IFSI après un Master 2 de psychologie
Modérateurs : Modérateurs, ESI
- Creol
- VIP
- Messages : 2110
- Inscription : 07 janv. 2008 16:51
- Localisation : vit dans un camping car au pays des cigognes
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
Bonjour.
Alors, on va reprendre pas mal de points.
Inversement avec un diplôme infirmier et selon certaines fac de psycho il est possible d'intégrer directement la deuxième année, avec des module de premières années à rattraper.
Vous êtes déjà déçu de l'objet médical, ne poursuivez pas dans cette voie.
Alors, on va reprendre pas mal de points.
Non, et le module de psychologie est annexée à celui d'anthropologie. Ce qui veut dire que vous aller devoir tout repasser, et réussir le concours d'entrée avant.Gwen98 a écrit :Titulaire d'un master 2 de psychologie de la santé et donc du titre de psychologue, est-il possible d'emprunter une passerelle vers la formation d'IFSI ? La question inverse est très classique.
Inversement avec un diplôme infirmier et selon certaines fac de psycho il est possible d'intégrer directement la deuxième année, avec des module de premières années à rattraper.
Et en tant qu'infirmier vous serez encore moins reconnu dans tous les sens du termes et surtout salarial, avec parfois le sentiment de n'être qu'un simple exécutant.Gwen98 a écrit :Nous ne sommes par reconnus dans les hôpitaux d'un point de vue salariale malgré notre statut de cadre supérieur
Raté. J'ai fait de la psychologie en même temps que mes études d'infirmier pour ne surtout pas travailler en psychologie. Mais dans tout ce qui gravite autour (ressources humaines, management, neuromarkéting......)Gwen98 a écrit :J'ai choisi le cursus de la psychologie de la santé par intérêt pour le monde médical.
Tout comme la profession d'infirmier qui chaque année s'enlise dans une précarité des plus effrayante.Gwen98 a écrit :Malheureusement, cette profession semble destiné vers des situations de plus précaires.
Dois je décrire tous les processus inconscient qui sont entrain de se produire chez vous ???????Gwen98 a écrit :J'ai connu ces dernières années deux infirmières libérales
Essayez artisan.Gwen98 a écrit :J'aimerais ainsi allié une profession intéressante et un revenu décent. Mon but serait de m'installer en libéral.
Vous êtes déjà déçu de l'objet médical, ne poursuivez pas dans cette voie.
infirmier dans une vie antérieure.
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
Ce qui très intéressant dans votre réponse (approche) est son caractère infantilisant à reprendre point par point mes messages. Je ne suis pas votre élève, votre fils, votre ami et que sais-je encore XD Merci de garder une certaine distance et ce, afin de garder un minimum de crédibilité.
Concernant le concours d'entrée cela ne correspond pas au discours officiel. J'ai bien précisé que seul le domaine libéral m'intéressait. Or même dans les textes officiels il est précisé que les salaires sont plus avantageux. Pour info j'ai de nombreuses connaissances qui sont en libéral et qui possèdent un train de vie plus que confortable (certes avec beaucoup de travail derrière). Si vous avez choisi de faire de la psychologie pour tout ce qui gravite autour c'est votre choix et non le mien, sachant que j'ai bien précisé mon orientation (psychologie de la santé !!).
D'une part se baser sur de simples écrits relève d'une blague mais en plus faire références à l'inconscient et donc in fine à la psychanalyse (ou psycho-dynamique) est encore plus risible
Vous avez le droit d'y croire, mais sachez que cela ne relève en aucun cas de la science. A la limite de philosophie. Enfin pour votre gouverne, nous pouvons parfaitement avoir des rapports amicaux dénués d'ambiguïté avec le sexe opposé sans que cela génère des biais perceptifs.
si je dois devenir artisan, arrêtez votre profession
Concernant le concours d'entrée cela ne correspond pas au discours officiel. J'ai bien précisé que seul le domaine libéral m'intéressait. Or même dans les textes officiels il est précisé que les salaires sont plus avantageux. Pour info j'ai de nombreuses connaissances qui sont en libéral et qui possèdent un train de vie plus que confortable (certes avec beaucoup de travail derrière). Si vous avez choisi de faire de la psychologie pour tout ce qui gravite autour c'est votre choix et non le mien, sachant que j'ai bien précisé mon orientation (psychologie de la santé !!).
Merci de me faire rire à ce pointDois je décrire tous les processus inconscient qui sont entrain de se produire chez vous ???????




