Concours printemps 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: actualité 2012-2013
Santé cardiovasculaire
Des produits laitiers contre les AVC
BUM 27/08/2012 16h40
Les laitages et fromages maigres permettraient de réduire les risques d'accidents vasculaires cérébraux, d'après une étude présentée par le Cerin, relayée par Le Parisien / Aujourd'hui en France, lundi 27 août.
Cette étude suédoise, publiée par le Centre de recherche et d'information nutritionnelles (Cerin), a permis aux chercheurs de suivre près de 75 000 sujets âgés de 45 à 83 ans pendant une dizaine d'années.
Les habitudes alimentaires des participants ont été passées à la loupe. Résultat : les scientifiques n'ont établi aucun lien entre consommation de laitages et risque accru d'accident vasculaire cérébral (AVC).
Toutefois, l'étude révèle que les personnes consommant des produits laitiers pauvres en matière grasse ont présenté un moindre risque d'AVC. Cela pourrait notamment s'expliquer par la présence de calcium et de vitamine D, bénéfiques pour la santé.
Des produits laitiers contre les AVC
BUM 27/08/2012 16h40
Les laitages et fromages maigres permettraient de réduire les risques d'accidents vasculaires cérébraux, d'après une étude présentée par le Cerin, relayée par Le Parisien / Aujourd'hui en France, lundi 27 août.
Cette étude suédoise, publiée par le Centre de recherche et d'information nutritionnelles (Cerin), a permis aux chercheurs de suivre près de 75 000 sujets âgés de 45 à 83 ans pendant une dizaine d'années.
Les habitudes alimentaires des participants ont été passées à la loupe. Résultat : les scientifiques n'ont établi aucun lien entre consommation de laitages et risque accru d'accident vasculaire cérébral (AVC).
Toutefois, l'étude révèle que les personnes consommant des produits laitiers pauvres en matière grasse ont présenté un moindre risque d'AVC. Cela pourrait notamment s'expliquer par la présence de calcium et de vitamine D, bénéfiques pour la santé.
Re: actualité 2012-2013
Infarctus du myocarde : forte baisse de la mortalité en 15 ans
lundi 27 août 2012
La mortalité par infarctus du myocarde a nettement diminué en France depuis 1995, passant de 13,7 à 4,4 %, selon une étude présentée au congrès européen de la Société européenne de cardiologie qui se déroule à Munich du 25 au 29 août 2012. Le rajeunissement et la féminisation des victimes d'infarctus ainsi qu'une amélioration de l'organisation des soins expliqueraient cette tendance, selon ses auteurs.
La mortalité par infarctus du myocarde a été divisée par 3 en 15 ans.
Plusieurs données tendent à montrer que la mortalité par infarctus du myocarde a baissé depuis une dizaine d'années. Cette baisse est généralement attribuée à un recours accru et une amélioration des traitements de reperfusion, en particulier l'intervention coronarienne percutanée primaire qui repose sur l'angioplastie conventionnelle par ballonnet ou la pose d'un stent, deux techniques qui consistent à dilater l'artère coronaire rétrécie.
Etienne Puymirat et ses collègues de l'hôpital européen Georges Pompidou sont partis de l'hypothèse selon laquelle d'autres facteurs, et plus particulièrement une évolution des caractéristiques des victimes d'infarctus, devaient également intervenir dans cette tendance. Ils ont donc mené une étude pour évaluer l'association entre l'évolution de la mortalité précoce par infarctus d'une part et la prise en charge des patients et leur profil de risque d'autre part, analysant les données issues de 4 registres, collectées tous les 5 ans entre 1995 et 2010, portant sur 6 707 patients au total.
Les résultats, présentés par le Dr Nicolas Danchin au congrès de l'ESC, confirment la forte baisse de la mortalité à 30 jours entre 1995 et 2010 (respectivement 13,7 et 4,4 %) ; elle a été pratiquement divisée par 4 chez les hommes (2,6 % en 2010 contre 9,8 % en 1995) et par plus de 2 chez les femmes (9,8 contre 23,7 %) chez lesquelles elle reste cependant élevée. Les complications majeures ont suivi la même tendance.
Conformément à l'hypothèse de départ des médecins, des modifications notables du profil des patients ont été observées :
- L'âge moyen des patients hospitalisés pour un infarctus du myocarde par élévation du segment ST (STEMI) est ainsi passé de 66,2 ans à 63,3 ans.
- La proportion de femmes jeunes (moins de 60 ans) touchées s'est considérablement accrue, passant de 11,8 à 25,5 %, tout comme la proportion de fumeuses (37,3 % en 1995 contre 73,1 % en 2010), et de patientes obèses (17,6 % en 1995 contre 27,1 % en 2010).
- Enfin, la proportion de jeunes victimes d'un STEMI sans facteurs de risque (hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie) a fortement augmenté, particulièrement chez les jeunes femmes.
Un recours plus précoce et plus important aux traitements
Les auteurs ont par ailleurs constaté que le recours aux traitements de reperfusion a progressé de 49,4 à 74,7 %, avec un usage nettement plus fréquent de l'intervention coronarienne percutanée primaire (60,8 % en 2010 contre 11,9 % en 1995). De même, l'utilisation de traitements au cours des 48 premières heures est devenu chose courante - que ce soit les bêtabloquants, les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase, les antagonistes de l'angiotensine, les statines ou encore les agents plaquettaires ou les héparines de bas poids moléculaire -.
Autre progrès pouvant expliquer l'évolution de plus en plus favorable des infarctus du myocarde : la réduction du délai entre les premiers symptômes d'un infarctus et l'admission à l'hôpital, grâce notamment à des appels plus rapides aux secours, et un recours plus important aux unités mobiles de soins intensifs. Et les auteurs de conclure : "La proportion relative de patients âgés a diminué, tandis que la proportion d'hommes jeunes et la proportion et le nombre de femmes jeunes ont augmenté. Ces observations suggèrent que les futures stratégies visant à réduire l'incidence et la mortalité liées à l'infarctus du myocarde devront reposer sur des stratégies préventives ciblant spécifiquement les femmes jeunes et, éventuellement, les hommes jeunes".
Amélie Pelletier
lundi 27 août 2012
La mortalité par infarctus du myocarde a nettement diminué en France depuis 1995, passant de 13,7 à 4,4 %, selon une étude présentée au congrès européen de la Société européenne de cardiologie qui se déroule à Munich du 25 au 29 août 2012. Le rajeunissement et la féminisation des victimes d'infarctus ainsi qu'une amélioration de l'organisation des soins expliqueraient cette tendance, selon ses auteurs.
La mortalité par infarctus du myocarde a été divisée par 3 en 15 ans.
Plusieurs données tendent à montrer que la mortalité par infarctus du myocarde a baissé depuis une dizaine d'années. Cette baisse est généralement attribuée à un recours accru et une amélioration des traitements de reperfusion, en particulier l'intervention coronarienne percutanée primaire qui repose sur l'angioplastie conventionnelle par ballonnet ou la pose d'un stent, deux techniques qui consistent à dilater l'artère coronaire rétrécie.
Etienne Puymirat et ses collègues de l'hôpital européen Georges Pompidou sont partis de l'hypothèse selon laquelle d'autres facteurs, et plus particulièrement une évolution des caractéristiques des victimes d'infarctus, devaient également intervenir dans cette tendance. Ils ont donc mené une étude pour évaluer l'association entre l'évolution de la mortalité précoce par infarctus d'une part et la prise en charge des patients et leur profil de risque d'autre part, analysant les données issues de 4 registres, collectées tous les 5 ans entre 1995 et 2010, portant sur 6 707 patients au total.
Les résultats, présentés par le Dr Nicolas Danchin au congrès de l'ESC, confirment la forte baisse de la mortalité à 30 jours entre 1995 et 2010 (respectivement 13,7 et 4,4 %) ; elle a été pratiquement divisée par 4 chez les hommes (2,6 % en 2010 contre 9,8 % en 1995) et par plus de 2 chez les femmes (9,8 contre 23,7 %) chez lesquelles elle reste cependant élevée. Les complications majeures ont suivi la même tendance.
Conformément à l'hypothèse de départ des médecins, des modifications notables du profil des patients ont été observées :
- L'âge moyen des patients hospitalisés pour un infarctus du myocarde par élévation du segment ST (STEMI) est ainsi passé de 66,2 ans à 63,3 ans.
- La proportion de femmes jeunes (moins de 60 ans) touchées s'est considérablement accrue, passant de 11,8 à 25,5 %, tout comme la proportion de fumeuses (37,3 % en 1995 contre 73,1 % en 2010), et de patientes obèses (17,6 % en 1995 contre 27,1 % en 2010).
- Enfin, la proportion de jeunes victimes d'un STEMI sans facteurs de risque (hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie) a fortement augmenté, particulièrement chez les jeunes femmes.
Un recours plus précoce et plus important aux traitements
Les auteurs ont par ailleurs constaté que le recours aux traitements de reperfusion a progressé de 49,4 à 74,7 %, avec un usage nettement plus fréquent de l'intervention coronarienne percutanée primaire (60,8 % en 2010 contre 11,9 % en 1995). De même, l'utilisation de traitements au cours des 48 premières heures est devenu chose courante - que ce soit les bêtabloquants, les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase, les antagonistes de l'angiotensine, les statines ou encore les agents plaquettaires ou les héparines de bas poids moléculaire -.
Autre progrès pouvant expliquer l'évolution de plus en plus favorable des infarctus du myocarde : la réduction du délai entre les premiers symptômes d'un infarctus et l'admission à l'hôpital, grâce notamment à des appels plus rapides aux secours, et un recours plus important aux unités mobiles de soins intensifs. Et les auteurs de conclure : "La proportion relative de patients âgés a diminué, tandis que la proportion d'hommes jeunes et la proportion et le nombre de femmes jeunes ont augmenté. Ces observations suggèrent que les futures stratégies visant à réduire l'incidence et la mortalité liées à l'infarctus du myocarde devront reposer sur des stratégies préventives ciblant spécifiquement les femmes jeunes et, éventuellement, les hommes jeunes".
Amélie Pelletier
Re: actualité 2012-2013
Par Marie Pâris - Publié le 27 août 2012
Les fausses couches répétées s'expliqueraient par une fertilité trop importante
Les fausses couches à répétition chez certaines femmes pourraient être dues à une fertilité excessive, selon une récente étude britannique. En effet, leur utérus accueillerait plus facilement des embryons de mauvaise qualité.
« Beaucoup de femmes concernées [par les fausses couches] se sentent coupables, car elles pensent qu'elles rejettent leur grossesse », explique le Pr. Nick Macklon, de Southampton. Une nouvelle étude publiée sur PLoS ONE pourrait mettre fin à ce sentiment de culpabilité : des chercheurs ont mis en évidence que les multiples fausses couches pourraient s’expliquer par une « super fertilité » de la femme. Ainsi, les utérus de ces femmes laissent s’implanter des embryons de trop mauvaise qualité pour survivre, entraînant des grossesses impossibles à poursuivre à terme.
Des médecins de l’University Medical Center d’Utrecht se sont associés à leurs confrères de l’hôpital Princess Anne de Southampton pour mener à bien cette étude. Ils ont effectué des prélèvements d’utérus sur deux groupes de femmes, l’un avec des patientes à la fertilité « normale », l’autre contenant des femmes ayant vécu des fausses couches répétées. Les chercheurs ont ensuite déposé entre les deux bandes contenant des échantillons d’utérus, des embryons de bonne et de mauvaise qualité.
Résultat : les cellules d’utérus provenant du premier groupe se sont développées pour atteindre les embryons de qualité, laissant de côté les autres, tandis que les cellules de femmes ayant connu des fausses couches se développaient de la même manière vers les bons et les mauvais embryons. Ainsi, les fausses couches ne seraient paradoxalement pas dues à un manque de fertilité, mais plutôt à l’excès de fertilité des femmes. Mais les résultats de cette étude doivent encore être confirmés par de nouveaux tests.
Source : lemonde.fr
Les fausses couches répétées s'expliqueraient par une fertilité trop importante
Les fausses couches à répétition chez certaines femmes pourraient être dues à une fertilité excessive, selon une récente étude britannique. En effet, leur utérus accueillerait plus facilement des embryons de mauvaise qualité.
« Beaucoup de femmes concernées [par les fausses couches] se sentent coupables, car elles pensent qu'elles rejettent leur grossesse », explique le Pr. Nick Macklon, de Southampton. Une nouvelle étude publiée sur PLoS ONE pourrait mettre fin à ce sentiment de culpabilité : des chercheurs ont mis en évidence que les multiples fausses couches pourraient s’expliquer par une « super fertilité » de la femme. Ainsi, les utérus de ces femmes laissent s’implanter des embryons de trop mauvaise qualité pour survivre, entraînant des grossesses impossibles à poursuivre à terme.
