Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
Chirurgie esthétique : Des opérations bientôt taxées à 19,6% ?
L'Etat a récemment rappelé que les actes de chirurgie esthétique doivent être soumis à la TVA s'ils ne répondent à aucun motif thérapeutique.
Opération fiscale. La Direction générale des finances publiques a rappelé dans une récente note que les actes de chirurgie esthétique sans motif thérapeutique doivent être soumis à la TVA.
Révélé ce jeudi par Le Parisien, le document rappelle en effet que « les prestations de soins à la personne effectuées dans le cadre de l'exercice des professions médicales et paramédicales » sont exonérées de TVA, dont le taux normal est de 19,6%. La note précise par ailleurs qu'en matière de médecine esthétique, « les actes pratiqués par les médecins ne sont éligibles à l'exonération (de TVA) que dans la mesure où ils sont considérés comme poursuivant une finalité thérapeutique ». Et d'ajouter: « Aussi, les actes à visée purement esthétique, qui ne peuvent être considérés comme poursuivant un tel but, doivent être soumis à la TVA ».
Des critères précis
La note poursuit en expliquant que les seuls actes pouvant bénéficier d'une telle exonération sont ceux « pris en charge totalement ou partiellement par l'Assurance maladie, c'est-à-dire notamment les actes de chirurgie réparatrice et certains actes de chirurgie esthétique justifiés par un risque pour la santé du patient ou liés à la reconnaissance d'un grave préjudice psychologique ou social ». La DGFiP s'appuie principalement sur un arrêté européen de novembre 2003 dans lequel la CJCE avait déclaré que « seules les prestations à finalité thérapeutique, entendues comme celles menées dans le but de prévenir, de diagnostiquer, de soigner et dans la mesure du possible de guérir des maladies ou anomalies de santé sont susceptibles de bénéficier de l'exonération de TVA ».
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'Etat a récemment rappelé que les actes de chirurgie esthétique doivent être soumis à la TVA s'ils ne répondent à aucun motif thérapeutique.
Opération fiscale. La Direction générale des finances publiques a rappelé dans une récente note que les actes de chirurgie esthétique sans motif thérapeutique doivent être soumis à la TVA.
Révélé ce jeudi par Le Parisien, le document rappelle en effet que « les prestations de soins à la personne effectuées dans le cadre de l'exercice des professions médicales et paramédicales » sont exonérées de TVA, dont le taux normal est de 19,6%. La note précise par ailleurs qu'en matière de médecine esthétique, « les actes pratiqués par les médecins ne sont éligibles à l'exonération (de TVA) que dans la mesure où ils sont considérés comme poursuivant une finalité thérapeutique ». Et d'ajouter: « Aussi, les actes à visée purement esthétique, qui ne peuvent être considérés comme poursuivant un tel but, doivent être soumis à la TVA ».
Des critères précis
La note poursuit en expliquant que les seuls actes pouvant bénéficier d'une telle exonération sont ceux « pris en charge totalement ou partiellement par l'Assurance maladie, c'est-à-dire notamment les actes de chirurgie réparatrice et certains actes de chirurgie esthétique justifiés par un risque pour la santé du patient ou liés à la reconnaissance d'un grave préjudice psychologique ou social ». La DGFiP s'appuie principalement sur un arrêté européen de novembre 2003 dans lequel la CJCE avait déclaré que « seules les prestations à finalité thérapeutique, entendues comme celles menées dans le but de prévenir, de diagnostiquer, de soigner et dans la mesure du possible de guérir des maladies ou anomalies de santé sont susceptibles de bénéficier de l'exonération de TVA ».
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Les malades se sentent mal informés par leur médecin
Par Delphine Chayet - le 04/06/2012
Les procès se multiplient du fait d'une incompréhension entre les praticiens et leurs patients, notamment après une intervention chirurgicale.
En 2005, Catherine a subi une intervention chirurgicale visant à retirer une masse graisseuse sous un bras. Purement esthétique, l'opération lui a laissé des douleurs et une large cicatrice. Se plaignant de ne pas avoir été prévenue de ces séquelles prévisibles, elle a attaqué son chirurgien en justice. Le praticien a été condamné à 2600 euros de dommages et intérêts pour manquement au devoir d'information.
André, lui, a été opéré d'une tumeur bénigne de l'oreille à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil. Depuis, il souffre d'une paralysie faciale complète et définitive. L'intervention chirurgicale était vitale, mais le sexagénaire affirme que son chirurgien ne l'a pas informé des risques courus et des autres stratégies de traitement (non exemptes de risque elles non plus). Il a saisi la justice.
Un principe inscrit dans la loi
Obligatoire, l''information du patient avant tout geste chirurgical est un exercice très délicat dans la pratique quotidienne. Ce devoir qui pèse sur les épaules des médecins donne lieu à un contentieux judiciaire de plus en plus important. Il est inscrit dans la loi Kouchner du 4 mars 2002: sauf intervention en urgence, le médecin doit exposer à son malade les différentes stratégies thérapeutiques disponibles et détailler tous les risques «fréquents ou graves, normalement prévisibles», mais aussi les conséquences de l'opération. Le but est d'obtenir un consentement éclairé du patient.
Dans les faits, pourtant, une énumération exhaustive n'a aucun sens, selon les médecins. «Une trop grande quantité d'informations peut être difficile à digérer, voire s'avérer anxiogène pour le patient», explique le Dr Marc Galiano, urologue à Paris. «L'information complète et totale est matériellement impossible: lister toutes les complications décrites dans la littérature médicale prendrait des heures et serait contre-productif», renchérit le Pr Dan Benhamou, président de la Société française d'anesthésie et de réanimation. Ainsi, la mort est rarement évoquée dans une consultation préopératoire, alors que c'est un risque de l'anesthésie. Tout comme les complications exceptionnelles, même si elles sont gravissimes.
La pression des assureurs
Or les juges rendent des décisions le plus souvent favorables aux plaignants. Depuis 1997, c'est au médecin de prouver qu'il a correctement accompli son devoir d'information. Une simple décharge signée de la main du malade ne suffit pas. Une lettre envoyée au médecin traitant, le nombre de consultations préopératoires, le délai de réflexion pourront aussi être pris en compte. En cas de manquement, le malade sera indemnisé même si l'opération était vitale pour lui, donc inévitable. Toutes les spécialités sont concernées, mais aussi la médecine générale.
Conséquence: les médecins ont tendance à se «couvrir» en distribuant des fiches standardisées élaborées par les sociétés savantes, qui décrivent les gestes techniques et leurs risques. Ils font aussi signer des consentements écrits qui, sous la pression des assureurs, sont de plus en plus complets. Au point de faire redouter à certains une dérive à l'américaine, où l'écrit a pris une place démesurée. «Cette fuite en avant a des effets pervers, regrette ainsi Me Georges Lacœuilhe, avocat spécialisé dans la défense des médecins. À vouloir en dire trop, on fait porter beaucoup de choses sur les épaules des malades.»
«Un grand nombre de procès sont dus à un mauvais relationnel»
Depuis une dizaine d'années, des progrès réels ont été enregistrés dans l'information des malades. Malgré tout, les procédures se multiplient. Selon le Pr Benhamou, «ce qui compte, c'est la qualité de l'information donnée. Il existe des techniques pour créer un lien de confiance avec son patient, par exemple être clair, éviter le jargon, laisser la place à des questions… Un grand nombre de procès sont dus à un mauvais relationnel, en l'absence de toute faute médicale.»
D'autant que les patients sont de plus en plus informés quand ils poussent la porte des cabinets médicaux. Souvent ils se sont renseignés sur Internet ou ont pris un autre avis. «Le choix de la technique reste très difficile et le médecin a encore une grande influence», note le Dr Marian Gutowski, chirurgien en cancérologie, qui consacre jusqu'à quarante-cinq minutes à la consultation d'information.
L'information a d'autres contraintes, y compris pour le malade. Pour respecter la parole donnée, une fois au bloc, certains médecins ne vont pas au-delà du geste chirurgical convenu avec leur patient, sauf urgence. Mais sont alors contraints au vu des découvertes opératoires, notamment en cancérologie, de réintervenir une seconde fois pour prélever un ganglion ou faire une ablation élargie non programmée initialement.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Delphine Chayet - le 04/06/2012
Les procès se multiplient du fait d'une incompréhension entre les praticiens et leurs patients, notamment après une intervention chirurgicale.
En 2005, Catherine a subi une intervention chirurgicale visant à retirer une masse graisseuse sous un bras. Purement esthétique, l'opération lui a laissé des douleurs et une large cicatrice. Se plaignant de ne pas avoir été prévenue de ces séquelles prévisibles, elle a attaqué son chirurgien en justice. Le praticien a été condamné à 2600 euros de dommages et intérêts pour manquement au devoir d'information.
André, lui, a été opéré d'une tumeur bénigne de l'oreille à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil. Depuis, il souffre d'une paralysie faciale complète et définitive. L'intervention chirurgicale était vitale, mais le sexagénaire affirme que son chirurgien ne l'a pas informé des risques courus et des autres stratégies de traitement (non exemptes de risque elles non plus). Il a saisi la justice.
Un principe inscrit dans la loi
Obligatoire, l''information du patient avant tout geste chirurgical est un exercice très délicat dans la pratique quotidienne. Ce devoir qui pèse sur les épaules des médecins donne lieu à un contentieux judiciaire de plus en plus important. Il est inscrit dans la loi Kouchner du 4 mars 2002: sauf intervention en urgence, le médecin doit exposer à son malade les différentes stratégies thérapeutiques disponibles et détailler tous les risques «fréquents ou graves, normalement prévisibles», mais aussi les conséquences de l'opération. Le but est d'obtenir un consentement éclairé du patient.
Dans les faits, pourtant, une énumération exhaustive n'a aucun sens, selon les médecins. «Une trop grande quantité d'informations peut être difficile à digérer, voire s'avérer anxiogène pour le patient», explique le Dr Marc Galiano, urologue à Paris. «L'information complète et totale est matériellement impossible: lister toutes les complications décrites dans la littérature médicale prendrait des heures et serait contre-productif», renchérit le Pr Dan Benhamou, président de la Société française d'anesthésie et de réanimation. Ainsi, la mort est rarement évoquée dans une consultation préopératoire, alors que c'est un risque de l'anesthésie. Tout comme les complications exceptionnelles, même si elles sont gravissimes.
La pression des assureurs
Or les juges rendent des décisions le plus souvent favorables aux plaignants. Depuis 1997, c'est au médecin de prouver qu'il a correctement accompli son devoir d'information. Une simple décharge signée de la main du malade ne suffit pas. Une lettre envoyée au médecin traitant, le nombre de consultations préopératoires, le délai de réflexion pourront aussi être pris en compte. En cas de manquement, le malade sera indemnisé même si l'opération était vitale pour lui, donc inévitable. Toutes les spécialités sont concernées, mais aussi la médecine générale.
Conséquence: les médecins ont tendance à se «couvrir» en distribuant des fiches standardisées élaborées par les sociétés savantes, qui décrivent les gestes techniques et leurs risques. Ils font aussi signer des consentements écrits qui, sous la pression des assureurs, sont de plus en plus complets. Au point de faire redouter à certains une dérive à l'américaine, où l'écrit a pris une place démesurée. «Cette fuite en avant a des effets pervers, regrette ainsi Me Georges Lacœuilhe, avocat spécialisé dans la défense des médecins. À vouloir en dire trop, on fait porter beaucoup de choses sur les épaules des malades.»
