<°)))< INFIRMIER(E)S MOBILISEZ-VOUS : NetLobbying
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
TRACT CGT circulant dans les CHU :
INFIRMIER(E)S
Exigeons la reconnaissance
De notre qualification
Pour donner l'illusion de répondre aux revendications des professionnels, le gouvernement et
son Ministre de la Santé ont constitué, depuis un an, des groupes de travail sur des sujets aussi
importants que :
Evolution du contenu professionnel dans le cadre de l'Observatoire des Métiers de la
Fonction Publique Hospitalière,
Remise à jour des référentiels d'activités et de compétences dans le cadre de la VAE
(Validation des Acquis et de l'Expérience) IDE et IBODE.
Autorisation d'expérimentation de transferts d'actes médicaux vers les paramédicaux.
En 2003, ces projets étaient déjà contenus dans les rapports Berland et Debouzie : "Diminuer
les temps de formation initiales, déqualifier les professions, réduire le soins à une série
d'actes au détriment d'une prise en charge globale de la personne, transférer ce qui relève du
sanitaire au médico-social" …
Le gouvernement brouille les pistes en faisant des effets d'annonce sur la reconnaissance des
qualifications. Il fait des promesses aux associations de professionnels et d'étudiants sur des
propositions concernant l'intégration des professions paramédicales dans le cursus LMD
(Licence, Master, Doctorat), et dans le même temps, il refuse la reconnaissance à Bac+3 lors
des négociations dans la fonction publique hospitalière. La CGT n'a pas signé ce protocole qui
accorde de 13,81€ d'augmentation sous forme de prime et ne reconnaît pas nos qualifications
IDE, IADE, IBODE, Puéricultrice, Cadres.
L'Ordre Infirmier, réclamé par un lobbying associatif en mal de reconnaissance, est un artifice
qui peut s'avérer être essentiellement une instance disciplinaire.
Les infirmiers, masseurs kinésithérapeutes, pédicures podologues, orthophonistes,
ergothérapeutes, orthoptistes, manipulateurs radio, techniciens laboratoires… savent
que la reconnaissance des qualifications, les salaires, les effectifs, les programmes de
formation relèvent de choix des politiques de santé et que seule l'action collective,
syndicale et unitaire permet d'infléchir les décisions pour répondre aux besoins des
professionnels de santé, que ce soit à l'échelle du service, de l'établissement, du national,
de la profession.
Depuis plus d'un an, la CGT a sollicité, à maintes reprises, le Ministère pour convoquer un
Conseil Supérieur des Professions Paramédicales (où est présent l'ensemble des représentants
des professions) afin que l'avis des professionnels soit entendu sur les décisions les
concernant : cursus de formation (VAE, LMD), transfert de compétences, reconnaissance des
responsabilités et des qualifications à Bac+3 minima pour les paramédicaux.
Union Fédérale des Médecins, Ingénieurs, Cadres et Techniciens
TOUS ENSEMBLE
Exigeons Professionnel(le)s et Etudiants
la reconnaissance de nos diplômes
et de meilleures conditions de travail et de formation.
Mail ouvert d'un groupe d'infirmières et d'infirmiers de France à Madame Ségolène Royal, candidate PS aux élections présidentielles
Mais enfin pourquoi ne réagissez vous pas aux attaques faites aux infirmières, l'abandon du LMD et de la reconnaissance bac +3 alors que nous faisons 39 mois d'études à 35h/semaines temps plein, une profession peu reconnue, des salaires misérables au regard de la fonction et des responsabilités, les libéraux aussi se font spollier les actes infirmiers à 2.90 euros des indemnités de déplacement de 2 euros, les médecins ont bénéficié d'une hausse de leur revenu de 25% en 5 ans, cela fait 20 ans que les infirmières se battent en vain pour leur reconnaissance... car de part les réquisitions systématiques nous ne pouvons faire grêve et personne n'est au courrant du mécontentement des infirmières de France!!!
une infirmière en début de carrière touche 1350 euros net, primes de dimanche comprises : c'est un scandale!!
Dans le public il y a une fuite du personnel vers la disponibilité rendant les conditions de travail difficiles avec beaucoup de turn over, de personnel nouveau qu'il faut former, puis ils partent écoeurés de ce que leur offre la fonction publique hospitalière.
Féminisée à 83%,les 460.000 professionnels attendent des réactions de Ségolène Royal qui n'arrivent pas. Seul Bayrou fait du pied aux infirmières, se souviendront elles que c'est un député UDF qui s'est battu pour que naisse l'ordre infirmier tant attendu par la profession...
La durée moyenne de l'activité d'une infirmière est de 12 années : Pourquoi?
Des manifestations ont lieu bientôt,
Vous voulez nos suffrages? Nous voulons votre soutien !!!
COMMUNIQUE DE PRESSE FO AP-HP
Mis en ligne le mardi 3 avril 2007, par jean emmanuel cabo
Mis en ligne le mardi 3 avril 2007, par jean emmanuel cabo
¬ Le présent et devenir du personnel infirmier...
Comme tous les agents travaillant à l’hôpital, les personnels infirmiers subissent de plein fouet la politique des plans d’économies, le manque d’effectifs, l’aggravation des conditions de travail et de la vie de famille, la dégradation de la qualité des soins, la non revalorisation des salaires,...
Voici ce que dit une infirmière : « dans ma journée, j’ai fait tout ce qui est soins techniques mais le relationnel et tout ce qui va avec, je ne l’ai pas fait et cela me manque dans mon travail d’infirmière et c’est en cela que je suis frustrée et pas satisfaite dans mon travail ; il y a une robotisation de notre métier. Tout vient du manque de personnel et on nous demande de faire du chiffre, de la rentabilité et de l’activité ; il faut faire sortir les malades le plus tôt possible pour en admettre d’autres. Cela nous épuise moralement et physiquement, on n’arrive plus à récupérer. Ne pas faire correctement son métier d’infirmière, c’est terrible. Personne ne se rend compte de notre travail ; si ça continue à tourner, c’est grâce à nous ; on tient, on tient mais jusqu’à quand ?... Est-ce qu’ils se rendent compte de ce que nous vivons et de ce que subissent les malades ? ».
Pour répondre à la situation catastrophique que vivent dans leur vie professionnelle les personnels infirmiers, certains expliquent aujourd’hui que le moyen de reconnaître la profession, ce serait « l’intégration des formations paramédicales dans le système Licence Master Doctorat (LMD) et le rattachement des IFSI à une université ». Rappelons que cette proposition LMD est une revendication de l’Union européenne (accords de Bologne de 1999 ratifiés en avril 2002 par la France).
Comment devient-on Infirmier aujourd’hui ?
A ce jour, la formation des futures IDE est effectuée dans des IFSI. Les IFSI ont l’agrément du Ministère de la santé, se trouvent à l’intérieur des hôpitaux et sous la tutelle d’un Centre Hospitalier Universitaire. On y accède par concours avec le Bac ou par promotion professionnelle pour les AS ayant 3 ans d’exercice.
La formation infirmière existe à partir d’un programme (anatomie, physiologie, psychiatrie, connaissance de l’homme sain, connaissance des pathologies, des traitements, des soins infirmiers,...) qui intègre de manière adaptée l’ensemble des connaissances médicales et en sciences humaines nécessaires à l’analyse de chacune des situations singulières de soins qu’ils vont rencontrer dans leur vie professionnelle. Cette formation théorique est couplée avec un nombre équivalent d’heures de stage en service hospitalier où l’étudiant sera encadré.
Cette formation théorique et pratique donne lieu à un Diplôme d’Etat Infirmier, reconnu sur l’ensemble du territoire national, rémunéré selon les mêmes grilles de la Fonction publique hospitalière. Ils ont donc la même formation, le même déroulement de carrière, les mêmes garanties statutaires et salariales.
Ils peuvent accéder aux spécialisations avec une formation complémentaire le plus souvent prise en charge dans le cadre de la promotion professionnelle par l’employeur : IADE (2 ans), IBODE (1an), Puéricultrice (1 an), Cadre de santé (1 an).
Demain avec LMD, qu’est-ce qui va changer ?
Les équivalences avec les professions actuelles seraient DEI = Licence (3 ans), IADE,IBODE, Cadre de santé...= Master (5ans) et Direction Soins Infirmiers = Doctorat (8ans).
« il ne faudra plus raisonner en années d’études mais en crédits obtenus (crédits d’heures sous forme de modules) appelés ECTS (European Credit Transfer System). Le changement pédagogique, c’est l’organisation des formations en semestres et unités d’enseignement (UE) et une prise en compte du travail personnel grâce aux ECTS. Chaque semestre vaut 30 crédits ECTS, la licence en vaut donc 180 et le Master 120.
