Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Modérateurs : Modérateurs, ESI
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ivy.catherine.wayne
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Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Bonjour à toutes et à tous.
Je suis une étudiante de 24 ans en 1ère année d'ESI. Avant cela j'ai passé deux ans en fac de langue qui n'ont pas été très fructueuse mais très enrichissante et épanouissante. L'année dernière, j'avais décidé de prendre une année en "off" pour me consacrer au concours d'entré. J'étais très motivée et enthousiaste et pendant le premier mois à l'IFSI j'avais l'impression d'avoir enfin trouvé ma voie. Et puis... J'ai rapidement commencé à voir les failles et les limites si je puis dire. Mon premier stage était en crèche, il était très ennuyeux et inintéressant, même si les enfants étaient extraordinaire et les auxiliaire et éducatrice géniale. Le retour à l'ifsi n'a fait qu'aggraver les choses. Je n'arrive pas à voir l’intérêt des cours que l'ont nous donne ni leurs utilités (même si je me doute qu'il doit bien en avoir si ils ont choisi de nous l'enseigner). Je suis extrêmement démotivé, très déprimé. Je ne vois que les côtés négatif de cette profession et ils me semblent insurmontable. Je ne vois pas d'avenir pour moi dans cette filière et je songe encore et plus que jamais à quitté le cursus. Seulement voilà, même si je ne suis pas vieille, reprendre encore des études à 25 ans sans avoir achevé quoi que ce soit avant, c'est un peu limite pour moi. Et puis financièrement je n'aurai plus droit à aucune bourses ou financement... Je me trouve dans une situation très stressante et angoissante. Si je continue dans cette voie je sens que je vais faire une dépression et si je quitte cette voie mon avenir sera tellement incertain que cela m'angoisse. Je sais que ce genre de grande remise en question, tout les étudiants passent par là. Généralement ce genre de remise en question ce fait plus tard, voir beaucoup plus tard dans les cursus (entre la mi 2ème année et la fin 3ème année). J'aimerai savoir si certains premières année ressentent là même choses, si des 2èmes, 3èmes années le ressentent où l'ont déjà ressenti. J'aimerai vraiment pouvoir mettre ça au clair et savoir si c'est une simple période de doute où si je ne suis réellement pas faites pour ce métier/cette filière. Abandonner est une lourde décision à prendre, tout comme rester. Je ne veux pas prendre cette décision à la légère. Puis j'en ai discuter avec ma guidance et elle j'ai l’impression que son but est de me faire rester quoi que ça en coûte plutôt que de m'aider à trouver une solution, j'ai l'impression que personne n'arrive (ou ne veut ?) à voir ma détresse. Je me sens démunie et prise au piège.
J'attends vos avis et vos témoignages avec impatience. Merci beaucoup.
Je suis une étudiante de 24 ans en 1ère année d'ESI. Avant cela j'ai passé deux ans en fac de langue qui n'ont pas été très fructueuse mais très enrichissante et épanouissante. L'année dernière, j'avais décidé de prendre une année en "off" pour me consacrer au concours d'entré. J'étais très motivée et enthousiaste et pendant le premier mois à l'IFSI j'avais l'impression d'avoir enfin trouvé ma voie. Et puis... J'ai rapidement commencé à voir les failles et les limites si je puis dire. Mon premier stage était en crèche, il était très ennuyeux et inintéressant, même si les enfants étaient extraordinaire et les auxiliaire et éducatrice géniale. Le retour à l'ifsi n'a fait qu'aggraver les choses. Je n'arrive pas à voir l’intérêt des cours que l'ont nous donne ni leurs utilités (même si je me doute qu'il doit bien en avoir si ils ont choisi de nous l'enseigner). Je suis extrêmement démotivé, très déprimé. Je ne vois que les côtés négatif de cette profession et ils me semblent insurmontable. Je ne vois pas d'avenir pour moi dans cette filière et je songe encore et plus que jamais à quitté le cursus. Seulement voilà, même si je ne suis pas vieille, reprendre encore des études à 25 ans sans avoir achevé quoi que ce soit avant, c'est un peu limite pour moi. Et puis financièrement je n'aurai plus droit à aucune bourses ou financement... Je me trouve dans une situation très stressante et angoissante. Si je continue dans cette voie je sens que je vais faire une dépression et si je quitte cette voie mon avenir sera tellement incertain que cela m'angoisse. Je sais que ce genre de grande remise en question, tout les étudiants passent par là. Généralement ce genre de remise en question ce fait plus tard, voir beaucoup plus tard dans les cursus (entre la mi 2ème année et la fin 3ème année). J'aimerai savoir si certains premières année ressentent là même choses, si des 2èmes, 3èmes années le ressentent où l'ont déjà ressenti. J'aimerai vraiment pouvoir mettre ça au clair et savoir si c'est une simple période de doute où si je ne suis réellement pas faites pour ce métier/cette filière. Abandonner est une lourde décision à prendre, tout comme rester. Je ne veux pas prendre cette décision à la légère. Puis j'en ai discuter avec ma guidance et elle j'ai l’impression que son but est de me faire rester quoi que ça en coûte plutôt que de m'aider à trouver une solution, j'ai l'impression que personne n'arrive (ou ne veut ?) à voir ma détresse. Je me sens démunie et prise au piège.
J'attends vos avis et vos témoignages avec impatience. Merci beaucoup.
Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Bonjour,
On ne peut pas savoir si cette voie est faite pour toi, néanmoins je retiens plusieurs choses de ton discours.
Quelles étaient tes vraies attentes ? Est ce que tu espérais un gros déclic, de te sentir totalement à ta place ?
Tu dis ne voir que les mauvais côtés et que cela te semble insurmontables. Mais quels sont-ils ces mauvais côtés ?
Le premier semestre (et même tout la première année) est très généraliste. Les cours semblent bien éloignés du métier infirmier, on peut avoir l'impression que ça rame,... Parfois on trouve l'utilité de ces cours que bien plus tard, parfois jamais.
Tu as eu un stage en crèche, on ne peut pas dire que ce soit le stage le plus représentatif du métier d'infirmier. Le faire en premier stage me semble très peu intéressant (enfin, encore moins intéressant que par la suite si ça n'est pas un projet pro).
Tu n'as pour ainsi dire rien vu du métier d'infirmier, de la relation de soin,... Peut être que ça ne sera pas quelque chose qui te convient, mais j'ai l'impression que tu vas quitter cette formation sans t'être donnée la chance de la découvrir. Après, il faut peut être aussi te demander si tu veux partir à cause de la formation infirmière où si tu aurais eu le même comportement et doute ailleurs ?
On ne peut pas savoir pour toi ce que tu dois faire, mais il faut parfois prendre le temps de poser les choses et se poser les bonnes questions.
On ne peut pas savoir si cette voie est faite pour toi, néanmoins je retiens plusieurs choses de ton discours.
Quelles étaient tes vraies attentes ? Est ce que tu espérais un gros déclic, de te sentir totalement à ta place ?
Tu dis ne voir que les mauvais côtés et que cela te semble insurmontables. Mais quels sont-ils ces mauvais côtés ?
Le premier semestre (et même tout la première année) est très généraliste. Les cours semblent bien éloignés du métier infirmier, on peut avoir l'impression que ça rame,... Parfois on trouve l'utilité de ces cours que bien plus tard, parfois jamais.
Tu as eu un stage en crèche, on ne peut pas dire que ce soit le stage le plus représentatif du métier d'infirmier. Le faire en premier stage me semble très peu intéressant (enfin, encore moins intéressant que par la suite si ça n'est pas un projet pro).
Tu n'as pour ainsi dire rien vu du métier d'infirmier, de la relation de soin,... Peut être que ça ne sera pas quelque chose qui te convient, mais j'ai l'impression que tu vas quitter cette formation sans t'être donnée la chance de la découvrir. Après, il faut peut être aussi te demander si tu veux partir à cause de la formation infirmière où si tu aurais eu le même comportement et doute ailleurs ?
On ne peut pas savoir pour toi ce que tu dois faire, mais il faut parfois prendre le temps de poser les choses et se poser les bonnes questions.
ESI 2014-2017
IDE juillet 2017
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ivy.catherine.wayne
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Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Merci beaucoup de ta réponse 
Pour être honnête, je n'avais pas vraiment d'attente. Je n'ai jamais idéalisé le métier d'infirmière. Quand j'entendais des gens dire "le plus beau métier du monde" etc... Ça me faisait doucement rire. Ma véritable attente si l'on peux dire ça était de suivre des études intéressantes qui capterai mon attention et qui m'aiderai à me projeter dans l'avenir ( Je ne sais pas si c'est très clair ce que je dit) J'ai toujours été consciente des difficultés liés à ce métier (sous effectif, "sur-travail", stress, manque de reconnaissance, responsabilité...) Et j'ai toujours considérer ces difficultés comme surmontable avec de la volonté et de la persévérance. Aujourd'hui j'ai une vision tout à fait différente et bien plus fataliste sur le sujet. J'ai l'impression que la responsabilité de l'infirmier est trop lourde à porter, et bien plus importante que celle du médecin ou de n'importe qui d'autre.
