Métier d'infirmière, préjugés et vérités

[augusta]

JML a écrit:
en tant qu'IDE, je trouve très frustrant, voire humiliant, de n'avoir que des connaissances parcellaires sur le plan médical et de s'en remettre au médecin dès qu'une réelle expertise est requise ;

Rien ne t'empêche d'aller chercher les connaissances...ce n'est pas parce que tu es IDE que tu es enfermé dans une case. Si tu veux apprendre, y a des livres, des sites...bref, motivé, on peut tout faire.

- quotidien professionnel plus satisfaisant sur le plan intellectuel ; croiser des données afin d’établir un diagnostic, etc...

Très subjectif..

- regard social

Dont il conviendrait de se libérer...
On travaille pour soi, pas pour pour se la pêter devant le boulanger du quartier ou briller dans les diners.

- revenus substantiellement plus élevés (salaire moyen d'un médecin généraliste = plus de 5000 euros quand même, sans parler de la situation des spécialistes).

Niveau salaire, là je suis d'accord avec toi.
Quand je vois ce que gagne une IDE après 25 ans de taf....ça me désole...

[haricot vert]

Quel talent!
Quel courage!

On dirait des caniches qui pissent sur un bison mort.

JALOUX !

Tu n'auras pas ton fan-club ni ici, ni ailleurs le TROLL .

[mimicra]

• Bonjour,
  Je m'appelle Marine, je suis depuis peu bachelière et il y a peu, je cherchais encore mon orientation professionnelle. Je n'arrivais pas à choisir entre devenir médecin ou infirmière, deux métiers bien différents je le conçois.....
  
  Est-ce que ce serait possible que vous me parliez un peu de votre quotidien en tant qu'IDE ? Peut-être arriverais-je alors à les rassurer et à leur prouver que les infirmières adorables qui m'ont accueillies n'étaient pas les seules à aimer leur travail, et alors peut-être m'autoriseront-ils à m'inscrire au concours (j'ai dix-sept ans, donc besoin d'une autorisation parentale) ... Merci d'avance.

Ma propre expérience :

Il n'existait à mes yeux qu'un seule métier : celui d'infirmière.
Il était hors de question pour moi d'aller à la FAC, ou d'entrevoir un autre choix de carrière.
Dans ma famille des médecins, et des infirmières.
Jamais de discussions autour de "fait médecine c'est plus (+) prestigieux. Non, jamais eu à entendre cela.
Par contre de la part de mes tantes infirmières c'est : attention : métier très "étouffant", horaires très alambiqués, vie de famille difficile (découle du point précédent) même en libéral (c'était la génération qui n'a pas gouté aux "quotats"), salaire merdique (au vu de la responsabilité), conditions de travail épouvantables ..

Tout ceci c'était il y a 25 ans.

Bizarrement peu de choses ont changé dans la tête des gens, ou sur le terrain.

Oui le métier d'infirmière est prenant, oui les conditions d'exercices ne sont pas de tout repos, oui le salaire n'est pas si élevé (enfin pour ma part lorsque j'ai ma fin de mois à 2 200 net, je ne m'en plains pas), oui c'est chiant de bosser quand les autres sont en weekend (idem de nuit, lorsque ça fait la bringue dans l'entourage).

MAIS ce métier je l'ai choisi, en connaissance de causes.
J'ai fait le métier que je voulais, pour le reste de ma vie (pensais-je à l'époque)

Un incident de parcours (pb de santé) fait que j'ai du changer de branche.
Il m'a fallu 8 ans pour y arriver.
Car que faire, quand il existe un seul métier au monde ?
Vers quoi se tourner lorsque, à 17 ans, on est entré directement en école d'infirmières (terme de l'époque pour IFSI maintenant) ?
Tout me faisait peur, car reprendre des études, ce n'est pas si évident.

Je ne regrette absolument pas mon entrée dans le métier d'infirmière.
La carrière que j'ai eu me satisfait pleinement.
Même si, les "éléments négatifs" que j'ai pré-cités ont fait partie de ma vie.

Chaque métier à ses contraintes, ses "plaisirs", ses rémunérations (pour info je ne gagne actuellement que "1300 euros net" et je reste épanouie dans l'accomplissement de mon nouveau métier )
Si on commence à regarder dans l'assiette du voisin, c'est passé son temps à regretter.

quand on a la chance de pouvoir choisir son métier, autant se tourner vers celui qui apportera le plus de satisfactions.

Il vaut mieux être un IDE épanoui, qu'un "médecin frustré".
Il vaut mieux être un IDE épanoui, qu'un IDE qui passe son temps à baver du côté des médecins (et il y en a ...)

Toi tu as la chance de pouvoir choisir ce qui te correspond.
Le pour et le contre, tu l'as déjà fait.
Si la durée des études te correspond; si d'après ton expérience en service, tu te sens plus à l'aise dans le métier d'IDE, si tu es consciente que financièrement tu toucheras moins que "Zlatan Ibrahimovic"

L'essentiel est d'arriver au final à exercer LA profession que tu as choisi avec le professionnalisme qui va avec.

Ce ne sont ni tes parents, ni tes amis, ni les gens de ce forum qui doivent te "dicter" ton choix.
Il y a quelques messages qui sont bien loin de t'apporter des réponses à tes questionnements. L'intervention d'1 ou 2 autres, c'est juste pour se la raconter.
Passe les, ils sont aussi inutiles qu'idiots.

Par contre, tu as les interventions de nico1, augusta, indis, loulic, jo_bis, etc (désolé pour les autres qui ont bien répondu), qui sont pertinentes.

Il ne faut pas croire le pessimiste de ce post qui croit qu'IDE ce n'est pas épanouissant. La frustration dont il s'affuble est affligeante.

IDE est un métier magnifique.
Ce qui l'est moins ce sont les "affronts" dont la profession est parfois la cible (même en son sein) (mais je ne déborderais pas ).

Mon nouveau métier, je l'exerce auprès de médecin.
Et je peux te dire qu'il en font de l’abatage pour arriver à un certain "niveau de salaire".
Que dire d'un généraliste qui bosse de 08h30 à 19h et qui fait un patient toute les 8 minutes ??? (il y a le monde de bisounours dans lequel vit le "non infirmier pessimiste qui se la raconte" et le monde réél).

Quel que soit ton choix, garde en mémoire que tu sera le professionnel que tu as choisi d'être.
Si tu as un gout de "j'aurais dû faire ça, au lieu de ça", tu ne t'épanouiras pas complètement.
C'est ton métier, pas celui de tes parents. C'est ton épanouissement, pas le leur, et encore moins le notre.
Alors pèse vraiment les points positifs et négatifs de chacun des métiers, et prend le temps d'y réflechir.

Si tu es tenté de faire médecine "juste pour voir", regardes bien si tu es prête à affronter la première année, si à l'issu de celle ci tu ne te seras pas bercée d'illusion.
1 de mes petites cousines, à tenter 2 fois le concours médecine (parce que ça fait bien). Malgré son excellence au niveau des études, elle s'est "ramassée" en liste d'attente. La première fois, elle est repartit la tête haute.
La seconde fois ce fut plus dur à encaisser.
Au final, elle s'est lancée dans le droit, elle est en 3 eme année, et le cursus lui convient bien mieux.
Elle ne regrette pas d'avoir testé médecine.
Elle regrette juste d'avoir tenté la seconde fois, car ça l'a mis en échec personnel.
Après, il faut savoir rebondir ....

Bon courage à toi, quelque soit la section choisie.

P.S. ne t'attaches pas aux fautes, j'écris d'un jet, et sans me relire.

[Pierre d'Aumont]

Un médecin soigne une ou plusieurs maladies, un IDE soigne un ou plusieurs malades.

[loulic]

Je suis pas d'accord avec cette dernière phrase.

Des médecins humains qui soignent des gens et pas uniquement des maladies, ça existe et ça n'est pas une exception.

Et des infirmières qui poussent des seringues et qui répondent à des alarmes, ça n'est pas rare non plus.

Au final, chacun choisit l'exercice qui lui convient et la part de relationnel que l'on met dans son job. Et si on est un sale con déshumanisé, que l'on soit médecin ou infirmier ne change rien à l'affaire.

[flop95]

Je ne sais pas si tu as fait ton choix, mais je vasi te donner mon expérience personnelle.
ce n'est pas que j'ai pensé toute ma vie à être infirmière, mais ça m'as quand même un peu traversé l'esprit au lycée (jai pensé à sage femme aussi à une époque), puis ensuite je me suis dit que j'allait faire médecine, parce je ne suis pas bête, perce que j'aime bien quand même le domaine des soins et parce que ça gagne et que et c'est trop valorisant d'être docteur.
j'ai donc fait la première année (il y 12 ans, il y avait un numérus clausus plus sévère qu'aujourd'hui).
J'y était les mains dans les poche la première fois, donc j'ai aps eu le concours bien sur. Le deuxième fois, imbibée de l'ambiance P1 conours etc je m'y suis mise à fond avec un seul objectif réussir (sans voir plus loin).
Au résultat du concours du premier semestre , impecc , bien classée et tout, normalement si je continuait sur le même rythme c'était bon je l'avait.
Mais j'ai rencontrée mon mari et puis la d'un coup j'ai commencé à voir plus loin que le bout de l'amphi.
Je faisait des projets d'avenir, mariage, enfants, loisirs, une vie quoi!
Et la j'ai pris conscience de ce qui m'attendait après le concours.
Etudes longues, externat de merde, pas de paye avant 6 ans (et encore après la paye d'interne pour les responsabilités et la charge de travail, ça s'apparente à de l'esclavage), encore un concours plus dur encore à postasser (l'interant) avec au bout peut être une spécialité qui ne me plairait pas.
ET mas future vie personnelle dans tout ça?
A part avoir un mari riche, pas d'enfants raisonnablement avant l'internat (et encore avoir un enfant pendant ton internat c'est très très pénalisant), pas encore sure de te poser dnas une région (bne oui si pas de poste d'interne dans ta spécialité dnas ta région et que t'es pas super bine classée à l'internat , pas trop le choix tu prends ce qu'il ya même si c'est loin de ton chez toi, et que t'es obligé de faire ta vie ailleurs)
Des horraires à rallonges, des gardes en veut tu en voilà, pour pouvoir avoir un salaire "d"cent".

Vivre pour mon métier et mes études? Ah non très peu pour moi! je veut bien faire quelques sacrifices pour faire un métier que j'aime , mais faut pas pousser mémé dans les orties, je n'était pas prète à en faite autant que ce que les études de médecine demandaient.

Donc voilà, j'ai laisser un peu couler en deuxième semestre, et j'ai terminée à 8 place du dernier pris.
sur le coup, dnas l'ambiance de la p1 et des rusltats j'ai été un peu déçue, mais ça n'as durée qu'une journée. j'ai finalemant été soulagée, cette vie la ce n'était pas pour moi. J'aurait eu le concours de médecice, je pense que j'aurait arrété très vite à début de l'externat.
Du coup bne j'ai perdu quand même 2 ans.

Aujourdh'ui je suis bine dnas mon métier même si je shouite chnager de service.
MOi j'aime les 35h à l'hopital, même si dnas certains endroit, les contraintes horaires peuvent être un pei difficiles, on peu toujours trouver mieux ailleurs. les internes eux ne peuvent pas, et avant d'avoir une petite vie bien rangée dans un cabinet en ville, il s'en passe des années de galères où tu sacrfie ta vie.

Si tes parents veulent pas que tu t'inscrive au concours, ben tu attends d'avoir 18 ans mais en attendant tu leur dis bien que tu ne feras pas médecine pour leur beaux yeux. Que tu perdas un an à ne rien faire et que c'est bine dommage à l'heures où les durées de cotisation s'allongent....

[Invite1]

...
Il vaut mieux être un IDE épanoui...

Pour moi c'est un oxymore, termes a priori incompatibles.

Un IDE épanoui c'est comme l'eau seche, le soleil noir et l'obscure clartée.

Epanoui mais alors pas longtemps.


IDE inconsistante, IDE inconsciente, IDE bonniche, IDE fusible, IDE ignorante, IDE obsessionnelle. La hargneuse, la manipulatrice, j'en ai connue une qui etait tellement épanouie au bloc opé de saint louis qu'elle a finie en se tapant la tete contre les murs.... La oui ça me parle.

IDE épanouie jamais vu, l'arlesienne. (ça devait etre le bonheur et l'épanouissement qui m'aveuglaient.

Ya celle qui te font croire qu'elle le sont et que tu trouves en train de gober des lexomils dans la pharmacie en pleurnichant. Celle qui est tellement épanouie et heureuse qu'elle bouffe a en peter sa balance. Et y a celle qui cherche son épanouissement sous ses ongles et c'est pour ça qu'elle se les bouffes.

IDE ÉVANOUIE, j'en ai ramassé quelques unes au bloc operatoire

IDE c'est les galeres. T'as ta rame et tu rames. Sinon fouet (virtuel). Mais y a des triques aussi pratiques qui font bien mal dans le dedans.

[MAGNANOU]

je ne suis pas d'accord.
je ne vois pas pourquoi une ide qui se sent bien dans son travail,c'est une ide qui prend forcément des anxiolytiques ou qui est boulimique.
ca fait 10 ans que je suis diplomée et 7 ans que je suis en gériatrie.
évidemment,comparé a d'autres ide ce n'est pas grand chose.
eh ben,ca va en surprendre quelques uns,mais je ne suis encore dégoutée.
j'aime mon métier et étre auprés des personnes agées.
je le fais avec sérieux tout en étant consciente des difficultés quotidiennes rencontrées:manque de personnel,de temps et de moyens,amnque de reconnaissance...
bien sur,il y a du boulot et c'est dur,ce n'est pas facile tous les jours.
mais ce n'est pas ca qui me fais peur et qui me feras abandonner mon poste.
je ne me gave pas de médic ni de bouffe,je ne fume pas de joint ou autre et je ne bois pas.
je n'ai pas besoin de ca pour vivre pleinement mon métier,celui que j'ai choisi et qui me tient a coeur.
j'en ai bavé et j'ai galéré un max pendant mes études,ce DE je l'ai voulu et je l'ai eu!
donc oui je suis épanouie,je suis peut etre la seule dans tout le forum,mais je le dis haut et fort et j'assume!

[Kenny]

Arguema, ce n'est pas parce que vous êtes devenu aigri avec le temps que c'est le cas de tout le monde...
Si vous ne vous plaisez plus là ou vous êtes et bien allez vous en...

Sans déconner ça me saoule ces gens qui ne supportent plus les autres ou ne se supportent plus eux même qui essaient de dégoûter les autres...

Moi ça fait 10ans que je suis diplômée, et pour rien au monde je ne changerai de métier... Je suis bien dans mon service malgré les difficultés qui s'accroissent tous les jours...

Quand j'en aurai marre, je partirai et ça je l'ai fait plusieurs fois depuis le diplome

[loulic]

Mais j'ai rencontrée mon mari et puis la d'un coup j'ai commencé à voir plus loin que le bout de l'amphi.
Je faisait des projets d'avenir, mariage, enfants, loisirs, une vie quoi!
Et la j'ai pris conscience de ce qui m'attendait après le concours.
Etudes longues, externat de merde, pas de paye avant 6 ans (et encore après la paye d'interne pour les responsabilités et la charge de travail, ça s'apparente à de l'esclavage), encore un concours plus dur encore à postasser (l'interant) avec au bout peut être une spécialité qui ne me plairait pas.
ET mas future vie personnelle dans tout ça?
A part avoir un mari riche, pas d'enfants raisonnablement avant l'internat (et encore avoir un enfant pendant ton internat c'est très très pénalisant),

Y a aussi des médecins qui s'épanouissent dans leurs études et leur métier.

Attendre l'internant pour tomber enceinte, ça fait une première grossesse vers 25 ans.

Quel est l'âge moyen de primiparité chez les infirmières ?

[MAGNANOU]

Kenny: +1!

[MAGNANOU]

Kenny: +1!

[Anonyme222222]

Arguema, ce n'est pas parce que vous êtes devenu aigri avec le temps que c'est le cas de tout le monde... vous ne vous plaisez plus là ou vous êtes et bien allez vous en...

Ouais... ton métier, tu l'aimes ou tu le quittes

[nico1]

il fallait bien relancer ce topic.
Depuis que JLM est parti cueillir des sourires au soleil couchant en écoutant le feulement feutré des six cylindres de sa BMW, servant de fond sonore à la discussion de son ami notaire, il faut l'avouer, que diantre, l'on s'ennuie ferme !

[Invite1]

Arguema, ce n'est pas parce que vous êtes devenu aigri avec le temps que c'est le cas de tout le monde...

Et 1, 2, 3 : JUGEMENT

Quand j'en aurai marre, je partirai et ça je l'ai fait plusieurs fois depuis le diplome

Ca prouve bien que tu nageais dans le bonheur

Ouais... ton métier, tu l'aimes ou tu le quittes

Ca me rappelle quelquechose....
Ya aussi "le travail rend libres"

...mais je ne suis encore dégoutée.

Le "encore" m'interpelle.