concours 2010
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
Oui c'est sur que sur les anciens livres pour t'entrainer c'est bien aussi surtout pour les tests psycho.
Mais bon il y a quand meme de nouvelles choses.
Mais bon il y a quand meme de nouvelles choses.
ESI 1ère année!
Stage 1 : EHPAD
Stage 2 : Médecine polyvalente
Stage 1 : EHPAD
Stage 2 : Médecine polyvalente
Re: Actualités pour concours 2010
H1N1 : LA MUTATION DU VIRUS, le vrai "facteur de risque"
Le 20 novembre, l'OMS alertée par l'Institut norvégien en Santé publique, communiquait sur la mutation de 3 virus en Norgève. Une mutation, à ce stade, qui ne remettrait pas en cause, ni l'efficacité des antiviraux, ni celle du vaccin. Le virus ne circule pas selon l'Institut norvégien et aurait muté sur les patients, dont 2 sont décédés. Mais un signe interprété que ce soit par les autorités norvégiennes, américaines ou chinoises comme un signe possible d'une forme plus sévère de la maladie. Car le vrai risque viendra bien du glissement « antigénique » du virus, de sa mutation totale, voire de son réassortiment avec le virus A/H5N1 et le virus de la grippe saisonnière ... Zoom sur le virus et sa faculté de mutation.
Pourquoi a-t-on parlé de pandémie ?
En raison de la contagiosité moyenne – pour l’instant – de la grippe A/H1N1 du fait d’une voie de contagion largement empruntée par d’autres vecteurs infectieux : l’aérosolisation de virus A en particules émises par la toux ou l’éternuement, une voie difficilement maîtrisable, car agissant dans l’air ambiant.
En raison de la sévérité de l’infection contractée par la communauté, symptômes et conséquences variables selon l’état de santé préalable du sujet contaminé. L’impact de ces deux spécificités de la grippe est très différent selon les populations et les pays, l’état de santé général, l’état nutritionnel, les moyens dévolus à la santé publique, etc. Pandémie ne désigne donc pas un type de maladie infectieuse, mais plus précisément – et étymologiquement - le risque de trouver l’agent pathogène avec une fréquence anormale dans la population (pan-démos : l’ensemble de la population) nationale et internationale. Ce n’est pas non plus un diagnostic : c’est un niveau d’alerte qui déclenche les mesures prévues au Plan de préparation, que le risque pandémique soit d’origine aviaire ou porcine…
Le virus de la grippe, un virus très "variable" : La grippe se distingue d’abord par la très grande variabilité de ses virus, dont on connaît nombre de mutations de ses deux antigènes majeurs : hémagglutinine (le H) et neuraminidase (le N). Selon les années, ces mutations peuvent être estimées mineures : c’est le glissement antigénique, qui favorise le retour chaque saison (fin d’automne) d’une formule virale ayant déjà sévi par le passé (récent ou plus ancien) et contre laquelle une grande partie de la population d’un certain âge possède des anticorps résiduels… mais à laquelle on conseille cependant la vaccination de saison.
Un glissement antigénique possible jusqu’à la mutation totale : Quand la mutation des antigènes est totale, avec une formule nouvelle, on parle de cassure antigénique, et l’Homme se trouve face à un virus contre lequel très peu d’individus possèdent des anticorps, du moins des anticorps actifs - on a retrouvé des sujets ayant des anticorps contre le H1N1 de 1918 ! En fait, il y a eu par le passé – après 1918-1919 – des virus H1N1. Ce qui expliquerait que, en fonction de ce passé plus ou moins lointain, il y ait actuellement plus de cas juvéniles que de cas âgés.
Le virus A, le plus mutant des virus grippaux: Ses mutations ont au moins deux explications. La première serait qu’en se répliquant (reproduisant), il commet des erreurs de recopiage de son matériel génétique, d’où production d’antigènes différents d’une année à l’autre (mais il peut recopier une formule ancienne !). Or avec 16 types d’hémagglutinine et 9 types de neuraminidase, il y aurait… 144 combinaisons possibles… dont certaines inédites ou oubliées. Seconde explication, logique : la mutation antigénique est un moyen de protection contre la réaction immunitaire humaine. La question est de savoir si les virus grippaux peuvent développer une résistance aux antiviraux (oseltamivir, zanamivir) comme les bactéries aux antibiotiques. Mais cette stratégie (en est-ce une ?) mutationnelle du virus grippal ne résume pas à elle seule le problème actuel, qui est celui que pose toute apparition de grippe. Une question reste posée :
Quelle est la contagiosité et la virulence de ce virus ? La virulence se définit comme la capacité d’un virus à définir une maladie, alors que la contagiosité se définit comme la capacité d’un virus à se transmettre d’un sujet à l’autre. L’une et l’autre n’ont pas forcément le même impact, exemple : le rhume possède une forte contagiosité, mais sa virulence est faible (affection bénigne). A l’origine, indiquait une campagne récente de l’Assurance Maladie, un virus virulent et peu contagieux peut augmenter sa contagiosité sans modifier sa virulence (heureusement !).
