la FNESI post unique, violence formation

[papillon54]

rien que d'y penser

[vanessa_1985]

Je suis en fin de parcours, et sincèrement, je n'ai jamais eu aucun soucis avec les patients pris en charge, j'ai toujours aimé ce boulot et je m'y suis donnée à fond... Là ou c'est le plus dur c'est les encadrants qui te font perdre en l'espace d'un stage toute confiance en toi, te rabaisser à un niveau tellement bas que tu te demande encore si ta place est réellement là ou elle doit être, se sentir vide, nulle, inutile et bête , oui ça m'est déjà arrivée. L'envie d'arrêter parce qu'on en à marre de toute cette violence gratuite ? Oh que oui, il faut avoir une sacrée motivation et un sang froid immense parfois, que je ne suis peut être plus en mesure d'avoir , et pourtant à 5 mois du DE....BURN OUT !
Ce chiffres m'attristent profondément mais celà ne m'étonne pas pour l'avoir déja vécue ....

[biboux69]

pour ma part, je connaissais la condition de stagiaire. donc j'y suis allé en territoire non conquis et les barrières je me les mettais (peur du jugement, du regard, de mal faire, de pas être assez, vouloir en donner plus, peur au final de faire des gestes infirmier, voir tetanie car peur de mal faire ) et puis en 1 an, c'est devenu de mal en pire. deuxième année, je suis tombé dans un terrain de stage où planait une mauvaise ambiance, et l'éponge deja bien saturé que je suis à saturé à mort. mal mal mal... le coup de grace à été une jeune (en age) IDE, qui m'a parlé comme si j'avais 5 ans (moi mère de famille, comme on parlerait à ma fille): j'ai été incendié sur un ton "hypocrite" (car assez fort pour que ca soi audible dans le couloir, mais pas assez pour crée un scandale et que le cadre sache qu'elle est pas si gentille); j'ai du refaire 5-6 fois une même perf qui parfois était une présomption que je fasse une faute d'hygiène, au lieu de me prendre en salle de soin et m'encadrer; me parlait comme une demeuré (mais à mes yeux elle se ridiculisait d'avantage; et j'en passe car certains reproches on été aberrants, contradictoire. mais le mal à été fait. enfin si on peut le dire: j'étais dans une bulle tout me touchait mais ca pouvait pas plus me faire de mal, une bonne déprime (voir plus). j'ai fini sous anti dépresseur, chez le psy, ( ca m'a pas particulièrement aidé, mais bon).
je sais que j'ai un bonne part de responsabilité, je me suis victimisé moi même, en gros j'ai donné le baton pour me faire battre. malgré tout je leur remercie, car je ne pouvais que accepter les coups de pied au c** et avancer, affronter mes peurs et accepter enfin de faire des soins infirmier qui me rendait appeuré (injections, preparation et distribution de ttt).
ca fait la 1ere année je me disais "que fait tu la", la deuxième "j'arrête, j'arrête", heureusement j'ai mon mari, et mes amis (ma famille j'en avais pas parlé). je tire encore la langue, mais le bout du tunnel se fait de plus en plus proche. et la où on a voulu me mettre à terre, j'ai réussi chez futur collègue. par contre je suis tombé sur des super encadrant, comme des moins avenants, parfois ca me rend encore bien mal à l'aise, mais jusqu'ici j'ai pas connu pire que cette deuxième année.

[marion386]

IDE depuis.... 2 jours et si il fallait le refaire, là comme ça je repond spontanément "NON surement pas!" peut être que dans 10 ans quand j'aurai oublié certains passages (ou pas) de cette formation je répondrai oui mais là comme ça non trop dur moralement!

[Anonyme222222]

En tout cas, ce n’est pas à coup de circulaire obtenue dans les couloirs ministériels que le problème des moyens financiers, matériels et humains sera résolu ; cause majeure des problèmes d’encadrement dont on veut nous faire croire qu’il s’agit d’une généralité.

Par contre, cela risque de plomber encore plus le climat déjà explosif…
.

[blocop]

je pense, mais c'est une pensée derrière un bureau...
est ce que c'est le fait que les conditions des IDE en service soient merdiques, que les ESI trinquent?
C'est pas une sorte de "ah ma cocotte, tu veux être IDE, je vais t'apprendre à accepter d'abord les coups pour résister à vie à la profession"

je suis sortie d'ifsi y'a 15 ans, mais c'était le meilleur ifsi de france (25 élèves par promo, jamais de conseil de disc, des redoublements exceptionnels (personne dans ma promo en 3 ans en tout cas)
donc oui, moi j'y retournerais, parce que j'adorais les cours des médecins, les pratiques où on se poilait, le train train quotidien où tu écoutes, tu notes, tu apprends, t'as une bonne note!
les stages dans les mêmes hopitaux du coin (à force tu connaissais l'hosto par coeur, alors c'était facile le premier jour, tu pouvais au moins descendre les patients au bloc, aller à la pharma ou au labo, et tu rencontrais tes ex-collègues au self!)

c'est vrai que depuis que je fréquente infirmiers.com, j'ai l'impression que les conditions se sont super dégradées pour les ESI (la nouvelle réforme qui met plus de pression? les formateurs qui ont la pression pour écrémer? les terrains de stage qui en ont marre de voir arriver des 3èmes qui n'ont pas fait bcp de soins techniques?....

[Anonyme222222]

Je ne suis pas sûre que inf.com (ou autre) soit la vitrine exhaustive de ce qui se fait ou pas, partout et tout le temps en matière de violence supposée/avérée faite aux ESI par leurs encadrants sur le terrain.

Certains communiquent sur leur vécu et/ou ressenti personnels (3486 répondants sur l'ensemble des ESI pour cette enquête); plus encore s'abstiennent.

Outre des comportements individuels qui peuvent dévier, il me semble que la cause du problème vient des mauvaises conditions de travail à force de "charger la mule" et de la réforme incomprise avec peu de remise en question de ceux qui en ont fait la promotion alors qu'ils ne sont pas sur le terrain.
.

[myloma]

malheureusement, ce problème ne date pas d'hier
ma sœur aînée, toute fraîche sortie de son IFSI il y a plus de 30 ans, a entendu des collègues de promo dire ceci texto
"on nous a fait ch**r durant notre formation, maintenant on va les faire ch**r aussi"
Elle n'a évidemment pas traité ses ESI ainsi mais a été outrée de ces réflexions plus que douteuses
je plains les pauvres qui sont passées dans les griffes de ces mégères qui n'ont rien compris^^

les posts de certains étudiants mettent en évidence un certain acharnement de personnes "frustrées" de ne pas avoir pu entrer en IFSI, alors, "on le leur fait payer".
je dois être naïve malgré mon grand âge, mais je ne comprends toujours pas ce comportement

il est vrai aussi, toujours en lisant certains posts, plus rares heureusement, que derrière l'impression de harcèlement, se cache parfois un refus de se remettre en question,
"j'ai raison, elles ont tort,
elles ne m 'ont pas validé alors que je le mérite, ..."

et, comme dit moutarde, les conditions de travail avec moins de personnel pour plus de boulot, ne favorisent pas un accueil aussi serein de l'ESI qui débarque

[aude2002]

Bonjour,
Diplômée de 1997 la formation n'a pas été facile, beaucoup d'exigence, pression... en tant que professionnelle ce sera pire donc c'est quelque part un test à survivre dans ce métier qui est très difficile et peu considéré.
Bon courage les ESI et futur IDE

[vaness desiles]

malheureusement, ce problème ne date pas d'hier
ma sœur aînée, toute fraîche sortie de son IFSI il y a plus de 30 ans, a entendu des collègues de promo dire ceci texto
"on nous a fait ch**r durant notre formation, maintenant on va les faire ch**r aussi"
Elle n'a évidemment pas traité ses ESI ainsi mais a été outrée de ces réflexions plus que douteuses
je plains les pauvres qui sont passées dans les griffes de ces mégères qui n'ont rien compris^^

les posts de certains étudiants mettent en évidence un certain acharnement de personnes "frustrées" de ne pas avoir pu entrer en IFSI, alors, "on le leur fait payer".
je dois être naïve malgré mon grand âge, mais je ne comprends toujours pas ce comportement

il est vrai aussi, toujours en lisant certains posts, plus rares heureusement, que derrière l'impression de harcèlement, se cache parfois un refus de se remettre en question,
"j'ai raison, elles ont tort,
elles ne m 'ont pas validé alors que je le mérite, ..."

et, comme dit moutarde, les conditions de travail avec moins de personnel pour plus de boulot, ne favorisent pas un accueil aussi serein de l'ESI qui débarque

Je suis d'accords avec tes propos, J'ai peut-être tord, mais c'est également l'impression que j'ai.

