Euthanasie: "Je vous demande le droit de mourir"
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steff67 a écrit :"Version Vincent Imbert sans famille"
Il ne lui reste plus que 50 ans à vivre en souhaitant en finir.
Version ado prépubère en crise de mal être : "personne ne m'aime, autant en finir, sinon j'en ai pour 50 ans".
Dans les deux cas, on a un patient avec des idées noires. L'un aura une seringue de produit qui tue, l'autre aura un séjour en réanimation.
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steff67 a écrit :Tu vois bien Vincent...
Une personne qui t'aime et est prête aux poursuites et à l'acquittement... parce qu'on l'aura jugé humaine... ok
Mais sinon...
Remarque...
Tu pourrai pas essayer de mourir de faim ?
Désolé, Steff, mais tu es juste en train de mener le débat de la façon qui a été déjà critiquée: pas d'arguments, uniquement que de l'émotif pour toucher les sensibilités. Mais on discute d'un sujet qui exige de la sensibilité, certes, mais aussi, et surtout, de la raison.
Manuel
Les chats ont été proches des dieux, et ils n'ont jamais oublié ça.
Clair, ce n'est pas un débat qui s'approche avec l'émotion que sait nous fournir les médias. Ou alors on tue toutes les personnes qui pensent qu'ils n'auront plus jamais gout à la vie. Et l'on ne tient absolument pas compte des chiffres qui montrent que 50% des personnes demandant l'euthanasie en Suisse reviennent sur leur décision.
Marrant, une patiente ayant des troubles bipolaires (surtout avec des accès mélancoliques et un regard posé sur ses troubles) m'a parlé de cette histoire relayée dans les journaux ce mois ci. "si cette dame peut demander la mort face à ce qu'elle vit, je peux la demander aussi". Mais pas d'antécédent de suicide chez cette patiente, pas de risque majeur d'un passage à l'acte, mais surtout une envie de vivre autre chose.
Marrant, une patiente ayant des troubles bipolaires (surtout avec des accès mélancoliques et un regard posé sur ses troubles) m'a parlé de cette histoire relayée dans les journaux ce mois ci. "si cette dame peut demander la mort face à ce qu'elle vit, je peux la demander aussi". Mais pas d'antécédent de suicide chez cette patiente, pas de risque majeur d'un passage à l'acte, mais surtout une envie de vivre autre chose.
Si une loi peut faire en sorte que 50% des patients décident qu'ils veulent vivre et arrivent à aménager leur vie sans souffrance ...
Alors je dis encore une fois OUI à la législation relative à l'euthanasie et surtout à l'agrandissement de l'offre de soins palliatifs ...
Alors je dis encore une fois OUI à la législation relative à l'euthanasie et surtout à l'agrandissement de l'offre de soins palliatifs ...
Mallo
IDE depuis novembre 2011
"La peut engendre l'hésitation et l'hésitation engendre la réalisation de tout ce qui nous fait peur" (Extrait de Robin des Bois)
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Je pense avoir donné des arguments.
Dans ce cas là j'estime que vous utilisez une raison avec peu de sensiblité., et cette raison n'est pas la mienne.
Dire que toutes les personnes qui ont euthanasié sont des bourreaux ou des tueurs à gage...
J'aurai surtout envie de parler d'humanité.
Il parait que pour etre infirmier c'est plus que nécessaire.
Dans ce cas là j'estime que vous utilisez une raison avec peu de sensiblité., et cette raison n'est pas la mienne.
Dire que toutes les personnes qui ont euthanasié sont des bourreaux ou des tueurs à gage...
J'aurai surtout envie de parler d'humanité.
Il parait que pour etre infirmier c'est plus que nécessaire.
Justement, l'humanité, c'est aussi aller plus loins que des dires, c'est comprendre tout un contexte. Et comme l'histoire Humbert que tu as cité, voir que certains soignants se posent des questions sur son désir de mort m'interroge.
D'ailleurs il y a quelques temps j'ai posé une question, pas de réponse à part Léopold: doit on considèrer une rationalisation morbide comme un choix définitif ou comme un mécanisme de défense?
D'ailleurs il y a quelques temps j'ai posé une question, pas de réponse à part Léopold: doit on considèrer une rationalisation morbide comme un choix définitif ou comme un mécanisme de défense?
- ManuelFB
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Désolé, Cedric, je ne suis pas sur d'avoir bien compris ta question, mais en lisant tes autres interventions, je crois saisir (tu me diras si je me trompe). Mais je crois que la plupart des cas, c'est plutôt une demande de "arrêtez mes souffrances", et la mort paraît la solution la plus simple. Je fais un approche avec le suicide: celui qui se tue est pour vouloir arrêter une souffrance psychique, parce qu'il ne voit pas d'autre sortie à sa situation. Et il y a d'autres solutions.
Bien sur il faut agrandir l'offre de soins palliatifs!
Être humanitaire, Steff, est aussi prendre le temps pour lire, étudier et réfléchir, pour ne pas agir sur le coup d'une émotion très vive. Normalement les décisions prises de cette façon finissent en remords ("Et si j'aurais fait...")
Manuel
Bien sur il faut agrandir l'offre de soins palliatifs!
Être humanitaire, Steff, est aussi prendre le temps pour lire, étudier et réfléchir, pour ne pas agir sur le coup d'une émotion très vive. Normalement les décisions prises de cette façon finissent en remords ("Et si j'aurais fait...")
Manuel
Les chats ont été proches des dieux, et ils n'ont jamais oublié ça.
(on dit faire preuve d'humanité, être humain, être humanitaire, c'est autre chose
)
En gros, pour reformuler. face à une annonce rendant l'équilibre psychique impossible pour certaines personnes (un déséquilibre ne dure jamais longtemps), le psyché met en place des défenses (qui montrent souvent leurs failles par la suite, mais permettent à l'équilibre de se maintenir), la rationalisation morbide chez certaines personnes peut en être un. Doit on alors considèrer cela comme un avis définitif?

En gros, pour reformuler. face à une annonce rendant l'équilibre psychique impossible pour certaines personnes (un déséquilibre ne dure jamais longtemps), le psyché met en place des défenses (qui montrent souvent leurs failles par la suite, mais permettent à l'équilibre de se maintenir), la rationalisation morbide chez certaines personnes peut en être un. Doit on alors considèrer cela comme un avis définitif?
ma position sur VH est plus mitigé, prisonnier de son propre corps, ne pouvant s'en libérer seul, il a demandé à sa mère de l'aider. et vous ne me ferez pas croire qu'une mère tue son enfant sans énormément de question et de réticence.
je suis pour une euthanasie indirecte ou accompagée pour les personnes dans la situation de vincent humbert ou qui ne sont plus qu'une souffrance maintenue en vie par la technique.
mais le suicide assisté pour des valides, faut peut etre arreter le délire consumériste;" docteur, bien le sirop contre la toux, ça m'a guérri mais aujourd'hui je voudrais un petit cocktail lytique parce que j'ai peur de passer à l'acte tout seul"
je suis pour une euthanasie indirecte ou accompagée pour les personnes dans la situation de vincent humbert ou qui ne sont plus qu'une souffrance maintenue en vie par la technique.
mais le suicide assisté pour des valides, faut peut etre arreter le délire consumériste;" docteur, bien le sirop contre la toux, ça m'a guérri mais aujourd'hui je voudrais un petit cocktail lytique parce que j'ai peur de passer à l'acte tout seul"

j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
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Haegen a écrit :ma position sur VH est plus mitigé, prisonnier de son propre corps, ne pouvant s'en libérer seul, il a demandé à sa mère de l'aider. et vous ne me ferez pas croire qu'une mère tue son enfant sans énormément de question et de réticence.
Elle peut aussi arriver à un stade émotionnel ou elle ne fait plus la différence entre ce qu'elle projete et ce que son fils souhaite. Le soucis est là. Chacun a projeté ses désirs face à ce patient. La mère d'avoir un fin, les soignants d'avoir une évolution. La mère a gagné, les soignants sont frustrés. Et le patient? On s'en fout, à vrai dire.
Justement, si les choses étaient encadrées, de psy, de soignants, de la famille, des amis, on y verrait peut etre plus clair avant de passer ou pas à l'acte, entre autre pour le cas de Vincent.
Je pense que peu de personnes sont pour l'euthanasie pour le premier venu... c'est un acte qui doit etre murement réfléchi.
Mais je crois que le fait de savoir que l'on peut mourir si on le veut est important.
Faire une loi qui permettre de savoir que si on veut, on peut, à ceux qui ne peuvent plus eux-même est selon moi une bonne chose. Liberté Egalité Fraternité (je trouve que ca se prête bien)
La majeure partie d'entre nous pouvons passer à l'acte, ce n'est pas pour cela que nous le faisons.
Je pense que peu de personnes sont pour l'euthanasie pour le premier venu... c'est un acte qui doit etre murement réfléchi.
Mais je crois que le fait de savoir que l'on peut mourir si on le veut est important.
Faire une loi qui permettre de savoir que si on veut, on peut, à ceux qui ne peuvent plus eux-même est selon moi une bonne chose. Liberté Egalité Fraternité (je trouve que ca se prête bien)
La majeure partie d'entre nous pouvons passer à l'acte, ce n'est pas pour cela que nous le faisons.
I can't remember anything
Can't tell if this is true or dream
Deep down inside I feel to scream
This terrible silence stops me
Now that the war is through with me
I'm waking up, I cannot see
That there's not much left of me
Nothing is real but pain now
Hold my breath as I wish for death
Oh please God, wake me
Back in the womb it's much too real
In pumps life that I must feel
But can't look forward to reveal
Look to the time when I'll live
Fed through the tube that sticks in me
Just like a wartime novelty
Tied to machines that make me be
Cut this life off from me
Hold my breath as I wish for death
Oh please God, wake me
Now the world is gone I'm just one
Oh God, help me
Hold my breath as I wish for death
Oh please God, help me
Darkness imprisoning me
All that I see
Absolute horror
I cannot live
I cannot die
Trapped in myself
Body my holding cell
Landmine - Has taken my sight
Taken my speech
Taken my hearing
Taken my arms
Taken my legs
Taken my soul
Left me with life in hell
c'est pas très recherché mais je pense que ONE* expose bien l'horreur absolue d'être prisonnier de son propre corps.
j'avoue que c'est mon pire cauchemar et que j'ai tjs été sensible à ça quand je sévissais en réa. Ces malades sans chance de guérison qui semblaient apaisés après leur mort


j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
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