Cela semble être le cas de A/H1N1, encore que jusqu’à maintenant sa virulence n’ait pas semblé excessive... encore qu’on sache que les virus A sont les plus virulents et ceux qui déclenchent les complications les plus sévères. On parle actuellement de maladie bénigne dans la plupart des cas, mais il faut bien voir que l’utilisation raisonnée précoce d’antiviraux - ce qui manquait aux autres pandémies de l’Histoire - a probablement modifié la morbidité attendue.
La vraie virulence est largement fonction des maladies chroniques pré-existantes chez des sujets vulnérables qui le seront d’autant plus que la contagiosité est élevée… ou qu’ils sont exposés à la contagion, par exemple au sein de collectivités : établissements d’enseignement, établissements de santé (transmission nosocomiale), centres commerciaux, gares, aéroports…
Le vrai risque, c’est le réassortiment. A/H1N1 a une faible virulence mais une haute contagiosité. Sa virulence pourrait augmenter s’il s’hybridait avec A/H5N1, par exemple. Un réassortiment conférerait au virus ainsi créé la transmissibilité humaine plus facile et surtout interhumaine (non prouvée absolument) que le virus aviaire n’avait pas vraiment. L’OMS rappelle que la vigilance sur une éventuelle mutation du virus doit inclure la surveillance des infections de grippe chez les animaux sensibles, les mammifères ou les oiseaux, chez qui la transmission croisée entre espèces est déjà connue. Le porc peut fonctionner comme un véritable « réservoir » de virus grippaux favorisant l'échange de matériel génétique et donc la mutation du virus. Des infections dans des élevages de porcs, en Chine par exemple, ont été rapportées. Des preuves limitées suggèrent la transmission directe du virus de l’Homme à l’Animal, la transmission du porc à l’homme étant avérée. Avec la diffusion de l’épidémie, l’OMS souligne que la transmission de l’Homme au porc pourrait devenir plus fréquente.
La conséquence d'une mutation importante serait, on l'a compris, un virus circulant qui ne serait plus sensible aux traitements antiviraux actuels (oseltavimir et zanamivir) et pour le quel le nouveau vaccin perdrait de son efficacité.
santelog
Le 20 novembre, l'OMS alertée par l'Institut norvégien en Santé publique, communiquait sur la mutation de 3 virus en Norgève. Une mutation, à ce stade, qui ne remettrait pas en cause, ni l'efficacité des antiviraux, ni celle du vaccin. Le virus ne circule pas selon l'Institut norvégien et aurait muté sur les patients, dont 2 sont décédés. Mais un signe interprété que ce soit par les autorités norvégiennes, américaines ou chinoises comme un signe possible d'une forme plus sévère de la maladie. Car le vrai risque viendra bien du glissement « antigénique » du virus, de sa mutation totale, voire de son réassortiment avec le virus A/H5N1 et le virus de la grippe saisonnière ... Zoom sur le virus et sa faculté de mutation.
Pourquoi a-t-on parlé de pandémie ?
En raison de la contagiosité moyenne – pour l’instant – de la grippe A/H1N1 du fait d’une voie de contagion largement empruntée par d’autres vecteurs infectieux : l’aérosolisation de virus A en particules émises par la toux ou l’éternuement, une voie difficilement maîtrisable, car agissant dans l’air ambiant.
