étudiant(e)s et dépressions
Modérateurs : Modérateurs, ESI
daphnée a écrit :yuyu7 a écrit :Et tu vas faire comment face à quelqu'un qui refuse les soins? ou qui a perdu espoir et plein d'angoisse?
Je pense qu'on ne peut pas apporter de réponses consistantes tant qu'on a pas été en stage au moins une fois.
Tout à fait

Sinon pour en revenir au sujet, c'est vrai que la pression est forte mais aussi parce qu'on se met une grosse pression sur les épaules..
Perso depuis la 1ere année je ne me donne aucun droit à l'erreur. Ce qui fait que j'ai apssé le DE avec l'angoisse de le rater.. Maintenant c'est fait mais j'y pense toujours..
Et parfois les gens craquent. Moi la 1ere. J'ai souvent eu envie d'arrêter, ce qui n'empechepas que j'ai toujours été motivée et que je le suis toujours

On est humain avant tout

Et il ne suffit pas d'avoir un peu de volonté pour réussir, crois moi.. Meme avec toute la volonté du même, si tu es submergée de stress et de travail, tu auras du mal à remonter la pente.
Infirmière puéricultrice
Ileana a écrit :Nouvelle a écrit :
Franchement, les il suffit et il faut, ça vaut aussi pour mes prochains patients, dans le sens où on sait maintenant que l'éat psychique des patients contribuent à une guérison plus rapide, alors, c'eqst pas en les plaigant que ça va les aider, au contraire!! :?
Et même pour nous si on ne se donne pas les moyens, on arrivera à rien de ce métier !! Moi je ne serai même pas ESI, alors......Je ne retire rien de se que j'ai dit
En tant que patiente j'ai eu une fois à faire à une infirmière qui raisonnait comme toi et j'ai eu qu'une envie, m'enfuir ! Parler à un mur aurait été aussi efficace.
Je suis d'accord avec toi Ileana... Nouvelle, on voit que tu débutes et que tu n'as pas encore été confrontée à la profession? Tu changeras probablement d'avis dans quelques temps

Moi aussi j'ai eu affaire à des professionnels de santé qui raisonnaient comme toi, qui me disaient "Avec de la volonté on arrive à tout !".. Et bien ces personnes là m'ont mis plus bas que terre et m'ont faire me remettre en question bien plus que je n'en avais besoin... Et ne m'ont absolument pas aidée...
Alors réfléchis bien avant de dire ça à un malade. Et il n'est pas question de plaindre les malades. Mais l'empathie tu connais ?


Infirmière puéricultrice
- purple7vanille
- Habitué
- Messages : 72
- Inscription : 28 janv. 2006 10:08
je pense qu'il ne suffit pas seulement de vouloir pour y arriver
nous ne sommes pas seulement jugés sur notre façon de travailler , ni sur notre volonté même si c'est un fort critère de réussite !
il y a d'autres facteurs qui rentrent en jeu (que nous en soyons conscients ou pas ), le lieu de stage et le comportement des soignants(nous travaillons avec des êtres humains qui ont leur moments de lâcheté , leur mépris , leur indifférence au malheur d'autrui...et j'en passe ...
alors si on a des problèmes chez soi , ce n'est pas le leur disent-ils .
heureusement , il y a aussi des infirmiers qui aiment former !
je pense aussi à ceux qui reprennent leurs études tout en étant parent et ayant 2 fois l'âge de la majorité ; la pression va croissante et on a plus le droit à l'erreur de parcours comme ils disent.
pour les plus jeunes ce n'est pas forcément plus facile car d'autres tourments existenciels et /ou familiaux se mèlent aux études,
ceux qui travaillent en même temps...
ceux qui redoublent et dont la voie est pistée par les formateurs
nous n'avons pas tous les mêmes méthodes d'apprentissage
nous ne sommes pas tous égaux devant le stress même si certains formateurs pensent qu'il faut faire stresser les étudiants au maximum car le stress est bénéfique pour pousser les capacités
(moi , c'est complètement l'effet inverse = je perds mes moyens !)
il y a aussi eu des suicides dans mon ifsi soit disant le plus grand d'europe
tout le monde est content d'y entrer mais ce que ne comprennent pas les étudiants c'est qu'il ne suffit pas d'y entrer ; il faut aussi pouvoir y rester!
pourcentage de réussite au DE élevé mais sur ceux qui restent à la fin de la 3ème année, pas sur ceux qui sont entrés depuis la 1ère année(on épure , on épure)
bref, trouves le soutien là ou il est sincère , ressources toi dans ta famille , amis , entourage proche...prendsconfiance en toi et instruis-toi à gogo+poses des questions et intéresses toi en stage pour progresser...
les étudiants de ce site peuvent aussi t'aider à y voir plus clair
bon courage
nous ne sommes pas seulement jugés sur notre façon de travailler , ni sur notre volonté même si c'est un fort critère de réussite !
il y a d'autres facteurs qui rentrent en jeu (que nous en soyons conscients ou pas ), le lieu de stage et le comportement des soignants(nous travaillons avec des êtres humains qui ont leur moments de lâcheté , leur mépris , leur indifférence au malheur d'autrui...et j'en passe ...
alors si on a des problèmes chez soi , ce n'est pas le leur disent-ils .
heureusement , il y a aussi des infirmiers qui aiment former !
je pense aussi à ceux qui reprennent leurs études tout en étant parent et ayant 2 fois l'âge de la majorité ; la pression va croissante et on a plus le droit à l'erreur de parcours comme ils disent.
pour les plus jeunes ce n'est pas forcément plus facile car d'autres tourments existenciels et /ou familiaux se mèlent aux études,
ceux qui travaillent en même temps...
ceux qui redoublent et dont la voie est pistée par les formateurs
nous n'avons pas tous les mêmes méthodes d'apprentissage
nous ne sommes pas tous égaux devant le stress même si certains formateurs pensent qu'il faut faire stresser les étudiants au maximum car le stress est bénéfique pour pousser les capacités
(moi , c'est complètement l'effet inverse = je perds mes moyens !)
il y a aussi eu des suicides dans mon ifsi soit disant le plus grand d'europe
tout le monde est content d'y entrer mais ce que ne comprennent pas les étudiants c'est qu'il ne suffit pas d'y entrer ; il faut aussi pouvoir y rester!
pourcentage de réussite au DE élevé mais sur ceux qui restent à la fin de la 3ème année, pas sur ceux qui sont entrés depuis la 1ère année(on épure , on épure)
bref, trouves le soutien là ou il est sincère , ressources toi dans ta famille , amis , entourage proche...prendsconfiance en toi et instruis-toi à gogo+poses des questions et intéresses toi en stage pour progresser...
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bon courage
purple7vanille a écrit :je pense qu'il ne suffit pas seulement de vouloir pour y arriver
nous ne sommes pas seulement jugés sur notre façon de travailler , ni sur notre volonté même si c'est un fort critère de réussite !
il y a d'autres facteurs qui rentrent en jeu (que nous en soyons conscients ou pas ), le lieu de stage et le comportement des soignants(nous travaillons avec des êtres humains qui ont leur moments de lâcheté , leur mépris , leur indifférence au malheur d'autrui...et j'en passe ...
alors si on a des problèmes chez soi , ce n'est pas le leur disent-ils .
heureusement , il y a aussi des infirmiers qui aiment former !
je pense aussi à ceux qui reprennent leurs études tout en étant parent et ayant 2 fois l'âge de la majorité ; la pression va croissante et on a plus le droit à l'erreur de parcours comme ils disent.
pour les plus jeunes ce n'est pas forcément plus facile car d'autres tourments existenciels et /ou familiaux se mèlent aux études,
ceux qui travaillent en même temps...
ceux qui redoublent et dont la voie est pistée par les formateurs
nous n'avons pas tous les mêmes méthodes d'apprentissage
nous ne sommes pas tous égaux devant le stress même si certains formateurs pensent qu'il faut faire stresser les étudiants au maximum car le stress est bénéfique pour pousser les capacités
(moi , c'est complètement l'effet inverse = je perds mes moyens !)
il y a aussi eu des suicides dans mon ifsi soit disant le plus grand d'europe
tout le monde est content d'y entrer mais ce que ne comprennent pas les étudiants c'est qu'il ne suffit pas d'y entrer ; il faut aussi pouvoir y rester!
pourcentage de réussite au DE élevé mais sur ceux qui restent à la fin de la 3ème année, pas sur ceux qui sont entrés depuis la 1ère année(on épure , on épure)
bref, trouves le soutien là ou il est sincère , ressources toi dans ta famille , amis , entourage proche...prendsconfiance en toi et instruis-toi à gogo+poses des questions et intéresses toi en stage pour progresser...
les étudiants de ce site peuvent aussi t'aider à y voir plus clair
bon courage

2e année en suspens car en pause maternité...
gobo49 a écrit :vous parlez bp des études comme facteur causal
mais il ne faut pas sous estimer tout ce qu'il y a autours et tout ce que l'on connait quand on est étudiant, la galère économique, le cocon familial fraichement quitté et la solitude des dimanches après midi à travailler ou à flemmarder, le passage à l'âge adulte et toutes ses responsabilités à assumer, le deuil d'une enfance dorée...
Euhh


ESI 2007-2010 Montpellier - 39 ans, 2 loulous de 8 et 4 ans ! 3 modules validés, plus que 2 !!
LaMarie30 a écrit :Euhhc'est pas un fait aggravant, au contraire !!! par contre, quand tu dois jongler entre vie familiale et études, là, les facteurs s'agravent... parce que ça fait longtemps que j'aimerai retrouver des dimanches à flemmarder, et c'est pas en reprenant mes études que je vais y arriver !!!enfin c'est l'avis d'une maman de 38 ans motivée !!....
Salut collègue

2e année en suspens car en pause maternité...
- CeriseFruix
- Forcené
- Messages : 284
- Inscription : 01 avr. 2006 13:08
Je oense que c'est trop à la mode de prendre des anti-dépresseurs ou anxiolytique dès que ça ne va pas. Ce ne sont pas des produits miracles comme on a tendance à le vulgariser.
Il peu y avoir certes beaucoup de personnes qui partent en depression et autre mais le fait est de aussi savoir combien à la base étaient déjà mals ou avaient une faiblesse psychologique.
Après il est clar que IDE n'est pas une profession facile et en temps qu'étudiant on nous le montre vite fait en plus de nous le répéter au moins une fois par semaine. Mais c'est peut-être aussi ainsi que se démarquent rapidement ceux qui tiendrons et ceux qui ne sont pas fait pour le métier.
Il peu y avoir certes beaucoup de personnes qui partent en depression et autre mais le fait est de aussi savoir combien à la base étaient déjà mals ou avaient une faiblesse psychologique.
Après il est clar que IDE n'est pas une profession facile et en temps qu'étudiant on nous le montre vite fait en plus de nous le répéter au moins une fois par semaine. Mais c'est peut-être aussi ainsi que se démarquent rapidement ceux qui tiendrons et ceux qui ne sont pas fait pour le métier.
Ex-ESI...Arrêt de la formation par choix mais a beaucoup appris à l'IFSI.
En P1 à présent...dur, dur.
En P1 à présent...dur, dur.
jiminou a écrit :les enseignants rétorque que tout vient de nous. mais quand t'a plus de 70% d'une promo qui est au ratrapage c'est qu'il y a un soucis, non?
nos délégués quant à eux sont passionnés par la délation et le "léchage-de-cul" intense auprès de la direction.
il y a 5 ans une élève (3A) s'est suicidé à l'IFSI (defenestration).
certes ont a tous des problèmes extérieurs à l'école, mais quand celle-ci devient un lieux insuportable sa devient grave.
petit conseil à ceux qui veulent rentrer à l'IFSI du CHU de Grenoble: défoncer vous pour réussir les concours ailleurs!!!!
en gros c'est comment nous dégouter de ce magnifique métier!!! heureusement les stages se passent bien, sa remonte le moral! (du moins pour moi)
La madone!!!
C'est les formateurs qui doivent aller au ratrapage!!!
et si leurs salaires étaient en rapport au taux de réussite ???
En voilà une réforme intéressante...
Avoir des capacités engendrent des responsabilités...
On y va pour gagner cette fois ? colonel...
On y va pour gagner cette fois ? colonel...
CeriseFruix a écrit :Je oense que c'est trop à la mode de prendre des anti-dépresseurs ou anxiolytique dès que ça ne va pas. Ce ne sont pas des produits miracles comme on a tendance à le vulgariser.
Il peu y avoir certes beaucoup de personnes qui partent en depression et autre mais le fait est de aussi savoir combien à la base étaient déjà mals ou avaient une faiblesse psychologique.
Après il est clar que IDE n'est pas une profession facile et en temps qu'étudiant on nous le montre vite fait en plus de nous le répéter au moins une fois par semaine. Mais c'est peut-être aussi ainsi que se démarquent rapidement ceux qui tiendrons et ceux qui ne sont pas fait pour le métier.
Tu n'es qu'en 1ère année... Tu verras au fil du temps, tu déchanteras


- CeriseFruix
- Forcené
- Messages : 284
- Inscription : 01 avr. 2006 13:08
Flo84 a écrit :CeriseFruix a écrit :Je oense que c'est trop à la mode de prendre des anti-dépresseurs ou anxiolytique dès que ça ne va pas. Ce ne sont pas des produits miracles comme on a tendance à le vulgariser.
Il peu y avoir certes beaucoup de personnes qui partent en depression et autre mais le fait est de aussi savoir combien à la base étaient déjà mals ou avaient une faiblesse psychologique.
Après il est clar que IDE n'est pas une profession facile et en temps qu'étudiant on nous le montre vite fait en plus de nous le répéter au moins une fois par semaine. Mais c'est peut-être aussi ainsi que se démarquent rapidement ceux qui tiendrons et ceux qui ne sont pas fait pour le métier.
Tu n'es qu'en 1ère année... Tu verras au fil du temps, tu déchanterasEt ce n'est pas parce qu'on a des moments de faiblesse durant la formation que l'on est pas forcément fait pour le métier... Ou sinon beaucoup de DE ne seraient pas donnés
je ne parlais pas de ceux qui ont des petits moments de faiblesse mais de ceux qui craquent vraiment et lachent parce que c'est trop dur pour eux

Des moments de faiblesse, on en a tous et c'est ce qui fait que nous sommes humains mais il n'empèche qu'il y a 50ans il n'y avait pas d'anti-depresseurs et il n'y avait pas plus de suicide et autres pou autant.
Ex-ESI...Arrêt de la formation par choix mais a beaucoup appris à l'IFSI.
En P1 à présent...dur, dur.
En P1 à présent...dur, dur.
attention tout est relatif!
il y a 50 ans les enquêtes épidémiologiques, les appareils de mesures soient n'existaient pas, soit étaient moins perfectionner.. si auj on constate une augmentation des suicides c'est peut-être qu'ils sont mieux comptabilisé..
bon moi je vais passer mon concours, mais c'est vrai que j'appréhende tout le stress de ces études et surtout d'être mal à l'aise dans ma promo
il y a 50 ans les enquêtes épidémiologiques, les appareils de mesures soient n'existaient pas, soit étaient moins perfectionner.. si auj on constate une augmentation des suicides c'est peut-être qu'ils sont mieux comptabilisé..
bon moi je vais passer mon concours, mais c'est vrai que j'appréhende tout le stress de ces études et surtout d'être mal à l'aise dans ma promo
moi aussi ca m'ai deja arrivé de craquer, c'était en deuxieme année, a deux doigt de lacher, heureusement que les collègues de promo et la famille étaient la pour me soutenir!!! je pense que cela arrive à tout le monde de craquer un jour ou l'autre vu la pression qu'il y a. quand un ecrit est passé, c'est la MSP qui suit et puis arrivé en troisieme année, le stress du TPFE!! est ce que je vais le terminer a temps?? toutes les questions qu'ont peu se poser, c'est horrible!!!
et là arrive la MSP de DE
les boules!!! jamais eu autant peur de toute ma vie!!!
et là arrive la MSP de DE

JE SUIS INFIRMIERE ET 4 EME
MAJOR DE PROMO!!!
MAJOR DE PROMO!!!