Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
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- cristal74270
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Merci dou 

Présélection (jva) pour 2015.
Concours 2015 en Rhône-Alpes
Concours 2015 en Rhône-Alpes
Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Mais de riencristal74270 a écrit :Merci dou

Avec un peu de retard je post les titres du journal de la santé de la semiane dernière :
le 10/02 :
→Un vaste essai clinique mené par une équipe française, montre l'intéret d'une analyse génétique complète de la tumeur responsable d'un cancer (en l'occurence du sein) pour mieux adapter le traitement. Pour la moitié des 400 sujets, une thérapie ciblée a pu être mise au point. Une thérapie ciblée ne détruit que le gène défaillant.
→La moitié des patients handicapés auraient du mal à trouver des cabinets médicaux adaptés. La loi impose une mise en conformité des cabinets d'ici janvier 2015.
→Une psychiatre a été condamné à 1 an de prison avec sursis (fin 2012) pour homicide involontaire : un de ses patients a commis un meurtre. La psychiatre a fait appel de la décision et le procès d'appel s'ouvre le 10/02.
→Des médecins français ont mis au point un appareil pour vérifier la rigidité des artères. Cela aiderait à mieux prédire les maladies cardiovasculaires.
le 11/02 :
→En France, le délai moyen d'attente pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologue est de 77 jours. (cela varie énormément selon les régions, de moins d'un mois à plus de six mois)
→Les députés anglais ont voté une loi interdisant de fumer en voiture lorsqu'il y a un enfant à bord.
→La psychiatre inculpée pour homicide involontaire (condamnée car un de ses patients avait commis un meurtre) a finalement été relaxée.
→A Strasbourg, suite aux incidents des IRM, un groupe de patient s'est formé pour lutter contre les délais d'attente ainsi que pour l'amélioration de la prise en charge des AVC aux CHU de Strasbourg.
le 12/02 :
→La court des comptes dénonce des contrôles insuffisants dans le secteur alimentaire.
→Le premier ministre a présenté le projet de loi sur l'autonomie des personnes âgées. Parmis les mesures figurent : des aides financières pour aménager les domiciles, une revalorisation de l'allocation personnalisée d'autonomie ou encore une aide au répis (pour les proches). Selon l'association France Alzheimer, le budget alloué est insuffisant.
→Une étude menée aux USA montre que les mangas sont de très bons supports pour diffuser les messages de santé publique auprès des plus jeunes.
le 13/02 :
→Le conseil d'état qui devait tranché sur le cas de Vincent Lambert, a finalement décidé de demander une nouvelle expertise médicale.
Le journal est très longuement revenu sur le sujet de l'arrêt des soins
→La Belgique a autorisé l'euthanasie chez les mineurs (sous certaines conditions)
→Une étude de l'INSERM alerte sur le caractère addictif des antidouleurs/somnifères. Les médicament sans ordonnances peuvent donc rendre addictif.
→Le nombre de cas de diarhée aigue régresse tandis que la grippe a dépassé son suil épidémique.
ESI 2014 - 2017
Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Voici le titres du journal de la santé de la semaine dernière :
le 17/02 :
→Paul Henri Delerue est un snowboarder français qui a choisi de participer aux JO de Sotchi malgrè un grave traumatisme cranien subit le 12/01/14. Au final, il finira 4eme de sa course.
→Les necknominations est un jeu qui est très populaire depuis le début de l'année chez les jeunes sur les réseaux sociaux. Le but est de se filmer, buvant une grande quantité d'alcool, de poster la vidéo sur un réseau social en nominant des amis pour faire la même chose.
→Les juges du conseil d'état ont annoncés qu'ils rendraient leur décision concernant Vincent Lambert avant l'été.
→Les directives anticipées font parties intégrante de la loi Léonetti. Elles permettent à toute personne de rédiger ses volontés en matière de fin et de choisir sa personne de confiance.
→Une étude de l'université de Harvard vient de révéler que les mères ne fabriquent pas le même lait selon qu'elles allaitent une fille ou un garçon. Le lait est plus riche en graisse et en protéine pour les garçons, chez les filles c'est compenser par de plus grandes quantités ingurgitées.
le 18/02 :
→L'ancien président Jacques Chirac é été hospitalisé pour une crise de goutte.
→Les gourvenement souhaite généralisé le tiers payant d'ici 2017 et le rendre accessible avant la fin de l'année aux bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé.
→Seul 3,4% des IDE libéraux toutes le recommandations relatives à une bonne hygiène des mains. En ile de france, 24% des IDE libéraux ont répondus à un questionnaire de l'agence régionale de santé :
-45% se lavent les mains avant chaque visite à domicile
-moins de la moitié porte des ongles court et sans vernis (obligatoire)
-37% ne portent pas de bijoux
-moins d'un tiers revettent des gants.
→Depuis 15 jours, le Dr Hazout est jugé pour avoir violer des patientes.
→Le français Pierre Vaultier a décroché une médaille d'or en snowboard aux JO de Sotchi alors qu'il portait une attelle au genou : en décembre dernier, il s'était déchirer partiellement les ligaments croisés.
le 19/02 :
→Une américaine de 42 ans a mis au monde de vrais quadruplés (il y a une chance sur 729 000 que ça arrive) de manière naturelle.
→La direction de la recherche des études de l'évaluation et des statistiques pointe la difficile mission de coordination entre les médecins généralistes. Cela est particulièrement dommageable dans le cadre de la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
→Les sages-femmes manifestent aujourd'hui (le 19/02) devant le ministère de la santé.
→Depuis maintenant 60 jours, un homme de 76 ans vit avec un coeur 10% artificiel.
→La maladie de Charcot (qui détruit progressivement les cellules nerveuses) touche 8000 personnes en France. Deux zones sont particulièrement touchées : Saint Ismier en Isère et Bellentre en Savoie. Le CHU de Grenoble, sur ordre de l'autorité sanitaire, a lancé une étude épidémiologique.
→Des américains ont mis au point des lunettes pour voir les cellules cancéreuses. Cela pourrait être utile durant les opérations.
le 20/02 :
→Samedi 15 février, une femme est morte dans la zone d'attente des urgences de l'hôpital Cochin (AP-HP). A noter que le service des urgences de l'hôtel Dieu (AP-HP) ont recemment fermées leurs portes.
→Plus de 500 000 français ont consultés leur médecin pour les symptomes de la grippe. Le seuil épidémique est atteint dans toute la France.
→Seul 37% des skieurs portent un casque. La France n'a pas rendu le port du casque obligatoire. Chaque année 3,3% des skieurs sont sont victimes de traumatismes craniens.
→Un photographe américain a réalisé des portraits de célébrités britanniques à partir de leurs bactéries.
le 17/02 :
→Paul Henri Delerue est un snowboarder français qui a choisi de participer aux JO de Sotchi malgrè un grave traumatisme cranien subit le 12/01/14. Au final, il finira 4eme de sa course.
→Les necknominations est un jeu qui est très populaire depuis le début de l'année chez les jeunes sur les réseaux sociaux. Le but est de se filmer, buvant une grande quantité d'alcool, de poster la vidéo sur un réseau social en nominant des amis pour faire la même chose.
→Les juges du conseil d'état ont annoncés qu'ils rendraient leur décision concernant Vincent Lambert avant l'été.
→Les directives anticipées font parties intégrante de la loi Léonetti. Elles permettent à toute personne de rédiger ses volontés en matière de fin et de choisir sa personne de confiance.
→Une étude de l'université de Harvard vient de révéler que les mères ne fabriquent pas le même lait selon qu'elles allaitent une fille ou un garçon. Le lait est plus riche en graisse et en protéine pour les garçons, chez les filles c'est compenser par de plus grandes quantités ingurgitées.
le 18/02 :
→L'ancien président Jacques Chirac é été hospitalisé pour une crise de goutte.
→Les gourvenement souhaite généralisé le tiers payant d'ici 2017 et le rendre accessible avant la fin de l'année aux bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé.
→Seul 3,4% des IDE libéraux toutes le recommandations relatives à une bonne hygiène des mains. En ile de france, 24% des IDE libéraux ont répondus à un questionnaire de l'agence régionale de santé :
-45% se lavent les mains avant chaque visite à domicile
-moins de la moitié porte des ongles court et sans vernis (obligatoire)
-37% ne portent pas de bijoux
-moins d'un tiers revettent des gants.
→Depuis 15 jours, le Dr Hazout est jugé pour avoir violer des patientes.
→Le français Pierre Vaultier a décroché une médaille d'or en snowboard aux JO de Sotchi alors qu'il portait une attelle au genou : en décembre dernier, il s'était déchirer partiellement les ligaments croisés.
le 19/02 :
→Une américaine de 42 ans a mis au monde de vrais quadruplés (il y a une chance sur 729 000 que ça arrive) de manière naturelle.
→La direction de la recherche des études de l'évaluation et des statistiques pointe la difficile mission de coordination entre les médecins généralistes. Cela est particulièrement dommageable dans le cadre de la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
→Les sages-femmes manifestent aujourd'hui (le 19/02) devant le ministère de la santé.
→Depuis maintenant 60 jours, un homme de 76 ans vit avec un coeur 10% artificiel.
→La maladie de Charcot (qui détruit progressivement les cellules nerveuses) touche 8000 personnes en France. Deux zones sont particulièrement touchées : Saint Ismier en Isère et Bellentre en Savoie. Le CHU de Grenoble, sur ordre de l'autorité sanitaire, a lancé une étude épidémiologique.
→Des américains ont mis au point des lunettes pour voir les cellules cancéreuses. Cela pourrait être utile durant les opérations.
le 20/02 :
→Samedi 15 février, une femme est morte dans la zone d'attente des urgences de l'hôpital Cochin (AP-HP). A noter que le service des urgences de l'hôtel Dieu (AP-HP) ont recemment fermées leurs portes.
→Plus de 500 000 français ont consultés leur médecin pour les symptomes de la grippe. Le seuil épidémique est atteint dans toute la France.
→Seul 37% des skieurs portent un casque. La France n'a pas rendu le port du casque obligatoire. Chaque année 3,3% des skieurs sont sont victimes de traumatismes craniens.
→Un photographe américain a réalisé des portraits de célébrités britanniques à partir de leurs bactéries.
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Une multitude de conseils gratuits pour préparer votre oral...
Pour tous ceux qui s'intéressent à l'actualité sanitaire et sociale ou pour tous ceux qui n'aiment pas trop feuilleter les journaux ou parcourir les sites d'informations :
http://www.sepreparerauxconcours.com/
En vous inscrivant à la newsletter (cochez notifications de publication d'articles), recevez chaque jour dans votre boîte mail deux articles sélectionnés : un article de l'actualité sanitaire et un article de l'actualité sociale.
N'hésitez pas à poster vos commentaires et à enrichir les débats sur le blog
Bonne lecture !
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Bonne lecture !
- Meliinda66
- Messages : 6
- Inscription : 07 juil. 2014 18:49
Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Bonjour je me permets de poster cette article de top santé
COMPLICATIONS DU DIABÈTE : QUELS EXAMENS POUR LES DÉPISTER ?
Les complications du diabète sont mal dépistées. Fond d'œil et examen des pieds sont insuffisamment réalisés chez les patients atteints de diabète.
Les diabétologues, les associations de diabétiques et la Direction générale de la santé se mobilisent pour faire évoluer cette situation très risquée.
Le diabète de type 2, une maladie malheureusement trop répandue...
Pourtant, les complications du diabète peuvent être dépistées à temps
Complications du diabète : l'intérêt du fond d'œil
Complications du diabète : l'intérêt de l'examen des pieds
Le diabète de type 2, une maladie malheureusement trop répandue...
En France, plus de trois millions de personnes sont traitées pour un diabète.
Dans 90% des cas, il s'agit d'un diabète de type 2, par opposition au diabète de type 1 qui touche des sujets plus jeunes et nécessite des injections quotidiennes d'insuline.
Mais on estime que 200.000, voire 500.000 personnes, seraient porteuses d'un diabète de type 2 non dépisté et ne seraient donc pas traitées...
Le diabète est alors détecté trop tardivement, le plus souvent à l'occasion de complications vasculaires, lesquelles peuvent toucher les grosses artères et se manifester par un infarctus ou une attaque cérébrale, ou encore les petits vaisseaux de la rétine, des reins (insuffisance rénale) et des membres inférieurs.
Pourtant, les complications du diabète peuvent être dépistées à temps
Il est nécessaire d'améliorer le dépistage de deux grandes complications du diabète :
les lésions de la rétine,
les lésions du pied.
COMPLICATIONS DU DIABÈTE : QUELS EXAMENS POUR LES DÉPISTER ?
Le diabète de type 2, une maladie malheureusement trop répandue...
Pourtant, les complications du diabète peuvent être dépistées à temps
Complications du diabète : l'intérêt du fond d'œil
Complications du diabète : l'intérêt de l'examen des pieds
Complications du diabète : l'intérêt du fond d'œil
Moins de la moitié des personnes souffrant de diabète bénéficie d'une surveillance annuelle du fond d'œil.
Et pourtant le fond d'œil est un examen qui permet de détecter précocement des lésions de la rétine, lesquelles représentent la première cause de cécité avant l'âge de 50 ans.
Complications du diabète : l'intérêt de l'examen des pieds
Seulement 20% des personnes souffrant de diabète se font suivre régulièrement pour dépister des ulcérations de la plante des pieds.
Or l'atteinte des petits vaisseaux et des nerfs des pieds et des jambes, en provoquant des ulcérations, peut mener à l'amputation...
Mal équilibré, le diabétique perd la sensibilité de ses pieds et ne perçoit plus les agressions.
D'où l'importance d'un examen annuel des pieds, lequel se pratique à l'aide d'un instrument très simple, mesurant la sensibilité du patient et permettant d'évaluer le risque de lésions du pied.

COMPLICATIONS DU DIABÈTE : QUELS EXAMENS POUR LES DÉPISTER ?
Les complications du diabète sont mal dépistées. Fond d'œil et examen des pieds sont insuffisamment réalisés chez les patients atteints de diabète.
Les diabétologues, les associations de diabétiques et la Direction générale de la santé se mobilisent pour faire évoluer cette situation très risquée.
Le diabète de type 2, une maladie malheureusement trop répandue...
Pourtant, les complications du diabète peuvent être dépistées à temps
Complications du diabète : l'intérêt du fond d'œil
Complications du diabète : l'intérêt de l'examen des pieds
Le diabète de type 2, une maladie malheureusement trop répandue...
En France, plus de trois millions de personnes sont traitées pour un diabète.
Dans 90% des cas, il s'agit d'un diabète de type 2, par opposition au diabète de type 1 qui touche des sujets plus jeunes et nécessite des injections quotidiennes d'insuline.
Mais on estime que 200.000, voire 500.000 personnes, seraient porteuses d'un diabète de type 2 non dépisté et ne seraient donc pas traitées...
Le diabète est alors détecté trop tardivement, le plus souvent à l'occasion de complications vasculaires, lesquelles peuvent toucher les grosses artères et se manifester par un infarctus ou une attaque cérébrale, ou encore les petits vaisseaux de la rétine, des reins (insuffisance rénale) et des membres inférieurs.
Pourtant, les complications du diabète peuvent être dépistées à temps
Il est nécessaire d'améliorer le dépistage de deux grandes complications du diabète :
les lésions de la rétine,
les lésions du pied.
COMPLICATIONS DU DIABÈTE : QUELS EXAMENS POUR LES DÉPISTER ?
Le diabète de type 2, une maladie malheureusement trop répandue...
Pourtant, les complications du diabète peuvent être dépistées à temps
Complications du diabète : l'intérêt du fond d'œil
Complications du diabète : l'intérêt de l'examen des pieds
Complications du diabète : l'intérêt du fond d'œil
Moins de la moitié des personnes souffrant de diabète bénéficie d'une surveillance annuelle du fond d'œil.
Et pourtant le fond d'œil est un examen qui permet de détecter précocement des lésions de la rétine, lesquelles représentent la première cause de cécité avant l'âge de 50 ans.
Complications du diabète : l'intérêt de l'examen des pieds
Seulement 20% des personnes souffrant de diabète se font suivre régulièrement pour dépister des ulcérations de la plante des pieds.
Or l'atteinte des petits vaisseaux et des nerfs des pieds et des jambes, en provoquant des ulcérations, peut mener à l'amputation...
Mal équilibré, le diabétique perd la sensibilité de ses pieds et ne perçoit plus les agressions.
D'où l'importance d'un examen annuel des pieds, lequel se pratique à l'aide d'un instrument très simple, mesurant la sensibilité du patient et permettant d'évaluer le risque de lésions du pied.
- Meliinda66
- Messages : 6
- Inscription : 07 juil. 2014 18:49
Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Meliinda66 a écrit :Bonjour je me permets de poster CET article de top santé![]()
COMPLICATIONS DU DIABÈTE : QUELS EXAMENS POUR LES DÉPISTER ?
Les complications du diabète sont mal dépistées. Fond d'œil et examen des pieds sont insuffisamment réalisés chez les patients atteints de diabète.
Les diabétologues, les associations de diabétiques et la Direction générale de la santé se mobilisent pour faire évoluer cette situation très risquée.
Le diabète de type 2, une maladie malheureusement trop répandue...
Pourtant, les complications du diabète peuvent être dépistées à temps
Complications du diabète : l'intérêt du fond d'œil
Complications du diabète : l'intérêt de l'examen des pieds
Le diabète de type 2, une maladie malheureusement trop répandue...
En France, plus de trois millions de personnes sont traitées pour un diabète.
Dans 90% des cas, il s'agit d'un diabète de type 2, par opposition au diabète de type 1 qui touche des sujets plus jeunes et nécessite des injections quotidiennes d'insuline.
Mais on estime que 200.000, voire 500.000 personnes, seraient porteuses d'un diabète de type 2 non dépisté et ne seraient donc pas traitées...
Le diabète est alors détecté trop tardivement, le plus souvent à l'occasion de complications vasculaires, lesquelles peuvent toucher les grosses artères et se manifester par un infarctus ou une attaque cérébrale, ou encore les petits vaisseaux de la rétine, des reins (insuffisance rénale) et des membres inférieurs.
Pourtant, les complications du diabète peuvent être dépistées à temps
Il est nécessaire d'améliorer le dépistage de deux grandes complications du diabète :
les lésions de la rétine,
les lésions du pied.
COMPLICATIONS DU DIABÈTE : QUELS EXAMENS POUR LES DÉPISTER ?
Le diabète de type 2, une maladie malheureusement trop répandue...
Pourtant, les complications du diabète peuvent être dépistées à temps
Complications du diabète : l'intérêt du fond d'œil
Complications du diabète : l'intérêt de l'examen des pieds
Complications du diabète : l'intérêt du fond d'œil
Moins de la moitié des personnes souffrant de diabète bénéficie d'une surveillance annuelle du fond d'œil.
Et pourtant le fond d'œil est un examen qui permet de détecter précocement des lésions de la rétine, lesquelles représentent la première cause de cécité avant l'âge de 50 ans.
Complications du diabète : l'intérêt de l'examen des pieds
Seulement 20% des personnes souffrant de diabète se font suivre régulièrement pour dépister des ulcérations de la plante des pieds.
Or l'atteinte des petits vaisseaux et des nerfs des pieds et des jambes, en provoquant des ulcérations, peut mener à l'amputation...
Mal équilibré, le diabétique perd la sensibilité de ses pieds et ne perçoit plus les agressions.
D'où l'importance d'un examen annuel des pieds, lequel se pratique à l'aide d'un instrument très simple, mesurant la sensibilité du patient et permettant d'évaluer le risque de lésions du pied.
- Meliinda66
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- Inscription : 07 juil. 2014 18:49
Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
DÉPRESSION ESTIVALE
LA DÉPRESSION ESTIVALE, ÇA EXISTE AUSSI !
Vous pensez peut-être que la dépression hivernale, due au manque de lumière et au froid est une maladie très répandue, dont beaucoup sont atteints, même a minima.
La plupart d'entre nous se trouve moins dynamique, moins joyeux, plus renfermé avec moins d'envies de sortir en hiver.
Pourtant, surprise, la dépression estivale existe aussi !
On déprime aussi durant l'été
Les troubles de la dépression estivale sont différents de la dépression hivernale.
Dépression estivale : comment y remédier ?
On déprime aussi durant l'été
Une personne sur 20 commence à être déprimée à l'arrivée de l'été.
Elle retrouve son énergie au début de l'automne ! Il s'agit surtout de personnes vivant dans des zones très ensoleillées, plutôt que dans le Nord de l'Europe ou des États-Unis.
Les troubles de la dépression estivale sont différents de la dépression hivernale.
Les personnes qui sont atteintes de dépression estivale ont tendance à manger moins et à perdre du poids.
Dans la dépression hivernale, on a au contraire tendance à manger plus et à prendre du poids.
Dans une dépression estivale, la personne a tendance à être agitée, au contraire de la dépression saisonnière où l'on se sent plutôt amorphe. Les idées suicidaires sont plus fréquentes lors des dépressions de l'été que dans les dépressions hivernales. Les jours où l'état dépressif est le plus fort sont pour l'été les journées torrides et l'hiver les journées très sombres, les moins ensoleillées.
Dépression estivale : comment y remédier ?
Le traitement de la dépression estivale repose essentiellement sur les antidépresseurs.
Il est aussi possible de tenter d'augmenter la fraîcheur ambiante, mais ce n'est pas toujours facile à mettre en pratique : vivre avec la climatisation, se baigner dans une eau fraîche, ou voyager dans un pays plus tempéré au plus fort de l'été.
Alors, ne profitez pas de l'hiver pour râler, demandez-vous plutôt si vous ne vous sentez pas mieux en hiver qu'en été. C'est le cas de certains d'entre nous !
LA DÉPRESSION ESTIVALE, ÇA EXISTE AUSSI !
Vous pensez peut-être que la dépression hivernale, due au manque de lumière et au froid est une maladie très répandue, dont beaucoup sont atteints, même a minima.
La plupart d'entre nous se trouve moins dynamique, moins joyeux, plus renfermé avec moins d'envies de sortir en hiver.
Pourtant, surprise, la dépression estivale existe aussi !
On déprime aussi durant l'été
Les troubles de la dépression estivale sont différents de la dépression hivernale.
Dépression estivale : comment y remédier ?
On déprime aussi durant l'été
Une personne sur 20 commence à être déprimée à l'arrivée de l'été.
Elle retrouve son énergie au début de l'automne ! Il s'agit surtout de personnes vivant dans des zones très ensoleillées, plutôt que dans le Nord de l'Europe ou des États-Unis.
Les troubles de la dépression estivale sont différents de la dépression hivernale.
Les personnes qui sont atteintes de dépression estivale ont tendance à manger moins et à perdre du poids.
Dans la dépression hivernale, on a au contraire tendance à manger plus et à prendre du poids.
Dans une dépression estivale, la personne a tendance à être agitée, au contraire de la dépression saisonnière où l'on se sent plutôt amorphe. Les idées suicidaires sont plus fréquentes lors des dépressions de l'été que dans les dépressions hivernales. Les jours où l'état dépressif est le plus fort sont pour l'été les journées torrides et l'hiver les journées très sombres, les moins ensoleillées.
Dépression estivale : comment y remédier ?
Le traitement de la dépression estivale repose essentiellement sur les antidépresseurs.
Il est aussi possible de tenter d'augmenter la fraîcheur ambiante, mais ce n'est pas toujours facile à mettre en pratique : vivre avec la climatisation, se baigner dans une eau fraîche, ou voyager dans un pays plus tempéré au plus fort de l'été.
Alors, ne profitez pas de l'hiver pour râler, demandez-vous plutôt si vous ne vous sentez pas mieux en hiver qu'en été. C'est le cas de certains d'entre nous !
- Meliinda66
- Messages : 6
- Inscription : 07 juil. 2014 18:49
Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
FATIGUE, MAUX DE DOS, IRRITABILITÉ : GARE AU BURNOUT !
Le petit coup de fatigue n'est pas rare. En principe, cela n'a rien d'inquiétant. Hélas, certains coups de fatigue cachent parfois un mal d'autant plus redoutable qu'il s'installe en catimini : le burnout.
Des signaux pour reconnaître le burnout
Maux de dos, fatigue, irritabilité : danger de burnout !
Contre le burnout : reprendre le contrôle de sa vie
Des signaux pour reconnaître le burnout
Traduite littéralement, l'expression anglaise signifie "brûler toutes ses ressources". Le travailleur victime de burnout est en effet littéralement vidé de toute énergie physique, émotionnelle et intellectuelle. Il est totalement incapable de travailler, et le restera pendant plusieurs mois.
Fort heureusement, le burnout ne se déclare pas du jour au lendemain, mais s'installe peu à peu. De nombreux signaux permettent de repérer le pré-burnout et de renverser la vapeur.
Maux de dos, fatigue, irritabilité : danger de burnout !
Le burnout frappe souvent les gens les plus impliqués dans leur travail, que ce soit par vocation, ou parce que leur employeur se montre trop exigeant. Les victimes potentielles du burnout font plus que leurs heures, ramènent du travail chez elles, et veulent obtenir des résultats. En soi, rien de répréhensible. Mais petit à petit, elles deviennent incapables de cloisonner vie professionnelle et vie privée. De plus en plus nerveuses et irritables, elles éclatent à la moindre contrariété.
Ces signaux du burnout, repérables par l'entourage privé et professionnel, doivent agir comme un signal d'alarme, surtout s'ils marquent un changement dans le caractère du travailleur.
Peu à peu, des symptômes physiques apparaissent :
fatigue persistante,
sommeil perturbé,
maux de dos,
céphalées ou maux de tête,
problèmes de digestion,
troubles de l'appétit,
diminution de la libido.
Des cercles vicieux se mettent en place : le travailleur se sent nul, dépassé par les événements, paniqué et impuissant. Il accumule les heures supplémentaires, mais son efficacité diminue, ce qui accroît la perte de confiance. Du coup, il perd le sommeil, et la fatigue le rend encore moins efficace, ce qui accroît son stress, et ainsi de suite. Au fil des mois, la situation s'aggrave, jusqu'à la crise de burnout, qui entraînera une incapacité de travail de plusieurs mois.
Contre le burnout : reprendre le contrôle de sa vie
A ce stade, la victime du burnout devra, pour s'en sortir, apprendre à gérer autrement sa relation au travail.
Or, effectué avant la crise, ce même travail permettra d'éviter le burnout et de restaurer, puis d'augmenter la qualité de vie.
Première étape : reconnaître que le burnout s'installe.
Ensuite, il faudra apprendre à travailler moins et mieux et à restaurer la séparation entre vie professionnelle et vie privée. Cela passe par l'instauration de pauses obligatoires, tant au sein de la journée de travail (étirements et exercices de respiration, "papoter" avec un collègue, mini-balade dans un parc) qu'en dehors (soirées, voire journées sans aucun travail, activités planifiées).
L'important est de voir ces moments de détente comme des rendez-vous avec soi-même, et de carrément les bloquer dans son agenda. Le travailleur devra également apprendre à gérer sa charge de travail : reconnaître ses limites et dire non lorsqu'une demande dépasse ces limites.
Une stratégie qui requiert l'implication de l'employeur.
Heureusement, les entreprises prennent conscience du phénomène et créent des relais en leur sein pour accompagner les travailleurs en difficulté.
Le petit coup de fatigue n'est pas rare. En principe, cela n'a rien d'inquiétant. Hélas, certains coups de fatigue cachent parfois un mal d'autant plus redoutable qu'il s'installe en catimini : le burnout.
Des signaux pour reconnaître le burnout
Maux de dos, fatigue, irritabilité : danger de burnout !
Contre le burnout : reprendre le contrôle de sa vie
Des signaux pour reconnaître le burnout
Traduite littéralement, l'expression anglaise signifie "brûler toutes ses ressources". Le travailleur victime de burnout est en effet littéralement vidé de toute énergie physique, émotionnelle et intellectuelle. Il est totalement incapable de travailler, et le restera pendant plusieurs mois.
Fort heureusement, le burnout ne se déclare pas du jour au lendemain, mais s'installe peu à peu. De nombreux signaux permettent de repérer le pré-burnout et de renverser la vapeur.
Maux de dos, fatigue, irritabilité : danger de burnout !
Le burnout frappe souvent les gens les plus impliqués dans leur travail, que ce soit par vocation, ou parce que leur employeur se montre trop exigeant. Les victimes potentielles du burnout font plus que leurs heures, ramènent du travail chez elles, et veulent obtenir des résultats. En soi, rien de répréhensible. Mais petit à petit, elles deviennent incapables de cloisonner vie professionnelle et vie privée. De plus en plus nerveuses et irritables, elles éclatent à la moindre contrariété.
Ces signaux du burnout, repérables par l'entourage privé et professionnel, doivent agir comme un signal d'alarme, surtout s'ils marquent un changement dans le caractère du travailleur.
Peu à peu, des symptômes physiques apparaissent :
fatigue persistante,
sommeil perturbé,
maux de dos,
céphalées ou maux de tête,
problèmes de digestion,
troubles de l'appétit,
diminution de la libido.
Des cercles vicieux se mettent en place : le travailleur se sent nul, dépassé par les événements, paniqué et impuissant. Il accumule les heures supplémentaires, mais son efficacité diminue, ce qui accroît la perte de confiance. Du coup, il perd le sommeil, et la fatigue le rend encore moins efficace, ce qui accroît son stress, et ainsi de suite. Au fil des mois, la situation s'aggrave, jusqu'à la crise de burnout, qui entraînera une incapacité de travail de plusieurs mois.
Contre le burnout : reprendre le contrôle de sa vie
A ce stade, la victime du burnout devra, pour s'en sortir, apprendre à gérer autrement sa relation au travail.
Or, effectué avant la crise, ce même travail permettra d'éviter le burnout et de restaurer, puis d'augmenter la qualité de vie.
Première étape : reconnaître que le burnout s'installe.
Ensuite, il faudra apprendre à travailler moins et mieux et à restaurer la séparation entre vie professionnelle et vie privée. Cela passe par l'instauration de pauses obligatoires, tant au sein de la journée de travail (étirements et exercices de respiration, "papoter" avec un collègue, mini-balade dans un parc) qu'en dehors (soirées, voire journées sans aucun travail, activités planifiées).
L'important est de voir ces moments de détente comme des rendez-vous avec soi-même, et de carrément les bloquer dans son agenda. Le travailleur devra également apprendre à gérer sa charge de travail : reconnaître ses limites et dire non lorsqu'une demande dépasse ces limites.
Une stratégie qui requiert l'implication de l'employeur.
Heureusement, les entreprises prennent conscience du phénomène et créent des relais en leur sein pour accompagner les travailleurs en difficulté.
- Meliinda66
- Messages : 6
- Inscription : 07 juil. 2014 18:49
Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
ADOS : ILS BOIVENT TROP !
Nous, les adultes, buvons moins, 10 litres d'alcool pur par an et par habitant, contre 17,7 litres en 1961. Mais nos jeunes ont pris la relève. Ils s’alcoolisent de plus en plus tôt, moins régulièrement, mais dans des quantités plus importantes. S’il rentre complètement saoul, faut-il pour autant paniquer ?
Ce qui les pousse à boire
Les modes de consommation
Quand faut-il s’inquiéter ?
Des profils à risques : l’œuf et la poule
Des parents qui dialoguent
C’est dans notre culture et l’on en est fier, la France, c’est le pays du vin. Pas un événement, une fête, une rencontre, une visite sans boire un verre ! La découverte de l’alcool se fait à la maison, d’une façon «encadrée» puisque 70 % des jeunes déclarent en consommer en famille à 13/14 ans. Certains y ont même goûté dès leur baptême avec une goutte de Champagne sur les lèvres. Une grave erreur selon une partie du corps médical. Pourtant, une découverte gourmande à l’adolescence avec les parents, assortie d’une mise en garde intelligente contre les conséquences des abus, ne serait-elle pas plus efficace qu’une interdiction qu’ils n’auraient de cesse de transgresser ?
Ce qui les pousse à boire
L’adolescence, c’est le passage obligé par l’originalité et la transgression. L’alcool et les stupéfiants sont suffisamment banalisés pour ne pas être inquiétants. Si nos ados sont majoritairement tout à fait au courant des risques qu’ils prennent avec une surconsommation, c’est exactement ce qu’ils cherchent. Les conséquences fâcheuses, c’est pour les autres puisqu’ils se sentent invulnérables ! Alors, à la recherche de sensations et de nouveautés, ils sont impatients de savoir comment leur corps va réagir : Justine 16 ans sait qu’elle exagère quand elle sort avec les copains mais dit-elle, «c’est pour se lâcher, pour pouvoir dire ce qu’on a sur le cœur sans se poser de question, montrer nos sentiments, ne plus se sentir jugée. Ça ne fait pas de mal, et nous permet d’oublier tout ce qui nous tracasse, surtout pour nous les filles qui nous prenons la tête pour un rien.»
Les modes de consommation
Plus on grandit, moins on consomme en famille et plus on consomme chez des amis ou au café. À 19/20 ans, les trois-quarts des jeunes boivent plutôt hors de leur domicile, le week-end et le soir. Le goût de l’alcool, en fait, ils n’aiment pas trop ça : ce qu’ils cherchent, c’est son effet. Ils pratiquent le Binge Drinking (littéralement excès de boisson) qui consiste à boire «cul sec» un maximum de verre d’alcool en un minimum de temps. Résultat assuré pour être désinhibé en un rien de temps si l’on passe à travers des vomissements et que l’on évite le coma éthylique ! Le vin, ce n’est pas leur truc : trop cher et pas assez efficace pour avoir rapidement des sensations fortes. La bière est trop soft, leur alcool de prédilection est la Vodka, efficace et moins chère que le Whisky dont on atténue le goût avec du Coca. Les plus jeunes, qui détestent l’amertume de l’alcool, fonctionnent aux Premix, ces boissons qui se présentent comme des sodas «corsés» ou «branchés». Malgré leur emballage qui ne les distingue pas des boissons sans alcool, il y est bien présent. Son goût est couvert par le sucre de la boisson.
Quand faut-il s’inquiéter ?
Quatre-vingt-deux pour cent des lycéens garçons et filles de 15 à 19 ans interrogés au cours d’une enquête à l’aide d’un questionnaire disaient consommer de l’alcool régulièrement et 35 % avouaient avoir déjà été ivres. Sont-ils tous pour autant des adolescents à problèmes ? Il a 16 ans, il est rentré ivre trois fois dans l’année après des soirées un peu trop arrosées entre copains. Pas de panique, il y a toutes les chances qu’il s’agisse d’expériences ponctuelles, banales, qui ne présagent en rien d’un comportement d’addiction pathologique. Globalement, est-ce qu’il va mal, est-il désocialisé, déscolarisé ? Ces excès n’ont pas de conséquences sur son comportement général, il ne paraît pas en souffrance, n’est pas particulièrement plus irritable ou sombre que ses copains ? S’il est évident que vous devez marquer le coup et avoir avec lui une conversation sur les risques qu’il prend, ne dramatisez pas outre mesure l’événement. Votre enfant affirme son identité et par essai et erreurs, cela lui permet de découvrir puis d’élaborer son propre système de valeurs, son individualité à l’intérieur d’un groupe social dans lequel il doit s’intégrer. À la fin de l’adolescence, si la majorité des garçons et des filles ont fait l’expérience de la drogue, du tabac et de l’alcool, moins de 5 % continueront à en faire un usage régulier et excessif.
Des profils à risques : l’œuf et la poule
Alcool, tabac et cannabis font partie de la même période d’expérimentation. Un joint fumé avec les copains ne justifie pas un conflit majeur. En revanche, si ces excès deviennent trop fréquents, s’il «sèche» ses cours les lendemains de fête, si vous trouvez des bouteilles d’alcool dans sa chambre et qu’il fume, isolé, à la maison, il a certainement besoin d’aide. On a tendance à rendre responsable de cet état l’abus d’alcool ou de stupéfiants : c’est en partie vrai, mais de l’œuf et de la poule, savoir qui est à l’origine ? Cette relation à l’alcool et/ou à la drogue est souvent l’occasion d’une prise de conscience pour l’entourage des difficultés de l’ado. Le plus souvent, il faut se rendre à l’évidence : ce mal-être était installé avant ces expériences. Ces candidats aux addictions présentent des troubles du comportement dès la petite enfance : hyper activité, trouble de l’attention, anxiété excessive, état dépressif ou troubles du comportement alimentaire sont des symptômes qui doivent être pris en charge le plus tôt possible. À l’adolescence, la rencontre avec l’alcool et le cannabis leur procure un apaisement passager qui va les pousser à réitérer chaque fois qu’ils seront gênés par leurs symptômes. Une prise en charge thérapeutique est alors indispensable.
Le juste milieu
Votre ado a découvert les joies de l’ivresse. Vous avez deviné qu’il sait ce qu’est un joint. Son comportement général n’a pas changé pour autant, ses études, ses copains, sa famille, tout roule comme d’habitude. Réjouissez-vous de ses expériences, votre enfant est parfaitement normal : une étude américaine a montré que les adolescents expérimentateurs ou consommateurs occasionnels étaient les sujets les mieux adaptés à la vie sociale de toute la population étudiée. En revanche, les consommateurs réguliers et excessifs présentaient d’importantes difficultés d’adaptation sociale avec des difficultés scolaires et des problèmes de comportement. Majoritairement, ils étaient en souffrance émotionnelle, avec des difficultés relationnelles et peu de contrôle de leur impulsivité. Vous êtes fiers car le vôtre n’a jamais, au grand jamais, touché à quoique ce soit et il s’en vante : réveillez-vous, on trouve les mêmes profils chez les abstinents que chez les sur-consommateurs. Ces ados si sages présentent parfois une difficulté d’intégration, sont souvent isolés, craintifs et, statistiquement, ce sont souvent également des enfants en grande difficulté.
Des parents qui dialoguent
L’ambiance familiale et la communication parents/enfants jouent un rôle très important dans la relation que l’adolescent aura avec ses expériences. Il est évident que l’attitude de parents eux-mêmes sur-consommateurs banalisera les excès de leur progéniture. Dans un contexte classique de parents modérés sans être phobiques, il faut trouver la bonne attitude : une information précoce, dès 8/10 ans, et un comportement ni trop permissif ou aveugle, ni trop répressif. Le dialogue, comme toujours, reste primordial. Julien, 17 ans : «Je voulais juste dire que l’adolescent a besoin d’écoute et de communication… C’est pour cette raison que les parents doivent aussi consacrer plus de temps aux adolescents, pour leur expliquer la gravité de l’alcool, pour les orienter et les aider à affronter leurs obstacles. Et aussi, les soutenir, surtout pendant l’angoisse des examens, de prendre le temps de les écouter et de les encourager à communiquer pour expliquer leur point de vue et leurs soucis…»
Des éléments génétiques et/ou un terrain favorable
Les recherches actuelles montrent que l’alcoolisme et la toxicomanie sont en partie génétiquement déterminés. Mais ce déterminisme a une importance variable suivant la sensibilité des individus. Chacun de nous réagit différemment à une même dose d’alcool ou de stupéfiants. Chez les Asiatiques, il existe une intolérance génétique à l’alcool qui se manifeste par des symptômes particulièrement désagréables : maux de tête, vertiges, diminution de la tension artérielle, augmentation de la fréquence cardiaque pour 45 à 85 % des sujets contre 3 à 30 % chez les individus de race blanche. Par ailleurs, les enfants issus de parents alcooliques, toxicomanes ou souffrants de maladies mentales ont 10 fois plus de risques de développer des conduites de dépendance mais, là aussi, le déterminisme génétique est-il seul en cause, ou bien ces parents en souffrance élèvent-ils leurs enfants dans un contexte si difficile qu’il engendre ce type de troubles ?
Statistiques aux urgences
L’ivresse, jusqu’au coma éthylique est la cause la plus fréquente du recours aux urgences hospitalières. Viennent ensuite, parfois encore plus dramatiques, les accidents et les traumatismes. Statistiquement, c’est l’alcool et la drogue qui, dès 15 ans, et dans 40 à 45 % des cas, sont responsables des accidents mortels de la circulation chez les 18/25 ans.
Sans alcool, la fête est moins folle !
Selon une enquête nationale réalisée en 2005/2006 par la Mutuelle des étudiants, la consommation occasionnelle et démesurée d’alcool est toujours liée à la fête. Pas étonnant que les producteurs n’hésitent pas à faire la promotion de leurs produits directement dans les fêtes étudiantes en proposant des dégustations gratuites. L’idée est de créer des vocations de vrais buveurs qui dureront toute une vie, en mêlant l’alcool à la fête et à la musique.
Nous, les adultes, buvons moins, 10 litres d'alcool pur par an et par habitant, contre 17,7 litres en 1961. Mais nos jeunes ont pris la relève. Ils s’alcoolisent de plus en plus tôt, moins régulièrement, mais dans des quantités plus importantes. S’il rentre complètement saoul, faut-il pour autant paniquer ?
Ce qui les pousse à boire
Les modes de consommation
Quand faut-il s’inquiéter ?
Des profils à risques : l’œuf et la poule
Des parents qui dialoguent
C’est dans notre culture et l’on en est fier, la France, c’est le pays du vin. Pas un événement, une fête, une rencontre, une visite sans boire un verre ! La découverte de l’alcool se fait à la maison, d’une façon «encadrée» puisque 70 % des jeunes déclarent en consommer en famille à 13/14 ans. Certains y ont même goûté dès leur baptême avec une goutte de Champagne sur les lèvres. Une grave erreur selon une partie du corps médical. Pourtant, une découverte gourmande à l’adolescence avec les parents, assortie d’une mise en garde intelligente contre les conséquences des abus, ne serait-elle pas plus efficace qu’une interdiction qu’ils n’auraient de cesse de transgresser ?
Ce qui les pousse à boire
L’adolescence, c’est le passage obligé par l’originalité et la transgression. L’alcool et les stupéfiants sont suffisamment banalisés pour ne pas être inquiétants. Si nos ados sont majoritairement tout à fait au courant des risques qu’ils prennent avec une surconsommation, c’est exactement ce qu’ils cherchent. Les conséquences fâcheuses, c’est pour les autres puisqu’ils se sentent invulnérables ! Alors, à la recherche de sensations et de nouveautés, ils sont impatients de savoir comment leur corps va réagir : Justine 16 ans sait qu’elle exagère quand elle sort avec les copains mais dit-elle, «c’est pour se lâcher, pour pouvoir dire ce qu’on a sur le cœur sans se poser de question, montrer nos sentiments, ne plus se sentir jugée. Ça ne fait pas de mal, et nous permet d’oublier tout ce qui nous tracasse, surtout pour nous les filles qui nous prenons la tête pour un rien.»
Les modes de consommation
Plus on grandit, moins on consomme en famille et plus on consomme chez des amis ou au café. À 19/20 ans, les trois-quarts des jeunes boivent plutôt hors de leur domicile, le week-end et le soir. Le goût de l’alcool, en fait, ils n’aiment pas trop ça : ce qu’ils cherchent, c’est son effet. Ils pratiquent le Binge Drinking (littéralement excès de boisson) qui consiste à boire «cul sec» un maximum de verre d’alcool en un minimum de temps. Résultat assuré pour être désinhibé en un rien de temps si l’on passe à travers des vomissements et que l’on évite le coma éthylique ! Le vin, ce n’est pas leur truc : trop cher et pas assez efficace pour avoir rapidement des sensations fortes. La bière est trop soft, leur alcool de prédilection est la Vodka, efficace et moins chère que le Whisky dont on atténue le goût avec du Coca. Les plus jeunes, qui détestent l’amertume de l’alcool, fonctionnent aux Premix, ces boissons qui se présentent comme des sodas «corsés» ou «branchés». Malgré leur emballage qui ne les distingue pas des boissons sans alcool, il y est bien présent. Son goût est couvert par le sucre de la boisson.
Quand faut-il s’inquiéter ?
Quatre-vingt-deux pour cent des lycéens garçons et filles de 15 à 19 ans interrogés au cours d’une enquête à l’aide d’un questionnaire disaient consommer de l’alcool régulièrement et 35 % avouaient avoir déjà été ivres. Sont-ils tous pour autant des adolescents à problèmes ? Il a 16 ans, il est rentré ivre trois fois dans l’année après des soirées un peu trop arrosées entre copains. Pas de panique, il y a toutes les chances qu’il s’agisse d’expériences ponctuelles, banales, qui ne présagent en rien d’un comportement d’addiction pathologique. Globalement, est-ce qu’il va mal, est-il désocialisé, déscolarisé ? Ces excès n’ont pas de conséquences sur son comportement général, il ne paraît pas en souffrance, n’est pas particulièrement plus irritable ou sombre que ses copains ? S’il est évident que vous devez marquer le coup et avoir avec lui une conversation sur les risques qu’il prend, ne dramatisez pas outre mesure l’événement. Votre enfant affirme son identité et par essai et erreurs, cela lui permet de découvrir puis d’élaborer son propre système de valeurs, son individualité à l’intérieur d’un groupe social dans lequel il doit s’intégrer. À la fin de l’adolescence, si la majorité des garçons et des filles ont fait l’expérience de la drogue, du tabac et de l’alcool, moins de 5 % continueront à en faire un usage régulier et excessif.
Des profils à risques : l’œuf et la poule
Alcool, tabac et cannabis font partie de la même période d’expérimentation. Un joint fumé avec les copains ne justifie pas un conflit majeur. En revanche, si ces excès deviennent trop fréquents, s’il «sèche» ses cours les lendemains de fête, si vous trouvez des bouteilles d’alcool dans sa chambre et qu’il fume, isolé, à la maison, il a certainement besoin d’aide. On a tendance à rendre responsable de cet état l’abus d’alcool ou de stupéfiants : c’est en partie vrai, mais de l’œuf et de la poule, savoir qui est à l’origine ? Cette relation à l’alcool et/ou à la drogue est souvent l’occasion d’une prise de conscience pour l’entourage des difficultés de l’ado. Le plus souvent, il faut se rendre à l’évidence : ce mal-être était installé avant ces expériences. Ces candidats aux addictions présentent des troubles du comportement dès la petite enfance : hyper activité, trouble de l’attention, anxiété excessive, état dépressif ou troubles du comportement alimentaire sont des symptômes qui doivent être pris en charge le plus tôt possible. À l’adolescence, la rencontre avec l’alcool et le cannabis leur procure un apaisement passager qui va les pousser à réitérer chaque fois qu’ils seront gênés par leurs symptômes. Une prise en charge thérapeutique est alors indispensable.
Le juste milieu
Votre ado a découvert les joies de l’ivresse. Vous avez deviné qu’il sait ce qu’est un joint. Son comportement général n’a pas changé pour autant, ses études, ses copains, sa famille, tout roule comme d’habitude. Réjouissez-vous de ses expériences, votre enfant est parfaitement normal : une étude américaine a montré que les adolescents expérimentateurs ou consommateurs occasionnels étaient les sujets les mieux adaptés à la vie sociale de toute la population étudiée. En revanche, les consommateurs réguliers et excessifs présentaient d’importantes difficultés d’adaptation sociale avec des difficultés scolaires et des problèmes de comportement. Majoritairement, ils étaient en souffrance émotionnelle, avec des difficultés relationnelles et peu de contrôle de leur impulsivité. Vous êtes fiers car le vôtre n’a jamais, au grand jamais, touché à quoique ce soit et il s’en vante : réveillez-vous, on trouve les mêmes profils chez les abstinents que chez les sur-consommateurs. Ces ados si sages présentent parfois une difficulté d’intégration, sont souvent isolés, craintifs et, statistiquement, ce sont souvent également des enfants en grande difficulté.
Des parents qui dialoguent
L’ambiance familiale et la communication parents/enfants jouent un rôle très important dans la relation que l’adolescent aura avec ses expériences. Il est évident que l’attitude de parents eux-mêmes sur-consommateurs banalisera les excès de leur progéniture. Dans un contexte classique de parents modérés sans être phobiques, il faut trouver la bonne attitude : une information précoce, dès 8/10 ans, et un comportement ni trop permissif ou aveugle, ni trop répressif. Le dialogue, comme toujours, reste primordial. Julien, 17 ans : «Je voulais juste dire que l’adolescent a besoin d’écoute et de communication… C’est pour cette raison que les parents doivent aussi consacrer plus de temps aux adolescents, pour leur expliquer la gravité de l’alcool, pour les orienter et les aider à affronter leurs obstacles. Et aussi, les soutenir, surtout pendant l’angoisse des examens, de prendre le temps de les écouter et de les encourager à communiquer pour expliquer leur point de vue et leurs soucis…»
Des éléments génétiques et/ou un terrain favorable
Les recherches actuelles montrent que l’alcoolisme et la toxicomanie sont en partie génétiquement déterminés. Mais ce déterminisme a une importance variable suivant la sensibilité des individus. Chacun de nous réagit différemment à une même dose d’alcool ou de stupéfiants. Chez les Asiatiques, il existe une intolérance génétique à l’alcool qui se manifeste par des symptômes particulièrement désagréables : maux de tête, vertiges, diminution de la tension artérielle, augmentation de la fréquence cardiaque pour 45 à 85 % des sujets contre 3 à 30 % chez les individus de race blanche. Par ailleurs, les enfants issus de parents alcooliques, toxicomanes ou souffrants de maladies mentales ont 10 fois plus de risques de développer des conduites de dépendance mais, là aussi, le déterminisme génétique est-il seul en cause, ou bien ces parents en souffrance élèvent-ils leurs enfants dans un contexte si difficile qu’il engendre ce type de troubles ?
Statistiques aux urgences
L’ivresse, jusqu’au coma éthylique est la cause la plus fréquente du recours aux urgences hospitalières. Viennent ensuite, parfois encore plus dramatiques, les accidents et les traumatismes. Statistiquement, c’est l’alcool et la drogue qui, dès 15 ans, et dans 40 à 45 % des cas, sont responsables des accidents mortels de la circulation chez les 18/25 ans.
Sans alcool, la fête est moins folle !
Selon une enquête nationale réalisée en 2005/2006 par la Mutuelle des étudiants, la consommation occasionnelle et démesurée d’alcool est toujours liée à la fête. Pas étonnant que les producteurs n’hésitent pas à faire la promotion de leurs produits directement dans les fêtes étudiantes en proposant des dégustations gratuites. L’idée est de créer des vocations de vrais buveurs qui dureront toute une vie, en mêlant l’alcool à la fête et à la musique.
- dezolga147
- Messages : 6
- Inscription : 18 févr. 2019 14:38
Re: Notes d'actu
Pour les femmes, à l’âge de 40 à 50 ans, la transition vers la ménopause peut avoir des conséquences sur la sexualité. De l’autre côté, les hommes âgés d’environ 45 à 60 ans passent aussi par une phase d’andropause. Durant cette période, nombreuses sont les personnes qui souffrent de troubles de libido. Mais quelles sont les causes de ce trouble sexuel ? Et comment le traiter ?



Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé
Bonjour,
Merci pour le partage de vos recherche.
La recherche santé est un domaine qui vise à améliorer la prévention, le diagnostic, le traitement et la guérison des maladies qui affectent les êtres humains. C'est un travail très dur qui nécessite des compétences scientifiques, techniques, éthiques et humaines.
Mais si quelqu'un veut savoir plus sur la recherche santé et ses enjeux, je vous conseille de lire le magazine santé, qui propose des articles intéressants et des témoignages de chercheurs en santé sur ce sujet. Vous y trouverez des informations sur les avancées, les découvertes, les méthodes, les perspectives et les limites de la recherche santé.
Merci et bonne chance à tous!
Merci pour le partage de vos recherche.
La recherche santé est un domaine qui vise à améliorer la prévention, le diagnostic, le traitement et la guérison des maladies qui affectent les êtres humains. C'est un travail très dur qui nécessite des compétences scientifiques, techniques, éthiques et humaines.
Mais si quelqu'un veut savoir plus sur la recherche santé et ses enjeux, je vous conseille de lire le magazine santé, qui propose des articles intéressants et des témoignages de chercheurs en santé sur ce sujet. Vous y trouverez des informations sur les avancées, les découvertes, les méthodes, les perspectives et les limites de la recherche santé.
Merci et bonne chance à tous!