si je dois devenir artisan, arrêtez votre profession

- Creol
- VIP
- Messages : 2110
- Inscription : 07 janv. 2008 16:51
- Localisation : vit dans un camping car au pays des cigognes
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
Vous savez, il y a régulièrement des gens ici qui viennent poser une question, s'attendent à une réponse qu'ils attendent favorable à leurs attentes. Le plus souvent ces gens ne prennent même pas le temps de lire et de comprendre (surtout comprendre) les réponses qui leur sont données et qui vivent comme une agression le simple fait que celles ci ne soient pas conformes à leurs attentes.
Parfois il y en a qui sont encore pire.
Lorsque l'on se trouve face à ce genre de personne, le mieux est de les laisser.
raté.

Parfois il y en a qui sont encore pire.
Lorsque l'on se trouve face à ce genre de personne, le mieux est de les laisser.
Je ne vous ai pas attendu pour le faire.Gwen98 a écrit :si je dois devenir artisan, arrêtez votre profession
raté.




infirmier dans une vie antérieure.
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
Même si je crois qu'il vaut mieux un plombier psychanalyste qui aura mené à terme son analyse et suffisamment étudié la question, qu'un psychanalyste psychologue qui se sera contenté d'un an d'analyse pour la forme et des quelques textes étudiés sur commande à la fac... Admettez qu'en pratique il y a peu d'analystes profanes. Globalement ce sont des psychiatres ou des psychologues. La propriété statutaire du savoir prend souvent le pas sur la légitimité de l'expérience et de la pratique, ce qu'interrogeait déjà Freud dans le texte sur l'analyse profane, justement.
Pour dire qu'au fond, chacun "ne s'autorise que de lui-même", à vous de faire comme vous le sentez, mais sincèrement, vous risquez d'y perdre, y compris en libéral. Pas au niveau du fric, mais au niveau de la richesse du boulot : c'est un métier relativement répétitif, que son mode de rémunération fait tendre de plus en plus vers la succession répétitive d'actes qu'autre chose (je parle du libéral, non du salariat). Libre à chacun d'en faire ce qu'il veut, mais le carcan législatif et rémunératif limitent de plus en plus la créativité individuelle.
Ne reprochez par ailleurs pas aux autres leur propos infantiliste en vous montrant aussi condescendant vous-même. La psychanalyse n'est pas une science au sens des sciences dites "dures", mais la psychologie non plus, le terme "scientifique" sert uniquement à discréditer ceux qui ne pensent pas "comme il faut". J'ai lu des articles de psychologie dite "scientifique" qui m'ont surtout rappelé le délire d'organes de Fliess autour de la relation entre le nez et l'hystérie.
Ce n'est pas une philosophie non plus et d'ailleurs ça n'est pas de la psychologie, ni de la psychiatrie. Autrement, on peut dire que la philo, c'est de la littérature, puisque tout ça se retrouve écrit dans des bouquins.
Pour revenir à l'objet de votre demande, je voudrais vous proposer deux points.
1°) la précarité. Malgré que ce que dit Gwen, je pense que le métier d'infirmier est moins précaire que celui de psychologue lorsque l'on exerce en institution. Précaire au sens où vous semblez l'entendre, à savoir qu'un infirmier trouve en général un CDI ou une place dans la FP. Il n'enchaîne et ne cumule pas les 20% à droite ou à gauche... Mais en libéral, c'est kif-kif bourricot, si vous me pardonnez l'expression.
2°) Ne vous fermez aucune porte, si vous faites l'école, peut-être apprécierez vous autre chose que le libéral. Mais c'est vrai que c'est pas très bien payé...
3°) Ce qui est vrai dans le discours de Gwen, c'est que comme infirmier, vous n'aurez que peu de liberté. Rien ne vous empêchera d'être créatifs, mais en libéral, je ne suis pas sûr que ça paye tant que ça.
En institution, ça dépend. En psychiatrie, vous aurez une certaine marge de manœuvre, ailleurs vous n'en aurez soit pas le droit (!!), soit pas le temps.
Après ce sont des choix, et ne vous excusez pas pour vos préoccupations financières, elles sont aussi à prendre en compte, se taper 5 voire 6 ans d'études (pour ceux qui retapent le M2) pour être payé au total 1200 euros net sur trois temps partiels cumulés, ça n'est pas très attirant. Mais sachez qu'il vous en coûtera de passer infirmier.
Cela dit, vous n'avez que trois ans à perdre, si ça ne vous plait pas, vous restez titulaire de votre diplôme de psychologie, vous pourrez toujours ouvrir un cabinet. Et toute expérience nous enrichit, d'une façon ou d'une autre.
Pour dire qu'au fond, chacun "ne s'autorise que de lui-même", à vous de faire comme vous le sentez, mais sincèrement, vous risquez d'y perdre, y compris en libéral. Pas au niveau du fric, mais au niveau de la richesse du boulot : c'est un métier relativement répétitif, que son mode de rémunération fait tendre de plus en plus vers la succession répétitive d'actes qu'autre chose (je parle du libéral, non du salariat). Libre à chacun d'en faire ce qu'il veut, mais le carcan législatif et rémunératif limitent de plus en plus la créativité individuelle.
Ne reprochez par ailleurs pas aux autres leur propos infantiliste en vous montrant aussi condescendant vous-même. La psychanalyse n'est pas une science au sens des sciences dites "dures", mais la psychologie non plus, le terme "scientifique" sert uniquement à discréditer ceux qui ne pensent pas "comme il faut". J'ai lu des articles de psychologie dite "scientifique" qui m'ont surtout rappelé le délire d'organes de Fliess autour de la relation entre le nez et l'hystérie.
Ce n'est pas une philosophie non plus et d'ailleurs ça n'est pas de la psychologie, ni de la psychiatrie. Autrement, on peut dire que la philo, c'est de la littérature, puisque tout ça se retrouve écrit dans des bouquins.
Pour revenir à l'objet de votre demande, je voudrais vous proposer deux points.
1°) la précarité. Malgré que ce que dit Gwen, je pense que le métier d'infirmier est moins précaire que celui de psychologue lorsque l'on exerce en institution. Précaire au sens où vous semblez l'entendre, à savoir qu'un infirmier trouve en général un CDI ou une place dans la FP. Il n'enchaîne et ne cumule pas les 20% à droite ou à gauche... Mais en libéral, c'est kif-kif bourricot, si vous me pardonnez l'expression.
2°) Ne vous fermez aucune porte, si vous faites l'école, peut-être apprécierez vous autre chose que le libéral. Mais c'est vrai que c'est pas très bien payé...
3°) Ce qui est vrai dans le discours de Gwen, c'est que comme infirmier, vous n'aurez que peu de liberté. Rien ne vous empêchera d'être créatifs, mais en libéral, je ne suis pas sûr que ça paye tant que ça.
En institution, ça dépend. En psychiatrie, vous aurez une certaine marge de manœuvre, ailleurs vous n'en aurez soit pas le droit (!!), soit pas le temps.
Après ce sont des choix, et ne vous excusez pas pour vos préoccupations financières, elles sont aussi à prendre en compte, se taper 5 voire 6 ans d'études (pour ceux qui retapent le M2) pour être payé au total 1200 euros net sur trois temps partiels cumulés, ça n'est pas très attirant. Mais sachez qu'il vous en coûtera de passer infirmier.
Cela dit, vous n'avez que trois ans à perdre, si ça ne vous plait pas, vous restez titulaire de votre diplôme de psychologie, vous pourrez toujours ouvrir un cabinet. Et toute expérience nous enrichit, d'une façon ou d'une autre.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
Sinon ça va la cheville ? J'ai répondu à chacune des remarques, je désirai simplement avoir des réponses construites et surtout correctes (Cf : concernant le concours ce n'est ce qui est écrit officiellement). Vous êtes tristement caricaturale, je n'ai eu aucun problème avec les réponses précédentes même si celles-ci n'allaient pas dans le sens de mes espoirs. Avouez que vos sarcasmes douteux concernant l'artisanat prêtent à ce genre de réponses. Il n'y a rien à comprendre dans votre réponse, si ce n'est de vagues allusions à des processus inconscients. Nous sommes en 2016, aucun article scientifique de recherche internationale ne parlent de processus inconscient (sauf l'inconscient cognitif et non au sens psychanalytique du terme), je sais que la série X-Files est de retour mais tout de même, un peu de retenueLe plus souvent ces gens ne prennent même pas le temps de lire et de comprendre (surtout comprendre) les réponses qui leur sont données et qui vivent comme une agression le simple fait que celles ci ne soient pas conformes à leurs attentes.

Dernière modification par Gwen98 le 08 mars 2016 19:18, modifié 1 fois.
