Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-sociale

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Leopold Anasthase
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par Leopold Anasthase »

Dianette a écrit :La défibrillation est beaucoup plus efficace que le massage mécanique.
L'un ne remplace pas l'autre. La survie dans l'acr est décrite comme une chaîne (mais vous devez le savoir, puisque vous avez suivi la formation...) :

Le premier maillon, c'est s'apercevoir qu'une personne fait un acr, et donner immédiatement l'alerte à la bonne personne, par le bon moyen, et avec un message adapté.

Le deuxième maillon, c'est la réanimation cardio-pulmonaire de base immédiate, c'est-à-dire massage cardiaque externe (mce) immédiat et ventilation artificielle (par bouche-à-bouche et/ou utilisation de matériel, masque facial de protection, masque facial et ballon autoremplisseur à valve unidirectionnelle, en y ajoutant de l'O2 si on en dispose). Il est clairement établi que le mce est l'élément le plus important de cette réanimation cardio-pulmonaire de base, et qu'il doit être interrompu le moins possible.

Le troisième élément est la défibrillation. Son utilisation ne doit pas retarder la mise en œuvre de l'alerte ni du mce. On sait maintenant que la plupart des acr inopinés de l'adulte commencent par une fibrillation ventriculaire, et on sait que le choc électrique externe est efficace sur la fibrillation ventriculaire. Et on sait que le choc électrique externe est d'autant plus efficace qu'il est délivré rapidement. On dit classiquement que chaque minute fait perdre 10 % de chances de survie.

Le quatrième maillon, c'est la prise en charge spécialisée, par les équipes médicales des smur et par les équipes hospitalières.
Dianette a écrit :Mais bon, vu le prix d'un défibrillateur(eh oui)
Un défibrillateur semi-automatique, c'est autour de 1 000 €. Autant dire une misère dans un budget d'équipement. Refaire la peinture d'une pièce, c'est bien plus cher. Et ça demande très peu d'entretien (peu de consommables, peu de révision).

Ce qui est beaucoup plus cher, mais qui améliore vraiment la prise en charge de toutes les situations d'urgences :

-la formation du personnel ; tout le personnel, médical, infirmier, aides-soignants, brancardiers, mais aussi le personnel social, administratif, de cuisine... plus il y a de personnes formées, moins il y a de risques qu'une urgence se produise en l'absence d'une personne formée ;

-l'organisation d'un circuit de prise en charge des urgences internes (qui appeler, comment transmettre l'information à la bonne personne, comment disposer quand on en a besoin des informations médicales concernant le patient, comment détacher du personnel pour la prise en charge de cette urgence, penser aux circonstances particulières comme l'urgence concernant un visiteur, un membre du personnel, dans les couloirs...).
Dianette a écrit :[...] surtout que la structure n'en a jamais eu et s'en ai toujours sorti sans...
C'est le cas de tout le monde avant que ça n'arrive. Si on fait des statistiques, 50 000 acr par an, ça en fait 137 par jour, 6 par heure... Des chiffres qui ont peu de chances d'inquiéter des décideurs. Alors il faut présenter les choses autrement.

Disons que n'importe quel employé a environ 40 années à travailler. Pendant ces 40 années, il se produira en France autour de 2 millions d'acr inopinés de l'adulte. Autrement dit, chaque individu a de bonnes (mal)chances de se trouver confronté un jour à ce problème, en tant que victime ou en tant que témoin. On peut choisir de ne rien faire. On peut choisir de s'y préparer.
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danette_c
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par danette_c »

L'un ne remplace pas l'autre. Le deuxième maillon, c'est la réanimation cardio-pulmonaire de base immédiate
Ah bah evidemment. on est d'accord qu'on va pas se tourner les pouces en attendant que quelqu'un ramène le défibrillateur :lol: Mais à choisir, entre faire un MCE 5minutes en attendant le SAMU et faire un MCE 30 secondes en attendant le défibrillateur puis défibriller dès qu'on l'a(puis continuer MCE evidemment si défibrillation inefficace)... La situation dans laquelle la personne a le plus de chances de s'en sortir est quand même vite vue ! :)
plupart des acr inopinés de l'adulte commencent par une fibrillation ventriculaire, et on sait que le choc électrique externe est efficace sur la fibrillation ventriculaire
On est bien d'accord que c'est quand même la défibrillation qui est la plus efficace. :) Puisque larrêt est bien souvent "électrique" (pour schématiser :lol: ).

