Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

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kenzafarah
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par kenzafarah »

:) merci beaucoup cristal74270 pour ces fiches. elles sont très bien faites :D
Forbach : admise
Verdun : admise
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Metz Bonsecours : admise
CRF: admise

Objectif : ESI 2014/2017
Objectif atteint !!!
ESI a Forbach !
S1 : chir-traumato
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cristal74270
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Merci Kenzafarah mais tu vois je reprends les actualités sur le figaro :D , je mets en gras ce que je trouve personnellement important :!: , avant je faisais des résumés mais ça me prenait trop de temps :oops: , donc je vous laisse à votre guise piocher ce qui vous semble important pour le concours. :clin:

J'essayerai ce soir de mettre l'actu sur l'obésite, la malbouffe ! si j'ai un peu de temps sinon demain matin. 8)

Bon courage à toi
bisous
cristal :clin:
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cristal74270
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Actu OBÉSITÉ

Le 06/09/13
La pilule anti-obésité arrêtée en France
Alli, un médicament anti-obésité vendu sans ordonnance en France depuis 2009, n'est plus commercialisé depuis l'an dernier, a appris l'AFP aujourd'hui auprès de son fabriquant, le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK).

"Nous avons eu un problème d'approvisionnement de la molécule en janvier 2012 et avons décidé par la suite de ne pas relancer la commercialisation d'Alli en raison du contexte français liée notamment à l'affaire du Mediator" a indiqué une porte-parole du laboratoire, confirmant une information publiée par la revue médicale indépendante Prescrire.

Le 06/09/13
La chirurgie gastrique efficace contre le diabète
En 2012, 35000 patients obèses, dont 83% de femmes, ont subi une chirurgie gastrique. Un chiffre en constante évolution.

Prescrite pour la prise en charge des cas d'obésité les plus sévères, la chirurgie gastrique a démontré des effets bénéfiques sur le diabète.
Le traitement chirurgical de l'obésité présente des bénéfices qui vont bien au-delà de l'amaigrissement des patients. Après quelques semaines seulement, et donc bien avant que la perte de poids ne soit significative, une normalisation du taux de sucre dans le sang est fréquemment observé en permettant à de nombreux patients de suspendre leur traitement anti-diabétique. Des travaux américains parus récemment dans la revue Science révèlent que des changement dans l'utilisation des glucides par les cellules intestinales seraient en cause.
«Il existe différents types de chirurgie gastrique, rappelle le Dr Yann Matussière, nutritionniste du service de chirurgie digestive de la Clinique de la Sauvegarde, à Lyon. Les effets observés sur le diabète semblent plus importants pour la technique dite du «by-pass», qui représente 30% des 35.000 interventions pratiquées en France l'an passé.»
Cette chirurgie, irréversible, consiste en un contournement quasi-total de l'estomac, la partie supérieure de l'organe étant raccordée directement à l'intestin grêle. L'amaigrissement est induit par une réduction massive des quantités de nourriture ingérée, mais aussi par la diminution de l'absorption intestinale des aliments.
Pour mener à bien leurs recherches, les experts de la faculté de médecine de Harvard ont reproduit ce type de chirurgie sur des modèles animaux. Les résultats confirment que dans les semaines suivant l'opération, le tissu digestif s'adapte à sa nouvelle fonction, notamment en s'hypertrophiant. En utilisant notamment l'imagerie par tomographie à émission de positons (TEP), les scientifiques ont aussi mis en évidence une «reprogrammation» du métabolisme intestinal. «L'augmentation de la demande énergétique dans les cellules du tissu intestinal induit un remodelage métabolique, expliquent les auteurs. Les cellules vont puiser plus de sucre dans le sang pour assurer leur croissance, ce qui permet de réduire le taux de glucose sanguin.»
Un effet multifactoriel
«L'hypothèse avancée est très intéressante, relève Bernard Thorens, professeur de physiologie spécialisé en métabolisme à l'université de Lausanne. Mais il y a fort à parier que cet effet sur le diabète ait une explication multifactorielle.» Il rappelle qu'intestins et estomac n'ont pas qu'un rôle digestif. Ils sécrètent aussi des peptides comme la ghréline, la cholécystokinine ou le GLP-1, connus pour agir sur la prise alimentaire et la dépense énergétique. Modifier brutalement la structure du tube digestif aurait donc un impact sur la synthèse de ces hormones.
Par ailleurs, dans les premiers jours post-opératoires, la quantité de calories ingérées chute drastiquement. Une situation de stress majeure à laquelle l'organisme s'adapte. «Même chez des sujets sains, une diète sévère engendre des modifications qui, en quelques heures, permettent d'augmenter la sensibilité à l'insuline», rappelle le Pr Thorens.
Des effets bénéfiques aussi sur le foie
Outre des effets bénéfiques sur le diabète, la chirurgie digestive permettrait de diminuer les conséquences de l'obésité sur le foie. «L'obésité agresse le foie, souligne le Dr Matussière. Les patients obèses présentent des atteintes semblables à celles induites par l'alcool.» Une étude récente publiée dans la revue Cell Metabolism a montré que le by-pass gastrique aurait un effet bénéfique en modifiant l'expression de neuf gènes impliqués dans différentes voies métaboliques.
Prescrite aux patients souffrant d'obésité morbide résistante, la chirurgie gastrique pourrait-elle devenir un outil supplémentaire pour la prise en charge des troubles métaboliques sévères comme le diabète? «Certains se posent la question», admet le Dr Matussière. Mais l'effet sur le diabète pourrait n'être que transitoire chez certains patients. Un argument qui, ajouté au caractère irréversible du by-pass et à l'impact global de cette chirurgie sur la vie des patients, amène les spécialistes à rester prudents.
Pour l'instant, en France, les critères de prescription restent inchangés, et le diabète ne peut être une indication que chez des patients dont l'indice de masse corporelle est supérieur à 35 [soit 115 kilogrammes pour 1,80 m]. «Il faut bien comprendre que la chirurgie gastrique ne promet pas de guérison, insiste le Dr Matussière. L'obésité est une maladie chronique que l'on essaie de maîtriser pour diminuer son retentissement sur les différents organes. La chirurgie n'est qu'un premier pas dans l'amélioration de l'état de santé des patients et sûrement pas un remède miracle.»


Le 09/09/2013
La chirurgie contre l'obésité reste réservée aux cas graves
La chirurgie bariatrique concerne plus de 30.000 patients en France chaque année, explique le Dr Matussière, médecin nutritionniste au centre spécialisé de l'obésité de la clinique de la Sauvegarde à Lyon.

Le Figaro : Quelle est la place de la chirurgie bariatrique dans la prise en charge de l'obésité?
Dr Yann MATUSSIERE. - La chirurgie est un des outils disponibles pour permettre aux spécialistes de traiter l'obésité, mais elle ne concerne pas tous les patients obèses. Elle est destinée à améliorer l'état de santé des personnes qui présentent une obésité dite morbide, dont l'indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 40 (soit 130 kilogrammes pour une taille de 180 cm). Elle peut être proposée également à des patients dont l'IMC est plus bas (entre 35 et 40) mais qui ont des facteurs de risques associés, tels que le diabète ou l'hypertension artérielle.

Il existe différentes techniques, sont-elles équivalentes?
Actuellement en France, trois types d'interventions sont pratiqués: la pose d'un anneau gastrique, le by-pass et la gastrectomie longitudinale appelée aussi «sleeve». Chaque technique présente des avantages et des inconvénients. On observe que la pose d'anneaux gastriques a tendance a être de moins en moins pratiquée, alors que le nombre de sleeves augmente. C'est d'ailleurs devenu l'intervention la plus pratiquée en France (45% des opérations) devant le by-pass (30%). Alors que l'anneau gastrique est une intervention réversible, puisqu'il est possible de retirer l'anneau à tout moment, les deux autres techniques sont des modifications définitive du tube digestif. C'est après discussion avec toute l'équipe médicale et la prise en compte des spécificités du patient que le type de chirurgie est choisi.

Comment se passe le suivi des patients après de telles interventions?
Ces interventions restent des gestes chirurgicaux lourds, pour lesquels les techniques sont maintenant bien maîtrisées mais qui nécessitent un suivi régulier.
La pose d'anneaux gastriques entraînent moins de complications durant la période péri-opératoire que le by-pass et la sleeve, mais des problèmes peuvent survenir à plus long terme. Les deux premières années, les patients viennent en consultation tous les 3 mois, ensuite c'est une à deux fois par an. Cela permet aussi de travailler avec eux sur l'acquisition de nouvelles habitudes alimentaires. Les conseils sont adaptés en fonction de la chirurgie subie, mais globalement le mot d'ordre est de manger de tout. Le by-pass entraînant une forte diminution de l'absorption de certaines vitamines, des supplémentats en vitamine B12, fer et calcium sont prescrits. Les patients doivent modifier leur manière de manger et il peut leur paraître difficile au début de se nourrir très lentement et de mâcher beaucoup. Mais cela leur permet de retrouver la sensation de satiété que beaucoup avaient perdue.

À partir de quel âge les patients peuvent-ils être opérés?

Les patients peuvent être opérés à partir de 18 ans et jusqu'à 60 ans. L'opération des patients très jeunes restent rares et effectuées par des équipes spécialisées mais lorsque l'obésité est importante et que les traitements et les régimes sont restés inefficaces, l'opération peut être discutée. Il ne faut pas négliger la souffrance psychologique que peuvent ressentir certains jeunes obèses. Et médicalement parlant, opérer un jeune adulte peut permettre de diminuer les effets néfastes du surpoids qui se développent au cours du temps, comme le diabète, les pathologies cardiovasculaires et les problèmes articulaires.


Le 04/10/2013


Les clés pour prévenir et réduire l'obésité chez l'enfant

La proportion d'enfants en surpoids tend depuis peu à se stabiliser en France autour de 18 %, dont 4 % d'obésité.
Maladie multifactorielle, l'obésité des plus jeunes nécessite une prévention plus ciblée et une prise en charge multidisciplinaire.

Une récente étude française a évalué le devenir d'enfants en surpoids ou obèses accueillis en consultation spécialisée à l'hôpital du Pays de Gier (Loire).
En 2001, 85 enfants âgés de 2 à 17 ans y ont été pris en charge, en moyenne durant trente-deux mois. L'évolution de leur poids a été réévaluée dix ans après, en 2012.

Résultat: en 2001, la prise en charge avait été efficace pour 77 % des enfants, avec un bénéfice directement lié à sa durée. Mais le poids de la moitié des enfants a recommencé à augmenter dès son arrêt. Dix ans plus tard, l'évolution favorable du poids durant la prise en charge s'était poursuivie chez 30 % des enfants mais, malgré le succès initial, chez 43 % le poids avait ensuite évolué défavorablement. Pour 11 % des enfants, malgré l'insuccès de la première prise en charge, le poids dix ans plus tard s'était amélioré.

Il reste donc difficile de prévoir l'évolution pondérale à long terme d'un enfant en surpoids ou obèse, même avec une prise en charge efficace pendant un temps. Pour le Pr Patrick Tounian, pédiatre-nutritionniste (hôpital Armand-Trousseau, Paris), «l'obésité est une maladie qu'on garde à vie: les modifications alimentaires ne sont efficaces que tant qu'elles sont poursuivies».

La proportion d'enfants en surpoids tend depuis peu à se stabiliser en France autour de 18 %, dont 4 % d'obésité.
À la fois multifactorielle et individuelle, cette maladie chronique implique de nombreux facteurs: génétiques, périnataux, environnementaux et psychologiques.

Une obésité parentale, un surpoids ou un diabète de la mère pendant la grossesse, un poids de naissance petit, trop élevé ou un gain de poids trop rapide ensuite, un milieu socio-économique défavorisé, un style éducatif trop rigide ou trop souple pour l'alimentation, le manque d'activité physique, le manque de sommeil, une dépression… sont aussi associés chez l'enfant au risque de surpoids ou d'obésité.

Cependant, «s'il est justifié de promouvoir l'activité physique et un bon équilibre alimentaire chez tous les enfants, ces conseils de santé ne devraient pas être associés à la prévention de l'obésité», estime le Pr Tounian, pour qui «ils ont conduit à augmenter la stigmatisation des enfants en surpoids ou obèses, en laissant croire qu'on devient gros parce qu'on mange trop, alors qu'en réalité on mange trop parce qu'on est obèse».

le 04/10/2013
Obésité infantile: le soutien psychologique est essentiel

L'évaluation psychologique des enfants en surpoids reste nécessaire.

La part de vulnérabilité génétique est souvent au premier plan de la prise de poids précoce chez l'enfant. Mais par ses achats, ses habitudes alimentaires, la structuration des repas pris en famille ou non, la relation des parents à la nourriture contribue aussi fortement à modeler celle de l'enfant, surtout chez le plus jeunes. De plus, indique le Dr Thibault, «certaines attitudes familiales, très permissives ou très rigides, ­peuvent aussi favoriser l'obésité de l'enfant».

« Certains troubles de l'humeur, une dépression, peuvent faire émerger un surpoids ou une obésité. À l'inverse, le surpoids et l'obésité peuvent aussi favoriser l'émergence de symptômes dépressifs chez l'enfant ou l'adolescent, explique le Dr Pascale Isnard, psychiatre (Hôpital Robert Debré, Paris).
Il existe également des obésités réactionnelles, consécutives à un événement de vie comme une séparation des parents ou un deuil.»

La maltraitance, les carences de soins, les sévices favorisent aussi la prise de poids et l'obésité.
Si tous les enfants n'ont pas besoin d'une évaluation et d'un soutien psychologique, ceux-ci peuvent s'avérer nécessaires quand le surpoids de l'enfant évolue mal, en cas de difficultés scolaires, de troubles attentionnels ou d'environnement familial défavorable. Il est indispensable quand l'enfant doit être pris en charge en internat diététique.

Source de moqueries, l'obésité peut conduire l'enfant à s'isoler et renforcer un comportement alimentaire qui l'entretient.
Sur un terrain favorable préexistant, quand l'enfant est timide, une véritable phobie sociale peut se développer. «Il est important que le pédiatre repère ces difficultés pour orienter l'enfant vers une évaluation psychologique, afin de mettre en place une thérapie, par exemple une prise en charge de groupe dans la phobie sociale, ou une thérapie d'affirmation de soi», précise le Dr Isnard.

Valoriser l'estime de soi
En ville, l'évaluation psychologique des enfants en surpoids ou obèse n'est pas systématique, d'autant que la consultation du psychologue n'est pas toujours remboursée.
À l'hôpital et dans les RéPOP, où on accueille des enfants plus fortement obèses, l'évaluation est plus souvent partie intégrante de la prise en charge. Comme l'explique le Dr Thibault, «l'accompagnement psychologique vise surtout à soutenir la motivation de l'enfant dans l'adoption de nouvelles règles hygiéno-diététiques, à valoriser son estime de soi et l'image de son corps». Le fait de perdre du poids va souvent aider l'enfant à aller mieux, à prendre confiance en lui.

«Si l'obésité peut induire un syndrome dépressif, avec le temps s'installe parfois une certaine adaptation de l'enfant à sa situation, une tolérance à la moquerie, et une acceptation de son propre corps, qui peuvent faire obstacle au succès de la prise en charge, surtout si les parents sont eux aussi en surpoids», précise le Dr Isnard.

L'adolescence
peut aussi constituer une période critique, parce que le regard de l'autre devient plus important, mais aussi parce que la fin de la croissance rend la perte de poids plus difficile. Mais elle est aussi parfois un moment privilégié d'évolution de l'enfant.

18/10/2013
Qui sont les mangeurs de bio ?

Les consommateurs réguliers en France restent minoritaires, seulement 7% de la population.

Les mangeurs de bio, pas forcément des gens plus riches que les autres, mais ils font en revanche partie des plus éduqués, et souffrent globalement moins de surpoids.

L'agriculture bio est désormais bien installée dans le paysage alimentaire français. Ces produits restent néanmoins consommés par une petite partie de la population seulement. Ils font l'objet de la dernière étude NutriNet, vaste programme de recherche qui décrypte le profil alimentaire des Français à partir des témoignages de dizaines de milliers de participants volontaires en ligne.
L'analyse basée sur 54.000 d'entre eux, publiée vendredi, a permis de dessiner un portrait-robot du consommateur bio: plus éduqué mais pas forcément plus aisé financièrement, il est surtout moins touché par le surpoids.
Dans l'ensemble, les produits bio sont perçus comme étant meilleurs pour la santé (selon 69,9% des participants à l'enquête) et pour l'environnement (selon 83,7% des participants). Mais les consommateurs réguliers en France restent minoritaires, seulement 7% de la population. Leur particularité la plus frappante est qu'ils sont moins touchés par le surpoids, observent les chercheurs qui appartiennent à plusieurs organismes dont l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique) et l'université Paris 13.
La proportion de personnes consommant bio en surpoids est inférieure de 36 points à la moyenne nationale chez les hommes et de 42 points chez les femmes. Des chiffres encore plus spectaculaires pour l'obésité, moins 62% et moins 48% respectivement. Ces résultats relancent le débat sur les bienfaits d'une alimentation bio en contredisant d'autres études récentes

Une alimentation et un mode de vie plus sains
Si les acheteurs de produits bios ne sont pas plus riches que les autres, ils sont plus éduqués, tout comme les populations les moins touchées par l'obésité, selon une étude sur l'obésité en France (ObEpi 2012). Et surtout, ils pratiquent plus d'activités sportives que les autres. Ils suivent aussi davantage les recommandations des autorités de santé publique en matière de nutrition.
En effet, selon l'étude, ils mangent plus d'aliments considérés comme sains (produits d'origine végétale et peu raffinés: fruits, légumes, légumes secs, céréales complètes, noix, amandes, noisettes...), moins de charcuterie et de lait, et vont moins au «fast-food». Ils boivent également moins de boissons sucrées ou alcoolisées.

Les pesticides en ligne de mire
Leurs rations caloriques journalières restent cependant comparables à celles des autres participants. «Même en écartant certaines caractéristiques (apport d'énergie, niveau d'éducation, âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, tabagisme, régime restrictif...), les mangeurs réguliers de bio ont moins de surpoids», relève Denis Lairon (directeur de recherche émérite à l'Inserm).
Ce qui soulève «l'hypothèse d'une influence des pesticides sur le développement de l'obésité», une «corrélation» déjà soulignée dans des publications médicales, note-t-il.
La consommation d'aliments moins contaminés expliquerait ainsi, au moins en partie, la réduction de surpoids et d'obésité parmi les consommateurs de bio.
Par ailleurs, «à apport d'énergie pratiquement équivalent, les mangeurs de bio prennent plus de nutriments tels que des polyphénols ou des bêta-carotènes (deux anti-oxydants), qui ont des effets régulateurs sur la capacité du tissu adipeux à stocker des graisses», ajoute-t-il. Leurs apports en fibres et en vitamines sont plus importants. Une autre piste à explorer, donc.


25/10/2013
Obésité : un anticorps trouble la régulation de l'appétit

De nombreuses formes d'obésité sont liées à une dérégulation de l'appétit.

Les obèses ont dans le sang des immunoglobulines qui viennent protéger l'hormone de la faim, la ghréline. Celle-ci peut ainsi agir plus longuement sur le cerveau pour stimuler l'appétit.

De nombreuses formes d'obésité sont liées à une prise alimentaire trop importante appelée hyperphagie. Que ce dérèglement soit d'origine psychologique, génétique ou environnementale, les mécanismes physiologiques à l'œuvre restent mal connus.
Des chercheurs de l'unité INSERM «Nutrition, inflammation et dysfonction de l'axe intestin-cerveau» de l'Université de Rouen pensent qu'un anticorps présent dans le sang joue un rôle clé. Avec des collègues japonais de l'université de Kagoshima, ils présentent leur théorie, étayée par des expériences menées sur des souris, dans un article publié vendredi dans la revue Nature Communications.
En théorie, après une période de surabondance alimentaire, un système complexe de régulation de l'appétit doit conduire une personne «normale» à manger moins.
Chez beaucoup de personnes obèses, ce mécanisme semble défectueux: alors que le rapport entre réserves et besoins est déjà très déséquilibré, ils continuent à ressentir une grande sensation de faim.
Pourtant on ne retrouve pas dans leur sang, comme on aurait pu s'y attendre, de taux plus important de ghréline, l'hormone de la faim qui agit sur l'hypothalamus pour stimuler l'appétit. Ce taux est même parfois légèrement plus bas que la normale. Une situation tout à fait paradoxale.

La flore intestinale probablement impliquée
Un type d'anticorps présent dans le sang, les immunoglobulines, permettraient d'apporter une réponse élégante à cette apparente énigme. Ces molécules ont en effet «des propriétés différentes chez les patients obèses», explique Sergueï Fetissov, principal auteur de l'étude. «Elles ont une «attirance» plus forte pour la ghréline que celles observées chez des sujets de poids normal ou chez des patients anorexiques. Cette différence d'«affinité» conduirait à transporter un plus grand nombre de ces hormones de la faim vers le cerveau, stimulant ainsi la prise alimentaire des malades.
Les chercheurs ont pu s'en convaincre en injectant chez des souris «normales» des immunoglobulines de personnes ou de souris obèses. Cette manipulation a immédiatement conduit les cobayes à augmenter leur prise alimentaire.
Si les chercheurs ont probablement identifié l'un des mécanismes de dérégulation de l'appétit, ces derniers restent complexes. Les immunoglobulines agissent par exemple sur d'autres hormones liées aux sensations de satiété ou d'anxiété. Sans oublier que la flore, ou microbiote, intestinal joue probablement un rôle-clé dans ces phénomènes. Le «cerveau de l'estomac», un ensemble de neurones situés dans le système digestif dont il a été prouvé qu'une alimentation trop riche et trop grasse pendant l'enfance perturbait le développement, pourrait lui aussi intervenir dans ces processus.

Le 04/11/2013
La nutrition, enjeu d'un bon vieillissement

À partir de 65 ans, l'obésité et la maigreur aggravent le risque de perte d'autonomie.
On parle peu de l'obésité et de la maigreur quand elles touchent des personnes de plus de 75 ans. À cet âge, et même bien avant selon les gériatres, se situer à un extrême de la courbe du poids prédispose pourtant à un vieillissement en mauvaise santé.
Les résultats d'une enquête nationale que vient de publier le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) montrent bien le lien entre obésité ou maigreur et perte d'autonomie. «Pour se donner le maximum de chances de bien vieillir, l'idéal est de maintenir son indice de masse corporelle* dans la fourchette centrale (c'est-à-dire entre 22 et 25) et d'éviter les variations de poids», souligne le Pr Monique Ferry, chercheur à l'Inserm et chargée de la nutrition auprès du conseil scientifique de la Société française de gériatrie .
Or, à en croire les résultats de cette étude menée auprès de personnes âgées de plus de 75 ans, vivant encore à leur domicile, un tiers d'entre elles se trouvent dans une situation de «risque pondéral». Près de 15 % sont en état de maigreur -
les femmes, surtout celles qui ont un niveau d'études et des revenus supérieurs, sont plus touchées que les hommes - et près de 15 % sont obèses. En incluant le surpoids, ce pourcentage atteint même 50,4 %.
Si l'obésité et la maigreur sont délétères chez les personnes vieillissantes, c'est parce que ces deux états cachent paradoxalement souvent le même mal, une dénutrition dont la première conséquence est l'abolition des défenses immunitaires. «La première chose que l‘organisme cesse de produire quand il manque de protéines, de vitamines et de minéraux, ce sont les antigènes et les anticorps», explique le Pr Monique Ferry. La dénutrition est ainsi responsable d'une augmentation des pathologies infectieuses que le corps aura, faute de «carburant», d'autant plus de peine à combattre. Ce phénomène a notamment été illustré en 2008 par une publication scientifique canadienne montrant l'impact négatif de la dénutrition sur les chances de survie de malades du cancer.
La carence alimentaire aboutit enfin à une perte de masse et de force musculaire (la sarcopénie), qui aggrave le risque de fatigue, de chute et d'isolement social. Elle peut également entraîner un déficit cognitif, comme l'a encore souligné un récent travail de l'Inserm portant sur la longévité des Français. D'où l'importance de prévenir la dénutrition au moment où elle est encore réversible. «Une perte de poids, même mineure, doit être un signal d'alerte», prévient le Pr Isabelle Bourdel-Marchasson, chef de service à l'hôpital de Bordeaux.

Se peser tous les mois
Les gériatres recommandent donc aux personnes âgées de se peser tous les mois et aux médecins généralistes de surveiller leur courbe du poids comme le font les pédiatres avec les nourrissons.
Un deuil, la disparition d'un animal, un déménagement ou une grippe peuvent être à l'origine d'un décrochage. Parfois, ce sont des problèmes dentaires ou psychiques qui engendrent un manque d'appétit. Selon le Pr Ferry, «il faut réagir vite car l'amaigrissement est plus rapide et plus important quand on avance en âge, tandis que la récupération devient plus difficile».
L'équation est encore plus subtile chez les patients obèses, dont l'autonomie est déjà affectée par des douleurs articulaires et de l'arthrose. Comme pour toute personne âgée, les régimes restrictifs leur sont en effet contre-indiqués car ils consument autant de muscle que de graisse. Les gériatres tentent donc un recadrage alimentaire, en insistant sur le respect des repères nutritionnels, l'arrêt du grignotage et l'importance d'une activité physique quotidienne.
«En réalité, la prévention doit intervenir en amont: à 70 ans, il est trop tard pour maigrir», résume le Pr Xavier Hébuterne, chef du service de nutrition clinique au CHU de Nice, qui exclut pour la même raison la chirurgie bariatrique chez des patients de plus de 65 ans.
Lors de ses consultations de gériatrie, à l'hôpital du Mans, le Dr Emmanuel Alix a, lui, remarqué que «les personnes âgées et leur entourage ont souvent des idées erronées sur la nutrition, qui peuvent leur porter préjudice».
On pense, par exemple, qu'il est moins nécessaire de manger en vieillissant - alors que l'organisme a au contraire des besoins plus importants, car il a un moins bon rendement. C'est sans doute ce qui explique que seul un tiers des plus de 75 ans consomme les trois produits laitiers recommandés par jour, selon le BEH, et que la plupart ne mangent pas suffisamment de protéines, notamment d'origine animale.
«Il faut avoir à l'esprit que le rôle de la nutrition intervient finalement assez tôt dans le processus de vieillissement, souligne le Dr Alix. Dès l'âge de la retraite, ou au moment de la ménopause pour les femmes, il faut donc s'appliquer à manger trois fois par jour, à ne pas s'interdire certains aliments mais au contraire élargir son catalogue alimentaire le plus possible et à cultiver le plaisir de manger.»
* L'indice de masse corporelle (IMC) est votre poids divisé par votre taille au carré pour évaluer votre corpulence.


Cristal :clin:
Dernière modification par cristal74270 le 01 déc. 2013 22:15, modifié 1 fois.
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Demain actu LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX ET LA SANTE

cristal :clin:

J'ajoute les sous-titres qui sont liés à ces facteurs :
I)___La pollution
II)___Rayonnement ultra-violet
III)___Bruit
IV)___ Traitements chimiques agricoles
V)_____Changements climatiques
VI)_____Modifications des écosystèmes

Pour rappel, les actualités du figaro que je poste ici commence en page 60, ce qui est en gras c'est ce qui me semble important et c'est ce que je garde pour mes fiches , faites selon votre intuition.
Je fonctionne thèmes par thèmes selon mes livres de prépa et je prends donc les infos, dans un premier temps c'est le sanitaire et je remonte aux actualités de septembre 2013 si il y en a et ceci jusqu'à ce jour. J'espère que cela vous convient et vous intéresse. :!: :clin:

ps : Je me sens seule sur ce topic ! si vous avez des choses à ajouter, n'hésitez pas ! :D
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Actu LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
I) LA POLLUTION

Pollution maritime au large de la Corse
Une vaste nappe d'hydrocarbures dérivait au large de la côte occidentale de la Corse, . D'une longueur de 43 kilomètres et d'une largeur d'un kilomètre, provenant d’un dégazage en mer d'un navire. Elle a été repérée à la mi-journée par un hélicoptère des douanes françaises.

La crainte était de voir la nappe, qui se trouve à environ six milles nautiques de la côte (9,5km), se diriger vers le littoral et notamment vers la réserve naturelle de Scandola. Cependant, selon la préfecture maritime de la Méditerranée, à Toulon, un vent de nord-est a permis d'éloigner la nappe des côtes. Elle ne présente donc pas de risque de pollution pour le littoral.

Une pollution massive pourrait être évitée

Selon Corse Matin, "les bateaux de la Marine nationale, le Jason parti de Toulon, l'Abeille Flandres basé à Ajaccio, se rendent sur place pour prendre les premières mesures de protection du littoral." Le Jason devrait procéder à des prélèvements et analyses des hydrocarbures. La nappe serait essentiellement composée de produits volatils et seulement pour 10 à 20% d'hydrocarbures lourds, selon les premiers éléments de l'enquête, ce qui permettrait d'éviter une pollution massive.

La lutte contre la pollution du littoral occidental de la Corse serait très difficile dans ce secteur où la côte est extrêmement découpée et rocheuse, compliquant l'accès au rivage et l'installation de dispositifs de protection du rivage comme dans les zones de plages.

11/09/2013
L'air intérieur des voitures surchargé en polluants[/size]

L'atmosphère de nos véhicules comprend souvent des taux élevés de particules et de moisissures qui doivent nous inviter à être vigilants.
C'est un message diffusé régulièrement ces dernières années: l'air d'un espace clos est davantage pollué que l'air extérieur. Une mise en garde qui s'applique particulièrement à l'habitacle des voitures, rappelle une étude réalisée par le laboratoire d'hygiène de la Ville de Paris pour la société de réparation automobile Midas, qui fait la promotion d'un article de purification d'air.
Le laboratoire a mesuré la présence de trois types de polluants dans une centaine de véhicules en circulation: les composés organiques volatils (COV), le formaldéhyde et les moisissures. Ces particules peuvent avoir été transportées depuis l'extérieur vers l'habitacle par le système de ventilation ou de climatisation ou sur les vêtements des usagers. Elles peuvent aussi émaner de la lente dégradation des matériaux qui composent les revêtements intérieurs.

