Arrêter les études après le premier stage. Vos avis.

[Weng88]

Dans tout ce que tu dis j'ai la réelle impression que tu fais ce métier un peu par dépit et un peu pour ne pas décevoir ta famille finalement. Après comme les autres je pense qu'il serait intéressant pour ton choix final de continuer au moins jusqu'au 2ème stage.
Essaies de faire un bilan de compétences ou d'aller voir un centre d'orientation (avec des conseillers d'orientation) pour voir les possibilités de carrière qui s'offrent à toi. Mais se forcer à exercer un métier honnêtement pour moi c'est aller droit dans le mur.

[Drotliw]

Dans tout ce que tu dis j'ai la réelle impression que tu fais ce métier un peu par dépit et un peu pour ne pas décevoir ta famille finalement. Après comme les autres je pense qu'il serait intéressant pour ton choix final de continuer au moins jusqu'au 2ème stage.
Essaies de faire un bilan de compétences ou d'aller voir un centre d'orientation (avec des conseillers d'orientation) pour voir les possibilités de carrière qui s'offrent à toi. Mais se forcer à exercer un métier honnêtement pour moi c'est aller droit dans le mur.

J'ai lu beaucoup de témoignages, et je suis d'accord avec toi. Il y a à la fois des étudiants qui continuent malgré les obstacles parce qu'ils en veulent, et d'autres qui s'en vont parce que ce n'est pas leur truc. Tout dépend du choix qu'on fait. D'ailleurs il est précisé qu'arrêter ne signifie pas abandonner. Ce n'est pas un échec si on continue à avancer malgré tout.

Après, tu touches un point en disant que je le fais probablement par dépit, pour satisfaire ma famille. En fait c'est bizarre, mes parents ne sont pas au courant que je suis en formation infirmière, mais c'est comme si il y avait leur voix et leur regard sévère à l'intérieur de moi, et qui me poussent à faire des choix qui ne sont pas vraiment les miens.

Résultat : faut vraiment que j'aille consulter un spychiatre pour mettre de l'ordre dans tout ça

[tilily81]

Dans tout ce que tu dis j'ai la réelle impression que tu fais ce métier un peu par dépit et un peu pour ne pas décevoir ta famille finalement. Après comme les autres je pense qu'il serait intéressant pour ton choix final de continuer au moins jusqu'au 2ème stage.
Essaies de faire un bilan de compétences ou d'aller voir un centre d'orientation (avec des conseillers d'orientation) pour voir les possibilités de carrière qui s'offrent à toi. Mais se forcer à exercer un métier honnêtement pour moi c'est aller droit dans le mur.

J'ai lu beaucoup de témoignages, et je suis d'accord avec toi. Il y a à la fois des étudiants qui continuent malgré les obstacles parce qu'ils en veulent, et d'autres qui s'en vont parce que ce n'est pas leur truc. Tout dépend du choix qu'on fait. D'ailleurs il est précisé qu'arrêter ne signifie pas abandonner. Ce n'est pas un échec si on continue à avancer malgré tout.

Après, tu touches un point en disant que je le fais probablement par dépit, pour satisfaire ma famille. En fait c'est bizarre, mes parents ne sont pas au courant que je suis en formation infirmière, mais c'est comme si il y avait leur voix et leur regard sévère à l'intérieur de moi, et qui me poussent à faire des choix qui ne sont pas vraiment les miens.

Résultat : faut vraiment que j'aille consulter un spychiatre pour mettre de l'ordre dans tout ça

Je pense pas que tu ai réellement besoin d'un psychiatre, mais peut être déjà essayé de te trouver, de trouver ta voie, ce qui te plait....

[cosmos]

Alors moi, en te lisant, je ne te conseillerais pas de continuer (peut-être oui un deuxième stage, si tu veux), mais...
Tu es en souffrance et il est clair que ta famille t'a "imposé'' cette voie, la médecine (de la part de ton père notamment) et toi, tu n'as rien dit , tu es resté paralysé (ce que je peux comprendre).

C'est à ce moment précis que s'est installé en toi, bien à l'intérieur de toi, dans tes entrailles et surtout dans ton cœur, le sentiment négatif du domaine de la médecine en général (du fait de la contrainte de ton père et de son désir de te voir médecin).
Et...... ce sentiment est toujours resté en toi, et tu l'as toujours. C'est pour cela que tu ne ""supportes"" pas les stages , l'hôpital et tout....(puisque l'on t'a contraint dès le début ,, sans ton consentement).

