Les bancs des IFSI seront-ils vides en sept 2006 ?
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers spécialisés - Cadre
cedr1c a écrit :pourquoi opposez vous soins relationnel et technique, le soin relationnel ne nécessite t il pas une technique, des connaissances?
Je n'oppose, je sépare et je n'invente rien à ce jour je crois ?

A mon avis, si la terminologie relationnelle et la terminologie technique sont constamment présentes dans la présentation du métier c'est qu'elles supposent un sens précis qui les différencie non ? Ensuite je suis d'accord avec vous, il y a des zones communes, ce n'est pas une séparation radicale.
Je ne cherche pas à imposer quoique que se soit, c'est une question que je vous pose et sûrement pas une "prédiction" péremptoire sur l'évolution du métier, je m'y intéresse parce que je ne me vois pas être un simple "technicien du soin", possible que cette définition ne soit pas précise (le relationnel fait-il partie de cette technique ?).
Ou alors le métier est aspiré par la technique, de plus en plus complexe (manque de temps également), et naturellement et structurellement les A.S récupère cette "partie" qui selon la législation ne nécessite pas de justifications théoriques qu'offre un diplôme par exemple.
Comme vous le dîtes, le relationnel n'apparaît pas comme un acte qui possède une part de technique aussi visible, évidente qu'un autre considéré comme technique.
Je lisais qu'une infirmière en moyenne faisait plus de 200 actes par jours, cela paraît énorme. Mais est-ce qu'un échange avec un patient est un acte ? relationnel ? technique ? Bon, j'envisage de ne pas aborder cette question, je pense qu'un stage y répondra tout seul.
Comme vous le dîtes, le relationnel n'apparaît pas comme un acte qui possède une part de technique aussi visible, évidente qu'un autre considéré comme technique.
Je lisais qu'une infirmière en moyenne faisait plus de 200 actes par jours, cela paraît énorme. Mais est-ce qu'un échange avec un patient est un acte ? relationnel ? technique ? Bon, j'envisage de ne pas aborder cette question, je pense qu'un stage y répondra tout seul.
Thousta a écrit : Mais est-ce qu'un échange avec un patient est un acte ?
Bien sûr, c'est coté en tant que soin relationnel dans les grilles de cotation... en plus selon l'échange cela peut apparaitre plusieurs fois.
Le relationnel est et sera ce que nous en feront, c'est aussi à chacun de nous de faire valoir la part du temps que nous y consacrons
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Pour répondre à la question de stetho, à propos de mes horizons différents .....
Les candidats choisissent des IFSI en fonction de critères qui leurs sont propres. Que ce soit la localisation, la "réputation", le critère de taille de l'IFSI, etc ... Il y a souvent une communauté de provenance, souvent géographique.
Sur des IFSi remplis par des personnes arrivées là par dépit, la mayonnaise a souvent du mal à prendre entre étudiants qui n'ont en commun que le désir d'obtenir leur diplôme dans 3 longues années.
Les candidats choisissent des IFSI en fonction de critères qui leurs sont propres. Que ce soit la localisation, la "réputation", le critère de taille de l'IFSI, etc ... Il y a souvent une communauté de provenance, souvent géographique.
Sur des IFSi remplis par des personnes arrivées là par dépit, la mayonnaise a souvent du mal à prendre entre étudiants qui n'ont en commun que le désir d'obtenir leur diplôme dans 3 longues années.
VB - IDE
V. Benet a écrit :Pour répondre à la question de stetho, à propos de mes horizons différents .....
Les candidats choisissent des IFSI en fonction de critères qui leurs sont propres. Que ce soit la localisation, la "réputation", le critère de taille de l'IFSI, etc ... Il y a souvent une communauté de provenance, souvent géographique.
Sur des IFSi remplis par des personnes arrivées là par dépit, la mayonnaise a souvent du mal à prendre entre étudiants qui n'ont en commun que le désir d'obtenir leur diplôme dans 3 longues années.
par dépit?c à dire

infirmière qui bosse, qui bosse!
je suis une ptit' froumie!
je suis une ptit' froumie!
cedr1c a écrit :le problème est peut etre là, on ne reconnait pas au relationnel sa spécificité, sa technicité
Je dirais aussi qu'on ne reconnait pas toujours au patient son double besoin, c'est-à-dire, son droit à une double prise en charge : technique gestuelle et technique relationnelle...
Ce joli mot "holistique", tant prisé sur les bancs de l'IFSI ne trouve pas toujours son application sur le terrain...et dans un certain inconscient collectif qui tend parfois à "découper" les patients...et leur attribuer une partie des soins : relationnel, si on est en psy....technique gestuelle si on est en réa.
Pourtant, un malade cancéreux en fin de vie a besoin d'une IDE qui maitrise une technique relationnelle....Et un patient atteint d'une pathologie psychiatrique a parfois besoin d'être soigné au niveau de son corps physique....