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
En pratique étant donné que le titre n'est en aucun cas protégé, je ne me prononcerais pas sur le nombre d'analystes improvisés. Les psychiatres ont généralement au cours de leur cursus une initiation à la psychanalyse et non à la psychologie, ce qui explique entre autre l'utilisation du mot psychose ainsi que névrose, qui ne signifient d'un point de vue scientifique pas grand chose, cependant, je reconnais l'aspect séduisant de ces termes auprès des collègues ^^Même si je crois qu'il vaut mieux un plombier psychanalyste qui aura mené à terme son analyse et suffisamment étudié la question, qu'un psychanalyste psychologue qui se sera contenté d'un an d'analyse pour la forme et des quelques textes étudiés sur commande à la fac... Admettez qu'en pratique il y a peu d'analystes profanes. Globalement ce sont des psychiatres ou des psychologues. La propriété statutaire du savoir prend souvent le pas sur la légitimité de l'expérience et de la pratique, ce qu'interrogeait déjà Freud dans le texte sur l'analyse profane, justement.
Le débat entre la pratique et la théorie est à mon sens beaucoup trop dichotomique, ces aspects sont tous deux complémentaires et indispensables, beaucoup de psychothérapeutes (à l'époque où le titre n'était pas protégé) se sont appropriés des théories et ont provoqués beaucoup de désastres. Donc je ne suis pas convaincu concernant le plombier. Pendant nos 5 années d'étude, nous avons aussi une réflexion sur nous même, ainsi que des supervisions. En effet, nous ne sommes pas que des techniciens armés de questionnaires.
Ce n'est pas aux "autres" mais à une personne en particulier. En toute logique darwinienne (n'en déplaise au principal concernéNe reprochez par ailleurs pas aux autres leur propos infantiliste en vous montrant aussi condescendant vous-même. La psychanalyse n'est pas une science au sens des sciences dites "dures", mais la psychologie non plus, le terme "scientifique" sert uniquement à discréditer ceux qui ne pensent pas "comme il faut". J'ai lu des articles de psychologie dite "scientifique" qui m'ont surtout rappelé le délire d'organes de Fliess autour de la relation entre le nez et l'hystérie.
Ce n'est pas une philosophie non plus et d'ailleurs ça n'est pas de la psychologie, ni de la psychiatrie. Autrement, on peut dire que la philo, c'est de la littérature, puisque tout ça se retrouve écrit dans des bouquins.

Merci pour vos conseils et votre réponse détaillée.
Ps : mon but n'est pas d'être agressif, mais la recherche en psychologie et notamment l'épistémologie me passionnent.
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
Bonsoir,
tout d'abord je me permets une petite réflexion sur ce que serait la science. Pour rappel : la science se définit par l'observation, l'expérimentation et les lois qui en découlent. La psychanalyse n'expérimente pas (quoique) mais on s'en fiche (enfin moi je m'en fiche parce que la science s'éloigne trop de l'humain pour en faire un outil de mon travail) puisque la psychanalyse n'est pas scientifique. Dire que la psychologie est une science n'apporte pas grand chose à mon avis puisque il s'agirait d'une science qui ne pourrait rien montrer car elle ne pourra jamais établir une loi qui ne soit pas réfutable (sauf en éliminant les contre exemples, ce que l'outil statistique nous apprend à faire, surtout dans les facs de psychologie, où l'on écarte les résultats trop éloignés de ce que l'on veut montrer). Ceci dit les choses n'avancent pas beaucoup, et il me semble important que les gens puissent trouver l'aide dont ils ont besoin grâce à la diversité des approches qui peuvent être proposées. Si certains préfèrent les TCC ça leur appartient, l'important c'est de leur apporter quelque chose. Des gens commencent par les TCC et finissent avec des psychanalystes et vice versa (pour ne citer que ces deux courants). (En aparté, de dire que la psychanalyse n'évolue pas dans ses réflexions montre une certaine méconnaissance de ce domaine)
Maintenant pour en revenir au début du sujet (au passage un psychologue n'est pas un cadre supérieur, mais un cadre ; ce qui n'est pas si mal), au delà de la difficulté d'avoir un poste, la situation financière des psychologues, s'ils démarrent avec un salaire inférieur à celui d'un infirmier (en fait non mais c'est parce que l'infirmier travaille rarement du lundi au vendredi de 9h à 17h, et n'a pas de temps FIR) il faut prendre en compte deux petits détails : l'évolution de la grille salariale qui croît plus rapidement pour les psychologues, et les primes que l'infirmier reçoit, primes qui ne comptent pas pour la retraite (si un jour retraite il y a ...). Ces petits détails passés, la question (ou plutôt la réponse) de ce que vous cherchez dans votre travail vous appartient. Mais ce qui est sûr c'est que même en étant salarié pour être infirmier vous devrez passer le concours d'entrée (qui ne vous classera pas sur la même grille que les scolaires) mais à l'heure actuelle, sauf si je n'ai pas tout lu, vous n'êtes pas salarié et ne pouvez donc pas bénéficier de cet "avantage".
