l homosexualité en milieu hospitalier
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gagoue a écrit :@nne-laure a écrit :Mon amie n'est pas dans le milieu paramédical mais pour ses collègues de boulot, elle m'a rebaptisé "laurent" mdr... et je n'aimerai pas du tout passer par cette phase sous prétexte que les questions fusent.
et ca ne te pose pas de pb qu elle t aie rebaptisée "LAurent" ?
l avantage, c est que moi ( sa copine ) j ai un prenom qui peut etre aussi bien pour une fille que pour un garcon donc ...
ça ne me dérange pas parce que je sais qu'elle m'aime, c'est juste qu'elle n'est pas prête à l'annoncer. j'ai pas envie de la mettre mal à l'aise sous prétexte que ça me déplait qu'elle m'appelle "laurent". Je m'en fou. Et aujourd'hui c'est peut être beaucoup plus facile d'annoncer son homosexualité qu'avant, mais en apprenant "la nouvelle", mon père s'est éffondré en pleurs en disant que c'était pire que si je lui annonçais que je prenais de la cocaine et j'ai cru que ma mère allait vomir son repas mdr
@nne-laure a écrit :Ce topic m'intéresse particulièrement puisque je suis dans le même cas que toi surimi. J'ai 21 ans, je suis diplômée de novembre 2006 et je ressens déja ce "malaise" dès que la conversation s'engage sur la vie privée de chacun pendant les pauses. Du coup je n'ai pas grand chose à dire^^ et puis il y a l'éternelle question qui me fait rougir : "tu as un ptit copain?".
Et si le problème était ailleurs ?... Et si on s'interrogeait sur ces pauses pendant lesquelles certains déballent leur vie personnelle sans forcément se soucier de l'intérêt de leurs discours pour les autres...pourquoi faudrait-il à tout prix étaler sa vie privée ?...Quelle est l'origine réelle de ton malaise ?... As-tu vraiment un besoin viscéral de parler de toi ou bien, l'étalage minimal de sa vie privée te semble la condition absolue de l"'INTEGRATION."...

Certains me rétorqueront peut-être que je suis "à côté de la plaque" mais ce problème d'"étalage"de sa vie intime peut gêner beaucoup de monde...et pas uniquement les homosexuels. Je ne minimise pas votre problème, loin de là...mais je pense qu'il faut se garder de rester "enfermé" dans un seul aspect du problème.
Certains professionnels bossent depuis des années et n'évoquent JAMAIS leur vie de couple...sans paraître suspect ou bizarre pour autant. D'une nature très réservée, je fais partie de ces gens-là. Pourtant je discute énormément avec mes collègues et on rigole aussi beaucoup....

De quoi je parle ? De tout et de rien...Du sport, de la bouffe, des plaisirs de la vie, des emmerdements qui touchent tout le monde (comme nos conditions de travail...) de la politique parfois....et puis on déconne en se racontant des blagues !....D'ailleurs, je suis absolument certaine que parmi les bavards de pauses café, il y a un bon nombre d'affabulateurs...et, rien que m'amuser, il m'arrive même d'inventer une petite anecdote qui fait rire tout le monde et le tour est joué.
JAMAIS je n'ai eu ni BESOIN, ni ENVIE de raconter ma vie privée au boulot. Et je suis sûre de ne pas être exceptionnelle...Si tu écoutes bien, tu remarqueras, qu'il y en a beaucoup qui ne se livrent pas tant que ça...même si ils s'expriment beaucoup.

JAMAIS je n'ai eu ni BESOIN, ni ENVIE de raconter ma vie privée au boulot. Et je suis sûre de ne pas être exceptionnelle...Si tu écoutes bien, tu remarqueras, qu'il y en a beaucoup qui ne se livrent pas tant que ça...même si ils s'expriment beaucoup.
certains collegues parlent beaucoup de leur vie hors boulot d'autres pas un trait mot
moi ca ne me pose aucun probleme des lors que les confidences restent dans les limites de la pudeur,personne ne force personne,je me fous royalement de ne pas savoir si un tel et un tel a un(e) ami(e)
puis n'oublions pas qu'il s'agit du boulot ,perso les collegues qui n'ont a la bouche que mon homme,mes enfants ,mon menage etc ca me saoule!
certains collegues parlent beaucoup de leur vie hors boulot d'autres pas un trait mot
moi ca ne me pose aucun probleme des lors que les confidences restent dans les limites de la pudeur,personne ne force personne,je me fous royalement de ne pas savoir si un tel et un tel a un(e) ami(e)
puis n'oublions pas qu'il s'agit du boulot ,perso les collegues qui n'ont a la bouche que mon homme,mes enfants ,mon menage etc ca me saoule!
- lunedargent
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je susi allée dans un stage où l'une des infirmières était homo. Je l'ai su de suite car elle en parlait naturellement sans ambiguité, elle racontait sa vie de couple avec ses anecdotes comme les autres...........et ça roulait...........du coup on en aurait presque oublié qu'elle était homo si elle ne disait aps "elle" en parlant de l'autre moitié de son couple!!!
Infirmière depuis 7ans....!! Etudiante puéricultrice cette année

je me permets de remonter ce sujet
je suis etudiante en 1ere annee, et a chaque fois que je vais en stage ( 3 deja effectués ) je " participe " a des conversations qui me mettent particulierement mal a l aise ...
C est un secret pour personne le metier d inf est surtout exercé par des femmes et de ce fait, les conversations tournent souvent autour des hommes, vie de couple, enfants ... parfois les sujets dévient sur le sexe et l homosexualité. Encore une fois, j ai ete le temoin de propos assez limite sur les lesbiennes et les gros clichés qui vont avec ( la camionneuse ... )
alors je me pose la question : le milieu medical ( les inf en particulier ) est il vraiment un milieu limite homophobe ou est ce que c est moi qui suis mal tombée ? parce que la je m inquiete vraiment pour les conditions dans lesquelles je serai succeptible de travailler d ici deux ans ( en tant que lesbienne n est ce pas
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je suis etudiante en 1ere annee, et a chaque fois que je vais en stage ( 3 deja effectués ) je " participe " a des conversations qui me mettent particulierement mal a l aise ...
C est un secret pour personne le metier d inf est surtout exercé par des femmes et de ce fait, les conversations tournent souvent autour des hommes, vie de couple, enfants ... parfois les sujets dévient sur le sexe et l homosexualité. Encore une fois, j ai ete le temoin de propos assez limite sur les lesbiennes et les gros clichés qui vont avec ( la camionneuse ... )
alors je me pose la question : le milieu medical ( les inf en particulier ) est il vraiment un milieu limite homophobe ou est ce que c est moi qui suis mal tombée ? parce que la je m inquiete vraiment pour les conditions dans lesquelles je serai succeptible de travailler d ici deux ans ( en tant que lesbienne n est ce pas

La volonté n a rien a faire dans l amour. On ne choisit pas celle qu on aime
Ne reve pas ta vie, mais vis tes reves
Ne reve pas ta vie, mais vis tes reves
bonjour!!
je pense que je ne dirai rien. Au moins le temps de faire sa place, etre titulaire. il y a des imbeciles partout!!!vous vous sentez mise à l'écart?? Je suis d'accord le probleme vient d'ailleurs de l'intégration...La différence est une grande richesse
je travaille avec des collégues homo et je suis tres contente de bosser avec eux !! Je peux tout leurs dire vis et versa
j'ai entendu des propos assez limite de la part des soignants homme!!!mais les filles sont assez cool!!

je pense que je ne dirai rien. Au moins le temps de faire sa place, etre titulaire. il y a des imbeciles partout!!!vous vous sentez mise à l'écart?? Je suis d'accord le probleme vient d'ailleurs de l'intégration...La différence est une grande richesse




nous ne sommes faits que de ceux que nous aimons et de rien d'autre.Christian Bobin
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leou113 a écrit :j'ai entendu des propos assez limite de la part des soignants homme!!!mais les filles sont assez cool!!![]()
Le vrai problème je pense, c'est surtout l'hypocrisie de tout le monde dans les services, en face tout le monde va dire que ça ne change rien, que ça les dérange pas (d'ailleurs en quoi ça pourrait bien déranger ??), et dès qu'ils sont isolés... ça y va... enfin bref...
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gagoue a écrit :alors je me pose la question : le milieu medical ( les inf en particulier ) est il vraiment un milieu limite homophobe ou est ce que c est moi qui suis mal tombée ? parce que la je m inquiete vraiment pour les conditions dans lesquelles je serai succeptible de travailler d ici deux ans ( en tant que lesbienne n est ce pas)...
je pense que c'est toi qui est mal tombée...
En tant que collègue,on s'en fout que tu sois jaune , bleue , verte que tu fasse 180 kg, 2m10 ou que tu sois homo...
ce qu'on demande à un collègue, c'est qu'il fasse bien son boulôt et que tout marche sur des roulettes quand on bosse avec lui
perso, j'ai déjà eu des collègues homoshomme ou femme) et ça s'est toujours bien passé
j'ai jamais entendu des remarques débiles à leur sujet (pourtant, c'était une grosse équipe avec pleins de gens différents...)
Le millieu IDE n'est pas homophobe

L'urinal : parce que vous le vallez bien !
Sans Haldol , la fête est plus folle !
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gagoue a écrit :je me permets de remonter ce sujet
je suis etudiante en 1ere annee, et a chaque fois que je vais en stage ( 3 deja effectués ) je " participe " a des conversations qui me mettent particulierement mal a l aise ...
C est un secret pour personne le metier d inf est surtout exercé par des femmes et de ce fait, les conversations tournent souvent autour des hommes, vie de couple, enfants ... parfois les sujets dévient sur le sexe et l homosexualité. Encore une fois, j ai ete le temoin de propos assez limite sur les lesbiennes et les gros clichés qui vont avec ( la camionneuse ... )
alors je me pose la question : le milieu medical ( les inf en particulier ) est il vraiment un milieu limite homophobe ou est ce que c est moi qui suis mal tombée ? parce que la je m inquiete vraiment pour les conditions dans lesquelles je serai succeptible de travailler d ici deux ans ( en tant que lesbienne n est ce pas)...
j'en suis à mon 4ème service depuis que j'exerce
et jamais je n'ai entendu de conversations de ce type.
je pense sincèrement que c'est le personnel de ton lieu qui laisse à désier
et j'espère très sincèrement ne pas me tromper