Ainsi une infirmière pour devenir IBODE avec LMD devra valider 120 crédits ECTS soit 2 ans supplémentaires après l’obtention du D.E.Infirmier dans le meilleur des cas au lieu d’un an actuellement.
Les crédits représentent un volume d’heures, de cours, de travaux dirigés (TD), de travaux pratiques (TP), de travail personnel. Ils peuvent aussi valider un stage, une expérience associative, un séjour à l’étranger, une mission humanitaire,... et « toutes ces connaissances et ces expériences acquises en s’additionnant valent un diplôme ».
Vous pourrez par exemple, en attendant d’obtenir votre ECTS cardiologie, galérer comme faisant fonction dans les services de soins en attendant des années pour capitaliser l’ECTS qui vous manque pour avoir un diplôme reconnu, avec des périodes de travail sous-payé et des périodes de formation qui pourraient être à votre charge.
C’en est fini de la formation initiale et théorique identique dans toutes les IFSI ouvrant droit à un diplôme d’Etat reconnu nationalement. Ce qui est proposé, c’est la formation « tout au long de la vie » voulue par la commission européenne. (communication du 10 novembre 2005) et le développement des emplois sous-qualifiés.
La promotion professionnelle disparaitrait au profit d’une pseudo-formation sur le tas appelée VAE (Validation des Acquis et de l’Expérience) comme cela se fait actuellement avec les AS qui ont seulement 70 heures d’enseignement théorique et qui doivent valider 8 modules par leur expérience et leur savoir faire pour obtenir leur diplôme d’aide-soignant. Ainsi, sur 1250 candidats qui se sont présentés devant le jury de la DRASS d’Ile-de-France pour les sessions de mars 2006, juillet 2006 et janvier 2007, seuls 28% ont validé les 8 modules et 57% ont validé de 1 à 7 modules.
L’enseignement serait mutualisé avec des cours en commun avec d’autres disciplines (médecine, kiné, ... sociologie , sciences humaines). Ni l’anatomie-pathologie, ni les sciences humaines, ni la législation ne peuvent être enseignées de la même façon au médecin, à l’infirmier, au kiné,... Il n’y a pas d’enseignements communs aux différentes professions de santé d’où l’existence des écoles spécialisées.
Avec des enseignements mutualisés avec d’autres professions de santé qui ne sont pas confrontées aux mêmes problèmes de santé que les infirmiers, quelle formation peut-on attendre ? Ne s’agit-il pas plutôt comme le déclare MR Xavier Bertrand, de mettre en place les transferts de compétences vers les paramédicaux et la polyvalence ? de faire émerger des « nouveaux métiers »... dans l’objectif de diminuer les coûts salariaux.
Dans le système LMD, les universités sont libres de construire leur programme de formation et tous les 4 ans, l’Etat évalue pour l’agrément à délivrer les diplômes universitaires. (dixit le Ministère de la Santé et la Direction Générale de l’enseignement supérieur)
Alors qu’aujourd’hui, les IFSI reçoivent l’agrément du Ministère de la Santé via les DRASS,... dépendent de l’hôpital où ils sont implantés et les équipes d’enseignants et les personnels administratifs relèvent du Statut de la Fonction Publique Hospitalière. Combien d’IFSI seront fermés demain avec « l’universitarisation des études d’infirmières » ?
Le programme de formation initiale et théorique est actuellement le même dans toutes les IFSI.
Demain, il pourrait y avoir des programmes différents selon la convention passée entre l’IFSI et l’université.
On vient d’apprendre dans un communiqué de presse de MEDICA en date du 9 mars 2007 la création d’un diplôme universitaire MEDICA « Animation pour personnes âgées » en partenariat avec l’université Claude Bernard Lyon. MEDICA assurera le financement de la formation,... MEDICA est un acteur majeur du marché français de la prise en charge de la dépendance temporaire et pérenne. Le groupe offre une capacité d’accueil de 9824 lits répartie dans 82 EHPAD et 32 SSR. Le groupe MEDICA a réalisé en 2005 un chiffre d’affaires de 270 millions d’euros... Quelle valeur nationale pourrait avoir un tel diplôme ?
Avec LMD n’est-ce pas la mise en place de diplômes « maison » en lieu et place des diplômes reconnus nationalement dans le cadre du Statut ?
La vraie reconnaissance de la profession infirmière comme celle de toutes les autres catégories passe par une revalorisation indiciaire et la défense de notre statut A suivre...
