Mal être d'une IDE comment suivre une longue formation ?

[Anonyme2365]

Bonjour, je suis IDE depuis 6 ans je bosse dans un service de médecin générale depuis 4 ans et je vais très très mal. je suis sous traitement tant je n'arrive plus à surmonter mon malêtre. je suis mal dans mon service : mésentente avec les collègues : les femmes sont cruelles entre elles. J'ai demandé à changer de poste mais le DDSI m'a dit que c'est soit je restais à mon poste soit je quittais l'hopital... ça marche au piston chez nous. pour les formations idem. J'ai pensé faire une longue formation mais je me sens si anéantie que je n'arrive pas à mettre mes idées au cliar. je ne sais pas comment procéder pour faire une formation... où me renseigner ? bureau des formation ? y en n'a pas chez nous, tout passe par le directeur ou DDSI autant dire que c'est mort pour avoir des infos car ici moins on en sait mieux on peut nous manipuler... j'ai vraiment besoin de partir.... je souhaitais faire un DU : cicatrisation ou relaxation : genre méthode anti douleur, sophro... où pourrais je avoir les infos pour les démarches à suivre ? svp je suis au bout du rouleau, aller au travail me pèse j'ai un sac de nœuds dans le ventre et je suis en dépression...

[execho]

et pourquoi pas un arrêt maladie ,dormir,manger,regarder des séries à la télé,re dormir,chocolat,aller chez le coiffeur.Te soigner comme tu soignes les autres,et ensuite tu verras pour une formation.Tu en as une de formation et une belle.Tu es fatiguée,cela n'enlève rien au fait que tu n'aimes pas ton service,mais ce n'est pas une raison pour en plus y laisser ta santé.Tu leur règlera leur compte quand tu auras pris une bonne mine.

[Anonyme2365]

bonsoir Execho, l'arrête maladie je suis déjà passé par là... malheureusement j'en suis arrivée à un point de non retour dans mon service, il y a des clans, des coups bas, du laissé aller, j'ai besoin de me retrouver loin de tout ça mais je ne peux pas sombrer dans l'arrêt...

[FRED60]

Si tu vois pas d'issue dans ton travail et qu'une mut interne est impossible, le seul moyen pour sauver ta peau c'est la fuite avant de finir en dépression pendant 2 ans.
Bref tu cherches un poste dans le privé, dès que tu trouve tu donnes ta démission avec préavis de 2 mois. Ils vont te la refuser mais tu leur dit que dans 2 mois tu seras plus là car tu as ta santé à sauver, en gros tu les em.....e.
A la rigueur si on te propose ailleurs un CDD c'est pas plus mal, à la fin de ton CDD tu continue ou t'arrête et tu peut faire une formation financée par le pole emploi.

J'aimerais te parler de tenir bon, faire valoir tes droits avec les syndicats etc...mais si t'as déjà été en arret et que t'en peut plus, en plus au bout de 4 ans j'imagine que tu connais les personnes ressources dans ton établissement.

Perso j'ai été recruté en sortie de DE en hopital de jour avec une autre collègue en pédopsy, horaires super etc...on a jamais réussi à s'intéger et se retrouver dans le travail. Au bout de 2 ans j'ai eut le courage de partir malgré les avantages quand j'ai commencé à tourner aux cachetons, ma collègue a voulu rester car 2 jeunes enfants, 1 an plus tard elle a été arretée au moins 6 mois pour dépression, elle a eut beaucoup de mal à remonter la pente, aujourd 'hui ça va mieux.

On a la chance de pouvoir évoluer dans le travail, il faut pas hésiter ...

[Anonyme2365]

Bref tu cherches un poste dans le privé, dès que tu trouve tu donnes ta démission avec préavis de 2 mois. Ils vont te la refuser mais tu leur dit que dans 2 mois tu seras plus là car tu as ta santé à sauver, en gros tu les em.....e.le soucis est que je vis dans une toute petite ville et il n'y a pas d'autre employeur dans le coin... le pole emploi j'ai regardé : aucune annonce à moins de100km de chez moi et avec les horaires intra hospitalier pas possible de prendre le train tous les jours qui déverse peu... je n'ai pas de voiture : je suis endettée avec ma maison : mon conjoint m'a quitté depuis 2 ans et je dois payer seule la maison est à mon nom. tu te rends compte que je l'ai mise en vente justement pour pouvoir partir à cause du boulot qui me tue ? et même pas à cause des patients avec qui j'ai de très bon rapport, le comble !
A la rigueur si on te propose ailleurs un CDD c'est pas plus mal, à la fin de ton CDD tu continue ou t'arrête et tu peut faire une formation financée par le pole emploi.
je peux faire ça ? ou c'est risqué ? avec mes dettes j'ai peur de quitter un emploi sur..


J'aimerais te parler de tenir bon, faire valoir tes droits avec les syndicats etc...mais si t'as déjà été en arret et que t'en peut plus, en plus au bout de 4 ans j'imagine que tu connais les personnes ressources dans ton établissement. oh que oui et ça ne bouge pas beaucoup ici : les syndicats sont corrompus et on ne eput rien leur demander et croyez moi je n'exagère rien.

Perso j'ai été recruté en sortie de DE en hopital de jour avec une autre collègue en pédopsy, horaires super etc...on a jamais réussi à s'intéger et se retrouver dans le travail. Au bout de 2 ans j'ai eut le courage de partir malgré les avantages quand j'ai commencé à tourner aux cachetons, ma collègue a voulu rester car 2 jeunes enfants, 1 an plus tard elle a été arretée au moins 6 mois pour dépression, elle a eut beaucoup de mal à remonter la pente, aujourd'hui 'hui ça va mieux. je comprends : je carbure au zoloft 2x par jour, une depakine le matin pour mes sauts d'humeur et crise de panique et trétrazepam... bonjor les effets secondaires avec la dépakine : tremblement des mains... j'en pleure rien qu'à en parler.

On a la chance de pouvoir évoluer dans le travail, il faut pas hésiter ... je ne crois plus à cette évolution, je me suis investie dans le travaille, quand je suis arrivée dans ce service j'ai tout donnée dans le but d'évoluer et tout s'est retourner contre moi, maintenant c'est moi qui en souffre quelques sortes, partir en formation c'était garder la sécurité de mon poste fonctionnaire titulaire et ne plus être dans ce service qui me consume...

[invite5967]

Je pense qu'aller au travail la boule au ventre c'est un truc affreux et qui nous bouffe , pour l'avoir vécut . Ne pourrais-tu pas voir ton médecin du travail qui exigerais que tu changes de service ? Je ne sais pas si c'est possible , mais le mal être mentale est considéré par l'OMS donc pourquoi ne le serait-il pas par ton medecin du travail ? Je sais qu'à ma visite médicale le médecin m'a demandé si ça se passait bien , si j'étais bien integré dans l'équipe , donc c'est peut être un truc qu'ils prennent en compte .

[sucre34]

Bonjour, ne dites pas que l'hôpital refuse les démissions; il ne faut pas généraliser! "Mon" directeur, qui manque d'IDE comme partout, m'a permis de démissionner du jour au lendemain! J'étais titulaire de la fonction publique .
Il faut avoir le courage de partir quand rien ne vas plus!

[Mirianne]

Bonjour, demandes ta démission, tu as besoin de te deconnecter de ce service pour te trouver dans une situation plus saine, puis tu verras la vie autrement, et surtout consultes un médecin qui te fournirait un certificat médical expliquant ton arrêt et ta démission. Tu trouveras ailleurs...
Bon rétablissement!

[FRED60]

Je vois que la situation est compliquée Katiama mais pas forcément insoluble.
Tu dois te poser plusieurs questions:

Déjà es tu prête à quitter ta ville pour aller à 100 km? Visiblement ce qui bloque c'est ta maison alors 2 possibilités, soit t'arrive à la vendre à un prix qui permet de couvrir au moins ton prêt et tu repart de 0 (tu seras pas la 1ère); soit t'arrive pas à la vendre dans ce cas voit avec le notaire si potentiellement elle peut être louée au prix de ton crédit au moins et là tu peux partir aussi.

Autre question ta situation personnelle? tu es séparée mais as tu d'autres attaches avec cette ville et puis as tu des enfants?
Les réponses ne nous regarde pas mais si tu restes alors que t'as pas d'enfant scolarisé et que le problème c'est les dettes de ta maison, crois moi la situation peut évoluer.

Donc on peut dire:
Fais le point sur tes attentes.
Renseigne toi et fais un choix pour ta maison.
Si t'es prête à quitter ton job pour aller ailleurs, claque un nouvel arrêt pour faire des recherches actives de préférence dans le privé car dans le public il faudrait faire une demande de mut via ta DRH qui peut prendre de long mois alors pour démarrer c'est pas forcément le mieux.

Bien sûr ce ne sont que des conseils, on est pas à ta place donc pas de vision précise de la situation...

[FabyN]

Je suis d'accord avec Fred 60; si c'est vraiment le boulot qui te mets dans cet état, à quoi bon rester. S'il n'y a pas de travail dans ta région et que tu n'aies pas d'attaches, pourquoi rester.As-tu une amie, un membre de ta famille avec lequel tu sois assez proche pour pouvoir poser les choses concrètement; cela serait plus facile pour toi que de le faire seule. Peut-etre peux-tu voir avec ton médecin effectivement pour un autre arret, non pour rester te morfondre mais justement pour tout tirer au clair dans ta tete et repartir vers autre chose.Et puis, demande-toi si cette maison pour laquelle tu croules sous les dettes t'es vraiment utile, quel est le plus important. Ne reste surtout pas seule avec tout cela.Ce qui me pose question, c'est le traitement que tu prends;je le trouve bien lourd. Je vois ça de l'extérieur mais il est vrai que la situation dans laquelle tu es est très inconfortable; on doit parfois faire le saut dans le vide pour sauver sa peau. Je veux bien en parler en mp avec toi si tu veux. Bon courage.

[Jo_bis]

J'ai connu cela, et le conseil que m'ont donné mon médecin traitant et le médecin du travail à été le suivant : "Barrez-vous, vite et loin !!!" et ce n'est pas une formation, aussi longue soit-elle, qui changera quoi que ce soit. Votre solution n'est pas la bonne...
Insister ne sert à rien, si ce n'est à vous bousiller la santé.

Il vous faut procéder par priorités :
1) Allez à la médecine du travail, expliquez votre situation, puis allez voir votre médecin traitant et mettez-vous en arrêt de travail. C'est primordial...
2) Mettre votre maison en vente est une bonne chose. Visiblement, elle "plombe" vos revenus.

je suis endettée avec ma maison : mon conjoint m'a quitté depuis 2 ans et je dois payer seule la maison est à mon nom. tu te rends compte que je l'ai mise en vente justement pour pouvoir partir à cause du boulot qui me tue ?

3) Cherchez un poste dans une région qui vous convient et demenagez si cela est possible par rapport à l'éloignement de votre famille.

aucune annonce à moins de100km de chez moi et avec les horaires intra hospitalier pas possible de prendre le train tous les jours qui déverse peu

C'est un moindre mal au regard de ce que vous vivez...Les horaires et le lieu, même s'ils sont importants, importent peu si les conditions de travail vous conviennent.

Bon courage, en tout cas, tenez-nous informés de votre évolution.

[Anonyme2365]

ne dites pas que l'hôpital refuse les démissions je n'ai jamais dit qu'on refusait une démission ! mais je ne peux pas démissionner ! et ma maison ? comment la paierais je ??? je ne peux pas me permettre un tel risque... du travail dans le coin il y en a peu... 100km ce serait paris et il me faudrait prendre le train comme je le disait plus haut je vis dans un petit endroit et les horaires de train sont largement incompatible avec les horaires d'une infirmière et ça me rend malade, si je trouvais un poste avec des horaires de jours je pourrais le faire mais ya pas... j'ai le courage de partir puisque je vends ma maison pour ça et rien que pour ça ! mais voilà, elle ne se vend pas... l'hôpital est le seul endroit recruteur dans mon coin... si je propose une formation et qu'elle m'est refusée sous prétexte qu'on n'a pas besoin par ex d'un DU sophro ou cicatrisation par ex, ai je un recourt pour que l'hopital me le finance quand même ? sinon, comment savoir quels sont les besoins de l'établissement ? le DDS ne répondant pas à mes questions ? Nous connaissons une IDE qui a d'abord demandé un DU santé publique : accordée, elle n'en a rien fait puis elle a demandé une formation IADE : accordée aussi, tout ce que je demande est refusé... je me sens les mains liées.
Le medecin du travail : j'ai peur d'être cataloguée dépressive... que ce soit noté en rouge sur mon dossier médicale.... et que le jour où je demande une mutation... une de mes collègues est tombée en dépression suite au décès de sa mère, quand elle a voulu intégrée un autre établissement ça a failli se faire jusqu'à ce que l'autre employeur ai vu qu'elle avait eu 21 jours d'arrêt dans l'année pour dépression : VERIDIQUE !!!! ça se passe comme ça dans le monde médical : les soignant n'a pas le droit d'aller mal.

[execho]

moi je répondrais sur une feuille de papier à quelques questions.Quel est le pays,le village ,la ville,le climat que j'aime le mieux.Ou sont mes meilleurs amis.Est ce que j'ai envie d'être auprès de ma famille.Donc il est ou l'endroit dont je rêve.Est ce que oui ou non j'ai besoin d'un arrêt maladie?est ce que je le conseillerais à une amie dans le même cas?Je peux la louer combien ma maison/demander à une agence pour voir ce qui se passe dans ton secteur.Qu'en penseras la banque?avoir un projet de fuite c'est nul ou c'est fun?Avoir un projet ,c'est génial,non?

[Jo_bis]

si je propose une formation et qu'elle m'est refusée sous prétexte qu'on n'a pas besoin par ex d'un DU sophro ou cicatrisation par ex, ai je un recourt pour que l'hopital me le finance quand même ? sinon, comment savoir quels sont les besoins de l'établissement ?

Il n'y a aucun recours, les formations sont en principe discutées en CTE où siègent les représentants du personnel ou syndicaux. Voyez avec eux.
En principe les formations doivent coincider avec les besoins de l'établissement.

Mais je crains qu'une formation ne résolve pas votre réel problème.

[Anonyme222222]

Bon, tu es mal dans ton service et une mésentente avec tes collègues. Quelle est l’origine de cette mésentente ? Pas de ressources donc sur le lieu de travail puisque tu dis les syndicats corrompus.
Et à l’extérieur, pas de famille, d’amis, de relations ?
Après, tu ne peux plus rester mais tu ne veux (peux) pas partir ou prendre un congé maladie.
Ce n’est pas simple.
Il arrive quelques fois que quand on se croit seul(e) contre tout le monde, c'est d'abord contre soi qu'on l'est.