Un des aspects important du métier d'infirmier, et qui m'as fait choisir cette voie plutôt qu'une autre, c'est la part de communication et l'attention apporté aux patients. C'est très important pour moi de pouvoir apporter quelque chose d'humain aux autres. Or j'ai l'impression qu'on nous bassine encore et encore avec ça en cours parce que dans la réalité c'est quasi-inexistant (à cause des conditions de travail sans doute).
C'est vrai que je n'ai encore rien vu du métier infirmier. Ces études m'épuisent déjà, physiquement et psychiquement et j'ai l'impression que lors de mes futurs stages ça ira en s’aggravant (notamment à causes de toutes les responsabilités vis-à-vis des patients et du personnel soignant)
Pour être honnête, je n'avais pas vraiment d'attente. Je n'ai jamais idéalisé le métier d'infirmière. Quand j'entendais des gens dire "le plus beau métier du monde" etc... Ça me faisait doucement rire. Ma véritable attente si l'on peux dire ça était de suivre des études intéressantes qui capterai mon attention et qui m'aiderai à me projeter dans l'avenir ( Je ne sais pas si c'est très clair ce que je dit) J'ai toujours été consciente des difficultés liés à ce métier (sous effectif, "sur-travail", stress, manque de reconnaissance, responsabilité...) Et j'ai toujours considérer ces difficultés comme surmontable avec de la volonté et de la persévérance. Aujourd'hui j'ai une vision tout à fait différente et bien plus fataliste sur le sujet. J'ai l'impression que la responsabilité de l'infirmier est trop lourde à porter, et bien plus importante que celle du médecin ou de n'importe qui d'autre.
Un des aspects important du métier d'infirmier, et qui m'as fait choisir cette voie plutôt qu'une autre, c'est la part de communication et l'attention apporté aux patients. C'est très important pour moi de pouvoir apporter quelque chose d'humain aux autres. Or j'ai l'impression qu'on nous bassine encore et encore avec ça en cours parce que dans la réalité c'est quasi-inexistant (à cause des conditions de travail sans doute).
C'est vrai que je n'ai encore rien vu du métier infirmier. Ces études m'épuisent déjà, physiquement et psychiquement et j'ai l'impression que lors de mes futurs stages ça ira en s’aggravant (notamment à causes de toutes les responsabilités vis-à-vis des patients et du personnel soignant)
Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Tu avais bien une attente, être intéressée parce que tu fais. Ce n'est pas rien d'attendre ça
. C'est aussi pour ça qu'il faut se demander si ce que tu ressens est lié à ces études là ou si ça aurait été semblable ailleurs.
Malheureusement ce début de première année ne t'a pas vraiment donné l'occasion de voir/faire des choses qui te plaisent, ça sera peut être différent par la suite. Sais tu où tu vas au semestre 2 ?
Tu parles du relationnel. C'est vrai que l'on peut manquer de temps en service et de disponibilité; Je crois que nos cours nous apprennent à optimiser notre communication. Peut être que tu n'auras que quelques minutes dans ta journée avec un patient, mais ça peut suffire pour créer quelque chose et partir sur un vrai soin relationnel. Et puis, il faut se rappeler que le métier d'infirmier ne s'exerce pas qu'en service "classique" ! Il existe des services où l'on a plus de temps/où l'on est plus avec le patient (je vais faire des généralités, mais bien sur ça n'est pas forcément vrai): dialyse, cancérologie, soins palliatifs, unité de soins continus,... Il y a aussi la psychiatrie. On peut exercer dans le milieu scolaire. On peut se diriger vers le milieu du handicap. On peut travailler pour un prestataire de service. On peut choisir le domicile: had, ssiad, libéral. On peut parfois alterner (ou n'exercer que): en consultation spécialisée (annonce, douleur, plaies,...), en éducation,... On peut choisir de faire parti d'une équipe mobile: de soins palliatifs, de gériatrie,... On peut partir à l'étranger : dans un pays avec des pratiques similaires, dans un dispensaires, dans... On peut travailler en santé au travail, en santé publique. On peut...
Il existe tellement de possibilités. Il y a pleins de façon d'exercer le métier d'infirmier. Les stages, la formation et expériences professionnelle sont aussi là pour que l'on se dise: "ah non ça c'est certainement pas pour moi !", ou "ça c'est vraiment un aspect du métier que j'aime et que je veux développer" ou ...
On a de bonnes surprises parfois, on râle en voyant où l'on va en stage/remplacement et au final c'est génial ! Ou au contraire on est hyper content d'aller quelque part et au final ça ne nous convient absolument pas. (c'est du vécu pour les deux)
En tout cas ce que tu ressens actuellement ne me choque pas. Tu n'es pas la seule à avoir ressenti ça.
Bon courage pour ton cheminement !
Malheureusement ce début de première année ne t'a pas vraiment donné l'occasion de voir/faire des choses qui te plaisent, ça sera peut être différent par la suite. Sais tu où tu vas au semestre 2 ?
Tu parles du relationnel. C'est vrai que l'on peut manquer de temps en service et de disponibilité; Je crois que nos cours nous apprennent à optimiser notre communication. Peut être que tu n'auras que quelques minutes dans ta journée avec un patient, mais ça peut suffire pour créer quelque chose et partir sur un vrai soin relationnel. Et puis, il faut se rappeler que le métier d'infirmier ne s'exerce pas qu'en service "classique" ! Il existe des services où l'on a plus de temps/où l'on est plus avec le patient (je vais faire des généralités, mais bien sur ça n'est pas forcément vrai): dialyse, cancérologie, soins palliatifs, unité de soins continus,... Il y a aussi la psychiatrie. On peut exercer dans le milieu scolaire. On peut se diriger vers le milieu du handicap. On peut travailler pour un prestataire de service. On peut choisir le domicile: had, ssiad, libéral. On peut parfois alterner (ou n'exercer que): en consultation spécialisée (annonce, douleur, plaies,...), en éducation,... On peut choisir de faire parti d'une équipe mobile: de soins palliatifs, de gériatrie,... On peut partir à l'étranger : dans un pays avec des pratiques similaires, dans un dispensaires, dans... On peut travailler en santé au travail, en santé publique. On peut...
Il existe tellement de possibilités. Il y a pleins de façon d'exercer le métier d'infirmier. Les stages, la formation et expériences professionnelle sont aussi là pour que l'on se dise: "ah non ça c'est certainement pas pour moi !", ou "ça c'est vraiment un aspect du métier que j'aime et que je veux développer" ou ...
On a de bonnes surprises parfois, on râle en voyant où l'on va en stage/remplacement et au final c'est génial ! Ou au contraire on est hyper content d'aller quelque part et au final ça ne nous convient absolument pas. (c'est du vécu pour les deux)
En tout cas ce que tu ressens actuellement ne me choque pas. Tu n'es pas la seule à avoir ressenti ça.
Bon courage pour ton cheminement !
Dernière modification par Patt le 08 janv. 2017 17:45, modifié 1 fois.
ESI 2014-2017
IDE juillet 2017
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Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
La cause de ton insatisfaction est peut être à rechercher hors études
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ivy.catherine.wayne
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- Inscription : 08 janv. 2017 15:07
Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Merci encore pour ces reponses 
Je ne sais pas si ça aurai été différent ailleurs, je sais juste que dans mon ancienne filière, je ne'ai jamais ressenti ça. je pense que si j'avais été dans une filière sans responsabilité, uniquement théorique (comme à la fac par exemple) ça aurai été différent.
Mon prochain stage ce fait en EPHAD, c'est vrai que ma guidance m'as dit que chaque expérience est différente et que je ne devrai pas me fier à ce qu'on m'en a dit mais de tout mes collègues qui ont été en EPHAD je n'ai eu que des retours négatif, voir très négatif et ça me fait peur malgré tout.
J'espère en tout cas que j'aurai les idées clair rapidement, il y a déjà 5 abandons dans ma promo...
Merci beaucoup en tout cas pour tes conseils
Je ne sais pas si ça aurai été différent ailleurs, je sais juste que dans mon ancienne filière, je ne'ai jamais ressenti ça. je pense que si j'avais été dans une filière sans responsabilité, uniquement théorique (comme à la fac par exemple) ça aurai été différent.
Mon prochain stage ce fait en EPHAD, c'est vrai que ma guidance m'as dit que chaque expérience est différente et que je ne devrai pas me fier à ce qu'on m'en a dit mais de tout mes collègues qui ont été en EPHAD je n'ai eu que des retours négatif, voir très négatif et ça me fait peur malgré tout.
J'espère en tout cas que j'aurai les idées clair rapidement, il y a déjà 5 abandons dans ma promo...
Merci beaucoup en tout cas pour tes conseils
Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Et vous êtes combien dans votre promo ?
ESI 2014-2017
IDE juillet 2017
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ivy.catherine.wayne
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Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Nous sommes 130 si mes souvenirs sont bons.
Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Bonjour ;
Le stage en crèche est effectivement peu représentatif du métier surtout si vous n avez pas pour projet d exercer au pres d enfants.
Concernant les cours ; avec la nouvelle réforme universitaire il y a effectivement des cours un peu éloigné du terrain mais finalement quand on est ide certaines notions abordées à l ifsi;permettent d analyser certaines situations.
Pour ton prochain stage ;c est très variable et subjectif ; certains vont trouver la crèche super et la réa pas terrible ; car ce n est pas fait pour eux ou bien qu avec l équipe ça a été compliqué.
Je pense que tu devrai te laisser la possibilité d en découvrir un peu plus ; au moins tu auras l équivalence d AS a la fin de l année si tu décidés d arrêter
Le stage en crèche est effectivement peu représentatif du métier surtout si vous n avez pas pour projet d exercer au pres d enfants.
Concernant les cours ; avec la nouvelle réforme universitaire il y a effectivement des cours un peu éloigné du terrain mais finalement quand on est ide certaines notions abordées à l ifsi;permettent d analyser certaines situations.
Pour ton prochain stage ;c est très variable et subjectif ; certains vont trouver la crèche super et la réa pas terrible ; car ce n est pas fait pour eux ou bien qu avec l équipe ça a été compliqué.
Je pense que tu devrai te laisser la possibilité d en découvrir un peu plus ; au moins tu auras l équivalence d AS a la fin de l année si tu décidés d arrêter
Ide avec les enfants et ados
pedopsy-pédiatrie
pedopsy-pédiatrie
Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Ahhh les stages en crèche.... J'ai failli arrêter mes études après un stage en crèche tellement c'est mortel d'ennui et sans intérêt pour notre profession. Je comprends même pas qu'ils continuent d'y envoyer des ESI......
Cette formation est quand même particulière, parce que même aujourd'hui, en étant diplômée, je n'ai toujours pas trouvé l'intérêt de certains cours. Combien de fois j'ai pété les plombs en me demandant pourquoi cette perte de temps et cette masturbation intellectuelle sans réel rapport avec ce qu'on va nous demander de faire une fois en poste? (et je pète encore plus les plombs aujourd'hui en voyant la masse de choses que je suis obligée d'apprendre sur le tas faute d'enseignements appropriés à l'IFSI).
Ne te fais pas d'illusions, il y a beaucoup de cours dans le programme qui sont là mais on se demande pourquoi et quel est l'abruti qui l'a décidé (avec tout le respect que je dois aux "décideurs" du programme infirmier). En 3ème année on atteint des sommets et c'est la guerre des nerfs à celui qui restera jusqu'au bout (grosse grosse hécatombe d'arrêts de formations en 3ème année).
L'idée de la profession c'est pas en cours que tu te la feras, mais en stage, en cours ce sera juste "tenir le cap" et valider les UE, mêmes celles qui n'ont ni queue ni tête, parce que c'est ce qui te donnera ton diplôme.
Et cette idée tu ne peux pas te la faire sur un seul stage, qui plus est qui n'a aucun rapport avec les réalités de notre profession. Je te conseillerais de tenir bon, et de te laisser le temps de découvrir d'autres modes d'exercices tel que le milieu hospitalier ou les lieux de vie. Après quelques stages tu sauras si ça te convient ou pas....
Cette formation est quand même particulière, parce que même aujourd'hui, en étant diplômée, je n'ai toujours pas trouvé l'intérêt de certains cours. Combien de fois j'ai pété les plombs en me demandant pourquoi cette perte de temps et cette masturbation intellectuelle sans réel rapport avec ce qu'on va nous demander de faire une fois en poste? (et je pète encore plus les plombs aujourd'hui en voyant la masse de choses que je suis obligée d'apprendre sur le tas faute d'enseignements appropriés à l'IFSI).
Ne te fais pas d'illusions, il y a beaucoup de cours dans le programme qui sont là mais on se demande pourquoi et quel est l'abruti qui l'a décidé (avec tout le respect que je dois aux "décideurs" du programme infirmier). En 3ème année on atteint des sommets et c'est la guerre des nerfs à celui qui restera jusqu'au bout (grosse grosse hécatombe d'arrêts de formations en 3ème année).
L'idée de la profession c'est pas en cours que tu te la feras, mais en stage, en cours ce sera juste "tenir le cap" et valider les UE, mêmes celles qui n'ont ni queue ni tête, parce que c'est ce qui te donnera ton diplôme.
Et cette idée tu ne peux pas te la faire sur un seul stage, qui plus est qui n'a aucun rapport avec les réalités de notre profession. Je te conseillerais de tenir bon, et de te laisser le temps de découvrir d'autres modes d'exercices tel que le milieu hospitalier ou les lieux de vie. Après quelques stages tu sauras si ça te convient ou pas....
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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Anonyme123123123
Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Bonjourivy.catherine.wayne a écrit :Merci beaucoup de ta réponse
Pour être honnête, je n'avais pas vraiment d'attente. Je n'ai jamais idéalisé le métier d'infirmière. Quand j'entendais des gens dire "le plus beau métier du monde" etc... Ça me faisait doucement rire. Ma véritable attente si l'on peux dire ça était de suivre des études intéressantes qui capterai mon attention et qui m'aiderai à me projeter dans l'avenir ( Je ne sais pas si c'est très clair ce que je dit) J'ai toujours été consciente des difficultés liés à ce métier (sous effectif, "sur-travail", stress, manque de reconnaissance, responsabilité...) Et j'ai toujours considérer ces difficultés comme surmontable avec de la volonté et de la persévérance. Aujourd'hui j'ai une vision tout à fait différente et bien plus fataliste sur le sujet. J'ai l'impression que la responsabilité de l'infirmier est trop lourde à porter, et bien plus importante que celle du médecin ou de n'importe qui d'autre.
Un des aspects important du métier d'infirmier, et qui m'as fait choisir cette voie plutôt qu'une autre, c'est la part de communication et l'attention apporté aux patients. C'est très important pour moi de pouvoir apporter quelque chose d'humain aux autres. Or j'ai l'impression qu'on nous bassine encore et encore avec ça en cours parce que dans la réalité c'est quasi-inexistant (à cause des conditions de travail sans doute).
C'est vrai que je n'ai encore rien vu du métier infirmier. Ces études m'épuisent déjà, physiquement et psychiquement et j'ai l'impression que lors de mes futurs stages ça ira en s’aggravant (notamment à causes de toutes les responsabilités vis-à-vis des patients et du personnel soignant)
Alors qu'avais-tu dit à l'oral du concours ?
courage pour la suite
Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
gardez donc votre motivation:l'attention portée aux patients,En crêche si on comprend que l'enfant est une personne,on a de quoi faire pour observer si les conditions sont remplies pour son bien être physique mental et social.Les étudiants infirmiers n'ont pas forcément des petites sœurs ou des enfants,juste le souvenir de leur propre enfance.Il y a du boulot pour mettre de l'ordre dans son "idée de l'enfance",la crêche vous donne l'occasion de voir à l'œuvre des professionnels,qui ont un regard et des objectifs par enfant.C'est une mission sans fin,.L'école ne prépare pas les étudiants à voir et poser les bonnes questions.
Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Vous traversez un passage à vide "précoce".ivy.catherine.wayne a écrit :Je me sens démunie et prise au piège.
Mon conseil : essayez de faire d'autres stages avant de prendre un décision.
ivy.catherine.wayne a écrit :J'ai l'impression que la responsabilité de l'infirmier est trop lourde à porter, et bien plus importante que celle du médecin ou de n'importe qui d'autre.
Vous n'avez pas encore assez de recul pour juger de votre capacité à faire face aux responsabilités.ivy.catherine.wayne a écrit :j'ai l'impression que lors de mes futurs stages ça ira en s’aggravant (notamment à causes de toutes les responsabilités vis-à-vis des patients et du personnel soignant)
L'EHPAD, on aime ou on aime pas...ivy.catherine.wayne a écrit :Mon prochain stage ce fait en EPHAD, c'est vrai que ma guidance m'as dit que chaque expérience est différente et que je ne devrai pas me fier à ce qu'on m'en a dit mais de tout mes collègues qui ont été en EPHAD je n'ai eu que des retours négatif, voir très négatif et ça me fait peur malgré tout.
Votre guidance à raison : faites-vous votre propre opinion, allez-y avec un regard neuf.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Non seulement le fond, mais également la forme (le jeu de l'oie organisé par mon IFSI à la fin du semestre 1 avec des questions sur le cours d'hygiène de 2.10... ça se passe de tout commentaire). Je termine à peine ma première année et j'ai le sentiment d'avoir été infiniment plus stimulée intellectuellement ne serait-ce qu'au CE2 et d'avoir été davantage considérée comme une adulte dès ma Première. Et se consumer à l'IFSI est une chose (à laquelle je me suis résignée) mais que ça soit le cas également sur les terrains de stage (du fait des horaires teeellement adaptés pour apprendre ton futur métier !) donne envie de s'encastrer la tête dans du béton armé. Ce sont plus ces points-là qui ont tendance à me faire câbler, pour ma part. Et je ne parle même pas de la frustration d'entendre tes camarades de promos qui parlent de toutes les choses très intéressantes qu'ils ont déjà eu l'occasion de réaliser... et d'en apprendre plus que toi.
La peine est triple, au minimum.
La question de l'arrêt des études s'est très rapidement posée et je ne pense pas avoir pris la mauvaise décision quand je regarde mes appréciations sur les bulletins de stage
Néanmoins c'est vraiment difficile de se motiver chaque matin avec uniquement la perspective que les choses s'amélioreront au mieux quand tu seras en stage pré-pro dans 1,5 ans et que je pourrai enfin faire des choses intéressantes (réanimation, je t'attends, s'il-te-plaît ne me déçois pas !).
La "solution" a été de commencer à me faire ma propre culture et d'apprendre par moi-même. Parce que je suis quelqu'un de curieux et que c'est pour moi "vital" de ne pas tourner à vide. Quand bien même ça ne remplace pas une "réelle" transmission de savoir par une personne expérimentée (plus ou moins), que ce soit en théorie ou sur le terrain, ou encore d'être confrontée au cas/la situation/la réalisation de l'acte/autre. Mais ça jugule la frustration et la détresse. En attendant autre chose de plus concret.
Le mode d'évaluation est à pleurer également... Qui pour le coup est parfois à la libre appréciation des formateurs (donc tout n'est pas à mettre sur le dos des gens responsables de ce programme).
Je largue ici mon sac mais c'est pour te dire que tout le monde passe par là. Et beaucoup plus tôt dans la formation que tu ne peux le penser. On a tous nos raisons d'en avoir ras-le-bol en vraiment moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Cette formation, très globalement, on la subit plus qu'on ne la vit. Obtenir le DE, c'est vraiment presque uniquement une question de temps et de résistance face à l'envie de tout envoyer valser.
Voilà, je n'ai pas grand-chose à apporter de plus par rapport aux autres interventions qui convergent avec ma pensée.
La peine est triple, au minimum.
La question de l'arrêt des études s'est très rapidement posée et je ne pense pas avoir pris la mauvaise décision quand je regarde mes appréciations sur les bulletins de stage
La "solution" a été de commencer à me faire ma propre culture et d'apprendre par moi-même. Parce que je suis quelqu'un de curieux et que c'est pour moi "vital" de ne pas tourner à vide. Quand bien même ça ne remplace pas une "réelle" transmission de savoir par une personne expérimentée (plus ou moins), que ce soit en théorie ou sur le terrain, ou encore d'être confrontée au cas/la situation/la réalisation de l'acte/autre. Mais ça jugule la frustration et la détresse. En attendant autre chose de plus concret.
Le mode d'évaluation est à pleurer également... Qui pour le coup est parfois à la libre appréciation des formateurs (donc tout n'est pas à mettre sur le dos des gens responsables de ce programme).
Je largue ici mon sac mais c'est pour te dire que tout le monde passe par là. Et beaucoup plus tôt dans la formation que tu ne peux le penser. On a tous nos raisons d'en avoir ras-le-bol en vraiment moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Cette formation, très globalement, on la subit plus qu'on ne la vit. Obtenir le DE, c'est vraiment presque uniquement une question de temps et de résistance face à l'envie de tout envoyer valser.
Pour le moment, tu es très loin d'être diplômée : à quoi donc t'engages-tu à faire 1 an, 1,5 an de plus où tu ne seras "que" stagiaire ? Même en attendant ta ré-orientation si vraiment tu ne veux pas du DE ? Après tout tu n'as pas grand-chose à perdre si ce n'est que quelque mois de ta vie mais l'assurance de ne pas être restée sur un vague sentiment après un semestre et un stage qui n'est pas représentatif du métier (et au moins partir avec l'autorisation d'exercer en tant qu'AS, ce qui n'est pas rien).Abandonner est une lourde décision à prendre, tout comme rester. Je ne veux pas prendre cette décision à la légère.
Qu'est-ce-qui fait que tu as aujourd'hui ce sentiment ? Sont-ce les cours dispensés à l'IFSI qui te laissent penser cela ?Et j'ai toujours considérer ces difficultés comme surmontable avec de la volonté et de la persévérance. Aujourd'hui j'ai une vision tout à fait différente et bien plus fataliste sur le sujet. J'ai l'impression que la responsabilité de l'infirmier est trop lourde à porter, et bien plus importante que celle du médecin ou de n'importe qui d'autre.
Voilà, je n'ai pas grand-chose à apporter de plus par rapport aux autres interventions qui convergent avec ma pensée.
Curieuse et insatiable.
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ivy.catherine.wayne
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Re: Grande remise en question, besoin de vos témoignages svp
Merci à tous pour vos réponses vraiment, vraiment intéressante !!
A l'oral, j'ai dit exactement ce que je viens de dire, que le métier d'infirmier était très difficile psychologiquement et très épuisant, qu'il y avait énormément de contrainte et peu de bénéfice et que choisir cette voie n'était pas quelque chose qui devait se prendre à la légère et qu'il fallait avoir la volonté et la force d'aller au delà de ces contraintes pour pouvoir apporter le positif : savoir prendre en soins le patient et prendre soins du patient et y trouvais son compte. J'ai dit plus simplement que ce n'était pas le genre de travail que l'on choisi de faire par idéalisation ou par défaut.
Le stage en crèche ne m'as strictement rien apporté car j'ai 11 neveux et nièces et j'ai toujours été soucieuse de leurs bien-être et de leurs bien être et puis je les ai toujours considérer comme des personnes à part entière aussi (comme tout les enfants). Et puis Il y'avais deux auxiliaire de puériculture (une surtout) qui adorait me prendre pour une débile mentale et pour une femme de ménage et qui refusait même de me laisser prendre les enfants aux toilettes ou de les changer... Alors que j'avais fait ça 100 fois avec les autres. Elle allait même jusqu'à aller chercher les enfants pour improviser une activité quand ils commencer à venir autour de moi parce que je lisais une histoire à un enfant et qu'ils voulaient tous écouter ou quand j'allais jouer avec eux et qu'ils voulaient tous jouer avec moi...
Pour terminer, je dirais que ce qui m’angoisse le plus c'est le fait que j'ai l'impression qu'à l'IFSI ont attend de nous de connaitre la biochimie comme des biochimistes mais que l'ont ne nous apprends strictement rien sur le métier d'infirmière (sauf le fameux "le patient est gentil, il faut être gentil avec le patient"...) Je suis persuadé d'en savoir moins maintenant qu'à mon arrivé et j'ai peur des conséquences que peuvent avoir mon ignorance sur moi et sur les autres. (sur moi car j'ai entendu des témoignages de stagiaire qui s'étaient fait incendier sur les lieux de stages parce qu'ils ne savaient pas ce qu'ils n'avaient pas appris, et des autres car j'ai peur de commettre des erreurs réparable ou non) J'ai l'impression que finalement, je ne suis pas si résistante que ça face à la pression...
A l'oral, j'ai dit exactement ce que je viens de dire, que le métier d'infirmier était très difficile psychologiquement et très épuisant, qu'il y avait énormément de contrainte et peu de bénéfice et que choisir cette voie n'était pas quelque chose qui devait se prendre à la légère et qu'il fallait avoir la volonté et la force d'aller au delà de ces contraintes pour pouvoir apporter le positif : savoir prendre en soins le patient et prendre soins du patient et y trouvais son compte. J'ai dit plus simplement que ce n'était pas le genre de travail que l'on choisi de faire par idéalisation ou par défaut.
Le stage en crèche ne m'as strictement rien apporté car j'ai 11 neveux et nièces et j'ai toujours été soucieuse de leurs bien-être et de leurs bien être et puis je les ai toujours considérer comme des personnes à part entière aussi (comme tout les enfants). Et puis Il y'avais deux auxiliaire de puériculture (une surtout) qui adorait me prendre pour une débile mentale et pour une femme de ménage et qui refusait même de me laisser prendre les enfants aux toilettes ou de les changer... Alors que j'avais fait ça 100 fois avec les autres. Elle allait même jusqu'à aller chercher les enfants pour improviser une activité quand ils commencer à venir autour de moi parce que je lisais une histoire à un enfant et qu'ils voulaient tous écouter ou quand j'allais jouer avec eux et qu'ils voulaient tous jouer avec moi...
Pour terminer, je dirais que ce qui m’angoisse le plus c'est le fait que j'ai l'impression qu'à l'IFSI ont attend de nous de connaitre la biochimie comme des biochimistes mais que l'ont ne nous apprends strictement rien sur le métier d'infirmière (sauf le fameux "le patient est gentil, il faut être gentil avec le patient"...) Je suis persuadé d'en savoir moins maintenant qu'à mon arrivé et j'ai peur des conséquences que peuvent avoir mon ignorance sur moi et sur les autres. (sur moi car j'ai entendu des témoignages de stagiaire qui s'étaient fait incendier sur les lieux de stages parce qu'ils ne savaient pas ce qu'ils n'avaient pas appris, et des autres car j'ai peur de commettre des erreurs réparable ou non) J'ai l'impression que finalement, je ne suis pas si résistante que ça face à la pression...