Bon courage pour la suite de votre questionnement
tout d'abord je me permets une petite réflexion sur ce que serait la science. Pour rappel : la science se définit par l'observation, l'expérimentation et les lois qui en découlent. La psychanalyse n'expérimente pas (quoique) mais on s'en fiche (enfin moi je m'en fiche parce que la science s'éloigne trop de l'humain pour en faire un outil de mon travail) puisque la psychanalyse n'est pas scientifique. Dire que la psychologie est une science n'apporte pas grand chose à mon avis puisque il s'agirait d'une science qui ne pourrait rien montrer car elle ne pourra jamais établir une loi qui ne soit pas réfutable (sauf en éliminant les contre exemples, ce que l'outil statistique nous apprend à faire, surtout dans les facs de psychologie, où l'on écarte les résultats trop éloignés de ce que l'on veut montrer). Ceci dit les choses n'avancent pas beaucoup, et il me semble important que les gens puissent trouver l'aide dont ils ont besoin grâce à la diversité des approches qui peuvent être proposées. Si certains préfèrent les TCC ça leur appartient, l'important c'est de leur apporter quelque chose. Des gens commencent par les TCC et finissent avec des psychanalystes et vice versa (pour ne citer que ces deux courants). (En aparté, de dire que la psychanalyse n'évolue pas dans ses réflexions montre une certaine méconnaissance de ce domaine)
Maintenant pour en revenir au début du sujet (au passage un psychologue n'est pas un cadre supérieur, mais un cadre ; ce qui n'est pas si mal), au delà de la difficulté d'avoir un poste, la situation financière des psychologues, s'ils démarrent avec un salaire inférieur à celui d'un infirmier (en fait non mais c'est parce que l'infirmier travaille rarement du lundi au vendredi de 9h à 17h, et n'a pas de temps FIR) il faut prendre en compte deux petits détails : l'évolution de la grille salariale qui croît plus rapidement pour les psychologues, et les primes que l'infirmier reçoit, primes qui ne comptent pas pour la retraite (si un jour retraite il y a ...). Ces petits détails passés, la question (ou plutôt la réponse) de ce que vous cherchez dans votre travail vous appartient. Mais ce qui est sûr c'est que même en étant salarié pour être infirmier vous devrez passer le concours d'entrée (qui ne vous classera pas sur la même grille que les scolaires) mais à l'heure actuelle, sauf si je n'ai pas tout lu, vous n'êtes pas salarié et ne pouvez donc pas bénéficier de cet "avantage".
Bon courage pour la suite de votre questionnement
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
C'est vrai, mais le principal problème reste la précarité du contrat de travail. Je le vois avec les jeunes psychos que je fréquente dans les groupes de travail et cartels. L'exemple classique, c'est 50% dans un IME, 30% dans un CMPP ou un EHPAD, reste 20% qui se baladent et qui finissent soit sur un troisième contrat, soit sur un temps d'exercice libéral.
C'est très fatiguant, d'autant que ce sont des CDD la plupart du temps.
Mais il faut tout de même rester prudent, car si la stabilité des contrats de travail infirmiers est incontestablement plus grande, il y a d'autres contraintes.
Quant à l'exercice libéral, il suffit de lire le forum "libéral" de ce site internet pour se faire une idée de l'incroyable bazar administratif et du scandaleux calcul de la rémunération aux actes.
Ce "débat" minable me rappelle les remarques condescendantes de certains universitaires historiens revendiqués "scientifiques" vis à vis de certains de leurs confrères dont le travail est d'obédience marxiste. "C'est pas scientifique". Argument purement disqualificatoire qui sert surtout aux mandarins des facs à régler leurs comptes entre-eux. Dommage que ce propos idiot soit repris par leurs étudiants.
C'est tout ce que j'avais à dire à ce sujet, les histoires de scientificité ou non ne m'intéressent absolument pas, chacun ses hochets.
C'est très fatiguant, d'autant que ce sont des CDD la plupart du temps.
Mais il faut tout de même rester prudent, car si la stabilité des contrats de travail infirmiers est incontestablement plus grande, il y a d'autres contraintes.
Quant à l'exercice libéral, il suffit de lire le forum "libéral" de ce site internet pour se faire une idée de l'incroyable bazar administratif et du scandaleux calcul de la rémunération aux actes.
Il s'agit aussi de respecter le travail et les orientations des professionnels oeuvrant au sein de ce courant. Pas forcément être d'accord, mais reconnaitre que ce travail existe. Ne pas du tout adhérer à telle ou telle orientation pratiquée à un endroit donné ne m'empêche pas de reconnaitre l'implication désirante de celui qui s'y colle.Si des patients sont attirés par ce courant, je respecte leur choix
Ce "débat" minable me rappelle les remarques condescendantes de certains universitaires historiens revendiqués "scientifiques" vis à vis de certains de leurs confrères dont le travail est d'obédience marxiste. "C'est pas scientifique". Argument purement disqualificatoire qui sert surtout aux mandarins des facs à régler leurs comptes entre-eux. Dommage que ce propos idiot soit repris par leurs étudiants.
C'est tout ce que j'avais à dire à ce sujet, les histoires de scientificité ou non ne m'intéressent absolument pas, chacun ses hochets.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
Ce fil de discussion est proprement hallucinant!
En quoi la psychologie serait une science?
ça pourrait être une science de l'écoute, oui.....mais mettre des croix dans des cases...
J'aime bien l'idée du hochet AmThLi!
En quoi la psychologie serait une science?
ça pourrait être une science de l'écoute, oui.....mais mettre des croix dans des cases...
J'aime bien l'idée du hochet AmThLi!
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
Vous avez le droit de ne trouver aucun intérêt à ce débat, cela ne le réduit pas à l'état de "minable".Ce "débat" minable ... C'est tout ce que j'avais à dire à ce sujet, les histoires de scientificité ou non ne m'intéressent absolument pas, chacun ses hochets.
Lorsqu'on ose critiquer dans ce pays les approches psychanalytiques (qui ont très récemment été remises largement en question par des grands professeurs et chercheurs) les réactions sont souvent très vives. Pour information l'exception française en matière de psychanalyse devient de plus en plus étouffante d'un point de vue mondiale. Des traductions récentes de textes en anglais démontre l'invention d'une multitudes de cas cliniques étudiés par Freud.
Je vous suggère de vous intéresser à l'épistémologie des sciences, car non la science ne se résume pas à une simple guerre des clochers ... votre analogie avec
les débats entre historiens ne correspond pas dans les faits au débat avec l'exception française de la sacro sainte psychanalyse. Il est important pour nous de nous différencier d'un paradigme qui n'est en aucun cas falsifiable et qui expliquera toutes les réactions par des défenses et ce pendant toutes les nombreuses années d'analyse (avec bien entendu le rôle symbolique de l'argent qui est un gage bien entendu d'une véritable motivation blablabla).
Ce n'est pas un hochet, mais de l'honnêteté intellectuel.
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
augusta a écrit :Ce fil de discussion est proprement hallucinant!
En quoi la psychologie serait une science?
ça pourrait être une science de l'écoute, oui.....mais mettre des croix dans des cases...
J'aime bien l'idée du hochet AmThLi!
En quoi la psychologie serait une science ?
Le courant de la psychologie de la santé que j'ai choisi s'inscrit par ses théories et ses méthodes dans les neurosciences ainsi que les sciences cognitives, merci de ne pas être caricaturale concernant les croix dans les cases, on est en 2016 (à moins de vivre dans une grotte


Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
Bonsoir,
la caricature de la psychologie que vous vivez si mal correspond à celle que vous faites de la psychanalyse. Vous parlez de ce que vous connaissez et quand vous évoquez la psychanalyse, force est de constater que c'est très limité, tout comme la vision que certains d'entre nous ont des neurosciences (qui n'ont pas grand chose de la science, du moins lorsqu'elles essayent de s'appliquer au "comportement humain" ou à la pathologie, mais qui trouvent bien d'autres intérêts dans d'autres domaines à mon avis) ou des TCC que l'on pourrait réduire à la robotisation du sujet.
Freud était un chercheur et un médecin d'une réputation mondiale mais vous justifiez la remise en question de la psychanalyse avec pour seul argument que ce sont de grands professeurs et chercheurs ... Avouez que ça laisse perplexe. Par contre j'insiste sur le côté non scientifique de la psychologie, parce que je pense que c'est une direction catastrophique de vouloir établir une loi qui viendrait concerner l'ensemble des individus et ainsi les réduire à un simple état fonctionnel globale privé de son individuation. La psychanalyse s'oppose aux sciences en ce sens que c'est une expérience individuelle et c'est la toute la difficulté de sa transmission tant l'être humain actuel est avide de formules et de réponses qui viendraient tout boucher. Et pour reprendre des études canadiennes (il me semble), on peut voir ce que ce tout boucher produit lorsqu'ils évoquent les parents hélicoptères. Bref la question du manque et de l'absence ... qui devient la question du manque d'absence et ce n'est pas fabuleux.
la caricature de la psychologie que vous vivez si mal correspond à celle que vous faites de la psychanalyse. Vous parlez de ce que vous connaissez et quand vous évoquez la psychanalyse, force est de constater que c'est très limité, tout comme la vision que certains d'entre nous ont des neurosciences (qui n'ont pas grand chose de la science, du moins lorsqu'elles essayent de s'appliquer au "comportement humain" ou à la pathologie, mais qui trouvent bien d'autres intérêts dans d'autres domaines à mon avis) ou des TCC que l'on pourrait réduire à la robotisation du sujet.
Freud était un chercheur et un médecin d'une réputation mondiale mais vous justifiez la remise en question de la psychanalyse avec pour seul argument que ce sont de grands professeurs et chercheurs ... Avouez que ça laisse perplexe. Par contre j'insiste sur le côté non scientifique de la psychologie, parce que je pense que c'est une direction catastrophique de vouloir établir une loi qui viendrait concerner l'ensemble des individus et ainsi les réduire à un simple état fonctionnel globale privé de son individuation. La psychanalyse s'oppose aux sciences en ce sens que c'est une expérience individuelle et c'est la toute la difficulté de sa transmission tant l'être humain actuel est avide de formules et de réponses qui viendraient tout boucher. Et pour reprendre des études canadiennes (il me semble), on peut voir ce que ce tout boucher produit lorsqu'ils évoquent les parents hélicoptères. Bref la question du manque et de l'absence ... qui devient la question du manque d'absence et ce n'est pas fabuleux.
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
Gwen98 a écrit : La psychologie ne se résume pas à des idées reçues.
Vous avez raison.
C'est pourtant ce dont vous faites preuve envers la psychanalyse.
J'ai juste fait comme vous.
Il se trouve que j'ai eu la chance d'exercer le métier d'infirmière dans un service psy à orientation TCC, puis dans un autre à orientation psychanalytique.Je ne sais pas si vous êtes infirmière, si c'est le cas vous n'avez jamais du échanger avec des psychologues.
Je connais donc un tout petit peu.
Si si....j'ai déjà pu échanger avec des psychologues....mais ils avaient l'esprit ouvert.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
Message groupé pour augusta et bbbbruunnoo (désolé pour les fautes).
Augusta :
Je connais également beaucoup d'infirmières, pour autant je ne suis pas expert en soins médicaux.
Pour Brrrruuunnooo :
Voici une petite liste d'arguments :
- La scientificité de la psychanalyse a été vivement contestée, en particulier, en raison : de son absence de falsifiabilité (elle n'est pas « réfutable » au sens où l'entendait Popper dans la Logique de la découverte scientifique (1934), en d'autres termes la psychanalyse est toujours « vraie » dans sa logique interne, peut réinterpréter toute nouvelle donnée et son contraire sans remettre en cause la théorie. Il n'existe pas de données que la théorie ne peut pas interpréter a posteriori. La théorie peut donc survivre même quand les faits semblent la démentir grâce à l'usage de notions comme l'ambivalence, la résistance, la dénégation…).
- de son absence d'ancrage empirique et clinique : nombre faible de cas, notions issues de l'auto-analyse de Freud lui-même comme le complexe d'Œdipe
- du refus de prise en compte et de confrontation avec la psychologie scientifique et les neurosciences en général, qui contredisent l'explication psychanalytique, par exemple, des formes graves de névrose (phobie, dépression) des psychoses, de l'autisme ou des rêves
- Elle ne répond pas aux critères (science unifiée, domaine et méthodologie définie). Elle répond aux traits d'une secte philosophique (organisation fermée, initiation hautement personnelle, doctrine changeante mais définie par son adoption officielle, culte et légende du fondateur.
Pour finir une vidéo très intéressante : Les déconvertis de la psychanalyse http://www.dailymotion.com/video/x37mnm ... yse_school
Enfin je persiste et signe (cette fois-ci) concernant la scientificité de la psychologie de la santé qui s'inscrit dans les neuro-sciences et les sciences cognitives. A ce titre, je vous conseille l'excellent ouvrage de Chalmers " Qu'est-ce que la science". La scientificité de la psychologique ne se réduit pas à une globalisation que vous semblez décrire. Ne pas confondre l'outil et son utilisation.
Augusta :
Il ne suffit d'accuser quelqu'un de faire preuve de caricature, encore faut-il le démontrer, et ce, malgré les connaissances professionnels qui ne remplacent pas les connaissances théoriques acquisesVous avez raison.
C'est pourtant ce dont vous faites preuve envers la psychanalyse.
J'ai juste fait comme vous.

Effectivement un tout petit peu ! Ah pour finir par pitié évitons nous les violons concernant l'esprit ouvert, c'est tellement convenu et bancal ... quels sont vos véritables arguments pour défendre la psychanalyse ?Je connais donc un tout petit peu.
Pour Brrrruuunnooo :
Un peu de sérieux et un minimum de respect afin d'élever ce débat, je suis étudiant en Master 2 recherche qui mène l'année prochaine à une thèse, étant dans une faculté où la psychanalyse a une place importante, je vous laisse imaginer le nombre de td, de cours théoriques, d'ouvrages lus concernant la psychanalyse, je vais même être un brin provocateur : j'avais pour projet initial au cours de ma première année de psycho de devenir psychanalyste. J'ai muri et découverts d'autres courants en psychologieVous parlez de ce que vous connaissez et quand vous évoquez la psychanalyse, force est de constater que c'est très limité
C'est censé être un argument d'autorité ? Renseignez-vous un peu mieux sur la carrière et sur la réalité des faits concernant ce Monsieur qui a reconnu vers la fin s'être largement inspiré de sa vie pour écrire ses théories.Freud était un chercheur et un médecin d'une réputation mondiale
Voici une petite liste d'arguments :
- La scientificité de la psychanalyse a été vivement contestée, en particulier, en raison : de son absence de falsifiabilité (elle n'est pas « réfutable » au sens où l'entendait Popper dans la Logique de la découverte scientifique (1934), en d'autres termes la psychanalyse est toujours « vraie » dans sa logique interne, peut réinterpréter toute nouvelle donnée et son contraire sans remettre en cause la théorie. Il n'existe pas de données que la théorie ne peut pas interpréter a posteriori. La théorie peut donc survivre même quand les faits semblent la démentir grâce à l'usage de notions comme l'ambivalence, la résistance, la dénégation…).
- de son absence d'ancrage empirique et clinique : nombre faible de cas, notions issues de l'auto-analyse de Freud lui-même comme le complexe d'Œdipe
- du refus de prise en compte et de confrontation avec la psychologie scientifique et les neurosciences en général, qui contredisent l'explication psychanalytique, par exemple, des formes graves de névrose (phobie, dépression) des psychoses, de l'autisme ou des rêves
- Elle ne répond pas aux critères (science unifiée, domaine et méthodologie définie). Elle répond aux traits d'une secte philosophique (organisation fermée, initiation hautement personnelle, doctrine changeante mais définie par son adoption officielle, culte et légende du fondateur.
Pour finir une vidéo très intéressante : Les déconvertis de la psychanalyse http://www.dailymotion.com/video/x37mnm ... yse_school
Enfin je persiste et signe (cette fois-ci) concernant la scientificité de la psychologie de la santé qui s'inscrit dans les neuro-sciences et les sciences cognitives. A ce titre, je vous conseille l'excellent ouvrage de Chalmers " Qu'est-ce que la science". La scientificité de la psychologique ne se réduit pas à une globalisation que vous semblez décrire. Ne pas confondre l'outil et son utilisation.
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: IFSI après un Master 2 de psychologie
J'avoue ne pas comprendre.
Vous créez un topic pour savoir comment vous pourriez intégrer un IFSI après votre Master 2, et maintenant vous voulez débattre sur la psychanalyse....
Vous créez un topic pour savoir comment vous pourriez intégrer un IFSI après votre Master 2, et maintenant vous voulez débattre sur la psychanalyse....
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault