Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

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Joxx
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par Joxx »

Les résumés que je poste sont fait par moi et non pas du copier/coller. S'il y a des fautes d'orthographes ou de grammaire, je m'en excuse!

Sur le tabac:
On connaissait certains méfaits du tabac sur notre santé comme un risque de contracter un cancer du poumon, cancer des voies aériennes digestives supérieurs (larynx, pharynx, oesophage, langue et bouche), cancer de la vessie, du rein, du sein et le cancer du col de l'utérus. Un des méfaits les moins connu de la consommation du tabac est l'accélération du déclin cognitif, donc augmentation du risque de la maladie d'Alzheimer.

97% des fumeurs qui essaient d'arrêter de fumer sans aucune aide (comme les patchs, gommes, spray etc..) échouent. La HAS a fait le point sur l'e-cigarette : elle n'a pas tranché sur ce sujet, en effet, elle ne recommande l'utilisation de l'e-cigarette mais son utilisation n'est pas découragée..
Il existe plusieurs produits vendus en pharmacie qui aide au sevrage du tabac. S'ils ne sont pas efficaces, les médecins peut prescrire d'autres médicaments (varénicline (c'est une molécule de sevrage qui agit sur le cerveau) ou encore le bupropion (classé parmi les antidepresseurs)). Il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer, arrêter à 40 augmente l'espérence de vie de 7 ansm arrêter à 50 ans l'augmente de 4 ans et arrêter à 60 ans de 3 ans.
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cristal74270
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Bonjour Joxx,
Merci pour ce résumé :D
L'année dernière avec plusieurs membres nous résumions l'émission entière du magazine de la santé, chacun avait son jour, moi je crois avoir pris le mercredi puis en fin de semaine je regardais l'intégral d' IN VIVO et je le postais, et il y avait aussi un membre "william" qui lui regardait "ALLO DOCTEUR" et qui m'étais les notes ici aussi, mais cette année personne ne s'y colle, fort bien dommage. Je ne peux malheureusement pas tout faire car je fais aussi beaucoup de tests psy et des maths qui me donnent du fil à retordre, bref.
Voilà pourquoi j'ai pris l'initiative de regarder ce qui a d’intéressant sur le figaro.fr, je fais effectivement un copier/coller et je mets en gras ce qu'il me semble important, ensuite pour moi perso je refais un copier/coller sur mon traitement de texte, je mets du stabilos sur les choses importantes puis j'imprime et hop dans mon classeur, ensuite je relis le tout et je résume. Grâce aux actu sanitaires et sociales, on pourra je pense argumenter lors de l'épreuve écrite puis pour l'oral.

N'hésite surtout pas et si tu as le temps de nous mettre tes résumés, ce dernier est bien construit.
bisous
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cristal74270
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

ACTU LES TOXICOMANIES
3) LES DROGUES

le 24/09/2013
LES EAUX USEES, MOUCHARDES DE LA DROGUE

L'université Paris Sud a mené une étude sur la consommation de drogue en analysant les eaux usées à leur entrée en station d'épuration. Cet outil permet notamment de mieux appréhender les consommations festives de drogue.

Les égouts trahissent les consommateurs de drogue. S'il est toujours possible de minimiser ou de dissimuler sa consommation réelle à un enquêteur, ou de passer entre les mailles du filet des contrôles douaniers, l'analyse des eaux usées ne ment pas. Une équipe de chercheurs de l'université de Paris Sud a prélevé plusieurs litres d'eaux usées à leur arrivée dans 25 stations d'épuration de France pour y mesurer les traces de drogue présentes. L'équipe de chercheurs cherche à faire connaître son outil, qui permet une connaissance quasi immédiate des quantités de drogue consommées dans un périmètre défini.

Le samedi, c'est ecstasy

Ainsi, les résultats obtenus après analyse des eaux usées d'une station d'épuration à proximité de Lille permettent d'établir que la consommation moyenne de cocaïne s'élève à 1,4 gramme par jour pour 1000 habitants, soit près de dix fois plus que la moyenne nationale et un record pour l'Europe.
Mais pas question de tirer des conclusions hâtives et de faire de Lille le paradis de la cocaïne. La Mairie a immédiatement fait paraître un communiqué, expliquant que les prélèvements ont été effectués pendant la grande braderie de Lille, qui attire 2 millions de touristes (contre 227.000 habitants habituellement). Les chercheurs l'ont en effet fait délibérément, afin de montrer que leur outil permettait une grande précision et réactivité dans l'analyse. Une souplesse qui permet notamment de mieux connaître les consommations festives de drogue. Les prélèvements effectués autour de Montpellier montrent aussi une forte augmentation de prise d'ecstasy le week-end, avec des taux cinq fois supérieurs à la moyenne française. Le prélèvement des eaux usées permet d'avoir donc une image plus précise des consommations de drogue, et notamment d'avoir accès au consommateur occasionnel.



le 01/10/2013
LA LUTTE CONTRE LA DROGUE VOUÉE à L’ÉCHEC

Quelques-uns des lots de cocaïne saisis en Colombie dans un laboratoire clandestin au printemps 2013.

Malgré des saisies records, l'offre est de plus en plus abordable et la qualité de l'héroïne, de la cocaïne et du cannabis de plus en plus pure, révèle une étude. Ses auteurs appellent à un recentrage sur la prévention et la désintoxication.

Malgré les milliards dépensés et des années d'efforts de la police et de la justice au niveau mondial, aucune victoire n'est en vue dans la lutte contre la drogue. Au contraire. Une étude publiée mardi dans la revue British Medical Journal Open montre que le marché de la drogue n'a jamais été aussi florissant. Se basant sur des chiffres venus d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Australie, les chercheurs ont découvert que les drogues n'avaient jamais été aussi bon marché, facilement trouvables et pures ce qui alimente une demande soutenue.

Aux Etats-Unis, les prix - ajustés en fonction de l'inflation - de l'héroïne, de la cocaïne et du cannabis ont baissé de plus de 80% (respectivement 81%, 80% et 86%), alors que dans le même temps la pureté de ces drogues s'est fortement accrue: 6% pour l'héroïne, 11% pour la cocaïne et 161% pour le cannabis. En Australie, le prix de la cocaïne a décru de 14% entre 2000 et 2010, contre une baisse de 49% pour l'héroïne. En Europe, le prix des opiacés et de la cocaïne a diminué de 74% et de 51%

Pourtant, tout au long de cette période, les saisies de cannabis et d'héroïne ont augmenté respectivement de 465% et 29% aux Etats-Unis, tandis que les saisies de cocaïne ont baissé de moitié. En Europe, les saisies d'héroïne ont pour leur part augmenté de 380% entre 1990 et 2009.

Le précédent de la Prohibition

«Ces résultats indiquent que les efforts réalisés pour contrôler le marché des drogues illicites ont échoué», souligne l'étude dirigée par le chercheur canadien Evan Wood. Des collègues chercheurs comparent cette tendance aux effets pervers de la prohibition d'alcool pendant les années folles aux Etats-Unis: le commerce de la drogue est tellement profitable que les organisations criminelles qui le contrôlent trouvent toujours la parade pour répondre à la demande. Les saisies n'ont qu'un effet temporaire et très localisé.

Ces pains de cannabis vont être incinérés par la police mexicaine.

La lutte contre la drogue s'apparente à la quête d'une aiguille dans une botte de foin, pointent les chercheurs. La drogue produite au Mexique et destinée aux Etats-Unis remplit chaque année l'équivalent de 60 camions. Comment les repérer parmi les 5,5 millions de poids lourds passant annuellement la frontière entre les deux pays?