• Revalorisation salariale en catégorie A et maintien du droit à la retraite à 55 ans.
• Reconnaissance du DE à Bac + 3. Equivalence niveau Licence du DE Infirmier et de tous les DE paramédicaux.
• Maintien des Diplômes d’Etat spécifiques délivrés par le Ministère de la Santé. Non à la polyvalence.
• Maintien des formations initiales et des programmes nationaux d’enseignement sous la responsabilité du Ministère de la Santé.
• Maintien des IFSI et de tous les postes « enseignants et administratifs » sous la responsabilité des hôpitaux. Réouverture des IFSI fermées.
• Abrogation des quotas imposés aux IFSI (Sur 7354 jeunes qui se sont présentés le 15 mars 2007 au concours d’entrée aux IFSI de l’AP-HP, seuls 2860 seront retenus)
• Maintien de la promotion professionnelle
Déclaration de José Bové
source : http://www.unisavecbove.org/spip.php?article2407
Soutien aux infirmières et infirmiers, acteurs majeurs de la santé dans notre pays .
Le système de santé et les hôpitaux en France aujourd’hui sont dans un état très grave de délabrement en raison de très grands manques financiers et d’une politique hospitalière inadaptée.
Aujourd’hui les infirmières et infirmiers qui sont les soutiens et les principaux acteurs de ce secteur vital pour les français expriment leur révolte et leur volonté de mener honorablement leur mission de soin. Il faut immédiatement reconnaître le rôle des infirmières en revalorisant leurs diplômes.
Qu’ils deviennent l’équivalent d’un Bac + 3 et que leurs salaires soient revalorisés en conséquence. Je suis aujourd’hui à Saint Denis où l’hôpital de la Fontaine est emblématique de l’état très grave du secteur hospitalier. C’est un hôpital qui se trouve dans une ville où la majorité des habitants sont de catégories populaires ou pauvres. Malgré le très grand dévouement du personnel, l’hôpital ne peut pas faire face à une demande qui relève aussi bien du soin que du soutien social à des populations défavorisées. Il faut immédiatement allouer des moyens supplémentaires à tous les hôpitaux des zones populaires et mettre en place un système de zone de santé prioritaire, seule solution pour une vraie santé de qualité et une santé égalitaire en France.
José Bové, le 3 avril 2007
source : http://www.unisavecbove.org/spip.php?article2407
Présidentielle : plus de 5 500 personnes au meeting de Sarkozy à Lorient
04/04/2007
Politique
La rédaction
legende de l'image Hier, à Lorient, plus de 5 500 personnes étaient venues écouter Sarkozy.
« J’aime la France, la République et ses valeurs. » Nicolas Sarkozy l’a répété hier, mardi 3 avril à Lorient, devant quelque 5 500 personnes lors de son meeting présidentiel au Parc des expositions.
La salle n’était pas assez grande. Plus de 5 500 personnes se sont rassemblées hier, mardi 3 avril, à Lorient. Tous étaient venus assister au meeting de Nicolas Sarkozy. Au Parc des expositions, vers 18 h 30, beaucoup suivaient de dehors le discours du candidat UMP sur un écran géant.
« J’aime la France. » « Mes chers amis, l’heure du choix approche, a lancé Nicolazs Sarkozy à une foule visiblement conquise. Un choix décisif pour la France. Une France qui a été absente du débat politique pendant de longues années dont l’image a été récupérée par l’extrême droite. Je ne suis pas d’accord. Et je ne vois aucune honte à dire que j’aime la France (…). Je suis candidat car je suis pour l’action… pas la soumission. » Sarkozy n’a pas oublié « la spécificité bretonne et surtout lorientaise ». « Que serait la France sans ses ports ? Ce ne serait pas tout à fait la France (…). « Je ne mettrai jamais sur le même plan la violence des pêcheurs qui ne veulent pas mourir et celle des fraudeurs et des voyous. »
« Tenue correcte… » Il en est de certain meeting comme d’une boîte de nuit…Lors de cette visite de Nicolas Sarkozy au Parc des expositions de Lorient, ne rentrait pas qui voulait. Face à une manifestation réunissant entre autres les « Infirmières en colère », la Confédération nationale des travailleurs ou encore des lycéens, le service d’ordre du candidat UMP, accompagné d’une dizaine de CRS, opérait un filtrage rigoureux. « Vous, vous ne rentrez pas. » Tout ce qui pouvait ressembler de près, comme de loin, à un manifestant « anti-sarko » était banni de l’enceinte.
