avortement
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haricot vert a écrit :Nathys a écrit :
Donc dès le depart puisque l'ébauche elle même bat?!!
Même le tétard a un coeur qui bat .C'est un être vivant dès la 3eme semaine de grossesse, si je vous suis bien
Un être vivant certes . Mais est-ce un humain ?
Le cerveau n' est pas encore formé à ce moment - là , ce n' est qu' une ébauche .
Merci haricot vert, je me sens moins seul dans le defence du droit a l'avortement!
maman depuis le 28/04/2008 aprés 37 heures de travail et une césarienne. Mais cela restera un merveilleux souvenir!
Travail repris le 1/08/2008
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Leopold Anasthase a écrit :Leopold Anasthase a écrit :À partir de quand les quelques cellules acquièrent de l'importance ? Est-ce qu'il se passe quelque chose de spécial à ce moment là ?Panthera78 a écrit :Au moment ou le coeur bas c'est un être vivant, avant ce n'en ai pas un.
Le coeur bat à la troisième semaine de gestation. Mais il ne se passe rien de spécial, ni avant, ni après. En fait, la vie est une continuité de la première cellule à la mort.Panthera78 a écrit :Et vous ce sont tous ceux qui sont contre ou qui jugent une situation d'avortement.
Pour ma part, je ne juge pas. Juger, c'est dire si c'est bien ou mal. En France, la loi le permet dans certaines conditions, et je pense que c'est une bonne chose. Mais il ne faut pas se bander les yeux, ou déformer la vérité : lors d'un avortement, on tue un être vivant.
Alors il faut l'interdire, puisque c'est un meurtre

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- zeelandrules
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L'avortement est pour moi un choix courageux, un geste de liberté, dans la maîtrise de sa fécondité et de sa vie.
Ce n'est pas une expérience facile à vivre et à assumer, et il faut à tout prix éviter d'en arriver à cette extrémité (sans compter que ce geste n'est pas sans conséquences pour le corps de la femme) ; mais lorsque le moment du choix arrive, il faut faire face à la réalité et se demander comment on voit sa vie...
Personnellement, je ne laisse pas ma vie déraper pour un accident de pilule... Après, je respecte le choix et les croyances des autres et je comprend que mon point de vue puisse en choquer certains, et à ceux-là je veux dire que dans ma vie, j'ai subi deux avortements, et cela n'a pas été facile, effectivement, j'avais conscience de supprimer une possibilité de vie...
Mais je sais que cette douleur que je ressens encore parfois disparaitra à tout jamais à la seconde même où je verrai apparaître le visage de mon 1er enfant, que j'aurai désiré de toutes mes forces, et qui arrivera dans une famille prête à le recevoir.
Ce n'est pas une expérience facile à vivre et à assumer, et il faut à tout prix éviter d'en arriver à cette extrémité (sans compter que ce geste n'est pas sans conséquences pour le corps de la femme) ; mais lorsque le moment du choix arrive, il faut faire face à la réalité et se demander comment on voit sa vie...
Personnellement, je ne laisse pas ma vie déraper pour un accident de pilule... Après, je respecte le choix et les croyances des autres et je comprend que mon point de vue puisse en choquer certains, et à ceux-là je veux dire que dans ma vie, j'ai subi deux avortements, et cela n'a pas été facile, effectivement, j'avais conscience de supprimer une possibilité de vie...
Mais je sais que cette douleur que je ressens encore parfois disparaitra à tout jamais à la seconde même où je verrai apparaître le visage de mon 1er enfant, que j'aurai désiré de toutes mes forces, et qui arrivera dans une famille prête à le recevoir.
ESI AP-HP 3ème année DE
Moi je ssuis pour le droit à l'avortement.
Et je connais encore des medecins qui ne donnent pas d'antalgique pour la "leçon"!!!!!!!
Je m'étais évanouie de douleur dans les toilettes et l'on m'a dit que j'étais une petite nature, non je ne regrette experience ma foi fort sympathique. La seule chose qui m'ai été épargné c'est dans d'être le sevice d'obstétrique, de l'autre côté il n'y en avait pas c'est peut être pour celà.
Et je connais encore des medecins qui ne donnent pas d'antalgique pour la "leçon"!!!!!!!
Je m'étais évanouie de douleur dans les toilettes et l'on m'a dit que j'étais une petite nature, non je ne regrette experience ma foi fort sympathique. La seule chose qui m'ai été épargné c'est dans d'être le sevice d'obstétrique, de l'autre côté il n'y en avait pas c'est peut être pour celà.
« Si tout le monde vous donne raison, c’est que vous êtes d’une intelligence remarquable … ou bien que vous êtes le patron » Pierre Desproges
Pour Panthera78 : mais c'est évident pour tout le monde, que le droit à l'avortement soit légal. Seulement, comme je l'ai dit plus haut, c'est un sujet sensible et c'est d'un point de vue social et personnel que l'on est amené à prendre une décision comme celle-ci. D'après ce que j'ai pu lire dans ce topic et voir dans des reportages sur le sujet et qui confirme bien une certaine réalité, l'avortement est souvent toujours mal vécu par les femmes qui le subissent (et je dis "subissent" car si elles avaient pu faire autrement elles l'auraient fait quelqu'en soit la raison initiale)
2007/2010 - 2ème année - 1ère msp validée, infectieux, digestif, psy 3, mater, gényco, anesthésie validés
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Leopold Anasthase a écrit :Mais il ne faut pas se bander les yeux, ou déformer la vérité : lors d'un avortement, on tue un être vivant.
Panthera78 a écrit :Alors il faut l'interdire, puisque c'est un meurtre
Pour qu'il y ait meurtre, il faut que la victime ait une personnalité juridique. Or l'homme (ou la femme) acquière une personnalité juridique à la naissance.
zeelandrules a écrit :[...] il faut à tout prix éviter d'en arriver à cette extrémité (sans compter que ce geste n'est pas sans conséquences pour le corps de la femme
À froid, tout le monde est d'accord là dessus. Pourtant, l'ivg concerne des femmes le plus souvent bien informées, et est rarement dû uniquement à un échec de contraception. Très souvent, il y a une "prise de risque" (la femme sait que le rapport peut être fécondant, et elle n'utilise pas un moyen contraceptif sûr). Et souvent il y a un décalage entre le désir de maternité de la mère et du père.
zeelandrules a écrit :[...] mais lorsque le moment du choix arrive, il faut faire face à la réalité et se demander comment on voit sa vie... Personnellement, je ne laisse pas ma vie déraper pour un accident de pilule...
Ben voilà, cette phrase résume bien ma position :
-"lorsque le choix arrive" signifie que la loi donne ce choix ;
-l'ivg n'est jamais un grand moment de bonheur (c'est pour ça que je dis qu'on ne peut pas être "pour l'ivg"), mais si la femme le choisit, c'est que à ce moment de sa vie, la maternité la mettrait dans une situation de détresse (et c'est elle qui estime s'il y a détresse ou pas) ; avoir le choix lui permet de choisir la moins mauvaise solution.
EMMATITE a écrit :[...] l'avortement est souvent toujours mal vécu
Euh... C'est "souvent" ou "toujours" ? Là encore, il s'agit d'une fausse information. Plusieurs enquêtes ont montré que, à distance (deux ans et plus), l'ivg n'est pas vécu comme un traumatisme important par la majorité des femmes.
EMMATITE a écrit :[...] par les femmes qui le subissent (et je dis "subissent" car si elles avaient pu faire autrement elles l'auraient fait quelqu'en soit la raison initiale)
L'ivg résulte d'une démarche volontaire. Donc la femme qui fait une ivg a choisit de la faire. Actuellement, dans plus de 40 % des cas, elle le fait de façon uniquement médicamenteuse. Donc dans la mesure où c'est elle qui l'a choisit, qu'elle a fait ce choix car l'ivg lui permet de sortir d'une situation de détresse (dont elle est la seule juge), elle en bénéficie.
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emmato a écrit :La seule chose qui m'ai été épargné c'est dans d'être le sevice d'obstétrique, de l'autre côté il n'y en avait pas c'est peut être pour celà.
Certains services mélangeaient les hospitalisations pour grossesse à risque, les femmes en post-partum, les ivg et l'aide médicale à la procréation. Tranche de vie devant la machine à café :
-je suis hospitalisée parce que ma grossesse se passe mal ;
-moi, je suis là pour interruption volontaire de grossesse ;
-moi je suis là parce que ça fait dix ans que j'essaye d'être enceinte et que je n'y parviens pas ;
-moi j'ai accouché d'un bébé hier...
Il arrive que au bloc, au même moment, il y ait dans une salle une ivg et dans l'autre un transfert d'embryons.
Panthera78 a écrit :Je pensais que vous étiez Pour l'avortement et plus je vous lit et plus je vois quelqu'un qui serait CONTRE???
ça c'est un peu facile. Dès que l'on ne fait pas l'appologie de l'ivg on devient contre!!!! On ne peut donc rien dire
Et je ne faisais que vous questionner sur ce que vous considerez comme un "etre vivant". Je ne me suis permis aucun jugement!!!!
3 Hommes à croquer
patin couffin a écrit :
Ton témoignage m'a beaucoup touché Artefact. J'imagine le traumatisme que cela a dû être pour toi, je pense que j'aurai ressenti la même chose que toi, voir ce petit corps, ces petits doitgsComment l'a vécu la mère ?
l'équipe soignate de ce service s'est rendue compte de l'importance de préparer les ESi qui viennent en stage et ont élaboré un protocole d'encadrement par rapport aux IVG. Une chose positive a découlé de cette expérience.
Par rapport à l'attitude de la mère, c'est difficile car elle semblait indifférente; c'était " c'est fait" et elle a replongé dans son livre. J'avoue que par ce traumatisme, j'ai détesté son détachement; mais en y réfléchissant, peut être était ce qu'une façade et que peut être souffrait-elle sans vouloir le montrer. Je n'en sais rien et je ne le saurai jamais.

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la question de l'avortement n'est pas facile....la critique est aisé mais qd on est fasse a la situation ca devient plutot compliqué.....On se place du point du vue de la mere toutes les situations ne sont pas les memes certes un enfant ne verra jamais le jour mais croyez vous sincèrement que ce soit mieux pour l'enfant de naitre avec des parents qui ne veulent pas de lui? d'etre placé en foyer en se demandant tjs pourquoi on l'a abandonné? de n'avoir pas été desiré? d'avoir des parents qui disent "oh a cause de toi y'a pleins de choses que j'ai pas pu faire"? les enfants ne sont pas idiots ils sentent les choses..... Quand aux peres ca vous ferez plaisir de vous retrouvez avec un enfant suite a une aventure d'une nuit? certes vous n'aviez qu'a vous protegez, mais tous les monde fait des erreurs et vous devez en assumer les conséquences mais la un petit enfant en paiera les pots cassés.....
je pense que chaque cas est unique chaque personne a ses propres raisons......on est pas ds leur vie pour les juger...
je pense que chaque cas est unique chaque personne a ses propres raisons......on est pas ds leur vie pour les juger...
"un homme n'est vieux que quand les regrets ont pris chez lui la place des rêves"
Fermière en enfer...euh en médecine interne...
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Dans ce cas précis c'était souvent et pas toujours, désolée quand au mot subir je persiste et signe car si une femme subit une ivg c'est pour échapper à une situation subie, qui est dans certains cas, un viol, une grossesse chez des mineurs mal informées (ça aurait pu être mon cas), un accident : oubli de pillule, disfonctionnement du stérilet, mauvaise connaissance de son état (femme d'un certain âge pensant être ménopausées) et le jour où tu verras une femme se pointer à l'hopital pour une ivg d'un air guilleré, tu me préviensLeopold Anasthase a écrit :-EMMATITE a écrit :[...] l'avortement est souvent toujours mal vécu
Euh... C'est "souvent" ou "toujours" ? Là encore, il s'agit d'une fausse information. Plusieurs enquêtes ont montré que, à distance (deux ans et plus), l'ivg n'est pas vécu comme un traumatisme important par la majorité des femmes.EMMATITE a écrit :[...] par les femmes qui le subissent (et je dis "subissent" car si elles avaient pu faire autrement elles l'auraient fait quelqu'en soit la raison initiale)
L'ivg résulte d'une démarche volontaire. Donc la femme qui fait une ivg a choisit de la faire. Actuellement, dans plus de 40 % des cas, elle le fait de façon uniquement médicamenteuse. Donc dans la mesure où c'est elle qui l'a choisit, qu'elle a fait ce choix car l'ivg lui permet de sortir d'une situation de détresse (dont elle est la seule juge), elle en bénéficie.
2007/2010 - 2ème année - 1ère msp validée, infectieux, digestif, psy 3, mater, gényco, anesthésie validés
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EMMATITE a écrit :quand au mot subir je persiste et signe car si une femme subit une ivg c'est pour échapper à une situation subie, qui est dans certains cas, un viol, une grossesse chez des mineurs mal informées (ça aurait pu être mon cas), un accident : oubli de pillule, disfonctionnement du stérilet, mauvaise connaissance de son état (femme d'un certain âge pensant être ménopausées)
Encore une fois, vous êtes mal informée :
-l'ivg fait suite le plus souvent non pas à un échec de contraception mais à une prise de risque ; la mineure mal informée qui tombe enceinte, ça existe, mais c'est rare ; la plupart des personnes qui bénéficient d'une ivg sont bien informées, et savaient pertinemment qu'elles avaient eu un rapport possiblement fécondant ; alors bien sûr, il y a des viols et des mineures mal informées, il y a des échecs de stérilet et des oublis de pilule, mais ça ne représente qu'une minorité de demandes d'ivg ; le gros de la demande, ce sont des femmes qui ont pris un risque, et qui en sont parfaitement conscientes ;
-si une femme enceinte demande une ivg, elle ne peut pas subir ; en effet, il lui reste toujours une alternative : ne pas faire d'ivg ; donc elle en bénéficie.
Quant à venir à l'hôpital avec un air guilleret, figurez-vous que ça existe. Il y en a qui vont danser le lendemain, voire le soir même.
Et il en a qui se suicide car n'ayant pas supporté le fait d'avoir avorter, remettons les choses à leur place celles qui partent danser le soir même, ça ne court tout de même pas les centres de plannifications, ces pour ces 2,3 personnes que l'ont pensent que les femmes se font avortés pour le "plaisir".
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