Risque d'irriations et d'allergies

Concernant les composés organiques volatils (COV) émanant de la désintégration de solvants, l'étude révèle que 41% des véhicules testés dépassaient la «valeur cible de confort» définie par l'Agence fédérale allemande pour l'environnement, plus stricte que la réglementation française. Au-delà, les COV peuvent provoquer des irritations de la gorge et des yeux, voire causer des maux de tête ou des vertiges.
Dans 23% des cas, la concentration en formaldéhyde dépassait le niveau de 10 microgrammes par mètre cube, qui est la valeur en-dessous de laquelle aucun effet sur la santé n'est à craindre, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES). Le formaldéhyde, substance que l'on trouve dans les résines déposées sur certains matériaux, peut provoquer des irritations des voies respiratoires et oculaires. Cette substance est classée cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer, mais le risque vaut pour une forte exposition.
Enfin, l'étude a révélé la présence de moisissures, des champignons microscopiques pouvant causer des allergies qui se traduisent par de l'asthme, une conjonctivite ou une rhinite.

Les automobilistes plus exposés que les cyclistes[
Mais les trois sources de pollutions citées dans cette communication ne sont pas les seules que l'on retrouve à l'intérieur des voitures. D'autres études sérieuses ont mis en avant la forte exposition des automobilistes au dioxyde d'azote (No2) et aux particules fines, qui sont produits par le trafic routier. L'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France Airparif a ainsi montré en 2009 que la concentration en particules fines auxquelles était exposé l'occupant d'une voiture était plus élevée que celle subie par un cycliste effectuant le même parcours en région parisienne. La raison de cette vulnérabilité particulière des automobilistes à la pollution produite par le trafic routier tient à la localisation des entrées d'air du véhicule: elles se trouvent au niveau du pot d'échappement de la voiture de devant. C'est pourquoi la plus grande vigilance est recommandée dans les bouchons.
Sans provoquer de psychose, ces informations doivent inciter à adopter des réflexes simples: aérer quotidiennement son véhicule quelques minutes, aspirer régulièrement la moquette et les tissus des sièges, nettoyer les surfaces en veillant à aérer après pour que les solvants contenus dans les produits d'entretien aient le temps de quitter l'habitacle, éviter d'utiliser des parfums d'intérieur, garder ses vitres fermées et couper l'arrivée d'air extérieur dans un tunnel, en cas de bouchon ou lorsque l'on se trouve derrière un véhicule polluant (car, camion).
Enfin, il est important de souligner que le tabac constitue une source de pollution très importante, et les particules dégagées peuvent subsister même si l'on roule vitres ouvertes. Le premier réflexe doit donc être de ne pas fumer dans sa voiture.

16/09/2013
Fiscalité verte: le grand flou
La contribution climat énergie, qui divise le gouvernement et la majorité, figurera bel et bien dans le budget 2014.

C'est sans doute l'une des seules informations qu'auront retenues les téléspectateurs de TF1 dimanche soir: le gouvernement n'augmentera pas les taxes sur le diesel en 2014. Au grand dam des écologistes, qui le réclamaient pour le symbole. Pour le reste, le flou le plus total règne: entre la taxe carbone, la contribution climat-énergie, les incitations vertes, le verdissement des taxes existantes… difficile de s'y retrouver.
Il faut avouer que la clarté n'est pas venue du sommet de l'État. «La contribution énergie-climat qui va monter en puissance de manière limitée au cours des prochaines années intégrera toutes les énergies, dont le gazole, mais pas pour 2014, il n'y aura pas d'effet en 2014», a martelé François Hollande à Claire Chazal. Que comprendre? Que cette nouvelle taxe, préparée par l'ex-ministre de l'Écologie Delphine Batho, puis annoncée par son successeur, Philippe Martin, le 22 août devant les Verts, ne sera finalement pas inscrite au budget 2014? Non.
La contribution climat énergie (CCE) - c'est son nom officiel - figurera bien dans le projet de loi de finances présenté le 25 septembre, confirme Matignon. Mais attention, ce ne sera pas une taxe de plus: François Hollande a promis que les ménages ne supporteraient pas de nouvelle hausse de prélèvement. Juste un verdissement des taxes existantes dont le président devrait dévoiler les modalités vendredi, en ouverture de la deuxième conférence environnementale.

«Taxer moins sur le travail et plus sur les pollutions»
C'est lors de la première édition de ce «Grenelle de l'environnement» version PS-Verts que le chef de l'État, il y a tout juste un an, avait annoncé une réforme de la fiscalité afin de «taxer moins sur le travail et plus sur les pollutions».Il s'agissait alors de passer «d'un système qui néglige la dimension écologique à un système fiscal qui l'intègre pleinement», dixit Jean-Marc Ayrault, en prévoyant «des mécanismes d'accompagnement». Et qu'importe si le gouvernement était alors en pleine contradiction, puisqu'il avait, au cours de l'été 2012, baissé provisoirement la fiscalité sur les carburants pour limiter le prix de l'essence. Donc subventionné la pollution au nom du pouvoir d'achat.
Car, avant même d'entrer dans le détail des mesures, l'affectation des recettes de cette fiscalité verte a divisé le gouvernement. «Dès novembre, je me suis élevée contre l'affectation des recettes au profit du CICE (crédit d'impôt compétitivité emploi)», raconte l'ex-ministre Delphine Batho. Et ce pour 3,6 milliards d'euros par an, à horizon 2015. Delphine Batho souhaitait, comme les Verts, que la taxe carbone finance la transition énergétique. Sans succès à ce jour.

Tuyauterie alambiquée
Malgré les nombreux atermoiements, le gouvernement devrait au final retenir l'essentiel de la CCE proposée en juin par l'économiste Christian de Perthuis. C'est-à-dire remplacer une part de l'actuelle TICPE, qui s'applique aux carburants, par une taxe carbone (de 7 euros par tonne de CO2 rejeté) compensée par la baisse de la «partie classique» de la… même TICPE. Pas de quoi simplifier le système, même si le litre de carburant resterait en 2014 au même prix pour l'automobiliste.
La même tuyauterie alambiquée serait déclinée pour la consommation de gaz, de fioul et de charbon, dont le prix de la tonne de CO2 augmentera progressivement, à partir de 2015, jusqu'à 20 euros. De quoi générer 5 milliards d'euros de recettes en plus à horizon 2020.
Vendredi, le chef de l'État dira s'il augmentera à partir de 2015 la TICPE sur le gazole, afin de pénaliser ce carburant - jugé nocif - qui représente 80 % de la consommation en France.
:oops: JE VAIS DONC VOIR AU VENDREDI 20 SEPTEMBRE :lol: mais bon vous le savez déjà hein ?! :lol:

Le gouvernement se payerait-il la tête des automobilistes ? Alors que le président actuel avait tenté de bloquer le prix des carburants pendant trois mois, voici maintenant qu’à la conférence environnementale qui s’est tenue les 20 et 21 septembre derniers, il annonce un nouvel impôt sur les carburants !"Déjà qu’actuellement la TICPE (Taxe Intérieure de Consommation sur les produits Energétiques) amène à l’Etat 35 milliard d’euros par an, il faut qu’une nouvelle taxe entre jeu pour les automobilistes qui sont, rappelons-le, les premiers contribuables de France !"
Concrètement, en se rendant à la station-service on paiera un surplus de 1,7 centimes d’euros pour l’essence et de 2 centimes d’euros pour le gazole qui contient plus de CO2 par litre.

25/09/2013
À Sao Paulo, la pollution tue en nombre

La pollution atmosphérique tue plus de gens que les accidents de la route dans l'Etat de Sao Paulo, le plus riche et plus peuplé du Brésil, selon l'étude de l'ONG Institut Santé et Environnement, rendue publique hier.

En 2011, au moins 4655 personnes sont mortes des suites de problèmes dus à la pollution dans la capitale de l'Etat - la ville de Sao Paulo qui compte 11 millions d'habitants intramuros - tandis que 1556 ont perdu la vie dans des accidents de la circulation, souligne cette ONG.

Dans la mégapole, où quatre millions de véhicules circulent, la pollution a été plus meurtrière que le cancer du sein (1277 décès) et près de six fois plus que le sida (874 morts en 2011), ajouté l'étude.

Avec 42 millions d'habitants, Sao Paulo est l'Etat le plus peuplé du Brésil et la moyenne annuelle des particules polluantes en suspension dans l'air y est de 20 à 25 microgrammes par mètre cube, bien supérieure aux 10 microgrammes tolérés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).


17/10/2013
La pollution de l'air extérieur classée cancérigène (OMS)
Le Centre International de Recherche sur le Cancer (IARC), une agence spécialisée de l'Organisation mondiale de la santé, a annoncé aujourd'hui qu'elle classifiait la pollution de l'air extérieur comme cancérigène.

"Les experts ont conclu (...) qu'il existe des preuves suffisantes pour dire que l'exposition à la pollution de l'air extérieur provoque le cancer du poumon. Ils ont également noté une association positive avec un risque accru de cancer de la vessie".

Telles sont les conclusions auxquelles sont parvenus les experts, réunis pendant plusieurs jours à Lyon pour analyser des études portant sur des milliers d'hommes et de femmes suivis pendant plusieurs décennies, a précisé le docteur Dana Loomis, lors d'une conférence de presse à Genève.

Pour l'instant, les données n'ont pas permis d'établir si un groupe particulier de la société (femmes ou hommes, jeunes ou âgés) était plus vulnérable. Mais "les personnes les plus exposées (à l'air pollué, ndlr) sont les plus vulnérables", a relevé pour sa part le docteur Kurt Straif de l'IARC. "L'air que nous respirons a été contaminé par un mélange de substances qui provoque le cancer", a-t-il ajouté.


:!: :!: :!: :!: :!: :!:
Je mettrai la suite sur la POLLUTION tout à l'heure ou demain !


Bonne lecture
Cristal :clin:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Voici la suite LA POLLUTION

17/10/2013
Les principaux polluants dans l'air
La pollution atmosphérique d'origine humaine provient notamment de l'industrie, du chauffage et du transport. Elle a de multiples conséquences néfastes sur la santé.
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a ajouté jeudi la pollution de l'air à sa liste de référence des facteurs de risque de cancer «certains» pour l'homme. Si la composition et le niveau d'exposition de cette pollution est variable selon l'endroit où l'on se trouve, il est possible de distinguer des composants récurrents, qui ont des effets connus sur la santé humaine.

Les particules
Les particules fines, également appelées PM (particulate matter, en anglais) sont des matières microscopiques en suspension dans l'air. On distingue les PM10 (diamètre inférieur à 10 microns, 6 à 8 fois plus petites que l'épaisseur d'un cheveu) qui proviennent surtout des processus mécaniques comme les activités de construction, et les particules fines (PM 2,5, diamètre inférieur à 2,5 microns) , issues de la combustion du bois ou des carburants - essentiellement le diesel- ainsi que des vapeurs industrielles.
Elles sont considérées comme le «polluant atmosphérique le plus nocif pour la santé humaine en Europe», par l'Agence européenne de l'environnement (AEE) qui a récemment indiqué que 90% des urbains y étaient exposés au-delà des seuils recommandés par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les particules les plus petites, qui génèrent le plus d'inquiétudes sur le plan sanitaire, pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires, mais aussi le sang. En outre, elles peuvent contenir des métaux toxiques comme de l'arsenic, du mercure ou du nickel.
Outre le cancer, une exposition aux particules peut entraîner de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires. Plusieurs études indiquent qu'une exposition même faible augmentait les risques d'un faible poids des enfants à la naissance.

L'ozone (O3)
Cet autre polluant majeur est issu de réactions chimiques, sous l'effet du soleil, impliquant plusieurs polluants émis dans l'air, comme les oxydes d'azote et les composés organiques volatils (hydrocarbures, solvants...). Les pics d'ozone interviennent donc surtout pendant la période estivale, mais le vent peut déplacer ce polluant loin de sa zone de production.
L'ozone est un gaz puissant et agressif qui, à des taux élevés, corrode les matériaux, les bâtiments et les tissus vivants. Il réduit notamment la capacité des végétaux à assurer la photosynthèse et, dans le corps humain, entraîne une inflammation des poumons et des bronches.

Les oxydes d'azote (NOx)
Il s'agit du monoxyde d'azote (NO) mais surtout du dioxyde d'azote (NO2), principalement formé lors des processus de combustion, notamment dans les moteurs de voiture ou dans les centrales électriques. Le NO2 est le plus nocif des deux oxydes pour la santé humaine. Lié au transport routier, il touche surtout les villes. C'est un «gaz irritant qui engendre une hyperactivité bronchique», selon le site du ministère de l'Écologie. Il augmente la fréquence et l'intensité des crises d'asthme et peut favoriser certaines affections pulmonaires chez l'enfant.

Le dioxyde de soufre
Il provient de la consommation de combustibles fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel) contenant des éléments soufrés. Les secteurs d'activité les plus polluants en dioxyde de soufre sont les raffineries de pétrole, l'extraction, la transformation et la distribution d'énergie (hors pétrole). Le dioxyde de soufre est à l'origine de nombreuses pathologies respiratoires. Il concourt également aux pluies acides.

Le benzène
En air extérieur, le benzène est une substance émise naturellement par les volcans et les feux de forêts. Il est également présent dans les mélanges élaborés dans les raffineries de pétrole. Le trafic routier est le principal responsable des émissions de benzène en milieu urbain. C'est l'un des composés organiques volatils les plus nocifs, et ses effets cancérigènes sont connus.

L'ammoniac (NH3)
D'origine essentiellement agricole, il est émis lors de l’épandre des lisiers provenant des élevages, mais aussi lors de la fabrication des engrais ammoniaqués. Il a une action irritante sur les muqueuses oculaires (larmoiement, cataracte, glaucome) et sur la trachée et les bronches.
L'industrie émet également des métaux lourds - plomb, cadmium, nickel, arsenic et mercure - qui s'accumulent dans l'organisme et peuvent affecter le système nerveux, les fonctions rénales, hépatiques, respiratoires...

Je crois que je vais déménager sur une autre planète ! :pleure: :lol:



07/11/2013
Les 10 sites les plus pollués du monde
Le Blacksmith Institute, une ONG américaine qui soutient les projets environnementaux de dépollution, publie depuis 2007 son classement des dix sites les plus pollués du monde.

Le classement, publié mardi par le Blacksmith Institute en partenariat avec la Croix verte internationale, une ONG à but environnemental créée par Mikhaïl Gorbatchev, répertorie les dix sites les plus pollués de la planète. Un triste palmarès dont le premier critère de sélection est l'impact sanitaire des pollutions d'origine industrielles sur les populations locales. Ces lieux se répartissent sur quatre continents. L'Afrique noire et l'Asie du sud-est restent les régions les plus souvent nommées. Par pays, la Russie et l'Indonésie arrivent en tête.

1-Agbogbloshie, Ghana
C'est probablement là que finiront vos vieux PC ou téléphones portables. Surnommé la «Poubelle de l'Occident», Agbogbloshie, dans la banlieue pauvre d'Accra, la capitale du Ghana, est aussi grande qu'un arrondissement parisien. C'est l'une des plus grande décharge du monde. Ici se retrouve une grande partie de nos déchets électroniques: ordinateur, téléphones, mais aussi réfrigérateurs ou fours à micro-onde, rachetés par le Ghana, soit l'équivalent de 192.000 tonnes chaque année. Une véritable économie parallèle s'y est développée pour ses 40.000 habitants. Toute la journée des jeunes, de 10 à 25 ans, escaladent ces montagnes de débris, à la recherche des métaux précieux qui, par exemple, entrent dans la composition des circuits imprimés, et qu'ils pourront revendre.

2-Tchernobyl, Ukraine
Tchernobyl figure dans ce classement depuis sa première édition en 2007. La catastrophe nucléaire d'avril 1986 a obligé à la mise en place d'une zone d'exclusion d'un rayon de 15km autour de la centrale et à l'évacuation de 115.000 personnes, dont la ville entière de Pripyat, située à 3 km du site. Selon l'OMS Tchernobyl pourrait être à l'origine de 4000 cancers de la thyroïde. Entre 5 et 10 millions de personnes sont toujours menacées par les radiations.

3-Le fleuve Citarum, Indonésie
Située à l'ouest de Java, dans la province du Bandung en Indonésie, le Citarum présente des concentrations d'aluminium, de fer et de manganèse jusqu'à quatre fois supérieures aux doses recommandées, et ceci à cause des nombreuses industries agricoles qui le bordent. Il irrigue 5% des cultures rizicoles d'Indonésie et sert d'accès à l'eau pour environ 9 millions de personnes :wouahh: ( Je ne mangerai plus de riz qui provient de la-bàs ! :langue: . Le gouvernement indonésien a pu débloquer cette année, auprès de la Banque asiatique du développement, 500 millions de dollars pour réhabiliter la zone.

4-Dzerjinsk, Russie

Située à l'ouest de la Russie, Dzerjinsk fut en son temps la capitale de l'industrie chimique soviétique. Elle fut également utilisée par l'armée comme site de production d'armes chimiques. Entre 1930 et 1998, près de 300.000 tonnes de déchets chimiques ont été enfouies dans la campagne alentour. Plusieurs usines sont encore en activité à Dzerjinsk qui compte 245.000 habitants. En 2007, les nappes phréatiques présentaient des taux de concentration en dioxine et phénol jusqu'à plusieurs milliers de fois supérieurs à la normale.

5-Hazaribagh, Bangladesh
Réparties sur à peine 250 hectares, les 270 tanneries d'Hazarigbah, district de Dacca, centre économique du Bangladesh, rejettent chaque jour jusqu'à 22.000 mètres cube de produits toxiques hautement cancérigènes dans le Buriganga, la rivière qui traverse la ville. 185.000 personnes sont exposées.
:roll:

6-Kabwe, Zambie
Également présent dans le premier classement du Backsmith Institute, Kabwe fut un important centre métallurgique et ferroviaire à l'époque de la Rhodésie du Sud. Ses mines de plomb et de zinc ont fermé en 1994 à cause de la pollution. Mais les enfants de la région sont toujours menacés par le saturnisme, la présence de plomb dans leur sang pouvant atteindre jusqu'à quarante fois le seuil limite indiqué.

7-Kalimantan, Indonésie
L'or des rivières du Kalimantan, au sud de Bornéo, attire les chercheurs. La région a ainsi vu se multiplier les exploitations artisanales et illégales, utilisant généralement des techniques obsolètes et très polluantes, avec des rejets importants de mercure. Les taux y sont jusqu'à deux fois plus élevés que dans le reste du pays. Le 10 octobre 2013 le gouvernement indonésien a signé la convention internationale de Minamata, aux côtés de 92 pays par laquelle il s'engage à lutter pour réduire les émissions de mercure.

8-La rivière Matanza, Argentine

Dans la province de Buenos Aires, le Matanza, traversant 14 municipalités sur une soixantaine de kilomètres, est bordé de nombreux fabricants de produits chimiques, dont la plupart rejettent leurs déchets dans la rivière. Ces produits seraient responsables de plus d'un tiers de la pollution des eaux. Sur les 20.000 habitants de la région, on estime que 60% d'entre eux vivent dans des zones impropres au développement humain.

9-Le delta du fleuve Niger, Nigéria
Le delta du Niger, à l'ouest du continent africain, s'étire sur 70.000 km² et voit se concentrer une grande partie des 170 millions d'habitants du Nigéria. Avec un sous-sol riche en pétrole, il accueille un réseau important et relativement vétuste d'exploitations pétrolières qui ont produit, en 2012, 2 millions de barils par jour. Les nombreuses fuites des pipelines donnent aux eaux du troisième plus grand fleuve d'Afrique des reflets colorés. Plus grave, le pétrole peut provoquer des cancers et causer l'infertilité. La pollution aurait également réduit de 60% la sécurité alimentaire dans la région.

10-Norilsk, Russie
Ancien goulag, la ville industrielle de Norilsk, au nord du cercle polaire, faisait elle-aussi déjà partie du classement de 2007. Staline en avait fait l'un des plus grands centres miniers du monde, notamment en ce qui concerne le nickel. Prés de 500 tonnes d'oxydes de cuivre et de nickel, et jusqu'à deux millions de tonnes de dioxyde de souffre, sont libérées chaque année dans l'atmosphère de Norilsk. L'espérance de vie, pour les travailleurs de l'industrie métallurgique et minière, y est de 10 ans inférieure au reste du pays, soit une soixantaine d'années.

Grand absent de ce classement: le site de Fukushima au Japon. Le rapport Backsmith Institute - Croix verte internationale s'en explique. Plus de deux ans après la catastrophe de mars 2011, et malgré la gravité de la situation, il est encore trop tôt pour mesurer l'impact réel de la radioactivité sur les populations.
En 2013, un rapport de l'OMS estimait que le risque de cancers de la thyroïde chez les jeunes filles de la région allait augmenter de 70%, et celui de leucémie chez les garçons de 7%, les jeunes populations étant les plus sensibles aux radiations. Il est donc à craindre que Fukushima et ses environs rejoignent la liste noire du Backsmith Institute dans les années à venir.



06/11/2013
Chine: nouvelles mesures anti-pollution

Les municipalités chinoises devraient fermer les écoles, réduire les horaires de travail et faire cesser les activités de plein air durant les épisodes les plus sévères de pollution de l'air, a annoncé aujourd'hui le ministère de la Protection de l'environnement.

"Toutes les mesures obligatoires possibles" doivent être prises pour réduire les émissions lorsque le smog -brouillard formé par la pollution - est à son comble compte tenu de son effet sur la santé publique, explique le ministère, qui cite l'arrêt momentané des usines et des mesures de limitation de trafic automobile.

Ces directives, prises sous forme d'une circulaire, coïncident avec de fréquents épisodes de smog dans les mégapoles du pays, conséquence d'une industralisation à marche forcée du pays ces dernières décennies.

Des médias d'Etat ont ainsi récemment rapporté le cas d'une fillette âgée de huit ans vivant près d'une artère très fréquentée de la province côtière de Jiangsu et à qui on a diagnostiqué un cancer du poumon. Cette affaire a suscité une grande émotion en Chine.

Malgré de fréquents appels à réduire le niveau de pollution ces dernières années et une colère grandissante de l'opinion publique, le problème ne fait qu'empirer.

Voilà pour la pollution
Demain je posterai l'actu toujours concernant les facteurs environnementaux mais en sous titre ce sera le II) Rayonnement ultra violet si je trouve quelque chose bien évidemment .

Bonne lecture et courage à tous :D
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Bonjour à tous ceux qui me liront, j'ai eu un contre temps :oops: j'ai fait beaucoup de test psy et math aujourd'hui :roll: , je vous mets demain " les rayons ultra violets". :D
Désolé :(
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

I)___La pollution
II)___Rayonnement ultra-violet
III)___Bruit
IV)___ Traitements chimiques agricoles
V)_____Changements climatiques
VI)_____Modifications des écosystèmes

Pour rappel, les actualités du figaro que je poste ici ]commence en page 60, ce qui est en gras c'est ce qui me semble important et c'est ce que je garde pour mes fiches , faites selon votre intuition.
Je fonctionne thèmes par thèmes selon mes livres de prépa et je prends donc les infos, dans un premier temps c'est le sanitaire et je remonte aux actualités de septembre 2013 si il y en a et ceci jusqu'à ce jour. J'espère que cela vous convient et vous intéresse. :!: :clin:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX ET LA SANTE

II) LES RAYONS ULTRAVIOLETS
le 18/06/2013

ENFANTS/ LE SOLEIL EST LE FAUX AMI DE L'ETE



Les Français ont beau se dire au courant des méfaits du soleil, ils ne se protègent pas suffisamment et sous-estiment les risques. Pourtant, un coup de soleil dans l'enfance augmente les risques de cancer de la peau à l'âge adulte.

Un hiver particulièrement long et un printemps pourri: la tentation est grande aujourd'hui de lâcher les enfants au soleil. Attention danger, rappelle l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé), qui lance une campagne d'information pour rappeler que le soleil est le faux ami de l'été.

L'institut demande aux parents une attention toute particulière pour les enfants de moins de quinze ans. Avant la puberté les défenses naturelles de l'organisme ne sont pas totalement opérationnelles. Les yeux et la peau des enfants sont particulièrement sensibles et doivent donc être protégés en priorité. «Un coup de soleil important dans l'enfance peut provoquer des mutations génétiques de cellules de la peau qui n'arrivent plus à se réparer correctement. Ceci peut entraîner des années plus tard le développement d'un mélanome», explique Thanh Le Luong, directrice générale de l'INPES.

Idées fausses sur les coups de soleil
Les Français ont beau se dire bien informés, ils n'agissent pas en conséquence. Ainsi, toujours selon l'institut, 82 % d'entre eux se déclarent conscients des méfaits et 70 % savent qu'une exposition sans protection peut favoriser l'apparition d'un cancer.
Pour autant ils sont encore une très large majorité (79 %) à reconnaître qu'ils ne mettent pas de crème et à s'exposer aux heures les plus chaudes (entre 12 et 16 heures). Pis, «40 % pensent qu'un coup de soleil chez l'enfant s'il est bien traité n'a aucune conséquence à l'âge adulte». L'idée totalement fausse selon laquelle les coups de soleil préparent la peau en la rendant moins vulnérable concerne encore une personne sur cinq.

l'INPES insiste donc sur les bons gestes à avoir lors d'une exposition au soleil tout particulièrement pour les enfants. Il s'agit bien sûr d'éviter toute exposition à la mi-journée au moment où il est le plus haut et où le rayonnement ultraviolet est le plus dangereux. «Quant aux bébés ils ne doivent jamais être exposés», martèlent les responsables de l'Institut. Ils recommandent également le port de lunettes de soleil, d'un tee-shirt et d'un chapeau à bords larges. Il faut enfin appliquer de la crème solaire avec un indice élevé (30 minimum) toutes les deux heures ou après chaque baignade «sans oublier le cou et les pieds».

80.000 cancers de la peau sont détectés chaque année. En 2010, 1600 personnes sont décédées à la suite d'un mélanome qui dans «près de 70 % des cas était le résultat d'une surexposition au soleil».

Avec du retard, désolé
De plus, il n'y avait que ceci dans les actualités 2013 concernant les rayons ultraviolets, si vous avez quelque chose sur ce sujet, ce serait gentil de la partager ! :D
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX ET LA SANTE
III) LE BRUIT
14/11/2013
LE BRUIT, PREMIÈRE NUISANCE AU TRAVAIL

Selon le baromètre Actineo / CSA 2013, le bruit représente la première source de nuisance au travail pour 52% des Français, rapporte ce matin RTL. Soit 18 points de plus qu'en 2011.

Pour 41% des sondés, l'ordinateur est l'élément qui a le plus d'impact sur leur santé, rapporte également la radio.


10/10/2013
LE BRUIT DES AEROPORTS, MAUVAIS POUR LE COEUR

L'exposition aux bruits des avions accroît le nombre d'AVC et d'infarctus.

Deux études menées de manière totalement indépendante en Angleterre et aux États-Unis montrent que les personnes vivant à proximité des aéroports dans des zones exposées au bruit des avions avaient des risques accrus d'accidents cardio-vasculaires, dont des AVC et des infarctus. «Ces deux études apportent des éléments de preuve montrant que l'exposition au bruit des avions n'est pas qu'une cause de gène, de perturbation du sommeil et de la qualité de vie, mais peut en plus augmenter la morbidité et la mortalité liées à des maladies cardio-vasculaires», résume le Pr Stephen Stansfeld, de la Queen Mary University de Londres dans un éditorial qui accompagne les deux publications dans l'édition du 8 octobre du British Medical Journal.

Troubles du sommeil
L'étude anglaise, menée par des chercheurs de l'Imperial College de Londres, s'est concentrée sur une population de 3,6 millions d'habitants autour de l'aéroport international de Heathrow, dans la banlieue ouest de la capitale. Ils ont recensé le nombre d'hospitalisations et de décès liés aux infarctus, accidents vasculaires cérébraux et autres maladies cardio-vasculaires. Les habitants des zones exposées à des hauts niveaux de bruit (plus de 63 dB, un niveau plus élevé qu'une conversation animée) situées sous les trajectoires d'atterrissage et de décollage avaient des risques de maladies cardio-vasculaires de 14 % à 24 % plus élevés que ceux vivant dans des régions non exposées (moins de 51 dB). «L'effet est le plus net dans les zones où les bruits sont les plus forts, au plus près des aéroports,» précise le Dr Anna Hansell, premier auteur de l'étude anglaise à l'Imperial College.

Ces chiffres sont confortés par les résultats de l'étude de l'université de Harvard menée autour de 89 aéroports américains, sur 6 millions de personnes de plus de 65 ans. En moyenne, le nombre d'hospitalisations liées à des problèmes cardio-vasculaires augmente de 3,5 % à chaque fois que le niveau sonore d'une zone s'accroît de 10 dB.

Des effets du stress

Dans les deux études, les chercheurs ont bien vérifié que les hausses de risques cardio-vasculaires n'étaient pas liées à d'autres facteurs, comme le niveau de revenus, l'appartenance à une ethnie ou à une autre, ou encore ne résultaient pas de l'exposition à divers niveaux de pollution atmosphérique. «Il reste encore quelques facteurs a exclure pour apporter une preuve formelle de causalité entre l'exposition au bruit des avions et les accidents cardiovasculaires, mais ce sont des facteurs individuels, comme le tabagisme ou l'absence d'exercice physique, qui sont plus difficiles à connaître pour chaque cas,» précise Anna Hansell.

Par le passé, d'autres études ont trouvé une hausse de la tension artérielle liée à l'exposition à des bruits des aéroports, mais c'est la première fois que des études font un lien direct avec le nombre d'hospitalisations et de décès.

«Ces résultats ne me surprennent pas, commente le Pr Jean-Luc Puel, directeur Inserm à l'Institut des neurosciences à l'université de Montpellier. On sait que des bruits gênants, même d'intensité modérée, comme par exemple une goutte d'eau qui tombe dans un lavabo, une dispute d'un couple de voisins, le bruit d'une autoroute au loin, peuvent avoir des répercussions énormes sur le stress, ce qui peut ensuite se traduire par de l'hypertension artérielle.» En plus de la tension artérielle trop élevée, qui est un facteur de risque cardio-vasculaire direct, le bruit des avions, intermittent et peu agréable, entraîne également des troubles du sommeil, qui participent eux aussi à une dégradation des conditions de vie et à l'accroissement du stress.

La suite demain ou après demain, cristal :clin:
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Message par cristal74270 »

III) LE BRUIT (suite)

03/10/2013
BRUIT : DES PISTES POUR PROTÉGER LES JEUNES

Le Haut conseil à la santé publique propose de renforcer la prévention dans les salles de concerts et les discothèques, en affichant notamment les décibels en temps réel.

Des bouchons d'oreilles gratuits dans les salles de concerts, des salles de «repos auditif» dans les discothèques, des mises en garde spécifiques à destination des femmes enceintes… La prévention en matière d'exposition à de forts niveaux sonores pourrait bientôt prendre une ampleur inédite. C'est du moins la direction prônée par le Haut Conseil à la santé publique, dans un rapport remis à la Direction générale de la santé début septembre et mis en ligne en toute discrétion la semaine dernière.

«La démarche qui est suggérée dans ce rapport est un peu similaire à ce qui existe pour l'alcool: il s'agit surtout d'informer le public sur les dangers encourus et de lui donner les outils pour mieux se protéger», explique au Figaro Yves Cazals, directeur de recherche à l'Inserm et rapporteur pour ce dossier.

La proposition la plus intéressante de ce rapport consultatif consiste à imposer l'installation, dans les lieux publics où la musique est forte (discothèques, salles de concerts, voire cinémas), d'un sonomètre affichant en temps réel le niveau sonore auquel la foule est exposée. «Nous en avons tous fait l'expérience: il est impossible de chiffrer les décibels qui nous parviennent à un instant précis. Contrairement aux fameux “deux verres d'alcool” quand vient l'heure de prendre le volant, 105 dB, qui est la moyenne maximale autorisée dans une boîte de nuit, constituent un plafond beaucoup plus abstrait», justifie Yves Cazals.


11/09/2013
UN HOMME RENDU SOURD PAR DES COCHONS FAIT CONDAMNER SON EMPLOYEUR

Des cochons d'un élevage en Moselle.

Un responsable de porcheries industrielles a été reconnu coupable de ne pas avoir protégé du cri des cochons un ancien employé devenu sourd.

Le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Lons-le-Saunier a reconnu la société Pelizzarri coupable de «faute inexcusable» pour ne pas avoir protégé Serge Personeni, 49 ans, contre le cri strident des cochons et le bruit des machines de la porcherie. La surdité du Serge Personeni a été reconnue comme maladie professionnelle en 2012. Son préjudice global sera estimé ultérieurement, au terme d'une expertise médicale ordonnée par le tribunal et la rente perçue pour sa maladie professionnelle sera majorée.

L'homme a travaillé vingt ans dans des porcheries de Franche-Comté, et a toujours clamé être devenu sourd à cause des cris des cochons sur son lieu de travail. Il était en charge de 4000 cochons. Le Tass a estimé que l'employeur n'avait pris aucune mesure pour protéger son employé du bruit, mesuré entre 121 et 133 décibels au moment où les cochons sont nourris. D'après la réglementation en vigueur, les employés doivent recevoir des protections lorsqu'une exposition sonore dépasse 85 décibels, ce qui n'a pas été le cas du plaignant.

«Ce qui m'a rendu sourd, c'est le bruit des machines qui préparent les repas et surtout celui des 4000 cochons dont je m'occupais. On recevait des porcelets pour l'engraissage, qui ont des cris très stridents et les cochons hurlaient quand ils entendaient qu'on préparait la nourriture», raconte le quinquagénaire qui porte aujourd'hui des appareils auditifs. Et d'ajouter: «Travailler en porcherie, c'est entendre des cris et du bruit en permanence, huit heures par jour, sept jours sur sept.» Serge Personeni tient à être «reconnu en tant qu'être humain» et que son ancien employeur soit sanctionné car il ne l'a pas protégé du bruit.

Voilà pour le bruit.
Demain ou après demain ce sera IV) LES TRAITEMENTS CHIMIQUES AGRICOLES.
Un petit rappel, les actualités que je poste ici débutent en page 60.


Bonne lecture
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Salut tout le monde, je n'ai trouvé que ceci sur le traitement chimique agricole, et ça date de 2010, désolé, si vous trouvez autre chose, n'hésitez pas à partager ! merci :clin:

IV) TRAITEMENT CHIMIQUE AGRICOLE

le 29/01/2010
PEUT-ON REDUIRE DE MOITIE L'USAGE DES PESTICIDES ?

En grandes cultures (ici du blé),la généralisation à l'ensemble de la France de l'objectif du Grenelle entraînerait des pertes moyennes de rendementde 12%.

Cet objectif, fixé lors du Grenelle de l'environnement, à l'horizon 2018, semble pour l'instant hors de portée.

C'est l'une des grandes résolutions du Grenelle de l'environnement organisé à l'automne 2007 : aboutir à une réduction de 50 % de l'utilisation des pesticides dans un délai de dix ans, en l'occurrence en 2018, «si possible». Toute la problématique tient évidemment dans ces deux petits mots…

Si l'agriculture française reste la première consommatrice de produits phytosanitaires en Europe, la «ferme France» est aussi l'une des plus compétitives au monde et l'une des rares activités exportatrices de notre pays, avec l'industrie agroalimentaire.
Une baisse massive et autoritaire de l'usage des pesticides, assortie éventuellement d'une taxe, comme le suggèrent certaines ONG, ne risque-t-elle pas de faire chuter les rendements des cultures et les marges des exploitations agricoles, déjà fragilisées par l'une des plus graves crises de l'après-guerre, avec des pertes moyennes de revenus de près d'un tiers en 2009 ?
Enfin, on peut s'interroger sur l'opportunité de baisser la production dans un contexte de pénurie latente de denrées alimentaires liée, entre autres, à la croissance de la démographie mondiale et à la hausse du niveau de vie dans les pays émergents.

«Il faut éviter de nous tirer une balle dans le pied», résumait Jean-Charles Bocquet, le président de l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP), lors du colloque de restitution de l'étude Ecophyto R & D organisé jeudi à Paris, au Conseil économique et social.

Ce travail remarquable, piloté par l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), qui a mobilisé 80 scientifiques et experts pendant deux ans, fournit un précieux éclairage sur ce qui est réalisable et sur ce qui ne l'est pas. Du moins dans l'état actuel des connaissances et des techniques.

«En recourant à la protection raisonnée (avertissements agricoles, traitements réalisés à partir d'un certain niveau de risque, NDLR), on peut atteindre, sans bouleversement majeur des systèmes de production, une baisse de l'ordre du tiers de l'utilisation des pesticides à l'horizon 2018», explique au Figaro Pierre Stengel, chercheur à l'Inra et responsable scientifique d'Ecophyto R & D.
Le même taux de réduction a d'ailleurs déjà été atteint entre 1997 et 2007 (donc avant le Grenelle), grâce aux efforts développés spontanément par les acteurs de la filière (industries chimiques, coopératives, agriculteurs…). «Même si ce n'est pas une fin en soi, cet objectif est à notre portée», souligne Philippe Mangin, le président de Coop de France qui propose de «généraliser tout de suite la protection raisonnée» à l'ensemble de l'agriculture française. En outre, comme le montre Jean-Pierre Butault, chercheur à l'Inra Paris-Biotech, «c'est l'agriculture raisonnée qui offre les meilleures marges en grandes cultures» dans les conditions économiques de 2006 et 2007 !

Pertes de rendement
Mais au-delà, c'est une autre paire de manches… «La réduction à 50 % fixée par le Grenelle aura des conséquences beaucoup plus lourdes en termes de pertes de rendement et de revenu», souligne Pierre Stengel. Selon M. Butault, cela suppose que toute l'agriculture française passe en production intégrée (soit une modification profonde des systèmes de cultures) avec à la clef des pertes de rendement moyennes de 12 % en grandes cultures, 24 % en vigne et 19 % pour les fruits. De son côté, la généralisation de l'agriculture biologique se traduirait par de pertes de rendement et de marge comprises entre 20 et 50 %, selon les productions, même avec des prix plus élevés !

Pour M. Stengel, «l'objectif de 50 % ne peut s'envisager sans contreparties, comme le développement et le soutien de nouvelles filières, par exemple la luzerne, indispensable à la mise en place de rotations longues en grandes cultures. En fruits et légumes, cela passe par l'adaptation des normes de commercialisation avec l'abandon du “zéro défaut”, exigé pour l'instant par les distributeurs et les consommateurs, et qui oblige à pratiquer un grand nombre de traitements dont on pourrait se passer.» Tous les intervenants ont également mis l'accent sur la nécessité de développer et d'expérimenter de nouvelles techniques de lutte biologique ou agronomique capables de se substituer efficacement aux traitements. Le manque de données et de références fiables empêche également d'exploiter au maximum les marges de progrès relevées dans l'étude.

Consciente de cette difficulté, Chantal Jouanno a réaffirmé la nécessité de «mettre en place, à terme, un réseau de 3 000 fermes expérimentales» sur le territoire national. La secrétaire d'État à l'Écologie propose également de «fixer des jalons, avec un objectif de réduction intermédiaire à l'horizon 2014» et demande qu'«une évaluation soit faite à cette date».

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Message par cristal74270 »

Du nouveau dans le "traitement chimique agricole" j'ai trouvé !

le 15/03/2013
EUROPE : TRES PEU DE PESTICIDES DANS LES ALIMENTS

Plus de 97 % des échantillons contrôlés en 2010 se sont révélés conformes aux limites légales.

Quasiment tous les aliments consommés dans l'Union européenne présentent «des taux de résidus de pesticides se situant dans les limites permises», a annoncé mardi l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). À une époque où les scandales alimentaires, réels ou supposés, se succèdent à un rythme effréné, la nouvelle a de quoi rassurer.

Selon le rapport disponible sur le site Internet de l'agence basée à Parme (Italie), l'exposition à ces résidus de produits chimiques, utilisés pour protéger les récoltes contre les maladies, les parasites ou la concurrence des «mauvaises» herbes et détectés in fine dans les aliments, ne présente «pas de risque à long terme» pour la santé des consommateurs.

Ce quatrième rapport annuel se base sur les contrôles nationaux, menés en 2010 dans les 27 pays de l'UE, plus la Norvège et l'Islande, selon des procédures identiques imposées par l'UE. Au total, ces contrôles ont porté sur plus de 77.000 échantillons de 500 aliments différents (frais ou transformés, bio et non bio), dans lesquels 982 pesticides étaient recherchés. Résultat: 97,4 % des échantillons ne présentaient pas de teneurs en pesticides supérieures aux limites maximales de résidus (LMR) imposées par les réglementations nationales et européennes et dont la valeur se situe, par mesure de sécurité, à un niveau 100 fois inférieur au seuil de toxicité. Ce qui signifie qu'un dépassement de LMR n'est pas forcément synonyme de risque sanitaire, mais signale plutôt un non-respect des bonnes pratiques agricoles (dose excessive, délai avant récolte trop court, etc.).

Rigueur
En l'occurrence, les dépassements de LMR concernaient surtout les légumineuses non transformées, comme les haricots à écosser (11,1 % des échantillons contrôlés), les épices (8,5 %) et les noix (8,3 %). À l'inverse, les denrées animales étaient les plus conformes (0,1 %). Par ailleurs, 0,8 % des 3 571 échantillons de produits «bio» testés renfermaient des teneurs en pesticides supérieures aux limites autorisées.
Enfin, le taux de dépassement des aliments importés dans l'UE était très supérieur à celui des denrées produites à l'intérieur de l'Europe: 7,9 %, contre 1,5 %. Ce qui signifie que les agriculteurs européens utilisent les produits phytosanitaires avec plus de rigueur que leurs collègues étrangers.

Parallèlement, l'UE a mis en œuvre son propre programme d'évaluation, lequel consiste à analyser un échantillonnage différent de récoltes et de produits d'origine animale considérés comme les composants principaux de l'alimentation des Européens sur une période de trois ans.
En 2010, les douze aliments sélectionnés étaient les pommes, les choux pommés, les poireaux, les laitues, le lait, les pêches, les poires, le seigle, l'avoine, les fraises, la viande de porc et les tomates.
Les résultats sont là aussi très encourageants­ ­puisque les limites maximales de résidus (LMR) étaient respectées pour 98,4 % des échantillons analysés. Les aliments ayant présenté les plus forts dépassements étaient l'avoine (5,3 % des échantillons contrôlés), les laitues (3,4 %), les fraises (2,8 %) et les pêches (1,8 %).

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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Hello !
Suite "les fateurs environnementaux "
LE TRAITEMENT CHIMIQUE AGRICOLE

le 30/04/2013
PESTICIDES : LA FRANCE MAUVAISE ÉLÈVE

L'organisme des Français contient des doses relativement élevées de pesticides par rapport à d'autres pays proches, révèle une étude nationale.

Laver les fruits et les légumes pour les débarrasser des résidus de pesticides est devenu un réflexe pour un grand nombre de Français. Ce petit geste est pourtant loin de les en protéger entièrement.
La preuve avec le rapport publié lundi par l'Institut national de veille sanitaire (InVS). Pour la première fois, une vaste étude a mesuré les niveaux moyens de pesticides présents dans la population. Les résultats de ces tests biologiques mettent en évidence une exposition relativement élevée par rapport à d'autres pays aux conditions de vie comparables, comme les États-Unis, le Canada, l'Allemagne ou le Royaume-Uni.

Ce volet environnemental de l'étude nationale Nutrition et santé s'est basé sur des tests sanguins et urinaires de 3100 Français adultes, représentatifs de la population. Trois catégories de pesticides, aux effets et aux usages variables, ont été prises en compte:

- Les pesticides organochlorés. Ces produits aux propriétés fongicides et antimicrobiennes sont pour la plupart interdits aujourd'hui. Il était néanmoins nécessaire d'étudier leur impact car ils persistent longtemps dans l'environnement.

- Les pesticides organophosphorés: développés dans les années 1970, ils sont très efficaces contre les insectes, mais peuvent être très toxiques -voire mortels- pour l'homme si l'individu est exposé à une forte dose. Un certain nombre d'entre eux ont été interdits depuis 2006, année où les prélèvements biologiques ayant servi à l'étude ont été réalisés.

- Les pesticides pyréthrinoïdes: ces insecticides sont utilisés en agriculture, horticulture, dans le domaine forestier, dans les hôpitaux, dans les constructions publiques et commerciales, mais aussi à un niveau domestique, pour protéger les plantes et les textiles. Ils sont aussi présents dans les diffuseurs antimoustiques.

Pour les trois familles de pesticides, l'exposition des Français est supérieure à celle observée aux États-Unis et au Canada. La France fait mieux que l'Allemagne pour les organophosphorés mais moins bien pour les pyréthrinoïdes. Globalement, l'InVS estime qu'une «attention particulière doit être portée aux pesticides organophosphorés et pyréthrinoïdes pour lesquels les niveaux français semblent être parmi les plus élevés en référence à des pays comparables».

Jardinage et animaux de compagnie

Pour Nadine Fréry, responsable de l'étude, la contamination ne se fait pas uniquement via l'alimentation mais elle s'explique aussi par l'usage domestique de ces produits. Les pyréthrinoïdes servent couramment pour traiter le potager ou pour protéger les animaux de compagnie contre les puces. «Or les Français ont le plus fort taux d'animaux de compagnie du monde, et beaucoup de gens dorment avec leur chien ou leur chat sur leur lit, même si celui-ci porte un collier antipuces». La proximité de vignes favorise quant à elle l'exposition aux organophosphorés.

Compte tenu des taux observés, quels problèmes de santé publique peuvent être attribués aux pesticides? Selon Nadine Fréry, l'impact à long terme de l'exposition actuelle reste difficile à évaluer. «Des recherches sont en cours au niveau international mais pour l'instant, aucun seuil critique, aucune concentration sanguine à ne pas dépasser n'a été fixée par la communauté scientifique».

L'exposition chronique aux organophosphorés et aux pyréthrinoïdes peut attaquer le système nerveux, provoquant des troubles de la sensibilité, des fourmillements, des vertiges, jusqu'à des convulsions dans les cas les plus graves. Les pyréthrinoïdes sont également soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens.

Réduire encore les PCB
L'étude s'est aussi penchée sur les PCB, aussi appelés pyralènes. Même si la production de ces produits, autrefois utilisés dans les transformateurs électriques et certaines encres et peintures, est interdite depuis 1987, ils sont encore présents dans des cours d'eau contaminés.
Par ce biais, ils migrent dans les graisses animales (poissons, viande, produits laitiers), ensuite ingérées par l'homme.
La France se distingue par un taux excessif de PCB chez 13% des femmes en âge de procréer. Des résultats à améliorer quand on sait que les pyralènes peuvent perturber le développement psychomoteur de l'enfant, pendant la grossesse ou par l'allaitement.

La Commission européenne a par ailleurs obtenu le feu vert des pays membres pour interdire trois insecticides de la famille des néonicotinoïdes (non pris en compte par l'étude Nutrition et santé) afin de protéger la survie des abeilles.

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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

De nouveau " les traitements chimiques agricoles"

le 24/05/2013

L’ÉPANDAGE DES PESTICIDES PEUT PROPAGER DES VIRUS
Les eaux usées utilisées pour pulvériser des pesticides peuvent transmettre les norovirus, à l'origine de nombreuses épidémies de gastro-entérite dans le monde.

Certaines pratiques courantes dans l'agriculture intensive peuvent être une source de contaminations insoupçonnées. Une équipe de l'Institut néerlandais de santé publique et de l'environnement (RIVM) a découvert que la pulvérisation d'insecticides et de fongicides peut être à l'origine de contamination des cultures par des norovirus (International Journal of Food Microbiology, janvier 2013).

Grâce aux nouvelles techniques d'analyses, on sait maintenant que les norovirus sont responsables d'un grand nombre de gastro-entérites dans le monde extrêmement contagieuses. «Une partie des turistas que l'on attribuait à des bactéries sont dues en réalité aux norovirus», souligne Pierre Pothier, responsable du Centre national de référence des virus entériques. La plus vaste étude sur ces virus réalisée récemment par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a été déterminante dans cette prise de conscience.

Aux États-Unis, on recense chaque année 21 millions de cas de gastro-entérites aiguës dues à des norovirus, 70 000 hospitalisations et 800 décès. En France, entre septembre 2007 et mars 2009, on a recensé pas moins de 316 épisodes de gastro-entérites imputables aux seuls norovirus. Des gastros rarement graves si elles sont prises en charge à temps pour éviter toute déhydratation.

Les norovirus sont resistants aux pesticides
Dans l'étude néerlandaise, les risques pour la santé humaine ne sont pas dus aux pesticides eux-mêmes mais à l'eau contaminée par les virus dans laquelle ils sont dilués afin de pouvoir être pulvérisés. Dans le passé récent, plusieurs enquêtes avaient montré que les norovirus pouvaient être transmis par de l'eau irriguée souillée. C'est la première fois que l'hypothèse pulvérisation est avancée.

«C'est une possibilité à laquelle on ne pense pas, reconnaît Pierre Pothier. Quand les agriculteurs “traitent”, ils s'imaginent qu'ils éliminent toutes les bestioles.» Ce n'est pas le cas. Les norovirus sont résistants aux pesticides. Les tests effectués avec huit pesticides différents ont montré qu'un seul d'entre eux attaque les norovirus.

Les produits de traitement n'ont pas été choisis au hasard: ils sont couramment utilisés pour protéger les cultures de salade et de fruits rouges (framboises, fraises). Mangés crus, ces aliments sont à l'origine de plusieurs gastro-entérites dues aux norovirus.

Pour éviter tout problème, il est conseillé de cuire les aliments ce qui, en contrepartie, leur retire une partie de leurs richesses nutritionnelles. En attendant de plus amples recherches, les agriculteurs et maraîchers ont intérêt à s'assurer de la qualité de l'eau dont ils se servent pour protéger leurs cultures.

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