« Ils sont plus nombreux que nous. »Il est près de 20 h quand le meeting se termine. Quelques manifestants s’agglutinent alors à la porte de derrière, attendant la sortie de Nicolas Sarkozy. Ils sont une quarantaine tout au plus. « Il y a presque plus de CRS (une trentaine) que de manifestants ! », lance une jeune lycéenne. La police décide finalement de faire évacuer les lieux. Quelques bousculades, quelques cailloux jetés par-ci par-là… A 20 h 50, tout était terminé.
http://mgm-mag.info/site/actualite/politique
04/04/2007
Politique
La rédaction
legende de l'image Hier, à Lorient, plus de 5 500 personnes étaient venues écouter Sarkozy.
« J’aime la France, la République et ses valeurs. » Nicolas Sarkozy l’a répété hier, mardi 3 avril à Lorient, devant quelque 5 500 personnes lors de son meeting présidentiel au Parc des expositions.
La salle n’était pas assez grande. Plus de 5 500 personnes se sont rassemblées hier, mardi 3 avril, à Lorient. Tous étaient venus assister au meeting de Nicolas Sarkozy. Au Parc des expositions, vers 18 h 30, beaucoup suivaient de dehors le discours du candidat UMP sur un écran géant.
« J’aime la France. » « Mes chers amis, l’heure du choix approche, a lancé Nicolazs Sarkozy à une foule visiblement conquise. Un choix décisif pour la France. Une France qui a été absente du débat politique pendant de longues années dont l’image a été récupérée par l’extrême droite. Je ne suis pas d’accord. Et je ne vois aucune honte à dire que j’aime la France (…). Je suis candidat car je suis pour l’action… pas la soumission. » Sarkozy n’a pas oublié « la spécificité bretonne et surtout lorientaise ». « Que serait la France sans ses ports ? Ce ne serait pas tout à fait la France (…). « Je ne mettrai jamais sur le même plan la violence des pêcheurs qui ne veulent pas mourir et celle des fraudeurs et des voyous. »
« Tenue correcte… » Il en est de certain meeting comme d’une boîte de nuit…Lors de cette visite de Nicolas Sarkozy au Parc des expositions de Lorient, ne rentrait pas qui voulait. Face à une manifestation réunissant entre autres les « Infirmières en colère », la Confédération nationale des travailleurs ou encore des lycéens, le service d’ordre du candidat UMP, accompagné d’une dizaine de CRS, opérait un filtrage rigoureux. « Vous, vous ne rentrez pas. » Tout ce qui pouvait ressembler de près, comme de loin, à un manifestant « anti-sarko » était banni de l’enceinte.
« Ils sont plus nombreux que nous. »Il est près de 20 h quand le meeting se termine. Quelques manifestants s’agglutinent alors à la porte de derrière, attendant la sortie de Nicolas Sarkozy. Ils sont une quarantaine tout au plus. « Il y a presque plus de CRS (une trentaine) que de manifestants ! », lance une jeune lycéenne. La police décide finalement de faire évacuer les lieux. Quelques bousculades, quelques cailloux jetés par-ci par-là… A 20 h 50, tout était terminé.
http://mgm-mag.info/site/actualite/politique
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- Messages : 1
- Inscription : 02 avr. 2007 08:35
Ségolene Royal debat avec les étudiants infirmiers!!

http://www.segoleneroyalblog.com/2007/m ... mment-6078
"Ségolene Royal sera aujourd’hui à Lyon à l’IFSI Rockfeller pour débattre avec les élèves infirmiers du problème de reconnaissance professionnelle dont nous sommes victime.
C’est la seule candidate dans cette élection à nous entendre.
Elle visitera l’hôpital Edouard Herriot pour faire sa conférence dans l’amphi de rockfeller"
Ségolène Royal promet le bac+3 pour les infirmières
Ségolène Royal promet le bac+3 pour les infirmières
Écrit par Pierre-Marie MAUXION
05-04-2007
Ségolène Royal promet le bac+3 pour les infirmières
Ségolène Royal en déplacement à Lyon ce mercredi 4 avril, pour une journée spéciale Santé. La candidate socialiste a tenu une conférence sur la création d'une
agence européenne contre le cancer, à l'IFSI Rockefeller.
Le discours a commencé par une éloge au personnel infirmier, citant le travail extraordinaire d'accompagnement et la qualité de nos compétences. Ensuite, la candidate de rajouter à quel point elle avait pu "être sensible aux mouvements sociaux de santé" et c'est pour cela qu'elle allait "soutenir la réforme européenne des études d'infirmière".
Avant de quitter la salle, Mme Royal a été interpellé par Fatima Ourouh, vice-présidente représentation de la FNESI (Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers) qui lui a remis les contribution de la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes) aux élections présidentielles et à la réforme des études de santé.
Après un échange rapide sur le LMD, le bac+3 et l'universitarisation des études de santé entre la représentante étudiante et Ségolène Royal, celle-ci ajouta : "je vous donnerai satisfaction vous m'avez entendu pendant mon discours j'en ai parlé".
http://www.ifsi.info/infirmiers-012/inf ... ieres.html

























Marseille, le 4 avril 2007
A
Monsieur Philippe Bas
Ministre de la Santé, de la Famille et des
Personnes Handicapées
8, av de Ségur
75350 Paris 07 SP
Objet : Préavis de grève
Monsieur le Ministre,
Nous avons l’honneur de vous informer que le préavis de grève que nous
avons déposé pour le 14 mars
reconductible est toujours d’actualité.
Suite à la journée d’action du 3 avril 2007, à Paris et en province, ainsi qu’au rejet de nos revendications par
Mmes Geney, Deloge et M. Boudet qui confirme l’absence de plus en plus marquée de reconnaissance dont
est victime la filière infirmière en France, nous vous confirmons l’amplification du mouvement par des
actions en région dans les jours et semaines à venir ainsi qu’un nouveau rassemblement à Paris en mai.
Nous vous demandons de prévenir toutes les DDASS que tous les prochains mouvements sont couverts par le
même préavis.
Nous tenons également à souligner les multiples dysfonctionnements et non respect du droit de grève de la
profession dans de nombreux établissements (non-transmission du préavis ou assignations abusives). En
conséquence et soucieux du bien être de nos patients, nous vous demandons d’adresser conjointement à notre
préavis une circulaire rappelant l’usage en termes d’assignation individuelle et la définition du service
minimum.
En effet, la Coordination Nationale Infirmière ne peut accepter la proposition de votre cabinet qui présente
comme une avancée la possibilité de s’engager pour une Licence post diplôme d’état. D’une part, cette
éventualité est déjà une réalité et d’autre part, elle ne répond pas aux besoins de santé ni au cursus de
formation de nos collègues européens.
Nous avons été consterné d’entendre lorsque la délégation a été reçue hier que notre diplôme d’état n’était
pas un diplôme de l’enseignement supérieur….
L’abandon de la formation actuelle par 20 à 25% des étudiants devant les difficultés de prise en charge et les
conditions d’encadrement en stage ne semble pas interpeller vos services qui sans répondre à nos
interrogations persistent à vouloir augmenter le temps de formation.
Le coût de la revalorisation de nos salaires liée à la mise en place de la Licence en Soins Infirmiers est
d’évidence un obstacle majeur, mais le coût de formation d’infirmiers durant plus de 3 ans pour une durée de
vie professionnelle comprise entre 10 et 15 ne serait-il pas aussi à considérer ? Sur ce sujet bien sûr vos
représentants sont restés muets…
Restant à votre disposition, veuillez agréer, Monsieur le Ministre, nos respectueuses salutations.
Pour le bureau de la CNI,
Le Président.
François IZARD
Dernière modification par nozinan le 19 avr. 2007 19:43, modifié 1 fois.
Bonjour,
Attention à la confusion ??
Voici la lettre d'info d'Infirmier.com :
Attention, on pourrait croire que le mouvement porte en premier lieu sur les décrets de l'ordre ...
Je pense que c'est la tournure de la lettre d'info ...
non ?
Attention à la confusion ??
Voici la lettre d'info d'Infirmier.com :
Elections présidentielles : La profession infirmière se fait entendre
Les élections approchent et les professionnels infirmiers ainsi que les étudiants en soins infirmiers sont bien décidés à se faire entendre. Les raisons ne manquent pas !
Les décrets d’application sur la mise en place de l’ordre infirmier ne sont toujours pas publiés. Pourtant en décembre 2006, la loi portant création de l’ordre national des infirmiers a été adoptée définitivement.
http://www.infirmiers.com/inf/reconnais ... er.php/%22
En février 2007, le gouvernement a changé brutalement de position en excluant la formation en IFSI d’une reconnaissance universitaire. Alors que depuis 2002, plusieurs organisations professionnelles travaillent à l’intégration de la formation en IFSI dans un cursus de type LMD (Licence Master Doctorat).
http://www.infirmiers.com/actu/detail_a ... _news=1135
Inlassablement la profession infirmière demande une revalorisation des salaires au regard de ses responsabilités ainsi que l’amélioration de ses conditions de travail
Les promesses ne sont pas tenues, le premier tour de scrutin de l’élection présidentiel approche… Les organisations professionnelles ont saisie l’occasion de faire entendre la colère de toute une profession.
Apres une première journée de manifestations fin mars sur Paris et en province à l’appel de la Coordination Nationale Infirmière (CNI), un deuxième rassemblement a eu lieu à Paris le 3 Avril dernier. Les organisateurs ont comptabilisés quelques 3 000 professionnels et étudiants...
http://www.infirmiers.com/actu/detail_a ... _news=1167
Ces deux rassemblements semblent marquer le début d’un mouvement de plus grande ampleur. Les réactions des syndicats et associations sont de plus en plus nombreuses : FNESI, SNIIL, CNI, Convergence Infirmière, FNI, CEFIEC, SNPI... multiplient les communiqués de presse et les appels au rassemblement. Déjà de nouvelles réunions et mobilisations sont prévues dans les prochaines semaines et les préavis de grève sont déposés.
Sur internet, par l’intermédiaire des forums de discussion, des centaines de professionnels et étudiants s’expriment. On peut lire « La colère du 3 avril ! », « Infirmiers mobilisez vous… », « Mouvement unitaire », « coups d’éclats des infirmières »... En moins d’un mois, plus d’un millier de messages ont été publiés sur le forum d’infirmiers.com.
http://www.infirmiers.com/frm/forum3.php
A chacun sa liberté de rejoindre ces mouvements et de descendre battre le pavé pour défendre la profession. Le 22 avril prochain, c’est dans l’isoloir que 80 000 étudiants en IFSI et 460 000 infirmiers Français pourront s’exprimer.
Infirmiers.com met à votre disposition une page spéciale « élection présidentielle » afin de connaître l’avis des candidats sur les questions de santé ! (En savoir plus)
http://www.infirmiers.com/actu/elections-presi.php
Vos réactions sur le forum
http://www.infirmiers.com/frm/index.php
Antoine Huron
Infirmiers.com
antoine@infirmiers.com
Attention, on pourrait croire que le mouvement porte en premier lieu sur les décrets de l'ordre ...
Je pense que c'est la tournure de la lettre d'info ...
non ?
Jamais avares de mots, vous n’hésitez pas. Nous qualifiant, nous infirmières, de « dévouées », voire même d’« admirables ». Toujours soucieux de votre image, et surtout de votre électorat, il ne serait en effet pas à votre avantage de dire autre chose des 460 000 citoyennes qui, chaque jour, à l’hôpital, dans les écoles ou à domicile, prennent soin de la population française.
460 000 infirmières et infirmiers qui, s’ils décidaient de se révolter, mettraient à terre le système de santé français.
Et pourtant… Le mépris, votre mépris à tous, est évident. Car qui d’entre vous a pris en considération nos demandes ? Qui a agi ? Personne. Depuis le début de cette campagne, pas un seul d’entre vous n’a encore dit mot sur l’avenir de la première profession de santé du pays. Comme si, finalement, les infirmières ne comptaient pas… 460 000 personnes ignorées. 460 000 personnes bafouées.
Alors permettez-moi, en tant qu’infirmière, de vous faire quelques petites piqûres de rappel. Tout d’abord sur l’Ordre Infirmier : attendu depuis plus de dix ans, une belle Loi de décembre 2006 l’a institué. En théorie. Car depuis, nous attendons toujours le décret d’application. Comme si, nous, infirmières, n’avions pas droit à notre propre ordre, au même titre que les kinés ou les podologues. Et pourquoi donc ? Sommes-nous trop connes ?
Autre sujet d’écœurement : notre cursus. Les infirmières suivent actuellement une formation de 3 ans et demi après le Bac. Trois années… dont une qui compte pour du beurre. Car c’est un fait : le diplôme d’infirmière ne correspond officiellement aujourd’hui qu’à un Bac + 2. Alors quand les négociations concernant la réforme de notre système de formation ont commencé, nous acheminant vers un modèle universitaire de type LMD (Licence, Master, Doctorat) comme il en existe partout en Europe, nous, infirmières, avons poussé un « ouf » de soulagement. Et puis… Non. Tout s’est arrêté en ce printemps 2007. Et notre diplôme ne nous donne toujours droit qu’à un niveau Bac + 2… Et pourquoi donc ? Les infirmiers et infirmières sont-ils trop cons pour qu’on les relègue à un niveau inférieur ?
Enfin, permettez-moi de pousser un dernier coup de gueule. Pour, cette fois, les 60 000 infirmières qui soignent, chaque jour, à domicile. Corvéables à merci, puisqu’étant la seule profession de santé à devoir assurer de par la Loi une continuité des soins 365j/an et 24h/24, ces infirmières-là sont aujourd’hui dégoûtées. Capables de vacciner contre la grippe pour 2,90 € quand le médecin en encaisse 22, ou de retirer une pompe de chimiothérapie pour 14,50 € quand les hôpitaux de jour facturent minimum 150€, ces femmes travaillent plus de 50h par semaine auprès d’un public toujours plus nombreux et exigeant : 14 millions de patients par an, dont une forte proportion de personnes âgées dépendantes et de soins palliatifs. Et que fait-on pour ces infirmières ? Rien. Ou plutôt on leur accorde l’aumône : 0,15 cts d’euro d’augmentation depuis 2002 pour l’acte le plus pratiqué. Pendant ce temps, les médecins, eux, empochent 4,5 euros. Tant mieux pour eux… Mais pourquoi pas les infirmières ? Sont-elles trop connes ?
Mmes et MM. les Candidats, nous, infirmières de France, sommes habituées dans notre profession à agir et à être là, immédiatement, quand nos malades en ont besoin. Etes-vous, vous, capables de venir au chevet de 460 000 personnes ? Avec des mots, nous n’en doutons pas… Mais arrêtez de nous prendre pour des connes. Passez aux actes…
Annick TOUBA,
Présidente du Syndicat National des Infirmières et Infirmiers Libéraux (Sniil).
Concernant Bayrou voici un mail reçu suite à revendications infirmières:
Merci chère madame d'avoir pris la peine d'écrire à François Bayrou, et de lui faire part de vos revendications.
Professionnels centraux dans notre système de soins, les infirmiers et les aides-soignants sont aujourd'hui confrontés à un manque de reconnaissance en terme de formation et de rémunération.
Comme vous, François Bayrou estime que seule une politique active en faveur de la revalorisation du métier d'infirmier et d'aide soignant (rémunération, formation avec alignement sur le système LMD, conditions de travail), permettra de rendre à cette profession toute son attractivité.
Les infirmiers et les aides soignants réclament depuis trop longtemps la juste reconnaissance de leur profession dont le système de santé français manque gravement. François Bayrou les soutiendra dans cette démarche.
Nous vous invitons à consulter les "propositions" de François Bayrou sur le site de campagne, vous y trouverez, chapitre par chapitre (notamment le chapitre "santé", les réponses à vos interrogations : http://www.bayrou.fr/propositions/
Bien cordialement,
Violaine
L'équipe de François Bayrou
--
"La France de toutes nos forces"
http://www.bayrou.fr
Dernière modification par nozinan le 19 avr. 2007 19:44, modifié 1 fois.
Attention, on pourrait croire que le mouvement porte en premier lieu sur les décrets de l'ordre ...
Je pense que c'est la tournure de la lettre d'info ...
c'est vrai que de le mettre en premier pourrait en ennerver certains.
Maintenant l'ordre : "il sera ce que nous en ferons" si nous élisons les bonnes personnes il est possible que cet ordre devienne un organe dans la lutte pour la juste reconnaissance de notre profession.
nozinan a écrit :Attention, on pourrait croire que le mouvement porte en premier lieu sur les décrets de l'ordre ...
Je pense que c'est la tournure de la lettre d'info ...
c'est vrai que de le mettre en premier pourrait en ennerver certains.
Maintenant l'ordre : "il sera ce que nous en ferons" si nous élisons les bonnes personnes il est possible que cet ordre devienne un organe dans la lutte pour la juste reconnaissance de notre profession.
Voire le contraire.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche