Un infirmier sanctionné pour avoir critiqué la vaccination

[Phil]

A vomir.
L'ordre des médecins condamne t il, lui, ses ouailles qui tient des propos similaires ? Pas à ma connaissance, comme c'est étrange.

On est moins sévère envers les charlatans...

Chez les médecins il y a débat argumenté... Alors que chez l'ordre infirmier c'est direct la radiation...

[loulic]

Peut être un de ces infirmiers responsable des nombreuses fermetures de service.

On entend beaucoup dans les médias cette petite musique de la part de médecins et de politiques : les infirmiers qui ont quitté l'hôpital l'ont fait parce qu'ils n'ont pas assez de sens moral et de dévouement.

L'ordre infirmiers dans sa grande sagesse ferme sa gueule au lieu de défendre les infirmiers et de dénoncer les conditions de travail à l'hôpital.


C'est vachement plus simple de s'attaquer à UN individu qui depuis s'est excusé ( et qui a quitté la profession et qui n'est plus inscrit).

[H??matose]

C'est bien connu qu'il n'y avait strictement AUCUN souci de personnel paramédical avant la crise sanitaire et la vaccination anti Covid obligatoire et que c'est uniquement depuis le 15 septembre que c'est la dèche en hospitalier.
Bien entendu, ce sont les quelques uns d'entre nous qui refusent pour des raisons qui les regardent eux et seulement eux la vaccination qui sont responsables des 20 % de lits fermés dans le secteur oubli.
Vite vite, il faut à tout prix que les docteurs aillent insuffler en URGENCE les bases théoriques scientifiques aux pauvres ignares que nous sommes, à cause de qui l'hôpital s'effondre. Je me demande bien qui sont ceux qui concoctent les programmes en IFSI...

On rigole bien...

L'ordre infirmiers dans sa grande sagesse ferme sa gueule au lieu de défendre les infirmiers et de dénoncer les conditions de travail à l'hôpital.

Je me félicite d'avoir fait le choix de ne pas y adhérer. Je ne voudrais surtout pas financer ces gens-là.

[Jo_bis]

En réponse à tous.
Je ne parle ni de l'ordre, ni du vaccin, ni des médecins, ni de ce qu'on fait, ou pas, ici et là. Je laisse ça aux concierges.
Je n'ai pas les compétences.

Je parle sur la forme : on ne s'exprime que si on maîtrise les codes de la communication.
Quand on tient des propos de café du commerce, on se fait piéger. C'est ce qui est arrivé à ce gugusse, le journaliste n'en a fait qu'une bouchée.

Et en france, depuis le début de cette crise, on ne voit que des brochettes d'allumés qui se prétendent "experts" et qui n'y connaissent rien, où qui règlent leurs comptes en direct sur les plateaux TV (jalousie, concurrence...).
Des justiciers à deux balles.

[Creol67]

Je ne crois pas qu'il ait été condamné car il est antivax, mais parce qu'il a mis sa profession en avant pour faire de prosélytisme antivax, nuance.
Et là, difficile d'accuser le gouvernement, les syndicats, le pape.
Il est entierement responsable de ses propos .
Il assume.

Il me fait penser à ses nombreux "experts" qui passent à la télé.
edit : On a pensé à la même chose jo_bis

On entend beaucoup dans les médias cette petite musique de la part de médecins et de politiques : les infirmiers qui ont quitté l'hôpital l'ont fait parce qu'ils n'ont pas assez de sens moral et de dévouement.

Bah un infirmier qui n'est pas dévoué à son métier et qui ne soigne pas "quoi qu'il en coûte" est forcément une "erreur de casting".

C'est fabuleux car aujourd'hui dans mon cercle professionnel, les gens sont persuadés que si les services sont fermées c'est à cause des infirmières.

C'est répété en boucle à la télé, à la radio, dans les journaux et même sur Tik Tok !

Bien entendu, ce sont les quelques uns d'entre nous qui refusent pour des raisons qui les regardent eux et seulement eux la vaccination qui sont responsables des 20 % de lits fermés dans le secteur oubli.

Ils sont responsables de tellement de choses ....
Et même sur ce forum leurs propres collègues leur ont dégueulé dessus sans aucun états d'âme.

L'ordre infirmiers dans sa grande sagesse ferme sa gueule au lieu de défendre les infirmiers et de dénoncer les conditions de travail à l'hôpital.

L'ordre infirmier est dans sa logique financière, à savoir, suivre et être financé grâce à l'obligation de la puissance publique.
Parler d'eux c'est comme parler d'une couleur qui n'a jamais exister.
Le mieux est d'oublier jusqu'à leur existence.

[Jo_bis]

D'accord avec vous Créol.

[H??matose]

Je parle sur la forme : on ne s'exprime que si on maîtrise les codes de la communication.
Quand on tient des propos de café du commerce, on se fait piéger. C'est ce qui est arrivé à ce gugusse, le journaliste n'en a fait qu'une bouchée.

Et en france, depuis le début de cette crise, on ne voit que des brochettes d'allumés qui se prétendent "experts" et qui n'y connaissent rien, où qui règlent leurs comptes en direct sur les plateaux TV (jalousie, concurrence...).
Des justiciers à deux balles.

D'accord, alors dans ce cas, qu'il en soit de même pour TOUT LE MONDE, de la même manière, avec le même niveau de sévérité...

Par ailleurs j'ai tenté de retrouver l'article pour savoir exactement quelle était la teneur des propos, curieusement je ne le retrouve pas...

[loulic]

Je parle sur la forme : on ne s'exprime que si on maîtrise les codes de la communication.

Quelle est cette société où seuls certains seraient donc autorisés à s'exprimer publiquement ?

Les propos de cet infirmier auraient pu être pris en compte pour ce qu'ils sont , une opinion et pas plus.

Une société où les individus s'autocensurent par peur de poursuites n'est pas une société destinée à un grand avenir.


Ici il est poursuivi pour des propos qui ne sont même pas répréhensibles par la loi, c'est juste que son opinion n'est pas celle du consensus.


Quoiqu'il ait exprimé, et peu importe comment ça a été rapporté par la journaliste, ça ne devrait le menacer de poursuites.

[Jo_bis]

Au nom de la liberté d'expression, on voit surtout des gens qui ne représentent qu'eux-mêmes et qui ne font rien avancer.

[loulic]

Oui, vous estimez qu'il faut restreindre la liberté d'expression non seulement sur le fond mais aussi sur la forme ?

Donner la parole à bebert au fond de son bistrot, c'est peut être pas très intéressant pour son analyse de la géopolitique internationale, mais bebert il existe et pourquoi on lui refuserait la parole ?

Parce que c'est un pèquenot ? Est ce qu'on reproche aux éditorialistes rémunérés pour de débiter des conneries a longueur de temps sur les ondes ?

C'est sûr que bebert il a pas fait beaucoup d'études, mais c'est pas a anodin de lui refuser l'expression "parce qu'il n'a pas les codes" ou qu'il ne représente pas officiellement un groupe constitué.


Ici l'infirmier en question a témoigné d'une opinion personnelle, censurer cette expression c'est refuser d'admettre la pluralité d'opinion. D'autant que s'il s'exprime en son nom propre il n'était pourtant pas isolé dans ses convictions.


C'est facile de dire qu'il faut assumer, mais assumer quoi ? Il n'a pas enfreint de loi, c'est à posteriori que l'ordre a décidé que les propos du bonhomme étaient contraires à l'éthique de la profession.

Je ne suis pas naïf et je me méfie des journalistes. Mais je trouve désolant de justement devoir se censurer et craindre que sa parole soit déformé.

Je trouve que justement cette société devient inquiétante.

[sergeant poivre et sel]

Oui, vous estimez qu'il faut restreindre la liberté d'expression non seulement sur le fond mais aussi sur la forme ?

Donner la parole à bebert au fond de son bistrot, c'est peut être pas très intéressant pour son analyse de la géopolitique internationale, mais bebert il existe et pourquoi on lui refuserait la parole ?

Parce que c'est un pèquenot ? Est ce qu'on reproche aux éditorialistes rémunérés pour de débiter des conneries a longueur de temps sur les ondes ?

C'est sûr que bebert il a pas fait beaucoup d'études, mais c'est pas a anodin de lui refuser l'expression "parce qu'il n'a pas les codes" ou qu'il ne représente pas officiellement un groupe constitué.


Ici l'infirmier en question a témoigné d'une opinion personnelle, censurer cette expression c'est refuser d'admettre la pluralité d'opinion. D'autant que s'il s'exprime en son nom propre il n'était pourtant pas isolé dans ses convictions.


C'est facile de dire qu'il faut assumer, mais assumer quoi ? Il n'a pas enfreint de loi, c'est à posteriori que l'ordre a décidé que les propos du bonhomme étaient contraires à l'éthique de la profession.

Je ne suis pas naïf et je me méfie des journalistes. Mais je trouve désolant de justement devoir se censurer et craindre que sa parole soit déformé.

Je trouve que justement cette société devient inquiétante.

Tenir de tels propos quand nous n’avez eu de cesse que de me faire bannir quand j’allais pas dans votre sens syndical exigu …pffff

C’est la CGT qui se fout du PCF!

C’est le même topo quand on voit les grands démocrates (démocratie .= pouvoir du-pour-par le peuple).
s’agiter contre des Zemmour, par exemple, pour citer un sujet bien contemporain dont j’ai déjà écrit ce que je pensais, contre qui leurs arguments idéologiques des super démocrates n’ont, à force, aucune chance…

Quand vous défendez sans défendre, faites du en même temps, à défendre tout et son contraire…vous vous retrouvez un jour avec tout le monde sur le dos.. sauf vous êtes aussi doué qu’un Macron…

[loulic]

Votre délire paranoïaque ne me manquait pas.

Faut arrêter de tout ramener à votre petite personne, ça vous fera du bien.

[H??matose]

Ici l'infirmier en question a témoigné d'une opinion personnelle, censurer cette expression c'est refuser d'admettre la pluralité d'opinion. D'autant que s'il s'exprime en son nom propre il n'était pourtant pas isolé dans ses convictions.

Exactement.
Il faut recontextualiser qu'en décembre 2020 la vaccination anti Covid n'en était qu'à ses prémices et que l'immense majorité des collègues clamait haut et fort en service et ailleurs que jamais ils ne se feraient vacciner. Beaucoup étaient très méfiants voire défiants à cette époque-là, même parmi les médecins.

[Maximousse1989]

Le mieux serait d'avoir un lien vers les propos du monsieur, déjà.
Pourquoi? Parce qu'il y a plusieurs éléments à prendre en compte:

-La nature des propos: dire qu'on est méfiant vis-à-vis de X peut être critiquable mais n'est pas la même chose que "X est un complot de Big Pharma visant à contrôler le cerveau des gens afin de mettre ne place une dictature mondiale" (qui est une connerie que j'ai lue plus d'une fois, et encore je modère les propos d'origine).

-La qualité de l'intervenant: le monsieur a-t-il été interviewé en tant qu'infirmier ou en tant que (pour reprendre Loulic) Bébert au fond de son PMU?
Parce que si il s'est présenté comme infirmier se servant de ses connaissances et de son expérience pour donner un avis il fait appel à un argument d'autorité et est donc tenu à une certaine déontologie (sujet très complexe) au risque de tromper celui qui n'a pas ses connaissances.
Si c'est en tant que passant lambda...bof.

Tout ceci n'enlève rien à ce qui a été dit sur le deux poids deux mesures, l'inutilité de l'Ordre ou encore la proportionnalité des sanctions.

[Jo_bis]

Quelle est cette société où seuls certains seraient donc autorisés à s'exprimer publiquement ?

Dans le cas qui nous préoccupe, ce monsieur peut s'exprimer, on écoute ou pas, OK.
Mais qu'il s'exprime en tant que citoyen et non pas infirmier. Moi (et je ne parle que pour moi), ça me dérange.
Si certains feront la différence, d'autres le prendront pour un représentant de la profession et auront vitre fait de généraliser.
Après c'est la démocratie, on ne peut pas tous être d'accord.

Oui, vous estimez qu'il faut restreindre la liberté d'expression non seulement sur le fond mais aussi sur la forme ?

C'est à chacun de voir.
Mais quand on vous tend un micro, mieux vaut être très prudent.

D'accord, alors dans ce cas, qu'il en soit de même pour TOUT LE MONDE, de la même manière, avec le même niveau de sévérité...

100 % d'accord avec vous.