Modification de l'arrêté du 31/07/09

[jjland83]

Je ne ne demande pas à tout étudiant de valider du premier coup. De là à attendre le 4ème essai... Vous dites que vous ne réussissez pas à valider une UE et moi je vous répond qu'un jour vous devrez valider cette UE sinon vous n'obtiendrez pas votre DE. Je ne dis pas que vous serez un mauvais soignant sans cette UE. Je ne dis pas que c'est un modèle parfait. Mais c'est un système d'évaluation qui est assez souple et qui permettra quand même à la plupart des étudiants d'obtenir leur DE. C'est la règle.
Donc, si vous ne souhaitez pas vous remettre en question alors que vous ne validez pas une UE, c'est un choix personnel étrange que je ne comprends pas.
Si on commence à dire que telle ou telle partie n'est pas si grave que cela, et que finalement ce n'est pas ce qui fera ou non un "bon" infirmier, arrêtons de faire des évaluations, et basons nous sur les feuilles de présence ou donnons le diplôme à toute personne qui sera capable "de bien connaître ses capacités".
Pour le programme de 1992, ne vous lancez pas dans une comparaison risquée. Que votre IDe n'ait pas obtenu des notes extraordinaires, ça veut dire qu'elle a quand même eu la moyenne sur la totalité de ses évaluations (15 au total) sans plus de 2 notes entre 8 et 10/20 par année et aucune note en dessous de 7/20 sur la totalité de la formation. Ce n'est peut-être pas terrible, mais là aussi le système d'évaluation n'était pas parfait, mais c'était celui requis pour obtenir le DE infirmier.
Le programme de 2009 impose des connaissances théoriques, les UE, et l'acquisition progressive de compétences. L'équilibre entre les deux est intéressant et les deux sont justifiés et imbriqués. Un infirmier doit avoir des connaissances et savoir les mobiliser dans un contexte de soin.
Jérôme

[Escherichiante]

perso, je suis d'accord avec Jérôme. Tant pour les stages, qu'il faut parvenir à réussir, que, sinon, il faut vraiment réfléchir à un avenir dans la profession, que dans la partie théorique: la pratique est, au fond, basée sur la théorie: comment savoir bien soigner, savoir bien diagnostiquer, par exemple, une embolie pulmonaire et prévenir rapidement le médecin, prendre les bonnes décisions en attendant, si on ne connait pas l'anatomie, la physiologie et la pathologie?
Les actes ne sont pas faits au hasard. On demande de + en + de savoir pourquoi, comment, etc.

D'autre part, dire que valider un stage veut dire compétent, ça pourrait tout pareillement être mis en cause: un stagiaire compétent mais qui a un mauvais relationnel équipe se fera sanctionner... Un stagiaire apprécié par l'équipe, même s'il a des faiblesses, se verra trouver plus facilement des circonstances atténuantes et encouragements. On le voit aussi d'un stage à un autre où on peut être évalué différemment, parfois.

Donc on ne doit pas dire... Mais effectivement chercher à être bon et avoir la moyenne partout.

Et, perso, même si concernée et peinée (et Jérôme en sait quelque chose), je reconnais son expérience, son bon sens, et qu'il faut effectivement parvenir à atteindre ces objectifs ou renoncer.

Enfin, en patiente, j'ai subit l'incompétence de médecins et équipes accompagnantes, ce, à vie aujourd'hui. Ils se croyaient excellents, et bla-bla-bla. Pourtant, ils leur manquaient quelques connaissances et rigueur. Comme celle qu'une tumeur sur l'hypophyse peut bloquer la croissance... Et que une taille qui leur parait suffisante ne veut pas dire que la croissance est finie... Si les parents sont de grandes tailles... Le résultat? Des articulations qui ne sont pas placées comme elles le devraient, des rhumatos, médecins, orthopédistes qui concluent tous à une croissance qui a été bloquée anormalement et qui entraine dès lors une destruction précoce et anormale du cartilage osseux, ainsi que une inflammation quasi journalière et des os, et des tendons et ligaments, avec son coût aussi pour la sécu. Sans compter qu'à l'époque, face à la douleur régulièrement signalé, ils n'avaient "rien vu" (alors que cette même radio, ailleurs, on a vu), et qu'ils avaient conclu à "une douleur psychosomatique". Aujourd'hui, c'est trop tard pour relancer la croissance. Il ne reste plus que des infiltrations répétées, kiné, etc. et ça coûte...

Dans ce même hôpital, une autre équipe a mal posé un implant... L'étudiant a signalé qu'il lui semblait que mis de travers. Il s'est fait rappeler à l'ordre par son formateur... Et a dû sûrement se faire sanctionner... Tjs est-il qu'il avait finalement raison... Car, là, il va falloir déposer l'implant, en ôtant de l'os de la machoire autour... Faire une greffe osseuse... Avant de peut-être pouvoir remettre un implant ou pas...

L'étudiant avait vu juste. Mais pas dit qu'il a été bien noté. Un autre qui n'aurait rien dit, n'aurait rien vu, penserait être compétent parmis une équipe compétente, et pas du tout conscient des erreurs commises parfois (car plus là pour les apprendre quand pointée du doigt par des experts et quand la question de la pose de couronne est là...). Et en fait non...

Donc humilité et apprendre tant de la théorie, que des équipes, que de la pratique, et avec réflexion et recul. Avec le soucis central: le patient, et ai-je raison? Est-ce que je vois juste?

Perso, je remercie Jérôme pour son éclairage, tel un phare aide le bateau à ne pas chavirer.

[Low']

Je ne ne demande pas à tout étudiant de valider du premier coup. De là à attendre le 4ème essai... Vous dites que vous ne réussissez pas à valider une UE et moi je vous répond qu'un jour vous devrez valider cette UE sinon vous n'obtiendrez pas votre DE. Je ne dis pas que vous serez un mauvais soignant sans cette UE. Je ne dis pas que c'est un modèle parfait. Mais c'est un système d'évaluation qui est assez souple et qui permettra quand même à la plupart des étudiants d'obtenir leur DE. C'est la règle.
Donc, si vous ne souhaitez pas vous remettre en question alors que vous ne validez pas une UE, c'est un choix personnel étrange que je ne comprends pas.
Si on commence à dire que telle ou telle partie n'est pas si grave que cela, et que finalement ce n'est pas ce qui fera ou non un "bon" infirmier, arrêtons de faire des évaluations, et basons nous sur les feuilles de présence ou donnons le diplôme à toute personne qui sera capable "de bien connaître ses capacités".
Pour le programme de 1992, ne vous lancez pas dans une comparaison risquée. Que votre IDe n'ait pas obtenu des notes extraordinaires, ça veut dire qu'elle a quand même eu la moyenne sur la totalité de ses évaluations (15 au total) sans plus de 2 notes entre 8 et 10/20 par année et aucune note en dessous de 7/20 sur la totalité de la formation. Ce n'est peut-être pas terrible, mais là aussi le système d'évaluation n'était pas parfait, mais c'était celui requis pour obtenir le DE infirmier.
Le programme de 2009 impose des connaissances théoriques, les UE, et l'acquisition progressive de compétences. L'équilibre entre les deux est intéressant et les deux sont justifiés et imbriqués. Un infirmier doit avoir des connaissances et savoir les mobiliser dans un contexte de soin.
Jérôme

Je crois que vous ne comprenez strictement rien à ce que je dis...
Vous déformez complètement mes propos et m'en inventez même. Il n'est pas utile de me dire que je vais devoir valider cette UE pour avoir mon DE, je le sais parfaitement. Et j'ai bien l'intention de l'avoir donc cette remarque n'avait pas sa place. D'autre part j'ai dit que je ne me remettais pas en question sur mes capacités (intellectuelles) car je les connais très bien. Je me remets en question sur le pourquoi j'ai échoué à l'éval et je connais les réponses, et j'ajuste en conséquence. Et enfin, le "si on commence à dire que telle ou telle partie n'est pas si grave que cela [...]" n'a pas non plus à y figurer. Est-ce que, à un moment, j'ai dit que ce n'était pas grave? J'ai juste souligné le fait qu'il ne fallait pas jeter la pierre aux étudiants qui repassaient 4 fois une UE, et en aucun cas, que c'était optionnel ou je ne sais quoi d'autre encore. Pour la personne dont j'ai parlé, elle a aussi redoublé, donc bon... Redoubler ou repasser 4 fois une UE, le résultat est à peu près le même, si ce n'est pire pour le 1er. Et comme je le disais auparavant, il y a toujours des raisons cohérentes au ratage d'une UE, moi je les connais et je n'ai pas besoin de m'étaler sur le sujet.

[jjland83]

Si vous avez les raisons cohérentes du ratage de vos UE, tant mieux, et vous avez certainement raison de ne pas vous remettre en question. Vous avez raté 3 fois une UE, Certes, on ne vous a pas empêché de poursuivre votre formation, mais un jour ou l'autre il faudra valider cette UE et peut-être accepter de se remettre en question. Tout est dit.

L'évolution de l'ancien vers le nouveau programme a profondément renforcé ce qui était déjà entré dans les textes en 1992 : l'autonomisation de l'étudiant. C'est une idée que vous retrouverez dans la totalité des projets pédagogiques des Ifsi. A chacun de prendre ce qu'il veut prendre, tout en restant dans le cadre du DE infirmier.
Jérôme

[LunaM]

Bonsoir,
Je me permet de pointer du doigt certaines modifications de l'arrêté notamment celles concernant les absences aux TDs. En effet nous ne pouvons pas rater plus de 20% des TDs / UE, ce que je conçoit totalement.
Cependant il se trouve que dans certaines unités comme l'anglais, la législation, la gestion des risques nous n'avons que respectivement 4h, 6h et 6h de TD. Donc pour des personnes normal, qui sont parfois malades, ou ont des rendez vous médicaux chez des spécialistes (gynéco, ophtalmo, cardiologues ou autres - et nous savons vous et moi que ces spécialistes ne prennent pas les rendez vous dans le mois qui vient et donc les dates et horaire des TDs est difficilement prévisible...) et qui par malheur ratent UN SEUL TD, il leur est impossible d'aller à la première session des partiels. Mais sont bien invités a se présenter directement aux rattrapages (sans passer par la case "départ").
Je ne trouve pas ça juste. N'importe qui est susceptible d'être malade, de tomber en panne, d'être coincé dans un embouteillage.
Dans l'IFSI c'est coup de G****E générale.
Certains étudiants n'osent plus aller se faire hospitaliser pour des dents de sagesses... Où va-t-on ?
Et les "Ne dramatisez pas", "prenez des rendez vous apres 17h", "c'est la vie" que nous avons entendus n'ont pas été très bien reçu de la part de la promotion.

Donc j'aimerai bien avoir vos avis, et si vous étiez dans le même cas que nous qu'avez vous fait ? Et si vous avez des conseils pour nous permettre d'avoir le droit a des exceptions ce m'intéresse.

Merci a tous !

[Escherichiante]

à l'ifsi où je suis, la directrice a dit de ne pas paniquer. Qu'elle interviendrait si nécessaire, que ceux qu'ils savent bien malades ne seraient pas obligés d'être présents alors qu'ils ne sont pas en état de l'être, ont de la fièvre, etc.

[Elyanna]

Nous on nous a répondu qu'il y avait rien à faire... Hospitalisée en urgence, j'ai loupé 3jours de cours, et je ne pourrais pas présenter certains partiels.

J'ai refusé de me faire opérer et j'ai repoussé cette opération de 3 semaines à cause de ces TD (ce qui m'a conduit 2 fois aux urgences entre temps encore à cause de ça !).. Et le lendemain matin de mon opération, je suis sortie de l'hosto et je suis allée directement en cours..

Alors oui c'est n'importe quoi.. Les 20% de présence devraient être fait sur l'ensemble des cours, non par UE... Et voilà, en gros pour pharmaco (le partiel bien chiant...) et un ou deux autres, bah j'aurai qu'une seule chance, et pas mon DE si je me rate !

Pour une formation qui se veut comprendre les patients et la maladie, ça tombe bien bas ! On voit bien que ceux qui font les lois ne sont plus dans le milieu depuis longtemps..

[Escherichiante]

je reconnais que c'est un peu... Et, aussi, que les ifsi adaptent chacune ce qu'elles veulent à leur sauce.
Par exemple, dans mon ifsi, on a un stage début janvier. Jusqu'à présent, on n'avait pas eu les dates de nos partiels, à part que l'on devait rendre la démarche de santé publique pour le 9 décembre, et que nos partiels commençaient à partir de cette date.
D'autre part, la responsable des stages, comme elle manquait de lieux de stage, elle avait encouragé à ce que nous trouvions nous-mêmes des lieux de stage, à partir du moment où ils dépendaient d'un hôpital français, que ce soit métropole ou DOM.
Ces stages ont été acceptés. Les conventions ont été signées, on a eu les feuilles, etc.
Et, après que tout ait été fait (il y a de cela 2 semaines), la semaine dernière, on nous a communiqué nos dates de partiel.
Et, là, ça a été le tolé pour certains étudiants.
En effet, ils ont mis un partiel mi-janvier, en plein stage.
Alors, cela pose problème car certains partent en Guadeloupe, à La Réunion, Paris, Bordeaux, etc.
Les étudiants ont demandé à effectuer le partiel là où ils seraient en stage, dans l'ifsi qui y est lié. Cela a été refusé.
Les conditions qui ont été données sont celles-ci: ou ils renoncent à leur stage et font finalement un stage sur place qu'on va leur trouver sur place près de notre ifsi, ou ils font le trajet et se libèrent pour le jour concerné, ou sinon ils vont direct au rattrapage, si rattrapage est accepté, vu qu'ils ne se seront pas présentés sans être pour autant malades.

Donc voilà...
A préciser que certains avaient déjà acheté leur billet après avoir eu les feuilles de l'ifsi. Ils avaient économisé pour, etc.
Super, non?

[Elyanna]

Oui c'est n'importe quoi.. Nous on a un stage où l'on peut partir (le stage de février à avril, celui de 15 semaines divisé en deux, on a 7 semaines où on peut aller en Europe, DOM TOm, Canada..) Et par contre, il a été précisé qu'aucun partiel / rattrapage ne serait mis pendant cette période..
J'espère qu'on aura pas de mauvaise surprise au dernier moment !

Et franchement, je pense que c'est de la mauvaise foi de mettre des partiels pendant cette période (ou de refuser de passer au rattrapage), car c'est leur faut à la base..
Mais certains IFSI oublient un peu les gens derrière les étudiants..