Aide TFE: le déni du patient, prise en charge

[mel-esi2012.2015]

Bonjour,
Je travaille actuellement sur mon mémoire dont le sujet est :
"En quoi le développement de mécanismes de défense chez un patient lors d'une annonce de maladie grave influence la relation soignant soigné au sein d'un service des urgences ?"
Si quelqu'un à des livres qui seraient intéressants à consulter, des idées, des conseils, ou si quelqu'un a vécu une situation similaire ce serait vraiment sympa de m'en faire part afin d'en discuter ensemble.....cela ne peut être qu'enrichissant!!
Merci à tous
Bises

[documentaliste]

Bonjour,
Je travaille actuellement sur mon mémoire dont le sujet est :
"En quoi le développement de mécanismes de défense chez un patient lors d'une annonce de maladie grave influence la relation soignant soigné au sein d'un service des urgences ?"
Si quelqu'un à des livres qui seraient intéressants à consulter, des idées, des conseils, ou si quelqu'un a vécu une situation similaire ce serait vraiment sympa de m'en faire part afin d'en discuter ensemble.....cela ne peut être qu'enrichissant!!
Merci à tous
Bises

Bonjour
les mécanismes de défense s'expriment par une attitude, des gestes, quelles sont les expressions visibles dans votre situation de soin? (pour compléter votre cadre rhétorique), par exemple La réponse inflammatoire peut être un mécanisme de défense qui permet de se protéger contre un environnement hostile. C'est une façon de penser la guérison. Ce type de réponse utilise l'énergie disponible pour supprimer ou conserver des agents pathogènes… Ce mécanisme est limité dans le temps, car la réponse draine les réserves énergétiques de l'individu.... ou encore dans le cadre de l'exclusion, • l’inhibition affectivo-cognitive qui est un mécanisme de défense protégeant contre la honte et la désespérance, c’est-à-dire que la personne fait tout pour devenir comme insensible aux émotions et aux sentiments générés par sa situation ». Encore, si il y a pratique de l'humour et Pour Didier Morisot, « le fou rire a ceci en commun avec l'humour, c’est qu'il est également une forme de mécanisme de défense, mais plutôt primaire. Je ferai donc la distinction entre le rire et l'humour ; n'y-a t-il pas des rires mauvais, sarcastiques, qui n'ont rien d'humoristiques ? L’'humour est donc un mécanisme de défense, mais "secondaire", au même titre que la sublimation ou la répression, des mécanismes particulièrement élaborés. En cela, l'humour est bien "la politesse du désespoir", une façon décalée de voir les choses qui met à distance la charge émotionnelle douloureuse liée à un événement ou une situation problématique ( toutes ces sources viennent du dictionnaire humaniste infirmier où vous trouverez les définitions de la relation soignant-soigné).
n'hésitez pas à consulter la base EMPREMIUM pour enrichir vos définitions ou la base de données BDSP.
Bonne chance

[AmThLi]

Il va falloir partir de la situation initiale puis démêler clairement ce qui se passe.

Les "mécanismes de défense" ne sont pas un concept-couteau suisse qu'on peut utiliser à qui-mieux-mieux.

Il convient donc de définir ce qu'ils sont, contre quoi la personne, dans la situation, semble se défendre (car ce n'est qu'une hypothèse faute d'une écoute prolongée) en définissant également ce "quoi" qui est bien sûr plus important que lesdits mécanismes dans la relation de soin, et ne pas oublier que tous ne viennent pas des mêmes "régions" du psychisme et ne fonctionnent pas au même niveau.

Il me semble nécessaire pour quiconque souhaitant les mettre au centre de son travail de consulter un dictionnaire de psychanalyse. J'en connais deux qui font autorité :

le vocabulaire de la psychanalyse de Laplanche et Pontalis, très facile d'accès.

Le dictionnaire de la psychanalyse de Vandermersch et Chemama, plus spécifiquement lacanien mais très complet aussi.

Et il faut essayer de ne pas tout mélanger dans un espèce de "psy-gloubi goulba".

[documentaliste]

Il va falloir partir de la situation initiale puis démêler clairement ce qui se passe.

Les "mécanismes de défense" ne sont pas un concept-couteau suisse qu'on peut utiliser à qui-mieux-mieux.

Il convient donc de définir ce qu'ils sont, contre quoi la personne, dans la situation, semble se défendre (car ce n'est qu'une hypothèse faute d'une écoute prolongée) en définissant également ce "quoi" qui est bien sûr plus important que lesdits mécanismes dans la relation de soin, et ne pas oublier que tous ne viennent pas des mêmes "régions" du psychisme et ne fonctionnent pas au même niveau.

Il me semble nécessaire pour quiconque souhaitant les mettre au centre de son travail de consulter un dictionnaire de psychanalyse. J'en connais deux qui font autorité :

le vocabulaire de la psychanalyse de Laplanche et Pontalis, très facile d'accès.

Le dictionnaire de la psychanalyse de Vandermersch et Chemama, plus spécifiquement lacanien mais très complet aussi.

Et il faut essayer de ne pas tout mélanger dans un espèce de "psy-gloubi goulba".

Bonjour
Néanmoins, il faut faire attention de ne pas se disperser dans un autre corps de métier, l'approche humaniste est mobilisable dans le soin infirmier où la question de départ et le cadre de référence concerne avant tout le rôle infirmier et ne sera pas dans l'analyse mais l'empathie, la reformulation, la compréhension psychologique de l 'individu dans une approche globale ( sociale, économique et psychologique),Le MFE a des apports sociologiques plus généraux et doit rester IDE

[AmThLi]

Le cloisonnement est à proscrire : il n'y a pas "ce qui est IDE" et ce qui ne l'est pas, mais des concepts répondant d'un champ de pensée et dont l'utilisation requiert de s'y référer, faute de quoi on raconte n'importe quoi.

Par ailleurs, les correcteurs demandent à ce mémoire, peut-être est-ce leur fantasme vis à vis du supposé "grade-licence", un contenu dit "scientifique", ça veut dire qu'ils veulent du concept.
Je renvoie à la lecture de l'introduction du séminaire XI de Lacan, c'est très à propos là dessus.
Mais peu importe.

Si l'on veut rester dans son petit coin d'infirmier qui reste dans son corps de métier, on ne parle pas des "mécanismes de défense", on s'en tient aux 14 besoins perturbés et à Walter Hesbeen.

J'ai rendu, pour ma part, un mémoire complètement truffé de "concepts" de psychanalyse, sans que ça ne pose de souci à personne, bien au contraire. Il faut simplement étayer, et si ça dépasse trop de ce qu'est la commande, on ne prend pas cette voie-là.

[documentaliste]

Je réponds essentiellement aux étudiants pour leur donner des pistes bibliographiques, des outils de mise en distance et les aider à valider leur MFE. Ils auront le temps de continuer des études ensuite.
Cordialement
La profdoc

[execho]

alors parler de réserve énergétique dépend de quelle discipline?