Bonjour,
Diplômée de 1997 la formation n'a pas été facile, beaucoup d'exigence, pression... en tant que professionnelle ce sera pire donc c'est quelque part un test à survivre dans ce métier qui est très difficile et peu considéré.
Bon courage les ESI et futur IDE

C'est exactement ce que nous as dit l'une de nos formatrices. C'était déjà très dur à cette époque ou le DE se validait sur une journée entière au sein d'un service ou il fallait prendre en charge tous les patients et non pas 6, 7 ou 8 et la pression était déjà énorme.

[execho]

les externes en médecine se faisaient également copieusement ramasser.Mais,il semble que notre jeunesse actuelle si elle accepte les remarques aime aussi la courtoisie.

[Justine09]

Je suis d'accord pour dire que la formation n'est pas tendre et facile à vivre tous les jours. Mine de rien, le rythme est difficile, on passe de stage en stage, qui parfois n'ont rien à voir les uns avec les autres et chaque fois on nous demande d'être au point sur tout.
En soit, c'est normal parce que plus tard, c'est des humains qu'on va aider, gérer, soigner, donc on n'a pas vraiment le droit à l'erreur. Je pense aux gens qui font des études de médecine également... Quand je vois les externes ou internes se faire pourrir par les titulaires ou les chefs de services, je me dis qu'on est tous pareil. Les métiers de la santé, ce n'est pas rien.

Mais ce que je déplore c'est la méchanceté des encadrants en stage. Heureusement ils ne sont pas tous ainsi ! Mais oui, certains encadrants, certains lieux de stage peuvent carrément nous faire sentir comme des petites merdes, des moins que rien sans connaissances, de quoi nous donner l'envie d'arrêter. Certains arrivent à nous faire perdre confiance en nous.
Et en fait, je sens que la nouvelle réforme (même si je la trouve très bien) ne nous a pas aidés. Beaucoup de tutrices de stage de l'ancienne réforme nous assènent souvent de "C'était mieux avant, maintenant les élèves sont nuls et savent plus rien faire !". J'en ai plus qu'assez d'entendre ça, beaucoup me sortent même qu'ils sont déçus de ne pas nous faire passer des MSP, et j'ai souvent la sensation que c'est plus par vengeance que dans notre "intérêt".
Je ne pense pas que la réforme fasse de moins bons infirmiers. C'est différent mais on est tout aussi bien formés.

Certes, on fait moins de lieux de stage différent vu qu'avant le stages duraient 4 semaines, mais on a autant de semaines de stage ou presque et on apprend les mêmes choses.

[caducee1717]

Mais,il semble que notre jeunesse actuelle si elle accepte les remarques aime aussi la courtoisie.

et c'est bien normal puisqu'on s'adresse à des humains qui prendront soin d'autres humains aux côtés...d'humains.

Bref la critique, au sens littéral du terme, est constructive, l'humiliation est...destructrice...
Aucun interêt donc à user et abuser de remarques désobligeantes...même si, ne l'oublions pas, ce n'est pas une GENERALITE et que si on parle volontiers des personnes qui dérapent (ESI VS ENCADRANTS) on ne parle pas des autres, ceux qui "font" bien, car comme dans les transmissions ciblées on ne parle que de ce qui pose problème...

[augusta]

Diplômée de 1997 la formation n'a pas été facile, beaucoup d'exigence, pression... en tant que professionnelle ce sera pire donc c'est quelque part un test à survivre dans ce métier qui est très difficile et peu considéré.

Je serais bien d'accord avec Aude...

[blocop]

Diplômée de 1997 la formation n'a pas été facile, beaucoup d'exigence, pression... en tant que professionnelle ce sera pire donc c'est quelque part un test à survivre dans ce métier qui est très difficile et peu considéré.

Je serais bien d'accord avec Aude...

Pareil malheureusement
Le metier d'IDE n'est pas fait pour les faibles, les reveurs....c'est dur!
les conditions des ESI se sont dégradés on est tous d'accord, mais les conditions des IDE en service largement aussi!
Donc certains sont durs (voire médisants, voire humiliants), mais ils triment au quotidien d'un plan professionnel (l'un n'excusant pas l'autre!!!).