ses relations avec René Frydman, le gynécologue avec qui il a collaboré à la naissance d’Amandine, sont tendues, les deux hommes étant en désaccord profond.
« René Frydman voulait que l’on travaille dans ce sens, pour des raisons qui lui sont propres. Mais j’estimais que mon rôle était d’aider des couples stériles à faire des enfants, pas d’assister les couples fertiles pour choisir l’embryon qui dotera le nouveau-né des qualités qu’ils désirent. » Le gynécologue a effectivement suivi cette voie puisqu’avec l’aide de généticiens, il a ouvert l’un des trois centres français de DPI, après l’éviction de Jacques Testart en 1990.
La FIV n'altère pas le bien-être des enfants
Les attaques contre la FIV portent également à un autre niveau : le bien-être des enfants. On entend parfois que lorsque la conception d’un enfant passe par la participation d’une tierce personne, des questionnements sur son identité peuvent ressurgir et conduire à des malaises. Par exemple, dans un autre cas de figure que la FIV, une étude parue aux États-Unis en 2010 révélait que la moitié des enfants nés d’un donneur de sperme se sentaient plutôt mal dans leur peau, et réclamaient la fin de l’anonymat pour savoir enfin qui est leur vrai père biologique, auquel ils pensent plusieurs fois par semaine.
« Pour la FIV, le constat est tout à fait différent, précise Jacques Testart. Amandine, comme les autres enfants nés de fécondation in vitro, ne se torture pas l’esprit pour savoir qui est son père ou sa mère. Il a simplement fallu une opération médicale pour la concevoir. » Une différence qui a toute son importance.
Reparlons-en, d’Amandine. Lorsqu’on demande au biologiste s’il a de ses nouvelles, il répond qu’il ne l’a « pas vue depuis une dizaine d’années… Ce qui est parfaitement normal. Je ne suis pas son père comme on peut l’entendre ici ou là, j’accepte à la limite qu’on me définisse comme un père scientifique même si je préfère qu’on me décrive comme celui qui a assuré la conception in vitro. Car elle a déjà un père, un vrai, comme l'ont tous les bébés ».
L'ICSI, mise au point par une équipe belge dans les années 1990, consiste en l'injection d'un spermatozoïde directement dans l'ovocyte. Ainsi, des hommes peu fertiles peuvent malgré tout engendrer une descendance, ce qui évite le recours à un donneur de sperme, qui pose parfois problème.
Le progrès technique au service de l’éthique
La FIV, comme d’autres avancées scientifiques, a donc soulevé des problèmes nouveaux, auxquels la société n’avait jamais vraiment eu à réfléchir auparavant. En ce sens et d’un point de vue général, il faut réajuster à chaque innovation les principes moraux qu’on tient à ne pas franchir. Progrès et éthique semblent donc étroitement liés.
Pour Jacques Testart, ce rapport va parfois dans le bon sens. À travers l’exemple de l’injection intracytoplasmique de sperme (ICSI), la technique la plus sophistiquée dans le domaine grâce à laquelle un seul spermatozoïde a autant de chance de féconder que lorsqu’il y en a 200 millions, il justifie son point de vue.
« Ce procédé permet d’éviter des FIV qui sont condamnées à ne pas réussir, du fait de la stérilité des hommes. Et grâce à son efficacité, sauf cas vraiment exceptionnel, on n’a plus besoin de donneurs de sperme. » L’enfant connaît donc ses deux parents. « En règle générale, conclut le chercheur, les pratiques discutables apparaissent lorsqu’un concept admis est dérivé à d’autres fins. La sophistication des techniques ne constitue pas un problème éthique, et bien souvent même, elle permet de passer outre. »
L’ICSI constitue un exemple, au même titre que les prouesses techniques dont ont été capables différentes équipes de scientifiques qui ont retransformé une cellule différenciée en une cellule souche pluripotente. Ainsi, on pourra peut-être éviter le recours à l’embryon qui choque une partie des gens. L’innovation technologique au service de l’éthique.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Comme de nombreuses techniques nouvelles, la fécondation in vitro (FIV) a soulevé un certain nombre de problèmes éthiques. Jacques Testart, le biologiste qui a réussi la fécondation d’Amandine, premier bébé éprouvette français, revient pour Futura-Sciences sur les critiques qu’on lui a adressées à l’époque et qui peuvent persister aujourd’hui.
À l'occasion des 30 ans d'Amandine, nous évoquions hier les coulisses de la fécondation in vitro. Aujourd'hui, nous abordons un autre aspect : l'éthique, qui s’invite souvent dans les débats scientifiques. Parmi les exemples récents, les discussions portant autour des cellules souches embryonnaires sont encore dans les mémoires. Est-il acceptable de créer des embryons humains dans le but d’utiliser les premières cellules suivant la fécondation à des fins thérapeutiques ? Aujourd’hui les expérimentations ont commencé chez l’Homme mais ne portent que sur des embryons surnuméraires de FIV.
L’innovation technologique et la sophistication des méthodes soulèvent parfois des limites éthiques. Et la fécondation in vitro n’a pas toujours été épargnée par les reproches. Jacques Testart, le premier Français à réussir cette performance chez l’Homme en concevant Amandine en éprouvette à partir d’un ovocyte de sa mère et du sperme de son père, revient pour Futura-Sciences sur les différentes critiques qui lui ont été adressées.
À l’époque, le pape avait pris position contre cette technique, estimant qu’un enfant devait naître suite à un rapport sexuel. Mais le biologiste se souvient également des jugements qu’il a reçus de ses confrères de la communauté scientifique. Certains lui reprochaient de ne pas avoir testé la méthode sur les primates avant de s’attaquer à l’Homme. « J’avais bien essayé au moment où je disposais d’une animalerie de macaques, mais il s’avère que la performance est bien plus complexe que chez la femme, et bien plus coûteuse également » se défend le spécialiste de la procréation assistée, qui a commencé à travailler sur l’animal dès 1964 à l'Inra.
Les cellules souches embryonnaires, comme celle visible sur l'image, ont désormais été autorisées pour certaines recherches. Elles sont prélevées d'embryons surnuméraires issus de la FIV, au début de leur développement. Cette ponction détruit l'embryon.
Le DPI, une limite éthique qu’il ne voulait pas franchir
Après la naissance d’Amandine, de nouvelles techniques sont apparues. C’est en 1986 que Jacques Testart a commencé à exprimer des doutes sur les dérives possibles de la FIV. À cette époque, il écrivait un livre dans lequel il disait voir venir, quatre ans avant sa mise au point, le diagnostic préimplantatoire (DPI), « le tri des embryons selon des critères sans limites ». C’est depuis cette période que ses relations avec René Frydman, le gynécologue avec qui il a collaboré à la naissance d’Amandine, sont tendues, les deux hommes étant en désaccord profond.
« René Frydman voulait que l’on travaille dans ce sens, pour des raisons qui lui sont propres. Mais j’estimais que mon rôle était d’aider des couples stériles à faire des enfants, pas d’assister les couples fertiles pour choisir l’embryon qui dotera le nouveau-né des qualités qu’ils désirent. » Le gynécologue a effectivement suivi cette voie puisqu’avec l’aide de généticiens, il a ouvert l’un des trois centres français de DPI, après l’éviction de Jacques Testart en 1990.
La FIV n'altère pas le bien-être des enfants
Les attaques contre la FIV portent également à un autre niveau : le bien-être des enfants. On entend parfois que lorsque la conception d’un enfant passe par la participation d’une tierce personne, des questionnements sur son identité peuvent ressurgir et conduire à des malaises. Par exemple, dans un autre cas de figure que la FIV, une étude parue aux États-Unis en 2010 révélait que la moitié des enfants nés d’un donneur de sperme se sentaient plutôt mal dans leur peau, et réclamaient la fin de l’anonymat pour savoir enfin qui est leur vrai père biologique, auquel ils pensent plusieurs fois par semaine.
« Pour la FIV, le constat est tout à fait différent, précise Jacques Testart. Amandine, comme les autres enfants nés de fécondation in vitro, ne se torture pas l’esprit pour savoir qui est son père ou sa mère. Il a simplement fallu une opération médicale pour la concevoir. » Une différence qui a toute son importance.
Reparlons-en, d’Amandine. Lorsqu’on demande au biologiste s’il a de ses nouvelles, il répond qu’il ne l’a « pas vue depuis une dizaine d’années… Ce qui est parfaitement normal. Je ne suis pas son père comme on peut l’entendre ici ou là, j’accepte à la limite qu’on me définisse comme un père scientifique même si je préfère qu’on me décrive comme celui qui a assuré la conception in vitro. Car elle a déjà un père, un vrai, comme l'ont tous les bébés ».
L'ICSI, mise au point par une équipe belge dans les années 1990, consiste en l'injection d'un spermatozoïde directement dans l'ovocyte. Ainsi, des hommes peu fertiles peuvent malgré tout engendrer une descendance, ce qui évite le recours à un donneur de sperme, qui pose parfois problème.
Le progrès technique au service de l’éthique
La FIV, comme d’autres avancées scientifiques, a donc soulevé des problèmes nouveaux, auxquels la société n’avait jamais vraiment eu à réfléchir auparavant. En ce sens et d’un point de vue général, il faut réajuster à chaque innovation les principes moraux qu’on tient à ne pas franchir. Progrès et éthique semblent donc étroitement liés.
Pour Jacques Testart, ce rapport va parfois dans le bon sens. À travers l’exemple de l’injection intracytoplasmique de sperme (ICSI), la technique la plus sophistiquée dans le domaine grâce à laquelle un seul spermatozoïde a autant de chance de féconder que lorsqu’il y en a 200 millions, il justifie son point de vue.
« Ce procédé permet d’éviter des FIV qui sont condamnées à ne pas réussir, du fait de la stérilité des hommes. Et grâce à son efficacité, sauf cas vraiment exceptionnel, on n’a plus besoin de donneurs de sperme. » L’enfant connaît donc ses deux parents. « En règle générale, conclut le chercheur, les pratiques discutables apparaissent lorsqu’un concept admis est dérivé à d’autres fins. La sophistication des techniques ne constitue pas un problème éthique, et bien souvent même, elle permet de passer outre. »
L’ICSI constitue un exemple, au même titre que les prouesses techniques dont ont été capables différentes équipes de scientifiques qui ont retransformé une cellule différenciée en une cellule souche pluripotente. Ainsi, on pourra peut-être éviter le recours à l’embryon qui choque une partie des gens. L’innovation technologique au service de l’éthique.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Suivre la guérison d'une fracture avec une puce plaquée sur l'os
Installés sur des implants chirurgicaux, des capteurs d'un demi-centimètre de diamètre et épais d'un demi-millimètre transmettent en temps réel des informations sur l’état d’un os fracturé : c'est ce qu'ont réussi à faire des spécialistes américains de bioingénierie médicale.
Surveiller la reconstitution d’un os après une fracture sans recourir à la radiographie ni à des examens invasifs, voilà ce que peuvent faire des microcapteurs mis au point par des chercheurs américains du Rensselaer Polytechnic Institute.
D’une taille minuscule (entre 6 et 4 mm de diamètre pour 500 microns d’épaisseur), ces capteurs peuvent être fixés sur un grand nombre d’implants chirurgicaux comme les tiges utilisées pour consolider un os cassé. Le capteur peut surveiller la température, la tension, les mouvements et la pression au fur et à mesure de la consolidation osseuse. Toutes ces informations peuvent être récoltées en temps réel par un lecteur externe.
Ci-dessus l’un des modèles de microcapteur d’un diamètre de 6 mm pour une épaisseur de 500 microns.
Des implants biocompatibles pour des informations en temps réel
« Le capteur est un résonateur passif, a expliqué à Futura-Sciences Eric Ledet, du département d’ingénierie biomédicale du Rensselaer Polytechnic Institute qui a mis au point cette technologie. Il n’utilise aucune source d’énergie, pas de télémétrie ni de connexions électriques. Quand il est stimulé par un champ de radiofréquence externe, il résonne à une fréquence caractéristique. Lorsqu’il est chargé, déformé ou que sa température change, la fréquence caractéristique se modifie en conséquence. On peut lire cette information depuis l’extérieur. Nous utilisons pour cela un analyseur de réseau pour stimuler le capteur et lire les informations. »
Reic Ledet a confié à Futura-Sciences travailler sur ce type de capteur depuis cinq ans. Pour le moment, tout le développement s’est fait en laboratoire mais le chercheur pense pouvoir commencer prochainement les premières expérimentations in vivo. « Le capteur est simple et fait de matériaux biocompatibles, donc nous ne pensons pas qu’il y ait des problèmes de sécurité liés à une implantation dans un corps humain. » D’aspect, ces capteurs ressemblent à de minuscules bobines. Leur simplicité de conception devrait permettre d'en produire en masse assez rapidement. « Nos prototypes fabriqués en laboratoire ont couté moins de 20 dollars (NDLR : environ 15 euros). Avec une production de masse, ils seront encore moins chers », assure Eric Ledet.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Installés sur des implants chirurgicaux, des capteurs d'un demi-centimètre de diamètre et épais d'un demi-millimètre transmettent en temps réel des informations sur l’état d’un os fracturé : c'est ce qu'ont réussi à faire des spécialistes américains de bioingénierie médicale.
Surveiller la reconstitution d’un os après une fracture sans recourir à la radiographie ni à des examens invasifs, voilà ce que peuvent faire des microcapteurs mis au point par des chercheurs américains du Rensselaer Polytechnic Institute.
D’une taille minuscule (entre 6 et 4 mm de diamètre pour 500 microns d’épaisseur), ces capteurs peuvent être fixés sur un grand nombre d’implants chirurgicaux comme les tiges utilisées pour consolider un os cassé. Le capteur peut surveiller la température, la tension, les mouvements et la pression au fur et à mesure de la consolidation osseuse. Toutes ces informations peuvent être récoltées en temps réel par un lecteur externe.
Ci-dessus l’un des modèles de microcapteur d’un diamètre de 6 mm pour une épaisseur de 500 microns.
Des implants biocompatibles pour des informations en temps réel
« Le capteur est un résonateur passif, a expliqué à Futura-Sciences Eric Ledet, du département d’ingénierie biomédicale du Rensselaer Polytechnic Institute qui a mis au point cette technologie. Il n’utilise aucune source d’énergie, pas de télémétrie ni de connexions électriques. Quand il est stimulé par un champ de radiofréquence externe, il résonne à une fréquence caractéristique. Lorsqu’il est chargé, déformé ou que sa température change, la fréquence caractéristique se modifie en conséquence. On peut lire cette information depuis l’extérieur. Nous utilisons pour cela un analyseur de réseau pour stimuler le capteur et lire les informations. »
Reic Ledet a confié à Futura-Sciences travailler sur ce type de capteur depuis cinq ans. Pour le moment, tout le développement s’est fait en laboratoire mais le chercheur pense pouvoir commencer prochainement les premières expérimentations in vivo. « Le capteur est simple et fait de matériaux biocompatibles, donc nous ne pensons pas qu’il y ait des problèmes de sécurité liés à une implantation dans un corps humain. » D’aspect, ces capteurs ressemblent à de minuscules bobines. Leur simplicité de conception devrait permettre d'en produire en masse assez rapidement. « Nos prototypes fabriqués en laboratoire ont couté moins de 20 dollars (NDLR : environ 15 euros). Avec une production de masse, ils seront encore moins chers », assure Eric Ledet.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Résistance aux antibiotiques: l'effet boomerang
Un staphylocoque doré passé de l'homme à l'animal est devenu résistant aux antibiotiques lors de son passage chez les bêtes d’élevage. En cause : l’utilisation d’antibiotiques en agriculture.
Le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) est une bactérie responsable d’infections cutanées et générales parfois sévères nécessitant des soins continus. En 2003, une nouvelle souche ST398 de cette bactérie est apparue dans les élevages de bétail et depuis elle infecte régulièrement les travailleurs agricoles qui entrent en contact avec des animaux contaminés. La souche est actuellement retrouvée chez les porcs, les dindes, les bovins, et d'autres animaux, elle a été détectée dans 47% des échantillons de viande aux États-Unis.
Une étude publiée dans la revue mBio, éditée par l’Académie Américaine de Microbiologie, établit une relation entre l’exposition du staphylocoque doré aux antibiotiques via les animaux de ferme et l’apparition de souches résistantes chez l’homme. Réalisée par plusieurs équipes dans le monde elle a permis de séquencer les génomes de 88 isolats de S. aureus qui sont tous étroitement liés à la souche ST398.
Il en ressort que ST398 a probablement évolué à partir d'une souche sensible aux antibiotiques humaine. Une fois passé la barrière d’espèce et retrouvée chez les animaux, cette souche a rapidement acquis de nouveaux gènes de résistance et s’est différenciée en plusieurs nouveaux types dont la souche ST398, résistante à plusieurs antibiotiques.
«La plupart des souches ancestrales humaines étaient sensibles aux antibiotiques, alors que les souches d'élevage ont acquis une résistance à plusieurs reprises de façon indépendante» explique Ross Fitzgerald de l'Université d'Edimbourg en Ecosse, un des relecteurs du papier. Cela prouve que la bactérie devient résistante lors de son passage chez l’animal. La surutilisation des antibiotiques dans l’élevage pourrait engendrer ces résistances explique le chercheur. Ces antibiotiques sont utilisés pour traiter les infections animales mais aussi dans de nombreux pays pour accélérer la croissance et augmenter la production de viande. L’Union Européenne a interdit cette pratique en 2006.
Sciences et Avenir.fr
21/02/2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un staphylocoque doré passé de l'homme à l'animal est devenu résistant aux antibiotiques lors de son passage chez les bêtes d’élevage. En cause : l’utilisation d’antibiotiques en agriculture.
Le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) est une bactérie responsable d’infections cutanées et générales parfois sévères nécessitant des soins continus. En 2003, une nouvelle souche ST398 de cette bactérie est apparue dans les élevages de bétail et depuis elle infecte régulièrement les travailleurs agricoles qui entrent en contact avec des animaux contaminés. La souche est actuellement retrouvée chez les porcs, les dindes, les bovins, et d'autres animaux, elle a été détectée dans 47% des échantillons de viande aux États-Unis.
Une étude publiée dans la revue mBio, éditée par l’Académie Américaine de Microbiologie, établit une relation entre l’exposition du staphylocoque doré aux antibiotiques via les animaux de ferme et l’apparition de souches résistantes chez l’homme. Réalisée par plusieurs équipes dans le monde elle a permis de séquencer les génomes de 88 isolats de S. aureus qui sont tous étroitement liés à la souche ST398.
Il en ressort que ST398 a probablement évolué à partir d'une souche sensible aux antibiotiques humaine. Une fois passé la barrière d’espèce et retrouvée chez les animaux, cette souche a rapidement acquis de nouveaux gènes de résistance et s’est différenciée en plusieurs nouveaux types dont la souche ST398, résistante à plusieurs antibiotiques.
«La plupart des souches ancestrales humaines étaient sensibles aux antibiotiques, alors que les souches d'élevage ont acquis une résistance à plusieurs reprises de façon indépendante» explique Ross Fitzgerald de l'Université d'Edimbourg en Ecosse, un des relecteurs du papier. Cela prouve que la bactérie devient résistante lors de son passage chez l’animal. La surutilisation des antibiotiques dans l’élevage pourrait engendrer ces résistances explique le chercheur. Ces antibiotiques sont utilisés pour traiter les infections animales mais aussi dans de nombreux pays pour accélérer la croissance et augmenter la production de viande. L’Union Européenne a interdit cette pratique en 2006.
Sciences et Avenir.fr
21/02/2012Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Un vaccin contre l'addiction à l'héroïne?
Le Figaro.fr
Mexicains de l’Institut National de Psychiatrie sont en train de développer un vaccin qui permettrait de diminuer la dépendance à l’héroïne, rapporte le Guardian. Le vaccin, breveté aux États-Unis, rendrait l'organisme insensible aux effets agréables de cette drogue. Déjà testée avec succès sur des souris, la formule doit désormais être essayée sur des êtres humains.
Plusieurs équipes dans le monde cherchent des solutions semblables à l’addiction aux drogues. Un laboratoire américain du US National Institute on Drug Abuse est notamment en train de développer un vaccin contre la dépendance à la cocaïne.
Selon le gouvernement mexicain, 450.000 personnes seraient dépendantes aux drogues dans le pays. Le pavot est cultivé dans les montagnes de la Sierra Madre puis transformé en Black Tar et en Mexican Mud, deux formes d’héroïne qui sont ensuite passées en contrebande par le Rio Grande. Depuis 2006, le cartel des drogues a assassiné plus de 47.000 personnes au Mexique.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Figaro.fr
Mexicains de l’Institut National de Psychiatrie sont en train de développer un vaccin qui permettrait de diminuer la dépendance à l’héroïne, rapporte le Guardian. Le vaccin, breveté aux États-Unis, rendrait l'organisme insensible aux effets agréables de cette drogue. Déjà testée avec succès sur des souris, la formule doit désormais être essayée sur des êtres humains.
Plusieurs équipes dans le monde cherchent des solutions semblables à l’addiction aux drogues. Un laboratoire américain du US National Institute on Drug Abuse est notamment en train de développer un vaccin contre la dépendance à la cocaïne.
Selon le gouvernement mexicain, 450.000 personnes seraient dépendantes aux drogues dans le pays. Le pavot est cultivé dans les montagnes de la Sierra Madre puis transformé en Black Tar et en Mexican Mud, deux formes d’héroïne qui sont ensuite passées en contrebande par le Rio Grande. Depuis 2006, le cartel des drogues a assassiné plus de 47.000 personnes au Mexique.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Actualités 2012
Le Haut conseil de la santé publique pour une hausse des taxes sur le tabac
(AFP)
PARIS — Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande, dans un avis publié vendredi, d'augmenter et d'harmoniser les taxes sur les produits du tabac.
"L'augmentation progressive, continue et conséquente des taxes visant au minimum une augmentation de 10% du prix de vente TTC des produits du tabac est la principale recommandation que le HCSP puisse émettre", indique cet avis.
Cette recommandation vise à limiter la consommation et diminuer les conséquences du tabagisme sur la santé. Les augmentations de taxes "visent aussi à inciter les non-fumeurs à ne pas commencer, en particulier les jeunes", souligne le HCSP.
L'instance consultative plaide en faveur d'une simplification et d'une harmonisation des taxes sur les produits du tabac, "pour une plus grande efficacité de la politique de lutte contre le tabagisme".
Elle recommande de taxer tous ces produits (cigarettes, cigares, tabac à rouler) à la même hauteur, ce qui n'est pas le cas actuellement. Elle recommande également une harmonisation des taxes au niveau européen pour limiter le commerce transfrontalier.
Par ailleurs, "pour ne pas aggraver les inégalités sociales de santé", le HCSP préconise d'adapter les actions de prévention et de "soutenir économiquement les efforts de sevrage".
Il conviendrait notamment "d'augmenter le montant de la prise en charge" du sevrage, estime le HCSP.
Le HCSP préconise enfin la création "d'un pilotage unique" du contrôle du tabac et de l'application de la Convention cadre de lutte contre le tabac de l'OMS, dépendant directement du Premier ministre.
Il rappelle que "le tabagisme est reparti à la hausse aussi bien en population générale que chez les jeunes" et que le coût lié à ses conséquences sur la santé des fumeurs est estimé à plus de 47 milliards d'euros par an.
Copyright © 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
(AFP)
PARIS — Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande, dans un avis publié vendredi, d'augmenter et d'harmoniser les taxes sur les produits du tabac.
"L'augmentation progressive, continue et conséquente des taxes visant au minimum une augmentation de 10% du prix de vente TTC des produits du tabac est la principale recommandation que le HCSP puisse émettre", indique cet avis.
Cette recommandation vise à limiter la consommation et diminuer les conséquences du tabagisme sur la santé. Les augmentations de taxes "visent aussi à inciter les non-fumeurs à ne pas commencer, en particulier les jeunes", souligne le HCSP.
L'instance consultative plaide en faveur d'une simplification et d'une harmonisation des taxes sur les produits du tabac, "pour une plus grande efficacité de la politique de lutte contre le tabagisme".
Elle recommande de taxer tous ces produits (cigarettes, cigares, tabac à rouler) à la même hauteur, ce qui n'est pas le cas actuellement. Elle recommande également une harmonisation des taxes au niveau européen pour limiter le commerce transfrontalier.
Par ailleurs, "pour ne pas aggraver les inégalités sociales de santé", le HCSP préconise d'adapter les actions de prévention et de "soutenir économiquement les efforts de sevrage".
Il conviendrait notamment "d'augmenter le montant de la prise en charge" du sevrage, estime le HCSP.
Le HCSP préconise enfin la création "d'un pilotage unique" du contrôle du tabac et de l'application de la Convention cadre de lutte contre le tabac de l'OMS, dépendant directement du Premier ministre.
Il rappelle que "le tabagisme est reparti à la hausse aussi bien en population générale que chez les jeunes" et que le coût lié à ses conséquences sur la santé des fumeurs est estimé à plus de 47 milliards d'euros par an.
Copyright © 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Actualités 2012
Des somnifères associés à un risque plus élevé de mort
Des somnifères couramment prescrits sont associés à un risque de mort quatre fois plus élevé chez leurs utilisateurs que chez des personnes qui n'en prennent pas, selon une étude américaine, publiée lundi 27 février par le journal médical en ligne BMJ Open.
Chez leurs plus gros consommateurs, ces divers somnifères sont également associés à un risque de cancer significativement plus élevé (35 %), notent les auteurs. Les médicament en cause incluent la famille des benzodiazépines, comme le témazepam, les non-benzodiazépines, comme le zolpidem, les barbituriques et les sédatifs antihistaminiques.
L'étude du Dr Daniel Kripke et de ses collègues du Scripps Clinic Viterbi Family Sleep Center (La Jolla, Californie) porte sur 10 529 adultes âgés de 54 ans en moyenne et ayant eu des ordonnances d'"hypnotiques" (médicaments pour dormir) entre janvier 2002 et janvier 2007. Ils ont été comparés à un groupe de 23 676 personnes n'utilisant pas d'aide médicamenteuse pour dormir, suivis deux ans et demi en moyenne. Les patients qui prennent du zolpidem, du temazépam ou d'autres hypnotiques ont un risque de mortalité plus de quatre fois supérieur (4,6) à celui des personnes qui ne prennent aucun de ces médicaments.
RISQUE AUSSI CHEZ LES PETITS CONSOMMATEURS
Même chez les petits consommateurs (dix-huit cachets ou moins par an), le risque de mort reste trois fois plus élevé, ajoute l'étude. Les auteurs reconnaissent que l'association entre ces médicaments et le risque de mort n'implique pas forcément un lien de cause à effet, même si leurs travaux viennent conforter d'autres études.
Néanmoins, ils donnent l'alarme vu la consommation de ces médicaments. "Nous estimons qu'approximativement six à dix pour cent des adultes américains prenaient ces médicaments en 2010 et ces proportions pourraient être plus élevées dans certaines parties de l'Europe", écrivent-ils.
Selon une estimation, les hypnotiques pourraient en 2010 avoir été associés de 320 000 à 507 000 morts en excès aux seuls Etats-Unis, et même s'il ne s'agissait que de 10 000 morts annuels en excès, ce serait trop, notent les auteurs. Selon l'étude, il y a eu 265 morts parmi les 4 336 patients passés en revue prenant du zolpidem, très prescrit, contre 295 parmi les plus de 23 000 personnes qui n'avaient pris ni sédatifs ni comprimés pour dormir. Des études antérieures avaient établi un lien entre les somnifères et les accidents de voiture et les chutes, ainsi qu'avec des problèmes de régurgitations dans l'œsophage et d'ulcères
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des somnifères couramment prescrits sont associés à un risque de mort quatre fois plus élevé chez leurs utilisateurs que chez des personnes qui n'en prennent pas, selon une étude américaine, publiée lundi 27 février par le journal médical en ligne BMJ Open.
Chez leurs plus gros consommateurs, ces divers somnifères sont également associés à un risque de cancer significativement plus élevé (35 %), notent les auteurs. Les médicament en cause incluent la famille des benzodiazépines, comme le témazepam, les non-benzodiazépines, comme le zolpidem, les barbituriques et les sédatifs antihistaminiques.
L'étude du Dr Daniel Kripke et de ses collègues du Scripps Clinic Viterbi Family Sleep Center (La Jolla, Californie) porte sur 10 529 adultes âgés de 54 ans en moyenne et ayant eu des ordonnances d'"hypnotiques" (médicaments pour dormir) entre janvier 2002 et janvier 2007. Ils ont été comparés à un groupe de 23 676 personnes n'utilisant pas d'aide médicamenteuse pour dormir, suivis deux ans et demi en moyenne. Les patients qui prennent du zolpidem, du temazépam ou d'autres hypnotiques ont un risque de mortalité plus de quatre fois supérieur (4,6) à celui des personnes qui ne prennent aucun de ces médicaments.
RISQUE AUSSI CHEZ LES PETITS CONSOMMATEURS
Même chez les petits consommateurs (dix-huit cachets ou moins par an), le risque de mort reste trois fois plus élevé, ajoute l'étude. Les auteurs reconnaissent que l'association entre ces médicaments et le risque de mort n'implique pas forcément un lien de cause à effet, même si leurs travaux viennent conforter d'autres études.
Néanmoins, ils donnent l'alarme vu la consommation de ces médicaments. "Nous estimons qu'approximativement six à dix pour cent des adultes américains prenaient ces médicaments en 2010 et ces proportions pourraient être plus élevées dans certaines parties de l'Europe", écrivent-ils.
Selon une estimation, les hypnotiques pourraient en 2010 avoir été associés de 320 000 à 507 000 morts en excès aux seuls Etats-Unis, et même s'il ne s'agissait que de 10 000 morts annuels en excès, ce serait trop, notent les auteurs. Selon l'étude, il y a eu 265 morts parmi les 4 336 patients passés en revue prenant du zolpidem, très prescrit, contre 295 parmi les plus de 23 000 personnes qui n'avaient pris ni sédatifs ni comprimés pour dormir. Des études antérieures avaient établi un lien entre les somnifères et les accidents de voiture et les chutes, ainsi qu'avec des problèmes de régurgitations dans l'œsophage et d'ulcères
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Pollution aux nitrates : Bruxelles perd patience et poursuit la France
La France est trainée en justice par La Commission européenne pour son action inefficace contre la pollution aux nitrates. Paris est accusé de ne pas appliquer une directive européenne datant de 1991.
La lutte contre les algues vertes doit s'intensifier. La Commission européenne a décidé ce lundi de poursuivre la France en justice pour ne pas avoir pris des mesures efficaces contre la pollution des eaux par les nitrates. Bruxelles reproche à Paris de ne pas suivre la directive européenne de 1991. Le texte vise à protéger les eaux de la pollution en limitant l'usage des nitrates contenus dans les engrais agricoles.
La Commission demande donc à la France de désigner davantage de zones vulnérables et d'élaborer des plans appropriés pour faire face au problème. La Commission déplore également que la législation française et les programmes d'action adoptés « manquent de précision et présentent de nombreuses lacunes : les périodes d'interdiction sont inappropriées et les restrictions concernant l'épandage des effluents d'élevage et des fertilisants sont insuffisantes. »
Paris avait déjà reçu des mises en garde de Bruxelles. En 2001, la France avait été condamnée par la Cour de justice européenne pour « violation des règles européennes ». En octobre 2011, la Commission a adressé un autre avertissement à Paris, qui avait alors accepté de durcir sa réglementation afin de se conformer aux exigences européennes.
Le ministère de l'Ecologie se défend
« Mais la lenteur des progrès et l'insuffisance des changements proposés », ont conduit Bruxelles à transférer le dossier à la Cour de justice, justifie la Commission. Paris estime pourtant être rentré dans les clous. Au ministère de l'Ecologie, on assure que les nouvelles dispositions adoptées à l'automne vont « dans le sens des demandes de la Commission » et on annonce d'autres arrêtés courant 2012 pour « compléter le dispositif » et ainsi rendre opérationnels tous les programmes d'action d'ici mi-2013.
Pas de quoi convaincre l'association Eau et rivières de Bretagne, qui demande aujourd'hui au gouvernement « de prendre ses responsabilités (…) pour éviter des futures sanctions financières ».
L'association demande l'élaboration d'un « programme agri-environnemental ambitieux afin d'aider les exploitations françaises à prendre le chemin d'un développement respectueux de la ressource en eau. »
POLLUTION AUX NITRATES
Les rivières bretonnes sont les plus touchées
En France le problème de la pollution aux nitrates touche principalement les rivières bretonnes. Cette pollution s'explique par l'exploitation intensive de l'élevage et des cultures dans cette région. La Bretagne, qui ne représente que 7 % de la surface agricole française, concentre pourtant 50% des élevages de porcs, 50% des élevages de volailles et 30% des bovins.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La France est trainée en justice par La Commission européenne pour son action inefficace contre la pollution aux nitrates. Paris est accusé de ne pas appliquer une directive européenne datant de 1991.
La lutte contre les algues vertes doit s'intensifier. La Commission européenne a décidé ce lundi de poursuivre la France en justice pour ne pas avoir pris des mesures efficaces contre la pollution des eaux par les nitrates. Bruxelles reproche à Paris de ne pas suivre la directive européenne de 1991. Le texte vise à protéger les eaux de la pollution en limitant l'usage des nitrates contenus dans les engrais agricoles.
La Commission demande donc à la France de désigner davantage de zones vulnérables et d'élaborer des plans appropriés pour faire face au problème. La Commission déplore également que la législation française et les programmes d'action adoptés « manquent de précision et présentent de nombreuses lacunes : les périodes d'interdiction sont inappropriées et les restrictions concernant l'épandage des effluents d'élevage et des fertilisants sont insuffisantes. »
Paris avait déjà reçu des mises en garde de Bruxelles. En 2001, la France avait été condamnée par la Cour de justice européenne pour « violation des règles européennes ». En octobre 2011, la Commission a adressé un autre avertissement à Paris, qui avait alors accepté de durcir sa réglementation afin de se conformer aux exigences européennes.
Le ministère de l'Ecologie se défend
« Mais la lenteur des progrès et l'insuffisance des changements proposés », ont conduit Bruxelles à transférer le dossier à la Cour de justice, justifie la Commission. Paris estime pourtant être rentré dans les clous. Au ministère de l'Ecologie, on assure que les nouvelles dispositions adoptées à l'automne vont « dans le sens des demandes de la Commission » et on annonce d'autres arrêtés courant 2012 pour « compléter le dispositif » et ainsi rendre opérationnels tous les programmes d'action d'ici mi-2013.
Pas de quoi convaincre l'association Eau et rivières de Bretagne, qui demande aujourd'hui au gouvernement « de prendre ses responsabilités (…) pour éviter des futures sanctions financières ».
L'association demande l'élaboration d'un « programme agri-environnemental ambitieux afin d'aider les exploitations françaises à prendre le chemin d'un développement respectueux de la ressource en eau. »
POLLUTION AUX NITRATES
Les rivières bretonnes sont les plus touchées
En France le problème de la pollution aux nitrates touche principalement les rivières bretonnes. Cette pollution s'explique par l'exploitation intensive de l'élevage et des cultures dans cette région. La Bretagne, qui ne représente que 7 % de la surface agricole française, concentre pourtant 50% des élevages de porcs, 50% des élevages de volailles et 30% des bovins.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Dix ans après, la garde alternée fait toujours débat
Instaurée le 4 mars 2002, elle rentre peu à peu dans les mœurs mais continue de semer la zizanie.
Une semaine chez papa et une semaine chez maman: la garde alternée s'installe doucement dans les mœurs mais continue de semer la zizanie. À la veille de ses dix ans d'existence, le système de la résidence alternée pour les enfants de parents séparés, instauré par la loi du 4 mars 2002, fait de plus en plus d'adeptes, notamment dans les milieux urbains et aisés.
Retenu par le juge aux affaires familiales dans un divorce sur sept selon les dernières statistiques du ministère de la Justice en 2009, ce mode de garde serait aujourd'hui choisi par près d'une famille séparée sur cinq, selon plusieurs avocats spécialisés en droit de la famille. Un chiffre qui grimpe dans les divorces par consentement mutuel et pourrait encore être amené à croître. Cet automne, le député UMP Richard Mallié a en effet déposé une proposition de loi cosignée par une petite centaine de députés pour que la solution de la garde alternée soit examinée prioritairement par les juges à défaut d'un accord. Il reviendrait au parent opposé à ce choix de justifier sa position.
Cette offensive des partisans de la résidence alternée inquiète des spécialistes de la petite enfance. Alors que les séparations de parents d'enfants très jeunes se multiplient, l'association Enfance et Partage souhaite mettre en garde contre les dégâts de la garde alternée chez les tout-petits. Un thème qui monte en puissance depuis plusieurs mois sur la plate-forme téléphonique «Allô Parents Bébé» gérée par l'association. Interrogations et inquiétudes au sujet de ce mode de garde reviennent dans environ un tiers des appels reçus par ce numéro d'écoute.
Continuité et sérénité
Agressivité, problème de sommeil, peur de tout, difficulté à supporter des interdits sont évoqués par les parents - en majorité des mères - de petits de moins de trois ans en garde alternée, rapporte une psychologue de cette ligne d'écoute. «Nous avons par exemple eu le cas d'une fillette d'un an et demi qui pleure de terreur et n'accepte de jouer qu'en présence de sa mère. Chez le père par contre, tout semble bien se passer. C'est souvent le cas pour les petits qui gardent leurs sentiments et ne les expriment que lorsqu'ils reviennent chez leur mère», rapporte cette psychologue.
Pour les moins de trois ans, la résidence alternée reste cependant l'exception. «En 2009, ce mode de garde concernait 5 à 6 % des enfants de moins d'un an dans le cadre des divorces pour faute ou des divorces acceptés et 12 % des enfants d'un an dans les divorces par consentement mutuel», rappelle Me Rodolphe Costantino, avocat spécialiste de la petite enfance qui travaille avec l'association. «La loi de mars 2002 consacre le droit des parents à maintenir des relations avec l'enfant et non l'inverse, dénonce ce dernier. Elle a été davantage été pensée dans le sens de la coparentalité que dans le sens de l'intérêt de l'enfant.»
Dans le sillage de Françoise Dolto, la psychanalyste Claude Boukobza insiste de son côté sur l'importance pour un enfant d'avoir une maison. «L'enfant a besoin de continuité et de sérénité. S'il perd ses repères spatio-temporels, il perd sa sécurité», estime-t-elle.
Sans condamner le système de résidence alternée pour les enfants un peu plus âgés, cette psychanalyste souhaiterait que la justice permette de revoir plus régulièrement les organisations de garde en fonction de l'évolution de l'enfant. «Souvent, les procédures sont trop lourdes et la mère n'a pas le courage de revenir en arrière même si son enfant vit mal la situation», avertit Claude Boukobza.
«Nous sommes en terra incognita»
Ces constats et ces remarques ne sont pas rejetés en bloc par les partisans d'un recours plus fréquent à la garde partagée. «L'essentiel pour l'enfant, c'est d'avoir ses deux parents. Mais, avant deux ans et demi, la garde partagée n'est pas forcément la bonne solution comme le précise l'exposé des motifs de mon texte», reconnaît le député Richard Mallié, auteur de la proposition de loi sur la garde partagée.
Peu surpris par la levée de boucliers qui a suivi son initiative, troisième tentative du genre, le parlementaire juge par ailleurs que ce texte «remet en cause des siècles de conservatisme sur ce sujet». «Le discours des années 1950 sur l'attachement maternel a la vie dure, relève également Gérard Révérend, de l'association Les papas = les mamans, qui milite pour une «coparentalité active». Aujourd'hui, nous sommes en terra incognita. Les rôles ont évolué, l'attachement au père est beaucoup plus fort. Je pense qu'il est possible d'envisager la garde alternée à partir des douze mois de l'enfant, mais cela ne devrait en aucun cas être automatique.»
«Tout est question d'atmosphère familiale, nuance Me Poivey-Leclercq, spécialiste du droit de la famille. Certains enfants s'adaptent plus facilement. D'autres ont du mal à s'investir dans la vie, semblent manquer de stabilité. Une chose est certaine, le rôle du père s'est transformé. Il est donc compréhensible de lui donner plus de place. Aujourd'hui, quand le couple éclate, beaucoup d'hommes estiment qu'ils sont “spoliés” de leurs enfants.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Instaurée le 4 mars 2002, elle rentre peu à peu dans les mœurs mais continue de semer la zizanie.
Une semaine chez papa et une semaine chez maman: la garde alternée s'installe doucement dans les mœurs mais continue de semer la zizanie. À la veille de ses dix ans d'existence, le système de la résidence alternée pour les enfants de parents séparés, instauré par la loi du 4 mars 2002, fait de plus en plus d'adeptes, notamment dans les milieux urbains et aisés.
Retenu par le juge aux affaires familiales dans un divorce sur sept selon les dernières statistiques du ministère de la Justice en 2009, ce mode de garde serait aujourd'hui choisi par près d'une famille séparée sur cinq, selon plusieurs avocats spécialisés en droit de la famille. Un chiffre qui grimpe dans les divorces par consentement mutuel et pourrait encore être amené à croître. Cet automne, le député UMP Richard Mallié a en effet déposé une proposition de loi cosignée par une petite centaine de députés pour que la solution de la garde alternée soit examinée prioritairement par les juges à défaut d'un accord. Il reviendrait au parent opposé à ce choix de justifier sa position.
Cette offensive des partisans de la résidence alternée inquiète des spécialistes de la petite enfance. Alors que les séparations de parents d'enfants très jeunes se multiplient, l'association Enfance et Partage souhaite mettre en garde contre les dégâts de la garde alternée chez les tout-petits. Un thème qui monte en puissance depuis plusieurs mois sur la plate-forme téléphonique «Allô Parents Bébé» gérée par l'association. Interrogations et inquiétudes au sujet de ce mode de garde reviennent dans environ un tiers des appels reçus par ce numéro d'écoute.
Continuité et sérénité
Agressivité, problème de sommeil, peur de tout, difficulté à supporter des interdits sont évoqués par les parents - en majorité des mères - de petits de moins de trois ans en garde alternée, rapporte une psychologue de cette ligne d'écoute. «Nous avons par exemple eu le cas d'une fillette d'un an et demi qui pleure de terreur et n'accepte de jouer qu'en présence de sa mère. Chez le père par contre, tout semble bien se passer. C'est souvent le cas pour les petits qui gardent leurs sentiments et ne les expriment que lorsqu'ils reviennent chez leur mère», rapporte cette psychologue.
Pour les moins de trois ans, la résidence alternée reste cependant l'exception. «En 2009, ce mode de garde concernait 5 à 6 % des enfants de moins d'un an dans le cadre des divorces pour faute ou des divorces acceptés et 12 % des enfants d'un an dans les divorces par consentement mutuel», rappelle Me Rodolphe Costantino, avocat spécialiste de la petite enfance qui travaille avec l'association. «La loi de mars 2002 consacre le droit des parents à maintenir des relations avec l'enfant et non l'inverse, dénonce ce dernier. Elle a été davantage été pensée dans le sens de la coparentalité que dans le sens de l'intérêt de l'enfant.»
Dans le sillage de Françoise Dolto, la psychanalyste Claude Boukobza insiste de son côté sur l'importance pour un enfant d'avoir une maison. «L'enfant a besoin de continuité et de sérénité. S'il perd ses repères spatio-temporels, il perd sa sécurité», estime-t-elle.
Sans condamner le système de résidence alternée pour les enfants un peu plus âgés, cette psychanalyste souhaiterait que la justice permette de revoir plus régulièrement les organisations de garde en fonction de l'évolution de l'enfant. «Souvent, les procédures sont trop lourdes et la mère n'a pas le courage de revenir en arrière même si son enfant vit mal la situation», avertit Claude Boukobza.
«Nous sommes en terra incognita»
Ces constats et ces remarques ne sont pas rejetés en bloc par les partisans d'un recours plus fréquent à la garde partagée. «L'essentiel pour l'enfant, c'est d'avoir ses deux parents. Mais, avant deux ans et demi, la garde partagée n'est pas forcément la bonne solution comme le précise l'exposé des motifs de mon texte», reconnaît le député Richard Mallié, auteur de la proposition de loi sur la garde partagée.
Peu surpris par la levée de boucliers qui a suivi son initiative, troisième tentative du genre, le parlementaire juge par ailleurs que ce texte «remet en cause des siècles de conservatisme sur ce sujet». «Le discours des années 1950 sur l'attachement maternel a la vie dure, relève également Gérard Révérend, de l'association Les papas = les mamans, qui milite pour une «coparentalité active». Aujourd'hui, nous sommes en terra incognita. Les rôles ont évolué, l'attachement au père est beaucoup plus fort. Je pense qu'il est possible d'envisager la garde alternée à partir des douze mois de l'enfant, mais cela ne devrait en aucun cas être automatique.»
«Tout est question d'atmosphère familiale, nuance Me Poivey-Leclercq, spécialiste du droit de la famille. Certains enfants s'adaptent plus facilement. D'autres ont du mal à s'investir dans la vie, semblent manquer de stabilité. Une chose est certaine, le rôle du père s'est transformé. Il est donc compréhensible de lui donner plus de place. Aujourd'hui, quand le couple éclate, beaucoup d'hommes estiment qu'ils sont “spoliés” de leurs enfants.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie