Les IDE sont-elles capables de se mobiliser?

[domi]

pourquoi ne pas reprendre l'idée de la démission collective

Bonne idée Calci! ca serait un moyen de pression efficace à mon avis!

Les infirmières finlandaises avaient adopté cette stratégie et avec quel succès: augmentation de 350 à 650 euros par mois à la clé!!!

http://www.syndicat-infirmier.com/Les-i ... s-ont.html

[la_soso]

Perso moi j'aurais peur qu'on me dise "bah barrez-vous, c'est pas les prétendantes au poste qui manquent...." surtout que je suis stagiaire

[domi]

Perso moi j'aurais peur qu'on me dise "bah barrez-vous, c'est pas les prétendantes au poste qui manquent...." surtout que je suis stagiaire

si on reste solidaire entre nous, c'est le gouvernement qui reculera!

si 450 000 IDE se manifestent, ça fera du bruit. Et puis, la population sera derrière nous aussi!

[la_soso]

si on reste solidaire entre nous, c'est le gouvernement qui reculera!

ça j'en suis convaincue, mais étrangement c'est le mot "solidaire" qui me fait tilter

[domi]

si les Finlandaises l'ont fait, pourquoi pas nous?

[Calci]

Perso moi j'aurais peur qu'on me dise "bah barrez-vous, c'est pas les prétendantes au poste qui manquent...." surtout que je suis stagiaire

si on reste solidaire entre nous, c'est le gouvernement qui reculera!

si 450 000 IDE se manifestent, ça fera du bruit. Et puis, la population sera derrière nous aussi!

le problème il est là Soso c'est que notre profession n'est pas solidaire, tout le monde veut faire quelque chose, mais tout le monde a peur des consequences. La preuve, et je peux comprendre, ce n'est pas facile, mais cela mérite réflexion.

[Galibot]

Je ne crois pas beaucoup à l' impact d' un courrier massif à l' Elysée. ( mais ça n' empêche pas de tenter le coup ). Notre cher président nous déjà promis de s' occuper des braves petites infirmières. On voit ce que Roselyne nous a concocté...

Ce qui m' étonne c' est que quasiment aucun média ne parle de notre situation de façon concrète. On voit bien des documentaires sur l' hôpital, mais jamais ils ne parlent des réformes en cours sur la formation, sur notre statu ou de ce fameux ordre qui nous divise.

Est-ce que la clef ne serait pas là : inonder les différents médias de courriers et de mails pour qu'ils se penchent sur notre situation, sur nos souhaits, nos inquiétudes... Alertons la télé, les journaux, la radio, internet...

Si les médias parlent de nous, tout l' opinion public sera derrière nous. Les politiques seront alors obligés de revoir leur copie : question d' image. Si le pays entier s' indigne du sort qui nous est fait, ils devront corriger le tir pour rester crédibles. C'est notre seule chance d' être écoutés : FAIRE DU BRUIT.

[syndicatforever]

Nous avons bien essayé d'envoyer des dossiers aux différents média (presse ecrite, télé, radio), mais peu nous rappelle...
Les seules fois où on nous donne la parole, c'est quand on fait du "bruit" en amont.
En gros, il faut faire des manifs, mener des actions visible par le gd public, des actions génantes pour l'administration, et ensuite envoyer des dossiers de presse au média...
Il faut donc se mobiliser tous ensemble pour pouvoir alerter la presse et être entendu par les français...

Avez-vous d'autres idées d'actions a mener (je prends bien sur note de la démission collective. Pour shunter le côté administratif à l'hôpital, j'en ai parlé au syndic et ils sont en train de se renseigner sur la légalité de la chose. Dé que j'en sais plus je vous informe)

[SUD Montperrin]

Si on ne fait que serenseigner sur la légalité et ne faisons que des choses légales, autant aller faire la sieste.
Sur mon hopital nous avons tenus deux mois de grève et avons obtenus ce que nous voulions!
Dix postes de plus, accompagné d'une réforme de la politique de soins et de son application, avec présence effective des soignants lors de ces réformes.
Pour cela: nous nous sommes mobilisés tous les jours entre 13H et 14h (grève d'une heure reconductible), boycott des actes administratifs (surtout les cotations qui sont le nerf de la guerre). Nous avons envahis les CTE, CA et CE en nombre. Enfin nous avons fait des actes "visibles": fermeture de force d'une CI, confiscation des lecteurs de carte, actions visibles de la rue;etc...
Ce n'est que comme cela que l'on obtient quelque chose.

Enfin je pense que vu l'affaire de l'ordre, la CNI s'est suffisemment déconsidérée par ses allers et retournements. Aucun délégués élus de la CNI n'a eu le courage de démissionner de son poste à l'ordre (tu penses bien... ). Ces positions se résument à "etre contre tout en étant pour en écartant pas le reste, voire le contraire".
Tant que les syndicats n'ont pas des positions claires respectant les choix des personnels (démocratie directe) ne leurs faites pas confiance!

[syndicatforever]

Je ne suis pas d'accord avec toi pour de nombreuses raisons :
- En ce moment le mot d'ordre est l'union de nos forces et la mobilisation, et certainement pas la division des syndicats...
- Pour en revenir à la CNI, elle n'est pas contre l'ordre infirmier : depuis toujours on attend un ordre qui nous fédére, qui nous défende et qui parle en notre nom pour représenter et considérer la profession, c'est une chose trés positive. La où la CNI est contre c'est sur le montant de la cotisation car à la base elle devait être d'une trentaine d'Euros.
- Pour finir, il me semble judicieux de trouver des solutions et des actions tous ensemble (et dans la france entiére) car c'est par l'union de nos forces que nous ferons le plus de bruit et que nous arriverons à nos fins ...

[domi]

J

Ce qui m' étonne c' est que quasiment aucun média ne parle de notre situation de façon concrète. On voit bien des documentaires sur l' hôpital, mais jamais ils ne parlent des réformes en cours sur la formation, sur notre statu ou de ce fameux ordre qui nous divise.

Est-ce que la clef ne serait pas là : inonder les différents médias de courriers et de mails pour qu'ils se penchent sur notre situation, sur nos souhaits, nos inquiétudes... Alertons la télé, les journaux, la radio, internet...

Si les médias parlent de nous, tout l' opinion public sera derrière nous. Les politiques seront alors obligés de revoir leur copie : question d' image. Si le pays entier s' indigne du sort qui nous est fait, ils devront corriger le tir pour rester crédibles. C'est notre seule chance d' être écoutés : FAIRE DU BRUIT.

entièrement d'accord avec toi, Galibot!

je viens de faire une revue de presse sur internet et rien, absolument rien sur la réforme du statut infirmier!!!!!

Par contre, la presse se jette comme des vautours dès qu'il y a une affaire d'erreur médicale ou paramédicale ou se gargarise d'émissions sensationnalistes (du genre " peur sur l'hôpital " récemment)

Ca me rend !!!

[SUD Montperrin]

Je ne suis pas d'accord avec toi pour de nombreuses raisons :
- En ce moment le mot d'ordre est l'union de nos forces et la mobilisation, et certainement pas la division des syndicats...
- Pour en revenir à la CNI, elle n'est pas contre l'ordre infirmier : depuis toujours on attend un ordre qui nous fédére, qui nous défende et qui parle en notre nom pour représenter et considérer la profession, c'est une chose trés positive. La où la CNI est contre c'est sur le montant de la cotisation car à la base elle devait être d'une trentaine d'Euros.
- Pour finir, il me semble judicieux de trouver des solutions et des actions tous ensemble (et dans la france entiére) car c'est par l'union de nos forces que nous ferons le plus de bruit et que nous arriverons à nos fins ...

C'est qui "on"???
La CNI, le SNPI, FNI? Ca fait toute la profession infirmière cela?
Il suffit d'aller lire les réactions sur votre site de colère par rapport à cet ordre. "On" s'est bien planté et "on" est bien dans la mierdasse maintenant grâce à des réflexions comme celles là.
Et au lieu de penser à l'union syndicale, il aurait aussi fallu y penser lorsque la majorité (en terme d'adhérents) des OS étaient contre cet ordre. Il est un peu facile de réclamer une recomposition syndicale lorsque l'"on" est un peu pour quelque chose dans la décomposition syndicale!!!
J'avais écris à la CNI il y a deux ans à peu près pour savoir quelles étaient les justifications de mettre autant de pub dans votre revue. Histoire de savoir aussi combien cela rapportait et surtout si fricoter avec des labos et diverses cliniques ne vous mettaient pas dans une position périlleuse.
J'ai eu des réponses dignes de barnum: genre" mais vous avez qu'à adhérer à la CNI pour comprendre"....
Et j'ai encore un souvenir acre de la manif "en blouses blanches" et "sans appartenance syndicale" à Marseille d'il y a deux ans sur le LMD: jamais vu autant de drapeaux syndicaux!!!
Bref: résolvez d'abord vos problèmes de discordance schizophrénique quant à l'honni et on reparle du reste après.

[SUD Montperrin]

J

Ce qui m' étonne c' est que quasiment aucun média ne parle de notre situation de façon concrète. On voit bien des documentaires sur l' hôpital, mais jamais ils ne parlent des réformes en cours sur la formation, sur notre statu ou de ce fameux ordre qui nous divise.

Est-ce que la clef ne serait pas là : inonder les différents médias de courriers et de mails pour qu'ils se penchent sur notre situation, sur nos souhaits, nos inquiétudes... Alertons la télé, les journaux, la radio, internet...

Si les médias parlent de nous, tout l' opinion public sera derrière nous. Les politiques seront alors obligés de revoir leur copie : question d' image. Si le pays entier s' indigne du sort qui nous est fait, ils devront corriger le tir pour rester crédibles. C'est notre seule chance d' être écoutés : FAIRE DU BRUIT.

entièrement d'accord avec toi, Galibot!

je viens de faire une revue de presse sur internet et rien, absolument rien sur la réforme du statut infirmier!!!!!

Par contre, la presse se jette comme des vautours dès qu'il y a une affaire d'erreur médicale ou paramédicale ou se gargarise d'émissions sensationnalistes (du genre " peur sur l'hôpital " récemment)

Ca me rend !!!

Ca n'est malheureusement guère étonnant. Les médias tournent autour de la rubrique des "chiens écrasés" pour ne pas mettre le feu aux poudres. Et lorsque l'on regarde la situation économique (bientôt un million de "fins de droits "en plus par exemple) on comprends que le vulgus pecum ne soit guère au fait de nos petits soucis.

[domi]

Sud Montperrin, je peux comprendre ton amertume, mais ne crois-tu pas qu'il faille plutôt concentrer nos forces et notre indignation contre le projet actuel de réforme du statut infirmier?

Cordialement.

Domi

[Galibot]

OK il faut s'unir, mais il ne faut pas se tromper de discours : ce n'est pas seulement le projet de code déontologique (à vomir...), ni le prix de la cotisation( exorbitant), ni la présidente en place( ) que je refuse, mais la création de l'ordre tout simplement. En parlant autour de moi, je pense que nous sommes une majorité à penser la même chose.

Faites baisser la cotisation, elle remontera en quelques années.
Faites corriger le code, ils y apporterons des changements insidieux au fil du temps pour revenir à la première mouture.
Faites de nouvelles élections, ce sera blanc bonnet et bonnet blanc.

La seule solution acceptable, c'est que cet ordre disparaisse.