Des médecins de l’University Medical Center d’Utrecht se sont associés à leurs confrères de l’hôpital Princess Anne de Southampton pour mener à bien cette étude. Ils ont effectué des prélèvements d’utérus sur deux groupes de femmes, l’un avec des patientes à la fertilité « normale », l’autre contenant des femmes ayant vécu des fausses couches répétées. Les chercheurs ont ensuite déposé entre les deux bandes contenant des échantillons d’utérus, des embryons de bonne et de mauvaise qualité.
Résultat : les cellules d’utérus provenant du premier groupe se sont développées pour atteindre les embryons de qualité, laissant de côté les autres, tandis que les cellules de femmes ayant connu des fausses couches se développaient de la même manière vers les bons et les mauvais embryons. Ainsi, les fausses couches ne seraient paradoxalement pas dues à un manque de fertilité, mais plutôt à l’excès de fertilité des femmes. Mais les résultats de cette étude doivent encore être confirmés par de nouveaux tests.
Source : lemonde.fr
Re: actualité 2012-2013
La lutte contre le cancer, un investissement très rentable
(AFP) – Il y a 6 heures
MONTREAL — La lutte contre le cancer est un investissement extrêmement rentable sur le plan économique, ont expliqué lundi plusieurs hauts responsables d'organismes et organisations engagés dans la lutte contre cette maladie, à l'ouverture de leur congrès mondial à Montréal.
Le professeur Prabhat Jha, directeur exécutif du Centre pour la recherche globale sur la santé de Toronto, a expliqué lors d'une conférence de presse qu'en dehors des motivations humanitaires, les décideurs politiques devraient être conscients des enjeux purement financiers du combat contre le cancer.
Le coût de la maladie et notamment de décès prématurés de personnes en activité, atteindra huit mille milliards de dollars entre 2010 et 2030 et celui de l'ensemble des maladies liées au tabac, treize mille milliards, selon des estimations, à l'échelle mondiale, a-t-il indiqué.
A titre de comparaison, le produit national brut des Etats-Unis s'élève actuellement à environ seize mille milliards par an.
En Inde, 70% des décès dus au cancer touchent les groupes d'âge entre 35 et 69 ans, réduisant la vie des victimes de deux décennies en moyenne.
Le chercheur a appelé au triplement des taxes sur les cigarettes, mesure "représentant le meilleur rapport coût-efficacité".
Il a cité une étude de l'Office du budget du Congrès américain, selon laquelle une augmentation des droits d'accise de 50 cents par paquet de cigarettes réduirait le déficit budgétaire d'environ 42 milliards de dollars d'ici 2021, dont trois milliards grâce à l'amélioration de la productivité de la population en meilleure santé.
Selon un communiqué du congrès, en l'absence de nouvelles mesures, le nombre de cancers augmentera de 70% d'ici 2030 dans les pays à revenus moyens et de 82% dans ceux à faibles revenus.
(AFP) – Il y a 6 heures
MONTREAL — La lutte contre le cancer est un investissement extrêmement rentable sur le plan économique, ont expliqué lundi plusieurs hauts responsables d'organismes et organisations engagés dans la lutte contre cette maladie, à l'ouverture de leur congrès mondial à Montréal.
Le professeur Prabhat Jha, directeur exécutif du Centre pour la recherche globale sur la santé de Toronto, a expliqué lors d'une conférence de presse qu'en dehors des motivations humanitaires, les décideurs politiques devraient être conscients des enjeux purement financiers du combat contre le cancer.
Le coût de la maladie et notamment de décès prématurés de personnes en activité, atteindra huit mille milliards de dollars entre 2010 et 2030 et celui de l'ensemble des maladies liées au tabac, treize mille milliards, selon des estimations, à l'échelle mondiale, a-t-il indiqué.
A titre de comparaison, le produit national brut des Etats-Unis s'élève actuellement à environ seize mille milliards par an.
En Inde, 70% des décès dus au cancer touchent les groupes d'âge entre 35 et 69 ans, réduisant la vie des victimes de deux décennies en moyenne.
Le chercheur a appelé au triplement des taxes sur les cigarettes, mesure "représentant le meilleur rapport coût-efficacité".
Il a cité une étude de l'Office du budget du Congrès américain, selon laquelle une augmentation des droits d'accise de 50 cents par paquet de cigarettes réduirait le déficit budgétaire d'environ 42 milliards de dollars d'ici 2021, dont trois milliards grâce à l'amélioration de la productivité de la population en meilleure santé.
Selon un communiqué du congrès, en l'absence de nouvelles mesures, le nombre de cancers augmentera de 70% d'ici 2030 dans les pays à revenus moyens et de 82% dans ceux à faibles revenus.
Re: actualité 2012-2013
Mis à jour le 27/08/2012 à 15:12
Le rapport entend supprimer le médecin traitant, un archaïsme issu de la tradition du médecin de famille qui n'est plus adapté à la société actuelle.Crédits photo : Odilon Dimier/AP
La boîte à idées du PS avance une trentaine de propositions qui bousculent le monde de la santé.
La Sécu, c'est bien. L'État, c'est mieux. Ainsi pourrait être résumé le dernier rapport du centre de réflexion Terra Nova, proche du Parti socialiste, qui vise à réinventer le système de santé français par une reprise en main de l'État. Publié à la veille de l'université d'été du PS, et alors que la rentrée de septembre s'annonce chargée dans le domaine de la santé, certaines de ses propositions devraient faire des vagues.
«La gauche ne peut se contenter de valoriser l'héritage de la Libération, c'est-à-dire la gestion du système par les partenaires sociaux», attaque l'auteur du rapport, le sociologue Daniel Benamouzig. Il écarte d'emblée «un recours élargi au marché» et prône «l'État de santé», c'est-à-dire «une forme assumée d'étatisme». Il s'agit de la seule solution pour sauvegarder l'essentiel, aux yeux de Terra Nova: un système solidaire basé sur la répartition.
«Le rôle de l'État dans la régulation doit être affirmé, aux dépens des organismes de protection sociale issus du modèle corporatiste», est-il écrit. Syndicats et mutuelles ont dû grincer des dents en découvrant ces propositions. Donner plus de pouvoir à l'État, c'est en effet en retirer aux partenaires sociaux. Perspective difficile pour la gauche au pouvoir, Daniel Benamouzig le reconnaît: «Certains de ces acteurs sont historiquement, voire organiquement, liés à la gauche.»
Vers une couverture complémentaire obligatoire
Ce n'est pas le seul pavé jeté dans la mare. Le rapport entend supprimer le médecin traitant, un archaïsme issu de la tradition du médecin de famille qui n'est plus adapté à la société actuelle. Quant aux dépassements d'honoraires, il faut les interdire aussi, après avoir diversifié les rémunérations des praticiens (par patient, à la performance, etc.).
À rebours des dernières réformes qui consistaient à baisser les remboursements de soin pour tenter de rétablir l'équilibre des comptes de la Sécu, Terra Nova entend mettre en place «un haut niveau de prise en charge». Comment le financer? Prenant acte que «les dépenses d'assurances complémentaires deviennent quasi obligatoires», le centre de réflexion propose deux solutions. La première, généraliser à toute la France le régime particulier d'Alsace-Moselle. Ce dernier rembourse mieux les soins (sauf dentistes et opticiens) et les médicaments, grâce à une complémentaire publique financée par un prélèvement de 1,6 % du salaire brut et des prestations retraites et chômage. Autre solution, imposer une «assurance obligatoire complémentaire régulée». Ce service serait fourni par les mutuelles, assurances et autres institutions de prévoyance sous l'étroit contrôle de l'État.
Marisol Touraine n'a pas réagi à la publication du rapport, mais certains points pourraient trouver un écho favorable auprès de la ministre de la Santé. Comme le principe de «taxe pollueur payeur» pour financer la prévention des maladies sociétales et environnementales: la ministre a déjà évoqué une «taxe écologique». Les propositions de Terra Nova seront probablement décortiquées par les membres du Haut Conseil de la protection sociale, qui planchera à la rentrée sur les réformes à apporter à un système qui accumule plus de 135 milliards d'euros de dette.
Le rapport entend supprimer le médecin traitant, un archaïsme issu de la tradition du médecin de famille qui n'est plus adapté à la société actuelle.Crédits photo : Odilon Dimier/AP
La boîte à idées du PS avance une trentaine de propositions qui bousculent le monde de la santé.
La Sécu, c'est bien. L'État, c'est mieux. Ainsi pourrait être résumé le dernier rapport du centre de réflexion Terra Nova, proche du Parti socialiste, qui vise à réinventer le système de santé français par une reprise en main de l'État. Publié à la veille de l'université d'été du PS, et alors que la rentrée de septembre s'annonce chargée dans le domaine de la santé, certaines de ses propositions devraient faire des vagues.
«La gauche ne peut se contenter de valoriser l'héritage de la Libération, c'est-à-dire la gestion du système par les partenaires sociaux», attaque l'auteur du rapport, le sociologue Daniel Benamouzig. Il écarte d'emblée «un recours élargi au marché» et prône «l'État de santé», c'est-à-dire «une forme assumée d'étatisme». Il s'agit de la seule solution pour sauvegarder l'essentiel, aux yeux de Terra Nova: un système solidaire basé sur la répartition.
«Le rôle de l'État dans la régulation doit être affirmé, aux dépens des organismes de protection sociale issus du modèle corporatiste», est-il écrit. Syndicats et mutuelles ont dû grincer des dents en découvrant ces propositions. Donner plus de pouvoir à l'État, c'est en effet en retirer aux partenaires sociaux. Perspective difficile pour la gauche au pouvoir, Daniel Benamouzig le reconnaît: «Certains de ces acteurs sont historiquement, voire organiquement, liés à la gauche.»
Vers une couverture complémentaire obligatoire
Ce n'est pas le seul pavé jeté dans la mare. Le rapport entend supprimer le médecin traitant, un archaïsme issu de la tradition du médecin de famille qui n'est plus adapté à la société actuelle. Quant aux dépassements d'honoraires, il faut les interdire aussi, après avoir diversifié les rémunérations des praticiens (par patient, à la performance, etc.).
À rebours des dernières réformes qui consistaient à baisser les remboursements de soin pour tenter de rétablir l'équilibre des comptes de la Sécu, Terra Nova entend mettre en place «un haut niveau de prise en charge». Comment le financer? Prenant acte que «les dépenses d'assurances complémentaires deviennent quasi obligatoires», le centre de réflexion propose deux solutions. La première, généraliser à toute la France le régime particulier d'Alsace-Moselle. Ce dernier rembourse mieux les soins (sauf dentistes et opticiens) et les médicaments, grâce à une complémentaire publique financée par un prélèvement de 1,6 % du salaire brut et des prestations retraites et chômage. Autre solution, imposer une «assurance obligatoire complémentaire régulée». Ce service serait fourni par les mutuelles, assurances et autres institutions de prévoyance sous l'étroit contrôle de l'État.
Marisol Touraine n'a pas réagi à la publication du rapport, mais certains points pourraient trouver un écho favorable auprès de la ministre de la Santé. Comme le principe de «taxe pollueur payeur» pour financer la prévention des maladies sociétales et environnementales: la ministre a déjà évoqué une «taxe écologique». Les propositions de Terra Nova seront probablement décortiquées par les membres du Haut Conseil de la protection sociale, qui planchera à la rentrée sur les réformes à apporter à un système qui accumule plus de 135 milliards d'euros de dette.
Re: actualité 2012-2013
Autisme, schizophrénie, malformation : les risques des paternités tardives…
Il n’y a pas que les femmes qui doivent être mises en garde contre les enfants conçus à un âge avancé. En effet, une étude publiée récemment dans la revue scientifique Nature indique que plus les hommes sont âgés lorsqu’ils procréent, plus les risques de troubles autistiques, de schizophrénie, de malformations congénitales sont élevés chez leurs enfants…
Les hommes ont la possibilité de devenir papa même sur le tard. D’ailleurs, les exemples célèbres ne manquent pas : Yves Montand père à 67 ans ou Charlie Chaplin à plus de 70 ans.
Pourtant, une récente étude réalisée en Islande par l’Université de médecine de Reykjavik sur 78 parents-enfant et publiée récemment dans la revue scientifique Nature, montre que plus les hommes sont âgés au moment de la procréation, « plus le génome qu'ils transmettent à leurs enfants comporte de mutations spontanées, dont certaines passent pour être impliquées dans les troubles autistiques et la schizophrénie ».
Ce genre de constat n’est pas complétement nouveau. Déjà en 2006, une récente étude réalisée conjointement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Israël révélait alors, pour la première fois, que les paternités tardives n’étaient pas sans risque pour l’enfant, notamment en matière d’autisme. « Les hommes âgés de 40 ans et plus à la naissance du bébé ont 5.75 fois plus de risque d’avoir un enfant atteint de troubles du spectre de l'autisme (TSA) que les papas de moins de 30 ans » indiquaient alors les chercheurs.
De son côté, l’étude islandaise remarque que « pour chaque année supplémentaire du père à la naissance, environ deux mutations spontanées de plus sont observées chez l'enfant ».
Et de rappeler que « les mutations spontanées apparaissent chez un individu alors qu'aucun de ses parents ne les possède dans son patrimoine génétique et surviennent lors de la formation ou de la vie des gamètes d'un des deux parents, le plus souvent chez le père ». Ce sont elles qui peuvent générer diverses maladies ou malformations congénitales.
Le génome d'un nouveau-né contient en moyenne 60 mutations spontanées, dont 15 « transmises » par la mère et le reste par le père, en fonction de son âge (25 mutations pour un homme de 20 ans et 65 pour un homme de quarante ans), selon l'étude islandaise. Au-delà de l'autisme et de la schizophrénie, l'âge du père serait également impliqué dans certaines malformations osseuses, cardiaques ou rénales.
Comme le disait l'écrivain Romain Gary il y a déjà une trentaine d'années, attention messieurs, « Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable
Il n’y a pas que les femmes qui doivent être mises en garde contre les enfants conçus à un âge avancé. En effet, une étude publiée récemment dans la revue scientifique Nature indique que plus les hommes sont âgés lorsqu’ils procréent, plus les risques de troubles autistiques, de schizophrénie, de malformations congénitales sont élevés chez leurs enfants…
Les hommes ont la possibilité de devenir papa même sur le tard. D’ailleurs, les exemples célèbres ne manquent pas : Yves Montand père à 67 ans ou Charlie Chaplin à plus de 70 ans.
Pourtant, une récente étude réalisée en Islande par l’Université de médecine de Reykjavik sur 78 parents-enfant et publiée récemment dans la revue scientifique Nature, montre que plus les hommes sont âgés au moment de la procréation, « plus le génome qu'ils transmettent à leurs enfants comporte de mutations spontanées, dont certaines passent pour être impliquées dans les troubles autistiques et la schizophrénie ».
Ce genre de constat n’est pas complétement nouveau. Déjà en 2006, une récente étude réalisée conjointement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Israël révélait alors, pour la première fois, que les paternités tardives n’étaient pas sans risque pour l’enfant, notamment en matière d’autisme. « Les hommes âgés de 40 ans et plus à la naissance du bébé ont 5.75 fois plus de risque d’avoir un enfant atteint de troubles du spectre de l'autisme (TSA) que les papas de moins de 30 ans » indiquaient alors les chercheurs.
De son côté, l’étude islandaise remarque que « pour chaque année supplémentaire du père à la naissance, environ deux mutations spontanées de plus sont observées chez l'enfant ».
Et de rappeler que « les mutations spontanées apparaissent chez un individu alors qu'aucun de ses parents ne les possède dans son patrimoine génétique et surviennent lors de la formation ou de la vie des gamètes d'un des deux parents, le plus souvent chez le père ». Ce sont elles qui peuvent générer diverses maladies ou malformations congénitales.
Le génome d'un nouveau-né contient en moyenne 60 mutations spontanées, dont 15 « transmises » par la mère et le reste par le père, en fonction de son âge (25 mutations pour un homme de 20 ans et 65 pour un homme de quarante ans), selon l'étude islandaise. Au-delà de l'autisme et de la schizophrénie, l'âge du père serait également impliqué dans certaines malformations osseuses, cardiaques ou rénales.
Comme le disait l'écrivain Romain Gary il y a déjà une trentaine d'années, attention messieurs, « Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable
Re: actualité 2012-2013
Santé L’Établissement français du sang cherche de nouveaux donneurs réguliers
le 28/08/2012 à 05:00 par Claude Mislin
Une fois les poches de sang recueillies commence un gros travail de décantation, de conservation et de distribution. Photos Claude Mislin
Face à l’accroissement des besoins en produits sanguins, l’Établissement français du sang ne peut compter que sur les donneurs réguliers de son fichier. Les nouveaux venus sont trop peu nombreux à effectuer ce geste citoyen par excellence.
Même si des expériences prometteuses sont en cours, il n’existe toujours pas de produit de substitution au sang. En attendant, le seul recours pour compenser l’augmentation de la demande consiste à mobiliser les donneurs réguliers et, surtout, potentiels.
Entre 2001 et 2011, les besoins des malades ont augmenté de 26 % en France et la tendance se confirme en 2012 avec une croissance de 3,5 % pour le premier semestre, ce qui représente 40 000 dons de sang supplémentaires.
C’est pourquoi, tous les étés, périodes de baisse sensible du nombre de dons, l’EFS (Établissement français du sang) lance des appels pour maintenir les réserves optimales.
Des appels ponctuels sont également effectués à partir du fichier à l’attention de donneurs appartenant à des groupes sanguins particuliers. Cela a été le cas en Franche-Comté récemment pour le groupe O négatif. « Ce type de sang est très recherché pour son caractère universel, compatible avec tout le monde. C’est ce type de sang qui est stocké pour les urgences », explique le docteur Laurent Bardiaux, directeur adjoint de l’EFS Bourgogne Franche-Comté.
300 dons quotidiens nécessaires
Dans la région, 9073 malades ont bénéficié en 2011 du sang donné par 39 873 bénévoles. Un acte citoyen qui permet à la France de parvenir à l’autosuffisance en sang, mission principale de l’EFS, soutenue sans relâche par de nombreuses associations de donneurs. 300 dons quotidiens sont nécessaires dans les quatre départements francs-comtois pour maintenir les stocks de produits sanguins. Ils sont évidemment basés sur le volontariat, l’anonymat, le bénévolat et l’absence de profit.
En 2010, 7929 prélèvements ont été effectués par le centre de Belfort et 73 269 par celui de Besançon sur un total de 181 410 en Bourgogne/Franche-Comté.
Deux prélèvements par donneur
L’objectif de l’EFS est d’attirer des jeunes donneurs et de les convaincre de revenir. « Avec l’augmentation de la demande de sang, on a changé de braquet. Ce qui nous inquiète dans ce contexte, depuis deux ans, c’est la baisse du nombre de nouveaux donneurs », déplore Laurent Bardiaux qui ne constate pas de « frémissement citoyen » en matière de don de sang.
Pourtant les opérations de sensibilisation à destination de la jeunesse et des médias ne manquent pas. Des journées portes ouvertes ont récemment été organisées à Belfort. En attendant que cette mobilisation porte ses fruits, les donneurs réguliers sont de plus en plus sollicités. Il est vrai que les femmes peuvent faire jusqu’à quatre dons par an et les hommes jusqu’à six. Là aussi, il y a une bonne marge de progression possible puisqu’en moyenne un donneur franc-comtois ne fait la démarche que deux fois par an.
Mais l’EFS n’est pas seulement en charge de la collecte. L’établissement a également la responsabilité de la préparation des produits et de la distribution aux patients. Tout le sang recueilli en Bourgogne et en Franche-Comté passe par le siège de l’EFS à Besançon, où il est dissocié en globules rouges, plaquettes et plasma. Chaque prélèvement correspond à environ 480 ml de sang (280 ml de globules, 30 ml de plaquettes et 170 ml de plasma). « Le plus difficile à obtenir ce sont les plaquettes », relève Laurent Bardiaux.
Globalement, la logistique mise en œuvre par l’ESF est particulièrement pointue, car il s’agit de gérer les stocks au plus près étant donné que la durée de vie des produits sanguins est limitée. Quarante-deux jours pour les globules rouges, cinq jours pour les plaquettes et un an pour le plasma.
D’où la mise en place de dépôts dans les hôpitaux périphériques. Outre les sites de Besançon et de Belfort, ils sont au nombre de neuf en Franche-Comté : Montbéliard, Pontarlier, Dole, Lons-le-Saunier, Saint-Claude, Champagnole, Gray, Vesoul et l’hôpital Saint-Jacques au centre de Besançon.
CONTACTER www.dondusang.net Centre EFS Belfort : Zac de la Justice, 90, rue René-Cassin. Tél. 03.84.58.49.90. Centre EFS de Besançon : 1, boulevard Fleming. Tél : 03.81.61.56.15.
le 28/08/2012 à 05:00 par Claude Mislin
Une fois les poches de sang recueillies commence un gros travail de décantation, de conservation et de distribution. Photos Claude Mislin
Face à l’accroissement des besoins en produits sanguins, l’Établissement français du sang ne peut compter que sur les donneurs réguliers de son fichier. Les nouveaux venus sont trop peu nombreux à effectuer ce geste citoyen par excellence.
Même si des expériences prometteuses sont en cours, il n’existe toujours pas de produit de substitution au sang. En attendant, le seul recours pour compenser l’augmentation de la demande consiste à mobiliser les donneurs réguliers et, surtout, potentiels.
Entre 2001 et 2011, les besoins des malades ont augmenté de 26 % en France et la tendance se confirme en 2012 avec une croissance de 3,5 % pour le premier semestre, ce qui représente 40 000 dons de sang supplémentaires.
C’est pourquoi, tous les étés, périodes de baisse sensible du nombre de dons, l’EFS (Établissement français du sang) lance des appels pour maintenir les réserves optimales.
Des appels ponctuels sont également effectués à partir du fichier à l’attention de donneurs appartenant à des groupes sanguins particuliers. Cela a été le cas en Franche-Comté récemment pour le groupe O négatif. « Ce type de sang est très recherché pour son caractère universel, compatible avec tout le monde. C’est ce type de sang qui est stocké pour les urgences », explique le docteur Laurent Bardiaux, directeur adjoint de l’EFS Bourgogne Franche-Comté.
300 dons quotidiens nécessaires
Dans la région, 9073 malades ont bénéficié en 2011 du sang donné par 39 873 bénévoles. Un acte citoyen qui permet à la France de parvenir à l’autosuffisance en sang, mission principale de l’EFS, soutenue sans relâche par de nombreuses associations de donneurs. 300 dons quotidiens sont nécessaires dans les quatre départements francs-comtois pour maintenir les stocks de produits sanguins. Ils sont évidemment basés sur le volontariat, l’anonymat, le bénévolat et l’absence de profit.
En 2010, 7929 prélèvements ont été effectués par le centre de Belfort et 73 269 par celui de Besançon sur un total de 181 410 en Bourgogne/Franche-Comté.
Deux prélèvements par donneur
L’objectif de l’EFS est d’attirer des jeunes donneurs et de les convaincre de revenir. « Avec l’augmentation de la demande de sang, on a changé de braquet. Ce qui nous inquiète dans ce contexte, depuis deux ans, c’est la baisse du nombre de nouveaux donneurs », déplore Laurent Bardiaux qui ne constate pas de « frémissement citoyen » en matière de don de sang.
Pourtant les opérations de sensibilisation à destination de la jeunesse et des médias ne manquent pas. Des journées portes ouvertes ont récemment été organisées à Belfort. En attendant que cette mobilisation porte ses fruits, les donneurs réguliers sont de plus en plus sollicités. Il est vrai que les femmes peuvent faire jusqu’à quatre dons par an et les hommes jusqu’à six. Là aussi, il y a une bonne marge de progression possible puisqu’en moyenne un donneur franc-comtois ne fait la démarche que deux fois par an.
Mais l’EFS n’est pas seulement en charge de la collecte. L’établissement a également la responsabilité de la préparation des produits et de la distribution aux patients. Tout le sang recueilli en Bourgogne et en Franche-Comté passe par le siège de l’EFS à Besançon, où il est dissocié en globules rouges, plaquettes et plasma. Chaque prélèvement correspond à environ 480 ml de sang (280 ml de globules, 30 ml de plaquettes et 170 ml de plasma). « Le plus difficile à obtenir ce sont les plaquettes », relève Laurent Bardiaux.
Globalement, la logistique mise en œuvre par l’ESF est particulièrement pointue, car il s’agit de gérer les stocks au plus près étant donné que la durée de vie des produits sanguins est limitée. Quarante-deux jours pour les globules rouges, cinq jours pour les plaquettes et un an pour le plasma.
D’où la mise en place de dépôts dans les hôpitaux périphériques. Outre les sites de Besançon et de Belfort, ils sont au nombre de neuf en Franche-Comté : Montbéliard, Pontarlier, Dole, Lons-le-Saunier, Saint-Claude, Champagnole, Gray, Vesoul et l’hôpital Saint-Jacques au centre de Besançon.
CONTACTER www.dondusang.net Centre EFS Belfort : Zac de la Justice, 90, rue René-Cassin. Tél. 03.84.58.49.90. Centre EFS de Besançon : 1, boulevard Fleming. Tél : 03.81.61.56.15.
Re: actualité 2012-2013
Une étude souligne les effets néfastes du cannabis sur le cerveau des adolescents
Le Monde.fr | 28.08.2012 à 03h24 • Mis à jour le 28.08.2012 à 06h37
Fumer du cannabis régulièrement à l'adolescence peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, montre une étude publiée lundi par une revue scientifique américaine. La recherche effectuée sur 1 000 Néo-zélandais de Dunedin, prenant en compte une période de 25 ans, a permis de comparer leur quotient intellectuel (QI) à 13 ans puis à 38 ans, les uns étant des consommateurs réguliers de cannabis, y compris durant après 20 ans ou 30 ans, les autres pas.
Au bout de la période, un écart de huit points s'est creusé entre les fumeurs et les autres, affirme Madeleine Meier, psychologue à l'université Duke, en Caroline du Nord, et auteur principale de cette étude, menée en collaboration avec le King's College, de Londres, et publiée dans les Actes de l'Académie américaine des sciences.
"LE QI EST CENSÉ ÊTRE STABLE"
Or "le QI est censé être stable" à mesure que l'on vieillit, dit-elle. Pour les personnes n'ayant jamais fumé de cannabis, leur QI a même légèrement progressé de quelques dixièmes de points. "On sait que le QI est un élément fort déterminant pour l'accès à l'université, pour le revenu gagné tout au long de la vie, pour l'accès à l'emploi, et la performance au travail", poursuit la chercheuse. "Quelqu'un qui perd huit points de QI durant son adolescence et à la vingtaine peut se retrouver désavantagé par rapport à ses pairs du même âge pour de nombreux aspects majeurs de la vie", et ce pendant de longues années, conclut-elle, soulignant que cette importante différence ne serait pas due à d'autres facteurs (éducation, alcool, autres drogues, etc.).
Les consommateurs de marijuana ont aussi montré de plus faibles capacités de mémoire, de concentration et de vivacité d'esprit, selon l'étude. Ceux qui avait ralentit leur consommation l'année d'avant leurs 38 ans, moment du second test, n'ont pas pour autant obtenu de meilleurs résultats.
PERTURBATION DU "PROCESSUS CÉRÉBRAL NORMAL"
En revanche, les fumeurs qui ont commencé seulement à l'âge adulte ne souffraient pas d'un tel écart intellectuel avec les non fumeurs. "L'adolescence est une période très sensible du développement du cerveau", indique Mme Meier. En utilisant des substances agissant directement sur le mental, les jeunes "peuvent perturber le processus cérébral normal", explique-t-elle.
L'étude n'évalue pas, par contre, les effets d'un arrêt ou d'un ralentissement de consommation plus tôt dans la vie, et ne précise pas non plus les quantités consommées.
Le Monde.fr | 28.08.2012 à 03h24 • Mis à jour le 28.08.2012 à 06h37
Fumer du cannabis régulièrement à l'adolescence peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, montre une étude publiée lundi par une revue scientifique américaine. La recherche effectuée sur 1 000 Néo-zélandais de Dunedin, prenant en compte une période de 25 ans, a permis de comparer leur quotient intellectuel (QI) à 13 ans puis à 38 ans, les uns étant des consommateurs réguliers de cannabis, y compris durant après 20 ans ou 30 ans, les autres pas.
Au bout de la période, un écart de huit points s'est creusé entre les fumeurs et les autres, affirme Madeleine Meier, psychologue à l'université Duke, en Caroline du Nord, et auteur principale de cette étude, menée en collaboration avec le King's College, de Londres, et publiée dans les Actes de l'Académie américaine des sciences.
"LE QI EST CENSÉ ÊTRE STABLE"
Or "le QI est censé être stable" à mesure que l'on vieillit, dit-elle. Pour les personnes n'ayant jamais fumé de cannabis, leur QI a même légèrement progressé de quelques dixièmes de points. "On sait que le QI est un élément fort déterminant pour l'accès à l'université, pour le revenu gagné tout au long de la vie, pour l'accès à l'emploi, et la performance au travail", poursuit la chercheuse. "Quelqu'un qui perd huit points de QI durant son adolescence et à la vingtaine peut se retrouver désavantagé par rapport à ses pairs du même âge pour de nombreux aspects majeurs de la vie", et ce pendant de longues années, conclut-elle, soulignant que cette importante différence ne serait pas due à d'autres facteurs (éducation, alcool, autres drogues, etc.).
Les consommateurs de marijuana ont aussi montré de plus faibles capacités de mémoire, de concentration et de vivacité d'esprit, selon l'étude. Ceux qui avait ralentit leur consommation l'année d'avant leurs 38 ans, moment du second test, n'ont pas pour autant obtenu de meilleurs résultats.
PERTURBATION DU "PROCESSUS CÉRÉBRAL NORMAL"
En revanche, les fumeurs qui ont commencé seulement à l'âge adulte ne souffraient pas d'un tel écart intellectuel avec les non fumeurs. "L'adolescence est une période très sensible du développement du cerveau", indique Mme Meier. En utilisant des substances agissant directement sur le mental, les jeunes "peuvent perturber le processus cérébral normal", explique-t-elle.
L'étude n'évalue pas, par contre, les effets d'un arrêt ou d'un ralentissement de consommation plus tôt dans la vie, et ne précise pas non plus les quantités consommées.
Re: actualité 2012-2013
Agence QMI
Jean-Nicolas Blanchet
27/08/2012 23h01
La Ville de Québec a poursuivi, lundi, son inspection des tours de refroidissement de la zone d’éclosion de l’infection.
QUÉBEC – La crise s'amplifie avec trois nouveaux cas de légionellose confirmés à Québec et rien ne laisse présager une décroissance de la contamination, selon la santé publique.
L'Agence de la santé et des services sociaux de la capitale nationale compte maintenant 107 cas, dont huit décès. Le directeur régional de la santé publique, le Dr François Desbiens, a précisé que d'autres cas déclarés par les médecins, sous enquête, n'ont pas été comptabilisés et pourraient être confirmés mardi matin.
Aussi sur le Journal de Québec:
Prêt à fermer les édifices
Maire accusé de négligence
Bien que la crise semble s'être estompée depuis deux jours, le Dr Desbiens ne juge pas qu'il s'agisse d'un repli de la contamination et redoute même que d'autres cas continuent de s'accumuler.
« J'aimerais vous dire que nous assistons à une décroissance, mais quand nous regardons les statistiques d'achalandage dans les urgences, le nombre de personnes qui consultent et qui sont admises en hospitalisation, les chiffres démontrent une stabilité entre vendredi, samedi, dimanche et lundi matin. »
Il a martelé que la plupart des personnes touchées présentaient des facteurs de risque (fumeur, personnes âgées ou personne ayant une maladie chronique), mais a indiqué que quelques patients en bonne santé ont aussi été touchés plus durement, dont un individu de 31 ans.
Plan de crise
Du côté des hôpitaux, Marie Simard, adjointe à la direction régionale pour la coordination des services hospitaliers, précise que ce n'est pas du « jamais-vu » comme achalandage.
« Rien de majeur », a-t-elle fait savoir, mais l'Agence de la santé et des services sociaux a tout de même demandé aux centres hospitaliers de préparer un plan de contingence pour répondre à une forte demande, en cas d'une aggravation de l'éclosion de la maladie.
Ce plan pourrait même aller jusqu'à forcer l'annulation de certaines chirurgies non urgentes, ce qui ne s'est pas produit jusqu'à maintenant.
La Ville de Québec a poursuivi, lundi, son inspection des tours de refroidissement de la zone d'éclosion de l'infection. Initialement, 22 tours ont été ciblées dans le secteur « critique », situé à Saint-Roch.
En raison des risques de propagation de la bactérie par le vent, un périmètre d'éclosion élargi a été établi dans les secteurs Saint-Jean-Baptiste, Saint-Sauveur, Saint-Sacrement et Limoilou.
Au total, 90 tours ont donc été inspectées et ont fait l'objet d'un « traitement-choc », a confirmé Chantale Giguère, directrice générale adjointe à la santé publique pour la Ville. Malgré ce traitement, tous les propriétaires des immeubles étaient tenus de procéder à un nettoyage complet de leur tour dans un délai de sept jours. La source de l'éclosion n'a toujours pas été identifiée.
Jean-Nicolas Blanchet
27/08/2012 23h01
La Ville de Québec a poursuivi, lundi, son inspection des tours de refroidissement de la zone d’éclosion de l’infection.
QUÉBEC – La crise s'amplifie avec trois nouveaux cas de légionellose confirmés à Québec et rien ne laisse présager une décroissance de la contamination, selon la santé publique.
L'Agence de la santé et des services sociaux de la capitale nationale compte maintenant 107 cas, dont huit décès. Le directeur régional de la santé publique, le Dr François Desbiens, a précisé que d'autres cas déclarés par les médecins, sous enquête, n'ont pas été comptabilisés et pourraient être confirmés mardi matin.
Aussi sur le Journal de Québec:
Prêt à fermer les édifices
Maire accusé de négligence
Bien que la crise semble s'être estompée depuis deux jours, le Dr Desbiens ne juge pas qu'il s'agisse d'un repli de la contamination et redoute même que d'autres cas continuent de s'accumuler.
« J'aimerais vous dire que nous assistons à une décroissance, mais quand nous regardons les statistiques d'achalandage dans les urgences, le nombre de personnes qui consultent et qui sont admises en hospitalisation, les chiffres démontrent une stabilité entre vendredi, samedi, dimanche et lundi matin. »
Il a martelé que la plupart des personnes touchées présentaient des facteurs de risque (fumeur, personnes âgées ou personne ayant une maladie chronique), mais a indiqué que quelques patients en bonne santé ont aussi été touchés plus durement, dont un individu de 31 ans.
Plan de crise
Du côté des hôpitaux, Marie Simard, adjointe à la direction régionale pour la coordination des services hospitaliers, précise que ce n'est pas du « jamais-vu » comme achalandage.
« Rien de majeur », a-t-elle fait savoir, mais l'Agence de la santé et des services sociaux a tout de même demandé aux centres hospitaliers de préparer un plan de contingence pour répondre à une forte demande, en cas d'une aggravation de l'éclosion de la maladie.
Ce plan pourrait même aller jusqu'à forcer l'annulation de certaines chirurgies non urgentes, ce qui ne s'est pas produit jusqu'à maintenant.
La Ville de Québec a poursuivi, lundi, son inspection des tours de refroidissement de la zone d'éclosion de l'infection. Initialement, 22 tours ont été ciblées dans le secteur « critique », situé à Saint-Roch.
En raison des risques de propagation de la bactérie par le vent, un périmètre d'éclosion élargi a été établi dans les secteurs Saint-Jean-Baptiste, Saint-Sauveur, Saint-Sacrement et Limoilou.
Au total, 90 tours ont donc été inspectées et ont fait l'objet d'un « traitement-choc », a confirmé Chantale Giguère, directrice générale adjointe à la santé publique pour la Ville. Malgré ce traitement, tous les propriétaires des immeubles étaient tenus de procéder à un nettoyage complet de leur tour dans un délai de sept jours. La source de l'éclosion n'a toujours pas été identifiée.
Re: actualité 2012-2013
si vous avez d'autre infos qui ne sont pas ici faite un copier coller un travaille d'equiper est toujours plus complet
-
madeleine91
- Insatiable

- Messages : 740
- Inscription : 18 déc. 2011 23:20
Re: Concours printemps 2012
La familly on vabientot faire notre rentrée!!!! j'éspère que cela va bien se passer ^^
Vous allez me manquer!!!!!
Vous allez me manquer!!!!!
- 2012-2015 infirmière
- Infirmière urgences, réanimation, SSPI
- Entrée en école d'infirmière anesthésiste pour Octobre 2018!
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Re: Concours printemps 2012
Coucouc tout le monde !!Zackfair a écrit :oh t'as de la chance !! j'ai egalement bronzé mais pas bcp![]()
ba là je viens de finir mon taffe d'été du coup je vais chercher le livre que je dois acheter et me reposer pour mieux attaquer la rentrée !!!
et toi ?
Je viens aussi de finir mon taff d'été... J'ai une bonne expérience qui j'espère me servira lors de mon oral pour bien montrer mon souhait et ma détermination à devenir infirmier
Pour moi plus 4 semaines avant d'être seul devant ma copie à Villepinte
Je ne vais pas vous cacher que j'y pense tout le temps et n'ai pas envie d'échouer
Voilà pour vous c'est la rentrée dans quelques jours je penserai à vous.
Bon courage et bravo encore.. vous avez bien travaillé et estes récompensés
Et Julie ?????? des nouvelles quelqu'un ???
ESI 2014/2017 AP-HP
Re: Concours printemps 2012
oh Max !!!! t'inquiète pas vu comment tu es motivé ça va le faire je n'en doute pas une seule seconde , tu vas y arriver et nous rejoindre !!!! en plus on pourra te dire comment c'est durant les stages , nos différentes expériences c'est cool non ?
non aucunes news
de julie , j'espère que c'est bon signe
non aucunes news
Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
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Re: Concours printemps 2012
Les gens, vous avez Facebook ? On a un groupe pour la Family maintenant
Ca sera plus simple et ça polluera moins le forum !
Maxymiou, arrête de penser à l'échec et concentre toi sur la réussite
Ca sera plus simple et ça polluera moins le forum !
Maxymiou, arrête de penser à l'échec et concentre toi sur la réussite
> ESI 2012-2015 : IDE en EHPAD/USLD ... =)
Re: Concours printemps 2012
c'est quoi le nom de fb de la family ?
Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
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