«Un grand nombre de procès sont dus à un mauvais relationnel»
Depuis une dizaine d'années, des progrès réels ont été enregistrés dans l'information des malades. Malgré tout, les procédures se multiplient. Selon le Pr Benhamou, «ce qui compte, c'est la qualité de l'information donnée. Il existe des techniques pour créer un lien de confiance avec son patient, par exemple être clair, éviter le jargon, laisser la place à des questions… Un grand nombre de procès sont dus à un mauvais relationnel, en l'absence de toute faute médicale.»
D'autant que les patients sont de plus en plus informés quand ils poussent la porte des cabinets médicaux. Souvent ils se sont renseignés sur Internet ou ont pris un autre avis. «Le choix de la technique reste très difficile et le médecin a encore une grande influence», note le Dr Marian Gutowski, chirurgien en cancérologie, qui consacre jusqu'à quarante-cinq minutes à la consultation d'information.
L'information a d'autres contraintes, y compris pour le malade. Pour respecter la parole donnée, une fois au bloc, certains médecins ne vont pas au-delà du geste chirurgical convenu avec leur patient, sauf urgence. Mais sont alors contraints au vu des découvertes opératoires, notamment en cancérologie, de réintervenir une seconde fois pour prélever un ganglion ou faire une ablation élargie non programmée initialement.
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Re: Actualités 2012
Ne laissez pas le soleil gâcher la vue de vos enfants
Par Romy Raffin - le 08/06/2012
Les Français ne protègent pas assez les yeux des plus petits contre les UV. Il existe pourtant des astuces simples et peu coûteuses.
Se protéger des UV en portant des lunettes de soleil n'est pas encore un réflexe adopté par tous les Français, et encore moins pour les enfants. Le baromètre* de l'Association nationale pour l'amélioration de la vue (Asnav) révèle en effet que 84% des Français possèdent des lunettes solaires contre 68% des enfants. À la mer et à la montagne, les plus jeunes sont respectivement 63% et 62% à chausser leurs lunettes de soleil, et 25% seulement lors d'une activité sportive. Les Français ne sont pourtant pas inconscients des méfaits pour la vue des rayons solaires puisque 85% d'entre eux pensent en connaître les risques. Ces chiffres peuvent néanmoins alerter quand on sait que les yeux des enfants sont plus vulnérables aux rayons UV en raison d'une cornée plus fine et d'un cristallin très transparent qui protègent moins la rétine que chez les adultes.
Exposer ses yeux aux rayons UV sans les protéger les fragilise sur le long terme en favorisant le développement de la cataracte et de la DMLA (dégénérence maculaire liée à l'âge). Une protection oculaire insuffisante «entame donc le capital vue de millions d'enfants trop exposés» explique le Dr Jean-Pierre Césarini, porte-parole de l'association La Sécurité Solaire qui participe à la sensibilisation de la population aux risques des surexpositions solaires pour la santé, en collaboration avec l'Organisation Mondiale de la Santé. Et même si 37% des personnes interrogées n'ont pas tort en estimantque les rayons UV sont plus dangereux pour la peau que pour les yeux (les lésions oculaires ne tuent pas contrairement au mélanome), la protection des yeux contre les UV reste essentielle.
Conseils pratiques :
• Choisir de bons verres: Pour les plus petits comme pour les adultes, les lunettes solaires de catégorie 3 (le type de catégorie doit figurer sur les lunettes d'après la réglementation européenne) sont à privilégier pour assurer une filtration des rayons UV suffisante. Le mieux étant souvent l'ennemi du bien, la catégorie 4 est, elle, à proscrire car la lumière est nécessaire pour assurer à l'oeil en croissance un bon développement. Les verres à effet polarisant diminuent la réverbération et apportent du confort à la vision mais ne sont pas indispensables d'après le Dr Césarini. Le seul marquage «CE» (mentionné sur une étiquette ou directement sur les lunettes) certifie que les verres protègent bien des rayons UV. Gare aux lunettes «fantaisie» vendues à la sauvette et susceptibles d'être contrefaites, souvent assorties d'une étiquette «CE» factice.
• Une monture confortable: Les lunettes pour enfants doivent pouvoir tenir sur le nez et derrière les oreilles, en leur ajoutant un cordon si nécessaire. Elles doivent également être assez couvrantes pour protéger les bords de l'oeil des rayons transversaux.
• Et à part les lunettes? Les mères inquiètes à la vue de leur bébé refusant systématiquement de porter des lunettes peuvent se rassurer: les dommages oculaires peuvent être limités par le port d'un chapeau ou d'une casquette, et en évitant bien sûr la période de rayonnement intense de 12 heures à 16 heures (idéalement avant 11 heures et après 17 heures). Pour une journée à la plage, il est aussi possible de se prémunir contre la réverbération à l'aide d'une serviette disposée de chaque côté de son parasol pour obtenir une obscurité suffisante. Le refus des lunettes est le plus souvent temporaire , le temps que l'enfant reconnaisse et apprécie le confort visuel apporté par les lunettes de soleil.
*Baromètre réalisé par Opinionway auprès d'une échantillon représentatif de 1.100 personnes de 18 ans et plus, dont 300 de 18-24 ans, du 14 mars au 2 avril
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Par Romy Raffin - le 08/06/2012
Les Français ne protègent pas assez les yeux des plus petits contre les UV. Il existe pourtant des astuces simples et peu coûteuses.
Se protéger des UV en portant des lunettes de soleil n'est pas encore un réflexe adopté par tous les Français, et encore moins pour les enfants. Le baromètre* de l'Association nationale pour l'amélioration de la vue (Asnav) révèle en effet que 84% des Français possèdent des lunettes solaires contre 68% des enfants. À la mer et à la montagne, les plus jeunes sont respectivement 63% et 62% à chausser leurs lunettes de soleil, et 25% seulement lors d'une activité sportive. Les Français ne sont pourtant pas inconscients des méfaits pour la vue des rayons solaires puisque 85% d'entre eux pensent en connaître les risques. Ces chiffres peuvent néanmoins alerter quand on sait que les yeux des enfants sont plus vulnérables aux rayons UV en raison d'une cornée plus fine et d'un cristallin très transparent qui protègent moins la rétine que chez les adultes.
Exposer ses yeux aux rayons UV sans les protéger les fragilise sur le long terme en favorisant le développement de la cataracte et de la DMLA (dégénérence maculaire liée à l'âge). Une protection oculaire insuffisante «entame donc le capital vue de millions d'enfants trop exposés» explique le Dr Jean-Pierre Césarini, porte-parole de l'association La Sécurité Solaire qui participe à la sensibilisation de la population aux risques des surexpositions solaires pour la santé, en collaboration avec l'Organisation Mondiale de la Santé. Et même si 37% des personnes interrogées n'ont pas tort en estimantque les rayons UV sont plus dangereux pour la peau que pour les yeux (les lésions oculaires ne tuent pas contrairement au mélanome), la protection des yeux contre les UV reste essentielle.
Conseils pratiques :
• Choisir de bons verres: Pour les plus petits comme pour les adultes, les lunettes solaires de catégorie 3 (le type de catégorie doit figurer sur les lunettes d'après la réglementation européenne) sont à privilégier pour assurer une filtration des rayons UV suffisante. Le mieux étant souvent l'ennemi du bien, la catégorie 4 est, elle, à proscrire car la lumière est nécessaire pour assurer à l'oeil en croissance un bon développement. Les verres à effet polarisant diminuent la réverbération et apportent du confort à la vision mais ne sont pas indispensables d'après le Dr Césarini. Le seul marquage «CE» (mentionné sur une étiquette ou directement sur les lunettes) certifie que les verres protègent bien des rayons UV. Gare aux lunettes «fantaisie» vendues à la sauvette et susceptibles d'être contrefaites, souvent assorties d'une étiquette «CE» factice.
• Une monture confortable: Les lunettes pour enfants doivent pouvoir tenir sur le nez et derrière les oreilles, en leur ajoutant un cordon si nécessaire. Elles doivent également être assez couvrantes pour protéger les bords de l'oeil des rayons transversaux.
• Et à part les lunettes? Les mères inquiètes à la vue de leur bébé refusant systématiquement de porter des lunettes peuvent se rassurer: les dommages oculaires peuvent être limités par le port d'un chapeau ou d'une casquette, et en évitant bien sûr la période de rayonnement intense de 12 heures à 16 heures (idéalement avant 11 heures et après 17 heures). Pour une journée à la plage, il est aussi possible de se prémunir contre la réverbération à l'aide d'une serviette disposée de chaque côté de son parasol pour obtenir une obscurité suffisante. Le refus des lunettes est le plus souvent temporaire , le temps que l'enfant reconnaisse et apprécie le confort visuel apporté par les lunettes de soleil.
*Baromètre réalisé par Opinionway auprès d'une échantillon représentatif de 1.100 personnes de 18 ans et plus, dont 300 de 18-24 ans, du 14 mars au 2 avril
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Re: Actualités 2012
Bac : des « applis » pour réviser avec son smartphone
À dix jours de l'épreuve de philosophie, certaines applications permettent aux élèves de se tester et de revoir leurs cours.
Après les annales, voici les «apps»! Les lycéens peuvent désormais choisir entre des centaines de petites applications à charger sur leur téléphone portable. Parmi les plus populaires, les apps qui permettent de gérer leur agenda de révisions. Car beaucoup peinent à s'organiser. Ils peuvent aussi tester leurs connaissances, réviser dans les transports avec des fiches sur leurs portables…
«Ni panacée ni gadget», selon Marc Prensky, le spécialiste américain de l'éducation numérique, et inventeur du concept de «génération Y» ces applications sont particulièrement utiles pour «préparer les examens de questions à choix multiples. L'ordinateur peut poser de nombreuses questions proches de celles posées à l'examen (et même aux examens des années précédentes)». Pour les épreuves plus complexes, avec une large part de rédaction, certaines apps proposent différentes versions et les commentent, en montrant pourquoi certaines sont meilleures. «De toute façon, l'entraînement est bon, résume Prensky, car en apprenant à faire des choix de réponses, on crée à la longue une expertise.»
Pour l'apprentissage des langues, les apps se développent à toute allure, agissant comme un précepteur. «Les adolescents les utilisent de plus en plus», assure Benoît Thieulin, spécialiste du Net, qui souligne: «Les initiatives privées viennent moderniser l'enseignement, là où l'Éducation nationale freine.» L'enseignement à la française s'est jusqu'à présent tenu à l'écart de la révolution numérique. Les initiatives digitales restent éparses et souvent lourdes à mener à bien, comme les plates-formes de savoirs. Certains professeurs préfèrent créer leurs propres sites et apps. Le secteur privé, lui, s'est emparé de l'éducation en ligne. Dans un foisonnement parfois confus. En plus des éditeurs scolaires, des grandes sociétés comme Microsoft travaillent depuis des années avec les professeurs pour créer des programmes de mathématiques, notamment. Apple vient de s'engager et mise désormais sur l'éducation en ligne. Elle a mis à disposition des outils pour créer des e-books et des applis. Tandis que de petits acteurs multiplient des applications malignes mais pas forcément savantes. Avec le temps, des applications devraient plus clairement émerger. Quant aux élèves ils apprécient de réviser, des classiques aux mathématiques, sur un mode plus ludique… même si au panthéon des applications les plus téléchargées ce mois-ci, les jeux triomphent toujours!
--------------------------------------------------------------------------------
Gratuites, elle permettent de revoir ses classiques ou de gérer son agenda
1-Des révisions spécialisées par filière
Comme celle, gratuite, du bac ES 2012 pour iPhone. Ses créateurs proposent notamment les «sujets probables» de cette année. Ils sont classés par degré de probabilité. Diplômes propose de répondre à des questionnaires spécialisés, en un temps limité et d'organiser un tournoi entre amis.
2-Gérer son agenda de révision
De nombreuses «applis» proposent un planning de travail par matière, comme istudiez, et vérifient s'il est bien tenu.
3- Avoir ses cours toujours sur soi
Evernote permet de synchroniser des documents sur les divers appareils électroniques. Pratique pour relire ses cours partout et prendre des notes. Google Drive permet aussi de retrouver tous ses documents Google partagés avec 'autres élèves.
4-Revoir ses classiques
Avec ibibliothèque, l'application gratuite lancée en 2008 par Le Figaro qui propose en intégralité les chefs-d'œuvre de la littérature depuis votre smartphone. On y trouve aussi des résumés et une sélection de passages clés, fort utiles le jour de l'examen.
5- Revoir les bases
Avec Mathematics Microsoft,qui intègre une calculatrice en 2D et permet de résoudre des problèmes ou tout simplement le Bled, orthographe, grammaire,conjugaison ou le Bescherelle désormais disponible sur les téléphones portables.
6- Apprendre et peaufiner les langues étrangères
Les applications proposent toutes des cours et des entraînements, comme Busuu, mais aussi Mosalingua qui relient aussi à une communauté de natifs.
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À dix jours de l'épreuve de philosophie, certaines applications permettent aux élèves de se tester et de revoir leurs cours.
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«Ni panacée ni gadget», selon Marc Prensky, le spécialiste américain de l'éducation numérique, et inventeur du concept de «génération Y» ces applications sont particulièrement utiles pour «préparer les examens de questions à choix multiples. L'ordinateur peut poser de nombreuses questions proches de celles posées à l'examen (et même aux examens des années précédentes)». Pour les épreuves plus complexes, avec une large part de rédaction, certaines apps proposent différentes versions et les commentent, en montrant pourquoi certaines sont meilleures. «De toute façon, l'entraînement est bon, résume Prensky, car en apprenant à faire des choix de réponses, on crée à la longue une expertise.»
Pour l'apprentissage des langues, les apps se développent à toute allure, agissant comme un précepteur. «Les adolescents les utilisent de plus en plus», assure Benoît Thieulin, spécialiste du Net, qui souligne: «Les initiatives privées viennent moderniser l'enseignement, là où l'Éducation nationale freine.» L'enseignement à la française s'est jusqu'à présent tenu à l'écart de la révolution numérique. Les initiatives digitales restent éparses et souvent lourdes à mener à bien, comme les plates-formes de savoirs. Certains professeurs préfèrent créer leurs propres sites et apps. Le secteur privé, lui, s'est emparé de l'éducation en ligne. Dans un foisonnement parfois confus. En plus des éditeurs scolaires, des grandes sociétés comme Microsoft travaillent depuis des années avec les professeurs pour créer des programmes de mathématiques, notamment. Apple vient de s'engager et mise désormais sur l'éducation en ligne. Elle a mis à disposition des outils pour créer des e-books et des applis. Tandis que de petits acteurs multiplient des applications malignes mais pas forcément savantes. Avec le temps, des applications devraient plus clairement émerger. Quant aux élèves ils apprécient de réviser, des classiques aux mathématiques, sur un mode plus ludique… même si au panthéon des applications les plus téléchargées ce mois-ci, les jeux triomphent toujours!
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Gratuites, elle permettent de revoir ses classiques ou de gérer son agenda
1-Des révisions spécialisées par filière
Comme celle, gratuite, du bac ES 2012 pour iPhone. Ses créateurs proposent notamment les «sujets probables» de cette année. Ils sont classés par degré de probabilité. Diplômes propose de répondre à des questionnaires spécialisés, en un temps limité et d'organiser un tournoi entre amis.
2-Gérer son agenda de révision
De nombreuses «applis» proposent un planning de travail par matière, comme istudiez, et vérifient s'il est bien tenu.
3- Avoir ses cours toujours sur soi
Evernote permet de synchroniser des documents sur les divers appareils électroniques. Pratique pour relire ses cours partout et prendre des notes. Google Drive permet aussi de retrouver tous ses documents Google partagés avec 'autres élèves.
4-Revoir ses classiques
Avec ibibliothèque, l'application gratuite lancée en 2008 par Le Figaro qui propose en intégralité les chefs-d'œuvre de la littérature depuis votre smartphone. On y trouve aussi des résumés et une sélection de passages clés, fort utiles le jour de l'examen.
5- Revoir les bases
Avec Mathematics Microsoft,qui intègre une calculatrice en 2D et permet de résoudre des problèmes ou tout simplement le Bled, orthographe, grammaire,conjugaison ou le Bescherelle désormais disponible sur les téléphones portables.
6- Apprendre et peaufiner les langues étrangères
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Re: Actualités 2012
Japon : Création du premier foie à partir de cellules souches
Des scientifiques japonais sont parvenus à créer un foie à partir de cellules souches pluripotentes humaines.
Une première. Un journal nippon a rapporté vendredi que des chercheurs japonais ont réussi à créer un foie à partir de cellules souches pluripotentes humaines (IPS). Cette expérience pourrait ainsi déboucher, à terme, sur la fabrication d'organes artificiels pour les personnes en attente d'une transplantation.
Créées en laboratoire
Pour parvenir à ce résultat, l'équipe de scientifiques dirigée par le professeur Hideki Taniguchi de l'Université de la ville de Yokohama, au sud de Tokyo, a implanté des cellules IPS dans la tête d'une souris et ce, afin de bénéficier d'un apport sanguin abondant. Le Pr Taniguchi a par ailleurs précisé que ces cellules ont été programmés en précurseurs du foie avant d'être associées à d'autres types de cellules. Elles ont ensuite donné naissance à un foie humain. Mesurant quelque 5 millimètres, cet organe est notamment capable de générer de protéines et de décomposer des médicaments. Cette avancée scientifique d'autant plus importante qu'elle pourrait ouvrir la voie à la fabrication d'organes artificiels, lesquels permettraient de pallier le manque constant de don d'organes.
Et alors que le prélèvement de cellules souches sur des embryons est fréquemment critiqué et jugé immoral, les cellules IPS sont, elles, créées en laboratoire grâce à l'implantation de quatre types de gènes dans des cellules de peau humaine pour les reprogrammer. Les cellules souches pluripotentes induites ainsi générées sont presque revenues au stade embryonnaire (non différencié) et ont la capacité de se développer dans n'importe quel tissu.
Des progrès restent à faire
Deux équipes de chercheurs, aux Etats-Unis et au Japon, ont découvert les cellules souches pluripotentes en 2006. Le Japon est d'ailleurs très impliqué dans ce type de recherches qui constituent un enjeu majeur. Cependant, il reste de nombreux obstacles à franchir, la méthode actuelle de création des cellules iPS -qui fait appel à des rétrovirus pour transporter les gènes reprogrammateurs-, étant susceptible de réveiller des gènes initiateurs de cancers.
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Des scientifiques japonais sont parvenus à créer un foie à partir de cellules souches pluripotentes humaines.
Une première. Un journal nippon a rapporté vendredi que des chercheurs japonais ont réussi à créer un foie à partir de cellules souches pluripotentes humaines (IPS). Cette expérience pourrait ainsi déboucher, à terme, sur la fabrication d'organes artificiels pour les personnes en attente d'une transplantation.
Créées en laboratoire
Pour parvenir à ce résultat, l'équipe de scientifiques dirigée par le professeur Hideki Taniguchi de l'Université de la ville de Yokohama, au sud de Tokyo, a implanté des cellules IPS dans la tête d'une souris et ce, afin de bénéficier d'un apport sanguin abondant. Le Pr Taniguchi a par ailleurs précisé que ces cellules ont été programmés en précurseurs du foie avant d'être associées à d'autres types de cellules. Elles ont ensuite donné naissance à un foie humain. Mesurant quelque 5 millimètres, cet organe est notamment capable de générer de protéines et de décomposer des médicaments. Cette avancée scientifique d'autant plus importante qu'elle pourrait ouvrir la voie à la fabrication d'organes artificiels, lesquels permettraient de pallier le manque constant de don d'organes.
Et alors que le prélèvement de cellules souches sur des embryons est fréquemment critiqué et jugé immoral, les cellules IPS sont, elles, créées en laboratoire grâce à l'implantation de quatre types de gènes dans des cellules de peau humaine pour les reprogrammer. Les cellules souches pluripotentes induites ainsi générées sont presque revenues au stade embryonnaire (non différencié) et ont la capacité de se développer dans n'importe quel tissu.
Des progrès restent à faire
Deux équipes de chercheurs, aux Etats-Unis et au Japon, ont découvert les cellules souches pluripotentes en 2006. Le Japon est d'ailleurs très impliqué dans ce type de recherches qui constituent un enjeu majeur. Cependant, il reste de nombreux obstacles à franchir, la méthode actuelle de création des cellules iPS -qui fait appel à des rétrovirus pour transporter les gènes reprogrammateurs-, étant susceptible de réveiller des gènes initiateurs de cancers.
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Re: Actualités 2012
Unicef : Des gestes simples pour sauver des millions d'enfants
Alors que des millions d'enfants à travers me monde meurent chaque année à cause de pneumonies ou de diarrhées, l'Unicef a récemment tenu à rappeler toute une série de gestes simples pour sauver des vies.
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a indiqué vendredi que de simples changements suffiraient à sauver la vie de millions d'enfants atteints de pneumonie ou de diarrhée. Ces deux infections sont en effet à l'origine de près d'un décès sur trois chez les moins de cinq ans, soit deux millions d'enfants chaque année dans le monde. Fort de ce constat alarmant, l'Unicef a ainsi appelé les quelque 75 pays avec les taux de mortalité infantile les plus élevés à tenter de traiter les enfants pauvres de la même manière que ceux des ménages les plus riches.
Toute une série de recommandations
Concrètement, le Fonds préconise la vaccination, l'encouragement à l'allaitement maternel, l'amélioration de l'accès à l'eau potable et à des installations sanitaires, ainsi que la mise à disposition d'antibiotiques dans les cas de pneumonies et de solutions de réhydratation pour les diarrhées. « Des estimations avancent que, d'ici 2015, plus de 2 millions de décès d'enfants dus aux pneumonies et aux diarrhées pourraient être évités dans les 75 pays où les taux de mortalité sont les plus élevés », a-t-il par ailleurs expliqué. Son rapport précise également que près de la moitié des décès d'enfants dans le monde dus aux pneumonies et aux diarrhées surviennent dans cinq pays: Inde, Nigeria, République démocratique du Congo (RDC), Pakistan et Ethiopie.
Des progrès insuffisants
Et alors que des progrès ont été accomplis dans le domaine de la vaccination, des efforts supplémentaires sont toutefois nécessaires, assure le document, qui souligne que 783 millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable. « Près de 90% des décès dus aux diarrhées dans le monde ont été attribués à une eau non potable, à de mauvaises installations sanitaires et à des mesures d'hygiène laissant à désirer », assure ainsi l'Unicef.
Les pneumonies sont à l'origine de 18% des décès d'enfants dans le monde chaque année, tandis que les diarrhées le sont à hauteur de 11%, selon le Fonds. En comparaison, le sida est à l'origine de 2% des décès d'enfants chaque année et le paludisme de 7%.
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Alors que des millions d'enfants à travers me monde meurent chaque année à cause de pneumonies ou de diarrhées, l'Unicef a récemment tenu à rappeler toute une série de gestes simples pour sauver des vies.
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a indiqué vendredi que de simples changements suffiraient à sauver la vie de millions d'enfants atteints de pneumonie ou de diarrhée. Ces deux infections sont en effet à l'origine de près d'un décès sur trois chez les moins de cinq ans, soit deux millions d'enfants chaque année dans le monde. Fort de ce constat alarmant, l'Unicef a ainsi appelé les quelque 75 pays avec les taux de mortalité infantile les plus élevés à tenter de traiter les enfants pauvres de la même manière que ceux des ménages les plus riches.
Toute une série de recommandations
Concrètement, le Fonds préconise la vaccination, l'encouragement à l'allaitement maternel, l'amélioration de l'accès à l'eau potable et à des installations sanitaires, ainsi que la mise à disposition d'antibiotiques dans les cas de pneumonies et de solutions de réhydratation pour les diarrhées. « Des estimations avancent que, d'ici 2015, plus de 2 millions de décès d'enfants dus aux pneumonies et aux diarrhées pourraient être évités dans les 75 pays où les taux de mortalité sont les plus élevés », a-t-il par ailleurs expliqué. Son rapport précise également que près de la moitié des décès d'enfants dans le monde dus aux pneumonies et aux diarrhées surviennent dans cinq pays: Inde, Nigeria, République démocratique du Congo (RDC), Pakistan et Ethiopie.
Des progrès insuffisants
Et alors que des progrès ont été accomplis dans le domaine de la vaccination, des efforts supplémentaires sont toutefois nécessaires, assure le document, qui souligne que 783 millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable. « Près de 90% des décès dus aux diarrhées dans le monde ont été attribués à une eau non potable, à de mauvaises installations sanitaires et à des mesures d'hygiène laissant à désirer », assure ainsi l'Unicef.
Les pneumonies sont à l'origine de 18% des décès d'enfants dans le monde chaque année, tandis que les diarrhées le sont à hauteur de 11%, selon le Fonds. En comparaison, le sida est à l'origine de 2% des décès d'enfants chaque année et le paludisme de 7%.
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Re: Actualités 2012
Boissons énergisantes : L'Etat veut renforcer la vigilance
Alors que deux nouvelles crises cardiaques mortelles prétendument liées aux boissons énergisantes ont récemment été révélées, le gouvernement souhaite que la vigilance soit renforcée sur ces produits.
Suite au signalement de toute une série d'effets indésirables (cardiaques, neurologiques, etc.) « suspectés » d'être liées à la consommation de boissons énergisantes, la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Tourraine a demandé à l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) de renforcer sa vigilance sur ces produits. Le ministère a ainsi souligné que cette dernière a « récemment reçu plusieurs signalements d'effets indésirables suspectés d'être liés à la consommation de ces boissons dites "énergisantes", sans que le lien de causalité avec la consommation de ces boissons puisse être établi ». Et de rappeler que ces boissons contiennent généralement des ingrédients « stimulants » (taurine, caféine, guarana, ginseng, vitamines, etc.). Selon lui, certains modes de consommation courant de ces boissons (activité sportive, consommation en mélange avec de l'alcool) pourraient également être associés à des risques cardio-vasculaires, lors d'exercices physiques intenses et de perception amoindrie des effets liés à l'alcool.
Plusieurs recommandations
Le ministère a par ailleurs « recommandé » de suivre toute une série de recommandations. Il préconise ainsi que ces boissons énergisantes soient « réservées aux adultes et sont déconseillées aux femmes enceintes et aux sportifs », qu'elles soient « consommées avec modération » et selon les doses indiquées sur les étiquettes. Ainsi, « la consommation de boissons contenant l'association de caféine, taurine et glucurunolactone à des doses élevées ne doit dépasser plus de 125 ml par jour, soit, la contenance d'une demi-canette standard (250 ml) ». De plus, comme elles contiennent des « ingrédients pouvant entraîner une hyperexcitabilité, une irritabilité, une nervosité et une augmentation de l'anxiété », elles « ne doivent pas être associées à des boissons alcoolisées, substances ou des médicaments ayant une action sur le système nerveux central ou des effets neurologiques ».
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Alors que deux nouvelles crises cardiaques mortelles prétendument liées aux boissons énergisantes ont récemment été révélées, le gouvernement souhaite que la vigilance soit renforcée sur ces produits.
Suite au signalement de toute une série d'effets indésirables (cardiaques, neurologiques, etc.) « suspectés » d'être liées à la consommation de boissons énergisantes, la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Tourraine a demandé à l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) de renforcer sa vigilance sur ces produits. Le ministère a ainsi souligné que cette dernière a « récemment reçu plusieurs signalements d'effets indésirables suspectés d'être liés à la consommation de ces boissons dites "énergisantes", sans que le lien de causalité avec la consommation de ces boissons puisse être établi ». Et de rappeler que ces boissons contiennent généralement des ingrédients « stimulants » (taurine, caféine, guarana, ginseng, vitamines, etc.). Selon lui, certains modes de consommation courant de ces boissons (activité sportive, consommation en mélange avec de l'alcool) pourraient également être associés à des risques cardio-vasculaires, lors d'exercices physiques intenses et de perception amoindrie des effets liés à l'alcool.
Plusieurs recommandations
Le ministère a par ailleurs « recommandé » de suivre toute une série de recommandations. Il préconise ainsi que ces boissons énergisantes soient « réservées aux adultes et sont déconseillées aux femmes enceintes et aux sportifs », qu'elles soient « consommées avec modération » et selon les doses indiquées sur les étiquettes. Ainsi, « la consommation de boissons contenant l'association de caféine, taurine et glucurunolactone à des doses élevées ne doit dépasser plus de 125 ml par jour, soit, la contenance d'une demi-canette standard (250 ml) ». De plus, comme elles contiennent des « ingrédients pouvant entraîner une hyperexcitabilité, une irritabilité, une nervosité et une augmentation de l'anxiété », elles « ne doivent pas être associées à des boissons alcoolisées, substances ou des médicaments ayant une action sur le système nerveux central ou des effets neurologiques ».
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Re: Actualités 2012
Indemnisations amiante : les victimes n'auront pas à rembourser
Le Point.fr - Publié le 09/06/2012 à 09:35 - Modifié le 09/06/2012 à 10:10
Une partie de leurs indemnités va bénéficier d'une "remise gracieuse".
Les victimes de l'amiante condamnées à rembourser une partie de leurs indemnités vont bénéficier d'une "remise gracieuse" et "n'auront pas à rembourser" leur indemnisation, a-t-on appris vendredi auprès du ministère des Affaires sociales, une nouvelle qui a réjoui les associations.
La ministre Marisol Touraine a demandé au Fiva (Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante), "qui est sous son autorité, de procéder à une remise gracieuse", a précisé une porte-parole jointe par l'AFP.
Interrogée au micro de RTL à Orbigny (Indre-et-Loire), département où elle est candidate socialiste pour les législatives, Marisol Touraine a annoncé : "Ces personnes vont faire l'objet d'une remise de dépense, de frais."
"Un processus qui pose des difficultés"
"Quel que soit le jugement, qu'il ne m'appartient pas de contester sur le plan juridique, ces personnes, je le dis, n'auront pas à rembourser les sommes qui leur sont demandées, a-t-elle dit. C'est un souci de justice et c'est dans ce sens-là que nous avons construit cette position avec le Fonds d'indemnisation des victimes."
"On ne peut pas se résoudre à ce que des gens qui ont été victimes de l'amiante soient maintenant victimes d'un processus de justice, qui, sans doute, est fondé en droit, mais qui, en équité, en justice, en humanité, pose des difficultés", a-t-elle insisté.
La cour d'appel de Douai a condamné 57 victimes à rembourser au Fiva, organisme placé sous tutelle du ministre de la Santé, une partie importante de leurs indemnités. La cour d'appel avait rendu à l'automne une décision qui pousse à revoir à la baisse l'indemnisation de victimes de l'amiante et qui devait contraindre certaines d'entre elles à rembourser des rentes déjà perçues. "Les personnes qui n'ont pas encore été l'objet d'un jugement ne sont pas en situation de difficulté", a par ailleurs souligné Mme Touraine.
Contacté par l'AFP, Pierre Pluta, président de l'Andeva (Association nationale de défense des victimes de l'amiante), s'est dit "bien entendu content d'entendre cela". Dans un communiqué, l'Andeva et la Fnath (association des accidentés de la vie) se sont réjouies de ces annonces.
Quelque 900 000 travailleurs sont potentiellement exposés à cette fibre cancérigène, qui devrait être responsable de 100 000 morts d'ici à 2025, selon les autorités sanitaires. Les plus exposés sont les salariés des chantiers de désamiantage, soit entre 2 000 et 5 000 personnes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 09/06/2012 à 09:35 - Modifié le 09/06/2012 à 10:10
Une partie de leurs indemnités va bénéficier d'une "remise gracieuse".
Les victimes de l'amiante condamnées à rembourser une partie de leurs indemnités vont bénéficier d'une "remise gracieuse" et "n'auront pas à rembourser" leur indemnisation, a-t-on appris vendredi auprès du ministère des Affaires sociales, une nouvelle qui a réjoui les associations.
La ministre Marisol Touraine a demandé au Fiva (Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante), "qui est sous son autorité, de procéder à une remise gracieuse", a précisé une porte-parole jointe par l'AFP.
Interrogée au micro de RTL à Orbigny (Indre-et-Loire), département où elle est candidate socialiste pour les législatives, Marisol Touraine a annoncé : "Ces personnes vont faire l'objet d'une remise de dépense, de frais."
"Un processus qui pose des difficultés"
"Quel que soit le jugement, qu'il ne m'appartient pas de contester sur le plan juridique, ces personnes, je le dis, n'auront pas à rembourser les sommes qui leur sont demandées, a-t-elle dit. C'est un souci de justice et c'est dans ce sens-là que nous avons construit cette position avec le Fonds d'indemnisation des victimes."
"On ne peut pas se résoudre à ce que des gens qui ont été victimes de l'amiante soient maintenant victimes d'un processus de justice, qui, sans doute, est fondé en droit, mais qui, en équité, en justice, en humanité, pose des difficultés", a-t-elle insisté.
La cour d'appel de Douai a condamné 57 victimes à rembourser au Fiva, organisme placé sous tutelle du ministre de la Santé, une partie importante de leurs indemnités. La cour d'appel avait rendu à l'automne une décision qui pousse à revoir à la baisse l'indemnisation de victimes de l'amiante et qui devait contraindre certaines d'entre elles à rembourser des rentes déjà perçues. "Les personnes qui n'ont pas encore été l'objet d'un jugement ne sont pas en situation de difficulté", a par ailleurs souligné Mme Touraine.
Contacté par l'AFP, Pierre Pluta, président de l'Andeva (Association nationale de défense des victimes de l'amiante), s'est dit "bien entendu content d'entendre cela". Dans un communiqué, l'Andeva et la Fnath (association des accidentés de la vie) se sont réjouies de ces annonces.
Quelque 900 000 travailleurs sont potentiellement exposés à cette fibre cancérigène, qui devrait être responsable de 100 000 morts d'ici à 2025, selon les autorités sanitaires. Les plus exposés sont les salariés des chantiers de désamiantage, soit entre 2 000 et 5 000 personnes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Bientôt des médiateurs contre la violence à l'école ?
Le Point.fr - Publié le 09/06/2012 à 14:38 - Modifié le 09/06/2012 à 15:58
Vincent Peillon a confirmé la création avant la fin de l'année de postes d'"assistant de prévention et de sécurité".
La création, avant la fin de l'année, de postes d'"assistant de prévention et de sécurité", sorte de médiateur chargé de lutter contre les violences scolaires dans certains établissements, concrétise une promesse de François Hollande. "Nous sommes en train de concevoir un nouveau métier de médiateurs qui en même temps assurent l'ordre, et qui seront affectés dans ces établissements les plus difficiles", a expliqué le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, sur BFMTV, vendredi soir.
Le ministère a précisé samedi qu'il s'agissait d'"assistants de prévention et de sécurité", sans autre indication sur leur profil, le type de formation, leur affectation et le mode de collaboration avec des équipes de sécurité existant déjà. Ces "personnels spécialisés", affectés "en permanence", seront "de l'ordre de 500 personnes" et débuteront sur le terrain "à la Toussaint ou à Noël", le temps de "les recruter" et de "les former", a dit le ministre. "Il y a des établissements dans notre pays, très particuliers, qui ont plus de quatre incidents graves par an. Nous ne pouvons pas admettre que des professeurs et des élèves soient en insécurité dans nos établissements", a affirmé Vincent Peillon, soulignant que ce nouveau métier était "une réclamation des chefs d'établissement depuis quelques années".
Prévention
Ce nouveau métier "n'annulera pas pour autant les équipes mobiles de sécurité (EMS), que le gouvernement précédent avait mises en place, et qu'on ne démantèlera pas", a promis Vincent Peillon. Les équipes mobiles "ont leur fonction" et "font un travail utile" mais "qui est plus de prévention, parce que, par définition, elles sont mobiles, et les délinquants font attention à faire leurs actes délictueux quand ces équipes ne sont pas là", a ajouté le ministre. Les postes de médiateur sont inscrits "dans le collectif budgétaire" qui sera discuté en juillet. "J'ai vu le Premier ministre (vendredi) après-midi qui me l'a confirmé", a dit Vincent Peillon.
Pendant la campagne présidentielle, en janvier, François Hollande avait présenté plusieurs propositions pour prendre à bras-le-corps la violence et le décrochage scolaires. Il avait indiqué que "des personnels de l'Éducation nationale" seraient formés à ce "nouveau métier de la prévention et de la sécurité". "La violence augmente et s'intensifie", avait-il dénoncé, faisant valoir que, sur les deux dernières années, le nombre d'incidents avait progressé de 20 % et que 5 % des établissements "concentr(ai)ent à eux seuls un tiers des incidents". "Face aux phénomènes de violence", il faut "agir avec tous les personnels concernés : école, justice, police". "C'est un travail de coproduction pour qu'il y ait compréhension de la situation et intervention commune", avait ajouté François Hollande.
"Policier référent"
À la rentrée 2009, l'ancien ministre de l'Éducation Luc Chatel et l'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avaient mis en place la première équipe mobile de sécurité (composée de personnels de l'Éducation nationale et de policiers ou gendarmes) au lycée Jean-Zay d'Aulnay-sous-Bois (Val-de-Marne). C'est l'ancien président Nicolas Sarkozy qui avait voulu ces équipes après l'intrusion musclée au printemps, dans un lycée professionnel de Gagny (Seine-Saint-Denis), d'une vingtaine de personnes cagoulées et armées de barres de fer, bâtons et couteaux.
À la rentrée 2010, MM. Chatel et Hortefeux avaient installé le premier "policier référent" dans un lycée de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), portant son arme de service à la ceinture. Le dispositif avait été mal accueilli par des chefs d'établissement, des enseignants et des parents.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 09/06/2012 à 14:38 - Modifié le 09/06/2012 à 15:58
Vincent Peillon a confirmé la création avant la fin de l'année de postes d'"assistant de prévention et de sécurité".
La création, avant la fin de l'année, de postes d'"assistant de prévention et de sécurité", sorte de médiateur chargé de lutter contre les violences scolaires dans certains établissements, concrétise une promesse de François Hollande. "Nous sommes en train de concevoir un nouveau métier de médiateurs qui en même temps assurent l'ordre, et qui seront affectés dans ces établissements les plus difficiles", a expliqué le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, sur BFMTV, vendredi soir.
Le ministère a précisé samedi qu'il s'agissait d'"assistants de prévention et de sécurité", sans autre indication sur leur profil, le type de formation, leur affectation et le mode de collaboration avec des équipes de sécurité existant déjà. Ces "personnels spécialisés", affectés "en permanence", seront "de l'ordre de 500 personnes" et débuteront sur le terrain "à la Toussaint ou à Noël", le temps de "les recruter" et de "les former", a dit le ministre. "Il y a des établissements dans notre pays, très particuliers, qui ont plus de quatre incidents graves par an. Nous ne pouvons pas admettre que des professeurs et des élèves soient en insécurité dans nos établissements", a affirmé Vincent Peillon, soulignant que ce nouveau métier était "une réclamation des chefs d'établissement depuis quelques années".
Prévention
Ce nouveau métier "n'annulera pas pour autant les équipes mobiles de sécurité (EMS), que le gouvernement précédent avait mises en place, et qu'on ne démantèlera pas", a promis Vincent Peillon. Les équipes mobiles "ont leur fonction" et "font un travail utile" mais "qui est plus de prévention, parce que, par définition, elles sont mobiles, et les délinquants font attention à faire leurs actes délictueux quand ces équipes ne sont pas là", a ajouté le ministre. Les postes de médiateur sont inscrits "dans le collectif budgétaire" qui sera discuté en juillet. "J'ai vu le Premier ministre (vendredi) après-midi qui me l'a confirmé", a dit Vincent Peillon.
Pendant la campagne présidentielle, en janvier, François Hollande avait présenté plusieurs propositions pour prendre à bras-le-corps la violence et le décrochage scolaires. Il avait indiqué que "des personnels de l'Éducation nationale" seraient formés à ce "nouveau métier de la prévention et de la sécurité". "La violence augmente et s'intensifie", avait-il dénoncé, faisant valoir que, sur les deux dernières années, le nombre d'incidents avait progressé de 20 % et que 5 % des établissements "concentr(ai)ent à eux seuls un tiers des incidents". "Face aux phénomènes de violence", il faut "agir avec tous les personnels concernés : école, justice, police". "C'est un travail de coproduction pour qu'il y ait compréhension de la situation et intervention commune", avait ajouté François Hollande.
"Policier référent"
À la rentrée 2009, l'ancien ministre de l'Éducation Luc Chatel et l'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avaient mis en place la première équipe mobile de sécurité (composée de personnels de l'Éducation nationale et de policiers ou gendarmes) au lycée Jean-Zay d'Aulnay-sous-Bois (Val-de-Marne). C'est l'ancien président Nicolas Sarkozy qui avait voulu ces équipes après l'intrusion musclée au printemps, dans un lycée professionnel de Gagny (Seine-Saint-Denis), d'une vingtaine de personnes cagoulées et armées de barres de fer, bâtons et couteaux.
À la rentrée 2010, MM. Chatel et Hortefeux avaient installé le premier "policier référent" dans un lycée de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), portant son arme de service à la ceinture. Le dispositif avait été mal accueilli par des chefs d'établissement, des enseignants et des parents.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Loire: Electrocutée sur un manège, l'adolescente va mieux
Créé le 09/06/2012 à 19h56 -- Mis à jour le 10/06/2012 à 19h49
INCIDENT - La jeune fille de 17 ans est sortie de l'hôpital et son état n'inspire pas d'inquiétude...
La jeune fille qui avait reçu un choc électrique samedi dans un manège de la Loire est sortie de l'hôpital dimanche, et son état n'inspire pas d'inquiétude, a déclaré à l'AFP le parquet de Saint-Etienne.
L'adolescente de 17 ans avait reçu une décharge électrique samedi après-midi à Rive-de-Gier (Loire) sur un manège forain, pour des raisons encore inconnues, et avait été hospitalisée, a-t-on appris auprès des pompiers et de la police. L'accident s'était produit vers 17h45 à la fête foraine municipale, alors que la jeune fille prenait place sur une attraction constituée d'avions montés sur des axes attachés un plateau tournant, «pouvant monter jusqu'à 5 ou 6 mètres», ont détaillé les pompiers.
Les forains «a priori en règle»
Elle avait ressenti une décharge électrique en touchant un point de l'avion, non précisé pour l'instant, avec l'une de ses mains. Elle n'avait pas perdu conscience mais son rythme cardiaque s'était emballé et les secours avait dû la masser, avant de la transporter à l'hôpital voisin de Saint-Chamond.
Les enquêteurs arrivés sur place ont décidé d'arrêter le manège qui restera fermé jusqu'aux résultats des expertises techniques menées sur l'appareil, selon la préfecture. La fête foraine doit prendre fin dimanche. D'après le maire de Rive-de-Gier, Jean-Claude Charvin, les forains venus pour cette manifestation étaient «a priori en règle» et avaient fourni tous les certificats nécessaires à l'exploitation de leurs manèges.
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Créé le 09/06/2012 à 19h56 -- Mis à jour le 10/06/2012 à 19h49
INCIDENT - La jeune fille de 17 ans est sortie de l'hôpital et son état n'inspire pas d'inquiétude...
La jeune fille qui avait reçu un choc électrique samedi dans un manège de la Loire est sortie de l'hôpital dimanche, et son état n'inspire pas d'inquiétude, a déclaré à l'AFP le parquet de Saint-Etienne.
L'adolescente de 17 ans avait reçu une décharge électrique samedi après-midi à Rive-de-Gier (Loire) sur un manège forain, pour des raisons encore inconnues, et avait été hospitalisée, a-t-on appris auprès des pompiers et de la police. L'accident s'était produit vers 17h45 à la fête foraine municipale, alors que la jeune fille prenait place sur une attraction constituée d'avions montés sur des axes attachés un plateau tournant, «pouvant monter jusqu'à 5 ou 6 mètres», ont détaillé les pompiers.
Les forains «a priori en règle»
Elle avait ressenti une décharge électrique en touchant un point de l'avion, non précisé pour l'instant, avec l'une de ses mains. Elle n'avait pas perdu conscience mais son rythme cardiaque s'était emballé et les secours avait dû la masser, avant de la transporter à l'hôpital voisin de Saint-Chamond.
Les enquêteurs arrivés sur place ont décidé d'arrêter le manège qui restera fermé jusqu'aux résultats des expertises techniques menées sur l'appareil, selon la préfecture. La fête foraine doit prendre fin dimanche. D'après le maire de Rive-de-Gier, Jean-Claude Charvin, les forains venus pour cette manifestation étaient «a priori en règle» et avaient fourni tous les certificats nécessaires à l'exploitation de leurs manèges.
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DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
Le Québec s'attaque à l'industrie du tabac
Le gouvernement du Québec a annoncé, vendredi 8 juin, qu'il allait réclamer en justice plus de soixante milliards de dollars à l'industrie du tabac, en compensation des coûts du tabagisme pour le système de santé de la province canadienne.
Cette requête, qui vise aussi bien les fabricants canadiens qu'étrangers, tient compte des coûts assumés par la province depuis 1970 et de ceux prévus d'ici à 2030, a déclaré le ministre de la justice du Québec, Jean-Marc Fournier. "Nous déposons aujourd'hui une requête particulièrement détaillée et documentée, qui s'appuie [sur] plus de 1 300 documents émanant des fabricants eux-mêmes ainsi que sur une évaluation rigoureuse du coût des soins de santé liés au tabac", a déclaré le ministre.
Elle a été déposée devant la Cour supérieure du Québec à Montréal, où l'industrie du tabac conteste par ailleurs une loi adoptée en 2009 par la province autorisant ce type de recours. La poursuite vise les fabricants de produits du tabac qui "ont été membres, à un moment ou un autre, d'un des quatre grands groupes mondiaux", soit British American Tobacco, Rothmans, Philip Morris et R.J. Reynolds, a précisé le ministère de la justice.
DES CONSOMMATEURS INDUITS EN ERREUR
La décision de tenir compte des coûts futurs s'explique "par le fait que les fumeurs continuent d'éprouver des problèmes de santé importants tout au long de leur vie", a-t-il expliqué à la presse. "Ces fabricants ont omis d'informer les consommateurs, parmi lesquels on retrouve de nombreux enfants et adolescents, sur les caractéristiques véritables de leur produit et les ont induits en erreur sur les effets nocifs", a-t-il ajouté. "Nous croyons que ces agissements ont été faits volontairement et de façon concertée", a-t-il déclaré.
"Nous sommes très préoccupés des effets du tabagisme sur la population du Québec et des coûts qu'il engendre pour l'Etat québécois. Il est temps que les fabricants des produits du tabac assument leurs responsabilités", a-t-il poursuivi. Le montant réclamé par la province comprend deux grandes catégories de dépenses : le coût des soins de santé prodigués à des fumeurs et le coût des programmes associés à la lutte contre le tabagisme du ministère de la santé du Québec.
Le Québec devient ainsi la cinquième des dix provinces du Canada à poursuivre l'industrie du tabac pour obtenir compensation des coûts du tabagisme, après la Colombie-Britannique, le Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve et l'Ontario. Cette dernière, la province la plus peuplée du Canada, a engagé une poursuite pour réclamant un montant de 50 milliards de dollars en 2009. Les autres provinces ont aussi annoncé leur intention de faire de même ou sont sur le point de le faire, a indiqué M. Fournier.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le gouvernement du Québec a annoncé, vendredi 8 juin, qu'il allait réclamer en justice plus de soixante milliards de dollars à l'industrie du tabac, en compensation des coûts du tabagisme pour le système de santé de la province canadienne.
Cette requête, qui vise aussi bien les fabricants canadiens qu'étrangers, tient compte des coûts assumés par la province depuis 1970 et de ceux prévus d'ici à 2030, a déclaré le ministre de la justice du Québec, Jean-Marc Fournier. "Nous déposons aujourd'hui une requête particulièrement détaillée et documentée, qui s'appuie [sur] plus de 1 300 documents émanant des fabricants eux-mêmes ainsi que sur une évaluation rigoureuse du coût des soins de santé liés au tabac", a déclaré le ministre.
Elle a été déposée devant la Cour supérieure du Québec à Montréal, où l'industrie du tabac conteste par ailleurs une loi adoptée en 2009 par la province autorisant ce type de recours. La poursuite vise les fabricants de produits du tabac qui "ont été membres, à un moment ou un autre, d'un des quatre grands groupes mondiaux", soit British American Tobacco, Rothmans, Philip Morris et R.J. Reynolds, a précisé le ministère de la justice.
DES CONSOMMATEURS INDUITS EN ERREUR
La décision de tenir compte des coûts futurs s'explique "par le fait que les fumeurs continuent d'éprouver des problèmes de santé importants tout au long de leur vie", a-t-il expliqué à la presse. "Ces fabricants ont omis d'informer les consommateurs, parmi lesquels on retrouve de nombreux enfants et adolescents, sur les caractéristiques véritables de leur produit et les ont induits en erreur sur les effets nocifs", a-t-il ajouté. "Nous croyons que ces agissements ont été faits volontairement et de façon concertée", a-t-il déclaré.
"Nous sommes très préoccupés des effets du tabagisme sur la population du Québec et des coûts qu'il engendre pour l'Etat québécois. Il est temps que les fabricants des produits du tabac assument leurs responsabilités", a-t-il poursuivi. Le montant réclamé par la province comprend deux grandes catégories de dépenses : le coût des soins de santé prodigués à des fumeurs et le coût des programmes associés à la lutte contre le tabagisme du ministère de la santé du Québec.
Le Québec devient ainsi la cinquième des dix provinces du Canada à poursuivre l'industrie du tabac pour obtenir compensation des coûts du tabagisme, après la Colombie-Britannique, le Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve et l'Ontario. Cette dernière, la province la plus peuplée du Canada, a engagé une poursuite pour réclamant un montant de 50 milliards de dollars en 2009. Les autres provinces ont aussi annoncé leur intention de faire de même ou sont sur le point de le faire, a indiqué M. Fournier.
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Re: Actualités 2012
Les avions d'Air France bientôt branchés sur Internet
Le Point.fr - Publié le 11/06/2012 à 09:31
La connexion sera possible en vol depuis son ordinateur ou son smartphone. À des prix vertigineux...
Air France-KLM, longtemps réticente vis-à-vis du surf en vol, vient de se décider à entrer dans l'ère du numérique céleste. Le groupe, en difficulté financière, maintient néanmoins ses investissements en direction du client ainsi que ceux touchant à la sécurité des vols. Aussi, en février prochain, un Boeing 777-300 d'Air France et un autre de KLM vont, en partenariat avec Panasonic, tester la connexion à bord lors de vols intercontinentaux... puis la satisfaction des passagers qui rempliront un questionnaire en ligne. Cette innovation doit être resituée dans le contexte de l'entreprise. Alexandre de Juniac, nouveau P-DG et ancien de Thales, vient du numérique, alors que Jean-Cyril Spinetta, longtemps aux commandes de la compagnie, n'était pas très porté sur ces technologies. Aussi les services marketing d'Air France étaient-ils peu enclins à lancer des projets qui ne soulevaient pas l'enthousiasme en comité de direction. Enfin, le modèle économique d'Internet en l'air n'est toujours pas évident. Les équipements embarqués sur les avions sont coûteux et lourds, les communications par satellite de la bande Ku sont très chères. Certaines compagnies sont parties trop tôt vers cette technologie et on se souvient de la faillite de "Connexion by Boeing", arrêtée en 2006 au bout de deux ans. La problématique commerciale reste entière : comment faire payer une poignée d'euros de plus à un passager de la classe affaires qui a déjà acheté son billet 5 000 euros ?
Le prix et la tranquillité
Air France n'a pas encore tranché sur le tarif du mégaoctet à 12 000 mètres d'altitude. Il est vraisemblable que l'usage du téléphone pour des appels vocaux ou l'envoi de SMS seront débités directement par l'opérateur de l'abonné comme une communication internationale. Un accord de roaming avec la compagnie aérienne sera nécessaire, ainsi que l'autorisation des pays survolés.
Le temps passé sur Internet ou à regarder les programmes de télévision depuis son ordinateur portable ou sa tablette, connectés en Wi-Fi dans la cabine, sera facturé par la compagnie. Lufthansa, par exemple, demande 10,95 euros par heure ou 3 500 miles de fidélisation.
Ces nouvelles technologies permettent de gagner des clients... ou d'en perdre. Les compagnies restent très prudentes notamment vis-à-vis de l'utilisation du téléphone à bord. Un seul passager peut en gêner des dizaines d'autres dans un avion qui, lui, est de plus en plus silencieux. Les altercations entre passagers sont fréquentes dans le TGV, où les zones sans téléphone sont rarement respectées. Aussi est-il envisagé de n'autoriser les appels qu'à certains moments du vol et de les interdire la nuit. Air France va profiter de cette année de test pour affiner le mode d'emploi.
Toutes les grandes compagnies s'y intéressent
Oman Air a été la première compagnie au monde à proposer téléphone et Internet à bord, en mars 2010. Les autres compagnies du Golfe, Emirates et Etihad, ont suivi. En Europe, Lufthansa a pris une longueur d'avance sur ce service maintenant disponible sur 60 % de la flotte long-courrier. British Airways ne l'offre que sur deux avions, ceux reliant le London City Airport à New York, mais convient, au travers d'un récent sondage, que c'est une attente majeure de la clientèle. Tous les avions de Turkish Airlines devraient être connectés d'ici à la fin de l'année et le service sera gratuit. Singapore Airlines équipe ses avions, mais sans la voix. Aux États-Unis, la majorité des avions offrent une technologie différente qui fait appel à des relais radio au sol et ne fonctionne qu'au-dessus du sol américain.
Thierry VigoureuxÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 11/06/2012 à 09:31
La connexion sera possible en vol depuis son ordinateur ou son smartphone. À des prix vertigineux...
Air France-KLM, longtemps réticente vis-à-vis du surf en vol, vient de se décider à entrer dans l'ère du numérique céleste. Le groupe, en difficulté financière, maintient néanmoins ses investissements en direction du client ainsi que ceux touchant à la sécurité des vols. Aussi, en février prochain, un Boeing 777-300 d'Air France et un autre de KLM vont, en partenariat avec Panasonic, tester la connexion à bord lors de vols intercontinentaux... puis la satisfaction des passagers qui rempliront un questionnaire en ligne. Cette innovation doit être resituée dans le contexte de l'entreprise. Alexandre de Juniac, nouveau P-DG et ancien de Thales, vient du numérique, alors que Jean-Cyril Spinetta, longtemps aux commandes de la compagnie, n'était pas très porté sur ces technologies. Aussi les services marketing d'Air France étaient-ils peu enclins à lancer des projets qui ne soulevaient pas l'enthousiasme en comité de direction. Enfin, le modèle économique d'Internet en l'air n'est toujours pas évident. Les équipements embarqués sur les avions sont coûteux et lourds, les communications par satellite de la bande Ku sont très chères. Certaines compagnies sont parties trop tôt vers cette technologie et on se souvient de la faillite de "Connexion by Boeing", arrêtée en 2006 au bout de deux ans. La problématique commerciale reste entière : comment faire payer une poignée d'euros de plus à un passager de la classe affaires qui a déjà acheté son billet 5 000 euros ?
Le prix et la tranquillité
Air France n'a pas encore tranché sur le tarif du mégaoctet à 12 000 mètres d'altitude. Il est vraisemblable que l'usage du téléphone pour des appels vocaux ou l'envoi de SMS seront débités directement par l'opérateur de l'abonné comme une communication internationale. Un accord de roaming avec la compagnie aérienne sera nécessaire, ainsi que l'autorisation des pays survolés.
Le temps passé sur Internet ou à regarder les programmes de télévision depuis son ordinateur portable ou sa tablette, connectés en Wi-Fi dans la cabine, sera facturé par la compagnie. Lufthansa, par exemple, demande 10,95 euros par heure ou 3 500 miles de fidélisation.
Ces nouvelles technologies permettent de gagner des clients... ou d'en perdre. Les compagnies restent très prudentes notamment vis-à-vis de l'utilisation du téléphone à bord. Un seul passager peut en gêner des dizaines d'autres dans un avion qui, lui, est de plus en plus silencieux. Les altercations entre passagers sont fréquentes dans le TGV, où les zones sans téléphone sont rarement respectées. Aussi est-il envisagé de n'autoriser les appels qu'à certains moments du vol et de les interdire la nuit. Air France va profiter de cette année de test pour affiner le mode d'emploi.
Toutes les grandes compagnies s'y intéressent
Oman Air a été la première compagnie au monde à proposer téléphone et Internet à bord, en mars 2010. Les autres compagnies du Golfe, Emirates et Etihad, ont suivi. En Europe, Lufthansa a pris une longueur d'avance sur ce service maintenant disponible sur 60 % de la flotte long-courrier. British Airways ne l'offre que sur deux avions, ceux reliant le London City Airport à New York, mais convient, au travers d'un récent sondage, que c'est une attente majeure de la clientèle. Tous les avions de Turkish Airlines devraient être connectés d'ici à la fin de l'année et le service sera gratuit. Singapore Airlines équipe ses avions, mais sans la voix. Aux États-Unis, la majorité des avions offrent une technologie différente qui fait appel à des relais radio au sol et ne fonctionne qu'au-dessus du sol américain.
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Re: Actualités 2012
Grossesse : Le génome d'un foetus établi sans amiosynthèse
Le génome d'un foetus a pu être établi à partir de la salive et du sang des parents.
Génétique. Des travaux publiés mercredi aux Etats-Unis révèlent que des chercheurs sont parvenus à séquencer le génome d'un foetus lors de la grossesse à partir d'un échantillon de sang de la mère et de salive du père. Cette technique, non-envahissante, est jugée plus sûre que les prélèvements de fluide d'ordinaire effectués dans l'utérus. Cette procédure est en effet la plus courante pour effectuer des tests destinés à détecter certains troubles génétiques comme la présence de trois copies du chromosome 21, responsable de la trisomie 21 (le mongolisme).
Une technique plus précise
Les auteurs de cette étude parue dans la revue médicale Science Translational Medicine ont ainsi expliqué que le séquençage du génome du foetus permet de détecter un nombre nettement plus grand de variations génétiques et de façon plus détaillée. A noter: le sang a été prélevé alors que la mère entrait dans sa 18e semaine de grossesse. Jacob Kitzman et Matthew Snyder, de l'Université de Washington à Seattle (Etat de Washington, nord-ouest) ont également précisé que ces échantillons sanguin de la mère et de salive du père contenaient suffisamment d'informations génétiques pour séquencer le génome du foetus. Cette méthode a ensuite été répétée avec un autre couple dont la femme était plus près du début de sa grossesse. Les chercheurs ont pu vérifié l'exactitude de leur séquençage foetal et de leurs prédictions génétiques à partir du sang du cordon ombilical prélevé à la naissance.
Découvrir des troubles
Les scientifiques savent depuis longtemps que le plasma sanguin d'une femme enceinte contient des cellules de l'ADN de l'enfant à naître et que l'ADN foetal apparaît dans le plasma de la mère quelques semaines après la conception. Un enfant peut par ailleurs présenter des variations génétiques non-partagées avec aucun de ses parents. Ces nouvelles variations peuvent également apparaître pendant la formation de l'oeuf, du sperme ou près de la conception. Et alors que ces nouvelles mutations sont la source d'une proportion importante des troubles génétiques, les auteurs de cette étude estiment que les découvrir est essentiel pour établir un diagnostic génétique prénatal complet.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le génome d'un foetus a pu être établi à partir de la salive et du sang des parents.
Génétique. Des travaux publiés mercredi aux Etats-Unis révèlent que des chercheurs sont parvenus à séquencer le génome d'un foetus lors de la grossesse à partir d'un échantillon de sang de la mère et de salive du père. Cette technique, non-envahissante, est jugée plus sûre que les prélèvements de fluide d'ordinaire effectués dans l'utérus. Cette procédure est en effet la plus courante pour effectuer des tests destinés à détecter certains troubles génétiques comme la présence de trois copies du chromosome 21, responsable de la trisomie 21 (le mongolisme).
Une technique plus précise
Les auteurs de cette étude parue dans la revue médicale Science Translational Medicine ont ainsi expliqué que le séquençage du génome du foetus permet de détecter un nombre nettement plus grand de variations génétiques et de façon plus détaillée. A noter: le sang a été prélevé alors que la mère entrait dans sa 18e semaine de grossesse. Jacob Kitzman et Matthew Snyder, de l'Université de Washington à Seattle (Etat de Washington, nord-ouest) ont également précisé que ces échantillons sanguin de la mère et de salive du père contenaient suffisamment d'informations génétiques pour séquencer le génome du foetus. Cette méthode a ensuite été répétée avec un autre couple dont la femme était plus près du début de sa grossesse. Les chercheurs ont pu vérifié l'exactitude de leur séquençage foetal et de leurs prédictions génétiques à partir du sang du cordon ombilical prélevé à la naissance.
Découvrir des troubles
Les scientifiques savent depuis longtemps que le plasma sanguin d'une femme enceinte contient des cellules de l'ADN de l'enfant à naître et que l'ADN foetal apparaît dans le plasma de la mère quelques semaines après la conception. Un enfant peut par ailleurs présenter des variations génétiques non-partagées avec aucun de ses parents. Ces nouvelles variations peuvent également apparaître pendant la formation de l'oeuf, du sperme ou près de la conception. Et alors que ces nouvelles mutations sont la source d'une proportion importante des troubles génétiques, les auteurs de cette étude estiment que les découvrir est essentiel pour établir un diagnostic génétique prénatal complet.
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Re: Actualités 2012
Ces couples séparés qui partagent le même toit
L'Ined s'est penché sur le cas des ménages dissous qui vivent ensemble pour des raisons éducatives ou économiques.
Ils se séparèrent et… continuèrent à vivre sous le même toit. À l'époque des divorces éclairs et des vies amoureuses successives, des couples à contre-courant optent pour le «vivre ensemble séparé». Ce sont les «LTA», les «living together apart», comme les ont baptisés des sociologues américains. Ces drôles de colocataires partagent leur désamour au sein du même foyer, le temps d'élever leurs enfants ou pour se mettre à l'abri des risques économiques de la rupture.
Un choix que revendique Stéphanie, une Parisienne d'une cinquantaine d'années qui continue de partager le lit de son mari, son café du matin et son rôti de veau du soir, mais sans les élans du cœur. Certes, elle doit s'accommoder des découchages et des dîners écourtés, mais «notre tribu et tout ce que nous avons construit depuis plus de vingt ans mérite mieux qu'une séparation», plaide cette mère de trois grands enfants. Son époux, qui a «délocalisé» sa vie sentimentale, dit préférer continuer de vivre dans un grand appartement et se tenir à l'écart des embrouillaminis d'une famille recomposée.
Après tout, cette formule du «vivre ensemble séparé» n'est-elle pas une histoire vieille comme l'amour? Pas pour le chercheur de l'Ined, Claude Martin, auteur d'une comparaison franco-américaine sur ce mode de vie. «Si, statistiquement parlant, la proportion de couples insatisfaits qui restent ensemble est certainement plus faible aujourd'hui que dans les années 1950, les couples dans le désamour qui aujourd'hui ne se séparent pas sont plus conscients de leur condition que dans le passé», explique-t-il dans son étude.
10% des familles pauvres seraient concernées aux États-Unis
Nourri par la crise économique, le phénomène, difficile à évaluer, semble plus aigu et plus visible. Ainsi, dans une Amérique touchée de plein fouet par la crise des subprimes, environ 10% des familles pauvres seraient concernées, rapporte Claude Martin. En France, le chercheur s'est penché sur des trajectoires de couples des classes moyennes. Pour eux, le maintien du lien parental constitue l'une des principales justifications à cet arrangement. Roland, un professeur de lycée de 49 ans, a ainsi supporté un «véritable chaos conjugal». «Elle (sa femme) m'a souvent menacé de partir avec eux, loin, et de me faire une guerre à distance dans le cadre d'un divorce hyperconflictuel… Alors, j'ai choisi d'attendre, de rester aux côtés de mes enfants et de les voir grandir…», raconte cet homme prêt à subir les désagréments d'une situation ambiguë plutôt que d'affronter la solitude. «La nouvelle division du temps et de l'espace engendre de nombreuses frictions, note Claude Martin. Ceux qui le peuvent vont faire chambre à part. La répartition des tâches est remise en cause: l'organisation de la cuisine, du linge. Et ce, parfois, dans une ambiance de plomb.»
En période de crise immobilière, le logement peut aussi constituer le ciment du couple. La difficulté de financer un nouvel appartement ou de vendre une maison prolonge alors la vie commune des tourtereaux dépris l'un de l'autre. «Certains clients attendent quelques années avant de faire exploser leur couple. Ils savent que la facture peut être lourde, surtout quand ils doivent de surcroît financer les études supérieures de leurs enfants. Ils font le calcul qu'ils vivront mieux dans un seul appartement, avec deux salaires, et en partageant les frais de scolarité», décrit Me Hélène Poivey-Leclercq, spécialiste du droit familial. Après avoir listé les conséquences du divorce avec son avocat, Madeleine, employée dans une librairie, a eu «l'impression d'un gouffre qui s'ouvrait»devant elle. Peur du déclassement social, manque de foi dans un avenir meilleur... elle a choisi le statu quo. «Comme si le coût économique et parental du divorce était trop élevé aujourd'hui», résume Claude Martin.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'Ined s'est penché sur le cas des ménages dissous qui vivent ensemble pour des raisons éducatives ou économiques.
Ils se séparèrent et… continuèrent à vivre sous le même toit. À l'époque des divorces éclairs et des vies amoureuses successives, des couples à contre-courant optent pour le «vivre ensemble séparé». Ce sont les «LTA», les «living together apart», comme les ont baptisés des sociologues américains. Ces drôles de colocataires partagent leur désamour au sein du même foyer, le temps d'élever leurs enfants ou pour se mettre à l'abri des risques économiques de la rupture.
Un choix que revendique Stéphanie, une Parisienne d'une cinquantaine d'années qui continue de partager le lit de son mari, son café du matin et son rôti de veau du soir, mais sans les élans du cœur. Certes, elle doit s'accommoder des découchages et des dîners écourtés, mais «notre tribu et tout ce que nous avons construit depuis plus de vingt ans mérite mieux qu'une séparation», plaide cette mère de trois grands enfants. Son époux, qui a «délocalisé» sa vie sentimentale, dit préférer continuer de vivre dans un grand appartement et se tenir à l'écart des embrouillaminis d'une famille recomposée.
Après tout, cette formule du «vivre ensemble séparé» n'est-elle pas une histoire vieille comme l'amour? Pas pour le chercheur de l'Ined, Claude Martin, auteur d'une comparaison franco-américaine sur ce mode de vie. «Si, statistiquement parlant, la proportion de couples insatisfaits qui restent ensemble est certainement plus faible aujourd'hui que dans les années 1950, les couples dans le désamour qui aujourd'hui ne se séparent pas sont plus conscients de leur condition que dans le passé», explique-t-il dans son étude.
10% des familles pauvres seraient concernées aux États-Unis
Nourri par la crise économique, le phénomène, difficile à évaluer, semble plus aigu et plus visible. Ainsi, dans une Amérique touchée de plein fouet par la crise des subprimes, environ 10% des familles pauvres seraient concernées, rapporte Claude Martin. En France, le chercheur s'est penché sur des trajectoires de couples des classes moyennes. Pour eux, le maintien du lien parental constitue l'une des principales justifications à cet arrangement. Roland, un professeur de lycée de 49 ans, a ainsi supporté un «véritable chaos conjugal». «Elle (sa femme) m'a souvent menacé de partir avec eux, loin, et de me faire une guerre à distance dans le cadre d'un divorce hyperconflictuel… Alors, j'ai choisi d'attendre, de rester aux côtés de mes enfants et de les voir grandir…», raconte cet homme prêt à subir les désagréments d'une situation ambiguë plutôt que d'affronter la solitude. «La nouvelle division du temps et de l'espace engendre de nombreuses frictions, note Claude Martin. Ceux qui le peuvent vont faire chambre à part. La répartition des tâches est remise en cause: l'organisation de la cuisine, du linge. Et ce, parfois, dans une ambiance de plomb.»
En période de crise immobilière, le logement peut aussi constituer le ciment du couple. La difficulté de financer un nouvel appartement ou de vendre une maison prolonge alors la vie commune des tourtereaux dépris l'un de l'autre. «Certains clients attendent quelques années avant de faire exploser leur couple. Ils savent que la facture peut être lourde, surtout quand ils doivent de surcroît financer les études supérieures de leurs enfants. Ils font le calcul qu'ils vivront mieux dans un seul appartement, avec deux salaires, et en partageant les frais de scolarité», décrit Me Hélène Poivey-Leclercq, spécialiste du droit familial. Après avoir listé les conséquences du divorce avec son avocat, Madeleine, employée dans une librairie, a eu «l'impression d'un gouffre qui s'ouvrait»devant elle. Peur du déclassement social, manque de foi dans un avenir meilleur... elle a choisi le statu quo. «Comme si le coût économique et parental du divorce était trop élevé aujourd'hui», résume Claude Martin.
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Re: Actualités 2012
Les failles de la lutte contre le diabète
Par Delphine Chayet - le 08/06/2012
Selon un rapport de l'Igas, le système de soins français peine à s'adapter à une maladie longtemps dénuée de symptômes.
Avec trois millions de malades traités, le diabète est aujourd'hui la première maladie chronique en France, devant les cancers et les pathologies cardio-vasculaires. Son coût progresse de 1 milliard d'euros par an, pour atteindre aujourd'hui 13 milliards. Pourtant, le dépistage, la surveillance et le traitement de cette maladie métabolique, dont les complications sont à l'origine d'une importante mortalité, ne sont pas à la hauteur, selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) publié cette semaine. L'enjeu est crucial alors que la prévalence du diabète ne cesse d'augmenter du fait du vieillissement de la population et de l'augmentation du taux d'obésité.
• Un suivi et une surveillance des patients «insatisfaisants»
C'est sur les médecins généralistes que repose la prise en charge des diabétiques de type 2. Il s'agit notamment de détecter précocement l'apparition des complications, de s'assurer de la bonne prise du traitement ou encore d'éduquer le patient aux règles de nutrition et d'hygiène de vie importantes pour ralentir l'évolution de la maladie. Mais l'organisation des soins de premier recours, conçue pour faire face à des pathologies aiguës, est mal adaptée à cette surveillance au long cours. Plusieurs points faibles sont relevés par l'Igas: isolement et insuffisante formation des médecins, rémunération à l'acte inappropriée pour faire de l'éducation thérapeutique, absence de suivi actif des patients… Conséquence: malgré les efforts déployés ces dernières années, «la fréquence et la gravité des complications ne diminuent pas», constatent le Dr Gilles Lecoq, Danièle Jourdain-Menninger et Annick Morel, auteurs du rapport.
• De fortes inégalités géographiques et sociales
Le diabète touche davantage les populations précaires ou fragilisées et frappe de manière inégale sur le territoire. Le nord-est de la France concentre ainsi une forte prévalence du diabète et de l'obésité, à l'inverse des régions de l'ouest. Les taux les plus élevés sont cependant recensés en outre-mer. Des actions de prévention et de prise en charge sont mises en place par les autorités sanitaires, mais elles ne parviennent pas à cibler les populations à risque ni à les faire entrer dans le dispositif.
• Le dépistage du diabète et de l'obésité chez l'enfant à améliorer
Chez l'enfant et l'adolescent, le dépistage précoce de l'obésité «n'est pas encore suffisamment répandu», déplore l'Igas. Ce repérage, dont l'importance a été soulignée par la Haute Autorité de santé, suppose une meilleure utilisation des courbes d'indice de masse corporelle (IMC), qui figurent désormais dans les carnets de santé. Le rapport déplore aussi un dépistage «médiocre» du diabète de type 1 (insulinodépendant) chez les plus jeunes, alors qu'une découverte précoce est là encore capitale pour éviter un coma inaugural. L'inspection souhaite donc une sensibilisation du grand public et des médecins à la reconnaissance des signes fonctionnels du diabète: soif importante, envie fréquente d'uriner, fatigue, perte de poids, nausées ou vomissements, odeur acétonémique de l'haleine, etc.
• La sécurité et l'efficacité des antidiabétiques en question
La France est un des plus gros consommateurs européens des nouvelles générations d'antidiabétiques oraux. Ces médicaments posent pourtant, selon l'Igas, «des problèmes de qualité et de sécurité nécessitant une meilleure surveillance des autorités sanitaires, après leur autorisation de mise sur le marché». Les auteurs du rapport citent en exemple l'affaire des glitazones, finalement retirés en 2010 et 2011 en raison d'une balance bénéfice-risque défavorable. Les nouveaux antidiabétiques apparus dans la dernière décennie représentent encore aujourd'hui 15 % des traitements prescrits et approximativement la moitié des dépenses d'assurance-maladie, hors insuline, alors que «leur amélioration du service médical rendu est mineure (voire nulle)». La décision de rembourser ces médicaments mérite ainsi d'être mieux pesée et débattue. D'autant que les traitements oraux plus anciens - biguanides et sulfamides - ont fait la preuve de leur efficacité et sont peu coûteux.
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Par Delphine Chayet - le 08/06/2012
Selon un rapport de l'Igas, le système de soins français peine à s'adapter à une maladie longtemps dénuée de symptômes.
Avec trois millions de malades traités, le diabète est aujourd'hui la première maladie chronique en France, devant les cancers et les pathologies cardio-vasculaires. Son coût progresse de 1 milliard d'euros par an, pour atteindre aujourd'hui 13 milliards. Pourtant, le dépistage, la surveillance et le traitement de cette maladie métabolique, dont les complications sont à l'origine d'une importante mortalité, ne sont pas à la hauteur, selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) publié cette semaine. L'enjeu est crucial alors que la prévalence du diabète ne cesse d'augmenter du fait du vieillissement de la population et de l'augmentation du taux d'obésité.
• Un suivi et une surveillance des patients «insatisfaisants»
C'est sur les médecins généralistes que repose la prise en charge des diabétiques de type 2. Il s'agit notamment de détecter précocement l'apparition des complications, de s'assurer de la bonne prise du traitement ou encore d'éduquer le patient aux règles de nutrition et d'hygiène de vie importantes pour ralentir l'évolution de la maladie. Mais l'organisation des soins de premier recours, conçue pour faire face à des pathologies aiguës, est mal adaptée à cette surveillance au long cours. Plusieurs points faibles sont relevés par l'Igas: isolement et insuffisante formation des médecins, rémunération à l'acte inappropriée pour faire de l'éducation thérapeutique, absence de suivi actif des patients… Conséquence: malgré les efforts déployés ces dernières années, «la fréquence et la gravité des complications ne diminuent pas», constatent le Dr Gilles Lecoq, Danièle Jourdain-Menninger et Annick Morel, auteurs du rapport.
• De fortes inégalités géographiques et sociales
Le diabète touche davantage les populations précaires ou fragilisées et frappe de manière inégale sur le territoire. Le nord-est de la France concentre ainsi une forte prévalence du diabète et de l'obésité, à l'inverse des régions de l'ouest. Les taux les plus élevés sont cependant recensés en outre-mer. Des actions de prévention et de prise en charge sont mises en place par les autorités sanitaires, mais elles ne parviennent pas à cibler les populations à risque ni à les faire entrer dans le dispositif.
• Le dépistage du diabète et de l'obésité chez l'enfant à améliorer
Chez l'enfant et l'adolescent, le dépistage précoce de l'obésité «n'est pas encore suffisamment répandu», déplore l'Igas. Ce repérage, dont l'importance a été soulignée par la Haute Autorité de santé, suppose une meilleure utilisation des courbes d'indice de masse corporelle (IMC), qui figurent désormais dans les carnets de santé. Le rapport déplore aussi un dépistage «médiocre» du diabète de type 1 (insulinodépendant) chez les plus jeunes, alors qu'une découverte précoce est là encore capitale pour éviter un coma inaugural. L'inspection souhaite donc une sensibilisation du grand public et des médecins à la reconnaissance des signes fonctionnels du diabète: soif importante, envie fréquente d'uriner, fatigue, perte de poids, nausées ou vomissements, odeur acétonémique de l'haleine, etc.
• La sécurité et l'efficacité des antidiabétiques en question
La France est un des plus gros consommateurs européens des nouvelles générations d'antidiabétiques oraux. Ces médicaments posent pourtant, selon l'Igas, «des problèmes de qualité et de sécurité nécessitant une meilleure surveillance des autorités sanitaires, après leur autorisation de mise sur le marché». Les auteurs du rapport citent en exemple l'affaire des glitazones, finalement retirés en 2010 et 2011 en raison d'une balance bénéfice-risque défavorable. Les nouveaux antidiabétiques apparus dans la dernière décennie représentent encore aujourd'hui 15 % des traitements prescrits et approximativement la moitié des dépenses d'assurance-maladie, hors insuline, alors que «leur amélioration du service médical rendu est mineure (voire nulle)». La décision de rembourser ces médicaments mérite ainsi d'être mieux pesée et débattue. D'autant que les traitements oraux plus anciens - biguanides et sulfamides - ont fait la preuve de leur efficacité et sont peu coûteux.
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