Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008
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La fonction « évaluation des performances » du cerveau mise au jour
Des chercheurs du Centre national de la Recherche scientifique (CNRS) livrent pour la première fois certaines caractéristiques d'une fonction cérébrale vitale : l'évaluation des performances. Cette dernière est notamment impliquée dans l'apprentissage de nouvelles habilités cognitives et motrices.
Comme son nom l'indique, l' évaluation des performances tient en quelque sorte le rôle de « conseil de classe » de notre cerveau. C'est elle qui fait le bilan des actions engagées au niveau cérébral. Elle en évalue les succès mais aussi les échecs.
Comment ? L'équipe du Laboratoire Mouvement Adaptation Cognition du CNRS à l'Université de Bordeaux, a découvert « un codage neuronal important » dans une partie du cortex préfrontal : le cortex cingulaire antérieur (CCA). « La majorité de ces cellules sont activées lors de la présentation (à notre cerveau) d'une récompense ou d'un signal d'erreur. Elles sont donc capables de détecter aussi bien le succès que l'échec. »
Par exemple face à une situation à trancher, l'activité neuronale au niveau du CCA devient maximale lorsque notre cerveau effectue un choix qui s'avère erroné. « Affiner notre connaissance dans ce domaine pourrait fournir des éléments clés pour mieux comprendre et traiter les patients souffrant de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) » concluent les auteurs.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des chercheurs du Centre national de la Recherche scientifique (CNRS) livrent pour la première fois certaines caractéristiques d'une fonction cérébrale vitale : l'évaluation des performances. Cette dernière est notamment impliquée dans l'apprentissage de nouvelles habilités cognitives et motrices.
Comme son nom l'indique, l' évaluation des performances tient en quelque sorte le rôle de « conseil de classe » de notre cerveau. C'est elle qui fait le bilan des actions engagées au niveau cérébral. Elle en évalue les succès mais aussi les échecs.
Comment ? L'équipe du Laboratoire Mouvement Adaptation Cognition du CNRS à l'Université de Bordeaux, a découvert « un codage neuronal important » dans une partie du cortex préfrontal : le cortex cingulaire antérieur (CCA). « La majorité de ces cellules sont activées lors de la présentation (à notre cerveau) d'une récompense ou d'un signal d'erreur. Elles sont donc capables de détecter aussi bien le succès que l'échec. »
Par exemple face à une situation à trancher, l'activité neuronale au niveau du CCA devient maximale lorsque notre cerveau effectue un choix qui s'avère erroné. « Affiner notre connaissance dans ce domaine pourrait fournir des éléments clés pour mieux comprendre et traiter les patients souffrant de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) » concluent les auteurs.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Héraclite d'Ephèse
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Oméga-3, oméga-6, juste pour vos yeux
Par Destination Santé Destination Sante - Jeudi 30 août, 11h00
Stars de notre assiette, les oméga-3 auraient peut-être d'autres vertus jusque-là inconnues ! Selon des chercheurs américains, ces acides gras poly-insaturés protègeraient aussi contre… des affections de la rétine. Tout cela est à prendre au conditionnel, la rétinopathie en question étant expérimentalement induite… chez la souris de surcroît.
Le directeur du National Eye Institute Paul A. Sieving relativise la découverte. « Nous explorons simplement l'impact potentiel des acides gras poly-insaturés sur le développement et la progression des maladies rétiniennes » précise-t-il. De la recherche purement fondamentale à ce stade, en fait.
Plus précisément, les chercheurs ont étudié les effets des oméga-3 et des oméga-6 sur la destruction des vaisseaux sanguins oculaires. Résultat, il semblerait qu'une alimentation riche en oméga-3 et pauvre en oméga-6 « réduise de 50% la superficie de la zone oculaire qui n'était plus irriguée ». Et ce n'est pas un hasard. La rétine est un véritable réservoir d'oméga-3. « Elle concentre à elle seule la plus importante quantité de cet acide poly-insaturé dans l'organisme ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Destination Santé Destination Sante - Jeudi 30 août, 11h00
Stars de notre assiette, les oméga-3 auraient peut-être d'autres vertus jusque-là inconnues ! Selon des chercheurs américains, ces acides gras poly-insaturés protègeraient aussi contre… des affections de la rétine. Tout cela est à prendre au conditionnel, la rétinopathie en question étant expérimentalement induite… chez la souris de surcroît.
Le directeur du National Eye Institute Paul A. Sieving relativise la découverte. « Nous explorons simplement l'impact potentiel des acides gras poly-insaturés sur le développement et la progression des maladies rétiniennes » précise-t-il. De la recherche purement fondamentale à ce stade, en fait.
Plus précisément, les chercheurs ont étudié les effets des oméga-3 et des oméga-6 sur la destruction des vaisseaux sanguins oculaires. Résultat, il semblerait qu'une alimentation riche en oméga-3 et pauvre en oméga-6 « réduise de 50% la superficie de la zone oculaire qui n'était plus irriguée ». Et ce n'est pas un hasard. La rétine est un véritable réservoir d'oméga-3. « Elle concentre à elle seule la plus importante quantité de cet acide poly-insaturé dans l'organisme ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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L'obésité en 200 questions… et autant de réponses
Dans ce livre intitulé 200 questions-clé sur l'obésité, ce sont surtout les réponses qui valent le détour. Epidémiologie, dépistage, physiologie, complications, alimentation, activité physique, traitements… tous les aspects de ce problème majeur de santé publique sont abordés.
Et pour cause. Rédigé par un médecin spécialisé, l'ouvrage retranscrit les principales questions évoquées entre les soignants et les patients. Lesquels sont en France pas moins de… 16 millions puisque rappelle l'auteur, il y a aujourd'hui « 6 millions d'obèses et 10 millions de personnes en surpoids. Et il est fort probable que ces chiffres augmenteront dans les années à venir ».
Au total, 200 questions donc -de Comment définit-on l'obésité chez l'adulte ? à Quel est l'intérêt de l'éducation pour la santé ». Elles peuvent être abordées dans l'ordre, bien sûr. Mais aussi en « piochant » les informations au gré des interrogations du moment. 200 questions-clé sur l'obésité – Savoir, comprendre et agir, Dr Eric Marsaudon, Editions Ellébore, 224 pages, 19,50 euros.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans ce livre intitulé 200 questions-clé sur l'obésité, ce sont surtout les réponses qui valent le détour. Epidémiologie, dépistage, physiologie, complications, alimentation, activité physique, traitements… tous les aspects de ce problème majeur de santé publique sont abordés.
Et pour cause. Rédigé par un médecin spécialisé, l'ouvrage retranscrit les principales questions évoquées entre les soignants et les patients. Lesquels sont en France pas moins de… 16 millions puisque rappelle l'auteur, il y a aujourd'hui « 6 millions d'obèses et 10 millions de personnes en surpoids. Et il est fort probable que ces chiffres augmenteront dans les années à venir ».
Au total, 200 questions donc -de Comment définit-on l'obésité chez l'adulte ? à Quel est l'intérêt de l'éducation pour la santé ». Elles peuvent être abordées dans l'ordre, bien sûr. Mais aussi en « piochant » les informations au gré des interrogations du moment. 200 questions-clé sur l'obésité – Savoir, comprendre et agir, Dr Eric Marsaudon, Editions Ellébore, 224 pages, 19,50 euros.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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L'Union européenne attribue 9,5 millions d'euros d'aide humanitaire après les inondations en Asie du sud
BRUXELLES - L'Union européenne a annoncé jeudi l'envoi d'une aide humanitaire de 9,5 millions d'euros sous la forme de rations alimentaires, d'eau potable et d'abris destinés aux victimes des inondations en Inde, en Bangladesh et au Népal.
Une partie de cette aide sera également consacrée à la prévention des épidémies qui pourraient surgir en raison des terribles inondations qui ont marqué ces pays.
Selon le communiqué, environ cinq millions de foyers ont été touchés en Inde et un million au Bangladesh. Au Népal, plus de 350.000 personnes ont été déplacées. La terrible moisson a aussi endommagé les récoltes, entraîné la mort des animaux d'élevage et une érosion des sols en certains endroits.
L'aide européenne sera distribuée par les agences des Nations unies, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge.
Les pluies torrentielles ont touché une bonne partie du nord de l'Inde, du Bangladesh et du Népal et provoqué la mort de plus de 2.000 personnes. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
BRUXELLES - L'Union européenne a annoncé jeudi l'envoi d'une aide humanitaire de 9,5 millions d'euros sous la forme de rations alimentaires, d'eau potable et d'abris destinés aux victimes des inondations en Inde, en Bangladesh et au Népal.
Une partie de cette aide sera également consacrée à la prévention des épidémies qui pourraient surgir en raison des terribles inondations qui ont marqué ces pays.
Selon le communiqué, environ cinq millions de foyers ont été touchés en Inde et un million au Bangladesh. Au Népal, plus de 350.000 personnes ont été déplacées. La terrible moisson a aussi endommagé les récoltes, entraîné la mort des animaux d'élevage et une érosion des sols en certains endroits.
L'aide européenne sera distribuée par les agences des Nations unies, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge.
Les pluies torrentielles ont touché une bonne partie du nord de l'Inde, du Bangladesh et du Népal et provoqué la mort de plus de 2.000 personnes. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Don du sang : besoins urgents de produits sanguins en Ile de France
L'Etablissement Français du Sang (E.F.S.) Ile de France lance un appel afin d'inciter les Franciliens à donner leur sang. Pour connaître les différents lieux de collecte (fixes et mobiles), et les conditions pour donner son sang, il suffit de consulter le site web du don du sang ou de téléphoner au numéro Azur : 0810 150 150 (coût d'un appel local depuis un poste fixe).
