Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
"Madame ou mademoiselle ?" ou le sexisme ordinaire
Madame ou mademoiselle ? Des organisations féministes ont décidé de partir en guerre, en exigeant le retrait de la case « mademoiselle » dans les formulaires administratifs.
« Ouverture de compte en banque : impossible de se dire "Madame" si on est célibataire. C’est forcément "Mademoiselle". Pour les hommes, c’est Monsieur ou Damoiseau ? », ironise Christine sur le site www.viedemeuf.com, qui recense toutes sortes de clichés sexistes vécus au quotidien. « Ça peut paraître un détail mais c’est très symbolique des inégalités », explique Julie Muret, d’Osez le féminisme !, qui lance mardi, avec Les Chiennes de garde, une campagne pour la fin de la case « mademoiselle ». « Je ne vois pas pourquoi on fait ce distinguo, qui n’a plus aucun sens », abonde Brigitte Grésy, auteur du Petit Traité contre le sexisme ordinaire (Ed. Albin Michel), qui épingle les comportements quotidiens qui « infériorisent les femmes ». Dès 1972 pourtant, le ministre de la Justice, René Pleven, indiquait qu’« aucune réglementation – fût-ce pour l’établissement des documents officiels […] – n’impose un choix entre les deux ». En 1983, la ministre des Droits de la femme, Yvette Roudy, parlait même de « discrimination ». Force est de constater que la case « mademoiselle » n’a pas disparu. D’où l’idée d’Osez le féminisme ! d’inciter les femmes à exiger un « madame » dans leurs correspondances
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Madame ou mademoiselle ? Des organisations féministes ont décidé de partir en guerre, en exigeant le retrait de la case « mademoiselle » dans les formulaires administratifs.
« Ouverture de compte en banque : impossible de se dire "Madame" si on est célibataire. C’est forcément "Mademoiselle". Pour les hommes, c’est Monsieur ou Damoiseau ? », ironise Christine sur le site www.viedemeuf.com, qui recense toutes sortes de clichés sexistes vécus au quotidien. « Ça peut paraître un détail mais c’est très symbolique des inégalités », explique Julie Muret, d’Osez le féminisme !, qui lance mardi, avec Les Chiennes de garde, une campagne pour la fin de la case « mademoiselle ». « Je ne vois pas pourquoi on fait ce distinguo, qui n’a plus aucun sens », abonde Brigitte Grésy, auteur du Petit Traité contre le sexisme ordinaire (Ed. Albin Michel), qui épingle les comportements quotidiens qui « infériorisent les femmes ». Dès 1972 pourtant, le ministre de la Justice, René Pleven, indiquait qu’« aucune réglementation – fût-ce pour l’établissement des documents officiels […] – n’impose un choix entre les deux ». En 1983, la ministre des Droits de la femme, Yvette Roudy, parlait même de « discrimination ». Force est de constater que la case « mademoiselle » n’a pas disparu. D’où l’idée d’Osez le féminisme ! d’inciter les femmes à exiger un « madame » dans leurs correspondances
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
« Le pass contraception est une mesure cosmétique »
Interview du Professeur Israël Nisand, à l’occasion de la Journée Mondiale de la contraception
Israël Nisand, gynécologue obstétricien au CHU de Strasbourg, vient de remettre à Jeannette Bougrab un rapport sur la contraception et l’avortement des jeunes filles. Il préconise la mise en place d’une politique de santé publique d’ampleur pour assurer une information sexuelle de qualité aux adolescents et diminuer significativement les IVG chez les mineures.
Le figaro.fr/madame. - Le pass contraception est disponible dans les lycées d’Île de France depuis le printemps. Il se présente sous la forme d’un chéquier, dont les coupons donnent droit à une consultation chez le médecin et la délivrance d’un contraceptif. En Alsace, vous avez mis en place le dispositif Info-Ado depuis douze ans déjà. En quoi consiste t-il ?
Israël Nisand. - Info Ado mobilise une trentaine de médecins qui interviennent dans les collèges, en classe de troisième. Ensuite, les jeunes peuvent se rendre dans trois sites à Strasbourg, y rencontrer un médecin ou une sage-femme et bénéficier d’une consultation gratuite et anonyme sans examen obligatoire. Ils obtiennent gratuitement préservatifs et contraceptifs. Ils peuvent aussi poser anonymement des questions sur le site web de Info Ado. Ils reçoivent une réponse de mon équipe en 24 heures. Avec cette prévention, en douze ans, les IVG des mineures ont été divisées par deux dans le canton.
Quelle est la différence avec le Pass contraception ?
Offrir des chèques sans information, cela ne sert à rien ! Ce pass est réservé aux classes de seconde alors que les problèmes surgissent dès la troisième. Et puis, les jeunes bénéficient du pass pour quelques mois, mais après comment font-ils ? C’est une mesure cosmétique qui peut avoir un intérêt électoral. Mais en terme de santé publique et de baisse du nombre d’IVG, elle est vouée à l’échec.
“Nos jeunes filles payent la politique de la chaise vide”
Dans le rapport que vous avez remis à Jeannette Bougrab et qui paraîtra fin novembre, préconisez-vous d’étendre ce dispositif à tout le territoire ?
Je ne dis pas qu’il faut faire comme chez moi partout en France. Mais on doit se mettre autour d’une table pour élaborer un vrai projet de santé publique. Il faut une information à la sexualité à l’école dès 4 ans pour promouvoir le respect de soi, des autres et l'égalité entre filles et garçons. D’ailleurs, la loi de 2001 prévoit une éducation sexuelle à l'école. Cette loi, il faut l’appliquer ou alors l’abroger !
Dans le rapport, nous avons analysé tout ce qui existait. Aujourd’hui, la gratuité et l’anonymat de la contraception ne sont garantis que dans les centres de planning. Or quatre jeunes femmes sur cinq dans notre pays habitent à plus de 100 km d’un centre de planification. L’IVG est anonyme et gratuite, la contraception d’urgence aussi, mais pas la contraception. On marche sur la tête !
Comment résoudre le problème des zones rurales ?
En mettant en réseau médecins, pharmaciens et infirmières scolaires. Une dizaine de généralistes se sont regroupés autour de l’un de mes collaborateurs, gynécologue dans la vallée de la Bruche, une vallée reculée à 40 km de Strasbourg où il y avait beaucoup d’IVG tardives. Ils ont appris à intervenir dans les écoles. Les jeunes savent qu’en allant voir ces médecins, ils disposeront d’une consultation gratuite et anonyme. S’il reconnaît le tampon Info Ado sur l’ordonnance, le pharmacien reçoit la jeune fille à l’arrière de l’officine pour garantir la discrétion. Il lui donne gratuitement préservatifs et contraceptifs. Les pharmaciens se font ensuite rembourser sur la Sécurité sociale de la contraception d’urgence. Et cela coûte bien moins cher de prévenir de cette façon que de prendre charge les IVG.
Que souhaitez-vous répondre aux parents qui estiment que le cadre de l’école n’est pas approprié pour parler de sexualité ?
Qu’en l’absence d’éducation sexuelle à l’école, c’est la pornographie qui éduque nos enfants. Les parents ont besoin d’aide pour aborder ces questions. Ce n’est pas à eux de s’immiscer dans la vie sexuelle de leurs enfants. Ils ont besoin de s’appuyer sur des gens en qui ils peuvent avoir confiance. Actuellement, ce sont nos jeunes filles qui payent la politique de la chaise vide en terme d’éducation à la sexualité.
Un grand nombre d’IVG se font sous pilule, parce que la pilule, qui est le contraceptif le plus utilisé, ne convient pas à toutes les femmes. Comment en sortir ?
Effectivement, un tiers des IVG ont lieu alors que la femme était sous pilule et cela monte à plus de 40 % chez les jeunes. La pilule semble assez simple à prendre. Mais dans la réalité, ça l’est moins : les femmes l’oublient, cela coûte cher et à la fin de la plaquette, elles se disent parfois que si elles ne la reprennent pas tout de suite, elles ne tomberont pas enceinte pour autant… L’implant, par exemple, est une très bonne solution, qui couvre la jeune fille pour trois ans. Là encore, on n’avancera qu’en informant et en sensibilisant.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Interview du Professeur Israël Nisand, à l’occasion de la Journée Mondiale de la contraception
Israël Nisand, gynécologue obstétricien au CHU de Strasbourg, vient de remettre à Jeannette Bougrab un rapport sur la contraception et l’avortement des jeunes filles. Il préconise la mise en place d’une politique de santé publique d’ampleur pour assurer une information sexuelle de qualité aux adolescents et diminuer significativement les IVG chez les mineures.
Le figaro.fr/madame. - Le pass contraception est disponible dans les lycées d’Île de France depuis le printemps. Il se présente sous la forme d’un chéquier, dont les coupons donnent droit à une consultation chez le médecin et la délivrance d’un contraceptif. En Alsace, vous avez mis en place le dispositif Info-Ado depuis douze ans déjà. En quoi consiste t-il ?
Israël Nisand. - Info Ado mobilise une trentaine de médecins qui interviennent dans les collèges, en classe de troisième. Ensuite, les jeunes peuvent se rendre dans trois sites à Strasbourg, y rencontrer un médecin ou une sage-femme et bénéficier d’une consultation gratuite et anonyme sans examen obligatoire. Ils obtiennent gratuitement préservatifs et contraceptifs. Ils peuvent aussi poser anonymement des questions sur le site web de Info Ado. Ils reçoivent une réponse de mon équipe en 24 heures. Avec cette prévention, en douze ans, les IVG des mineures ont été divisées par deux dans le canton.
Quelle est la différence avec le Pass contraception ?
Offrir des chèques sans information, cela ne sert à rien ! Ce pass est réservé aux classes de seconde alors que les problèmes surgissent dès la troisième. Et puis, les jeunes bénéficient du pass pour quelques mois, mais après comment font-ils ? C’est une mesure cosmétique qui peut avoir un intérêt électoral. Mais en terme de santé publique et de baisse du nombre d’IVG, elle est vouée à l’échec.
“Nos jeunes filles payent la politique de la chaise vide”
Dans le rapport que vous avez remis à Jeannette Bougrab et qui paraîtra fin novembre, préconisez-vous d’étendre ce dispositif à tout le territoire ?
Je ne dis pas qu’il faut faire comme chez moi partout en France. Mais on doit se mettre autour d’une table pour élaborer un vrai projet de santé publique. Il faut une information à la sexualité à l’école dès 4 ans pour promouvoir le respect de soi, des autres et l'égalité entre filles et garçons. D’ailleurs, la loi de 2001 prévoit une éducation sexuelle à l'école. Cette loi, il faut l’appliquer ou alors l’abroger !
Dans le rapport, nous avons analysé tout ce qui existait. Aujourd’hui, la gratuité et l’anonymat de la contraception ne sont garantis que dans les centres de planning. Or quatre jeunes femmes sur cinq dans notre pays habitent à plus de 100 km d’un centre de planification. L’IVG est anonyme et gratuite, la contraception d’urgence aussi, mais pas la contraception. On marche sur la tête !
Comment résoudre le problème des zones rurales ?
En mettant en réseau médecins, pharmaciens et infirmières scolaires. Une dizaine de généralistes se sont regroupés autour de l’un de mes collaborateurs, gynécologue dans la vallée de la Bruche, une vallée reculée à 40 km de Strasbourg où il y avait beaucoup d’IVG tardives. Ils ont appris à intervenir dans les écoles. Les jeunes savent qu’en allant voir ces médecins, ils disposeront d’une consultation gratuite et anonyme. S’il reconnaît le tampon Info Ado sur l’ordonnance, le pharmacien reçoit la jeune fille à l’arrière de l’officine pour garantir la discrétion. Il lui donne gratuitement préservatifs et contraceptifs. Les pharmaciens se font ensuite rembourser sur la Sécurité sociale de la contraception d’urgence. Et cela coûte bien moins cher de prévenir de cette façon que de prendre charge les IVG.
Que souhaitez-vous répondre aux parents qui estiment que le cadre de l’école n’est pas approprié pour parler de sexualité ?
Qu’en l’absence d’éducation sexuelle à l’école, c’est la pornographie qui éduque nos enfants. Les parents ont besoin d’aide pour aborder ces questions. Ce n’est pas à eux de s’immiscer dans la vie sexuelle de leurs enfants. Ils ont besoin de s’appuyer sur des gens en qui ils peuvent avoir confiance. Actuellement, ce sont nos jeunes filles qui payent la politique de la chaise vide en terme d’éducation à la sexualité.
Un grand nombre d’IVG se font sous pilule, parce que la pilule, qui est le contraceptif le plus utilisé, ne convient pas à toutes les femmes. Comment en sortir ?
Effectivement, un tiers des IVG ont lieu alors que la femme était sous pilule et cela monte à plus de 40 % chez les jeunes. La pilule semble assez simple à prendre. Mais dans la réalité, ça l’est moins : les femmes l’oublient, cela coûte cher et à la fin de la plaquette, elles se disent parfois que si elles ne la reprennent pas tout de suite, elles ne tomberont pas enceinte pour autant… L’implant, par exemple, est une très bonne solution, qui couvre la jeune fille pour trois ans. Là encore, on n’avancera qu’en informant et en sensibilisant.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités concours 2012
Les bars à sourire n'amusent pas les dentistes
Les centres de blanchiment des dents, en pleine expansion à Paris, s'attirent les foudres des praticiens qui craignent leur dangerosité.
Baptisées Magic Smile, Point Sourire ou encore Pure Smile, elles poussent comme des champignons à Paris. Ces enseignes, inspirées d'un phénomène depuis longtemps en vogue aux États-Unis, promettent de restituer à vos quenottes tout l'éclat de leur blancheur. Et ce à un prix modique (autour de 80 euros la séance) comparé aux tarifs pratiqués par les dentistes (entre 300 et 500 euros) pour un acte de blanchiment.
Ces derniers, vent debout contre les bars à sourire, interpellent sur leur dangerosité. L'Ordre national des chirurgiens dentistes (ONCD) en a fait le sujet principal de sa Lettre de septembre et a même déposé des plaintes pour exercice illégal, mettant en avant le recours au peroxyde d'hydrogène à des taux «qui dépassent les normes autorisées».
L'ONCD s'inquiète par ailleurs de «la vitesse exponentielle» à laquelle ces échoppes fleurissent. «Sur Paris, c'est presque une hystérie», se désole le Dr Alain Moutarde, président de la commission de la vigilance et des thérapeutiques à l'ONCD. Document officiel à l'appui, il martèle : «L'Afssaps écrit bien que le produit utilisé est reprotoxique, c'est-à-dire néfaste pour la fertilité. Dans leur communication, les bars à sourire assurent ne pas faire usage de peroxyde d'hydrogène. C'est faux, ils ont trouvé un subterfuge en employant du perborate de sodium. Sauf qu'au contact de l'eau, il libère du peroxyde d'hydrogène ! Il faut savoir que c'est un composant utilisé dans les lessives… Je me demande ce qu'attend la DGCCRF * pour fermer ces centres.»
Contrôles
Les services de la DGCCRF expliquent avoir contrôlé plusieurs bars à sourire et effectué des prélèvements. «Il n'a pas été trouvé de présence de peroxyde d'hydrogène mais l'étiquetage n'est pas toujours conforme à la réglementation des produits cosmétiques, et omet de faire figurer des mentions obligatoires», communiquent-ils.
«Si nos produits étaient dangereux, on aurait été fermés sur-le-champ, s'indigne Yann Toledo, cofondateur de Point Sourire, sur le point d'inaugurer une quatrième boutique à Paris. Nous précisons toujours à nos clients que nous ne remplaçons pas leur dentiste. La campagne de lobbying de ces derniers est basée sur le fait qu'il y a encore beaucoup de guignols dans notre profession. Chez nous, tous les franchisés suivent une formation supervisée par un dentiste référent.» Selon lui, Point Sourire se borne à encadrer des gens qui s'auto-administrent un produit en vente libre. «On ne leur touche pas la bouche. À la moindre douleur, on arrête. Nous refusons les femmes enceintes, celles qui allaitent, ou les gens sous certains traitements médicaux.» Sa conviction est que les dentistes s'inquiètent surtout de le voir empiéter sur leurs plates-bandes.
Les avis divergent
L'ONCD, lui, se défend de toute arrière-pensée : «Nous sommes dans une démarche de santé publique. Ce qui nous préoccupe, c'est de devoir réparer les dégâts derrière», répond Alain Moutarde.
Efficace, pas efficace... Ceux qui ont tenté l'expérience et la relatent sur des forums ont des avis divergents. «Ça ne marche pas, je suis sortie avec une crampe à la mâchoire sans parler du goût infect du gel qu'ils mettent dans la gouttière», témoigne une femme. «Quatre heures après mes dents ont repris leur couleur initiale», raconte une autre. Mais d'autres se déclarent ravies du résultat. «C'est un acte naturel, très utile juste avant de sortir ou lors d'un rendez-vous», ajoute même l'une d'elles. Difficile de trancher pour l'instant.
* Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
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Les centres de blanchiment des dents, en pleine expansion à Paris, s'attirent les foudres des praticiens qui craignent leur dangerosité.
Baptisées Magic Smile, Point Sourire ou encore Pure Smile, elles poussent comme des champignons à Paris. Ces enseignes, inspirées d'un phénomène depuis longtemps en vogue aux États-Unis, promettent de restituer à vos quenottes tout l'éclat de leur blancheur. Et ce à un prix modique (autour de 80 euros la séance) comparé aux tarifs pratiqués par les dentistes (entre 300 et 500 euros) pour un acte de blanchiment.
Ces derniers, vent debout contre les bars à sourire, interpellent sur leur dangerosité. L'Ordre national des chirurgiens dentistes (ONCD) en a fait le sujet principal de sa Lettre de septembre et a même déposé des plaintes pour exercice illégal, mettant en avant le recours au peroxyde d'hydrogène à des taux «qui dépassent les normes autorisées».
L'ONCD s'inquiète par ailleurs de «la vitesse exponentielle» à laquelle ces échoppes fleurissent. «Sur Paris, c'est presque une hystérie», se désole le Dr Alain Moutarde, président de la commission de la vigilance et des thérapeutiques à l'ONCD. Document officiel à l'appui, il martèle : «L'Afssaps écrit bien que le produit utilisé est reprotoxique, c'est-à-dire néfaste pour la fertilité. Dans leur communication, les bars à sourire assurent ne pas faire usage de peroxyde d'hydrogène. C'est faux, ils ont trouvé un subterfuge en employant du perborate de sodium. Sauf qu'au contact de l'eau, il libère du peroxyde d'hydrogène ! Il faut savoir que c'est un composant utilisé dans les lessives… Je me demande ce qu'attend la DGCCRF * pour fermer ces centres.»
Contrôles
Les services de la DGCCRF expliquent avoir contrôlé plusieurs bars à sourire et effectué des prélèvements. «Il n'a pas été trouvé de présence de peroxyde d'hydrogène mais l'étiquetage n'est pas toujours conforme à la réglementation des produits cosmétiques, et omet de faire figurer des mentions obligatoires», communiquent-ils.
«Si nos produits étaient dangereux, on aurait été fermés sur-le-champ, s'indigne Yann Toledo, cofondateur de Point Sourire, sur le point d'inaugurer une quatrième boutique à Paris. Nous précisons toujours à nos clients que nous ne remplaçons pas leur dentiste. La campagne de lobbying de ces derniers est basée sur le fait qu'il y a encore beaucoup de guignols dans notre profession. Chez nous, tous les franchisés suivent une formation supervisée par un dentiste référent.» Selon lui, Point Sourire se borne à encadrer des gens qui s'auto-administrent un produit en vente libre. «On ne leur touche pas la bouche. À la moindre douleur, on arrête. Nous refusons les femmes enceintes, celles qui allaitent, ou les gens sous certains traitements médicaux.» Sa conviction est que les dentistes s'inquiètent surtout de le voir empiéter sur leurs plates-bandes.
Les avis divergent
L'ONCD, lui, se défend de toute arrière-pensée : «Nous sommes dans une démarche de santé publique. Ce qui nous préoccupe, c'est de devoir réparer les dégâts derrière», répond Alain Moutarde.
Efficace, pas efficace... Ceux qui ont tenté l'expérience et la relatent sur des forums ont des avis divergents. «Ça ne marche pas, je suis sortie avec une crampe à la mâchoire sans parler du goût infect du gel qu'ils mettent dans la gouttière», témoigne une femme. «Quatre heures après mes dents ont repris leur couleur initiale», raconte une autre. Mais d'autres se déclarent ravies du résultat. «C'est un acte naturel, très utile juste avant de sortir ou lors d'un rendez-vous», ajoute même l'une d'elles. Difficile de trancher pour l'instant.
* Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
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Re: Actualités concours 2012
Comment suivre son poids et sa tension sur son téléphone
Il suffit de se peser tous les jours et ses courbes de poids et de masse graisseuse sont automatiquement enregistrées.
Qui n'a jamais menti sur son poids ou n'a pas été capable de suivre ses variations au jour le jour? C'est parce que les personnes qui souhaitent suivre un régime ne sont pas toujours bien «armées» qu'Éric Carrel, le fondateur de Withings, a eu l'idée d'une balance impédomètre (qui permet de calculer sa masse graisseuse) connectée par Wi-Fi à son téléphone portable.
Pour cela, il faut avoir un smartphone, un iPhone ou tout téléphone doté d'Android. Ensuite, l'utilisateur doit télécharger (gratuitement) l'application Withings. La suite est quasiment automatique. Il suffit de se peser tous les jours et ses courbes de poids et de masse graisseuse sont automatiquement enregistrées. À condition bien sûr d'avoir fait maigrir son portefeuille de 129 euros pour acheter la balance Withings.
L'idée a apparemment séduit de nombreux sites de suivi de régime, qui recommandent cet équipement à leurs adhérents. Cela fait d'ailleurs partie de la singularité de Withings, car si l'entreprise ne se rémunère pas sur son application elle perçoit un petit pourcentage des abonnements souscrits sur les sites partenaires. Plusieurs utilisateurs peuvent être enregistrés au sein d'une même famille. Au moment de se peser, il suffit de faire défiler les noms des utilisateurs et de choisir le sien. Et on peut partager ses données (par exemple, pour contrôler l'évolution du poids de ses enfants) ou les garder jalousement pour soi. Les informations peuvent aussi être transmises d'un clic sur le téléphone, par exemple au médecin traitant.
Éric Carrel ne s'est pas arrêté à la balance, il a ensuite décliné son idée au tensiomètre. «Quelque 5 millions de Français en ont un chez eux», assure-t-il. C'est à eux qu'il s'adresse, avec un appareil très simple d'utilisation, mais qui nécessite d'être en possession d'un iPhone. Il suffit de brancher le tensiomètre à son portable pour que l'application (préalablement téléchargée) se lance, et que la tension soit enregistrée. Là encore, plusieurs personnes d'un même foyer peuvent l'utiliser et les données peuvent être envoyées à un représentant du corps médical. Seul inconvénient, le tensiomètre de Withings est vendu 129 euros, c'est plus de deux fois plus cher que le tensiomètre de poignet de Braun, par exemple, mais ce dernier ne dispose pas d'une connexion Internet.
Withings, petite entreprise française de 35 personnes, n'est pas la seule à réfléchir à la santé à domicile. Philips dispose d'une vaste gamme de services… qui ne sont proposés qu'aux États-Unis.
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Il suffit de se peser tous les jours et ses courbes de poids et de masse graisseuse sont automatiquement enregistrées.
Qui n'a jamais menti sur son poids ou n'a pas été capable de suivre ses variations au jour le jour? C'est parce que les personnes qui souhaitent suivre un régime ne sont pas toujours bien «armées» qu'Éric Carrel, le fondateur de Withings, a eu l'idée d'une balance impédomètre (qui permet de calculer sa masse graisseuse) connectée par Wi-Fi à son téléphone portable.
Pour cela, il faut avoir un smartphone, un iPhone ou tout téléphone doté d'Android. Ensuite, l'utilisateur doit télécharger (gratuitement) l'application Withings. La suite est quasiment automatique. Il suffit de se peser tous les jours et ses courbes de poids et de masse graisseuse sont automatiquement enregistrées. À condition bien sûr d'avoir fait maigrir son portefeuille de 129 euros pour acheter la balance Withings.
L'idée a apparemment séduit de nombreux sites de suivi de régime, qui recommandent cet équipement à leurs adhérents. Cela fait d'ailleurs partie de la singularité de Withings, car si l'entreprise ne se rémunère pas sur son application elle perçoit un petit pourcentage des abonnements souscrits sur les sites partenaires. Plusieurs utilisateurs peuvent être enregistrés au sein d'une même famille. Au moment de se peser, il suffit de faire défiler les noms des utilisateurs et de choisir le sien. Et on peut partager ses données (par exemple, pour contrôler l'évolution du poids de ses enfants) ou les garder jalousement pour soi. Les informations peuvent aussi être transmises d'un clic sur le téléphone, par exemple au médecin traitant.
Éric Carrel ne s'est pas arrêté à la balance, il a ensuite décliné son idée au tensiomètre. «Quelque 5 millions de Français en ont un chez eux», assure-t-il. C'est à eux qu'il s'adresse, avec un appareil très simple d'utilisation, mais qui nécessite d'être en possession d'un iPhone. Il suffit de brancher le tensiomètre à son portable pour que l'application (préalablement téléchargée) se lance, et que la tension soit enregistrée. Là encore, plusieurs personnes d'un même foyer peuvent l'utiliser et les données peuvent être envoyées à un représentant du corps médical. Seul inconvénient, le tensiomètre de Withings est vendu 129 euros, c'est plus de deux fois plus cher que le tensiomètre de poignet de Braun, par exemple, mais ce dernier ne dispose pas d'une connexion Internet.
Withings, petite entreprise française de 35 personnes, n'est pas la seule à réfléchir à la santé à domicile. Philips dispose d'une vaste gamme de services… qui ne sont proposés qu'aux États-Unis.
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Re: Actualités concours 2012
Les reconstructions après un cancer du sein
INFOGRAPHIE - Ce type de soins est encore trop peu proposé aux patientes.
«La France traite bien le cancer du sein, mais pas la femme qui a un cancer du sein, regrette le Pr Laurent Lantieri, chirurgien à l'hôpital Henri-Mondor à Créteil. Le nombre de femmes dont les seins sont reconstruits après un cancer n'atteint que 30% de celles qui ont subi une mastectomie.» Chaque année, 45.000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en France, dont 15.000 nécessiteront une mastectomie qui sera suivie, dans 5000 cas, jusqu'à la reconstruction. La Haute Autorité de santé (HAS) considère que la reconstruction fait partie intégrante du traitement et doit être évoquée dès les premières consultations avec le chirurgien, lorsque les options de traitement sont envisagées. «Pour passer de 30 à 50% de femmes dont les seins sont reconstruits -un objectif raisonnable-, il faudrait mieux informer les femmes sur les différentes techniques disponibles et améliorer l'accès au réseau de soin», souligne le Dr Benoît Couturaud, chirurgien à l'Institut Curie, à Paris.
Le choix de la technique de reconstruction dépend de nombreux paramètres, en particulier des traitements qui viennent s'ajouter à la chirurgie initiale. La technique de reconstruction la plus pratiquée en France est l'implantation d'une prothèse en gel de silicone. L'intervention est simple, bien maîtrisée et les risques de nécrose désormais très faibles. Lorsqu'une radiothérapie est nécessaire, l'intervention ne peut être pratiquée au même moment que la mastectomie car les implants supportent mal les radiations. Par ailleurs, la peau irradiée est de mauvaise qualité et en quantité insuffisante pour introduire un implant. Elle sera donc envisagée entre six mois et un an après la fin des séances.
Cer tains chirurgiens proposent de pratiquer une extension de peau en introduisant un implant temporaire dont le volume est peu à peu augmenté. Cette technique nécessite cependant plusieurs interventions et peut se révéler assez douloureuse. Dans la majorité des cas, le chirurgien utilise un lambeau de peau et parfois également de muscle, prélevé en général dans le dos ou sur le ventre. Il faudra alors vivre avec une autre cicatrice que celle de la mastectomie, ce que certaines femmes ont du mal à accepter.
Technique Diep
Depuis quelques années, des techniques utilisant uniquement les tissus de la patiente pour reconstituer le volume initial du sein sont apparues, pour éviter le recours aux implants. De nombreuses femmes sont en effet réticentes à ces derniers, qu'elles considèrent comme un corps étranger indésirable ou simplement perçu comme froid et d'un toucher peu naturel. En outre, les prothèses ont une durée de vie limitée et doivent être remplacées après dix ou quinze ans.
Enfin, ces nouvelles reconstructions par tissu autologue peuvent se pratiquer en même temps que la mastectomie, même lorsqu'une radiothérapie est envisagée, et évitent ainsi une nouvelle intervention qui peut se révéler traumatisante pour celles qui ont déjà subi le choc de la mastectomie. Convaincue de l'intérêt de ce type d'approche, la HAS vient de recommander le remboursement de la technique Diep, notamment défendue par le Pr Lantieri, qui permet une reconstruction avec un lambeau de peau et de graisse prélevé sur le ventre, sans toucher aux muscles. Une approche plus particulièrement adaptée aux femmes plus âgées qui, après plusieurs grossesses, ont un surplus de graisse au niveau du ventre.
Ces nouvelles techniques ne représentent encore qu'une minorité des interventions de reconstruction. Sur un plan très pratique, la reconstruction par prothèse simple nécessite environ une heure et demie de temps de bloc et une reconstruction avec lambeau peut aller jusqu'à quatre heures. Les techniques autologues, quant à elles, nécessitent un temps d'intervention qui peut atteindre six heures et ne sont pratiquées en France que par quelques chirurgiens.
Il est par ailleurs difficile de dégager du temps disponible pour ce type d'opérations alors que les blocs sont déjà surchargés dans la plupart des hôpitaux et centres anticancéreux. L'Institut Curie a ainsi décidé de ne plus pratiquer de reconstructions différées pour se recentrer sur les mastectomies. Les femmes doivent donc de plus en plus se tourner vers des centres privés où les dépassements d'honoraires peuvent parfois les conduire à renoncer à une reconstruction pourtant prévue par le système de soins français.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFOGRAPHIE - Ce type de soins est encore trop peu proposé aux patientes.
«La France traite bien le cancer du sein, mais pas la femme qui a un cancer du sein, regrette le Pr Laurent Lantieri, chirurgien à l'hôpital Henri-Mondor à Créteil. Le nombre de femmes dont les seins sont reconstruits après un cancer n'atteint que 30% de celles qui ont subi une mastectomie.» Chaque année, 45.000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en France, dont 15.000 nécessiteront une mastectomie qui sera suivie, dans 5000 cas, jusqu'à la reconstruction. La Haute Autorité de santé (HAS) considère que la reconstruction fait partie intégrante du traitement et doit être évoquée dès les premières consultations avec le chirurgien, lorsque les options de traitement sont envisagées. «Pour passer de 30 à 50% de femmes dont les seins sont reconstruits -un objectif raisonnable-, il faudrait mieux informer les femmes sur les différentes techniques disponibles et améliorer l'accès au réseau de soin», souligne le Dr Benoît Couturaud, chirurgien à l'Institut Curie, à Paris.
Le choix de la technique de reconstruction dépend de nombreux paramètres, en particulier des traitements qui viennent s'ajouter à la chirurgie initiale. La technique de reconstruction la plus pratiquée en France est l'implantation d'une prothèse en gel de silicone. L'intervention est simple, bien maîtrisée et les risques de nécrose désormais très faibles. Lorsqu'une radiothérapie est nécessaire, l'intervention ne peut être pratiquée au même moment que la mastectomie car les implants supportent mal les radiations. Par ailleurs, la peau irradiée est de mauvaise qualité et en quantité insuffisante pour introduire un implant. Elle sera donc envisagée entre six mois et un an après la fin des séances.
Cer tains chirurgiens proposent de pratiquer une extension de peau en introduisant un implant temporaire dont le volume est peu à peu augmenté. Cette technique nécessite cependant plusieurs interventions et peut se révéler assez douloureuse. Dans la majorité des cas, le chirurgien utilise un lambeau de peau et parfois également de muscle, prélevé en général dans le dos ou sur le ventre. Il faudra alors vivre avec une autre cicatrice que celle de la mastectomie, ce que certaines femmes ont du mal à accepter.
Technique Diep
Depuis quelques années, des techniques utilisant uniquement les tissus de la patiente pour reconstituer le volume initial du sein sont apparues, pour éviter le recours aux implants. De nombreuses femmes sont en effet réticentes à ces derniers, qu'elles considèrent comme un corps étranger indésirable ou simplement perçu comme froid et d'un toucher peu naturel. En outre, les prothèses ont une durée de vie limitée et doivent être remplacées après dix ou quinze ans.
Enfin, ces nouvelles reconstructions par tissu autologue peuvent se pratiquer en même temps que la mastectomie, même lorsqu'une radiothérapie est envisagée, et évitent ainsi une nouvelle intervention qui peut se révéler traumatisante pour celles qui ont déjà subi le choc de la mastectomie. Convaincue de l'intérêt de ce type d'approche, la HAS vient de recommander le remboursement de la technique Diep, notamment défendue par le Pr Lantieri, qui permet une reconstruction avec un lambeau de peau et de graisse prélevé sur le ventre, sans toucher aux muscles. Une approche plus particulièrement adaptée aux femmes plus âgées qui, après plusieurs grossesses, ont un surplus de graisse au niveau du ventre.
Ces nouvelles techniques ne représentent encore qu'une minorité des interventions de reconstruction. Sur un plan très pratique, la reconstruction par prothèse simple nécessite environ une heure et demie de temps de bloc et une reconstruction avec lambeau peut aller jusqu'à quatre heures. Les techniques autologues, quant à elles, nécessitent un temps d'intervention qui peut atteindre six heures et ne sont pratiquées en France que par quelques chirurgiens.
Il est par ailleurs difficile de dégager du temps disponible pour ce type d'opérations alors que les blocs sont déjà surchargés dans la plupart des hôpitaux et centres anticancéreux. L'Institut Curie a ainsi décidé de ne plus pratiquer de reconstructions différées pour se recentrer sur les mastectomies. Les femmes doivent donc de plus en plus se tourner vers des centres privés où les dépassements d'honoraires peuvent parfois les conduire à renoncer à une reconstruction pourtant prévue par le système de soins français.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Traumatisme crânien : un test sanguin pour une meilleure prise en charge
26-09-11 à 18:35 Réagir
Même si pour la majorité des traumatismes crâniens il n'y a pas de complications, ces cas graves ne doivent pas échapper au diagnostic. Des chercheurs de l'Inserm proposent un nouveau test sanguin rapide et peu coûteux.
Chute de vélo, accident de voiture, choc au cours d’une activité sportive, personne âgée qui tombe chez elle… les causes de traumatismes crâniens sont nombreuses. Même léger, un tel traumatisme peut avoir des conséquences graves, provoquer une hémorragie cérébrale qui entraîne un risque de handicap sévère pour les patients, expliquent des chercheurs de l’Inserm
Pour aider les services d’urgence à poser le bon diagnostic sur les milliers de cas annuels de traumatismes crâniens (100.000 en France), l’équipe d’Emmanuel Lagarde (Inserm/Université de Bordeaux) et du Dr Régis Ribereau-Gayon, du CHU de Bordeaux, a mis au point un nouveau test sanguin. L’objectif : diagnostiquer la gravité du traumatisme sans avoir recours au scanner, examen coûteux et exposant le patient à une dose de rayonnement 100 fois plus importante qu’une radiographie.
Lagarde et ses collègues ont traqué dans le sang des patients une protéine produites par des cellules qui entourent les neurones, les astrocytes, qui sont notamment pourvoyeuses de glucose. Ces astrocytes sécrètent la protéine S-100b quand ils subissent un stress très important, expliquent les chercheurs. Un test coûtant environ 15 euros, qui donne un résultat en une heure, permet de doser cette protéine et d’éviter de faire un scanner cérébral, affirment-ils.
Au sein du service d’urgences du CHU de Bordeaux 1.500 patients ont bénéficié de ce test, en plus des examens habituels. L’objectif était de vérifier sa validité, en particulier de s’assurer qu’il ne donnait pas de diagnostic rassurant pour des patients risquant de souffrir d’une hémorragie. Résultats de l’étude : pour les 292 patients dont le test était négatif, un seul a eu un scanner ‘positif’ mais il n’a souffert d’aucune complication. Pour 7% seulement des patients le scanner indiquait une lésion cérébrale.
Les chercheurs, qui publient cette étude dans la revue Annals of Emergency Medicine, espèrent que ce test pourra d’ici quelques années aider le diagnostic des traumatismes crâniens à l’hôpital.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
26/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
26-09-11 à 18:35 Réagir
Même si pour la majorité des traumatismes crâniens il n'y a pas de complications, ces cas graves ne doivent pas échapper au diagnostic. Des chercheurs de l'Inserm proposent un nouveau test sanguin rapide et peu coûteux.
Chute de vélo, accident de voiture, choc au cours d’une activité sportive, personne âgée qui tombe chez elle… les causes de traumatismes crâniens sont nombreuses. Même léger, un tel traumatisme peut avoir des conséquences graves, provoquer une hémorragie cérébrale qui entraîne un risque de handicap sévère pour les patients, expliquent des chercheurs de l’Inserm
Pour aider les services d’urgence à poser le bon diagnostic sur les milliers de cas annuels de traumatismes crâniens (100.000 en France), l’équipe d’Emmanuel Lagarde (Inserm/Université de Bordeaux) et du Dr Régis Ribereau-Gayon, du CHU de Bordeaux, a mis au point un nouveau test sanguin. L’objectif : diagnostiquer la gravité du traumatisme sans avoir recours au scanner, examen coûteux et exposant le patient à une dose de rayonnement 100 fois plus importante qu’une radiographie.
Lagarde et ses collègues ont traqué dans le sang des patients une protéine produites par des cellules qui entourent les neurones, les astrocytes, qui sont notamment pourvoyeuses de glucose. Ces astrocytes sécrètent la protéine S-100b quand ils subissent un stress très important, expliquent les chercheurs. Un test coûtant environ 15 euros, qui donne un résultat en une heure, permet de doser cette protéine et d’éviter de faire un scanner cérébral, affirment-ils.
Au sein du service d’urgences du CHU de Bordeaux 1.500 patients ont bénéficié de ce test, en plus des examens habituels. L’objectif était de vérifier sa validité, en particulier de s’assurer qu’il ne donnait pas de diagnostic rassurant pour des patients risquant de souffrir d’une hémorragie. Résultats de l’étude : pour les 292 patients dont le test était négatif, un seul a eu un scanner ‘positif’ mais il n’a souffert d’aucune complication. Pour 7% seulement des patients le scanner indiquait une lésion cérébrale.
Les chercheurs, qui publient cette étude dans la revue Annals of Emergency Medicine, espèrent que ce test pourra d’ici quelques années aider le diagnostic des traumatismes crâniens à l’hôpital.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
26/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
MErci bcp !
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
De rien Memo!c'est un super exercice pour s’entraîner à synthétiser des infos!
Alors,aujourd'hui dans le Magazine de la santé:
JOURNAL
Bisphénol A toxique même à faible dose
Les experts de l'ANSES viennent de rendre leur rapport sur cette substance.
Celui ci confirme le danger du Bisphénol A sur la fertilité et met en garde les populations sensibles... les nourrissons, les jeunes enfants et les femmes enceintes ou allaitantes.
Il faut réduire au maximum les doses de bisphénol A dans les plastiques,produit d'emballage alimentaire,jouet,cette substance se dirige plus facilement dans les aliments lorsqu'elle est chauffée.
Réforme du Médicament par Xavier Bertrand
L'AFSSAPS disparait pour laisser place à l'ANSM
L'information au patient sera amélioré via internet et un numéro vert.
Les visiteurs médicaux viendront présenter leurs médicaments à l'hôpital
La formation des professionnels de santé sera renforcée au niveau médicaments et de la pharmacovigilance.
Des déclarations publiques d’intérêt en lien avec l'industrie pharmaceutique seront rendues obligatoires.
Les paralysés de France
L'association des Paralysés de France manifeste aujourd'hui pour réclamer l’accessibilité des bâtiments publics pour tous.
Cancer du col de l'utérus
Un test plus efficace que le frotti?
Le test HPV permet de détecter les papilloma-virus et s'avère plus efficace pour dépister le cancer de l'utérus mais celui-ci n'est pas remboursé.
Ouverture du procès du médecin de Michael Jackson
Ce procès sera filmé et retransmis dans son intégralité sur internet.
L'INVITE
L'écrivain Eliette Abecassis raconte dans "Un heureux évènement" l'envers du décor de la grossesse et de la maternité.
Elle développe la complexité d'être mère,de donner la vie.
Elle a voulu casser le cliché du "bonheur complet" de la parentalité.
L'adaptation cinématographique d'"Un Heureux Evenement" sort demain au cinéma.
CARNET DE SANTE
L'aphasie;aider l'entourage
Après un AVC de nombreuses personnes deviennent aphasique(trouble de la parole,de l'écriture,du langage).
Une formation pour les aidants avec des psychologues et orthophonistes s'est mis en place.
Ils peuvent dans ce lieu d'écoute et de partage,acquérir des techniques pour appaiser leurs proches,faciliter le dialogue.
Ils décryptent des situations à travers des jeux de rôles pour en tirer des conseils qui les aideront durant la vie quotidienne.
24 formations auront lieu en France.
IN VIVO
Suite du reportage sur les adolescents en dépression.
Des thérapies familiales avec les parents peuvent être mises en place dès le début de la prise en charge.
L'anesthésie,faut-il en avoir peur?
Pour 13000 anesthésie 1 cas grave (où le patient est allergique)
La plupart du temps le patient est allergique au Curare une substance utilisée pour anesthésier.L'allergie à cette substance ne peut pas toujours être détectée avant l'opération.
Reportage sur une anesthésie locale de l'oeil et une anesthésie du bras.
Voila pour aujourd'hui!
Bonne journée
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Alors,aujourd'hui dans le Magazine de la santé:
JOURNAL
Bisphénol A toxique même à faible dose
Les experts de l'ANSES viennent de rendre leur rapport sur cette substance.
Celui ci confirme le danger du Bisphénol A sur la fertilité et met en garde les populations sensibles... les nourrissons, les jeunes enfants et les femmes enceintes ou allaitantes.
Il faut réduire au maximum les doses de bisphénol A dans les plastiques,produit d'emballage alimentaire,jouet,cette substance se dirige plus facilement dans les aliments lorsqu'elle est chauffée.
Réforme du Médicament par Xavier Bertrand
L'AFSSAPS disparait pour laisser place à l'ANSM
L'information au patient sera amélioré via internet et un numéro vert.
Les visiteurs médicaux viendront présenter leurs médicaments à l'hôpital
La formation des professionnels de santé sera renforcée au niveau médicaments et de la pharmacovigilance.
Des déclarations publiques d’intérêt en lien avec l'industrie pharmaceutique seront rendues obligatoires.
Les paralysés de France
L'association des Paralysés de France manifeste aujourd'hui pour réclamer l’accessibilité des bâtiments publics pour tous.
Cancer du col de l'utérus
Un test plus efficace que le frotti?
Le test HPV permet de détecter les papilloma-virus et s'avère plus efficace pour dépister le cancer de l'utérus mais celui-ci n'est pas remboursé.
Ouverture du procès du médecin de Michael Jackson
Ce procès sera filmé et retransmis dans son intégralité sur internet.
L'INVITE
L'écrivain Eliette Abecassis raconte dans "Un heureux évènement" l'envers du décor de la grossesse et de la maternité.
Elle développe la complexité d'être mère,de donner la vie.
Elle a voulu casser le cliché du "bonheur complet" de la parentalité.
L'adaptation cinématographique d'"Un Heureux Evenement" sort demain au cinéma.
CARNET DE SANTE
L'aphasie;aider l'entourage
Après un AVC de nombreuses personnes deviennent aphasique(trouble de la parole,de l'écriture,du langage).
Une formation pour les aidants avec des psychologues et orthophonistes s'est mis en place.
Ils peuvent dans ce lieu d'écoute et de partage,acquérir des techniques pour appaiser leurs proches,faciliter le dialogue.
Ils décryptent des situations à travers des jeux de rôles pour en tirer des conseils qui les aideront durant la vie quotidienne.
24 formations auront lieu en France.
IN VIVO
Suite du reportage sur les adolescents en dépression.
Des thérapies familiales avec les parents peuvent être mises en place dès le début de la prise en charge.
L'anesthésie,faut-il en avoir peur?
Pour 13000 anesthésie 1 cas grave (où le patient est allergique)
La plupart du temps le patient est allergique au Curare une substance utilisée pour anesthésier.L'allergie à cette substance ne peut pas toujours être détectée avant l'opération.
Reportage sur une anesthésie locale de l'oeil et une anesthésie du bras.
Voila pour aujourd'hui!
Bonne journée

J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités concours 2012
Bisphénol A : les effets à faibles doses officiellement reconnus
27-09-11 à 18:39 Réagir
Eviter l’exposition des populations les plus sensibles et accélérer la substitution du bisphénol A dans la fabrication des plastiques : voilà les deux priorités mises en avant par l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Un discours plus offensif que les précédents.
Des codes internationaux permettent d'identifier le BPA: 6 dans le polystyrène, 3 dans le PVC, 6 dans le polycarbonate. (Florence Durand/Sipa)
RéagirCe n’est pas le premier avis, loin de là, que l’agence sanitaire française rend sur le bisphénol A, l’un des multiples perturbateurs endocriniens présents dans notre environnement. Cependant les deux rapports publiés aujourd’hui, l’un sur les effets sanitaires l’autre sur les usages du BPA, vont plus loin que les précédents. «Ce travail met en évidence des effets sanitaires, avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, même à de faibles niveaux d’exposition », écrit l’Anses dans son communiqué. Elle considère «disposer de suffisamment d’éléments scientifiques pour identifier d’ores et déjà comme prioritaire la prévention des expositions des populations les plus sensibles que sont les nourrissons, les jeunes enfants, ainsi que les femmes enceintes et allaitantes ».
Il y a quelques mois, tout en reconnaissant l’importance des «signaux d’alerte», l’agence de sécurité sanitaire (1) restait plus prudente. En février 2010 l’Afssa estimait, à l’issue d’une expertise, que «la méthodologie de ces études ne [permettait] pas d'interprétation formelle des données qui remettrait en cause les précédentes évaluations du risque sanitaire ». Tout en insistant sur la nécessité de poursuivre le travail d'expertise sur cette substance utilisée pour fabriquer des plastiques (polycarbonate) et des résines époxydes.
Exposition à petites doses
Elément important, l’Anses reconnait que les effets du bisphénol A mis en évidence par les études se produisent à « des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins règlementaires ». En clair, il ne suffit plus de se référer aux doses journalières tolérables (DJT) définies par l’agence sanitaire européenne et contre laquelle se battent nombre de toxicologues (lire l'interview d'André Cicolella sur le Nouvelobs.com)
L’EFSA s’accroche à ces limites règlementaires, définies en 2006 pour le BPA. En septembre 2010 elle concluait une fois de plus que ses experts «n’avaient pu identifier aucune nouvelle preuve qui les amènerait à reconsidérer la dose journalière tolérable (DJT) existante pour le BPA». Tout en reconnaissant que des études font état de modifications au stade embryonnaire à cause de l’exposition au BPA, l’agence estimait qu’il y a avait encore trop de lacunes dans les connaissances.
Réduire l’exposition
L’agence sanitaire française va donc plus loin en recommandant de réduire l’exposition aux BPA, en particulier pendant des périodes sensibles comme la grossesse Plusieurs études suggèrent en effet que l’exposition in utero aux perturbateurs endocriniens aurait des répercussions à long terme sur l’individu (lire Le BPA, un perturbateur de l'équilibre?). Le Canada a interdit le bisphénol A en octobre 2008. Pour l’instant, en France, il n’est interdit que dans les biberons.
L’agence souligne que les denrées alimentaires constituent la source principale d’exposition au BPA, à cause des emballages alimentaires, des revêtements des canettes et des boîtes de conserve, qui contiennent du bisphénol A. L’Anses lance un appel à contribution pour recueillir le plus d’informations possibles sur les produits de substitution au BPA –notamment sur leur innocuité.
La réglementation sur le bisphénol A pourrait donc rapidement évoluer en France. Dès demain, à l'Assemblée nationale, sera présentée en commission des affaires sociales une proposition de loi rédigée par des députés socialistes, menés par Gérad Bapt, "visant à la suspension de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A". Cette proposition sera discutée dans l'hémicycle le 6 octobre prochain.
Les effets du bisphénol A sur l'organisme:
L’Anses retient dans son rapport que le bisphénol A a des effets avérés chez l’animal sur la reproduction, la glande mammaire, le métabolisme, le cerveau et le comportement. Ses effets chez l’être humain sont suspectés –car plus difficile à démontrer : sur la reproduction, le métabolisme des sucres et des graisses (et donc l’obésité et le diabète), les pathologies cardiovasculaires.
Dans les années 30 on cherchait à faire du bisphénol A un œstrogène de synthèse. Les œstrogènes naturels sont des hormones qui jouent un rôle très important dans la reproduction des mammifères. Le BPA était beaucoup moins efficace que l’œstradiol naturel et il a été délaissé par la recherche médicale. En revanche ses propriétés plastifiantes ont fait le bonheur de l’industrie du plastique.
Cependant, depuis plusieurs années, les études sur les cellules ou les animaux montrent des effets inquiétants du BPA. L’équipe du Pr Patrick Fénichel, de l’Inserm, a par exemple découvert que le BPA se fixait sur d’autres récepteurs que ceux de l’œstradiol, et qu’il pouvait ainsi agir sur les cellules germinales mâles. Administré à des souris à faibles doses, le BPA altère la fertilité et la production des spermatozoïdes. Autres risques constatés chez les rongeurs : cancérisation des cellules mammaires, diminution de la fertilité et de la fécondité, développement de lésions précancéreuses de la prostate chez les mâles, puberté précoce des femelles après exposition prénatale, malformation des ovaires, altération du cycle menstruel.
L’omniprésence du bisphénol A
Le BPA est utilisé dans la fabrication de polycarbonate et de résines ; en voici quelques exemples, qui montrent la complexité de la substitution :
Polycarbonate : CD, DVD, lentilles de contact et verres de lunettes, vaisselle en plastique, emballages alimentaires, bouteilles, petits appareils électroménagers, résines médicales, articles pour l’automobile, produits informatiques et électroniques…
Résines époxy, vinylesters, polyester, phénoplastes: linoléum, revêtements de sol en plastique, emballage alimentaire, citernes, tubes, tuyaux, colles, mastic, encres, peinture, vernis, émail, fibre de verre, bateaux, papier thermique (machines à CB)....
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
27/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
27-09-11 à 18:39 Réagir
Eviter l’exposition des populations les plus sensibles et accélérer la substitution du bisphénol A dans la fabrication des plastiques : voilà les deux priorités mises en avant par l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Un discours plus offensif que les précédents.
Des codes internationaux permettent d'identifier le BPA: 6 dans le polystyrène, 3 dans le PVC, 6 dans le polycarbonate. (Florence Durand/Sipa)
RéagirCe n’est pas le premier avis, loin de là, que l’agence sanitaire française rend sur le bisphénol A, l’un des multiples perturbateurs endocriniens présents dans notre environnement. Cependant les deux rapports publiés aujourd’hui, l’un sur les effets sanitaires l’autre sur les usages du BPA, vont plus loin que les précédents. «Ce travail met en évidence des effets sanitaires, avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, même à de faibles niveaux d’exposition », écrit l’Anses dans son communiqué. Elle considère «disposer de suffisamment d’éléments scientifiques pour identifier d’ores et déjà comme prioritaire la prévention des expositions des populations les plus sensibles que sont les nourrissons, les jeunes enfants, ainsi que les femmes enceintes et allaitantes ».
Il y a quelques mois, tout en reconnaissant l’importance des «signaux d’alerte», l’agence de sécurité sanitaire (1) restait plus prudente. En février 2010 l’Afssa estimait, à l’issue d’une expertise, que «la méthodologie de ces études ne [permettait] pas d'interprétation formelle des données qui remettrait en cause les précédentes évaluations du risque sanitaire ». Tout en insistant sur la nécessité de poursuivre le travail d'expertise sur cette substance utilisée pour fabriquer des plastiques (polycarbonate) et des résines époxydes.
Exposition à petites doses
Elément important, l’Anses reconnait que les effets du bisphénol A mis en évidence par les études se produisent à « des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins règlementaires ». En clair, il ne suffit plus de se référer aux doses journalières tolérables (DJT) définies par l’agence sanitaire européenne et contre laquelle se battent nombre de toxicologues (lire l'interview d'André Cicolella sur le Nouvelobs.com)
L’EFSA s’accroche à ces limites règlementaires, définies en 2006 pour le BPA. En septembre 2010 elle concluait une fois de plus que ses experts «n’avaient pu identifier aucune nouvelle preuve qui les amènerait à reconsidérer la dose journalière tolérable (DJT) existante pour le BPA». Tout en reconnaissant que des études font état de modifications au stade embryonnaire à cause de l’exposition au BPA, l’agence estimait qu’il y a avait encore trop de lacunes dans les connaissances.
Réduire l’exposition
L’agence sanitaire française va donc plus loin en recommandant de réduire l’exposition aux BPA, en particulier pendant des périodes sensibles comme la grossesse Plusieurs études suggèrent en effet que l’exposition in utero aux perturbateurs endocriniens aurait des répercussions à long terme sur l’individu (lire Le BPA, un perturbateur de l'équilibre?). Le Canada a interdit le bisphénol A en octobre 2008. Pour l’instant, en France, il n’est interdit que dans les biberons.
L’agence souligne que les denrées alimentaires constituent la source principale d’exposition au BPA, à cause des emballages alimentaires, des revêtements des canettes et des boîtes de conserve, qui contiennent du bisphénol A. L’Anses lance un appel à contribution pour recueillir le plus d’informations possibles sur les produits de substitution au BPA –notamment sur leur innocuité.
La réglementation sur le bisphénol A pourrait donc rapidement évoluer en France. Dès demain, à l'Assemblée nationale, sera présentée en commission des affaires sociales une proposition de loi rédigée par des députés socialistes, menés par Gérad Bapt, "visant à la suspension de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A". Cette proposition sera discutée dans l'hémicycle le 6 octobre prochain.
Les effets du bisphénol A sur l'organisme:
L’Anses retient dans son rapport que le bisphénol A a des effets avérés chez l’animal sur la reproduction, la glande mammaire, le métabolisme, le cerveau et le comportement. Ses effets chez l’être humain sont suspectés –car plus difficile à démontrer : sur la reproduction, le métabolisme des sucres et des graisses (et donc l’obésité et le diabète), les pathologies cardiovasculaires.
Dans les années 30 on cherchait à faire du bisphénol A un œstrogène de synthèse. Les œstrogènes naturels sont des hormones qui jouent un rôle très important dans la reproduction des mammifères. Le BPA était beaucoup moins efficace que l’œstradiol naturel et il a été délaissé par la recherche médicale. En revanche ses propriétés plastifiantes ont fait le bonheur de l’industrie du plastique.
Cependant, depuis plusieurs années, les études sur les cellules ou les animaux montrent des effets inquiétants du BPA. L’équipe du Pr Patrick Fénichel, de l’Inserm, a par exemple découvert que le BPA se fixait sur d’autres récepteurs que ceux de l’œstradiol, et qu’il pouvait ainsi agir sur les cellules germinales mâles. Administré à des souris à faibles doses, le BPA altère la fertilité et la production des spermatozoïdes. Autres risques constatés chez les rongeurs : cancérisation des cellules mammaires, diminution de la fertilité et de la fécondité, développement de lésions précancéreuses de la prostate chez les mâles, puberté précoce des femelles après exposition prénatale, malformation des ovaires, altération du cycle menstruel.
L’omniprésence du bisphénol A
Le BPA est utilisé dans la fabrication de polycarbonate et de résines ; en voici quelques exemples, qui montrent la complexité de la substitution :
Polycarbonate : CD, DVD, lentilles de contact et verres de lunettes, vaisselle en plastique, emballages alimentaires, bouteilles, petits appareils électroménagers, résines médicales, articles pour l’automobile, produits informatiques et électroniques…
Résines époxy, vinylesters, polyester, phénoplastes: linoléum, revêtements de sol en plastique, emballage alimentaire, citernes, tubes, tuyaux, colles, mastic, encres, peinture, vernis, émail, fibre de verre, bateaux, papier thermique (machines à CB)....
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
27/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
Obésité : la pilule Alli dans le collimateur des autorités sanitaires
26-09-11 à 18:36 Réagir
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé met en garde contre des atteintes hépatiques graves qui seraient provoquées par l'orlistat, médicament contre l'obésité vendu sous les noms d'Alli et de Xénical.
En France, 6.5 millions de personnes, soit 14.5% de la population, sont concernées par le surpoids et l'obésité, selon l'enquête Obépi-Roche. (AFP)
RéagirDernière spécialité encore autorisée en France pour le traitement de l’obésité et du surpoids, l’orlistat est à son tour sur la sellette. En vente libre sous le nom d’Alli ou sur prescription médicale sous celui de Xenical, ce médicament pourrait entraîner un «risque d’atteintes hépatiques rares mais graves» met en garde l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
«Plusieurs cas graves d’atteintes hépatiques ont été rapportés chez des patients traités par orlistat ayant conduit dans certains cas à une transplantation hépatique voir au décès du patient», poursuit l’agence dans son communiqué, sans préciser le nombre exact de personnes concernées. «Le lien de causalité avec l’orlistat reste difficile à établir mais ne peut pas être exclu».
L’orlistat doit aider les personnes obèses à maigrir lors d’un régime hypocalorique en empêchant l’assimilation des graisses. Ce médicament est en effet un inhibiteur des lipases gastriques dont les effets secondaires gênants sont les diarrhées graisseuses. Le laboratoire Roche commercialise Xenical (dosé à 120 mg par cachet) depuis 1998. Il y a deux ans la firme GSK a obtenu une autorisation pour commercialiser Alli, dosé à 60 mg, en vente libre dans les pharmacies. En théorie, ce traitement est réservé aux personnes dont l’indice de mase corporelle (le rapport poids/taille au carré) est supérieur ou égal à 28 (1). En pratique, il est bien connu que de nombreuses personnes y ont recours pour perdre quelques kilos.
C’est notamment pour cette raison, parce que son utilisation échappe au contrôle médical, qu’Alli fait l’objet d’un suivi de pharmacovigilance. La gravité des effets hépatiques constatée a conduit l’Agence Européenne du Médicament à mener une nouvelle évaluation de l’orlistat, précise l’Afssaps, qui attend les résultats de cette réévaluation pour aller éventuellement au-delà de la simple mise en garde.
L’Afssaps demande aux patients qui prennent de l’orlistat de signaler à leur médecin tout symptôme hépatique, notamment «une fatigue, un jaunissement de la peau et des yeux, des maux de ventre et une sensibilité du foie». Et bien sûr d’arrêter le traitement dans ces cas-là.
Les précédents incitent à la prudence. Toutes les molécules mises sur le marché ces dernières années pour traiter l’obésité ont fini par être retirées ou suspendues : c’est le cas de l’Isoméride et du Pondéral (retirés en 1997 en raison des risques cardio-pulmonaires), du rimonabant ou Accomplia (retiré en 2008 à cause des risques psychiques), ou encore de la sibutramine ou Sibutral (suspendue en janvier 2010 à cause des risques cardiovasculaires). Liste à laquelle il faut ajouter le Mediator, officiellement prescrit comme antidiabétique mais utilisé pour son effet coupe-faim, qui provoque des lésions des valves cardiaques.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
26/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
26-09-11 à 18:36 Réagir
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé met en garde contre des atteintes hépatiques graves qui seraient provoquées par l'orlistat, médicament contre l'obésité vendu sous les noms d'Alli et de Xénical.
En France, 6.5 millions de personnes, soit 14.5% de la population, sont concernées par le surpoids et l'obésité, selon l'enquête Obépi-Roche. (AFP)
RéagirDernière spécialité encore autorisée en France pour le traitement de l’obésité et du surpoids, l’orlistat est à son tour sur la sellette. En vente libre sous le nom d’Alli ou sur prescription médicale sous celui de Xenical, ce médicament pourrait entraîner un «risque d’atteintes hépatiques rares mais graves» met en garde l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
«Plusieurs cas graves d’atteintes hépatiques ont été rapportés chez des patients traités par orlistat ayant conduit dans certains cas à une transplantation hépatique voir au décès du patient», poursuit l’agence dans son communiqué, sans préciser le nombre exact de personnes concernées. «Le lien de causalité avec l’orlistat reste difficile à établir mais ne peut pas être exclu».
L’orlistat doit aider les personnes obèses à maigrir lors d’un régime hypocalorique en empêchant l’assimilation des graisses. Ce médicament est en effet un inhibiteur des lipases gastriques dont les effets secondaires gênants sont les diarrhées graisseuses. Le laboratoire Roche commercialise Xenical (dosé à 120 mg par cachet) depuis 1998. Il y a deux ans la firme GSK a obtenu une autorisation pour commercialiser Alli, dosé à 60 mg, en vente libre dans les pharmacies. En théorie, ce traitement est réservé aux personnes dont l’indice de mase corporelle (le rapport poids/taille au carré) est supérieur ou égal à 28 (1). En pratique, il est bien connu que de nombreuses personnes y ont recours pour perdre quelques kilos.
C’est notamment pour cette raison, parce que son utilisation échappe au contrôle médical, qu’Alli fait l’objet d’un suivi de pharmacovigilance. La gravité des effets hépatiques constatée a conduit l’Agence Européenne du Médicament à mener une nouvelle évaluation de l’orlistat, précise l’Afssaps, qui attend les résultats de cette réévaluation pour aller éventuellement au-delà de la simple mise en garde.
L’Afssaps demande aux patients qui prennent de l’orlistat de signaler à leur médecin tout symptôme hépatique, notamment «une fatigue, un jaunissement de la peau et des yeux, des maux de ventre et une sensibilité du foie». Et bien sûr d’arrêter le traitement dans ces cas-là.
Les précédents incitent à la prudence. Toutes les molécules mises sur le marché ces dernières années pour traiter l’obésité ont fini par être retirées ou suspendues : c’est le cas de l’Isoméride et du Pondéral (retirés en 1997 en raison des risques cardio-pulmonaires), du rimonabant ou Accomplia (retiré en 2008 à cause des risques psychiques), ou encore de la sibutramine ou Sibutral (suspendue en janvier 2010 à cause des risques cardiovasculaires). Liste à laquelle il faut ajouter le Mediator, officiellement prescrit comme antidiabétique mais utilisé pour son effet coupe-faim, qui provoque des lésions des valves cardiaques.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
26/09/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
voici un 2e article sur le bisphénol A du monde.
Même à faible dose, le bisphénol A constitue un danger pour l'homme
LEMONDE | 27.09.11
L'Agence française de sécurité sanitaire établit une liste de 60 secteurs d’activité concernés.
L'interdiction de fabrication et de commercialisation des biberons contenant du bisphénol A (BPA) dans l'ensemble de l'Union européenne depuis le 1er juin est loin d'avoir clos le dossier de ce perturbateur endocrinien. Les deux rapports rendus publics, mardi 27 septembre, par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) sont en effet catégoriques sur les dangers de ce produit de synthèse largement utilisé dans la fabrication des plastiques.
Le premier travail consistait à étudier la littérature scientifique existante afin de disposer d'une vision globale des effets sanitaires du BPA. Il conclut notamment à l'existence d'effets "avérés chez l'animal et suspectés chez l'homme, même à de faibles niveaux d'exposition". L'Anses considère dès lors "disposer de suffisamment d'éléments scientifiques" pour affirmer "que l'objectif prioritaire consiste à réduire les expositions au bisphénol A des populations les plus sensibles", c'est-à-dire les femmes enceintes ou allaitant ainsi que les enfants en bas âge.
La deuxième étude avait pour objectif de recenser les utilisations du BPA. "Près d'une soixantaine de secteurs d'activité potentiellement utilisateurs de bisphénol A en France ont été identifiés", indique l'Anses. La liste des produits susceptibles d'en contenir est impressionnante : emballages alimentaires, mais aussi lunettes et lentilles de contact, CD et DVD, câbles, mastics, adhésifs, électroménager, optiques de phare et pare-chocs, articles de sport, appareils médicaux, revêtements de sol, vernis et peintures, bateaux de plaisance, encres d'imprimerie, etc.
En 2010, l'Anses avait émis des recommandations visant notamment à réduire l'exposition au bisphénol A des populations les plus sensibles, à améliorer l'information des consommateurs par un étiquetage systématique et à rechercher des substituts au BPA. Cette fois, il s'agissait d'effectuer l'analyse la plus complète possible des nombreuses publications scientifiques, "afin de les mettre en perspective et de tenter d'objectiver le paysage", selon les termes de Dominique Gombert, directeur de l'évaluation des risques à l'Anses.
Les experts ont retenu trois catégories d'effets "suspectés" sur la santé humaine, touchant à la fertilité féminine, aux pathologies cardiovasculaires et au diabète.Les effets "avérés" chez l'animal sont au nombre de sept, parmi lesquels l'avancement de l'âge de la puberté, l'augmentation de la survenue de kystes ovariens et de lésions sur la glande mammaire, l'altération de la production spermatique… Le rapport conclut également à l'existence de "ces effets à des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires, et plus particulièrement lors de certaines périodes de la vie [grossesse, périodes pré et postnatale]". Dès lors, la dose journalière admissible (DJA), fixée au niveau européen à 0,05 milligramme par kilo de poids corporel et par jour pour le bisphénol A, ne constituerait pas réellement un seuil de protection contre les effets du composé chimique.
DEUXIÈME SÉRIE DE TRAVAUX
"A partir du moment où il existe des fenêtres de susceptibilité extrêmement fortes pour certaines populations sensibles, la notion de dose de référence a-t-elle encore un sens ? interroge M. Gombert. En tout cas, cela pose la question de l'exposition à la substance dans son ensemble." L'Anses va transmettre "immédiatement" ses conclusions aux instances européennes "en vue d'examiner la pertinence d'une révision des doses de référence". La réaction de l'Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) sera particulièrement attendue : en septembre 2010, l'EFSA avait estimé qu'aucun élément scientifique ne rendait nécessaire d'abaisser la DJA pour le bisphénolA.
Par ailleurs, une deuxième série de travaux coordonnés par l'Anses est en cours afin d'étudier les mécanismes et voies d'exposition de la population au bisphénol A, sujet sur lequel "on est souvent confronté à un gros déficit de données", selon Dominique Gombert. Leurs conclusions sont attendues pour le premier semestre 2012. L'agence a aussi lancé, le 26 septembre, un appel à contributions "afin de recueillir d'ici au 30 novembre des données scientifiques ou informations sur les produits de substitution [au BPA] disponibles" et de "s'assurer de leur innocuité".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Même à faible dose, le bisphénol A constitue un danger pour l'homme
LEMONDE | 27.09.11
L'Agence française de sécurité sanitaire établit une liste de 60 secteurs d’activité concernés.
L'interdiction de fabrication et de commercialisation des biberons contenant du bisphénol A (BPA) dans l'ensemble de l'Union européenne depuis le 1er juin est loin d'avoir clos le dossier de ce perturbateur endocrinien. Les deux rapports rendus publics, mardi 27 septembre, par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) sont en effet catégoriques sur les dangers de ce produit de synthèse largement utilisé dans la fabrication des plastiques.
Le premier travail consistait à étudier la littérature scientifique existante afin de disposer d'une vision globale des effets sanitaires du BPA. Il conclut notamment à l'existence d'effets "avérés chez l'animal et suspectés chez l'homme, même à de faibles niveaux d'exposition". L'Anses considère dès lors "disposer de suffisamment d'éléments scientifiques" pour affirmer "que l'objectif prioritaire consiste à réduire les expositions au bisphénol A des populations les plus sensibles", c'est-à-dire les femmes enceintes ou allaitant ainsi que les enfants en bas âge.
La deuxième étude avait pour objectif de recenser les utilisations du BPA. "Près d'une soixantaine de secteurs d'activité potentiellement utilisateurs de bisphénol A en France ont été identifiés", indique l'Anses. La liste des produits susceptibles d'en contenir est impressionnante : emballages alimentaires, mais aussi lunettes et lentilles de contact, CD et DVD, câbles, mastics, adhésifs, électroménager, optiques de phare et pare-chocs, articles de sport, appareils médicaux, revêtements de sol, vernis et peintures, bateaux de plaisance, encres d'imprimerie, etc.
En 2010, l'Anses avait émis des recommandations visant notamment à réduire l'exposition au bisphénol A des populations les plus sensibles, à améliorer l'information des consommateurs par un étiquetage systématique et à rechercher des substituts au BPA. Cette fois, il s'agissait d'effectuer l'analyse la plus complète possible des nombreuses publications scientifiques, "afin de les mettre en perspective et de tenter d'objectiver le paysage", selon les termes de Dominique Gombert, directeur de l'évaluation des risques à l'Anses.
Les experts ont retenu trois catégories d'effets "suspectés" sur la santé humaine, touchant à la fertilité féminine, aux pathologies cardiovasculaires et au diabète.Les effets "avérés" chez l'animal sont au nombre de sept, parmi lesquels l'avancement de l'âge de la puberté, l'augmentation de la survenue de kystes ovariens et de lésions sur la glande mammaire, l'altération de la production spermatique… Le rapport conclut également à l'existence de "ces effets à des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires, et plus particulièrement lors de certaines périodes de la vie [grossesse, périodes pré et postnatale]". Dès lors, la dose journalière admissible (DJA), fixée au niveau européen à 0,05 milligramme par kilo de poids corporel et par jour pour le bisphénol A, ne constituerait pas réellement un seuil de protection contre les effets du composé chimique.
DEUXIÈME SÉRIE DE TRAVAUX
"A partir du moment où il existe des fenêtres de susceptibilité extrêmement fortes pour certaines populations sensibles, la notion de dose de référence a-t-elle encore un sens ? interroge M. Gombert. En tout cas, cela pose la question de l'exposition à la substance dans son ensemble." L'Anses va transmettre "immédiatement" ses conclusions aux instances européennes "en vue d'examiner la pertinence d'une révision des doses de référence". La réaction de l'Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) sera particulièrement attendue : en septembre 2010, l'EFSA avait estimé qu'aucun élément scientifique ne rendait nécessaire d'abaisser la DJA pour le bisphénolA.
Par ailleurs, une deuxième série de travaux coordonnés par l'Anses est en cours afin d'étudier les mécanismes et voies d'exposition de la population au bisphénol A, sujet sur lequel "on est souvent confronté à un gros déficit de données", selon Dominique Gombert. Leurs conclusions sont attendues pour le premier semestre 2012. L'agence a aussi lancé, le 26 septembre, un appel à contributions "afin de recueillir d'ici au 30 novembre des données scientifiques ou informations sur les produits de substitution [au BPA] disponibles" et de "s'assurer de leur innocuité".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
document sur la réforme du médicament. Il date du 23 juin mais cela permet d'avoir plus d'info par rapport à ce qu'a dit le magazine de la santé.
Réforme du médicament: les principales mesures
- Prévention des conflits d’intérêts et transparence des décisions
Médecins, experts, fonctionnaires, associations de patients et enseignants devront remplir une déclaration publique d’intérêts, consultable par le public. Les défauts de déclaration seront passibles de sanctions.
De même, les laboratoires pharmaceutiques devront déclarer toute convention passée avec les médecins, associations, sociétés savantes et presse spécialisée, ainsi que les rétributions.
Les débats des commissions des agences sanitaires seront diffusés, y compris les positions minoritaires. C’est déjà le cas pour l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
- Identification claire de l’agence chargée de la police du médicament
L’Afssaps devient l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) et des produits de santé. Elle bénéficiera d’un nouveau mode de financement assuré par les subventions de l’Etat, qui percevra les taxes et redevances de l’industrie pharmaceutique.
Les membres des commissions statuant sur le médicament seront moins nombreux et leurs mandats limités à 4 ou 5 ans. L’expertise interne de l’ANSM sera renforcée avec le recrutement d’une vingtaine d’experts de haut niveau.
- Faire jouer le principe de précaution au bénéfice du patient
Pour être remboursé, le médicament devra démontrer qu’il est «au moins aussi bon» que le ou les médicaments de référence, s’ils existent. Aucun médicament dont le service médical rendu est insuffisant ne sera remboursé, sans avis motivé du ministre.
La notification des effets indésirables sera simplifiée. Un numéro vert (ainsi que le lien internet de l’ANSM) inscrit sur les boîtes de médicaments permettra aux patients de déclarer des effets indésirables. La déclaration par les patients est possible depuis début juin.
Un pictogramme sur les boîtes des médicaments préviendra qu’ils sont sous surveillance renforcée.
Les prescriptions hors-AMM, indispensables dans certains cas, doivent être encadrées et inscrites sur l’ordonnance.
- Information et formation
Création d’un portail public du médicament, regroupant les informations de l’ANSM, de la Haute Autorité de Santé et de l’Assurance maladie.
Pour les médecins, dans les hôpitaux, les visiteurs médicaux des laboratoires ne pourront plus avoir de rendez-vous individuel avec un praticien, les visites seront collectives. Rien de changé pour le moment pour les médecins de ville.
La formation médicale continue des médecins libéraux et hospitaliers sera financée en partie par un prélèvement sur l’industrie pharmaceutique.
Interdiction aux laboratoires de financer toute activité pour les étudiants dans le cadre de leurs études.
Les laboratoires qui retirent un produit pour des raisons commerciales dans un pays devront le signaler à tous les autres pays. Ce que Servier n’avait pas fait.
Sanctions contre les industriels en cas de non-réalisation dans les délais prévus des études post-AMM (après commercialisation) demandées. Sanctions pouvant aller jusqu’à la suspension de l’AMM.
Développement de l’évaluation médico-économique (rapport efficacité/coût) des produits de santé par la HAS. Création d’un «comité stratégique de la politique des produits de santé et de sécurité sanitaire», que le ministre présidera.
liberation.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Réforme du médicament: les principales mesures
- Prévention des conflits d’intérêts et transparence des décisions
Médecins, experts, fonctionnaires, associations de patients et enseignants devront remplir une déclaration publique d’intérêts, consultable par le public. Les défauts de déclaration seront passibles de sanctions.
De même, les laboratoires pharmaceutiques devront déclarer toute convention passée avec les médecins, associations, sociétés savantes et presse spécialisée, ainsi que les rétributions.
Les débats des commissions des agences sanitaires seront diffusés, y compris les positions minoritaires. C’est déjà le cas pour l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
- Identification claire de l’agence chargée de la police du médicament
L’Afssaps devient l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) et des produits de santé. Elle bénéficiera d’un nouveau mode de financement assuré par les subventions de l’Etat, qui percevra les taxes et redevances de l’industrie pharmaceutique.
Les membres des commissions statuant sur le médicament seront moins nombreux et leurs mandats limités à 4 ou 5 ans. L’expertise interne de l’ANSM sera renforcée avec le recrutement d’une vingtaine d’experts de haut niveau.
- Faire jouer le principe de précaution au bénéfice du patient
Pour être remboursé, le médicament devra démontrer qu’il est «au moins aussi bon» que le ou les médicaments de référence, s’ils existent. Aucun médicament dont le service médical rendu est insuffisant ne sera remboursé, sans avis motivé du ministre.
La notification des effets indésirables sera simplifiée. Un numéro vert (ainsi que le lien internet de l’ANSM) inscrit sur les boîtes de médicaments permettra aux patients de déclarer des effets indésirables. La déclaration par les patients est possible depuis début juin.
Un pictogramme sur les boîtes des médicaments préviendra qu’ils sont sous surveillance renforcée.
Les prescriptions hors-AMM, indispensables dans certains cas, doivent être encadrées et inscrites sur l’ordonnance.
- Information et formation
Création d’un portail public du médicament, regroupant les informations de l’ANSM, de la Haute Autorité de Santé et de l’Assurance maladie.
Pour les médecins, dans les hôpitaux, les visiteurs médicaux des laboratoires ne pourront plus avoir de rendez-vous individuel avec un praticien, les visites seront collectives. Rien de changé pour le moment pour les médecins de ville.
La formation médicale continue des médecins libéraux et hospitaliers sera financée en partie par un prélèvement sur l’industrie pharmaceutique.
Interdiction aux laboratoires de financer toute activité pour les étudiants dans le cadre de leurs études.
Les laboratoires qui retirent un produit pour des raisons commerciales dans un pays devront le signaler à tous les autres pays. Ce que Servier n’avait pas fait.
Sanctions contre les industriels en cas de non-réalisation dans les délais prévus des études post-AMM (après commercialisation) demandées. Sanctions pouvant aller jusqu’à la suspension de l’AMM.
Développement de l’évaluation médico-économique (rapport efficacité/coût) des produits de santé par la HAS. Création d’un «comité stratégique de la politique des produits de santé et de sécurité sanitaire», que le ministre présidera.
liberation.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Ne déprimez pas, buvez du café
Le Point.fr - Publié le 27/09/2011 à 17:38
Enfin une addiction qui ne serait pas mauvaise pour la santé.
Boire du café préserverait de la dépression. C'est la surprenante conclusion d'une étude publiée par la revue scientifique Archives of Internal Medicine. D'après une équipe de la Harvard Medical School, les femmes qui boivent deux tasses de café ou plus par jour ont moins de chances d'être déprimées. Sans pouvoir expliquer réellement les raisons de cet effet, les auteurs estiment que la caféine contenue dans le café pourrait modifier les échanges chimiques dans le cerveau. Loin d'eux, pourtant, l'idée de préconiser hâtivement que les femmes devraient boire plus de café pour se stimuler le moral.
De 1996 à 2006, l'humeur de 50 000 infirmières américaines a été décortiquée, et liée à leur consommation de café. Sur les 2 600 femmes qui ont développé une dépression au cours de cette période, la majorité n'était pas amatrice de café, ou en buvait beaucoup moins que les consommateurs fréquents. En les comparant à celles qui buvaient moins d'une tasse de breuvage caféiné par semaine, les chercheurs ont réalisé que celles qui ont consommé deux à trois tasses de café par jour avaient 15 % de risque en moins de développer une dépression. Celles qui ont bu quatre tasses ou plus réduisaient, quant à elles, le risque de 20 %.
Des taux de suicide plus faibles chez les buveurs de café
Forts de ce constat, les scientifiques ont cherché à savoir si d'autres facteurs pouvaient influer sur ces résultats. Ils ont ainsi constaté que les buveurs de café réguliers étaient également plus souvent fumeurs ou amateurs d'alcool, et étaient moins souvent sujets au surpoids, à l'hypertension artérielle ou au diabète. Autre remarque pour le moins étonnante, les accros au "petit noir" étaient par ailleurs moins susceptibles de s'impliquer dans des activités religieuses ou d'être bénévoles dans des associations. Les experts ont donc inhibé l'impact de ces variables, mais les résultats étaient clairs : le lien entre forte consommation de café et absence de dépression demeurait.
Ces résultats vont dans le même sens que d'autres études sur le sujet. Des chercheurs avaient, en effet, déjà remarqué que les taux de suicide étaient relativement plus faibles chez les buveurs de café. Tous soupçonnent en réalité la caféine d'être l'acteur-clef : connue pour renforcer le sentiment de bien-être et d'énergie, elle a un effet physique sur les fonctions cérébrales en bloquant certains récepteurs chimiques, comme l'adénosine.
Des résultats rassurants pour les accros
Mais les scientifiques disent avoir besoin d'études supplémentaires avant d'affirmer avec certitude qu'ingérer de la caféine éloigne la dépression. Ils confessent eux-mêmes que rien ne dit que l'inverse n'est pas vrai. Pour le moment, rien ne prouve en effet que ce ne sont pas les personnes déprimées qui choisissent de ne pas boire de café. Après tout, deux des symptômes fréquents de la dépression sont un sommeil perturbé et un fort sentiment d'anxiété, deux caractères qui peuvent être exacerbés par la caféine contenue dans le breuvage. Celles qui ont le moral dans les chaussettes ne choisiraient-elles donc pas délibérément de ne pas boire de café, afin de se "ménager" ?
Pour le professeur Bertil Fredholm, expert en pharmacologie et en physiologie à l'institut suédois Karolinska, ces résultats sont avant tout rassurants pour les amateurs de café. "Malgré tous les efforts déployés pour montrer combien le café est dangereux pour nous, il n'en est pas ainsi", a-t-il confié à la BBC. "Les études montrent clairement que, consommé avec modération, le café n'est pas l'une des nombreuses choses que nous faisons nuisibles à notre santé." Enfin une occasion de trinquer !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 27/09/2011 à 17:38
Enfin une addiction qui ne serait pas mauvaise pour la santé.
Boire du café préserverait de la dépression. C'est la surprenante conclusion d'une étude publiée par la revue scientifique Archives of Internal Medicine. D'après une équipe de la Harvard Medical School, les femmes qui boivent deux tasses de café ou plus par jour ont moins de chances d'être déprimées. Sans pouvoir expliquer réellement les raisons de cet effet, les auteurs estiment que la caféine contenue dans le café pourrait modifier les échanges chimiques dans le cerveau. Loin d'eux, pourtant, l'idée de préconiser hâtivement que les femmes devraient boire plus de café pour se stimuler le moral.
De 1996 à 2006, l'humeur de 50 000 infirmières américaines a été décortiquée, et liée à leur consommation de café. Sur les 2 600 femmes qui ont développé une dépression au cours de cette période, la majorité n'était pas amatrice de café, ou en buvait beaucoup moins que les consommateurs fréquents. En les comparant à celles qui buvaient moins d'une tasse de breuvage caféiné par semaine, les chercheurs ont réalisé que celles qui ont consommé deux à trois tasses de café par jour avaient 15 % de risque en moins de développer une dépression. Celles qui ont bu quatre tasses ou plus réduisaient, quant à elles, le risque de 20 %.
Des taux de suicide plus faibles chez les buveurs de café
Forts de ce constat, les scientifiques ont cherché à savoir si d'autres facteurs pouvaient influer sur ces résultats. Ils ont ainsi constaté que les buveurs de café réguliers étaient également plus souvent fumeurs ou amateurs d'alcool, et étaient moins souvent sujets au surpoids, à l'hypertension artérielle ou au diabète. Autre remarque pour le moins étonnante, les accros au "petit noir" étaient par ailleurs moins susceptibles de s'impliquer dans des activités religieuses ou d'être bénévoles dans des associations. Les experts ont donc inhibé l'impact de ces variables, mais les résultats étaient clairs : le lien entre forte consommation de café et absence de dépression demeurait.
Ces résultats vont dans le même sens que d'autres études sur le sujet. Des chercheurs avaient, en effet, déjà remarqué que les taux de suicide étaient relativement plus faibles chez les buveurs de café. Tous soupçonnent en réalité la caféine d'être l'acteur-clef : connue pour renforcer le sentiment de bien-être et d'énergie, elle a un effet physique sur les fonctions cérébrales en bloquant certains récepteurs chimiques, comme l'adénosine.
Des résultats rassurants pour les accros
Mais les scientifiques disent avoir besoin d'études supplémentaires avant d'affirmer avec certitude qu'ingérer de la caféine éloigne la dépression. Ils confessent eux-mêmes que rien ne dit que l'inverse n'est pas vrai. Pour le moment, rien ne prouve en effet que ce ne sont pas les personnes déprimées qui choisissent de ne pas boire de café. Après tout, deux des symptômes fréquents de la dépression sont un sommeil perturbé et un fort sentiment d'anxiété, deux caractères qui peuvent être exacerbés par la caféine contenue dans le breuvage. Celles qui ont le moral dans les chaussettes ne choisiraient-elles donc pas délibérément de ne pas boire de café, afin de se "ménager" ?
Pour le professeur Bertil Fredholm, expert en pharmacologie et en physiologie à l'institut suédois Karolinska, ces résultats sont avant tout rassurants pour les amateurs de café. "Malgré tous les efforts déployés pour montrer combien le café est dangereux pour nous, il n'en est pas ainsi", a-t-il confié à la BBC. "Les études montrent clairement que, consommé avec modération, le café n'est pas l'une des nombreuses choses que nous faisons nuisibles à notre santé." Enfin une occasion de trinquer !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Enfants : Un plan anti-obésité
Le programme Epode enregistre un vrai succès contre l’obésité des enfants. Déjà adopté dans 250 villes, il mobilise les familles autour de nouvelles habitudes de vie
Tandis que l’obésité est devenue une épidémie galopante dans le monde, la France parvient aujourd’hui à contenir la progression et même à diminuer la prévalence de la maladie chez les enfants. Bien sûr, un enfant français sur sept est encore trop gros, et c’est beaucoup. Bien sûr, cette victoire statistique cache des inégalités flagrantes : les milieux modestes et défavorisés sont bien plus exposés, et d’incroyables disparités existent d’une région à l’autre de l’Hexagone. Mais le combat sanitaire se révèle payant. Le meilleur exemple ? Epode*, ce programme de lutte lancé en 2004 dans quelques villes pionnières, se déploie maintenant dans 250 communes où tout le monde, de l’école aux clubs de sports, des assistantes maternelles aux centres de loisirs, élabore avec les parents de bonnes habitudes de vie. En évitant aussi de stigmatiser les petits : plutôt que de hausser les épaules quand un enfant réclame une barquette de frites, on décide que la baraque ambulante ne se postera pas devant les écoles. Une foule d’actions de terrain se combinent autour de l’activité physique et de l’offre alimentaire dans ces villes-là, où le nombre d’enfants de 5 à 12 ans souffrant d’obésité a diminué de 9 %. Ce modèle français, porté depuis l’origine par le médecin endocrinologue Jean-Michel Borys, s’est déjà exporté chez nos voisins européens ainsi qu’en Australie ou au Mexique
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Le programme Epode enregistre un vrai succès contre l’obésité des enfants. Déjà adopté dans 250 villes, il mobilise les familles autour de nouvelles habitudes de vie
Tandis que l’obésité est devenue une épidémie galopante dans le monde, la France parvient aujourd’hui à contenir la progression et même à diminuer la prévalence de la maladie chez les enfants. Bien sûr, un enfant français sur sept est encore trop gros, et c’est beaucoup. Bien sûr, cette victoire statistique cache des inégalités flagrantes : les milieux modestes et défavorisés sont bien plus exposés, et d’incroyables disparités existent d’une région à l’autre de l’Hexagone. Mais le combat sanitaire se révèle payant. Le meilleur exemple ? Epode*, ce programme de lutte lancé en 2004 dans quelques villes pionnières, se déploie maintenant dans 250 communes où tout le monde, de l’école aux clubs de sports, des assistantes maternelles aux centres de loisirs, élabore avec les parents de bonnes habitudes de vie. En évitant aussi de stigmatiser les petits : plutôt que de hausser les épaules quand un enfant réclame une barquette de frites, on décide que la baraque ambulante ne se postera pas devant les écoles. Une foule d’actions de terrain se combinent autour de l’activité physique et de l’offre alimentaire dans ces villes-là, où le nombre d’enfants de 5 à 12 ans souffrant d’obésité a diminué de 9 %. Ce modèle français, porté depuis l’origine par le médecin endocrinologue Jean-Michel Borys, s’est déjà exporté chez nos voisins européens ainsi qu’en Australie ou au Mexique
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Environnement : Respirez, l’air est meilleur… en France !
Les émissions de polluants et de gaz à effet de serre surveillés ont diminué de 50 % en France en cinquante ans, selon un institut. Au niveau mondial, l’OMS est plus nuancée
Selon le Citepa (Centre interprofessionnel technique d’étude de la pollution atmosphérique), les émissions de plus de la moitié des 28 polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre surveillés ont diminué de 50 % en cinquante ans. Depuis 1961, le Citepa recherche, analyse et diffuse des informations en rapport avec la pollution atmosphérique. Pour son directeur général, Jean-Pierre Fontelle, contacté par France-Soir, cette baisse va à l’encontre des idées reçues : « Beaucoup de gens croient qu’il y a de plus en plus de pollution alors que les indicateurs que nous mesurons montrent clairement que celle-ci est à la baisse ! » Iconoclaste, Jean-Pierre Fontelle ? « Ce n’est pas une contre-vérité : nous avons simplement depuis cinquante ans un niveau d’exigence de plus en plus élevé… des goûts de luxe, des goûts de riches. Voilà tout. A niveau constant et selon les normes internationales, c’est indéniable : les émissions actuelles sont moins polluantes. » Evidemment, précise-t-il, « la baisse n’est pas valable partout et n’est pas uniforme. D’autant qu’il faut préciser que nous parlons uniquement d’émissions de polluants.
Prise de conscience
Le Citepa explique cette baisse globale par la prise de conscience des industriels et des décideurs, l’émergence de normes réglementaires strictes, et la mise en place de dispositifs d’économie d’énergie. En cinquante ans, la France « est passée du charbon au nucléaire ». L’institut qui travaille avec le ministère de l’Ecologie et du développement durable est-il pro-nucléaire ? Non. « Nous n’entrons pas dans le débat du nucléaire, nous, nous ne sommes que dans l’analyse objective de l’air. L’arrivée du nucléaire a été déterminante. »
Le rôle de l’économie
En cinquante ans la France n’a pas fait que passer du bon vieux charbon à l’ère de l’atome. « C’est certain que la désindustrialisation massive de ces trente dernières années a permis cette baisse accélérée de la pollution. Le rôle de l’économie est indéniable. En 2009, en pleine crise économique, nous avons pu ressentir une très légère baisse de la pollution », explique Jean-Pierre Fontelle. L’institut que dirige ce dernier assure que la tendance des vingt prochaines années va se poursuivre dans le sens de la baisse. Un optimisme national qui mérite d’être relativisé pour la planète… Lundi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait publié une étude selon laquelle plus de 2 millions de personnes mourraient chaque année dans le monde, du fait de maladies causées par la pollution de l’air. En première ligne : les pays à croissance rapide comme la Chine et l’Inde.
Liste noire des polluants atmosphériques
Ils sont en baisse de 50 % et plus sur cinquante ans
Le dioxyde de soufre (SO2)
Le monoxyde de carbone (CO)
Les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM)
L’hexafluorure de soufre (SF6),
Les perfluorocarbures (PFC)
L’arsenic (As)
Le cadmium (Cd)
Le chrome (Cr)
Le mercure (Hg)
Le nickel (Ni)
Le plomb (Pb)
Le zinc (Zn)
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
L’hexachlorobenzène (HCB)
Les polychlorobiphényles (PCB
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Les émissions de polluants et de gaz à effet de serre surveillés ont diminué de 50 % en France en cinquante ans, selon un institut. Au niveau mondial, l’OMS est plus nuancée
Selon le Citepa (Centre interprofessionnel technique d’étude de la pollution atmosphérique), les émissions de plus de la moitié des 28 polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre surveillés ont diminué de 50 % en cinquante ans. Depuis 1961, le Citepa recherche, analyse et diffuse des informations en rapport avec la pollution atmosphérique. Pour son directeur général, Jean-Pierre Fontelle, contacté par France-Soir, cette baisse va à l’encontre des idées reçues : « Beaucoup de gens croient qu’il y a de plus en plus de pollution alors que les indicateurs que nous mesurons montrent clairement que celle-ci est à la baisse ! » Iconoclaste, Jean-Pierre Fontelle ? « Ce n’est pas une contre-vérité : nous avons simplement depuis cinquante ans un niveau d’exigence de plus en plus élevé… des goûts de luxe, des goûts de riches. Voilà tout. A niveau constant et selon les normes internationales, c’est indéniable : les émissions actuelles sont moins polluantes. » Evidemment, précise-t-il, « la baisse n’est pas valable partout et n’est pas uniforme. D’autant qu’il faut préciser que nous parlons uniquement d’émissions de polluants.
Prise de conscience
Le Citepa explique cette baisse globale par la prise de conscience des industriels et des décideurs, l’émergence de normes réglementaires strictes, et la mise en place de dispositifs d’économie d’énergie. En cinquante ans, la France « est passée du charbon au nucléaire ». L’institut qui travaille avec le ministère de l’Ecologie et du développement durable est-il pro-nucléaire ? Non. « Nous n’entrons pas dans le débat du nucléaire, nous, nous ne sommes que dans l’analyse objective de l’air. L’arrivée du nucléaire a été déterminante. »
Le rôle de l’économie
En cinquante ans la France n’a pas fait que passer du bon vieux charbon à l’ère de l’atome. « C’est certain que la désindustrialisation massive de ces trente dernières années a permis cette baisse accélérée de la pollution. Le rôle de l’économie est indéniable. En 2009, en pleine crise économique, nous avons pu ressentir une très légère baisse de la pollution », explique Jean-Pierre Fontelle. L’institut que dirige ce dernier assure que la tendance des vingt prochaines années va se poursuivre dans le sens de la baisse. Un optimisme national qui mérite d’être relativisé pour la planète… Lundi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait publié une étude selon laquelle plus de 2 millions de personnes mourraient chaque année dans le monde, du fait de maladies causées par la pollution de l’air. En première ligne : les pays à croissance rapide comme la Chine et l’Inde.
Liste noire des polluants atmosphériques
Ils sont en baisse de 50 % et plus sur cinquante ans
Le dioxyde de soufre (SO2)
Le monoxyde de carbone (CO)
Les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM)
L’hexafluorure de soufre (SF6),
Les perfluorocarbures (PFC)
L’arsenic (As)
Le cadmium (Cd)
Le chrome (Cr)
Le mercure (Hg)
Le nickel (Ni)
Le plomb (Pb)
Le zinc (Zn)
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
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