Arrêter le stage?
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Re: Arrêter le stage?
C'est effectivement l'autre moyen...mais le "bloup-bloup" de l'estomac, c'est plus marrant !!Lafolldingue a écrit :Mais il n'y a pas que le test du stétho. Il suffit tout simplement d'aspirer et si tu obtiens du liquide gastrique, tu y es. Enfin après il en faut suffisamment en quantité.



Du moins, jamais entendu parler de décès liés à une pose de SNG.Caqui13 a écrit :Ben moi aussi , et je n ai jamais fait de radio post pose de SG , et personne n est jamais mort bizarrement .....


"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: Arrêter le stage?
En passant...
Il me semble donc que l'insufflation reste une technique "correcte" en l'absence de radio. Certes, la moins spécifique.
Voici une citation de Claire Guédon (excusez-moi, j'ai perdu les précisions de cette source):
«La pose de la sonde nasogastrique est un acte infirmier effectué sur prescription médicale, la pose de la sonde nasojéjunale est un acte médical effectué sous endoscopie (sauf pour la sonde Bengmark à extrémité enroulée). Le contrôle de la bonne position de la sonde nasogastrique doit idéalement être effectué radiologiquement, mais il est difficile à réaliser en pratique et la méthode d'auscultation est la plus fréquemment utilisée.»
Si une collègue me dit penser "Pas de contrôle radio, pas de SNG", je lui dis de rester bien au chaud chez elle et je vais juste rire.
Je vais ajouter un morceau à l'extrait que vous proposez (quelques lignes au-dessus du passage que vous citez):Hématose a écrit :https://www.em-consulte.com/en/article/34123
Je trouve intéressant en particulier deux chiffres dans l'article que vous avez proposer: "les malpositions représentaient 10% des insertions" et "l'insufflation était sensible (96%)".P. Seguin (« Évaluation prospective de trois méthodes de positionnement de la sonde nasogastrique en réanimation») a écrit :Patients et méthodes. - Tous les patients pour lesquels la pose d'une SNG était retenue étaient inclus. Une fois la SNG posée, trois tests étaient successivement réalisés : l'aspiration de liquide digestif, le pH et l'insufflation d'air avec auscultation épigastrique. La faisabilité et les résultats obtenus pour chaque test étaient notés et comparés à ceux du cliché thoracique (CT), examen de référence. Le CT permettait de caractériser les complications et de les classer comme majeures ou mineures.
Résultats. - Un total de 419 poses de SNG (202 sondes double courant et 217 sondes d'alimentation entérale) était analysé chez 280 patients. Les malpositions représentaient 10 % des insertions (majeures, n =11 et mineures, n =31). L'aspiration gastrique et la mesure du pH du liquide aspiré étaient peu sensibles (respectivement 77 et 49 %) et peu spécifique (respectivement 38 et 74 %). L'insufflation était sensible (96 %) mais peu spécifique (17 %). L'association des trois tests n'améliorait pas leurs performances. Deux complications graves étaient uniquement décelées par le CT (sonde intrapleurale et un pneumothorax).
Il me semble donc que l'insufflation reste une technique "correcte" en l'absence de radio. Certes, la moins spécifique.
Voici une citation de Claire Guédon (excusez-moi, j'ai perdu les précisions de cette source):
«La pose de la sonde nasogastrique est un acte infirmier effectué sur prescription médicale, la pose de la sonde nasojéjunale est un acte médical effectué sous endoscopie (sauf pour la sonde Bengmark à extrémité enroulée). Le contrôle de la bonne position de la sonde nasogastrique doit idéalement être effectué radiologiquement, mais il est difficile à réaliser en pratique et la méthode d'auscultation est la plus fréquemment utilisée.»
Si une collègue me dit penser "Pas de contrôle radio, pas de SNG", je lui dis de rester bien au chaud chez elle et je vais juste rire.
Édition du post en cours...
Re: Arrêter le stage?
Il me semble donc que l'insufflation reste une technique "correcte" en l'absence de radio.
Justement non : un bon test est en statistique à la fois sensible et spécifique... Cette méthode conduit à beaucoup de faux positifs et c'est bien pour ça que la conclusion de l'article ne change pas.
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Re: Arrêter le stage?
Bon et bien puisque ton immense expérience te le dit... Soites que veux tu que l'on te dise... Les discussions sont alors très constructives !
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Réserviste SSA
future IADE, c'est reparti pour 2 ans d'école !
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Re: Arrêter le stage?
Je fais rarement une radio après la pose d'une SNG. Si j'ai un doute, je demande à une collègue de vérifier.
Re: Arrêter le stage?
Exactement, d'autant que, quand on injecte 50cc d'air dans l'estomac, ça s'entend très bien au sthéto.otomo a écrit :Je fais rarement une radio après la pose d'une SNG. Si j'ai un doute, je demande à une collègue de vérifier.
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Re: Arrêter le stage?
Même a la main: ça se sent très bien ....Jo_bis a écrit :Exactement, d'autant que, quand on injecte 50cc d'air dans l'estomac, ça s'entend très bien au sthéto.otomo a écrit :Je fais rarement une radio après la pose d'une SNG. Si j'ai un doute, je demande à une collègue de vérifier.
Re: Arrêter le stage?
C'est un geste médico-légal, ça veut dire que ce n'est pas indispensable pour savoir si on est dedans (on le sait très bien qu'on est dedans, ça fait bloup bloup
) mais en cas de problème (ou de mooooorrrrrrrrt) ils veulent se protéger en disant "on vous fournit la radio faite le lendemain, on était dedans, on y est pour rien". C'est tout. Dans la clinique où je travaillais c'était uniquement pour ça et c'était systématique (liste des gestes médico-légaux longue comme le bras). Mais on ne refusait pas de mettre des sonde s'il n'y avait pas de radio, on savait juste que si on avait posé une sonde, on mettait un bon de radio en suivant ... Et on mettait quasiment jamais d'alimentation dessus, c'était le plus souvent pour évacuer, donc on voyait immédiatement si on était dedans ou pas.

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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