En raison de la sévérité de l’infection contractée par la communauté, symptômes et conséquences variables selon l’état de santé préalable du sujet contaminé. L’impact de ces deux spécificités de la grippe est très différent selon les populations et les pays, l’état de santé général, l’état nutritionnel, les moyens dévolus à la santé publique, etc. Pandémie ne désigne donc pas un type de maladie infectieuse, mais plus précisément – et étymologiquement - le risque de trouver l’agent pathogène avec une fréquence anormale dans la population (pan-démos : l’ensemble de la population) nationale et internationale. Ce n’est pas non plus un diagnostic : c’est un niveau d’alerte qui déclenche les mesures prévues au Plan de préparation, que le risque pandémique soit d’origine aviaire ou porcine…
Le virus de la grippe, un virus très "variable" : La grippe se distingue d’abord par la très grande variabilité de ses virus, dont on connaît nombre de mutations de ses deux antigènes majeurs : hémagglutinine (le H) et neuraminidase (le N). Selon les années, ces mutations peuvent être estimées mineures : c’est le glissement antigénique, qui favorise le retour chaque saison (fin d’automne) d’une formule virale ayant déjà sévi par le passé (récent ou plus ancien) et contre laquelle une grande partie de la population d’un certain âge possède des anticorps résiduels… mais à laquelle on conseille cependant la vaccination de saison.
Un glissement antigénique possible jusqu’à la mutation totale : Quand la mutation des antigènes est totale, avec une formule nouvelle, on parle de cassure antigénique, et l’Homme se trouve face à un virus contre lequel très peu d’individus possèdent des anticorps, du moins des anticorps actifs - on a retrouvé des sujets ayant des anticorps contre le H1N1 de 1918 ! En fait, il y a eu par le passé – après 1918-1919 – des virus H1N1. Ce qui expliquerait que, en fonction de ce passé plus ou moins lointain, il y ait actuellement plus de cas juvéniles que de cas âgés.
Le virus A, le plus mutant des virus grippaux: Ses mutations ont au moins deux explications. La première serait qu’en se répliquant (reproduisant), il commet des erreurs de recopiage de son matériel génétique, d’où production d’antigènes différents d’une année à l’autre (mais il peut recopier une formule ancienne !). Or avec 16 types d’hémagglutinine et 9 types de neuraminidase, il y aurait… 144 combinaisons possibles… dont certaines inédites ou oubliées. Seconde explication, logique : la mutation antigénique est un moyen de protection contre la réaction immunitaire humaine. La question est de savoir si les virus grippaux peuvent développer une résistance aux antiviraux (oseltamivir, zanamivir) comme les bactéries aux antibiotiques. Mais cette stratégie (en est-ce une ?) mutationnelle du virus grippal ne résume pas à elle seule le problème actuel, qui est celui que pose toute apparition de grippe. Une question reste posée :
Quelle est la contagiosité et la virulence de ce virus ? La virulence se définit comme la capacité d’un virus à définir une maladie, alors que la contagiosité se définit comme la capacité d’un virus à se transmettre d’un sujet à l’autre. L’une et l’autre n’ont pas forcément le même impact, exemple : le rhume possède une forte contagiosité, mais sa virulence est faible (affection bénigne). A l’origine, indiquait une campagne récente de l’Assurance Maladie, un virus virulent et peu contagieux peut augmenter sa contagiosité sans modifier sa virulence (heureusement !).
Cela semble être le cas de A/H1N1, encore que jusqu’à maintenant sa virulence n’ait pas semblé excessive... encore qu’on sache que les virus A sont les plus virulents et ceux qui déclenchent les complications les plus sévères. On parle actuellement de maladie bénigne dans la plupart des cas, mais il faut bien voir que l’utilisation raisonnée précoce d’antiviraux - ce qui manquait aux autres pandémies de l’Histoire - a probablement modifié la morbidité attendue.
La vraie virulence est largement fonction des maladies chroniques pré-existantes chez des sujets vulnérables qui le seront d’autant plus que la contagiosité est élevée… ou qu’ils sont exposés à la contagion, par exemple au sein de collectivités : établissements d’enseignement, établissements de santé (transmission nosocomiale), centres commerciaux, gares, aéroports…
Le vrai risque, c’est le réassortiment. A/H1N1 a une faible virulence mais une haute contagiosité. Sa virulence pourrait augmenter s’il s’hybridait avec A/H5N1, par exemple. Un réassortiment conférerait au virus ainsi créé la transmissibilité humaine plus facile et surtout interhumaine (non prouvée absolument) que le virus aviaire n’avait pas vraiment. L’OMS rappelle que la vigilance sur une éventuelle mutation du virus doit inclure la surveillance des infections de grippe chez les animaux sensibles, les mammifères ou les oiseaux, chez qui la transmission croisée entre espèces est déjà connue. Le porc peut fonctionner comme un véritable « réservoir » de virus grippaux favorisant l'échange de matériel génétique et donc la mutation du virus. Des infections dans des élevages de porcs, en Chine par exemple, ont été rapportées. Des preuves limitées suggèrent la transmission directe du virus de l’Homme à l’Animal, la transmission du porc à l’homme étant avérée. Avec la diffusion de l’épidémie, l’OMS souligne que la transmission de l’Homme au porc pourrait devenir plus fréquente.
La conséquence d'une mutation importante serait, on l'a compris, un virus circulant qui ne serait plus sensible aux traitements antiviraux actuels (oseltavimir et zanamivir) et pour le quel le nouveau vaccin perdrait de son efficacité.
santelog
┣▇▇▇═─ Infirmière aux urgences/SMUR !
Re: Actualités pour concours 2010
Un épiderme humain pour les grands brûlés
Les brûlés au-delà de 70 % de surface doivent impérativement recevoir une couverture cutanée comme barrière physiologique antibactérienne. - DR
Des chercheurs français viennent de transformer des cellules souches embryonnaires humaines en épiderme.
On pourra peut-être disposer bientôt d'épiderme humain en quantité illimitée pour soigner les grands brûlés. C'est en tout cas une perspective que laisse entrevoir une équipe de chercheurs français de l'Inserm et du Généthon qui vient de faire une avancée importante dans le domaine des cellules souches embryonnaires humaines. Christine Baldeschi et Marc Peschanski sont en effet parvenus à forcer des lignées de cellules souches embryonnaires, maintenues en culture, à produire des quantités illimitées de kératinocytes. Ce sont les cellules de l'épiderme, la couche externe de la peau protectrice de notre durée et gardienne de nos fluides organiques.
Cette découverte publiée dans The Lancet pourrait améliorer sensiblement l'arsenal thérapeutique pour les brûlés graves, ceux dont l'étendue et la profondeur des lésions met en jeu le pronostic vital. Depuis plus de vingt ans, en effet, les brûlés graves ont bénéficié de thérapies cellulaires taillées sur mesure.
Au début des années 1980, les travaux de l'Américain Howard Green, biologiste au Massachusetts Institute of Technology de Boston, avaient permis de mettre en culture l'épiderme des brûlés. Avec un prélèvement d'épiderme de la taille d'un timbre-poste, on peut en laboratoire, pour 135 000 euros et en 23 jours, obtenir près de deux mètres carrés du propre épiderme du brûlé. Aujourd'hui, une seule firme Genzyme, basée à Boston, continue à fournir ce service aux centres de brûlés.
Mais la mise en culture des propres cellules de peau d'un brûlé pour obtenir suffisamment de surface d'épiderme ne permet une «récolte» qu'au bout de 23 jours. Entre-temps, il faut obligatoirement un «pansement» temporaire en attendant les autogreffes définitives.
L'enjeu est considérable : en effet, les brûlés au-delà de 70 % de surface (90 % voire 95 % ne sont plus rares) doivent impérativement recevoir une couverture cutanée comme barrière physiologique antibactérienne. Sinon, c'est la déshydratation, les septicémies, les infections rénales, les abcès cérébraux, le «poumon de pierre», qui menacent le pronostic vital des brûlés graves. Pendant des décennies, les chirurgiens et les réanimateurs n'ont eu à leur disposition que les greffes prélevées de la propre peau saine des brûlés. Celle-ci, comme une terre fertile, cicatrise et peut même fournir plusieurs récoltes successives. Mais chez les brûlés graves (on en compte 350 par an en France), la surface saine restante ne peut fournir suffisamment de peau pour panser la brûlure. Les peaux animales et les greffes de peau de cadavres sont immanquablement rejetées.
Des signaux chimiques
D'où l'idée de Marc Peschanski de fournir un épiderme bourré de kératinocytes à partir de cellules souches embryonnaires qui n'expriment pas les antigènes reconnus comme étrangers par le corps. Déjà, une équipe autrichienne avait en 2006 fait des greffes de peau à partir de cellules de peau de fœtus humains : dix-huit mois après, ils n'étaient pas rejetés. C'était une piste à suivre.
L'équipe de l'Inserm et du Généthon a mis en culture pendant 40 jours des cellules souches d'embryons humains, mêlées à des cellules nourricières qui leur envoient des signaux chimiques spécifiques pour les encourager à se différencier en kératinocytes adultes. Surtout, cette lente maturation a enfin permis (personne n'y était parvenu jusqu'ici) l'assemblage in vitro d'un véritable épiderme constitué de multiples couches de ces kératinocytes. Un tissu organisé et vivant que l'on pourrait «stocker» au congélateur et fournir ad libitum aux chirurgiens pour les soins des brûlés. Le futur ? Faire des kératinocytes à partir de cellules pluripotentes induites adultes prélevées sur des donneurs sélectionnés : en choisissant quelques centaines ou quelques milliers d'individus possédant certains antigènes du système HLA (qui commande le rejet des greffes) qui seraient des «donneurs universels», on aurait accès à une banque permanente de peau.
lefigaro
Les brûlés au-delà de 70 % de surface doivent impérativement recevoir une couverture cutanée comme barrière physiologique antibactérienne. - DR
Des chercheurs français viennent de transformer des cellules souches embryonnaires humaines en épiderme.
On pourra peut-être disposer bientôt d'épiderme humain en quantité illimitée pour soigner les grands brûlés. C'est en tout cas une perspective que laisse entrevoir une équipe de chercheurs français de l'Inserm et du Généthon qui vient de faire une avancée importante dans le domaine des cellules souches embryonnaires humaines. Christine Baldeschi et Marc Peschanski sont en effet parvenus à forcer des lignées de cellules souches embryonnaires, maintenues en culture, à produire des quantités illimitées de kératinocytes. Ce sont les cellules de l'épiderme, la couche externe de la peau protectrice de notre durée et gardienne de nos fluides organiques.
Cette découverte publiée dans The Lancet pourrait améliorer sensiblement l'arsenal thérapeutique pour les brûlés graves, ceux dont l'étendue et la profondeur des lésions met en jeu le pronostic vital. Depuis plus de vingt ans, en effet, les brûlés graves ont bénéficié de thérapies cellulaires taillées sur mesure.
Au début des années 1980, les travaux de l'Américain Howard Green, biologiste au Massachusetts Institute of Technology de Boston, avaient permis de mettre en culture l'épiderme des brûlés. Avec un prélèvement d'épiderme de la taille d'un timbre-poste, on peut en laboratoire, pour 135 000 euros et en 23 jours, obtenir près de deux mètres carrés du propre épiderme du brûlé. Aujourd'hui, une seule firme Genzyme, basée à Boston, continue à fournir ce service aux centres de brûlés.
Mais la mise en culture des propres cellules de peau d'un brûlé pour obtenir suffisamment de surface d'épiderme ne permet une «récolte» qu'au bout de 23 jours. Entre-temps, il faut obligatoirement un «pansement» temporaire en attendant les autogreffes définitives.
L'enjeu est considérable : en effet, les brûlés au-delà de 70 % de surface (90 % voire 95 % ne sont plus rares) doivent impérativement recevoir une couverture cutanée comme barrière physiologique antibactérienne. Sinon, c'est la déshydratation, les septicémies, les infections rénales, les abcès cérébraux, le «poumon de pierre», qui menacent le pronostic vital des brûlés graves. Pendant des décennies, les chirurgiens et les réanimateurs n'ont eu à leur disposition que les greffes prélevées de la propre peau saine des brûlés. Celle-ci, comme une terre fertile, cicatrise et peut même fournir plusieurs récoltes successives. Mais chez les brûlés graves (on en compte 350 par an en France), la surface saine restante ne peut fournir suffisamment de peau pour panser la brûlure. Les peaux animales et les greffes de peau de cadavres sont immanquablement rejetées.
Des signaux chimiques
D'où l'idée de Marc Peschanski de fournir un épiderme bourré de kératinocytes à partir de cellules souches embryonnaires qui n'expriment pas les antigènes reconnus comme étrangers par le corps. Déjà, une équipe autrichienne avait en 2006 fait des greffes de peau à partir de cellules de peau de fœtus humains : dix-huit mois après, ils n'étaient pas rejetés. C'était une piste à suivre.
L'équipe de l'Inserm et du Généthon a mis en culture pendant 40 jours des cellules souches d'embryons humains, mêlées à des cellules nourricières qui leur envoient des signaux chimiques spécifiques pour les encourager à se différencier en kératinocytes adultes. Surtout, cette lente maturation a enfin permis (personne n'y était parvenu jusqu'ici) l'assemblage in vitro d'un véritable épiderme constitué de multiples couches de ces kératinocytes. Un tissu organisé et vivant que l'on pourrait «stocker» au congélateur et fournir ad libitum aux chirurgiens pour les soins des brûlés. Le futur ? Faire des kératinocytes à partir de cellules pluripotentes induites adultes prélevées sur des donneurs sélectionnés : en choisissant quelques centaines ou quelques milliers d'individus possédant certains antigènes du système HLA (qui commande le rejet des greffes) qui seraient des «donneurs universels», on aurait accès à une banque permanente de peau.
lefigaro
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Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
meds a écrit :C'est du marketing tout ça nouveaux concours ou pas c'est les mêmes exo à part que tu peux enlever une catégorie de verbale.
Moi je conseille les achats d'occasion car franchement c'est pas donné pour avoir un minimum de bouquins utiles enfin bon c'est pas le topic pour parler de ça
Pareil je bosse aussi avec un bouquin année 2009. Je vous pose la question à vous les filles, je n'arrive pas à trouver la VRAI info, y'a t'il ou pas la catégorie verbale?
Prépa concours infirmière par le cned à la rentrée.
BAC obtenu avec mention AB
BAC obtenu avec mention AB

Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
Salut!
Apparemment il n'y a plus de tests verbaux,
Remplacés par du numérique.
Corrigez moi si je me trompe!
Apparemment il n'y a plus de tests verbaux,
Remplacés par du numérique.
Corrigez moi si je me trompe!

•●─═ ESI 2010✿2013 ═─●•
________✗La Verrière✗________
。◕‿◕。21 ans Janna's muMy。◕‿◕。
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Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
ok avec yasmeen !
ESI 2010-2013 à rockefeller Lyon
39 ans - maman de 4 enfants (6 ans1/2 - 9 ans - 12 ans - 14 ans)
39 ans - maman de 4 enfants (6 ans1/2 - 9 ans - 12 ans - 14 ans)
Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
Bon alors ça devrait aller ...
Prépa concours infirmière par le cned à la rentrée.
BAC obtenu avec mention AB
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-
- Régulier
- Messages : 59
- Inscription : 03 oct. 2009 11:42
Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
Bonjour !
ça fait un bail que je ne suis pas venue, contretemps obligent !
Bref, j'ai vu ce sur quoi vous avez bossé et je vais vous proposer des exercices sortants des bouquins que j'ai acheté pour m'entraîner au concours !
Au fait, Merci à celles qui ont donné des récapitulatifs ou des mnémotechniques pour mieux retenir certaines formules ! Je les ai lus hier et c'est vraiment pratique (notamment, les T = P/K etc..) sauf que j'ai quand même réussi à me planter dans mes exercices parce que je pensais qu'il fallait juste faire ça
mais les exercices sont perfides !! Il faut bien lire le texte et maîtriser tout ça !
Alors, des exercices sur les nombres relatifs (il y a toujours 3 niveaux, je vous fais d'abord le 1) :
Niveau 1 :
Calculer : 1 - (10 - 100) - (100 - 1000 ) = ...
Calculer : 7,8 + 1 - (4,9 - 2) - (7,1 + 3) = ...
Calculer : -7,5 - 5,5 + 4 - 10 + 12 = ...
Calculer l'expression E = -a + b - c sachant que a = -4; b = 6; c = -6
Dans un autobus il y a 49 voyageurs. Au premier arrêt, 5 personnes descendent et 3 montent. Au deuxième arrêt, 12 personnes descendent et 5 montent. Combien de voyageurs reste t-il dans l'autobus ?
Sur un compte bancaire, M.Brun dispose de 3872€. Il fait un chèque de 73€, un autre de 1257€, et un troisième de 192€. Il doit encaisser un remboursement de Sécurité Sociale de 154,50€ et un autre de 68,50€. Quel sera le solde de son compte lorsque toutes ces opérations auront été effectuées ?
Si on soustrait, à la somme de (-13) et (-5), la différence de (-3) et (-1) combien trouve t-on ?
Cléopâtre, reine d'Egypte, avait 25 ans en -44 avant JC. En quelle année était-elle née ?
Maintenant exercices de Pourcentages : (ceux ou je me suis gourée, je ne suis pas une L pour rien ^^)
Niveau 1 : (en plus...)
Au cours de l'année, la masse totale des déchets ménagers d'un habitant est de 378kg. Sur ceux-ci actuellement seuls 75,6kg sont recyclés. Quel est le pourcentage de la masse des déchets qui n'est pas recyclée ?
Un épicier achète des marchandises pour 2354€. Il paye comptant et donne en paiement 23 billers de 100€.
Quel pourcentage de remise lui a-t-on fait ?
Un morceau de viande pèse 4kg. Il contient 12% d'os. Quel est le poids, en grammes, de la viande désossée qu'il donnera ?
J'achète 25 quintaux de pommes de terre à 120€ le quintal. On me fait l'escompte du vingtième. Que dois-je ?
De combien est le capital qui, placé à 3% rapporte 2400€ en un an ?
Le blé fournit 75% de son poids de farine. Pour obtenir 300kg de farine, combien faut-il de kilogrammes de blé ?
Chaque côté d'un carré est réduit de 10%, alors....
a - Son périmètre est réduit de 40%
b - Son périmètre est réduit de 10%
c - Son aire est réduite de 40%
d - Son aire est réduite de 10%
e - Son aire est réduite de 10²%
J'augmente les côtés d'un cube de 10%, alors...
a - La surface totale augmente de (10)²%
b - la surface totale augmente de (10)³%
c - La surface totale augmente de 10%
d - le volume total augmente de 10%
e - Le volume total est multiplié par 1,1³
voilà pour le moment je pense que ça fait de l'entraînement !
Bon courage !
HQ
ça fait un bail que je ne suis pas venue, contretemps obligent !
Bref, j'ai vu ce sur quoi vous avez bossé et je vais vous proposer des exercices sortants des bouquins que j'ai acheté pour m'entraîner au concours !
Au fait, Merci à celles qui ont donné des récapitulatifs ou des mnémotechniques pour mieux retenir certaines formules ! Je les ai lus hier et c'est vraiment pratique (notamment, les T = P/K etc..) sauf que j'ai quand même réussi à me planter dans mes exercices parce que je pensais qu'il fallait juste faire ça

Alors, des exercices sur les nombres relatifs (il y a toujours 3 niveaux, je vous fais d'abord le 1) :
Niveau 1 :
Calculer : 1 - (10 - 100) - (100 - 1000 ) = ...
Calculer : 7,8 + 1 - (4,9 - 2) - (7,1 + 3) = ...
Calculer : -7,5 - 5,5 + 4 - 10 + 12 = ...
Calculer l'expression E = -a + b - c sachant que a = -4; b = 6; c = -6
Dans un autobus il y a 49 voyageurs. Au premier arrêt, 5 personnes descendent et 3 montent. Au deuxième arrêt, 12 personnes descendent et 5 montent. Combien de voyageurs reste t-il dans l'autobus ?
Sur un compte bancaire, M.Brun dispose de 3872€. Il fait un chèque de 73€, un autre de 1257€, et un troisième de 192€. Il doit encaisser un remboursement de Sécurité Sociale de 154,50€ et un autre de 68,50€. Quel sera le solde de son compte lorsque toutes ces opérations auront été effectuées ?
Si on soustrait, à la somme de (-13) et (-5), la différence de (-3) et (-1) combien trouve t-on ?
Cléopâtre, reine d'Egypte, avait 25 ans en -44 avant JC. En quelle année était-elle née ?
Maintenant exercices de Pourcentages : (ceux ou je me suis gourée, je ne suis pas une L pour rien ^^)
Niveau 1 : (en plus...)
Au cours de l'année, la masse totale des déchets ménagers d'un habitant est de 378kg. Sur ceux-ci actuellement seuls 75,6kg sont recyclés. Quel est le pourcentage de la masse des déchets qui n'est pas recyclée ?
Un épicier achète des marchandises pour 2354€. Il paye comptant et donne en paiement 23 billers de 100€.
Quel pourcentage de remise lui a-t-on fait ?
Un morceau de viande pèse 4kg. Il contient 12% d'os. Quel est le poids, en grammes, de la viande désossée qu'il donnera ?
J'achète 25 quintaux de pommes de terre à 120€ le quintal. On me fait l'escompte du vingtième. Que dois-je ?
De combien est le capital qui, placé à 3% rapporte 2400€ en un an ?
Le blé fournit 75% de son poids de farine. Pour obtenir 300kg de farine, combien faut-il de kilogrammes de blé ?
Chaque côté d'un carré est réduit de 10%, alors....
a - Son périmètre est réduit de 40%
b - Son périmètre est réduit de 10%
c - Son aire est réduite de 40%
d - Son aire est réduite de 10%
e - Son aire est réduite de 10²%
J'augmente les côtés d'un cube de 10%, alors...
a - La surface totale augmente de (10)²%
b - la surface totale augmente de (10)³%
c - La surface totale augmente de 10%
d - le volume total augmente de 10%
e - Le volume total est multiplié par 1,1³
voilà pour le moment je pense que ça fait de l'entraînement !
Bon courage !
HQ

Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
Merci pour tous ces exos, je vais me les imprimer. Et mnt va falloir que je trouve le temps de m'y mettre, entre le chéri, les cours, les contrôles, et tout, j'ai vraiment du mal à trouver le tps pr la CG et les maths!



Prépa concours infirmière par le cned à la rentrée.
BAC obtenu avec mention AB
BAC obtenu avec mention AB

Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
Harley_Quinn a écrit :
Niveau 1 :
Calculer : 1 - (10 - 100) - (100 - 1000 ) = ...
Calculer : 7,8 + 1 - (4,9 - 2) - (7,1 + 3) = ...
Calculer : -7,5 - 5,5 + 4 - 10 + 12 = ...
Calculer l'expression E = -a + b - c sachant que a = -4; b = 6; c = -6
Dans un autobus il y a 49 voyageurs. Au premier arrêt, 5 personnes descendent et 3 montent. Au deuxième arrêt, 12 personnes descendent et 5 montent. Combien de voyageurs reste t-il dans l'autobus ?

1: 1-(-90)-(-900)= 1+90+900=991
2: 7.8+1-(2.9)-(10.1)=8.8-2.9-10.1=5.9-10.1=4.2
3: -7.5-5.5-10+12+4=-23+12+4=-23+16=-
4: 49-5-12+3+5= 49-17+8= 40
Voila petit début juste de passage...
Corriger moi si j'ai faux.

♥♥♥♥ ESI 2010/2013
Croix Rouge de Nîmes
3°année Me Voila - 120/120 ects - ♥♥♥♥ -
Croix Rouge de Nîmes
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Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
C'est juste ptiikeur
, tu as oublié de mettre le résultat du 3) moi j'ai trouvé -7 et tu as oublié de calculer E , qui pour moi = 16 si j'ai bien compris.

Concours ifsi 2009 échoué...un BTS sanitaire et sociale et un enfant plus tard, projet mûri : concours AS 2014 !
Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
Yasmeen a écrit :Salut!
Apparemment il n'y a plus de tests verbaux,
Remplacés par du numérique.
Corrigez moi si je me trompe!
Non les filles vous vous trompez, en fait, pour le concours 2010 il n' y a plus de tests appelés autrefois "aptitude verbale" ou "français", avec grammaire, conjugaisons, orthographe, mais nous aurons toujours les petits exercices du genre: trouver l'intrus, synonyme/antonyme, proverbes, et anagrammes.
Voilà, il ne faut surtout pas négliger cette partie qui peut rapporter des points!!!
Ensuite, bien-sûr il y aura beacoup plus de maths qu'auparavant, des tests de logique, d'organisation et de raisonnement...nous aurons 2h et non plus 1h30!!!
IFSI Capelette: ADMISSIBLE
IFSI Croi-Rouge Marseille: ADMISSIBLE
IFSI Croi-Rouge Marseille: ADMISSIBLE
Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
c'est aussi ce que je pensai pour avoir eu en octobre de l'analogie ex: bidule est à machine ce que truc est à badaboom
haha
Nora13 tu as eu l'info d'où?

Nora13 tu as eu l'info d'où?
Concours ifsi 2009 échoué...un BTS sanitaire et sociale et un enfant plus tard, projet mûri : concours AS 2014 !
Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
Ouiii je voulais aussi parler de ce genre d'exos mais je ne savais pas trop comment l'intituler...
Je suis de Marseille, et j'ai une copine qui passera le concours aussi qui s'est renseignée auprès d'une école ifsi de Marseille.
Une autre personne dans le sujet "maman 2010" a dit la même chose que moi également, au cas où vous vous poserez encore des questions.
Je suis de Marseille, et j'ai une copine qui passera le concours aussi qui s'est renseignée auprès d'une école ifsi de Marseille.
Une autre personne dans le sujet "maman 2010" a dit la même chose que moi également, au cas où vous vous poserez encore des questions.
IFSI Capelette: ADMISSIBLE
IFSI Croi-Rouge Marseille: ADMISSIBLE
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Re: Tests d'Aptitudes (session 2010)
Ok ok ... Bon ben on va travailler sa aussi!
Merci pour l'info!

Merci pour l'info!

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________✗La Verrière✗________
。◕‿◕。21 ans Janna's muMy。◕‿◕。
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