Mouvement unitaire infirmier 2007/2008
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Argrath le Troll a écrit :
Achtung! les IBODE c'est 18 mois! simplifie de BAC+3 à +5 (ya aussi nos braves Puers)
Devant le refus des divers gouvernements de droite, comme de gauche depuis plus de 20 ans
c'etait là que j'avais proposé "presque 2 decénies", ya pas eu de reelles augmentations depuis les accords Durafour concernant certaines categories de la FP. De mémoire début années 90.
une pétition de soignants
c'est là que je souhaitais intégrer les cadres...mets professionnels de santé IDE ou un truc dans le genre...
Je mettrais comme ultimatum; 1 janvier 2008: zéro infirmière! (ambiance festive!!!



Laisse encore un peu murir!
Sinon j'ai des liens interessants pour diffuser:
http://liensutiles.org/media.htm
+ les centrales syndicales et assoc, et partis...
.

Le complotisme est la philosophie du fruste.
Toutes les vérités sont nonnes à dire...
Mère TERASERA
ex IADE bloc SMUR syndicaliste, gauche laïque, CerfHa hygiène, tutorat et encadrement étudiants.
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Argrath le Troll a écrit :PS!!!!!!!
On attends vos signatures mesdames et messieurs!!!
faut se mettre d'ac pour le texte de la pétoche, il est entendu que c'est le site d'Antochrist qu'il faut arroser de com...
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Le 19 novembre, 12 800 infirmières finlandaises pourraient d
Petite information au passage si vous l'avez loupé :
Le 19 novembre, 12 800 infirmières finlandaises pourraient démissionner
Publié le 26/10/2007 JIM
Helsinki, le vendredi 26 octobre 2007 – Souvent les pays nordiques sont montrés en exemple pour leur belle stabilité économique, qui ne serait pas incompatible avec une politique sociale généreuse. Les infirmières pourraient, dans une certaine mesure, partager cette admiration. La spécificité du système de santé finlandais, qui repose sur une organisation municipale, et la pénurie historique de médecins, ont en effet offert au corps infirmier de ce pays une place prépondérante dont ces professionnelles ne jouissent dans pratiquement aucun autre pays au monde. En décembre 2003, la revue Actualité et dossier en santé publique éditée par le Haut conseil de la santé publique décrivait dans un numéro consacré à la Finlande : « Les infirmières ont leurs propres cabinets de consultation et fournissent une grande partie des soins maternels et infantiles (…). Elles jouent un rôle fondamental en matière de prévention. Leur densité est largement supérieure à celle observée dans les autres pays européens ». En effet alors qu’en France on compte 6,7 infirmières pour mille habitants et tandis que la moyenne des pays de l’OCDE est de 9,8 professionnelles pour mille personnes, cette densité atteint 14,7 infirmières pour 1000 en Finlande. Il y aurait ainsi aujourd’hui 56 000 infirmières finlandaises, dont 8 % exerceraient dans d’autres branches d’activité. En outre, 4 000 professionnelles finlandaises travaillent aujourd’hui à l’étranger, dont 1 600 en Suède et 630 en Norvège.
Entre 400 et 600 euros d’augmentation sur deux ans et demi
Le rôle capital qu’elles jouent au sein du système de santé n’offre pour autant pas aux infirmières finlandaises une reconnaissance salariale à la mesure de leur importance. Aussi, jouant pour une part de leur force numérique et rappelant en outre qu’un grand nombre d’infirmières a déjà choisi de quitter les terres finnoises, ces professionnelles ont entamé il y a quelques semaines un mouvement de protestation particulièrement dur. Les infirmières finlandaises touchent un salaire de 1 900 euros, quand les autres employés municipaux sont en moyenne rétribués 2 500 euros. Les employeurs municipaux ont récemment annoncé qu’une augmentation de 9 % étalée sur deux ans et demi allait bénéficier à l’ensemble de leurs salariés et ont assuré aux infirmières qu’elles jouiraient pour leur part d’une progression de 11,6 %. Le gel salarial qui a marqué les dernières années exige aux yeux des infirmières un geste nettement plus significatif : aussi, réclament-elles une hausse de leurs salaires de 24 % sur deux ans et demie, soit entre 400 et 600 euros. Jaana Laitinen-Pesola, présidente du syndicat « Tehy », citée par Libération, explique : « Si le niveau des salaires n’augmente pas de façon significative, il ne nous reste plus qu’à changer de branche ou à aller travailler à l’étranger ». L’exemple suédois est notamment fréquemment cité : les rémunérations des infirmières sont supérieures en moyenne de 500 euros à celles des professionnelles finlandaises.
12 800 infirmières sur le départ !
Face à l’inefficacité probable d’un mouvement de grève, qui ne manquerait pas d’être jugulé par l’impératif de service public, les infirmières ont opté pour une solution radicale : la menace de démission collective. Quelque 12 800 infirmières se sont ainsi engagées à cesser leur activité le 19 novembre prochain si elles n’obtenaient pas gain de cause. Les listes de signataires ont déjà commencé à affluer dans les hôpitaux, bien que des discussions juridiques continuent à d’interroger sur leur légalité. Si le ministre du Travail, madame Tarja Cronberg affirme que les signatures collectées par les syndicats suffisent à entériner la démission des infirmières, les employeurs municipaux refusent de les reconnaître comme légales. « Une liste de signatures n’est pas un mandat. La démission est un acte juridique assez important pour qu’on ne puise pas accepter de telles listes » explique un professeur en droit du travail, Seppo Kostinen. En tout état de cause, les municipalités se révèlent particulièrement embarrassées face à ces démissions en cascade, contre lesquelles elles n’auront aucun moyen d’agir, sauf en cas de catastrophe sanitaire nationale. Les répercussions dans les hôpitaux pourraient être particulièrement importantes : dans certains établissements 40 % des infirmières pourraient ne pas reprendre leur poste le 19 novembre.
Une main d’œuvre bon marché
Tant les municipalités que le gouvernement répètent cependant qu’ils ne transigeront pas dans ce dossier. Sans doute tablent-ils sur l’essoufflement du mouvement : les infirmières ne sont en effet pas assurées de retrouver leur emploi à l’issue de leur coup de force. Pour inciter leurs consoeurs à les rejoindre, Sari Koivuyniemi, porte parole de Tehy, affirme cependant que la réembauche des infirmières figurera parmi les conditions à la signature d’un éventuel accord. L’épreuve vécue aujourd’hui par les infirmières finlandaises semble symboliser le malaise éprouvé partout à travers le monde par des professionnelles, qui demeurent une main d’œuvre aussi essentielle que bon marché. On se souvient ainsi qu’une étude américaine publiée en 2004 avait révélé qu’une « augmentation d’un pour cent du nombre d’infirmières (…) engagées à plein temps » n’entraînerait aux Etats-Unis qu’une progression des coûts d’exploitation que de 0,25 %.
Le 19 novembre, 12 800 infirmières finlandaises pourraient démissionner
Publié le 26/10/2007 JIM
Helsinki, le vendredi 26 octobre 2007 – Souvent les pays nordiques sont montrés en exemple pour leur belle stabilité économique, qui ne serait pas incompatible avec une politique sociale généreuse. Les infirmières pourraient, dans une certaine mesure, partager cette admiration. La spécificité du système de santé finlandais, qui repose sur une organisation municipale, et la pénurie historique de médecins, ont en effet offert au corps infirmier de ce pays une place prépondérante dont ces professionnelles ne jouissent dans pratiquement aucun autre pays au monde. En décembre 2003, la revue Actualité et dossier en santé publique éditée par le Haut conseil de la santé publique décrivait dans un numéro consacré à la Finlande : « Les infirmières ont leurs propres cabinets de consultation et fournissent une grande partie des soins maternels et infantiles (…). Elles jouent un rôle fondamental en matière de prévention. Leur densité est largement supérieure à celle observée dans les autres pays européens ». En effet alors qu’en France on compte 6,7 infirmières pour mille habitants et tandis que la moyenne des pays de l’OCDE est de 9,8 professionnelles pour mille personnes, cette densité atteint 14,7 infirmières pour 1000 en Finlande. Il y aurait ainsi aujourd’hui 56 000 infirmières finlandaises, dont 8 % exerceraient dans d’autres branches d’activité. En outre, 4 000 professionnelles finlandaises travaillent aujourd’hui à l’étranger, dont 1 600 en Suède et 630 en Norvège.
Entre 400 et 600 euros d’augmentation sur deux ans et demi
Le rôle capital qu’elles jouent au sein du système de santé n’offre pour autant pas aux infirmières finlandaises une reconnaissance salariale à la mesure de leur importance. Aussi, jouant pour une part de leur force numérique et rappelant en outre qu’un grand nombre d’infirmières a déjà choisi de quitter les terres finnoises, ces professionnelles ont entamé il y a quelques semaines un mouvement de protestation particulièrement dur. Les infirmières finlandaises touchent un salaire de 1 900 euros, quand les autres employés municipaux sont en moyenne rétribués 2 500 euros. Les employeurs municipaux ont récemment annoncé qu’une augmentation de 9 % étalée sur deux ans et demi allait bénéficier à l’ensemble de leurs salariés et ont assuré aux infirmières qu’elles jouiraient pour leur part d’une progression de 11,6 %. Le gel salarial qui a marqué les dernières années exige aux yeux des infirmières un geste nettement plus significatif : aussi, réclament-elles une hausse de leurs salaires de 24 % sur deux ans et demie, soit entre 400 et 600 euros. Jaana Laitinen-Pesola, présidente du syndicat « Tehy », citée par Libération, explique : « Si le niveau des salaires n’augmente pas de façon significative, il ne nous reste plus qu’à changer de branche ou à aller travailler à l’étranger ». L’exemple suédois est notamment fréquemment cité : les rémunérations des infirmières sont supérieures en moyenne de 500 euros à celles des professionnelles finlandaises.
12 800 infirmières sur le départ !
Face à l’inefficacité probable d’un mouvement de grève, qui ne manquerait pas d’être jugulé par l’impératif de service public, les infirmières ont opté pour une solution radicale : la menace de démission collective. Quelque 12 800 infirmières se sont ainsi engagées à cesser leur activité le 19 novembre prochain si elles n’obtenaient pas gain de cause. Les listes de signataires ont déjà commencé à affluer dans les hôpitaux, bien que des discussions juridiques continuent à d’interroger sur leur légalité. Si le ministre du Travail, madame Tarja Cronberg affirme que les signatures collectées par les syndicats suffisent à entériner la démission des infirmières, les employeurs municipaux refusent de les reconnaître comme légales. « Une liste de signatures n’est pas un mandat. La démission est un acte juridique assez important pour qu’on ne puise pas accepter de telles listes » explique un professeur en droit du travail, Seppo Kostinen. En tout état de cause, les municipalités se révèlent particulièrement embarrassées face à ces démissions en cascade, contre lesquelles elles n’auront aucun moyen d’agir, sauf en cas de catastrophe sanitaire nationale. Les répercussions dans les hôpitaux pourraient être particulièrement importantes : dans certains établissements 40 % des infirmières pourraient ne pas reprendre leur poste le 19 novembre.
Une main d’œuvre bon marché
Tant les municipalités que le gouvernement répètent cependant qu’ils ne transigeront pas dans ce dossier. Sans doute tablent-ils sur l’essoufflement du mouvement : les infirmières ne sont en effet pas assurées de retrouver leur emploi à l’issue de leur coup de force. Pour inciter leurs consoeurs à les rejoindre, Sari Koivuyniemi, porte parole de Tehy, affirme cependant que la réembauche des infirmières figurera parmi les conditions à la signature d’un éventuel accord. L’épreuve vécue aujourd’hui par les infirmières finlandaises semble symboliser le malaise éprouvé partout à travers le monde par des professionnelles, qui demeurent une main d’œuvre aussi essentielle que bon marché. On se souvient ainsi qu’une étude américaine publiée en 2004 avait révélé qu’une « augmentation d’un pour cent du nombre d’infirmières (…) engagées à plein temps » n’entraînerait aux Etats-Unis qu’une progression des coûts d’exploitation que de 0,25 %.
- sandrenorheim
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Nous nous battons tous ensemble pour la profession infirmière. Aujourd'hui nous manquons cruellement de reconnaissance, nous avons l'impression d'une dévalorisation de nos compétences. On nous en demande de plus en plus, on voit nos équipe perdre des postes infirmiers et ceci à quel prix .
Pour souvenirs :
-le 10 avril 2002 au CHS de Vinatier a Lyon, un ado agresse violemment a l'arme blanche deux infirmiers. Trois jours après l'un meurt des suite de ses blessures.
-Décembre 2004 a Pau le meurtre d'une infirmière et d'une aide soignante.
-le 10 mai 2005 un patient pousse un jeune infirmier à Lecques(Gard) qui se noie.
-le 29 décembre 2006 une infirmière libérale est retrouvée étranglée dans sa voiture. Acte commis par un de ses patients.
- Le 24 juillet 2007 au CHU de Toulouse deux infirmières agressées.
-Le 27 juillet 2007 au CHU de Toulouse un patient menace à l'arme blanche un infirmier.
…….. (Je pense que j'en oublie).
Alors par respect pour eux, puique nous sommes dans la sensibilation emotionnel mediatique , battons nous ensemble pour être reconnu Bac+3, pour que nos salaires soient à la mesure de nos responsabilités et de nos risques et que nos conditions de travail s'améliorent pour ne plus faire la une des journaux .
Il n'est pas possible de recenser :
- les agressions physiques et verbales (médiatisées, mains courantes, plaintes en interne etc...)
- tout ce qui reflete la pénibilité de notre profession avec répercussions graves (dépressions, suicides, AES à issue catastrophique, arrêts/accidents de travail en lien avec l'exercice de notre métier etc...)
- les contraintes (bosser 1WE/2 et les fériés avec une rémunération "moyenne" pitoyable, primes de nuit ridicules...)
- la pénibilité des études (ex : les ESI qui craquent au point de s'avaler des anxiolytiques)
- le burning out des IDE qui exercent de moins en moins longtemps
NON?
Je trouve (malheureusement) cet aspect très parlant pour la profession et le public.
Comme tout le monde est nombriliste, pourquoi ne pas faire un questionnaire anonyme? On se sent toujours plus concerné quand on parle de soi.
Le questionnaire pourrait se faire sur un blog (genre de sondage)...
Enfin c'est une idée comme une autre...
Non à la fourrure!
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La pétition est ouverte sur http://www.acpsy.com/
Le débile soumis à la psychanalyse devient toujours une canaille
sergeant poivre et sel a écrit :Argrath le Troll a écrit :
Achtung! les IBODE c'est 18 mois! simplifie de BAC+3 à +5 (ya aussi nos braves Puers)
Vas y gars modifie!
sergeant poivre et sel a écrit :Devant le refus des divers gouvernements de droite, comme de gauche depuis plus de 20 ans
c'etait là que j'avais proposé "presque 2 decénies", ya pas eu de reelles augmentations depuis les accords Durafour concernant certaines categories de la FP. De mémoire début années 90.
Oui mais j'ai déja mis cette expression, pour empécher une répétition, j'ai utilisé les deux expressions.
sergeant poivre et sel a écrit :une pétition de soignants
c'est là que je souhaitais intégrer les cadres...mets professionnels de santé IDE ou un truc dans le genre...
Vas y gars modifie!
sergeant poivre et sel a écrit :Je mettrais comme ultimatum; 1 janvier 2008: zéro infirmière! (ambiance festive!!!![]()
![]()
)
Trop court jeune homme.
Sinon oui Noz on était au courant, mais merci

Ulthar pas de prob que proposes tu?
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
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sandrenorheim a écrit :juste une simple question...
Les EIDE ont en fait quoi? pas conviés? menaces de démissions des études (quel impact?)?
..ah be vous voyez bien qu'on se cherche, stratégiquement et tout et tout,...alors à vous de vous prendre en charge et de vous montrer solidaires de la réaction des "diplômés", en tout cas bienvenue, proposez...proposez!!!

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Mère TERASERA
ex IADE bloc SMUR syndicaliste, gauche laïque, CerfHa hygiène, tutorat et encadrement étudiants.
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...
c'est surtout dans la médiatisation qu'il va falloir exceler, n'élargissons pas trop "le noyau", au risque de se retrouver avec des pépins, perdre du temps...Une dizaine?
Quelqu'un peut s'interesser particulièrement à ce qui se passe en Finlande?
Le texte est quasi fait, c'est ce qui doit servir de pétoche, après on com à tous vents...(faut qu'ça pète!)
c'est surtout dans la médiatisation qu'il va falloir exceler, n'élargissons pas trop "le noyau", au risque de se retrouver avec des pépins, perdre du temps...Une dizaine?
Quelqu'un peut s'interesser particulièrement à ce qui se passe en Finlande?
Le texte est quasi fait, c'est ce qui doit servir de pétoche, après on com à tous vents...(faut qu'ça pète!)

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Argrath le Troll a écrit :Les remarques sont judicieuses.Au printemps dernier, un mouvement de grève de la profession infirmière a réclamé :
-Une reconnaissance immédiate à bac +3 en accord avec le nombre d’années d’études effectuées
-Avec en conséquence que les cadres et IBODEs soient reconnus à bac+4, les IADEs à bac+5.
-Une intégration de la formation d’IDE au cursus LMD ; conformément aux accords de Bologne, aux déclarations d’intentions de X. Bertrand (ancien ministre de la santé), de l’actuel ministre (Mme Bachelot), du candidat qui est depuis devenu président de la république, Mr Sarkozy.
-Une hausse salariale en rapport avec la perte du pouvoir d’achat depuis plus de deux décennies, soit 500 euros immédiatement.
-Une amélioration des conditions de travail en rapport avec les efforts demandés dans le futur et déjà consentis dans le passé pour améliorer les soins de nos concitoyens.
-Notre collectif est favorable à la VAE sous certaines conditions. Celle-ci ne doit pas devenir un obstacle à cette reconnaissance de niveau d’études, c’est pourquoi nous exigeons que celle-ci soit négociée une fois ces revendications satisfaites.
Devant le refus des divers gouvernements de droite, comme de gauche depuis plus de 20 ans, des déclarations bafouées peu de temps après avoir été prononcées, nous venons de constituer une pétition de soignants n’acceptant plus la passivité de nos gouvernants.
Nous appelons l’intersyndicale des grèves du printemps 2007 à se remobiliser et à élargir celle-ci par tous les moyens sur ces bases communes.
En conséquence, les soignants signataires de cette pétition envisagent une démission collective à une date qui sera déterminée dans le futur par un collectif.
Cette démission ne sera pas différée par les impératifs de service ou un refus de l’administration.
Les gouvernants ont assez mentis !
Bien bien..
Je pense, oui, qu'il faut prendre en compte toutes nos spécialités (comme déjà dit) ne pas omettre les puer et les cadres de santé..
Et je pense que notre colére et notre détermination ne sont pas assez mises en avant du genre; "devant la passivité et les mensonges de nos gouvernements l'ensemble de la profession veut plus que jamais exprimer sa colére et sa détermination par conséquent cette démission ne sera pas différée par les impèratifs de service et un refus de l'administration"
Je trouve également que le 1er janvier 2008 est une date trop proche..
Nous allons aussi devoir assurer nos arrières; négocier avec nos directions notre réembauche après l'obtention de notre revalorisation. Et là nous aurons besoin d'avoir quelques syndicats avec nous..
Parralléllement à ça il va falloir communiquer auprés de nos collégues mais aussi les "convaincre" d'apposer leur nom au notre.. Et ça ça risque de prendre bcp de temps vu, pour le moment, le nombre que nous sommes, déterminés à agir.
J'avais plutot penser à la fin du printemps.. Mai-juin.. juste avant l'été!
Ca nous laisse le temps de bien nous organiser.. mais c'est vrai que ça peut paraitre bien loin..
Il faut que nous fassions des AG dans nos lieux de travail respectif et que l'on se coordonne entre nous pour savoir qui est où, qui fait quoi et comment.. Si j'ai bien compris nous sommes présents et actifs sur Aix, Marseille, Grenoble et ... ? Ce n'est pas encore suffisant.. Il nous faut des relais dans d'autres grandes villes... Il faut aussi qu'on réfléchisse à ça.. Comment étendre l'information..
Et effectivement comment inclure nos étudiants dans notre mouvement??..
Pour ce soir je ne serais pas là.. (hé oui! faut bien aller veiller sur eux la nuit aussi..)
"Tous ces symboles d'un pouvoir que j'exècre, la cagoterie appuyée sur le bras de la soldatesque, cela me fait bander de les arracher"O.Rolin.
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antochrit2 a écrit :La pétition est ouverte sur http://www.acpsy.com/
Mets le lien dans ta signature! Et d'ailleurs mettons le tous..
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