J'ai déjà vu cela autour de moi, cela mène à la catastrophe, tôt ou tard... car se forcer, ou être forcé à faire des choses contre son gré,,,, ca ira peut-être un moment, mais tôt ou tard, ca explose (d'où certains burn-out, dépressions, etc...)
Je parle bien de catastrophe, car tu vois bien, Drotliw, par où tu es passé déjà = plus de discussion avec ton père, fâché avec ta mère, mensonges ++, sèchage des cours, etc..... ça fait beaucoup..

Ayant arrêté tes études de médecine, la voie la plus probable qui s'offrait à toi, c'était infirmier, grâce au bagage acquis, mais;; en restant dans la médecine, tes vieux démons sont restés en toi, et ont ressurgi au premier stage.. d'où ce sentiment de ne pas être bien. , car le spectre de l'injonction de faire médecine de la part de ton père a ressurgi, même inconsciemment.

Ton mal-être au premier stage n'est pas à comparer au mal-être au premier stage de la plupart des étudiants, c'est-à-dire sentiment d'être incompétent, gauche, et peu sûr de soi (cela , ça viendra aux prochains stage avec la prise de confiance). , mais pour toi, c'est dû à ce que j'ai expliqué plus haut.

Tu pourrais faire un bilan de compétence ou quelque chose du genre, une remise en question, revoir tes désirs profonds, et personnels.
Si tu veux bénéficier de tes acquis, et ils sont nombreux, en matière de santé ou social, il n'y a pas que la médecine pure et dure,( comme médecin ou infirmier), il existe plein d'autres possibilités...en parallèle.

Tu es, il me semble, encore sous l'emprise de tes parents, de ta famille, de la domination négative qui plane dans ta famille. La preuve, tu es étudiant infirmier, et tes parents ne sont pas au courant, mais leur regard est encore là.
Tu es jeune , mais tu n'as plus 18 ans. Alors, vis ta vie pour TOI et seulement TOI. C'est TA vie. Essaie de te détacher des spectres négatifs de ta famille, puisque cela ne t'a pas réussi jusque là.

Prends ton temps, pour réfléchir. et vois ce qui est bon pour TOI et toi seul.

Bon courage et bonne continuation.
cosmos

[Drotliw]

Alors moi, en te lisant, je ne te conseillerais pas de continuer (peut-être oui un deuxième stage, si tu veux), mais...
Tu es en souffrance et il est clair que ta famille t'a "imposé'' cette voie, la médecine (de la part de ton père notamment) et toi, tu n'as rien dit , tu es resté paralysé (ce que je peux comprendre)...

Tu es, il me semble, encore sous l'emprise de tes parents, de ta famille, de la domination négative qui plane dans ta famille. La preuve, tu es étudiant infirmier, et tes parents ne sont pas au courant, mais leur regard est encore là.
Tu es jeune , mais tu n'as plus 18 ans. Alors, vis ta vie pour TOI et seulement TOI. C'est TA vie. Essaie de te détacher des spectres négatifs de ta famille, puisque cela ne t'a pas réussi jusque là.

Prends ton temps, pour réfléchir. et vois ce qui est bon pour TOI et toi seul.

Cosmos. Merci beaucoup pour ton message, qui a abordé ma situation de façon complète et avec un regard profond, et merci d'avoir pris le temps de me lire.
Je pense en effet que mes vieux démons ressuscitent. Et j'ai beau me comparer aux autres étudiants, mon malaise est en effet particulier et ne ressemble pas aux leurs. J'ai beau me raisonner, dès que je repense à ma situation, dès que je m'imagine en blouse, je me dis : "c'est absurde, qu'est-ce que je fais là ??". C'est incroyable, mais j'ai tout autant de mal à quitter l'univers médical qu'à y rester.
Le mieux serait, effectivement, que je trouve un métier médical/social qui ne soit pas dans l'univers hospitalier. Je n'ai pas d'idée précise en tête pour le moment. Mais je vais tâcher de suivre ton conseil, et de prendre le temps pour moi, et pour moi seul (pourquoi ça a l'air plus difficile à dire qu'à faire ?).
Merci encore pour ta réponse ! Bon courage à toi aussi !

[Drotliw]

Je pense pas que tu ai réellement besoin d'un psychiatre, mais peut être déjà essayé de te trouver, de trouver ta voie, ce qui te plait....

Je crois que c'est ce que je désire faire, mais j'ai perdu énormément d'années à essayer de faire ce qu'on attendait de moi. Et quelque chose s'est cassée en moi. Je ne sais pas précisément quoi, mais ça n'a jamais été réparé...

[tilily81]

Je pense pas que tu ai réellement besoin d'un psychiatre, mais peut être déjà essayé de te trouver, de trouver ta voie, ce qui te plait....

Je crois que c'est ce que je désire faire, mais j'ai perdu énormément d'années à essayer de faire ce qu'on attendait de moi. Et quelque chose s'est cassée en moi. Je ne sais pas précisément quoi, mais ça n'a jamais été réparé...

Tu t'en rends compte c'est que c'est déjà en bonne voie.... et il n'y a jamais d'années perdues....rien n'est perdu tu as encore le temps de trouver

[Drotliw]

Tu t'en rends compte c'est que c'est déjà en bonne voie.... et il n'y a jamais d'années perdues....rien n'est perdu tu as encore le temps de trouver

Tu es optimiste
Merci pour ton partage et pour ton soutien. Ça aide beaucoup et ça soulage de pouvoir parler de tous ces sujets avec des collègues.

[Anonyme123123123]

Bonjour !

Tu t'es arrêté à la combientienne année de médecine ? Tu avais quand même eu le concours de première année paces ô combien difficile ? ? Tu avais quand même fait les stages infirmiers en deuxième année de médecine ?

[Drotliw]

Bonjour !

Tu t'es arrêté à la combientienne année de médecine ? Tu avais quand même eu le concours de première année paces ô combien difficile ? ? Tu avais quand même fait les stages infirmiers en deuxième année de médecine ?

Salut Jean. J'ai fait mes études de médecine en dehors du pays (je ne dirai pas où pour des raisons d'anonymat). Le problème c'est que ça a été très théorique, et que j'ai fait très peu d'externat. J'ai quand même fait cinq années de médecine.
Là ce weekend j'ai pété un câble. Je suis revenu épuisé des cours. Et face à ma conjointe qui n'arrêtait pas de me solliciter (tâches ménagères, discussion, etc) je suis resté apathique. J'avais juste envie de me reposer et de me changer les idées, mais impossible de répondre présent avec elle. Dispute. Elle ne comprend pas. Je ne parviens pas à être avec elle.

J'ai des idées suicidaires. C'est la première fois depuis mes vingt ans que ces idées apparaissent aussi nettement. Je repense parfois aux patients, aux mourants, aux poches de colostomie, aux changes anatomiques débordant de selles, aux personnes criant qu'elles veulent mourir, puis c'est les couloirs chauds et éclairés, les discussions banales des aides-soignantes dans le self, comme si tout était à sa place, puis l'heure des soins qui revient, inexorablement...
Je n'ai plus aucune envie de me lever le matin. Je n'ai personne à qui en parler car ma famille est loin, et ma compagne n'est absolument pas en mesure de m'écouter vider mon sac, elle en serait très affectée.
J'ai peur de ce qui me vient en tête en ce moment. J'en ai vraiment marre...

[choutbee]

Tu ne fais des études que pour toi, arrêtes si tu souffres.
Je pense que ta conjointe préférais connaître les raisons de ton état, plutôt de subir ton attitude sans comprendre.
Parles en avec elle, tu pourrais être étonné. À deux, c'est parfois plus facile de trouver une solution.
Pour la bourse: tu seras obligé de faire un boulot alimentaire, mais c'est une expérience parfois sympa. Un truc à temps partiel qui te laisse du temps pour réfléchir...

Ce n'est que mon avis, j'espère que tu trouveras une solution.

[Drotliw]

Tu ne fais des études que pour toi, arrêtes si tu souffres.
Je pense que ta conjointe préférais connaître les raisons de ton état, plutôt de subir ton attitude sans comprendre.
Parles en avec elle, tu pourrais être étonné. À deux, c'est parfois plus facile de trouver une solution.
Pour la bourse: tu seras obligé de faire un boulot alimentaire, mais c'est une expérience parfois sympa. Un truc à temps partiel qui te laisse du temps pour réfléchir...

Ce n'est que mon avis, j'espère que tu trouveras une solution.

Merci pour ton message, Choutbee.
Je vois bien qu'elle vit très mal cette espèce de fossé d'incompréhension qui s'est formé entre nous. Mais c'est très difficile de lui confier ma souffrance, parce que ça se termine mal, généralement : elle est très affectée, se sent inapte à me soulager, ressent de la culpabilité, et quand elle essaie de me remonter le moral, je trouve ça très mécanique (elle me parle comme un psy). Soit elle se détache du problème, soit elle s'implique et dans ce cas elle est submergée par ma douleur. Je ne parviens pas à me confier à elle, me lâcher, sans provoquer de débordement. J'aimerais juste qu'elle m'écoute, me comprenne, et soit un peu compatissante, sans qu'elle cherche à trouver une solution, à trouver les mots, ou à m'analyser comme un psy, et sans qu'elle aggrave le problème en étant elle-même affectée par ma douleur.

Tu vois, ça pose problème. En attendant je fais le maximum pour garder la façade, et surtout pour ne pas pleurer devant elle. Je sens que lorsque je craque elle cesse en partie de me respecter. Du coup je me sens paradoxalement très seul dans ma situation.

[Anonyme29383938]

J’ai arrêté en 1ere année et je touchais la bourse. Je n’ai pas dû tout rembourser (sauf le mois qui m’était payé quand j’ai arrêté).

Ils m’ont juste demandé ma date d’arrêt et c’est tout...

Après peut être que ça dépend des régions.

Edit : oups

[Drotliw]

J’ai arrêté en 2ème année et je touchais la bourse. Je n’ai pas dû tout rembourser (sauf le mois qui m’était payé quand j’ai arrêté).

Ils m’ont juste demandé ma date d’arrêt et c’est tout...

Après peut être que ça dépend des régions.

Je viens de relire les conditions de remboursement de la bourse, et effectivement la décision concernant la somme à rembourser est prise après constitution d'une commission. Je n'ai donc pas d'informations concernant un remboursement entier ou partiel, et je verrai ce que décide la commission régionale, en cas d'arrêt...

[blocop]

Bonjour à toutes et à tous,

Je viens d'entamer mes études en soins infirmiers. Jusqu'au stage tout allait bien : j'adore l'ambiance, les profs, les autres étudiants avec qui je m'entends bien. J'appréhendais le stage car le métier médical n'est pas vraiment un domaine que j'aime. Seulement voilà : tant que ça reste en amphi tout va bien, mais dès que j'ai pris en stage la posture de soignant ça a changé. J'ai eu du mal à terminer les deux dernières semaines, et j'appréhendais particulièrement les toilettes G-A, les changements de poches de colostomie, et même les injections. Contrairement aux autres qui ont adoré voir des plaies, des maladies, et faire pleins de gestes techniques. Moi je reste cramponné au seul plaisir que je prends en cours, à la théorie quoi...

On m'a dit que c'était normal d'avoir du découragement après un premier stage, surtout si c'est en maison de retraite. Mais je sens que je ne suis pas fait pour ce métier, et je ne parviens pas à l'exprimer aux autres.

Voilà, pour le moment je suis complètement déprimé, déchiré, car je n'ai pas envie de perdre mes collègues, ni de me retrouver demain sans formation et sans travail. Je sais que je peux faire autre chose, mais pour le moment, je suis à la fois écrasé par le poids de cette formation et bouffé de l'intérieur par la décision de partir. Je ne sais plus quoi faire...

Si un d'entre vous a vécu la même situation, n'hésitez pas à partager vos avis et vos expériences. Des conseils ne seraient pas non plus malvenus...

Et surtout : merci et bon courage à tous !

Mon avis : ma fille est ESI comme toi , ça ne lui plait pas plus que ça , c est moi qui l ai ' forcé ' a passer le concours ( elle ne savait pas du tout quoi faire après le bac ), elle a redoublé la 1 ere année tellement ça la gonflait , pas les stages a contrario de toi ( quoique pas passionnée par les soins en général , pas demandeuse a faire des gestes mais comme vicieuse et maligne , personne n 'a rien vu) , mais les cours , réviser.....
Quand elle me disait : ça me plait pas , suis pas motivée , je lui ai dis : dans ta promo , sur 60 élèves , il y en a 5 qui ont toujours rêvé de faire ça , les 55 autres , c est des ratés de médecine , des reconversions professionnelles etc , des motivés et dynamiques il y en a très peu , voir pas .
Ai un diplome , meme si une fois diplômée , tu as envie de faire un cap coiffure , tu le feras , mais tu auras toujours ton De en poche .
Mon conseil qui n engage que moi bien sur , continue , maintenant que tu y es , le prochain stage te plairas peut être plus ou pas .
Ne crois surtout pas que c est une vocation , mais des études de replis pour beaucoup , qui savent qu il y a du travail a la sortie , et tes potes de promos qui te disent qu ils ont rêvé toutes leurs vies de faire l infirmière , c est faux pour 90/100 d entre eux .

je te rejoins Caqui, surtout que Drotwil dit qu'il en est capable!

Donc: tu as analysé (et y'en n'a pas bcp qui analysent), tu sais ce que tu es capable ou pas, tu sais ou tu peux réussir, tu sais ce qu'il se passe si tu arrêtes...c'est déjà pas mal!
je te conseille donc de voir au moins le prochain stage, tu seras avisé.
De continuer au maximum, car ce qui est pris n'est plus à prendre, et on a qd même une reconnaissance à Bac+3, ce qui te laisse vachement d'opportunités après!

tu nous tiens au courant