concours printemps 2012

Le forum de l'admission en IFSI

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Lexyy
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par Lexyy »

pet0o
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par pet0o »

Coucou a tous, aujourd'hui Villeneuve sur lot, CG échec scolaire et Test beaucoup de calcule de dose, 100 questions, Niveau Moyen. Bon courage pour les prochains.
ESI 2012 - 2015 à Perigueux !
ssante83
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par ssante83 »

choco07 a écrit :de choco07

coucou tout le monde,

j ai passé mon écrit le 14 mars à montélimar, déjà très stréssée avant le début des épreuves, lorsque j ai vu les épreuves psychotechniques :mal: je suis très mal, je n'ai pas compris la première partie de ces tests, la logique était assez harde,pourtant je suis une habituée des concours,en plus nous étions 1400 candidats pour 62 places......j y ai vu quelques étudiants en médecine, d autres candidats avec un bac plus 2 plus 3, c'est déstabilisant!
je vous avoue que les concours précédents étaient plus abordables, je ne suis pas démoralisée car je compte bien le travailler davantage pour le repasser l'année prochaine.

EN France, nous manquons énormément d'infirmiers et d'infirmières,a tel point que des recruteurs de certains établissements de soins sont obligés d'aller au Portugal ou en Espagne pour chercher des professionnels !!!!!!! :!:et maintenant le concours est devenu très difficile, parfois je me demande si la politique actuelle n'est pas faite pour décourager nos candidats aux concours d'ifsi. :( :?:

A part tout cela je souhaite bonne chance à tous les candidats 8) 8)
Je suis entierement daccord avec toi !!!!!! ils sont tjr en train de dire k'ils sont en manque d'infirmiérers et de medecins mais vu la dureté du cocnours de medecine ele peu de place t'es vité decouragé du moins ca etait mon cas par contre pour infirmierer je trouve k"il devrait mettre davantage de places pour rentrer en ifsi ce serait genial bref ... jattends mon prochain concours a Fréjus le 31 donc BON COURAGE A TOUT LE MONDE !!!!!!!!!!!!
IFSI DE LA BLANCARDE -Marseille -En attente des result (20 avril assez confiante!)
IFSI DE FREJUS - En attente des result (11 mai et impression mitigée)
!!! POSITIVE ATTITUDE !!! hii :D
aslidu87
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par aslidu87 »

Lexyy a écrit :Le sujet de Bayonne: :)

http://arcades-editions.com/l27article/ ... nde.fr.pdf
euuhhh té sure ke c'etait ça le sujet? il est bien long!!!! deja le temps consacré pour lire ça... ééé bahhh
marie40130
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par marie40130 »

lenadu24 a écrit :
marie40130 a écrit :aujourd'hui a Bayonne le sujet été l'échec scolaire: le texte n'était pas difficile en soi mais je voyais pas trop quoi répondre et sinon les tests étaient franchement faisable
coucou j'ai passé le concours à villeuneuve et c'etait le même sujet !
tu as mis quoi toi a la deuxieme et troisieme question? Merci et courage :D :D
dans la 2ème j'ai mis que c'était une des luttes du XXI eme siècle car il fallait éviter la spirale echec scolaire = chomage = classes modestes et du coup comme l'échec touche en majorité les classes modestes l'état devait mettre en place des solution tel qu'une meilleure formation des enseignants qui n'étaient pas préparé a ça

Pour la troisième, j'ai surtout parlé de réussite et ce qu'on entendait pas ça: si c'est un nombre de chiffre sur un salaire ou si c'était le plaisir de faire son travail et que de toute façon on pouvait reprendre une formation plus tard pour mieux vivre sa vie professionnelle.

T'as répondu quoi toi?
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Pastelle
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par Pastelle »

Lexyy a écrit :Le sujet de Bayonne: :)

http://arcades-editions.com/l27article/ ... nde.fr.pdf

Quelles étaient les questions de français ?
Pastelle
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par Pastelle »

Ocee a écrit :
Laetis0609 a écrit :

Bonjour, est il possible d avoir ce sujet sur le forum svp? Vous nous faites baliser, mais on ne peut pas s'entrainer dessus, vous ne mettez pas de reference!
Je vs remercie par avance


Alors pour répondre à la demande j'ai trouvé le sujet que l'on a eu samedi dernier à Esquirol qui était extrait d'un magazine économique . Le texte était accompagné d'un tableau et d'un graph sur le chômage des - de 25 ans dans les pays d'Europe de 1983 à 2009. Dans le tableaux il était très net que les Pays Bas avait un faible taux tandis que la France et l'Espagne avait un taux plutôt élevé (si je me rappelle bien, 24 % en 2009 et jusqu'à 28% en 1995)

D’autre part, la France est au nombre des pays où les inégalités entre générations sont les plus visibles. D’une façon générale, nous partageons avec l’Espagne, l’Italie et la Grèce (l’Europe du Sud, méditerranéenne) un profond problème de soutenabilité générationnelle [2] de notre modèle social, c’est-à-dire une difficulté à assurer aux nouvelles générations un statut et une protection sociale aussi favorables que ceux de leurs aînés. Même si la démographie française est plus stable et implique un défi moindre pour les retraites, nous avons en commun avec ces pays, et ce depuis trois décennies, une pratique d’intégration des jeunes véritablement détestable. De même, nous tolérons un taux de chômage des jeunes incompatible avec une ambition de bonne socialisation. Le risque est que ces jeunes gardent longtemps la cicatrice de cette mauvaise entrée dans la vie et qu’ils ne puissent jamais vraiment rattraper leur retard.

Quelles sont les difficultés communes que rencontrent les nouvelles générations dans les pays développés ?

L’explosion du coût du logement au cours des deux dernières décennies est un phénomène presque universel. L’intensité en a varié, car elle a été plus forte, toutes choses égales par ailleurs, dans les pays où les prêts hypothécaires ont alimenté une spirale de spéculation, mais aussi dans ceux où la construction de logements neufs a été limitée : les pays où le contrôle des surfaces bâties est plus conservateur, qui incitent à la construction individuelle plus qu’au développement de projets collectifs, les zones à fortes densités urbaines, etc.

De ce point de vue, la France s’est trouvée dans une situation plutôt moins mauvaise que la moyenne, car c’est un pays peu dense, où les banques sont restées relativement prudentes pour les prêts hypothécaires. Mais ce mieux-être des nouvelles générations françaises sur le logement demeure très relatif : la quasi-stagnation du salaire des jeunes en trente ans et la multiplication par trois du prix du logement dans un quartier donné sont de toutes les façons une très mauvaise nouvelle pour ceux qui n’ont pas acheté avant 1995. Et du pain béni pour les autres ! Mais, au-delà de cette trame commune, de grandes différences sont repérables.

Quelles sont ces différences ? Sont-elles caractéristiques de modèles d’organisation des rapports entre générations ?

Il est intéressant de suivre la typologie de Gøsta Esping-Andersen [3] en matière d’Etats-providence, car cela dépasse très largement le cadre technique de la protection sociale et recouvre l’ensemble des aspects de la répartition des ressources, marchandes ou non, des statuts, ainsi que des contextes de développement du bien-être. Cécile Van de Velde [4] a montré toute la richesse de cette analyse. Il convient ainsi de distinguer quatre principaux types d’organisation des régimes de welfare [5].

Le premier, libéral, est celui des pays de langue anglaise ; il est fondé sur la centralité du marché comme institution idéale de répartition du welfare. La concurrence marchande y connaît moins de limites qu’ailleurs et les inégalités économiques y sont poussées à l’extrême. Mais, du même coup, quelle que soit l’année de naissance, tous font face au même système social. Dans ce système, les jeunes entrent tôt dans le monde du travail, souvent en suivant simultanément des études ou avec le projet d’y revenir. Le travail commence en moyenne vers l’âge de 18 ans - soit trois ans plus tôt qu’en France -, à des niveaux de salaires très bas, mais rapidement croissants, de sorte qu’à 30 ans, ils ne sont qu’à 10 points des niveaux de salaires des quadragénaires, contre 20 points en France. La contrepartie est que le revenu salarial relatif décline dès l’âge de 50 ans. Ce "type" n’est certainement pas un modèle attractif, mais il présente l’avantage indéniable de faire leur place aux jeunes.

A l’opposé, nous trouvons le modèle nordique, dont la logique est à peu près antinomique. La référence centrale n’est pas le marché, mais le bien commun, public, qui doit être le mieux partagé possible entre les contemporains, mais aussi avec les générations futures. Un progrès social qui ne serait à l’évidence pas durable (comme un lourd endettement de consommation ou de fonctionnement et non d’investissement, par exemple) y serait illégitime. Ce sont des sociétés très égalitaires marquées par une volonté de formation de haut niveau de l’ensemble de la population tout au long de la vie. D’une façon générale, les réponses des politiques publiques aux risques de chômage des jeunes y sont très vives : elles sont garantes d’un idéal de welfare fondé avant tout sur l’emploi. L’objectif est ici aussi que tout jeune trouve sa place et qu’il puisse en changer, s’il le souhaite, en retournant à l’université.

Par rapport à la France, il y a là de nombreux paradoxes : malgré le haut niveau d’éducation de la population, en Suède, dès l’âge de 17 ans, la moitié de la population a reçu un salaire au cours de l’année, alors qu’en France, il faut attendre l’âge de 20 ans pour connaître le même niveau et 23 ans en Grèce. Symétriquement, au sein de la population masculine, dès l’âge de 57 ans, la moitié des Français est hors de la sphère salariale, et il faut attendre 66 ans pour voir le même niveau de "retraite pleine" ; dans les pays nordiques, l’égalitarisme et le plein-emploi des juniors et des seniors est une cible centrale du développement.

Evidemment, dans ces pays, les conditions de travail, notamment pour les seniors, sont au centre des débats. Comme l’intégration dans le travail de toutes les classes d’âge est un objectif central, les jeunes ne sont pas dévalorisés dans la sphère du travail ; ils sont au contraire massivement présents dans les syndicats et les partis politiques. Il arrive que les inégalités intergénérationnelles apparaissent dans le débat politique, en particulier en cas de récession, quand le chômage des jeunes augmente, mais elles sont toujours considérées comme un problème social qui doit être publiquement débattu et qui doit trouver une solution collective, quelle qu’elle soit.

L’aspect qui rapproche les deux modèles, "libéral" et "social-démocrate", c’est la centralité du travail dans l’acquisition de l’autonomie et d’un statut pour les jeunes.

Et la France, à quel modèle appartient-elle ?

Les autres modèles relèvent de deux types. Tout d’abord, le type "bismarckien" [6], typique des régimes par cotisation, fondés sur des assurances publiques ou sociales obligatoires, spécifiques à différents secteurs d’activité. Ensuite, le type "familialiste" : celui-ci dérive du précédent, mais il s’est construit dans le cadre d’une industrialisation tardive qui n’a pas réduit la force des solidarités familiales, locales, voire religieuses, d’anciens régimes. On présente le plus souvent le modèle bismarckien comme typique de la France et de l’Allemagne, alors que le régime familialiste caractérise les autres pays d’Europe méditerranéenne.

Dans les deux cas, les jeunes sont bien intégrés en cas d’expansion économique, car ils trouvent une place et reçoivent des promesses d’avenir (de salaire, de protection sociale, de retraite, etc.) que la croissance permettra d’honorer. En revanche, en cas de récession, un problème majeur apparaît : une polarisation violente entre les insiders, ceux qui sont déjà intégrés dans le monde du travail, et les autres, "outsidérisés" : des populations plus fragiles, moins centrales, moins protégées, à l’écart des syndicats et de la politique, telles que les immigrés, les femmes, les jeunes.

Du point de vue des inégalités entre générations, l’homogénéité des réponses du modèle bismarckien est loin d’être totale : l’Allemagne a fait le choix d’intégrer ses jeunes, dans un contexte de moindre chômage, mais semble avoir sacrifié l’emploi des femmes, plus qu’en France. Au cours des trente dernières années, la France, en revanche, a fait le même choix que les pays du Sud du point de vue de sa jeunesse : chômage des jeunes massif, marginalisation économique, développement - à côté d’un secteur éducatif d’excellence spécialisé - d’une université paupérisée, low cost, préparant mal à l’entrée dans la vie professionnelle, déclin rapide de la valeur des titres scolaires et universitaires (en particulier entre bac et bac + 2), extension chez les trentenaires - voire au-delà - d’une dépendance familiale croissante.

Louis Chauvel, professeur à l’Institut d’études politiques de Paris.

Extrait du magazine Alternatives Economiques

J'ai ré-éditer je viens de me rendre compte que l'on avait pas la fin nous, donc je vous l'ai enlevé
C'était quoi les questions ?
gushi
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par gushi »

marie40130 a écrit :aujourd'hui a Bayonne le sujet été l'échec scolaire: le texte n'était pas difficile en soi mais je voyais pas trop quoi répondre et sinon les tests étaient franchement faisable
personnelllement j'ai completement raté la culture g sur l'échec scolaire. Le texte était pas dure à comprendre mais je le trouvais pas coulant aux niveau des idées et cela m'a perturbé pour la suite.
et ce sujet m'a beaucoup surpris aussi trop loin de ce que j'attendais.
Le dernier test j'ai pas eu le temps de le faire.
Je suis extrement déçue.
Concours Bayonne 20 mars
elebzh
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par elebzh »

Bonjour,

Je passe le concours de IFSI Guillaume Regnier de RENNES
J'avais une petite question:ya til sur l'epreuve des tests,des indications de temps conseillé à passer?je pense que de toute façon c'est impossible de répondre au 120 questions,cela est fais expres
Pour l'epreuve de culture G,je nai pas revisé forcement de sujet mais plutot la technique de travail et de réponse.je suis beaucoup l'actualité sur de nombreux sujets...
tilily81
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par tilily81 »

Pastelle a écrit :
Ocee a écrit :
Laetis0609 a écrit :

Bonjour, est il possible d avoir ce sujet sur le forum svp? Vous nous faites baliser, mais on ne peut pas s'entrainer dessus, vous ne mettez pas de reference!
Je vs remercie par avance


Alors pour répondre à la demande j'ai trouvé le sujet que l'on a eu samedi dernier à Esquirol qui était extrait d'un magazine économique . Le texte était accompagné d'un tableau et d'un graph sur le chômage des - de 25 ans dans les pays d'Europe de 1983 à 2009. Dans le tableaux il était très net que les Pays Bas avait un faible taux tandis que la France et l'Espagne avait un taux plutôt élevé (si je me rappelle bien, 24 % en 2009 et jusqu'à 28% en 1995)

D’autre part, la France est au nombre des pays où les inégalités entre générations sont les plus visibles. D’une façon générale, nous partageons avec l’Espagne, l’Italie et la Grèce (l’Europe du Sud, méditerranéenne) un profond problème de soutenabilité générationnelle [2] de notre modèle social, c’est-à-dire une difficulté à assurer aux nouvelles générations un statut et une protection sociale aussi favorables que ceux de leurs aînés. Même si la démographie française est plus stable et implique un défi moindre pour les retraites, nous avons en commun avec ces pays, et ce depuis trois décennies, une pratique d’intégration des jeunes véritablement détestable. De même, nous tolérons un taux de chômage des jeunes incompatible avec une ambition de bonne socialisation. Le risque est que ces jeunes gardent longtemps la cicatrice de cette mauvaise entrée dans la vie et qu’ils ne puissent jamais vraiment rattraper leur retard.

Quelles sont les difficultés communes que rencontrent les nouvelles générations dans les pays développés ?

L’explosion du coût du logement au cours des deux dernières décennies est un phénomène presque universel. L’intensité en a varié, car elle a été plus forte, toutes choses égales par ailleurs, dans les pays où les prêts hypothécaires ont alimenté une spirale de spéculation, mais aussi dans ceux où la construction de logements neufs a été limitée : les pays où le contrôle des surfaces bâties est plus conservateur, qui incitent à la construction individuelle plus qu’au développement de projets collectifs, les zones à fortes densités urbaines, etc.

De ce point de vue, la France s’est trouvée dans une situation plutôt moins mauvaise que la moyenne, car c’est un pays peu dense, où les banques sont restées relativement prudentes pour les prêts hypothécaires. Mais ce mieux-être des nouvelles générations françaises sur le logement demeure très relatif : la quasi-stagnation du salaire des jeunes en trente ans et la multiplication par trois du prix du logement dans un quartier donné sont de toutes les façons une très mauvaise nouvelle pour ceux qui n’ont pas acheté avant 1995. Et du pain béni pour les autres ! Mais, au-delà de cette trame commune, de grandes différences sont repérables.

Quelles sont ces différences ? Sont-elles caractéristiques de modèles d’organisation des rapports entre générations ?

Il est intéressant de suivre la typologie de Gøsta Esping-Andersen [3] en matière d’Etats-providence, car cela dépasse très largement le cadre technique de la protection sociale et recouvre l’ensemble des aspects de la répartition des ressources, marchandes ou non, des statuts, ainsi que des contextes de développement du bien-être. Cécile Van de Velde [4] a montré toute la richesse de cette analyse. Il convient ainsi de distinguer quatre principaux types d’organisation des régimes de welfare [5].

Le premier, libéral, est celui des pays de langue anglaise ; il est fondé sur la centralité du marché comme institution idéale de répartition du welfare. La concurrence marchande y connaît moins de limites qu’ailleurs et les inégalités économiques y sont poussées à l’extrême. Mais, du même coup, quelle que soit l’année de naissance, tous font face au même système social. Dans ce système, les jeunes entrent tôt dans le monde du travail, souvent en suivant simultanément des études ou avec le projet d’y revenir. Le travail commence en moyenne vers l’âge de 18 ans - soit trois ans plus tôt qu’en France -, à des niveaux de salaires très bas, mais rapidement croissants, de sorte qu’à 30 ans, ils ne sont qu’à 10 points des niveaux de salaires des quadragénaires, contre 20 points en France. La contrepartie est que le revenu salarial relatif décline dès l’âge de 50 ans. Ce "type" n’est certainement pas un modèle attractif, mais il présente l’avantage indéniable de faire leur place aux jeunes.

A l’opposé, nous trouvons le modèle nordique, dont la logique est à peu près antinomique. La référence centrale n’est pas le marché, mais le bien commun, public, qui doit être le mieux partagé possible entre les contemporains, mais aussi avec les générations futures. Un progrès social qui ne serait à l’évidence pas durable (comme un lourd endettement de consommation ou de fonctionnement et non d’investissement, par exemple) y serait illégitime. Ce sont des sociétés très égalitaires marquées par une volonté de formation de haut niveau de l’ensemble de la population tout au long de la vie. D’une façon générale, les réponses des politiques publiques aux risques de chômage des jeunes y sont très vives : elles sont garantes d’un idéal de welfare fondé avant tout sur l’emploi. L’objectif est ici aussi que tout jeune trouve sa place et qu’il puisse en changer, s’il le souhaite, en retournant à l’université.

Par rapport à la France, il y a là de nombreux paradoxes : malgré le haut niveau d’éducation de la population, en Suède, dès l’âge de 17 ans, la moitié de la population a reçu un salaire au cours de l’année, alors qu’en France, il faut attendre l’âge de 20 ans pour connaître le même niveau et 23 ans en Grèce. Symétriquement, au sein de la population masculine, dès l’âge de 57 ans, la moitié des Français est hors de la sphère salariale, et il faut attendre 66 ans pour voir le même niveau de "retraite pleine" ; dans les pays nordiques, l’égalitarisme et le plein-emploi des juniors et des seniors est une cible centrale du développement.

Evidemment, dans ces pays, les conditions de travail, notamment pour les seniors, sont au centre des débats. Comme l’intégration dans le travail de toutes les classes d’âge est un objectif central, les jeunes ne sont pas dévalorisés dans la sphère du travail ; ils sont au contraire massivement présents dans les syndicats et les partis politiques. Il arrive que les inégalités intergénérationnelles apparaissent dans le débat politique, en particulier en cas de récession, quand le chômage des jeunes augmente, mais elles sont toujours considérées comme un problème social qui doit être publiquement débattu et qui doit trouver une solution collective, quelle qu’elle soit.

L’aspect qui rapproche les deux modèles, "libéral" et "social-démocrate", c’est la centralité du travail dans l’acquisition de l’autonomie et d’un statut pour les jeunes.

Et la France, à quel modèle appartient-elle ?

Les autres modèles relèvent de deux types. Tout d’abord, le type "bismarckien" [6], typique des régimes par cotisation, fondés sur des assurances publiques ou sociales obligatoires, spécifiques à différents secteurs d’activité. Ensuite, le type "familialiste" : celui-ci dérive du précédent, mais il s’est construit dans le cadre d’une industrialisation tardive qui n’a pas réduit la force des solidarités familiales, locales, voire religieuses, d’anciens régimes. On présente le plus souvent le modèle bismarckien comme typique de la France et de l’Allemagne, alors que le régime familialiste caractérise les autres pays d’Europe méditerranéenne.

Dans les deux cas, les jeunes sont bien intégrés en cas d’expansion économique, car ils trouvent une place et reçoivent des promesses d’avenir (de salaire, de protection sociale, de retraite, etc.) que la croissance permettra d’honorer. En revanche, en cas de récession, un problème majeur apparaît : une polarisation violente entre les insiders, ceux qui sont déjà intégrés dans le monde du travail, et les autres, "outsidérisés" : des populations plus fragiles, moins centrales, moins protégées, à l’écart des syndicats et de la politique, telles que les immigrés, les femmes, les jeunes.

Du point de vue des inégalités entre générations, l’homogénéité des réponses du modèle bismarckien est loin d’être totale : l’Allemagne a fait le choix d’intégrer ses jeunes, dans un contexte de moindre chômage, mais semble avoir sacrifié l’emploi des femmes, plus qu’en France. Au cours des trente dernières années, la France, en revanche, a fait le même choix que les pays du Sud du point de vue de sa jeunesse : chômage des jeunes massif, marginalisation économique, développement - à côté d’un secteur éducatif d’excellence spécialisé - d’une université paupérisée, low cost, préparant mal à l’entrée dans la vie professionnelle, déclin rapide de la valeur des titres scolaires et universitaires (en particulier entre bac et bac + 2), extension chez les trentenaires - voire au-delà - d’une dépendance familiale croissante.

Louis Chauvel, professeur à l’Institut d’études politiques de Paris.

Extrait du magazine Alternatives Economiques

J'ai ré-éditer je viens de me rendre compte que l'on avait pas la fin nous, donc je vous l'ai enlevé
C'était quoi les questions ?

1ere question donnez le theme du texte et les idées principales
2eme question je sais plus...j'editerai quand ca me reviendra
3eme question l'orientation professionnelle est-elle synonyme de choix argumentez
Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts ni par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais
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camie34
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par camie34 »

concours d'admissibilé dans 2h15!!! pumpeluuupp!! :yes: :yes: je suis euphorique mais c'est le stress !! Bon courage a ceux qui le passent aujourd'hui et un gros merde et ce soir hé bien compte rendu :D
papillons
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par papillons »

1ere question donnez le theme du texte et les idées principales
2eme question je sais plus...j'editerai quand ca me reviendra
3eme question l'orientation professionnelle est-elle synonyme de choix argumentez

Je vous donne la question 2 :
Question 2 : "nous tolérons un taux de chômage des jeunes incompatible avec une ambition de bonne socialisation" commentez en vous appuyant sur le texte.

Voila :D
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Lexyy
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par Lexyy »

aslidu87 a écrit :
Lexyy a écrit :Le sujet de Bayonne: :)

http://arcades-editions.com/l27article/ ... nde.fr.pdf
euuhhh té sure ke c'etait ça le sujet? il est bien long!!!! deja le temps consacré pour lire ça... ééé bahhh
Oui oui, il faut juste enlever les 5 derniers paragraphes ^^
Pastelle a écrit : Quelles étaient les questions de français ?
La première c'était de trouver le thème et les idées essentielles

La deuxième c'était de commenter:
"Dérives sociales, chômage massif des jeunes non qualifiés, bases de
connaissances et de compétences insuffisantes, tout converge pour faire de la
lutte contre le grand échec scolaire un des enjeux majeurs de l'école du XXI
siècle "

Et la troisième: selon vous; la réussite scolaire est elle essentielle pour la réussite professionnel ?!
peliloupe
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par peliloupe »

papillons a écrit :1ere question donnez le theme du texte et les idées principales
2eme question je sais plus...j'editerai quand ca me reviendra
3eme question l'orientation professionnelle est-elle synonyme de choix argumentez

Je vous donne la question 2 :
Question 2 : "nous tolérons un taux de chômage des jeunes incompatible avec une ambition de bonne socialisation" commentez en vous appuyant sur le texte.

Voila :D
Tu m'as devancée Papillons !!
Personnellement j'ai trouvé le texte difficile en première et deuxième lecture.... j'ai d'ailleurs passé énormément de temps à le lire et le décortiquer par peur de répondre à côté de la plaque aux questions... qui par contre, elles, n'étaient pas très compliquées à mon sens mais bon... le stress étant bien présent, je me suis dépatouillé comme j'ai pu. :roll:
M**** à toutes et tous !
Maman de 2 enfants en reconversion sur Lyon.
ESI 2012-2015 à la CRF de Lyon !
papillons
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Re: Venez raconter votre écrit (printemps 2012)

Message par papillons »

peliloupe a écrit :
papillons a écrit :1ere question donnez le theme du texte et les idées principales
2eme question je sais plus...j'editerai quand ca me reviendra
3eme question l'orientation professionnelle est-elle synonyme de choix argumentez

Je vous donne la question 2 :
Question 2 : "nous tolérons un taux de chômage des jeunes incompatible avec une ambition de bonne socialisation" commentez en vous appuyant sur le texte.

Voila :D
Tu m'as devancée Papillons !!
Personnellement j'ai trouvé le texte difficile en première et deuxième lecture.... j'ai d'ailleurs passé énormément de temps à le lire et le décortiquer par peur de répondre à côté de la plaque aux questions... qui par contre, elles, n'étaient pas très compliquées à mon sens mais bon... le stress étant bien présent, je me suis dépatouillé comme j'ai pu. :roll:
M**** à toutes et tous !

Effectivement le texte était assez long à lire et à décortiquer. Après je pense que ce sujet fait parti du domaine sanitaire et sociale. Donc je ne suis pas vraiment étonné d'être tombée sur un tel sujet. Mais je ne dis pas que j'ai réussi à répondre correctement car le sujet ne m'a pas vraiment inspiré.J'ai le sentiment d'avoir était redondante entre les questions.
Par contre moi ce qui m’inquiète plus c'est les test psychotechnique ...

Il n'y a plus qu'à croiser les doigts et attendre, on a toutes et tous donné notre maximum...
Verrouillé