Aheum.... Léopold si je pouvais, je te mettrais face aux personnes opposantes dans ma structure je suis sure que tu serais parfait(e) pour les convaincre en 10 mn ! :lol: Tu prends combien de l'heure pour une plaidoirie d'environ 15mn ? :lol:
Merci pour ce résumé d'arguments encore en plus! :D
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Leopold Anasthase
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par Leopold Anasthase »

Dianette a écrit :Léopold si je pouvais, je te mettrais face aux personnes opposantes dans ma structure je suis sure que tu serais parfait(e) pour les convaincre en 10 mn ! :lol: Tu prends combien de l'heure pour une plaidoirie d'environ 15mn ?
Je suis trop cher pour vous ;-)


Essayez l'argument qui pique... Ils ont quel âge, vos décideurs ? Par exemple 50 ans ? "Hier, le smur de Trifouuilly-lès-deux rivières est intervenu sur une personne de 50 ans, acr dans un hôtel Sofitruc. Pas de DSA, des témoins ont massé mais le personnel n'a pas fait de réanimation car n'a pas eu de formation, mais le temps que le smur arrive, il n'a pas pu être défibrillé car le rythme constaté à l'arrivée du smur n'était pas une fibrillation. Il est décédé, il a une femme et trois enfants". "Avant-hier, une personne de 50 ans fait un acr dans un hôtel Mercuris. L'hôtel est équipé d'un dsa, le personnel a été formé, le dsa a choqué, le cœur était reparti avant l'arrivée du smur. Transporté à l'hôpital, il va bien."

Autre argument qui pique "maintenant que vous êtes au courant des avantages du dsa, vous ne pourrez plus vous retrancher derrière votre ignorance quand l'accident surviendra. La suite de votre carrière, vous l'avez envisagée à Saint-Pierre et Micquelon ?"

Sinon, il existe un tas de gens qui ont fait de la promotion, par exemple

http://www.fedecardio.com/1vie3gestes/

http://www.fedecardio.com/1vie3gestes/le-constat
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par danette_c »

Merci pour les liens, d'ailleurs c'est marrant pile en ce moment dans les métros (je travaille à Paris) la fedecardio monopolise pas mal de grands affichages pubs pour des campagnes de prévention à l'arrêt cardiaque :lol: ça tombe à pique :lol:
J'espère juste que mes collègues vont tomber dessus en prenant le métro :roll:
C'est quand même fou, je ne suis pas du tout profil urgences/réa à la base et pourtant c'est moi qui "met la pression" pour que l'on ai un défirillateur. La vie peut nous mener partout :lol:
Une question qui est un peu moins dans le sujet initial mais il y aquand même un lien:
tout en réfléchissant à tout celà (notre matériel d'urgence, nos protocoles, ect...) nous nous sommes AUSSI poser la question de QUI appeler: 15 ou 18? Ahah! grande question. Parce-que oui, nous avons un médecin 25% du temps mais le reste du temps il faut bien appeler un des deux si il y a quelque chose de grave (ou même s'il y a le médecin et que l'on a besoin d'une grosse réa d'ailleurs).
Bon en cas de "petite" urgence la question ne se pose pas trop, on est tous d'accord pour : 18 . afin de ne pas surcharger le samu. MAIS s'il s'agit d'une grosse grosse urgence (arrêt cardiqaque ect...) moi je suis à 100% pour appeler le 15 ainsi qu'une partie de mes collègues mais d'autres soutiennent mordicus que non c'est le 18.

Alors encore une question pour ceux qui travaillent en strctures médico-soc: vous êtes plutot 15 ou 18 ? :lol: En fonction de quoi appelez vous l'un ou l'autre?
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par binoute1 »

le 15 !
m'étant copieusement faite engu.... lors d'un appel au 18, voilà la réponse : "il y a le feu ? vous êtes inondés ? alors vous appelez le 15!" suite à quoi, j'ai été transférée sur la ligne 15.
Mais de toute façons, les pompiers viennent qd même avec le samu.
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par Leopold Anasthase »

Dianette a écrit :nous nous sommes AUSSI poser la question de QUI appeler: 15 ou 18?
S'il y a le feu chez vous, vous appelez le 18. Si la sécurité des personnes et/ou des biens sont menacés, vous appelez le 17. Et si vous avez un problème médical, c'est à un médecin que vous voulez parler, donc vous appelez le 15
Dianette a écrit :Parce-que oui, nous avons un médecin 25% du temps mais le reste du temps il faut bien appeler un des deux si il y a quelque chose de grave (ou même s'il y a le médecin et que l'on a besoin d'une grosse réa d'ailleurs).
La meilleure façon de faire est d'établir, en accord avec les différentes personnes de votre établissement, une procédure selon les cas :

-urgence incendie,
-urgence médicale concernant un patient de l'établissement,
-urgence médicale concernant le personnel,
-urgence médicale concernant un visiteur ou un intervenant extérieur,
-dans les lieux de vie, dans les couloirs, au self, sur le parking...

Cette procédure sera affichée à proximité des téléphones.
Dianette a écrit :Bon en cas de "petite" urgence la question ne se pose pas trop, on est tous d'accord pour : 18 .
Il n'y a pas de différence entre petite et grosse urgence. Les questions à se poser sont : "est-ce un problème médical", et "un médecin peut-il m'aider à résoudre le problème ?".

Si vous souhaitez ne pas encombrer les services d'urgence, ce qui est un objectif tout à fait louable, la question à se poser est "existe-t-il un moyen de régler ça avec les moyens du bord ?". Autrement exprimé, le problème peut-il trouver une solution avec nos ressources habituelles ?

Cela dit, on ne demande pas à la population de faire un pré-tri. Si vous avez le moindre doute, faites le 15, c'est le boulot du centre de réception et de régulation des appels de faire le tri.
binoute1 a écrit :Mais de toute façons, les pompiers viennent qd même avec le samu.
Ça dépend du problème posé. Il existe plusieurs réponses à un appel au 15 :

-la réorientation, "ceci n'est pas un problème de médecine d'urgence" (question de santé hors de tout contexte d'urgence, urgence sociale, voire n'importe quel problème de la vie courante genre "j'ai perdu mes clefs"...) ;

-le conseil de santé ; par exemple, le requérant cherche l'adresse d'une pharmacie, ou les urgences pédiatriques les plus proches ;

-le conseil médical ; très fréquent en pédiatrie, il permet d'aider à faire le point avec les parents sur la situation, donner les signes d'alerte, orienter vers les bons interlocuteurs, ajuster un traitement...

-l'orientation vers une maison médicale de garde ; c'est la réponse à une demande de consultation sans rendez-vous en dehors des heures ouvrables, à condition que le patient puisse se déplacer par ses propres moyens (ou avec l'aide de son entourage) ;

-l'envoi d'un médecin de ville (médecin de garde, ou médecin d'une association de médecins urgentistes) ;

-l'envoi d'un moyen de transport non médicalisé ; il s'agit d'un problème médical nécessitant une consultation à l'hôpital, mais le requérant ne peut se déplacer par ses propres moyens ; toutefois, la situation n'est pas instable au point de nécessiter une présence médicale pendant le transport ; suivant la situation, ce moyen de transport non médicalisé peut être une ambulance privée ou un véhicule des pompiers ;

-l'envoi d'un moyen de transport médicalisé ; dans ce cas, le SAMU fait appel à un SMUR, et c'est un véhicule d'un SMUR qui se déplace au chevet du patient ; suivant la situation, le SAMU peut, dans le même temps, ou secondairement, demander la présence d'un véhicule non médicalisé (cf. supra, ambulance privée ou véhicule des pompiers).
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par danette_c »

-l'envoi d'un moyen de transport non médicalisé ; il s'agit d'un problème médical nécessitant une consultation à l'hôpital, mais le requérant ne peut se déplacer par ses propres moyens ; toutefois, la situation n'est pas instable au point de nécessiter une présence médicale pendant le transport ; suivant la situation, ce moyen de transport non médicalisé peut être une ambulance privée ou un véhicule des pompiers
En fait ce que je qualifiais de "petite urgence" je crois que c'est un peu ce que tu as résumé là. Le patient a besoin d'aller à l'hopital mais la présence médicale ++ n'est pas nécessaire.
Par exemple j'ai eu un patient faisant une crise de drépano. Nous n'avions pas les moyens de la gérer sur place (pas de kalinox, morphine, ect...). Il était trop douloureux pour pouvoir se déplacer mais bon il n'y avait pas urgence vitale.
J'ai donc appelé les pompiers.

Ce que je faisais jusqu'à présent c'est que si j'estimais que le patient avait juste besoin d'aller à l'hopital mais qu'il va à peu près bien, qu'il n'a pas besoin d'un médecin >>> j'appele une ambulance.
Si le patient a besoin d'aller à l'hopital mais que je souhaite que pendant le trajet il soit un peu surveillé quand même (crise drépano, suspi de phlébite ect) : pompiers.
Et si j'ai besoin d'un médecin de suite : 15 .
Cela dit, on ne demande pas à la population de faire un pré-tri. Si vous avez le moindre doute, faites le 15, c'est le boulot du centre de réception et de régulation des appels de faire le tri.
Ah oui, merci, très juste ce que vous dites. :)
Mais les quelques fois où j'ai eu à appeler je suis tombé sur des gens TELLEMENT aimables (ironie quand tu nous tiens :lol: ) que maintenant je me dis tout le temps "pfff si je les appelle et que finalement c'est rien ils vont m'en vouloir :lol: "
Mais c'est vrai que je devrais plus souvent me déculpabiliser en me disant que c'est leur boulot :)
Si vous souhaitez ne pas encombrer les services d'urgence, ce qui est un objectif tout à fait louable
tout à fait! Quand je pense envoyer quelqu'un aux urgences, je suis toujours en train de me dire: "rohlala les pauvres je vais encore les encombrer". Je crois que les urg ne s'imaginent pas à quel point on se torture l'esprit dans les structures externes, pour peser le pour et le contre de l'envoyer aux urgences :lol:

l'orientation vers une maison médicale de garde ; c'est la réponse à une demande de consultation sans rendez-vous en dehors des heures ouvrables, à condition que le patient puisse se déplacer par ses propres moyens (ou avec l'aide de son entourage) ;

-l'envoi d'un médecin de ville (médecin de garde, ou médecin d'une association de médecins urgentistes) ;
Sauf pour SOS médecins, je ne savais pas que le 15 orientait parfois vers ça, vous m'apprenez quelque chose.





Et donc quand on appelle le 18, ce n'est pas un médecin que l'on a au tél ? parce-que comme je travaille dans le médico-social il faut dire que j'ai aussi affaire à des collègues qui n'y connaissent pas grand chose en médical et c'est fou comme dans l'esprit des gens il peut être ancré profondément que "j'ai un problème de santé, j'appelle le 18" . Mais d'où ça vient ça ?! :choque:
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par danette_c »

"il y a le feu ? vous êtes inondés ? alors vous appelez le 15!" suite à quoi, j'ai été transférée sur la ligne 15.
Mais de toute façons, les pompiers viennent qd même avec le samu.
Ahah ! :lol: Enorme.
Et quand c'est pas ça c'est le 15 qui te transfère sur les pompiers parce-que franchement un patient qui convulse y'a pas urgence.
J'AIME les régulateurs ..... :lol:

Et pourquoi les pompiers viennent EN PLUS du Samu ? :choque: Ils ont peur qu'on séquestre le Samu une fois arrivé sur place? :lol:
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par Leopold Anasthase »

-l'envoi d'un moyen de transport non médicalisé ;[...]
Dianette a écrit :En fait ce que je qualifiais de "petite urgence" je crois que c'est un peu ce que tu as résumé là. Le patient a besoin d'aller à l'hopital mais la présence médicale ++ n'est pas nécessaire.
Il y a beaucoup plus petit ;-)
Dianette a écrit :Par exemple j'ai eu un patient faisant une crise de drépano. Nous n'avions pas les moyens de la gérer sur place (pas de kalinox, morphine, ect...). Il était trop douloureux pour pouvoir se déplacer mais bon il n'y avait pas urgence vitale.
J'ai donc appelé les pompiers.
Autre solution, vous appelez le 15, et on discute quel est le moyen le plus rationnel à mettre en œuvre. Ça peut être la combinaison de plusieurs moyens.

Pour votre patient en crise de drépanocytose, c'est un vrai problème médical. Il n'a pas besoin de moyens de secours, et peut être géré par une équipe de deux personnes. L'ambulance privée me semble le moyen le mieux adapté. Mais il y a peut-être d'autres solutions, ça dépend de pas mal de choses, la situation géographique de votre établissement, son isolement, si vous avez la possibilité de faire intervenir votre médecin, de l'ampleur des moyens à mettre en œuvre pour traiter la crise (est-ce qu'il en a déjà eu, quels moyens ont été nécessaires...). Sans oublier la gestion post-crise : une crise de drépanocytose a souvent des facteurs déclenchants (déshydratation, hypoxémie...). La prise en charge de ce patient est-elle optimale ? Une consultation spécialisée est-elle nécessaire ? Y a-t-il des mesures d'accompagnement, d'éducation pour sa maladie ?
Dianette a écrit :Ce que je faisais jusqu'à présent c'est que si j'estimais que le patient avait juste besoin d'aller à l'hopital mais qu'il va à peu près bien, qu'il n'a pas besoin d'un médecin >>> j'appele une ambulance.
Si le patient a besoin d'aller à l'hopital mais que je souhaite que pendant le trajet il soit un peu surveillé quand même (crise drépano, suspi de phlébite ect) : pompiers.
Et si j'ai besoin d'un médecin de suite : 15 .
La différence entre pompiers et ambulance privée ne se situe pas à mon humble avis au niveau de la surveillance. Les ambulanciers privés sont formés à la surveillance des patients pendant le transport, et disposent (ça dépend des sociétés...) d'oxygène et de matériel de surveillance (oxymètre de pouls, brassard à tension automatique).

La différence, c'est que les ambulanciers privés sont deux, et que s'ils sont compétents en secourisme, ils ne sont pas compétents en secours (éteindre le feu, démonter une voiture...). Dans certains cas, ça n'est pas adapté au problème. Mais dans bon nombre de cas, il n'y a pas de raisons de déplacer trois à cinq pompiers pour réaliser un transport sanitaire qui peut être réalisé par des ambulances privées.
Cela dit, on ne demande pas à la population de faire un pré-tri. Si vous avez le moindre doute, faites le 15, c'est le boulot du centre de réception et de régulation des appels de faire le tri.
Dianette a écrit :Ah oui, merci, très juste ce que vous dites. :)
Mais les quelques fois où j'ai eu à appeler je suis tombé sur des gens TELLEMENT aimables (ironie quand tu nous tiens :lol: ) que maintenant je me dis tout le temps "pfff si je les appelle et que finalement c'est rien ils vont m'en vouloir
Je pense que le boulot de celui qui reçoit les appels (celui qui décroche le 15 ou le 18) est vraiment un truc difficile. Si un jour vous en avez l'occasion, rendez vous dans un centre de réception et de régulation des appels et demandez à être en double écoute. C'est effarant le nombre d'appels qui aboutissent au 15 et qui n'ont rien à y faire (erreurs dans la composition du numéro, fax automatique, demandes qui n'ont rien à voir avec le service, de la location de voitures au taxi pour l'aéroport en passant par la date du prochain concours de meilleur ouvrier de France...).

Les auxiliaires de régulation médicale prennent le stress des appelants en pleine poire, et ils doivent canaliser ce stress pour obtenir des informations indispensables. Par exemple, rien que pour obtenir une adresse complète, avec le code, l'étage, le bâtiment, le nom à l'interphone, ça peut être un morceau de bravoure...

Bien entendu, certaines personnes n'ont aucun respect pour eux, leur parlent mal, les insultent, rappellent toutes les minutes...

Sans oublier les demandes extravagantes, "je veux le monde entier à mon service immédiatement et sans payer", qui bien sûr seront refusées, avec en conséquences des cris et des noms d'oiseaux...

Par ailleurs, ce qu'on fait tous les jours nous semble bien simple à nous, et bien complexe à celui qui ne le fait pas tous les jours... En résumé, je peux comprendre que certaines réactions ne soient pas des plus agréables de leur part (on ne sait pas avec qui ils viennent de raccrocher).
Dianette a écrit :Et donc quand on appelle le 18, ce n'est pas un médecin que l'on a au tél ?
Au 15, c'est un auxiliaire de régulation médicale qui décroche et qui prend les premières information (adresse, identité), puis qui va faire un premier tri en posant quelques questions. Il peut à tout moment passer la communication à un médecin, et/ou lui demander son avis (le médecin est présent dans la même pièce).

Au 18, ça dépend des départements. Quelques départements disposent de médecins. Dans une bonne part des départements, dès qu'on estime qu'il s'agit d'un problème médical, on bascule la communication vers le 15 (système d'interconnexion, possibilité de conférence à trois, ou tout simplement demander à l'appelant de composer le 15).
Dianette a écrit :Et pourquoi les pompiers viennent EN PLUS du Samu ?
Parce qu'ils ont de beaux camions rouges, parce qu'on les aime, parce qu'ils viennent avec l'apéro...
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Message par binoute1 »

Leopold Anasthase a écrit :

Parce qu'ils ont de beaux camions rouges, parce qu'on les aime, parce qu'ils viennent avec l'apéro...
ah non. d epart chez nous, ce sont les mamies de 92 ans.
Au moment où les hommes en bleu soulèvent le brancard pour sortir de la chb et partir, la dame a dit :" heu , messieurs, avant de partir un petit porto ?" :lol: :lol:
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par danette_c »

Il y a beaucoup plus petit ;-)
Beaucoup plus petit de? Comme transport médicalisé ?
La prise en charge de ce patient est-elle optimale ? Une consultation spécialisée est-elle nécessaire ? Y a-t-il des mesures d'accompagnement, d'éducation pour sa maladie ?
Oui bien sur tout ça nous avons vu. Les facteurs déclenchants sont évités au maximum, nous avons plannifié des RDV en consult. spécialisée drépano, ect ect... Mais sur le moment, pas les moyens humains (pas de médecins, établissement pas loin d'un hopital mais patient pas capable de marcher dans cet état et en plus sans sécu donc pas d'ambulance envisageable) et matériels (pas de kalinox, pas de morphine, ...)
L'ambulance privée me semble le moyen le mieux adapté.
Pas de sécu, pas d'ambulance ! :lol:
Ambulanciers[...]matériel de surveillance (oxymètre de pouls, brassard à tension automatique)
Sans vouloir du tout les dénigrer, jene suis pas sure que tous savent ce que ça signifie si un patient a 80% de sat... Et puis c'est surtout qu'à part les grosses ambulances, c'est souvent de simples "grosse voitures" où les deux ambulanciers sont assis à l'avant et le patient à l'arrière. Dans un camion de pompiers le patient est sur le brancard, à l'arrière, avec les pompiers autour de lui.
Les auxiliaires de régulation médicale prennent le stress des appelants en pleine poire, et ils doivent canaliser ce stress pour obtenir des informations indispensables
Ah oui ça je veux bien le croire, je ne les envie pas :lol:

J'ai encore parlé ce jour avec ma cadre (qui n'est pas une cadre inf. c'est une cadre sociale) et bien que l'on s'entende très bien sur les autres sujets, sur ce sujet là je me suis ENCORE heurter à un mur. J'ai l'impression de me battre contre des moulins à vents lorsque je demande à ce que l'on ait un défibrillateur et que l'on appelle le 15 en cas d'urgence vitale...
Les arguments sortis sont que "on a toujours appelé les pompiers et ils ont toujours été très compétents, ça a toujours roulé comme ça" . Bon et moi j'ai débarqué il y a 8 mois seulement (ma cadre aussi mais elle était avant dans une structure un peu similaire) donc forcément... Et puis je suis dans un département (Paris) où effectivement je pense que l'on a des médecins à la régul du 18 donc...
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par Leopold Anasthase »

Il y a beaucoup plus petit ;-)
Dianette a écrit :Beaucoup plus petit de? Comme transport médicalisé ?
Comme urgence...
Dianette a écrit :[...] sans sécu donc pas d'ambulance envisageable
Oui et non... D'une part nous avons la chance d'habiter dans un pays où on vous soigne sans vous demander votre carte bleue, même si dans la vraie vie c'est pas aussi simple. Même si ça nécessite quelques démarches, il existe la couverture maladie universelle (couverture comportant quelques trous certes...).

Ensuite, si l'ambulance privée est demandée par le samu, elle sera payée, même quand le patient ne paye pas.
Leopold Anasthase a écrit :Ambulanciers [...] matériel de surveillance (oxymètre de pouls, brassard à tension automatique)
Dianette a écrit :Sans vouloir du tout les dénigrer, jene suis pas sure que tous savent ce que ça signifie si un patient a 80% de sat...
Dans le cas qui nous préoccupe, le drépanocytaire en crise n'a pas 80 % de SpO2.

Cela dit, la formation initiale des ambulanciers s'améliore, et donc ce problème persistera encore un certain temps mais va en diminuant (y compris chez les pompiers, et même -oui, j'ose- chez les infirmiers ; posséder du matériel ne signifie pas de facto qu'on sait l'utiliser correctement, et encore moins qu'on en a saisi toutes les limites).

Dans un nombre croissant de départements, les samu ont passé des accords avec les ambulances privées pour que les transports faits à leur demande soient effectués par des ambulances ayant un minimum de matériel, mais surtout pour que chaque transport donne lieu à un bilan. Donc même si l'ambulancier ne comprend pas la signification du "80 % de sat", il transmettra cette valeur au samu qui lui donnera la marche à suivre, et qui éventuellement viendra à son aide.
Dianette a écrit :Et puis c'est surtout qu'à part les grosses ambulances, c'est souvent de simples "grosse voitures" où les deux ambulanciers sont assis à l'avant et le patient à l'arrière. Dans un camion de pompiers le patient est sur le brancard, à l'arrière, avec les pompiers autour de lui.
C'est à mon humble avis une vision trop caricaturale. De ce que je constate, une bonne part des ambulanciers privés aiment faire de l'urgence : ça les change des séances de dialyse (même si le patron préfère le travail sur rendez-vous, plus simple et plus rentable). Il existe une pression de la part des samu qui fait que les ambulanciers qui ne travaillent pas correctement (et on finit toujours par savoir ce qui se passe) sont écartés de la liste des ambulances qu'on appelle.

Quant aux pompiers, s'il est vrai qu'il y a toujours une ou deux personnes assises à côté du patient transporté, ils utilisent principalement le moniteur multiparamétrique pour passer le bilan, mais n'ont pas toujours le réflexe de l'utiliser pendant le transport. Mais ça s'améliore...
Dianette a écrit :J'ai l'impression de me battre contre des moulins à vents lorsque je demande à ce que l'on ait un défibrillateur et que l'on appelle le 15 en cas d'urgence vitale...
Les arguments sortis sont que "on a toujours appelé les pompiers et ils ont toujours été très compétents, ça a toujours roulé comme ça".
Peut-être pouvez-vous vous faire aider par le samu ? Si vous arrivez à déclencher un débat, une formation, à laquelle participe une personne du samu, vous pouvez inverser la tendance ?

À mon avis, l'association "urgence médicale = appel 18" a été insufflée par les pompiers, qui ont toujours eu une présence importante concernant l'enseignement. Leur forte présence sur le territoire, leur politique de communication, le maillage étroit du territoire (le nombre de centres de secours dans un département est bien plus important que le nombre de smur), sont également des éléments qui jouent dans la persistance de ce message. À tel point que je me bats régulièrement avec des collègues hospitaliers, voire des formateurs hospitaliers, pour qu'ils fassent passer le message simple "problème médical = appel 15".
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danette_c
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par danette_c »

Même si ça nécessite quelques démarches, il existe la couverture maladie universelle (couverture comportant quelques trous certes...).

Ensuite, si l'ambulance privée est demandée par le samu, elle sera payée, même quand le patient ne paye pas.
oulah oui comme tu le dis si justement, dans la pratique c'est pas si simple que ça.^^ Travaillant dans le médico-SOCIAL je connais très bien tout le coté AME,CMU, ect ect.... mais il nous arrive (et c'était le cas de mon patient) d'avoir des personnes qui n'ont strictement RIEN de tout ça ^^

Et pour l'ambulance payée par le samu je suis étonnée de ce que tu dis car justement nous avons reçu une fois une facture d'ambulance pour un patient qui avait été transporté par eux suite à un appel au samu... Et c'est d'ailleurs l'argument qu'adore me ressortir ma cadre :lol: "le 15 c'est payant" "mais non!" "mais si tu as bien vu qu'on se retrouve avec des factures des ambulances qu'ils envoient" "grmblllll ........"
Donc même si l'ambulancier ne comprend pas la signification du "80 % de sat", il transmettra cette valeur au samu qui lui donnera la marche à suivre, et qui éventuellement viendra à son aide.
Quant aux pompiers, s'il est vrai qu'il y a toujours une ou deux personnes assises à côté du patient transporté, ils utilisent principalement le moniteur multiparamétrique pour passer le bilan, mais n'ont pas toujours le réflexe de l'utiliser pendant le transport.
Oui bon, ce qui me conforte encore plus dans l'idée que pour un problème médical les pompiers sont pas plus utiles que samu et autres. :lol:
Peut-être pouvez-vous vous faire aider par le samu ? Si vous arrivez à déclencher un débat, une formation, à laquelle participe une personne du samu, vous pouvez inverser la tendance ?
Pour celà il faudrait que j'en demande l'autorisation à ma cadre. qui est exactement la personne avec qui je suis en désacord sur ceci. :lol:
persistance de ce message. À tel point que je me bats régulièrement avec des collègues hospitaliers, voire des formateurs hospitaliers, pour qu'ils fassent passer le message simple "problème médical = appel 15".
Oulah oui c'est exactement ce que je vis ces derniers temps. Je me heurte complètement à ce message à la co* qu'une fois inscrit dans la tête des gens, il est impossible de retirer! :malefiq:
"Problème médical = appel 15".... ah...! 4 mots...! une parfait équation...! dont je REVE en ce moment :lol:
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danette_c
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par danette_c »

bonjour,

je ressors ce sujet car je suis toujours sur ce chantier qu'est la trousse d'urgence dans notre structure. Eh oui, mon ancien message date bien de novembre mais oui les contraintes mises par la direction sont telles que l'on arrive pas à se faire entendre.
J'ai établi en travaillant avec le médecin une liste que l'on jugeait la plus appropriée au vu de nos besoins mais celle-ci est ENCORE en discussion avec la direction, pour eux la trousse d'ugence devrait s'arrêter à de la ventoline et des compresses hémostatiques en cas d'hémorragie quoi en gros....... :x
Pour le défibrillateur, pareil! Toujours en pourparlers.... Mais je ne lâche pas.

En revanche si je ressors ce sujet c'est parce-que toujours sur notre travail sur l'urgence, comme je l'ai dejà dit dans ce sujet, nous avons le GRAND débat: appelons-nous le 15 ou le 18 en cas d'urgence ?
Aujourd'hui encore j'ai composé le 15, pour un patient qui a présenté en quelques heures seulement une désorientation, une confusion +++ et une alternance entre phases semi-comateuses et phases euphoriques; sans raison apparente (pas de chute ect...) . Je me suis fait pour ainsi dire incendiée par ma direction car ce monsieur n'a PAS de sécu (ni AME ou CMU) et que le 15 nous ayant envoyé une ambulance privé, nous allions recevoir la facture. Alors que si j'avais composé les pompiers c'est gratuit ect....

J'ai quand même demandé aux ambulanciers à qui ils enverraient leur facture. Ils m'ont dit "non non nous on l'envoie au 15, c'est le 15 qui paie, pas vous!"
Et à côté de ça j'ai le discours de ma cadre et autres personnels administratifs ou social qui me disent qu'on a dejà plusieurs fois reçu les factures (chères) pour les ambulances privées envoyées par le 15.

Je voulais savoir si quelqu'un, travaillant au 15 de préférence, ou dans l'urgence-réa pourrait m'éclairer clairement et définitivement sur cette question: PAR QUI sont payées les ambulances envoyées par la régul du 15 ?? Je n'arrive pas à y trouver de réponse claire en recherche internet.

Celà me serait d'un énoooooooorme secours !!! :lol:
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Re: Défibrillateur/trousse d'urgence en structure médico-soc

Message par Leopold Anasthase »

Dianette a écrit :J'ai établi en travaillant avec le médecin une liste que l'on jugeait la plus appropriée au vu de nos besoins mais celle-ci est ENCORE en discussion avec la direction, pour eux la trousse d'ugence devrait s'arrêter à de la ventoline et des compresses hémostatiques en cas d'hémorragie quoi en gros.......
Pour le défibrillateur, pareil! Toujours en pourparlers.... Mais je ne lâche pas.
Si vous parlez à la direction, il faut leur parler leur langage. Combien ça coûte, une trousse d'urgence et un DSA ? Combien coûte un avocat ? (même pas la peine de parler de procès, juste un avocat). Est-ce que ça figure dans les procédures d'accréditation ?
Dianette a écrit :appelons-nous le 15 ou le 18 en cas d'urgence ?
Ce débat n'a pas lieu d'être. Si vous avez un problème médical, vous appelez le médecin.

Ensuite, si le médecin régulateur juge que ce patient ne justifie pas un transport médicalisé et décide de vous envoyer un moyen de transport non médicalisé, il y a parfois moyen de discuter du moyen envoyé, mais avec le bon interlocuteur.
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