Toutes les questions que vous vous posez à propos du don du sang trouveront une réponse dans cette rubrique : Qui, quand, comment...
http://www.dondusang.net
Les leucémies. Lorsque la chimiothérapie a détruit les cellules de la moelle osseuse, on a recours aux plaquettes et aux globules rouges.
Pour l'hémophilie, les grandes brûlures, le traitement des maladies infectieuses on a besoin de plasma et de médicaments issus du plasma.
Le plasma de groupe AB notamment est très précieux pour la préparation de plasma thérapeutique. Ce groupe est utilisable pour tous les receveurs, quel que soit le groupe, et surtout pour les enfants nouveaus-nés.
Pour les hémorragies importantes lors d'un accident, une opération chirurgicale, la transfusion de globules rouges est essentielle.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'Etablissement Français du Sang (E.F.S.) Ile de France lance un appel afin d'inciter les Franciliens à donner leur sang. Pour connaître les différents lieux de collecte (fixes et mobiles), et les conditions pour donner son sang, il suffit de consulter le site web du don du sang ou de téléphoner au numéro Azur : 0810 150 150 (coût d'un appel local depuis un poste fixe).
Toutes les questions que vous vous posez à propos du don du sang trouveront une réponse dans cette rubrique : Qui, quand, comment...
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Les leucémies. Lorsque la chimiothérapie a détruit les cellules de la moelle osseuse, on a recours aux plaquettes et aux globules rouges.
Pour l'hémophilie, les grandes brûlures, le traitement des maladies infectieuses on a besoin de plasma et de médicaments issus du plasma.
Le plasma de groupe AB notamment est très précieux pour la préparation de plasma thérapeutique. Ce groupe est utilisable pour tous les receveurs, quel que soit le groupe, et surtout pour les enfants nouveaus-nés.
Pour les hémorragies importantes lors d'un accident, une opération chirurgicale, la transfusion de globules rouges est essentielle.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Jardins parisiens : le vert grignote le gris
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Entre 2001 et 2008, les Parisiens auront gagné 32 hectares d'espaces verts. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui s'était engagé à créer 30 hectares de nouveaux jardins, a atteint son objectif. Depuis le début de la mandature, la superficie des jardins publics gérés par la Ville aura augmenté de près de 10 % pour atteindre 450 hectares en juillet 2007. S'y ajoutent 126 hectares de jardins de l'Etat.
Depuis mars 2001, la Ville a réalisé 40 nouveaux jardins et squares. Elle en compte désormais 433 auxquels s'ajoutent 32 "promenades". Certains parcs existants ont été agrandis et d'autres, jusque-là fermés, ouverts au public. Enfin, une politique de rénovation des espaces verts portant sur près de 3 hectares a été engagée.
Courant septembre, Bertrand Delanoë devrait présenter le tracé définitif du nouveau jardin des Halles, après plusieurs années de concertation avec les associations de riverains. Dans une capitale aussi dense, les jardins ont toujours été un défi foncier. Ils sont aussi, de plus en plus, un enjeu social et environnemental.
Paris est plus verdoyant depuis 2001, surtout à l'est et au nord. "Permettre à chacun d'habiter à moins de 500 mètres d'un jardin était notre objectif, rappelle Yves Contassot, adjoint (Verts) au maire de Paris, chargé de l'environnement et des espaces verts. Il est en passe d'être atteint."
Toutefois, la capitale est encore loin d'être une ville-jardin comme le sont Rome, Londres ou Berlin. Paris ne dispose que de 2,54 m2 de jardins publics par habitant, 11 m2 si l'on prend en compte les bois de Boulogne et de Vincennes (15 m2 avec les cimetières et les talus du périphérique). Certains arrondissements, comme le 2e ou le 9e, disposent de moins de 1 m2 d'espaces verts par habitant, tandis que d'autres, comme le 1er, avec les Tuileries, en offrent plus de 20.
Pour reverdir Paris, l'actuel maire, comme ses deux prédécesseurs, a acquis d'anciens terrains industriels ou ferroviaires et ouvert des jardins à l'occasion de grandes opérations d'urbanisme. "Chaque réalisation est un combat", souligne Yves Contassot. En effet, pour les propriétaires de terrains - Etat, SNCF, Réseau ferré de France (RFF) -, la vente d'une surface destinée à la construction entraîne une plus-value importante. Et, pour la Ville, réaliser un jardin, c'est se priver des taxes et des impôts fonciers que rapportent les opérations immobilières. Mais l'attente de la population est là, de plus en plus forte. Dans plusieurs cas, sous la pression des riverains et des élus d'arrondissement, la municipalité a dû arbitrer en faveur des espaces verts. Cité Prost, dans le 11e, pour pouvoir doubler la superficie du nouveau jardin inauguré en 2007, la mairie a réduit le nombre de logements neufs prévus depuis 1997. Dans le 19e, réaliser les Jardins d'Eole, un espace vert de 4,2 hectares, était une gageure dans un quartier défavorisé où la demande de logement est très forte.
En mai 2007, l'inauguration de ce parc - le plus vaste réalisé sous la mandature après celui du quartier de Clichy-Batignolles - a d'ailleurs donné lieu à une manifestation de mal-logés. Mais les Jardins d'Eole avaient aussi une vocation sociale. Les architectes, Michel et Claire Corajoud, ont associé à leur projet un sociologue et les habitants, qui s'étaient depuis longtemps approprié cette ancienne friche ferroviaire.
La Mairie de Paris s'est aussi lancée dans une politique volontariste de plantation d'arbres le long des rues. En 2008, la capitale devrait compter 100 000 arbres d'alignement, contre 92 400 en 2001. "Sur le moindre terre-plein, carrefour ou périmètre de voirie à l'abandon, on fait pousser de l'herbe ou des plantes", assure Ghislaine Geffroy, directrice des espaces verts et de l'environnement à la Mairie de Paris. Une politique qui équivaudrait à 3 hectares supplémentaires de verdure.
Un nouveau mode d'emploi des jardins a par ailleurs été institué : amplitude horaire plus grande, voire nocturne, comme aux Jardins d'Eole, avec presque partout un accès autorisé aux pelouses.
Paris a enfin modifié radicalement sa façon d'entretenir ses jardins. Après d'autres villes européennes, comme Berlin et après Rennes, Nantes ou Lille, la capitale s'est convertie, depuis deux ans, à la "gestion différenciée". Tailler, tondre, faucher ou épiner ne sont plus des gestes automatiques. Les jardiniers sont censés rompre avec les techniques ultramécanisées et s'adapter aux besoins de la nature et aux usages des promeneurs. Intervenir "autant que nécessaire, mais aussi peu que possible", telle est la nouvelle règle.
Expérimentée avant 2001 dans plusieurs sites pilotes comme le Jardin naturel, rue de La Réunion, dans le 20e arrondissement, ou le Jardin sauvage, rue Saint-Vincent, dans le 18e arrondissement, cette nouvelle politique vise à réduire l'usage de l'eau, des pesticides et des engrais chimiques. La consommation de produits phytosanitaires dans les espaces verts de la Ville est passée de 116 tonnes par an en 1991 à 6 tonnes en 2005. Les produits utilisés sont de moins en moins toxiques. Pour augmenter leur résistance à la sécheresse et au piétinement, les pelouses sont tondues moins souvent et moins ras et les feuilles mortes sont utilisées comme litière au pied des massifs d'arbustes. Cela enrichit les sols et "permet des économies d'engrais et d'efforts", note Bernard Mando, chef jardinier à la direction des espaces verts.
En 2006, seize parcs et jardins ont été labélisés par un organisme indépendant, Ecocert, pour leur usage économe de l'eau, le recours au compostage et la plantation de végétaux nécessitant peu d'entretien. Partout, les graminées et les plantes indigènes sont privilégiées aux dépens des espèces exotiques, plus consommatrices d'eau : les coquelicots et les bleuets ont remplacé les dahlias, les marguerites ont supplanté les classiques pétunias.
Outre la préservation de l'environnement, cette nouvelle politique a aussi le mérite de contenir l'augmentation des dépenses d'entretien malgré l'extension des jardins. Le nombre de jardiniers est resté stable depuis 2001. "On tond moins, mais on accomplit de nouvelles tâches telles que la récupération des déchets verts pour le compost", nuance Philippe Clayette, chef du service horticole de la mairie du 14e arrondissement. Grâce à cette nouvelle gestion écologique, assurent les experts de la Ville, les pelouses rendues à l'état de prairies fleuries attireraient les insectes et favoriseraient la présence des oiseaux.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Entre 2001 et 2008, les Parisiens auront gagné 32 hectares d'espaces verts. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui s'était engagé à créer 30 hectares de nouveaux jardins, a atteint son objectif. Depuis le début de la mandature, la superficie des jardins publics gérés par la Ville aura augmenté de près de 10 % pour atteindre 450 hectares en juillet 2007. S'y ajoutent 126 hectares de jardins de l'Etat.
Depuis mars 2001, la Ville a réalisé 40 nouveaux jardins et squares. Elle en compte désormais 433 auxquels s'ajoutent 32 "promenades". Certains parcs existants ont été agrandis et d'autres, jusque-là fermés, ouverts au public. Enfin, une politique de rénovation des espaces verts portant sur près de 3 hectares a été engagée.
Courant septembre, Bertrand Delanoë devrait présenter le tracé définitif du nouveau jardin des Halles, après plusieurs années de concertation avec les associations de riverains. Dans une capitale aussi dense, les jardins ont toujours été un défi foncier. Ils sont aussi, de plus en plus, un enjeu social et environnemental.
