infirmière conseil
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infirmière conseil
Je souhaiterais avoir le retour sur expérience de quelqu'un qui a travaillé ou qui travail encore comme infirmier conseil chez un prestataire de service. pour connaitre en quoi consiste ce type de poste. Merci.
c'est parti pour une nouvelle aventure.
Re: infirmière conseil
Bonjour,
Au risque de répondre bien trop tard à ta question sache que le métier d'infirmière conseil, s'il peut paraitre attractif dans sa description, n'a à mon sens plus rien de magique à ce jour...
Ancienne IDE dans un service de soins hospitalier classique, j'ai cherché a l'occasion de la naissance de mon enfant à trouver un emploi différent. Je suis alors tombée sur les offres d'emploi, nombreuses, d'infirmière cinseil ...
A la vue du salaire et des avantages proposé je me suis dit banco. J'ai donc pris une disponibilité de mon poste hospitalier et me suis dirigée vers un premier presta. L'expérience fut catastrophique et j'ai donc décidé de changer de presta au bout de 2 mois 1/2. Le second presta m'a semblé nettement plus "vivable". Ambiance entre collègue inébranlable, équipe soudée, ... Grâce à cela, les horaires de dingues imposés par cet emploi et la fatigue qui en decoulait m'a paru supportable.
Cela fait maintenant un an que je suis chez ce prestataire et les choses ont bien changé : départs non remplacés, missions à la pelle sans temps à y consacrer, jours de repos valides par mon supérieur finalement travaillé, téléphone greffé en permanence à l'oreille, 20000km roulés en même pas un an, ... Tout cela pour dire qu'au bout du compte, la voiture de fonction et, le salaire attractif ne comblent EN RIEN l'épuisement induit par ce poste ! C'est une fatigue qui na rien a voir avec celle que l'on peut ressentir après des 12 heures en services hospitaliers car on ramène systématique des ennuis et du travail à la maison. Le travail est bâclé car nous ne sommes pas en nombre. Les règles de bases sont bafouées. Les responsables s'en lavent les mains tant que le travail est fait.
Je suis infirmière au départ et ai appris à faire mon travail dans la qualité et dans le respect du patient et de son entourage. À ce jour tout cela me semble bien loin, trop loin.
Mon ambition de bénéficier de temps supplémentaire pour mon enfant est un échec. Entre les astreintes sous payées et les mois à plus de 50heures supplémentaires... J'ai beau ne pas travailler tous les week-end mon esprit et mon corps sont vidés.
En gros c'est un échec à tous les niveaux et rien de ce que présage l'avenir dans ma boite ne semble améliorer cela.
Ce que je souhaite faire avec ce post c'est informé les potentiels candidats sur les conséquences sur un plan personnel et aussi familial de l'accession à un tel poste.
L'infirmière conseil ne conseille rien ni personne, elle subit une charge de travail telle qu'elle ne fait que livrer, subir les volontés des commerciaux et de sa hiérarchie, et passe loin, très loin de ce qui l'a faute devenir infirmière au départ. Dans la prestation, les chefs pensent vous retenir en vous disant que c'est pareil chez tous les presta ..ils oublent qu'une infirmière à cette chance de pouvoir changer à loisir ou presque d'emploi...
Comme vous le comprendrez sans doute, cette expérience m'a conduite chez mon médecin qui m'a filé des anxiolytiques et m'a conseillé de changer d'emploi.
A ce jour j'ai un projet personnel qui me motive et m'aide à retourner chaque jour au travail ...à la concrétisation de ce projet, nul doute que je mechapperai de cet emploi prison.
Veuillez excuser la véhémence de mes propos...j'espère qu'ils serviront à d'autres personnes...
Au risque de répondre bien trop tard à ta question sache que le métier d'infirmière conseil, s'il peut paraitre attractif dans sa description, n'a à mon sens plus rien de magique à ce jour...
Ancienne IDE dans un service de soins hospitalier classique, j'ai cherché a l'occasion de la naissance de mon enfant à trouver un emploi différent. Je suis alors tombée sur les offres d'emploi, nombreuses, d'infirmière cinseil ...
A la vue du salaire et des avantages proposé je me suis dit banco. J'ai donc pris une disponibilité de mon poste hospitalier et me suis dirigée vers un premier presta. L'expérience fut catastrophique et j'ai donc décidé de changer de presta au bout de 2 mois 1/2. Le second presta m'a semblé nettement plus "vivable". Ambiance entre collègue inébranlable, équipe soudée, ... Grâce à cela, les horaires de dingues imposés par cet emploi et la fatigue qui en decoulait m'a paru supportable.
Cela fait maintenant un an que je suis chez ce prestataire et les choses ont bien changé : départs non remplacés, missions à la pelle sans temps à y consacrer, jours de repos valides par mon supérieur finalement travaillé, téléphone greffé en permanence à l'oreille, 20000km roulés en même pas un an, ... Tout cela pour dire qu'au bout du compte, la voiture de fonction et, le salaire attractif ne comblent EN RIEN l'épuisement induit par ce poste ! C'est une fatigue qui na rien a voir avec celle que l'on peut ressentir après des 12 heures en services hospitaliers car on ramène systématique des ennuis et du travail à la maison. Le travail est bâclé car nous ne sommes pas en nombre. Les règles de bases sont bafouées. Les responsables s'en lavent les mains tant que le travail est fait.
Je suis infirmière au départ et ai appris à faire mon travail dans la qualité et dans le respect du patient et de son entourage. À ce jour tout cela me semble bien loin, trop loin.
Mon ambition de bénéficier de temps supplémentaire pour mon enfant est un échec. Entre les astreintes sous payées et les mois à plus de 50heures supplémentaires... J'ai beau ne pas travailler tous les week-end mon esprit et mon corps sont vidés.
En gros c'est un échec à tous les niveaux et rien de ce que présage l'avenir dans ma boite ne semble améliorer cela.
Ce que je souhaite faire avec ce post c'est informé les potentiels candidats sur les conséquences sur un plan personnel et aussi familial de l'accession à un tel poste.
L'infirmière conseil ne conseille rien ni personne, elle subit une charge de travail telle qu'elle ne fait que livrer, subir les volontés des commerciaux et de sa hiérarchie, et passe loin, très loin de ce qui l'a faute devenir infirmière au départ. Dans la prestation, les chefs pensent vous retenir en vous disant que c'est pareil chez tous les presta ..ils oublent qu'une infirmière à cette chance de pouvoir changer à loisir ou presque d'emploi...
Comme vous le comprendrez sans doute, cette expérience m'a conduite chez mon médecin qui m'a filé des anxiolytiques et m'a conseillé de changer d'emploi.
A ce jour j'ai un projet personnel qui me motive et m'aide à retourner chaque jour au travail ...à la concrétisation de ce projet, nul doute que je mechapperai de cet emploi prison.
Veuillez excuser la véhémence de mes propos...j'espère qu'ils serviront à d'autres personnes...
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