Concours printemps 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Ifsi deficitaires 2012
Bonsoir!sisia748 a écrit :Bonsoir chichi,cichich a écrit :Moi ce que j'ai fais, je leur ai envoyé mail et courrier.
Puis je les ai appelé plusieurs fois durant tout le mois d'août. Des écoles me disaient qu'ils avaient leur quota mais d'autres me disaient d'attendre encore (mais pas beaucoup).
J'ai eu une école grâce au site de l'ARS et une autre grâce à mon coup de fil.
Mais bon maintenant il faut que je fasse tous les papiers, je vais aussi devoir quitter mon sud lol.
Félicitation pour les écoles.
Je peux savoir dans quel ifsi tu as été prise?
Qui ne tente rien, n'a rien...
Merci d'avance et félicitation encore
J'y crois encore....
Merci

Donc c'est l'ifsi bicetre et celui de la verriere.
je sais pas encore lequel choisir...
lequel choisirez-vous si vous étiez a ma place?car je connais pas trop Paris.
Je trouve ça bien qu'ils prennent des gens du sud aussi car c'était vraiment difficile!!
J’espère que vous trouverez tous une école!!car c'est pas évident de repasser les concours.
Dernière modification par cichich le 24 août 2012 18:29, modifié 1 fois.
IFSI de Bicêtre 2012-2015
Re: Ifsi deficitaires 2012
Oui 9ème c'est très très proche, j'espère qu'ils te prendront!!!roro69 a écrit :Ouais jme suis aussi inscite sachant que dans l'ifsi ou j'attends je suis 9e ca fait chier si pres du but alors qu'au debut j'etais 56e :/. Et tu t'es inscrit quand sur le site de l'ARS ? et elle t'a contacté sur ton tel ?
Je me suis inscrite le 16 juillet dans l'après-midi.
Oui, en fait j'étais en train d'appeler pleins d'écoles en ce moment pour voir si j'avais une petite chance qu'ils me prennent, et après je reçois un message vocal où la femme me dit de la rappeler si je suis intéressée par une école de l'ap-hp;
J'ai tout de suite dite OUI!!
Enfin, ne te décourage pas il reste encore une semaine avant la rentrée!!
Mais je trouve ce qui est le plus galère est de trouver un appart convenable et pas trop cher surtout à Paris.
IFSI de Bicêtre 2012-2015
Re: Ifsi deficitaires 2012
Pour ceux qui cherchent encore, appeler les écoles en insistant bien, montrer vos motivations! C'est ce que j'ai fais et ça a marché.
Au début, j'attendais s'ils allaient me répondre mais ne voyant aucune réponse de leur part, j'ai finis par prendre le téléphone et appelé presque tous les jours les écoles.
Car les désistements de dernières minutes sont fréquents, c'est peut-être vous qu'ils prendront à leur place en appelant.
J'espère vraiment vraiment que vous arriverez!!! pour ma part ça fait 3 fois que je tente le concours, donc je sais que c'est chiant de le repasser.
Au début, j'attendais s'ils allaient me répondre mais ne voyant aucune réponse de leur part, j'ai finis par prendre le téléphone et appelé presque tous les jours les écoles.
Car les désistements de dernières minutes sont fréquents, c'est peut-être vous qu'ils prendront à leur place en appelant.
J'espère vraiment vraiment que vous arriverez!!! pour ma part ça fait 3 fois que je tente le concours, donc je sais que c'est chiant de le repasser.
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Re: Ifsi deficitaires 2012
Félicitation à toi aussicichich a écrit :Moi ce que j'ai fais, je leur ai envoyé mail et courrier.
Puis je les ai appelé plusieurs fois durant tout le mois d'août. Des écoles me disaient qu'ils avaient leur quota mais d'autres me disaient d'attendre encore (mais pas beaucoup).
J'ai eu une école grâce au site de l'ARS et une autre grâce à mon coup de fil.
Mais bon maintenant il faut que je fasse tous les papiers, je vais aussi devoir quitter mon sud lol.

ESI 2012/2015 aux Murets YES !!
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Re: Ifsi deficitaires 2012
Bonjour
Ayant trouve beaucoup de reconfort et de motivation sur le forum je viens a mon tour vous apporter les miens par mon temoignage.
Tout d abord felicitations a tous ceux qui ont enfin trouve une ecole!!!
J etais moi il y a quelque jours encore desesperee.etant sur liste complementaire au concours de Montlucon j ai envoye debut juillet plus de 80 courriers aux ecoles suceptibles d etre deficitaires et me suis egalement inscrite sur le site de l ars.Sans reponses Positives j ai tente un dernier courrier mi Aout dans une ecole de la region Centre.Et la mega surprise:La secretaire de l ecole en question m appelle avant hier pour me proposer LA place tant attendue!!!quelques heures plus tard,courrier de l Ars qui me propose egalement une place a l aphp!
Demenagement a la hate mais que du bonheur!!!
Alors ne vous decouragez surtout pas meme si ce n est pas toujours facile. ayez pas peur de telephoner, envoyer des courriers encore aujourdhui ce n est pas trop tard!la preuve!N hesitez pas a envoyer egalement des mails!la motivation dont vous ferez preuve finira par payer j en suis sure.Il y a en ce moment beaucoup de desistement de drniere minute.pour info l ars m a propose une place dans l etablissement Jean Verdier en Ile de France mais je vais refuser vous pouvez peut etre y tentez votre chance.
tous mes encouragements en esperant vivement aussi lire vos bonnes nouvelles tres vite mais je n en doute pas !!:clin:
Ayant trouve beaucoup de reconfort et de motivation sur le forum je viens a mon tour vous apporter les miens par mon temoignage.
Tout d abord felicitations a tous ceux qui ont enfin trouve une ecole!!!
J etais moi il y a quelque jours encore desesperee.etant sur liste complementaire au concours de Montlucon j ai envoye debut juillet plus de 80 courriers aux ecoles suceptibles d etre deficitaires et me suis egalement inscrite sur le site de l ars.Sans reponses Positives j ai tente un dernier courrier mi Aout dans une ecole de la region Centre.Et la mega surprise:La secretaire de l ecole en question m appelle avant hier pour me proposer LA place tant attendue!!!quelques heures plus tard,courrier de l Ars qui me propose egalement une place a l aphp!


Alors ne vous decouragez surtout pas meme si ce n est pas toujours facile. ayez pas peur de telephoner, envoyer des courriers encore aujourdhui ce n est pas trop tard!la preuve!N hesitez pas a envoyer egalement des mails!la motivation dont vous ferez preuve finira par payer j en suis sure.Il y a en ce moment beaucoup de desistement de drniere minute.pour info l ars m a propose une place dans l etablissement Jean Verdier en Ile de France mais je vais refuser vous pouvez peut etre y tentez votre chance.
tous mes encouragements en esperant vivement aussi lire vos bonnes nouvelles tres vite mais je n en doute pas !!:clin:

Re: Ifsi deficitaires 2012
Merci Misstinguette02Misstinguette02 a écrit :Félicitation à toi aussicichich a écrit :Moi ce que j'ai fais, je leur ai envoyé mail et courrier.
Puis je les ai appelé plusieurs fois durant tout le mois d'août. Des écoles me disaient qu'ils avaient leur quota mais d'autres me disaient d'attendre encore (mais pas beaucoup).
J'ai eu une école grâce au site de l'ARS et une autre grâce à mon coup de fil.
Mais bon maintenant il faut que je fasse tous les papiers, je vais aussi devoir quitter mon sud lol.La motivation paye ! Moi aussi je viens du sud , dur dur de partir et gros stress pour trouver un logement à une semaine de la rentrée..

Oui c'est dur de trouver un appart, mais pour l'instant j'ai de la famille qui pourra m'héberger
J'ai regardé les annonces, mais c'est super cher!!!
Toi comment tu vas faire?
Je suis en train de stressée, cette semaine va être chargée (préparation dossier médical, les bagages, l'émotion de quitter mon domicile familiale...)
IFSI de Bicêtre 2012-2015
Re: actualité 2012-2013
salut a tout le monde
apres de gros soucis de connection internet me revoili
apres de gros soucis de connection internet me revoili
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Re: Ifsi deficitaires 2012
Ah ça va ta de la chancecichich a écrit :Merci Misstinguette02Misstinguette02 a écrit :Félicitation à toi aussicichich a écrit :Moi ce que j'ai fais, je leur ai envoyé mail et courrier.
Puis je les ai appelé plusieurs fois durant tout le mois d'août. Des écoles me disaient qu'ils avaient leur quota mais d'autres me disaient d'attendre encore (mais pas beaucoup).
J'ai eu une école grâce au site de l'ARS et une autre grâce à mon coup de fil.
Mais bon maintenant il faut que je fasse tous les papiers, je vais aussi devoir quitter mon sud lol.La motivation paye ! Moi aussi je viens du sud , dur dur de partir et gros stress pour trouver un logement à une semaine de la rentrée..
Oui c'est dur de trouver un appart, mais pour l'instant j'ai de la famille qui pourra m'héberger
J'ai regardé les annonces, mais c'est super cher!!!
Toi comment tu vas faire?
Je suis en train de stressée, cette semaine va être chargée (préparation dossier médical, les bagages, l'émotion de quitter mon domicile familiale...)

ESI 2012/2015 aux Murets YES !!
Re: actualité 2012-2013
Pollens d'ambroisie : quatre départements en alerte rouge
L'épisode de forte chaleur survenu en France la semaine dernière a entraîné une prolifération des pollens d'ambroisie sur l'ensemble des zones d'infestation, d'après le dernier bulletin du RNSA.
Les experts du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) prévoient quatre départements en alerte rouge dès lundi 27 août. Il s'agit de la Nièvre, du Rhône, de l'Isère et de la Drôme.
Une dizaine de départements seront, quant à eux, en alerte orange : l'Ain, l'Allier, le Vaucluse, la Loire, la Charente, ou encore les Deux-Sèvres.
Les personnes allergiques sont appelés à suivre "scrupuleusement" les traitements prescrits par leur médecin traitant.
L'épisode de forte chaleur survenu en France la semaine dernière a entraîné une prolifération des pollens d'ambroisie sur l'ensemble des zones d'infestation, d'après le dernier bulletin du RNSA.
Les experts du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) prévoient quatre départements en alerte rouge dès lundi 27 août. Il s'agit de la Nièvre, du Rhône, de l'Isère et de la Drôme.
Une dizaine de départements seront, quant à eux, en alerte orange : l'Ain, l'Allier, le Vaucluse, la Loire, la Charente, ou encore les Deux-Sèvres.
Les personnes allergiques sont appelés à suivre "scrupuleusement" les traitements prescrits par leur médecin traitant.
Re: actualité 2012-2013
Autisme : une paternité tardive serait en cause
Plus un homme est âgé au moment de la conception d'un enfant, plus ce dernier a de risques de développer des maladies congénitales ou des troubles de type autisme et schizophrénie, selon une étude islandaise publiée le 22 août dans la revue Nature.
Les mutations génétiques spontanées, ou mutations de novo, sont des anomalies des gènes qui n'étaient pas présentes dans le patrimoine transmis par la mère et par le père, et qui apparaissent spontanément dans l'œuf, ou lors de la vie des gamètes. Si la plupart de ces mutations génétiques sont "inoffensives", concourant même à la diversité génétique indispensable à l'évolution naturelle, un certain nombre ont été associées à divers troubles neurologiques tels que l'autisme ou la schizophrénie.
Les pères, à l'origine de 4 fois plus de mutations spontanées que les mères
Avec ses collègues, Kari Stefansson a comparé l'intégralité du génome séquencé de 78 couples à celui de leur enfant, à la recherche de mutations spontanées qui seraient apparues chez ce dernier. Ils ont constaté que les pères étaient à l'origine de 4 fois plus de mutations spontanées que les mères (55 contre 14 en moyenne). Mais surtout, ils ont remarqué que le nombre de ces mutations spontanées augmentait de manière exponentielle avec l'âge paternel, doublant entre 20 et 36 ans.
En devenant pères à 30 ans, 40 ans ou au-delà, les hommes augmenteraient donc les risques que leur enfant développe un autisme, une schizophrénie ou tout autre trouble lié aux mutations spontanées. "Plus nous sommes vieux lorsque nous devenons pères, plus nous augmentons les risques de transmettre nos mutations", souligne l'auteur principal de l'étude, Kari Stefansson. Et ce dernier d'ajouter : "Plus on transmet de mutations, plus il y a de risques que l'une d'entre elles soit délétère".
Les troubles autistiques en augmentation
Les troubles autistiques sont en forte augmentation dans la plupart des pays développés. En France, environ 600 000 personnes souffriraient d'un trouble autistique. Aux États-Unis, on estime désormais que la prévalence de l'autisme a augmenté de 78 % depuis 2007, atteignant 1 naissance sur 88. Si l'amélioration du diagnostic est pour beaucoup dans cet essor, les mutations spontanées sont probablement également en cause, estime Daniel Geschwind, neurobiologiste à l'Université de Californie de Los Angeles.
Et ce n'est pas la première fois que la paternité tardive est pointée du doigt. Deux études publiées cette année¹,² ont ainsi permis d'identifier des douzaines de nouvelles mutations impliquées dans l'autisme et mis en évidence qu'elles étaient quatre fois plus souvent issues du père que de la mère.
De là à dire que les hommes, en retardant leur paternité, seraient responsables des cas d'autisme, il n'y a qu'un pas… qu'on se gardera bien de franchir. En effet, si l'autisme est une maladie héréditaire, la majorité des cas ne sont pas dus à une mutation unique. Il est très probable que les deux parents transmettent des facteurs de prédisposition indispensables au développement de cette maladie qui reste encore très mystérieuse.
Plus un homme est âgé au moment de la conception d'un enfant, plus ce dernier a de risques de développer des maladies congénitales ou des troubles de type autisme et schizophrénie, selon une étude islandaise publiée le 22 août dans la revue Nature.
Les mutations génétiques spontanées, ou mutations de novo, sont des anomalies des gènes qui n'étaient pas présentes dans le patrimoine transmis par la mère et par le père, et qui apparaissent spontanément dans l'œuf, ou lors de la vie des gamètes. Si la plupart de ces mutations génétiques sont "inoffensives", concourant même à la diversité génétique indispensable à l'évolution naturelle, un certain nombre ont été associées à divers troubles neurologiques tels que l'autisme ou la schizophrénie.
Les pères, à l'origine de 4 fois plus de mutations spontanées que les mères
Avec ses collègues, Kari Stefansson a comparé l'intégralité du génome séquencé de 78 couples à celui de leur enfant, à la recherche de mutations spontanées qui seraient apparues chez ce dernier. Ils ont constaté que les pères étaient à l'origine de 4 fois plus de mutations spontanées que les mères (55 contre 14 en moyenne). Mais surtout, ils ont remarqué que le nombre de ces mutations spontanées augmentait de manière exponentielle avec l'âge paternel, doublant entre 20 et 36 ans.
En devenant pères à 30 ans, 40 ans ou au-delà, les hommes augmenteraient donc les risques que leur enfant développe un autisme, une schizophrénie ou tout autre trouble lié aux mutations spontanées. "Plus nous sommes vieux lorsque nous devenons pères, plus nous augmentons les risques de transmettre nos mutations", souligne l'auteur principal de l'étude, Kari Stefansson. Et ce dernier d'ajouter : "Plus on transmet de mutations, plus il y a de risques que l'une d'entre elles soit délétère".
Les troubles autistiques en augmentation
Les troubles autistiques sont en forte augmentation dans la plupart des pays développés. En France, environ 600 000 personnes souffriraient d'un trouble autistique. Aux États-Unis, on estime désormais que la prévalence de l'autisme a augmenté de 78 % depuis 2007, atteignant 1 naissance sur 88. Si l'amélioration du diagnostic est pour beaucoup dans cet essor, les mutations spontanées sont probablement également en cause, estime Daniel Geschwind, neurobiologiste à l'Université de Californie de Los Angeles.
Et ce n'est pas la première fois que la paternité tardive est pointée du doigt. Deux études publiées cette année¹,² ont ainsi permis d'identifier des douzaines de nouvelles mutations impliquées dans l'autisme et mis en évidence qu'elles étaient quatre fois plus souvent issues du père que de la mère.
De là à dire que les hommes, en retardant leur paternité, seraient responsables des cas d'autisme, il n'y a qu'un pas… qu'on se gardera bien de franchir. En effet, si l'autisme est une maladie héréditaire, la majorité des cas ne sont pas dus à une mutation unique. Il est très probable que les deux parents transmettent des facteurs de prédisposition indispensables au développement de cette maladie qui reste encore très mystérieuse.
Re: actualité 2012-2013
Réforme du système de santé : l’ordonnance choc de Terra Nova
« Réinventer le système de santé ». C’est ce que Terra Nova, « think tank » proche du PS, développe à travers 32 propositions remises aux ténors socialistes, réunis depuis vendredi à La Rochelle pour l’université d’été du parti. Revue de détails des principales recommandations, dont certaines décoiffantes.
• Multiplier les maisons de santé, supprimer la référence au médecin de famille
Il existe aujourd’hui quelque 400 maisons (et pôles) de santé en France, alors qu’« il en faudrait deux à trois milliers », déplore Terra Nova. Pour accélérer la cadence et « favoriser la transition de formes d’exercice libéral […] vers des formes plus transversales, coordonnées et collectives », Terra Nova propose « d’en finir avec la référence au médecin de famille ».
Ce modèle a gagné en puissance avec la réforme du médecin traitant (2004) alors qu’il « s’estompe dans les pratiques de soins et qu’il correspond de moins en moins aux enjeux sanitaires du pays », estime le groupe de réflexion. Qui suggère que « sans être abandonné », ce modèle soit « remis à [sa] juste place, celle d’un héritage qu’il faut certes entretenir mais qu’il convient de moderniser et de diversifier ».
• Diversifier les formes de rémunération en ville
La diversification des modes de rémunération, estime le laboratoire d’idées, doit favoriser l’essor des nouvelles formes d’exercice regroupé et coordonné. Le regard tourné vers la Grande-Bretagne, Terra Nova milite pour que le paiement à l’acte soit soutenu par la rémunération à la performance (que promeut déjà la nouvelle convention) mais aussi par différentes formes de « paiement collectif à des structures de soins »,« allant de dotations forfaitaires à la capitation au paiement collectif des structures à la performance, et jusqu’au paiement direct des patients aux structures elles-mêmes ».
En favorisant cette diversification, on offre « assez d’opportunités d’évolution concertée des revenus […] pour que les dépassements d’honoraires soient interdits », avance Terra Nova. Qui précise toutefois que cette abolition des dépassements ne pourrait avoir lieu qu’« après une phase de régulation ».
• Créer un paiement à la pathologie associant l’hôpital et la ville
Des « enveloppes mixtes » pourrait être dédiées à la prise en charge de certaines maladies chroniques, propose le rapport. Maisons de santé et hôpitaux auraient ainsi « pour chaque patient atteint de pathologies identifiées […] une somme correspondant au coût moyen de la prise en charge de cette pathologie ».
• Détacher des hospitaliers « hors les murs »
Toujours plus de souplesse, de transversalité et de coordination entre l’hôpital et l’ambulatoire. C’est le fil rouge de Terra Nova qui estime que dépêcher davantage de médecins hospitaliers hors des établissements serait un bon moyen de lutter contre la désertification médicale. Le cas échéant, un tandem praticien/infirmier pourrait être envoyé au front.
• Sécu, mutuelles : renforcer le rôle de l’État sanitaire
Pour Terra Nova, la situation actuelle a tout du « trompe l’œil ». Si les différents syndicats de professionnels négocient certes avec l’assurance-maladie, ils le font en grande partie...sous la tutelle de l’État. Le think tank propose d’aller au bout de cette logique étatique. Retirer des prérogatives à la CNAM en matière de régulation libérale (et en donner davantage à l’État national et aux ARS en région) serait un bon moyen de rapprocher la ville, l’hôpital et la santé publique, juge Terra Nova.
Dans le domaine de l’assurance-maladie complémentaire, le groupe de réflexion va assez loin. Parmi les pistes avancées, il suggère celle d’une assurance obligatoire complémentaire régulée par l’État. Une « autorité indépendante de régulation » des complémentaires santé est également proposée. « Même dans le scénario abouti d’une "nationalisation", les assurances privées n’auraient pas vocation à disparaître », assure Terra Nova.
« Réinventer le système de santé ». C’est ce que Terra Nova, « think tank » proche du PS, développe à travers 32 propositions remises aux ténors socialistes, réunis depuis vendredi à La Rochelle pour l’université d’été du parti. Revue de détails des principales recommandations, dont certaines décoiffantes.
• Multiplier les maisons de santé, supprimer la référence au médecin de famille
Il existe aujourd’hui quelque 400 maisons (et pôles) de santé en France, alors qu’« il en faudrait deux à trois milliers », déplore Terra Nova. Pour accélérer la cadence et « favoriser la transition de formes d’exercice libéral […] vers des formes plus transversales, coordonnées et collectives », Terra Nova propose « d’en finir avec la référence au médecin de famille ».
Ce modèle a gagné en puissance avec la réforme du médecin traitant (2004) alors qu’il « s’estompe dans les pratiques de soins et qu’il correspond de moins en moins aux enjeux sanitaires du pays », estime le groupe de réflexion. Qui suggère que « sans être abandonné », ce modèle soit « remis à [sa] juste place, celle d’un héritage qu’il faut certes entretenir mais qu’il convient de moderniser et de diversifier ».
• Diversifier les formes de rémunération en ville
La diversification des modes de rémunération, estime le laboratoire d’idées, doit favoriser l’essor des nouvelles formes d’exercice regroupé et coordonné. Le regard tourné vers la Grande-Bretagne, Terra Nova milite pour que le paiement à l’acte soit soutenu par la rémunération à la performance (que promeut déjà la nouvelle convention) mais aussi par différentes formes de « paiement collectif à des structures de soins »,« allant de dotations forfaitaires à la capitation au paiement collectif des structures à la performance, et jusqu’au paiement direct des patients aux structures elles-mêmes ».
En favorisant cette diversification, on offre « assez d’opportunités d’évolution concertée des revenus […] pour que les dépassements d’honoraires soient interdits », avance Terra Nova. Qui précise toutefois que cette abolition des dépassements ne pourrait avoir lieu qu’« après une phase de régulation ».
• Créer un paiement à la pathologie associant l’hôpital et la ville
Des « enveloppes mixtes » pourrait être dédiées à la prise en charge de certaines maladies chroniques, propose le rapport. Maisons de santé et hôpitaux auraient ainsi « pour chaque patient atteint de pathologies identifiées […] une somme correspondant au coût moyen de la prise en charge de cette pathologie ».
• Détacher des hospitaliers « hors les murs »
Toujours plus de souplesse, de transversalité et de coordination entre l’hôpital et l’ambulatoire. C’est le fil rouge de Terra Nova qui estime que dépêcher davantage de médecins hospitaliers hors des établissements serait un bon moyen de lutter contre la désertification médicale. Le cas échéant, un tandem praticien/infirmier pourrait être envoyé au front.
• Sécu, mutuelles : renforcer le rôle de l’État sanitaire
Pour Terra Nova, la situation actuelle a tout du « trompe l’œil ». Si les différents syndicats de professionnels négocient certes avec l’assurance-maladie, ils le font en grande partie...sous la tutelle de l’État. Le think tank propose d’aller au bout de cette logique étatique. Retirer des prérogatives à la CNAM en matière de régulation libérale (et en donner davantage à l’État national et aux ARS en région) serait un bon moyen de rapprocher la ville, l’hôpital et la santé publique, juge Terra Nova.
Dans le domaine de l’assurance-maladie complémentaire, le groupe de réflexion va assez loin. Parmi les pistes avancées, il suggère celle d’une assurance obligatoire complémentaire régulée par l’État. Une « autorité indépendante de régulation » des complémentaires santé est également proposée. « Même dans le scénario abouti d’une "nationalisation", les assurances privées n’auraient pas vocation à disparaître », assure Terra Nova.
Re: actualité 2012-2013
Détourner le virus du sida pour lutter contre le cancer
Le Point.fr - Publié le 24/08/2012
Si les premiers résultats, obtenus sur des cellules en culture, sont confirmés, le VIH pourrait aider à traiter différentes maladies.
Le virus du sida deviendra-t-il, un jour, un agent thérapeutique ?
Le redoutable virus du sida, responsable de tant de morts dans le monde, pourrait-il se transformer en un vecteur de vie, en un "outil biotechnologique" au service de notre santé ? C'est en tout cas l'objectif d'une équipe du laboratoire Architecture et réactivité de l'ARN au sein de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire du CNRS à Strasbourg. Grâce à la machinerie de réplication du VIH, les chercheurs ont réussi à sélectionner une protéine mutante particulière qui, associée à un médicament anticancéreux dans des cellules tumorales en culture, entraîne une meilleure efficacité du traitement. Ces travaux, publiés dans la revue PLoS Genetics du 23 août 2012, laissent entrevoir des applications thérapeutiques à long terme dans le traitement du cancer et sans doute d'autres pathologies.
Profiter de ce virus mutant
Pour comprendre le "détournement" de cet agent particulier, il faut savoir que le virus de l'immunodéficience humaine utilise les cellules humaines pour se multiplier, notamment en insérant son matériel génétique dans le génome des cellules hôtes. La principale caractéristique de ce virus est de muter en permanence et, par conséquent, de générer au cours de ses multiplications successives plusieurs protéines mutantes (ou variants). C'est pourquoi ce virus est capable de s'adapter à de nombreux changements environnementaux, il contrecarre les traitements antiviraux mis au point jusqu'à présent et c'est également pourquoi il est si difficile de préparer un vaccin contre lui.
Les chercheurs strasbourgeois ont eu l'idée d'exploiter cette stratégie de multiplication du VIH pour détourner le virus à des fins thérapeutiques, et plus particulièrement pour le traitement du cancer. Ils ont d'abord introduit dans le génome du VIH un gène humain qui est présent dans toutes les cellules, celui de la déoxycytidine kinase (ou dCK), une protéine permettant d'activer les médicaments anticancéreux. Depuis plusieurs années, ces scientifiques cherchaient à produire une forme plus efficace de cette protéine dCK. Or, via la multiplication du VIH, ils ont sélectionné une "librairie" de près de 80 protéines mutantes qu'ils ont testées sur des cellules tumorales, en présence de médicament anticancéreux. Ainsi, ils ont identifié un variant de la dCK plus efficace que la protéine sauvage (non mutée) provoquant la mort des cellules tumorales testées.
Les études précliniques vont commencer
C'est ainsi que ces scientifiques sont parvenus à une efficacité identique des médicaments anticancéreux, mais à des doses jusqu'à 300 fois moins importantes que celles actuellement prescrites. Cette possibilité de diminuer les posologies devrait permettre non seulement de réduire les problèmes de toxicité et les effets secondaires, mais surtout d'améliorer l'efficacité des traitements. Il faut quand même souligner que ces protéines mutantes n'ont, pour l'instant, été testées que dans les cellules en culture. Il reste désormais à mener, dans les années à venir, des études précliniques (chez l'animal) pour la protéine mutante isolée. Les chercheurs, optimistes, estiment déjà que bien d'autres applications thérapeutiques sont envisageables à partir de ce système expérimental qui détourne le virus du sida.
Le Point.fr - Publié le 24/08/2012
Si les premiers résultats, obtenus sur des cellules en culture, sont confirmés, le VIH pourrait aider à traiter différentes maladies.
Le virus du sida deviendra-t-il, un jour, un agent thérapeutique ?
Le redoutable virus du sida, responsable de tant de morts dans le monde, pourrait-il se transformer en un vecteur de vie, en un "outil biotechnologique" au service de notre santé ? C'est en tout cas l'objectif d'une équipe du laboratoire Architecture et réactivité de l'ARN au sein de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire du CNRS à Strasbourg. Grâce à la machinerie de réplication du VIH, les chercheurs ont réussi à sélectionner une protéine mutante particulière qui, associée à un médicament anticancéreux dans des cellules tumorales en culture, entraîne une meilleure efficacité du traitement. Ces travaux, publiés dans la revue PLoS Genetics du 23 août 2012, laissent entrevoir des applications thérapeutiques à long terme dans le traitement du cancer et sans doute d'autres pathologies.
Profiter de ce virus mutant
Pour comprendre le "détournement" de cet agent particulier, il faut savoir que le virus de l'immunodéficience humaine utilise les cellules humaines pour se multiplier, notamment en insérant son matériel génétique dans le génome des cellules hôtes. La principale caractéristique de ce virus est de muter en permanence et, par conséquent, de générer au cours de ses multiplications successives plusieurs protéines mutantes (ou variants). C'est pourquoi ce virus est capable de s'adapter à de nombreux changements environnementaux, il contrecarre les traitements antiviraux mis au point jusqu'à présent et c'est également pourquoi il est si difficile de préparer un vaccin contre lui.
Les chercheurs strasbourgeois ont eu l'idée d'exploiter cette stratégie de multiplication du VIH pour détourner le virus à des fins thérapeutiques, et plus particulièrement pour le traitement du cancer. Ils ont d'abord introduit dans le génome du VIH un gène humain qui est présent dans toutes les cellules, celui de la déoxycytidine kinase (ou dCK), une protéine permettant d'activer les médicaments anticancéreux. Depuis plusieurs années, ces scientifiques cherchaient à produire une forme plus efficace de cette protéine dCK. Or, via la multiplication du VIH, ils ont sélectionné une "librairie" de près de 80 protéines mutantes qu'ils ont testées sur des cellules tumorales, en présence de médicament anticancéreux. Ainsi, ils ont identifié un variant de la dCK plus efficace que la protéine sauvage (non mutée) provoquant la mort des cellules tumorales testées.
Les études précliniques vont commencer
C'est ainsi que ces scientifiques sont parvenus à une efficacité identique des médicaments anticancéreux, mais à des doses jusqu'à 300 fois moins importantes que celles actuellement prescrites. Cette possibilité de diminuer les posologies devrait permettre non seulement de réduire les problèmes de toxicité et les effets secondaires, mais surtout d'améliorer l'efficacité des traitements. Il faut quand même souligner que ces protéines mutantes n'ont, pour l'instant, été testées que dans les cellules en culture. Il reste désormais à mener, dans les années à venir, des études précliniques (chez l'animal) pour la protéine mutante isolée. Les chercheurs, optimistes, estiment déjà que bien d'autres applications thérapeutiques sont envisageables à partir de ce système expérimental qui détourne le virus du sida.
Re: actualité 2012-2013
Et si le sperme rendait les femmes heureuses
Le sperme bon pour le moral ? C’est ce que révèle une étude américaine. Le sperme serait composé d’au moins trois antidépresseurs : la mélatonine, la sérotonine et la thyrotropine. Leur présence dans le sang des femmes favoriserait « le bien-être mental et le sentiment d’affection ».
En comparant les pratiques sexuelles de 293 femmes ainsi que leur santé mentale, des chercheurs américains de l’Université d’État de New York sont arrivés à la conclusion suivante : les femmes qui ont régulièrement des rapports sexuels non protégés sont moins déprimées que celles qui ont des rapports avec un préservatif. Les résultats de l'étude, publiés dans les Archives of Sexual Behaviour Journal, révèlent que les femmes qui ont des rapports protégés sont tout autant déprimées que les femmes abstinentes.
En plus de contenir des antidépresseurs, le sperme est composé de cortisol, un agent chimique qui augmente le sentiment d’affection et qui aide à dormir. L’ocytocine et l’estrone, également présents dans le liquide séminal, favorisent la bonne humeur.
Mais attention, avoir des rapports non protégés nécessite au préalable d'avoir réalisé un test sanguin.
Le sperme bon pour le moral ? C’est ce que révèle une étude américaine. Le sperme serait composé d’au moins trois antidépresseurs : la mélatonine, la sérotonine et la thyrotropine. Leur présence dans le sang des femmes favoriserait « le bien-être mental et le sentiment d’affection ».
En comparant les pratiques sexuelles de 293 femmes ainsi que leur santé mentale, des chercheurs américains de l’Université d’État de New York sont arrivés à la conclusion suivante : les femmes qui ont régulièrement des rapports sexuels non protégés sont moins déprimées que celles qui ont des rapports avec un préservatif. Les résultats de l'étude, publiés dans les Archives of Sexual Behaviour Journal, révèlent que les femmes qui ont des rapports protégés sont tout autant déprimées que les femmes abstinentes.
En plus de contenir des antidépresseurs, le sperme est composé de cortisol, un agent chimique qui augmente le sentiment d’affection et qui aide à dormir. L’ocytocine et l’estrone, également présents dans le liquide séminal, favorisent la bonne humeur.
Mais attention, avoir des rapports non protégés nécessite au préalable d'avoir réalisé un test sanguin.
Re: actualité 2012-2013
Le diabète, une nouvelle complication de la radiothérapie
Villejuif, France — Les personnes qui ont reçu une radiothérapie abdominale ou du corps entier pendant l'enfance pour lutter contre un cancer ont plus de risque de développer un diabète plus tard dans leur vie en raison des lésions provoquées par les rayons au niveau du pancréas. C'est ce qu'indique une nouvelle étude publiée dans l'édition en ligne du Lancet Oncology qui met en évidence, pour la première fois, un effet dose-réponse en fonction du niveau d'irradiation délivré [1].
Le pancréas, un organe à risque
« Le pancréas doit être considéré comme un organe critique lors de la planification de radiothérapie, en particulier chez les enfants. Jusqu'à présent, le pancréas est l'un des rares organes à ne pas être considéré à risque de complication des tissus normaux dans les directives nationales pour la radiothérapie du cancer. Nos résultats indiquent que le pancréas est un organe à risque pendant la radiothérapie. Ses contours doivent être bien délimités par le technicien de radiothérapie lors de la planification du traitement, afin de limiter au maximum son irradiation », commente l'auteur principal de l'étude, le Dr Florent de Vathaire (Centre de recherche en Epidémiologie et Santé des Populations, INSERM, Institut Gustave Roussy, France) dans un communiqué Inserm.
Les chercheurs suggèrent que le suivi à long terme des enfants qui ont guéri d'un cancer et qui ont reçu une radiothérapie intra abdominale ou corps entier devrait inclure un dépistage du diabète.
« Les implications cliniques de cette étude sont importantes parce que les rayons restent une partie intégrale de la thérapie pour beaucoup d'enfants atteints de tumeurs de Wilms (néphroblastomes) ou de neuroblastomes… [et] le diabète est un facteur de risque majeur de mortalité toute cause et de mortalité cardiovasculaire », soulignent les Drs Kevin Oeffinger et Charles Sklar (Memorial-Sloan-Kettering Cancer Center, New York) dans un éditorial accompagnant l'article [2].
Les Drs Oeffinger et Sklar sont tous les deux impliqués dans un programme de suivi à long terme des adultes de tout âge qui ont eu un cancer à l'adolescence ou dans l'enfance. En outre, ils sont les co-auteurs d'un rapport antérieur sur les radiations et le diabète (Arch Intern Med 2009;169;1381-1388). Leur étude « Childhood Cancer Survivor Study » a comparé 8599 jeunes adultes vivants aux Etats-Unis qui avaient survécu à un cancer pendant l'enfance. Elle a montré que les patients qui avaient reçu des radiations pour un neuroblastome avaient 7 fois plus de risque de développer un diabète que les enfants du même âge qui n'en avaient pas reçu. Les patients qui avaient reçu des radiations abdominales pour le traitement de tumeurs de Wilms ou un lymphome de Hodgkin avaient deux fois plus de risque de développer un diabète que les enfants du même âge qui n'en avaient pas reçu.
La nouvelle étude du Dr de Vathaire et coll a est une analyse d'une cohorte franco-anglaise de 2520 personnes traitées pour un cancer dans l'enfance avant 1986, guéris pendant au moins 20 ans, et ayant renvoyé un questionnaire détaillé sur leur condition de santé.
Ces nouveaux résultats « élargissent substantiellement notre compréhension des effets tardifs du traitement du cancer en montrant qu'il existe une relation dose-réponse entre l'irradiation du pancréas et le risque de diabète », expliquent les éditorialistes.
Une relation dose-réponse
Le suivi moyen de l'étude est de 27 ans. A partir des réponses obtenues chez 2520 survivants, les chercheurs ont identifié et validé 65 cas de diabète traités, pour la plupart, par des médicaments (comprimés oraux : 54%, insuline : 18% ou les deux : 17%).
Le diabète est rarement diagnostiqué avant l'âge de 20 ans, mais, par la suite, l'incidence augmente fortement. A l'âge de 45 ans, l'incidence du diabète est plus élevée chez les sujets qui ont été traités par radiothérapie : 6,6% contre 2,3% (p=0,0003).
Constat important : le risque de diabète augmente fortement avec la dose d'irradiation administrée au niveau de la queue du pancréas où les îlots de Langerhans sont principalement situés. L'irradiation des autres parties du pancréas ne semble pas jouer de rôle significatif.
Le risque relatif de diabète est de 11,5 chez les patients qui ont reçu au moins 10 Gray (Gy) au niveau de la queue du pancréas comparés aux patients qui n'ont pas reçu de radiothérapie. Le risque relatif augmente avec la dose reçue jusqu'à 20-29 Gy puis atteint un plateau. Pour les doses faibles et modérées, chaque Gy reçu au niveau de la queue du pancréas augmente de 65% (IC95% : 23%-170%) le risque de diabète ultérieur.
Dans le sous-groupe de 511 patients qui ont reçu plus de 10 Gy au niveau de la queue du pancréas, l'incidence du diabète est de 16%.
L'incidence du diabète varie fortement en fonction du type de cancer survenu dans l'enfance : l'incidence du diabète à 45 ans est de 14,7 % chez les patients qui ont eu un néphroblastome et de 3,1% pour les autres cancers.
En outre, de façon peu surprenante, l'âge au moment de l'irradiation compte également. Les enfants de moins de 2 ans au moment de la radiothérapie sont plus sensibles aux irradiations que les patients plus âgés (RR à 1 Gy : 2,1 vs 1,4) chez les patients plus âgés (IC 95%, p=0,02).
Dans cette étude, comme dans l'étude américaine, l'association entre le diabète et la radiothérapie reste significative après ajustement pour l'indice de masse corporelle.
L'importance du suivi à long terme
« Nos résultats soulignent la nécessité de tester la tolérance au glucose chez tous les patients qui ont reçu de la radiothérapie abdominale afin de détecter rapidement le diabète », concluent les auteurs.
Ils insistent également sur l'importance du suivi à long terme des enfants rescapés d'un cancer car, dans cette étude, comme dans l'étude américaine, presque tous les cas de diabète se sont développés après au moins 20 ans de suivi.
Villejuif, France — Les personnes qui ont reçu une radiothérapie abdominale ou du corps entier pendant l'enfance pour lutter contre un cancer ont plus de risque de développer un diabète plus tard dans leur vie en raison des lésions provoquées par les rayons au niveau du pancréas. C'est ce qu'indique une nouvelle étude publiée dans l'édition en ligne du Lancet Oncology qui met en évidence, pour la première fois, un effet dose-réponse en fonction du niveau d'irradiation délivré [1].
Le pancréas, un organe à risque
« Le pancréas doit être considéré comme un organe critique lors de la planification de radiothérapie, en particulier chez les enfants. Jusqu'à présent, le pancréas est l'un des rares organes à ne pas être considéré à risque de complication des tissus normaux dans les directives nationales pour la radiothérapie du cancer. Nos résultats indiquent que le pancréas est un organe à risque pendant la radiothérapie. Ses contours doivent être bien délimités par le technicien de radiothérapie lors de la planification du traitement, afin de limiter au maximum son irradiation », commente l'auteur principal de l'étude, le Dr Florent de Vathaire (Centre de recherche en Epidémiologie et Santé des Populations, INSERM, Institut Gustave Roussy, France) dans un communiqué Inserm.
Les chercheurs suggèrent que le suivi à long terme des enfants qui ont guéri d'un cancer et qui ont reçu une radiothérapie intra abdominale ou corps entier devrait inclure un dépistage du diabète.
« Les implications cliniques de cette étude sont importantes parce que les rayons restent une partie intégrale de la thérapie pour beaucoup d'enfants atteints de tumeurs de Wilms (néphroblastomes) ou de neuroblastomes… [et] le diabète est un facteur de risque majeur de mortalité toute cause et de mortalité cardiovasculaire », soulignent les Drs Kevin Oeffinger et Charles Sklar (Memorial-Sloan-Kettering Cancer Center, New York) dans un éditorial accompagnant l'article [2].
Les Drs Oeffinger et Sklar sont tous les deux impliqués dans un programme de suivi à long terme des adultes de tout âge qui ont eu un cancer à l'adolescence ou dans l'enfance. En outre, ils sont les co-auteurs d'un rapport antérieur sur les radiations et le diabète (Arch Intern Med 2009;169;1381-1388). Leur étude « Childhood Cancer Survivor Study » a comparé 8599 jeunes adultes vivants aux Etats-Unis qui avaient survécu à un cancer pendant l'enfance. Elle a montré que les patients qui avaient reçu des radiations pour un neuroblastome avaient 7 fois plus de risque de développer un diabète que les enfants du même âge qui n'en avaient pas reçu. Les patients qui avaient reçu des radiations abdominales pour le traitement de tumeurs de Wilms ou un lymphome de Hodgkin avaient deux fois plus de risque de développer un diabète que les enfants du même âge qui n'en avaient pas reçu.
La nouvelle étude du Dr de Vathaire et coll a est une analyse d'une cohorte franco-anglaise de 2520 personnes traitées pour un cancer dans l'enfance avant 1986, guéris pendant au moins 20 ans, et ayant renvoyé un questionnaire détaillé sur leur condition de santé.
Ces nouveaux résultats « élargissent substantiellement notre compréhension des effets tardifs du traitement du cancer en montrant qu'il existe une relation dose-réponse entre l'irradiation du pancréas et le risque de diabète », expliquent les éditorialistes.
Une relation dose-réponse
Le suivi moyen de l'étude est de 27 ans. A partir des réponses obtenues chez 2520 survivants, les chercheurs ont identifié et validé 65 cas de diabète traités, pour la plupart, par des médicaments (comprimés oraux : 54%, insuline : 18% ou les deux : 17%).
Le diabète est rarement diagnostiqué avant l'âge de 20 ans, mais, par la suite, l'incidence augmente fortement. A l'âge de 45 ans, l'incidence du diabète est plus élevée chez les sujets qui ont été traités par radiothérapie : 6,6% contre 2,3% (p=0,0003).
Constat important : le risque de diabète augmente fortement avec la dose d'irradiation administrée au niveau de la queue du pancréas où les îlots de Langerhans sont principalement situés. L'irradiation des autres parties du pancréas ne semble pas jouer de rôle significatif.
Le risque relatif de diabète est de 11,5 chez les patients qui ont reçu au moins 10 Gray (Gy) au niveau de la queue du pancréas comparés aux patients qui n'ont pas reçu de radiothérapie. Le risque relatif augmente avec la dose reçue jusqu'à 20-29 Gy puis atteint un plateau. Pour les doses faibles et modérées, chaque Gy reçu au niveau de la queue du pancréas augmente de 65% (IC95% : 23%-170%) le risque de diabète ultérieur.
Dans le sous-groupe de 511 patients qui ont reçu plus de 10 Gy au niveau de la queue du pancréas, l'incidence du diabète est de 16%.
L'incidence du diabète varie fortement en fonction du type de cancer survenu dans l'enfance : l'incidence du diabète à 45 ans est de 14,7 % chez les patients qui ont eu un néphroblastome et de 3,1% pour les autres cancers.
En outre, de façon peu surprenante, l'âge au moment de l'irradiation compte également. Les enfants de moins de 2 ans au moment de la radiothérapie sont plus sensibles aux irradiations que les patients plus âgés (RR à 1 Gy : 2,1 vs 1,4) chez les patients plus âgés (IC 95%, p=0,02).
Dans cette étude, comme dans l'étude américaine, l'association entre le diabète et la radiothérapie reste significative après ajustement pour l'indice de masse corporelle.
L'importance du suivi à long terme
« Nos résultats soulignent la nécessité de tester la tolérance au glucose chez tous les patients qui ont reçu de la radiothérapie abdominale afin de détecter rapidement le diabète », concluent les auteurs.
Ils insistent également sur l'importance du suivi à long terme des enfants rescapés d'un cancer car, dans cette étude, comme dans l'étude américaine, presque tous les cas de diabète se sont développés après au moins 20 ans de suivi.
Re: actualité 2012-2013
Retraite / Santé / Dépendance : Le budget 2013 de la Sécurité sociale sera révélé le 10 octobre
Le premier conseil de la rentrée des ministres qui s’est tenu hier, mercredi 22 aout, a permis de définir une date quant à la révélation du futur budget 2013 de la Sécurité sociale (PLFSS). Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, n’en a pas dévoilé formellement les contours mais la retraite devrait passée au second plan, au profit de l’Assurance maladie. La question de la dépendance restera quant à elle en suspend.
Le futur budget 2013 de la Sécurité sociale sera présenté en conseil des ministres lors de la séance du 10 octobre prochain. Sous forme de projet de loi de financement, le texte aura pour seul et unique but de rétablir les comptes publics, à l’heure où les dépenses d’assurance maladie devraient se positionner à 2,7% dans la perspective 2013 contre 2,5% cette année.
Si certaines mesures de retraite devraient faire leur apparition, elles resteront moindres. Rappelons que la réforme tant attendue s’amorcera dès 2013, après entretiens avec les partenaires sociaux au printemps. Supposant une évolution sur de profonds débats, ces discussions prendront pour base un rapport du Conseil d’orientation des retraites (Cor), sur la planification financière jusqu’à 2060. Un second rapport sur l’état des lieux du système des retraites enrichira le socle des concertations entre le 15 et le 22 janvier prochain.
Côté dépendance, la tendance reste à l’attente. Si Jean-Marc Ayrault a admis que la question nécessitait un traitement sur du long terme, aucune date n’a été fixée quant à la reprise des réflexions.
Le premier conseil de la rentrée des ministres qui s’est tenu hier, mercredi 22 aout, a permis de définir une date quant à la révélation du futur budget 2013 de la Sécurité sociale (PLFSS). Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, n’en a pas dévoilé formellement les contours mais la retraite devrait passée au second plan, au profit de l’Assurance maladie. La question de la dépendance restera quant à elle en suspend.
Le futur budget 2013 de la Sécurité sociale sera présenté en conseil des ministres lors de la séance du 10 octobre prochain. Sous forme de projet de loi de financement, le texte aura pour seul et unique but de rétablir les comptes publics, à l’heure où les dépenses d’assurance maladie devraient se positionner à 2,7% dans la perspective 2013 contre 2,5% cette année.
Si certaines mesures de retraite devraient faire leur apparition, elles resteront moindres. Rappelons que la réforme tant attendue s’amorcera dès 2013, après entretiens avec les partenaires sociaux au printemps. Supposant une évolution sur de profonds débats, ces discussions prendront pour base un rapport du Conseil d’orientation des retraites (Cor), sur la planification financière jusqu’à 2060. Un second rapport sur l’état des lieux du système des retraites enrichira le socle des concertations entre le 15 et le 22 janvier prochain.
Côté dépendance, la tendance reste à l’attente. Si Jean-Marc Ayrault a admis que la question nécessitait un traitement sur du long terme, aucune date n’a été fixée quant à la reprise des réflexions.