Paris est plus verdoyant depuis 2001, surtout à l'est et au nord. "Permettre à chacun d'habiter à moins de 500 mètres d'un jardin était notre objectif, rappelle Yves Contassot, adjoint (Verts) au maire de Paris, chargé de l'environnement et des espaces verts. Il est en passe d'être atteint."
Toutefois, la capitale est encore loin d'être une ville-jardin comme le sont Rome, Londres ou Berlin. Paris ne dispose que de 2,54 m2 de jardins publics par habitant, 11 m2 si l'on prend en compte les bois de Boulogne et de Vincennes (15 m2 avec les cimetières et les talus du périphérique). Certains arrondissements, comme le 2e ou le 9e, disposent de moins de 1 m2 d'espaces verts par habitant, tandis que d'autres, comme le 1er, avec les Tuileries, en offrent plus de 20.
Pour reverdir Paris, l'actuel maire, comme ses deux prédécesseurs, a acquis d'anciens terrains industriels ou ferroviaires et ouvert des jardins à l'occasion de grandes opérations d'urbanisme. "Chaque réalisation est un combat", souligne Yves Contassot. En effet, pour les propriétaires de terrains - Etat, SNCF, Réseau ferré de France (RFF) -, la vente d'une surface destinée à la construction entraîne une plus-value importante. Et, pour la Ville, réaliser un jardin, c'est se priver des taxes et des impôts fonciers que rapportent les opérations immobilières. Mais l'attente de la population est là, de plus en plus forte. Dans plusieurs cas, sous la pression des riverains et des élus d'arrondissement, la municipalité a dû arbitrer en faveur des espaces verts. Cité Prost, dans le 11e, pour pouvoir doubler la superficie du nouveau jardin inauguré en 2007, la mairie a réduit le nombre de logements neufs prévus depuis 1997. Dans le 19e, réaliser les Jardins d'Eole, un espace vert de 4,2 hectares, était une gageure dans un quartier défavorisé où la demande de logement est très forte.
En mai 2007, l'inauguration de ce parc - le plus vaste réalisé sous la mandature après celui du quartier de Clichy-Batignolles - a d'ailleurs donné lieu à une manifestation de mal-logés. Mais les Jardins d'Eole avaient aussi une vocation sociale. Les architectes, Michel et Claire Corajoud, ont associé à leur projet un sociologue et les habitants, qui s'étaient depuis longtemps approprié cette ancienne friche ferroviaire.
La Mairie de Paris s'est aussi lancée dans une politique volontariste de plantation d'arbres le long des rues. En 2008, la capitale devrait compter 100 000 arbres d'alignement, contre 92 400 en 2001. "Sur le moindre terre-plein, carrefour ou périmètre de voirie à l'abandon, on fait pousser de l'herbe ou des plantes", assure Ghislaine Geffroy, directrice des espaces verts et de l'environnement à la Mairie de Paris. Une politique qui équivaudrait à 3 hectares supplémentaires de verdure.
Un nouveau mode d'emploi des jardins a par ailleurs été institué : amplitude horaire plus grande, voire nocturne, comme aux Jardins d'Eole, avec presque partout un accès autorisé aux pelouses.
Paris a enfin modifié radicalement sa façon d'entretenir ses jardins. Après d'autres villes européennes, comme Berlin et après Rennes, Nantes ou Lille, la capitale s'est convertie, depuis deux ans, à la "gestion différenciée". Tailler, tondre, faucher ou épiner ne sont plus des gestes automatiques. Les jardiniers sont censés rompre avec les techniques ultramécanisées et s'adapter aux besoins de la nature et aux usages des promeneurs. Intervenir "autant que nécessaire, mais aussi peu que possible", telle est la nouvelle règle.
Expérimentée avant 2001 dans plusieurs sites pilotes comme le Jardin naturel, rue de La Réunion, dans le 20e arrondissement, ou le Jardin sauvage, rue Saint-Vincent, dans le 18e arrondissement, cette nouvelle politique vise à réduire l'usage de l'eau, des pesticides et des engrais chimiques. La consommation de produits phytosanitaires dans les espaces verts de la Ville est passée de 116 tonnes par an en 1991 à 6 tonnes en 2005. Les produits utilisés sont de moins en moins toxiques. Pour augmenter leur résistance à la sécheresse et au piétinement, les pelouses sont tondues moins souvent et moins ras et les feuilles mortes sont utilisées comme litière au pied des massifs d'arbustes. Cela enrichit les sols et "permet des économies d'engrais et d'efforts", note Bernard Mando, chef jardinier à la direction des espaces verts.
En 2006, seize parcs et jardins ont été labélisés par un organisme indépendant, Ecocert, pour leur usage économe de l'eau, le recours au compostage et la plantation de végétaux nécessitant peu d'entretien. Partout, les graminées et les plantes indigènes sont privilégiées aux dépens des espèces exotiques, plus consommatrices d'eau : les coquelicots et les bleuets ont remplacé les dahlias, les marguerites ont supplanté les classiques pétunias.
Outre la préservation de l'environnement, cette nouvelle politique a aussi le mérite de contenir l'augmentation des dépenses d'entretien malgré l'extension des jardins. Le nombre de jardiniers est resté stable depuis 2001. "On tond moins, mais on accomplit de nouvelles tâches telles que la récupération des déchets verts pour le compost", nuance Philippe Clayette, chef du service horticole de la mairie du 14e arrondissement. Grâce à cette nouvelle gestion écologique, assurent les experts de la Ville, les pelouses rendues à l'état de prairies fleuries attireraient les insectes et favoriseraient la présence des oiseaux.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Pour Baudoin Prot, BNP Paribas a "défendu au mieux ses clients"
Vous venez de rouvrir les fonds dont le gel, annoncé le 9 août, avait provoqué une tempête boursière. La crise financière est-elle terminée ?
Nos équipes ont travaillé d'arrache-pied, jour et nuit, pendant quinze jours, pour rouvrir ces fonds dans les meilleures conditions. Nous avons mis au point, avec l'Autorité des marchés financiers [AMF], une nouvelle méthodologie permettant de valoriser ces fonds en tenant compte des problèmes de liquidité.
Le résultat est qu'ils rouvrent avec une baisse de valeur liquidative [le prix estimé des fonds] inférieure à 2 %. Cette baisse modeste montre que la décision que nous avons prise était la bonne. C'est celle qui défendait le mieux les intérêts de nos clients.
Je tiens à souligner que les fonds concernés ne sont pas des Sicav monétaires comme cela a pu être dit. Ils sont investis en produits titrisés [des produits financiers adossés aux crédits hypothécaires américains à risques, les subprimes], étiquetés comme tel et classés par l'AMF dans la catégorie des fonds obligataires internationaux.
Ces produits sont investis sur des actifs de très bonne qualité pour lesquels aucun défaut de paiement n'a été observé à ce jour.
Ces bonnes conditions de réouverture montrent que les investisseurs ont été convaincus par la transparence de la méthodologie mise au point. Ils sont rassurés parce qu'ils savent ce qu'ils achètent.
Mais alors que la crise continue, qui prend le risque d'acheter ces titres ?
Nous n'avons pas de moyen de le savoir parce que ces produits sont vendus par l'intermédiaire de courtiers. On peut penser qu'il s'agit de fonds d'investissements intéressés par des placements obligataires de qualité.
On observe un retour de la liquidité sur le marché des produits titrisés, même s'il est encore timide et partiel, car limité aux produits les mieux notés par les agences.
N'avez-vous tout de même pas commis une erreur de communication ? Ne regrettez-vous pas votre décision du 9 août ?
Non, nous avons estimé que le gel était la meilleure solution pour préserver les intérêts de nos clients et de nos actionnaires. Nous assumons totalement cette décision prise de façon collégiale par la direction générale du groupe.
Pourquoi n'avoir pas suivi Axa, qui, se portant garant pour ses clients en rachetant les parts de ceux qui voulaient vendre, s'est offert un succès d'estime ?
Les établissements financiers ont pu être amenés à prendre des décisions différentes car la nature de leurs fonds et la qualité des actifs détenus n'étaient pas les mêmes. Contrairement à BNP Paribas, la plupart n'avaient pas de produits adossés à des subprimes.
L'image de BNP Paribas n'en sort-elle pas écornée ?
Cessons de faire de BNP Paribas le déclencheur des événements du mois d'août! L'annonce du gel des fonds a été surmédiatisée. Notre tort est d'avoir communiqué le jour où la tempête boursière a gagné l'Asie.
Ce n'est pas l'annonce de BNP Paribas qui a provoqué un plongeon des marchés le 9 août, mais les inquiétudes accrues sur la liquidité. Dans la nuit qui a précédé notre annonce, de fortes tensions étaient apparues sur les marchés interbancaires en Asie : le prix de la liquidité [l'argent que se prêtent les banques] a atteint un niveau record.
D'ailleurs, lorsqu'elle dresse le bilan de la crise financière, la presse anglo-saxonne attribue à BNP Paribas un rôle mineur. Finalement, les marchés ont apprécié notre communication transparente.
Parmi les banques, BNP Paribas est celle dont l'action a le moins baissé en Bourse. Faire primer l'intérêt des clients est un objectif essentiel pour moi. A terme, notre image devrait en sortir renforcée.
Doit-on s'attendre à des répliques de la crise ? Quel sera son coût pour BNP Paribas?
Il est difficile de se lancer dans un exercice de prospective. La crise s'est largement diffusée et chaque jour apporte son lot d'événements nouveaux et de difficultés.
BNP Paribas n'a été à aucun moment un acteur important du marché des subprimes. Celui-ci représente seulement 1 % des prêts de notre filiale américaine BancWest.
Dans la banque d'investissement, notre exposition est inférieure à 100 millions d'euros. Moins d'un millième de nos actifs sous gestion a été placé sur le marché de l'immobilier à risque aux Etats-Unis.
Les banques sont convoquées à Matignon jeudi 30 août, pour répondre aux inquiétudes du gouvernement sur une éventuelle crise du crédit. Ce risque est-il réel en France ?
L'impact des événements récents sera limité. Je ne crois pas à un crédit crunch. Les conditions d'octroi de crédit pour les particuliers et les entreprises devraient rester satisfaisantes même si les événements impliquent une nécessaire réévaluation.
Que direz-vous à François Fillon ?
BNP Paribas est déterminé à jouer un rôle positif dans le financement de l'économie française. Il est bien normal que le gouvernement se préoccupe des conditions de financement.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Vous venez de rouvrir les fonds dont le gel, annoncé le 9 août, avait provoqué une tempête boursière. La crise financière est-elle terminée ?
Nos équipes ont travaillé d'arrache-pied, jour et nuit, pendant quinze jours, pour rouvrir ces fonds dans les meilleures conditions. Nous avons mis au point, avec l'Autorité des marchés financiers [AMF], une nouvelle méthodologie permettant de valoriser ces fonds en tenant compte des problèmes de liquidité.
Le résultat est qu'ils rouvrent avec une baisse de valeur liquidative [le prix estimé des fonds] inférieure à 2 %. Cette baisse modeste montre que la décision que nous avons prise était la bonne. C'est celle qui défendait le mieux les intérêts de nos clients.
Je tiens à souligner que les fonds concernés ne sont pas des Sicav monétaires comme cela a pu être dit. Ils sont investis en produits titrisés [des produits financiers adossés aux crédits hypothécaires américains à risques, les subprimes], étiquetés comme tel et classés par l'AMF dans la catégorie des fonds obligataires internationaux.
Ces produits sont investis sur des actifs de très bonne qualité pour lesquels aucun défaut de paiement n'a été observé à ce jour.
Ces bonnes conditions de réouverture montrent que les investisseurs ont été convaincus par la transparence de la méthodologie mise au point. Ils sont rassurés parce qu'ils savent ce qu'ils achètent.
Mais alors que la crise continue, qui prend le risque d'acheter ces titres ?
Nous n'avons pas de moyen de le savoir parce que ces produits sont vendus par l'intermédiaire de courtiers. On peut penser qu'il s'agit de fonds d'investissements intéressés par des placements obligataires de qualité.
On observe un retour de la liquidité sur le marché des produits titrisés, même s'il est encore timide et partiel, car limité aux produits les mieux notés par les agences.
N'avez-vous tout de même pas commis une erreur de communication ? Ne regrettez-vous pas votre décision du 9 août ?
Non, nous avons estimé que le gel était la meilleure solution pour préserver les intérêts de nos clients et de nos actionnaires. Nous assumons totalement cette décision prise de façon collégiale par la direction générale du groupe.
Pourquoi n'avoir pas suivi Axa, qui, se portant garant pour ses clients en rachetant les parts de ceux qui voulaient vendre, s'est offert un succès d'estime ?
Les établissements financiers ont pu être amenés à prendre des décisions différentes car la nature de leurs fonds et la qualité des actifs détenus n'étaient pas les mêmes. Contrairement à BNP Paribas, la plupart n'avaient pas de produits adossés à des subprimes.
L'image de BNP Paribas n'en sort-elle pas écornée ?
Cessons de faire de BNP Paribas le déclencheur des événements du mois d'août! L'annonce du gel des fonds a été surmédiatisée. Notre tort est d'avoir communiqué le jour où la tempête boursière a gagné l'Asie.
Ce n'est pas l'annonce de BNP Paribas qui a provoqué un plongeon des marchés le 9 août, mais les inquiétudes accrues sur la liquidité. Dans la nuit qui a précédé notre annonce, de fortes tensions étaient apparues sur les marchés interbancaires en Asie : le prix de la liquidité [l'argent que se prêtent les banques] a atteint un niveau record.
D'ailleurs, lorsqu'elle dresse le bilan de la crise financière, la presse anglo-saxonne attribue à BNP Paribas un rôle mineur. Finalement, les marchés ont apprécié notre communication transparente.
Parmi les banques, BNP Paribas est celle dont l'action a le moins baissé en Bourse. Faire primer l'intérêt des clients est un objectif essentiel pour moi. A terme, notre image devrait en sortir renforcée.
Doit-on s'attendre à des répliques de la crise ? Quel sera son coût pour BNP Paribas?
Il est difficile de se lancer dans un exercice de prospective. La crise s'est largement diffusée et chaque jour apporte son lot d'événements nouveaux et de difficultés.
BNP Paribas n'a été à aucun moment un acteur important du marché des subprimes. Celui-ci représente seulement 1 % des prêts de notre filiale américaine BancWest.
Dans la banque d'investissement, notre exposition est inférieure à 100 millions d'euros. Moins d'un millième de nos actifs sous gestion a été placé sur le marché de l'immobilier à risque aux Etats-Unis.
Les banques sont convoquées à Matignon jeudi 30 août, pour répondre aux inquiétudes du gouvernement sur une éventuelle crise du crédit. Ce risque est-il réel en France ?
L'impact des événements récents sera limité. Je ne crois pas à un crédit crunch. Les conditions d'octroi de crédit pour les particuliers et les entreprises devraient rester satisfaisantes même si les événements impliquent une nécessaire réévaluation.
Que direz-vous à François Fillon ?
BNP Paribas est déterminé à jouer un rôle positif dans le financement de l'économie française. Il est bien normal que le gouvernement se préoccupe des conditions de financement.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy veut toujours réduire le nombre de fonctionnaires
Le gouvernement Fillon a bouclé son programme de coupes claires dans les effectifs de la fonction publique (- 22 800) et ventilé ces suppressions de postes, équivalant au non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, entre les ministères.
Selon nos informations, cinq ministères concentreront, en 2008, l'essentiel des réductions d'emplois. Après l'éducation nationale (- 11 200 postes), c'est le ministère de la défense qui paiera le plus lourd tribut aux réductions d'effectifs. Son titulaire, le centriste Hervé Morin, a dû accepter 6 037 suppressions d'emplois. Les deux locataires de Bercy, Christine Lagarde et Eric Woerth, viennent ensuite avec les 2 600 suppressions inscrites dans le contrat de modernisation du ministère. Ils sont suivis par Michèle Alliot-Marie, qui, à l'intérieur, s'est vu imposer 2 300 emplois de moins. Jean-Louis Borloo est un peu moins mal loti à l'écologie, au développement et à l'aménagement durables avec 1 200 suppressions de postes.
Seuls l'éducation nationale, la justice ainsi que l'enseignement supérieur et la recherche échapperont à la "règle" du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Tous les autres y seraient déjà, peu ou prou, soumis. Jeudi 30 août, à l'Université d'été du Medef, Nicolas Sarkozy a d'ailleurs réaffirmé le bien-fondé d'un tel objectif. Le président a rappelé qu'il s'était "engagé à ne pas renouveler un emploi de fonctionnaire sur deux partant à la retraite". "Je n'y ai pas renoncé", a-t-il martelé, en précisant qu'il le ferait "par la réforme", probablement une fois connus au printemps 2008 les résultats de la revue générale des politiques publiques qui mobilise actuellement l'administration.
L'EXISTENCE DE POSTES VACANTS
Deux ministères seulement sauvent leur épingle du jeu. A la justice, Rachida Dati verra ses effectifs augmenter : 1 600 créations d'emplois sont prévues dans le cadre du projet de loi de finances pour 2008. Elles s'expliquent par l'ouverture de 8 nouveaux établissements pénitentiaires et de l'hôpital-prison de Lyon. Pour accompagner la réforme des universités, Valérie Pécresse, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, disposera de crédits supplémentaires d'un montant encore non précisé et verra le nombre de ses emplois stabilisé.
Le gouvernement ne s'est pas arrêté là. Il a aussi décidé de simplifier le mode de calcul des emplois de fonctionnaires en supprimant 10 000 à 11 000 postes vacants, dont 7 500 à la défense. C'est l'existence de quelque 3 000 postes vacants à la défense, un ministère alors occupé par Mme Alliot-Marie, qui avait permis, en 2006, à Jean-François Copé d'afficher dans le budget 2007 quelque 15 000 suppressions d'emplois. En réalité, il y en a eu 12 000. En 2008, en revanche, ce sont bien 22 800 emplois "réels" qui disparaîtront.
A Bercy, où l'on juge "inédit" l'exercice de restriction des dépenses conduit dans le cadre du projet de loi de finances (PLF), le ministre des comptes publics, Eric Woerth, paraît confiant dans sa capacité à tenir les niveaux de déficit public (2,4 % du PIB en 2007 ; 2,3 % en 2008) souhaités par M. Sarkozy, malgré le trou d'air de la croissance. Pour 2007, les rentrées fiscales, notamment l'impôt sur les sociétés, sont "correctes". Et, entre "l'impact budgétaire plutôt faible du ralentissement de la croissance", le surcroît de recettes attendu (2 à 5 milliards) et les 5 milliards mis en réserve, M. Woerth pense "pouvoir tenir les 2,4 %". Pour 2008, il n'a pas renoncé aux 2,3 %. La prochaine conférence nationale des finances publiques, prévue le 10 septembre, permettra au gouvernement de préciser ses objectifs, tout en invitant à l'effort des collectivités locales, qui emploient 1,5 million de fonctionnaires.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le gouvernement Fillon a bouclé son programme de coupes claires dans les effectifs de la fonction publique (- 22 800) et ventilé ces suppressions de postes, équivalant au non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, entre les ministères.
Selon nos informations, cinq ministères concentreront, en 2008, l'essentiel des réductions d'emplois. Après l'éducation nationale (- 11 200 postes), c'est le ministère de la défense qui paiera le plus lourd tribut aux réductions d'effectifs. Son titulaire, le centriste Hervé Morin, a dû accepter 6 037 suppressions d'emplois. Les deux locataires de Bercy, Christine Lagarde et Eric Woerth, viennent ensuite avec les 2 600 suppressions inscrites dans le contrat de modernisation du ministère. Ils sont suivis par Michèle Alliot-Marie, qui, à l'intérieur, s'est vu imposer 2 300 emplois de moins. Jean-Louis Borloo est un peu moins mal loti à l'écologie, au développement et à l'aménagement durables avec 1 200 suppressions de postes.
Seuls l'éducation nationale, la justice ainsi que l'enseignement supérieur et la recherche échapperont à la "règle" du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Tous les autres y seraient déjà, peu ou prou, soumis. Jeudi 30 août, à l'Université d'été du Medef, Nicolas Sarkozy a d'ailleurs réaffirmé le bien-fondé d'un tel objectif. Le président a rappelé qu'il s'était "engagé à ne pas renouveler un emploi de fonctionnaire sur deux partant à la retraite". "Je n'y ai pas renoncé", a-t-il martelé, en précisant qu'il le ferait "par la réforme", probablement une fois connus au printemps 2008 les résultats de la revue générale des politiques publiques qui mobilise actuellement l'administration.
L'EXISTENCE DE POSTES VACANTS
Deux ministères seulement sauvent leur épingle du jeu. A la justice, Rachida Dati verra ses effectifs augmenter : 1 600 créations d'emplois sont prévues dans le cadre du projet de loi de finances pour 2008. Elles s'expliquent par l'ouverture de 8 nouveaux établissements pénitentiaires et de l'hôpital-prison de Lyon. Pour accompagner la réforme des universités, Valérie Pécresse, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, disposera de crédits supplémentaires d'un montant encore non précisé et verra le nombre de ses emplois stabilisé.
Le gouvernement ne s'est pas arrêté là. Il a aussi décidé de simplifier le mode de calcul des emplois de fonctionnaires en supprimant 10 000 à 11 000 postes vacants, dont 7 500 à la défense. C'est l'existence de quelque 3 000 postes vacants à la défense, un ministère alors occupé par Mme Alliot-Marie, qui avait permis, en 2006, à Jean-François Copé d'afficher dans le budget 2007 quelque 15 000 suppressions d'emplois. En réalité, il y en a eu 12 000. En 2008, en revanche, ce sont bien 22 800 emplois "réels" qui disparaîtront.
A Bercy, où l'on juge "inédit" l'exercice de restriction des dépenses conduit dans le cadre du projet de loi de finances (PLF), le ministre des comptes publics, Eric Woerth, paraît confiant dans sa capacité à tenir les niveaux de déficit public (2,4 % du PIB en 2007 ; 2,3 % en 2008) souhaités par M. Sarkozy, malgré le trou d'air de la croissance. Pour 2007, les rentrées fiscales, notamment l'impôt sur les sociétés, sont "correctes". Et, entre "l'impact budgétaire plutôt faible du ralentissement de la croissance", le surcroît de recettes attendu (2 à 5 milliards) et les 5 milliards mis en réserve, M. Woerth pense "pouvoir tenir les 2,4 %". Pour 2008, il n'a pas renoncé aux 2,3 %. La prochaine conférence nationale des finances publiques, prévue le 10 septembre, permettra au gouvernement de préciser ses objectifs, tout en invitant à l'effort des collectivités locales, qui emploient 1,5 million de fonctionnaires.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les cours du pétrole effacent leurs gains
Les cours du pétrole effacent leurs gains
NEW YORK (Reuters) - Les cours du pétrole effacent leurs gains jeudi à la mi-journée à New York dans un marché heurté, les investisseurs reprenant leur souffle après leur envolée de 2,5% la veille sur l'annonce d'un net recul des stocks américains de brut et d'essence la semaine dernière aux Etats-Unis.
Vers 15h45 GMT, le brut léger US cède 16 cents, soit 0,22%, à 73,35 dollars le baril.
Le Brent de mer du Nord perd 38 cents, soit 0,53%, à 71,75 dollars le baril.
Les contrats septembre sur les produits raffinés viennent à expiration vendredi sur le Nymex, ce qui pèse sur les futures de l'essence.
Le marché est assez indécis. "Avec le discours de Bernanke vendredi puis le week-end prolongé du Labor Day, les traders doivent décider s'ils prennent des positions courtes ou longues avant tout ça", commente Nauman Barakat, à Macquarie Futures USA.
Le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke prononce vendredi un discours très attendu à l'occasion du traditionnel rendez-vous des banquiers centraux à Jackson Hole, dans le Wyoming.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
NEW YORK (Reuters) - Les cours du pétrole effacent leurs gains jeudi à la mi-journée à New York dans un marché heurté, les investisseurs reprenant leur souffle après leur envolée de 2,5% la veille sur l'annonce d'un net recul des stocks américains de brut et d'essence la semaine dernière aux Etats-Unis.
Vers 15h45 GMT, le brut léger US cède 16 cents, soit 0,22%, à 73,35 dollars le baril.
Le Brent de mer du Nord perd 38 cents, soit 0,53%, à 71,75 dollars le baril.
Les contrats septembre sur les produits raffinés viennent à expiration vendredi sur le Nymex, ce qui pèse sur les futures de l'essence.
Le marché est assez indécis. "Avec le discours de Bernanke vendredi puis le week-end prolongé du Labor Day, les traders doivent décider s'ils prennent des positions courtes ou longues avant tout ça", commente Nauman Barakat, à Macquarie Futures USA.
Le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke prononce vendredi un discours très attendu à l'occasion du traditionnel rendez-vous des banquiers centraux à Jackson Hole, dans le Wyoming.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les marchés seront pendus aux lèvres de Ben Bernanke
Les marchés seront pendus aux lèvres de Ben Bernanke
WASHINGTON (Reuters) - Le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke délivrera ce vendredi l'un de ses discours les plus attendus par des marchés pris dans la tourmente d'une crise du crédit.
Cette crise, qui se caractérise par un assèchement des liquidités et trouve sa source dans les déboires du crédit immobilier à haut risque (subprime) aux Etats-Unis, est l'occasion pour Bernanke, parfois accusé de mollesse, de montrer à quel point il est sensible aux troubles dans lesquels se débattent les marchés financiers.
Et, plus prosaïquement, d'attester de son désir de réduire les taux d'intérêt pour éviter que la déconfiture des prêteurs à risque et autres fonds spéculatifs ne déclenche un effet de domino financier sur l'ensemble de la planète.
Mais il se gardera de marcher trop fidèlement sur les traces de son prédécesseur Alan Greenspan à qui il a été reproché de voler promptement au secours de Wall Street par le biais des baisses de taux. Beaucoup ont imputé à la méthode Greenspan le boom immobilier survenu au début de la décennie mais ils y ont également vu un encouragement à prendre des risques parfois de façon insensée.
Bernanke prononcera son discours à 14h00 GMT à Jackson Hole, station de montagne du Wyoming devenue rendez-vous régulier des banquiers centraux de la planète qui y trouvent l'occasion de délaisser pour un temps leurs préoccupations quotidiennes pour des échanges plus académiques.
"La Fed est à la traîne et tout le monde le sait à Wall Street", déclarait mardi le présentateur de CNBC Larry Kudlow. "Ca saute aux yeux, sauf pour la Fed".
INTERVENTION JUDICIEUSE
"Cela fait un mois et demi environ qu'il ne s'est pas exprimé sur l'économie et il lui incombe vraiment de dire quelque chose d'une manière ou d'une autre", observe James O'Sullivan, économiste d'UBS.
Mais pour d'autres, il y a peu de chances que le patron de la Fed fasse dans la déclaration fracassante. "Nous pensons que Bernanke fera son possible pour éviter de donner le moindre signal sur la politique monétaire", écrivait Lehman Brothers mercredi, à moins, ajoutait-elle, de nouvelles perturbations des marchés qui l'obligeraient à s'engager davantage.
La Fed a admis le 17 août que les risques pour la croissance s'étaient sensiblement amplifiés et elle a en conséquence abaissé son taux d'escompte d'un demi-point à 5,75%, dans le but de fluidifier le crédit, en particulier dans le segment du papier commercial.
Cette décision inattendue a été louée; les marchés y ont vu une intervention judicieuse, et de portée limitée; elle semble avoir eu de fait un effet apaisant.
Il n'empêche que les marchés restent très nerveux. Les indices boursiers américains ont ainsi cédé plus de 2% mardi, après que Merrill Lynch eut dit que la mauvaise passe des marchés boursiers affecterait les profits des banques.
De surcroît, le même jour, de mauvaises statistiques sur la confiance du consommateur et les prix dans l'immobilier n'ont fait que plomber un peu plus l'horizon.
Le taux des Fed funds, principal taux directeur de la Fed, est de 5,25% depuis juin 2006 mais le compte rendu de sa dernière réunion, celle du 7 août, montre que si ses responsables sont bien conscients de la détérioration de la situation des marchés, il n'en demeure pas moins que pour eux l'inflation reste la préoccupation principale.
PREVU ET CONVENU
Le discours de Bernanke donnera peut-être des indications sur la manière dont il perçoit la gravité des problèmes touchant le crédit immobilier et la disponibilité des crédits, ainsi que leurs répercussions sur l'ensemble de l'économie.
"Au vu des éléments probants qui se sont accumulés ces dernières semaines... il se peut que la Fed parvienne à la conclusion que la situation s'est à ce point détériorée qu'elle doive abaisser le taux des Fed funds", dit Sal Guatieri, économiste de BMO Capital Markets.
Jusqu'à présent, la banque centrale s'en est tenu à son diagnostic d'un redressement prévisible de la croissance, quand bien même l'inflation reste un souci compte tenu d'un marché de l'emploi tendu.
Mais avant de modifier sa perception des choses, il est vraisemblable que la Fed voudra prendre connaissance des dernières statistiques économiques faisant suite aux troubles récents des marchés.
Les statistiques de l'emploi et de l'activité dans les services et dans l'industrie ne seront disponibles qu'après la rencontre de Jackson Hole.
Bernanke a fait montre jusqu'à présent de sa maîtrise, commente Michael Darda, chef économiste de MKM Partners. "Il s'en tient à ce qui est convenu, à ce qui est prévu et s'il y a lieu de changer les prévisions, il le fait savoir à tout le monde", dit-il.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
WASHINGTON (Reuters) - Le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke délivrera ce vendredi l'un de ses discours les plus attendus par des marchés pris dans la tourmente d'une crise du crédit.
Cette crise, qui se caractérise par un assèchement des liquidités et trouve sa source dans les déboires du crédit immobilier à haut risque (subprime) aux Etats-Unis, est l'occasion pour Bernanke, parfois accusé de mollesse, de montrer à quel point il est sensible aux troubles dans lesquels se débattent les marchés financiers.
Et, plus prosaïquement, d'attester de son désir de réduire les taux d'intérêt pour éviter que la déconfiture des prêteurs à risque et autres fonds spéculatifs ne déclenche un effet de domino financier sur l'ensemble de la planète.
Mais il se gardera de marcher trop fidèlement sur les traces de son prédécesseur Alan Greenspan à qui il a été reproché de voler promptement au secours de Wall Street par le biais des baisses de taux. Beaucoup ont imputé à la méthode Greenspan le boom immobilier survenu au début de la décennie mais ils y ont également vu un encouragement à prendre des risques parfois de façon insensée.
Bernanke prononcera son discours à 14h00 GMT à Jackson Hole, station de montagne du Wyoming devenue rendez-vous régulier des banquiers centraux de la planète qui y trouvent l'occasion de délaisser pour un temps leurs préoccupations quotidiennes pour des échanges plus académiques.
"La Fed est à la traîne et tout le monde le sait à Wall Street", déclarait mardi le présentateur de CNBC Larry Kudlow. "Ca saute aux yeux, sauf pour la Fed".
INTERVENTION JUDICIEUSE
"Cela fait un mois et demi environ qu'il ne s'est pas exprimé sur l'économie et il lui incombe vraiment de dire quelque chose d'une manière ou d'une autre", observe James O'Sullivan, économiste d'UBS.
Mais pour d'autres, il y a peu de chances que le patron de la Fed fasse dans la déclaration fracassante. "Nous pensons que Bernanke fera son possible pour éviter de donner le moindre signal sur la politique monétaire", écrivait Lehman Brothers mercredi, à moins, ajoutait-elle, de nouvelles perturbations des marchés qui l'obligeraient à s'engager davantage.
La Fed a admis le 17 août que les risques pour la croissance s'étaient sensiblement amplifiés et elle a en conséquence abaissé son taux d'escompte d'un demi-point à 5,75%, dans le but de fluidifier le crédit, en particulier dans le segment du papier commercial.
Cette décision inattendue a été louée; les marchés y ont vu une intervention judicieuse, et de portée limitée; elle semble avoir eu de fait un effet apaisant.
Il n'empêche que les marchés restent très nerveux. Les indices boursiers américains ont ainsi cédé plus de 2% mardi, après que Merrill Lynch eut dit que la mauvaise passe des marchés boursiers affecterait les profits des banques.
De surcroît, le même jour, de mauvaises statistiques sur la confiance du consommateur et les prix dans l'immobilier n'ont fait que plomber un peu plus l'horizon.
Le taux des Fed funds, principal taux directeur de la Fed, est de 5,25% depuis juin 2006 mais le compte rendu de sa dernière réunion, celle du 7 août, montre que si ses responsables sont bien conscients de la détérioration de la situation des marchés, il n'en demeure pas moins que pour eux l'inflation reste la préoccupation principale.
PREVU ET CONVENU
Le discours de Bernanke donnera peut-être des indications sur la manière dont il perçoit la gravité des problèmes touchant le crédit immobilier et la disponibilité des crédits, ainsi que leurs répercussions sur l'ensemble de l'économie.
"Au vu des éléments probants qui se sont accumulés ces dernières semaines... il se peut que la Fed parvienne à la conclusion que la situation s'est à ce point détériorée qu'elle doive abaisser le taux des Fed funds", dit Sal Guatieri, économiste de BMO Capital Markets.
Jusqu'à présent, la banque centrale s'en est tenu à son diagnostic d'un redressement prévisible de la croissance, quand bien même l'inflation reste un souci compte tenu d'un marché de l'emploi tendu.
Mais avant de modifier sa perception des choses, il est vraisemblable que la Fed voudra prendre connaissance des dernières statistiques économiques faisant suite aux troubles récents des marchés.
Les statistiques de l'emploi et de l'activité dans les services et dans l'industrie ne seront disponibles qu'après la rencontre de Jackson Hole.
Bernanke a fait montre jusqu'à présent de sa maîtrise, commente Michael Darda, chef économiste de MKM Partners. "Il s'en tient à ce qui est convenu, à ce qui est prévu et s'il y a lieu de changer les prévisions, il le fait savoir à tout le monde", dit-il.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Discours volontariste de Sarkozy devant les chefs =
Discours volontariste de Sarkozy devant les chefs d'entreprise
JOUY-EN-JOSAS, Yvelines (Reuters) - Nicolas Sarkozy a tenu un discours volontariste devant les chefs d'entreprise, réunis à l'université du Medef, promettant notamment d'alléger la fiscalité, sans toutefois annoncer de nouvelles mesures concrètes.
Le président de la République a également demandé aux dirigeants d'entreprise de prendre en compte les attentes des salariés en matière de rémunération.
Le chef de l'Etat avait fait dire dans la matinée par son porte-parole que le volet social de la deuxième phase de sa politique économique ferait l'objet d'un discours à part le 18 septembre.
Devant des centaines d'entrepreneurs, il a insisté sur le nécessaire renforcement de la concurrence pour faire baisser les prix et ainsi soutenir la consommation.
Très applaudi, Nicolas Sarkozy a plaidé pour un "capitalisme d'entrepreneurs", et a souhaité une concentration de l'aide aux entreprises sur les PME ainsi que la mise en place d'un "small business act".
"Je veux que l'aide aux entreprises se concentre sur les PME qui grandissent. Je veux que l'Etat soit à leur côté pour conquérir des marchés à l'international, pour exporter", a-t-il déclaré.
Evoquant la fiscalité, il a estimé que "si l'on taxe trop le travail, il se délocalise, si l'on taxe trop le capital, il s'en va".
"Il faut avoir le courage de le dire : la question de la taxe professionnelle, la question de la taxe sur les salaires, la question de l'assiette des cotisations sociales doivent être posées", a-t-il précisé.
MISE À PLAT DES PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES
Le chef de l'Etat a une nouvelle dit vouloir "aller plus loin dans la remise à plat de nos prélèvements obligatoires".
Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé son intention de faire interdire les enquêtes pénales déclenchées à partir de lettres anonymes, procédure relativement courante en France et à l'origine de certains des plus importants scandales financiers des dernières années.
Après l'adoption cet été par le Parlement de mesures fiscales principalement destinées à soutenir la consommation, une loi de modernisation destinée à lever les freins à la croissance est en préparation et le Premier ministre, François Fillon, a annoncé des réformes structurelles pour la fin de l'année.
Installée jeudi, la Commission pour la libération de la croissance, présidée par Jacques Attali, doit rendre fin décembre un diagnostic des handicaps de la France et des propositions pour y remédier.
Ces propositions pourraient être intégrées au projet de loi de modernisation de l'économie.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, plaide depuis longtemps pour une politique économique de soutien aux entreprises, estimant que le seul soutien à la demande ne permet pas d'accroître la croissance.
De nombreux économistes doutent en effet que le "paquet fiscal" permette à la France de gagner le point de croissance supplémentaire que cherche le gouvernement.
Ils soulignent en outre que son coût - 13,6 milliards d'euros en année pleine selon Bercy - prive l'Etat de marges de manoeuvre pour mener des réformes structurelles.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
JOUY-EN-JOSAS, Yvelines (Reuters) - Nicolas Sarkozy a tenu un discours volontariste devant les chefs d'entreprise, réunis à l'université du Medef, promettant notamment d'alléger la fiscalité, sans toutefois annoncer de nouvelles mesures concrètes.
Le président de la République a également demandé aux dirigeants d'entreprise de prendre en compte les attentes des salariés en matière de rémunération.
Le chef de l'Etat avait fait dire dans la matinée par son porte-parole que le volet social de la deuxième phase de sa politique économique ferait l'objet d'un discours à part le 18 septembre.
Devant des centaines d'entrepreneurs, il a insisté sur le nécessaire renforcement de la concurrence pour faire baisser les prix et ainsi soutenir la consommation.
Très applaudi, Nicolas Sarkozy a plaidé pour un "capitalisme d'entrepreneurs", et a souhaité une concentration de l'aide aux entreprises sur les PME ainsi que la mise en place d'un "small business act".
"Je veux que l'aide aux entreprises se concentre sur les PME qui grandissent. Je veux que l'Etat soit à leur côté pour conquérir des marchés à l'international, pour exporter", a-t-il déclaré.
Evoquant la fiscalité, il a estimé que "si l'on taxe trop le travail, il se délocalise, si l'on taxe trop le capital, il s'en va".
"Il faut avoir le courage de le dire : la question de la taxe professionnelle, la question de la taxe sur les salaires, la question de l'assiette des cotisations sociales doivent être posées", a-t-il précisé.
MISE À PLAT DES PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES
Le chef de l'Etat a une nouvelle dit vouloir "aller plus loin dans la remise à plat de nos prélèvements obligatoires".
Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé son intention de faire interdire les enquêtes pénales déclenchées à partir de lettres anonymes, procédure relativement courante en France et à l'origine de certains des plus importants scandales financiers des dernières années.
Après l'adoption cet été par le Parlement de mesures fiscales principalement destinées à soutenir la consommation, une loi de modernisation destinée à lever les freins à la croissance est en préparation et le Premier ministre, François Fillon, a annoncé des réformes structurelles pour la fin de l'année.
Installée jeudi, la Commission pour la libération de la croissance, présidée par Jacques Attali, doit rendre fin décembre un diagnostic des handicaps de la France et des propositions pour y remédier.
Ces propositions pourraient être intégrées au projet de loi de modernisation de l'économie.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, plaide depuis longtemps pour une politique économique de soutien aux entreprises, estimant que le seul soutien à la demande ne permet pas d'accroître la croissance.
De nombreux économistes doutent en effet que le "paquet fiscal" permette à la France de gagner le point de croissance supplémentaire que cherche le gouvernement.
Ils soulignent en outre que son coût - 13,6 milliards d'euros en année pleine selon Bercy - prive l'Etat de marges de manoeuvre pour mener des réformes structurelles.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Afghanistan: tous les otages sud-coréens ont été libérés
Afghanistan: tous les otages sud-coréens ont été libérés
Les trois derniers otages sud-coréens, "deux femmes et un homme", ont été libérés jeudi par les talibans et remis au Comité International de la Croix-Rouge (CICR), a annoncé son représentant pour la région du Sud afghan Irfan Sulejmani.
"Nous les avons accueillis, a-t-il déclaré à l'AFP par téléphone. Il s'agit de deux femmes et d'un homme".
Il s'agissait des derniers des 19 otages sud-coréens que détenaient depuis le 19 juillet les talibans. Quatre autres otages sud-coréens avaient en effet été libérés plus tôt, jeudi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les trois derniers otages sud-coréens, "deux femmes et un homme", ont été libérés jeudi par les talibans et remis au Comité International de la Croix-Rouge (CICR), a annoncé son représentant pour la région du Sud afghan Irfan Sulejmani.
"Nous les avons accueillis, a-t-il déclaré à l'AFP par téléphone. Il s'agit de deux femmes et d'un homme".
Il s'agissait des derniers des 19 otages sud-coréens que détenaient depuis le 19 juillet les talibans. Quatre autres otages sud-coréens avaient en effet été libérés plus tôt, jeudi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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SDF: un problème aigu pour les villes
SDF: un problème aigu pour les villes auquel le gouvernement dit vouloir s'atteler
Le scandale du "Malodore", un produit répulsif acheté par la mairie d'Argenteuil pour chasser les SDF, est l'arbre qui cache la forêt car, pour nombre de municipalités, les sans-abris représentent un problème aigu auquel la ministre du logement Christine Boutin veut s'atteler.
Danielle Huèges, fondatrice de l'association Coeur des Haltes et mandatée par la ministre du Logement pour mener à bien une mission sur le sujet, estime qu'"Argenteuil a été un détonateur". "Christine Boutin a dénoncé la méthode mais a décidé de tout mettre en oeuvre pour que de tels procédés ne se reproduisent plus", a-t-elle déclaré jeudi à l'AFP.
Si l'achat du produit répulsif par la mairie d'Argenteuil a suscité une indignation quasi unanime, plusieurs associations font aussi remarquer que communes et organismes publics utilisent des procédés plus insidieux mais tout aussi efficaces pour éloigner les SDF des centre-villes.
Ainsi, remarque Médecins du Monde, l'installation de sièges particuliers - et non plus de bancs où l'on est susceptible de s'allonger - dans les espaces publics, y compris le métro, est devenue la règle.
La Fnars, qui regroupe la plupart des associations chargées d'accueillir les SDF, souligne aussi que si le projet d'Argenteuil était "particulièrement odieux" d'autres actions anti-SDF, telles que les arrêtés municipaux anti-mendicité et anti-bivouacs ou encore la suppression des toilettes publiques sont menées "sans provoquer autant d'émoi".
De nombreuses municipalités, particulièrement dans le sud de la France, n'hésitent pas à prendre des arrêtés pour empêcher les sans-abri d'accéder au centre-ville d'autant plus que celui-ci est fréquenté par de nombreux touristes. A Montpellier par exemple, la ville prend chaque année pour toute la période estivale du 1er juin au 30 septembre un "arrêté de sécurité et de salubrité publiques". Toulon, Fréjus, Saint-Raphaël ou Nice ont pris des arrêtés analogues même si cette dernière ville, selon sa municipalité, ne l'applique plus.
Danielle Huèges, qui se souvient d'avoir été chargée par Xavier Emmanuelli, alors secrétaire d'Etat à l'action humanitaire, d'une mission analogue sur les SDF il y a douze ans, a demandé aux préfets de recenser le nombre de municipalités qui ont pris de tels arrêtés. "On ne condamne pas les maires, dit-elle, on vient à leur secours".
Pour ce faire, explique-t-elle, la décision a été prise de "faire un groupe de travail avec une dizaine de maires de moyennes et de grandes villes et de parvenir à établir une sorte de charte qui permettra de rassurer les maires et d'éviter ainsi les arrêtés anti-mendicité".
Danielle Huèges a quelques "pistes", notamment faire davantage de maraudes de jour avec une prise en charge médico-sociale.
"Trop souvent, regrette-t-elle, l'appel vers le numéro d'urgence 115 dirige vers la veille d'hiver ou de nuit mais néglige l'accueil de jour".
Elle déplore aussi, à l'instar de plusieurs associations, la mauvaise coordination des différents services d'aide aux sans-abri.
Une première consultation des maires de France pourrait avoir lieu à la mi-octobre, a précisé Mme Huèges.
Selon Mylène Stambouli, chargée, à la mairie de Paris, de la lutte contre l'exclusion, Mme Boutin a promis une réunion analogue sur la région parisienne pour le mois de septembre. On évalue à environ 5.000 le nombre de places supplémentaires nécessaires pour loger les sans-abri en région parisienne.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le scandale du "Malodore", un produit répulsif acheté par la mairie d'Argenteuil pour chasser les SDF, est l'arbre qui cache la forêt car, pour nombre de municipalités, les sans-abris représentent un problème aigu auquel la ministre du logement Christine Boutin veut s'atteler.
Danielle Huèges, fondatrice de l'association Coeur des Haltes et mandatée par la ministre du Logement pour mener à bien une mission sur le sujet, estime qu'"Argenteuil a été un détonateur". "Christine Boutin a dénoncé la méthode mais a décidé de tout mettre en oeuvre pour que de tels procédés ne se reproduisent plus", a-t-elle déclaré jeudi à l'AFP.
Si l'achat du produit répulsif par la mairie d'Argenteuil a suscité une indignation quasi unanime, plusieurs associations font aussi remarquer que communes et organismes publics utilisent des procédés plus insidieux mais tout aussi efficaces pour éloigner les SDF des centre-villes.
Ainsi, remarque Médecins du Monde, l'installation de sièges particuliers - et non plus de bancs où l'on est susceptible de s'allonger - dans les espaces publics, y compris le métro, est devenue la règle.
La Fnars, qui regroupe la plupart des associations chargées d'accueillir les SDF, souligne aussi que si le projet d'Argenteuil était "particulièrement odieux" d'autres actions anti-SDF, telles que les arrêtés municipaux anti-mendicité et anti-bivouacs ou encore la suppression des toilettes publiques sont menées "sans provoquer autant d'émoi".
De nombreuses municipalités, particulièrement dans le sud de la France, n'hésitent pas à prendre des arrêtés pour empêcher les sans-abri d'accéder au centre-ville d'autant plus que celui-ci est fréquenté par de nombreux touristes. A Montpellier par exemple, la ville prend chaque année pour toute la période estivale du 1er juin au 30 septembre un "arrêté de sécurité et de salubrité publiques". Toulon, Fréjus, Saint-Raphaël ou Nice ont pris des arrêtés analogues même si cette dernière ville, selon sa municipalité, ne l'applique plus.
Danielle Huèges, qui se souvient d'avoir été chargée par Xavier Emmanuelli, alors secrétaire d'Etat à l'action humanitaire, d'une mission analogue sur les SDF il y a douze ans, a demandé aux préfets de recenser le nombre de municipalités qui ont pris de tels arrêtés. "On ne condamne pas les maires, dit-elle, on vient à leur secours".
Pour ce faire, explique-t-elle, la décision a été prise de "faire un groupe de travail avec une dizaine de maires de moyennes et de grandes villes et de parvenir à établir une sorte de charte qui permettra de rassurer les maires et d'éviter ainsi les arrêtés anti-mendicité".
Danielle Huèges a quelques "pistes", notamment faire davantage de maraudes de jour avec une prise en charge médico-sociale.
"Trop souvent, regrette-t-elle, l'appel vers le numéro d'urgence 115 dirige vers la veille d'hiver ou de nuit mais néglige l'accueil de jour".
Elle déplore aussi, à l'instar de plusieurs associations, la mauvaise coordination des différents services d'aide aux sans-abri.
Une première consultation des maires de France pourrait avoir lieu à la mi-octobre, a précisé Mme Huèges.
Selon Mylène Stambouli, chargée, à la mairie de Paris, de la lutte contre l'exclusion, Mme Boutin a promis une réunion analogue sur la région parisienne pour le mois de septembre. On évalue à environ 5.000 le nombre de places supplémentaires nécessaires pour loger les sans-abri en région parisienne.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Etats-Unis: la croissance a été plus forte que prévu
Etats-Unis: la croissance a été plus forte que prévu avant la crise boursière
La croissance américaine était plus forte qu'on ne le pensait au deuxième trimestre, mais la crise boursière qui a ensuite frappé risque de créer un net ralentissement, selon les analystes.
La croissance américaine a été révisée jeudi à 4%, au lieu de 3,4% annoncés initialement, ce qui est le rythme le plus élevé depuis le premier trimestre 2006.
Le chiffre est à peu près conforme aux attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 4,1% du Produit intérieur brut (PIB), après +0,6% seulement au trimestre précédent (en rythme annuel).
"Ce sont de bons chiffres, mais ils datent du deuxième trimestre", a réagi John Lonski de Moody's Investors Service.
Depuis, les marchés ont été frappés par une vaste crise de confiance à la suite des difficultés dans le secteur des prêts immobiliers à risques, dits "subprime".
Les Bourses ont fortement baissé depuis la fin juillet et, malgré les interventions des banques centrales, elles continuent de réagir très nerveusement à toutes les nouvelles économiques.
"Ces turbulences financières ont assombri les perspectives", résume Nigel Gault du cabinet Global Insight.
Elles pourraient notamment compromettre les facteurs ayant permis la révision à la hausse de la croissance au printemps.
Le gros de la révision vient d'une amélioration du déficit commercial et d'une vigueur inhabituelle de l'investissement des entreprises, surtout dans les infrastructures.
Mais "les chefs d'entreprises sont très conscients des perturbations sur les marchés financiers, et cela suffira sans doute à les rendre plus prudents à la fois dans leurs embauches et dans leurs investissements. Cela risque de ralentir la croissance dans les mois à venir", estime M. Lonski.
Le rapport met aussi en exergue la grosse faiblesse actuelle de l'économie américaine: l'investissement résidentiel a encore baissé plus que prévu au deuxième trimestre (-11,1%). Et les mois à venir s'annoncent sombres.
"Le fort resserrement du crédit début août risque de ralentir encore les achats de logements et de mettre sous pression les prix des logements, au détriment de la consommation des ménages", selon l'économiste de Moody's.
Au deuxième trimestre déjà, les dépenses de consommation ont perdu leur rôle de moteur de la croissance, avec une hausse de 1,4% seulement. Ce sont surtout les achats de biens durables, commes les automobiles, qui ont souffert, accusant leur plus forte baisse en 14 ans.
Plusieurs rapports sur l'immobilier résidentiel ont rendu les investisseurs nerveux cette semaine, puisqu'ils ont fait ressortir au mieux une faible hausse des prix avant la tempête boursière.
"L'économie va sans doute afficher un rythme de croissance compris entre 2 et 3% au troisième trimestre, mais les perspectives s'obscurcissent au delà. Nous tablons sur une croissance de 2% du quatrième trimestre 2007 au deuxième trimestre 2008", affirme M. Gault.
Ce rapport place selon lui la banque centrale devant une "décision délicate" lors de sa prochaine réunion, le 18 septembre. Les chiffres du deuxième trimestre étaient bons, mais la Fed a reconnu depuis la forte hausse des risques liés à la crise boursière.
Les marchés, qui espèrent une baisse du principal taux directeur actuellement fixé à 5,25%, attendent désormais le discours que le président de la Fed, Ben Bernanke, fera vendredi.
"M. Bernanke parlera de l'immobilier et de la politique monétaire, et nous verrons s'il dit quoi que ce soit permettant de déterminer les intentions de la Fed et son calendrier", affirme l'économiste indépendant Joel Naroff.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La croissance américaine était plus forte qu'on ne le pensait au deuxième trimestre, mais la crise boursière qui a ensuite frappé risque de créer un net ralentissement, selon les analystes.
La croissance américaine a été révisée jeudi à 4%, au lieu de 3,4% annoncés initialement, ce qui est le rythme le plus élevé depuis le premier trimestre 2006.
Le chiffre est à peu près conforme aux attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 4,1% du Produit intérieur brut (PIB), après +0,6% seulement au trimestre précédent (en rythme annuel).
"Ce sont de bons chiffres, mais ils datent du deuxième trimestre", a réagi John Lonski de Moody's Investors Service.
Depuis, les marchés ont été frappés par une vaste crise de confiance à la suite des difficultés dans le secteur des prêts immobiliers à risques, dits "subprime".
Les Bourses ont fortement baissé depuis la fin juillet et, malgré les interventions des banques centrales, elles continuent de réagir très nerveusement à toutes les nouvelles économiques.
"Ces turbulences financières ont assombri les perspectives", résume Nigel Gault du cabinet Global Insight.
Elles pourraient notamment compromettre les facteurs ayant permis la révision à la hausse de la croissance au printemps.
Le gros de la révision vient d'une amélioration du déficit commercial et d'une vigueur inhabituelle de l'investissement des entreprises, surtout dans les infrastructures.
Mais "les chefs d'entreprises sont très conscients des perturbations sur les marchés financiers, et cela suffira sans doute à les rendre plus prudents à la fois dans leurs embauches et dans leurs investissements. Cela risque de ralentir la croissance dans les mois à venir", estime M. Lonski.
Le rapport met aussi en exergue la grosse faiblesse actuelle de l'économie américaine: l'investissement résidentiel a encore baissé plus que prévu au deuxième trimestre (-11,1%). Et les mois à venir s'annoncent sombres.
"Le fort resserrement du crédit début août risque de ralentir encore les achats de logements et de mettre sous pression les prix des logements, au détriment de la consommation des ménages", selon l'économiste de Moody's.
Au deuxième trimestre déjà, les dépenses de consommation ont perdu leur rôle de moteur de la croissance, avec une hausse de 1,4% seulement. Ce sont surtout les achats de biens durables, commes les automobiles, qui ont souffert, accusant leur plus forte baisse en 14 ans.
Plusieurs rapports sur l'immobilier résidentiel ont rendu les investisseurs nerveux cette semaine, puisqu'ils ont fait ressortir au mieux une faible hausse des prix avant la tempête boursière.
"L'économie va sans doute afficher un rythme de croissance compris entre 2 et 3% au troisième trimestre, mais les perspectives s'obscurcissent au delà. Nous tablons sur une croissance de 2% du quatrième trimestre 2007 au deuxième trimestre 2008", affirme M. Gault.
Ce rapport place selon lui la banque centrale devant une "décision délicate" lors de sa prochaine réunion, le 18 septembre. Les chiffres du deuxième trimestre étaient bons, mais la Fed a reconnu depuis la forte hausse des risques liés à la crise boursière.
Les marchés, qui espèrent une baisse du principal taux directeur actuellement fixé à 5,25%, attendent désormais le discours que le président de la Fed, Ben Bernanke, fera vendredi.
"M. Bernanke parlera de l'immobilier et de la politique monétaire, et nous verrons s'il dit quoi que ce soit permettant de déterminer les intentions de la Fed et son calendrier", affirme l'économiste indépendant Joel Naroff.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les sans-papiers votent l'arrêt de la grève de la faim
Les sans-papiers de Lille votent l'arrêt de la grève de la faim
La cinquantaine d'étrangers sans-papiers, qui se déclarent en grève de la faim depuis le 15 juin à Lille, ont voté jeudi l'arrêt de leur jeûne après les propositions de sortie de crise du préfet du Nord, a constaté un journaliste de l'AFP, lors d'une réunion de leur comité de soutien.
"Nous suspendons la grève de la faim et nous saisissons l'opportunité d'une proposition, certes insatisfaisante par rapport à notre revendication de départ, mais nous n'avons pas le choix", a déclaré le porte-parole du Comité des sans-papiers du Nord (CSP-59), Roland Diagne, lors d'une réunion à laquelle assistait un journaliste de l'AFP.
Au total, 51 des 56 grévistes de la faim, reconnus par le CSP-59, ont signé une fiche où ils déclarent "avoir cessé leur grève de la faim", a-t-il précisé.
Certains ont répondu depuis la Guinée et le Maroc où ils ont été expulsés.
"La lutte n'est pas terminée, y compris celle de la régularisation des grévistes. Ce qu'elle donnera dépendra de notre capacité à créer un rapport de force après la grève de la faim que vous avez décidé de suspendre", a déclaré M. Diagne.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La cinquantaine d'étrangers sans-papiers, qui se déclarent en grève de la faim depuis le 15 juin à Lille, ont voté jeudi l'arrêt de leur jeûne après les propositions de sortie de crise du préfet du Nord, a constaté un journaliste de l'AFP, lors d'une réunion de leur comité de soutien.
"Nous suspendons la grève de la faim et nous saisissons l'opportunité d'une proposition, certes insatisfaisante par rapport à notre revendication de départ, mais nous n'avons pas le choix", a déclaré le porte-parole du Comité des sans-papiers du Nord (CSP-59), Roland Diagne, lors d'une réunion à laquelle assistait un journaliste de l'AFP.
Au total, 51 des 56 grévistes de la faim, reconnus par le CSP-59, ont signé une fiche où ils déclarent "avoir cessé leur grève de la faim", a-t-il précisé.
Certains ont répondu depuis la Guinée et le Maroc où ils ont été expulsés.
"La lutte n'est pas terminée, y compris celle de la régularisation des grévistes. Ce qu'elle donnera dépendra de notre capacité à créer un rapport de force après la grève de la faim que vous avez décidé de suspendre", a déclaré M. Diagne.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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