Pour les auteurs de l'étude, les stratégies nationales ou internationales ont insisté de manière disproportionnée sur la répression et l'aspect judiciaire et criminel en concentrant leurs efforts sur la production de drogue au détriment de la prévention et de la manière d'aider les accros à se désintoxiquer et décrocher. Ils estiment que les progrès en matière de guerre contre la drogue ne devraient pas être jaugés en fonction des kilos saisis mais de la chute des overdoses mortelles et de la baisse du nombre de maladies transmises entre consommateurs de drogue.


Je mettrais la suite ce soir ou demain, bonne lecture
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cristal74270
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Voici la suite Actu "drogues"

le 10/10/2013
SALLE DE SHOOT : LES RIVERAINS POUSSENT UN "OUF" DE SOULAGEMENT

- Le Conseil d'État a rendu un avis négatif sur l'installation d'une salle de consommation de drogue dans le Xe arrondissement de la capitale. Anne Hidalgo a estimé qu'aucune ouverture ne serait possible avant les municipales. Les riverains s'en réjouissent

«On est sauvés», se réjouit Rabah, responsable d'un café situé à quelques mètres du 39, boulevard de la Chapelle, où devait s'installer la future salle de shoot. «Le quartier commence seulement à relever la tête. Avant, les femmes n'osaient pas sortir le soir et on avait peur des dealers. Une salle de shoot nous aurait fait revenir dix ans en arrière niveau insécurité», estime le commerçant. «Je commençais à économiser en vue d'une baisse de fréquentation», renchérit son associé.

Situé au bord des voies de chemin de fer de la gare du Nord, un modeste préfabriqué devait faire office de «salle de consommation de drogue à moindre risque». L'emplacement avait été choisi en raison de la forte concentration de toxicomanes et de deal dans le quartier. Car s'il y a de fortes chances que le passant pressé ne remarque rien, les rues autour de la gare du Nord constituent le carrefour de la drogue de la capitale. Notamment la longue, sombre et glaciale rue de Maubeuge, située entre la gare et l'hôpital de Lariboisière. Occupée par des bureaux, quasiment personne n'y vit, ce qui en fait un endroit propice pour vendre ou consommer de la drogue. Un distributeur de seringues stérilisées y a d'ailleurs été installé afin de limiter la transmission du VIH.

«On aurait ajouté de la difficulté à la difficulté»

La cohabitation avec les toxicomanes et les dealers est déjà très pénible à vivre pour les riverains. Et la salle de shoot, loin d'être une solution à leurs yeux, représentait plutôt une nuisance supplémentaire. «On aurait ajouté de la difficulté à la difficulté», estime Pierre Cologner, président de l'association Vivre Gare du Nord. «Nous devons faire face à la délinquance, à la forte présence de marginaux, à l'insalubrité, au deal... L'ardoise est lourde à porter», poursuit l'associatif, convaincu qu'une salle de shoot n'aurait pas aidé à «canaliser» le problème de la consommation de drogue. La mairie avait pourtant prévu la présence de 30 policiers supplémentaires, en renfort dans le quartier. «Mais ils n'auraient rien pu faire contre les “crackeurs” de Stalingrad (XIXe arrondissement de Paris) qui seraient venus en masse», soupire Élodie, jeune mère de famille du quartier. «Je comprends qu'on veuille prendre en charge les toxicomanes, qui sont avant tout des personnes malades, mais pas ici, à côté d'un théâtre, d'une école et d'un lycée», estime Harris, dont les fenêtres donnent sur l'emplacement choisi pour installer la salle de shoot.

Céline Debeaulieu, coordinatrice de l'association Gaïa qui milite pour la mise en place de salle d'injection, est, elle, persuadée que l'ouverture de la salle aurait calmé les habitants. «La situation se serait améliorée pour tout le monde. Ces personnes sont déjà confrontées au problème de la drogue, si nous aidons les toxicomanes, c'est aussi eux que nous aidons!» Les travaux d'aménagement, qui devaient commencer lundi prochain, sont en suspens. L'association Parents contre la drogue, à l'origine de la plainte auprès du Conseil d'État, prépare un recours qu'elle déposera lundi au Tribunal administratif afin de demander leur arrêt pur et simple.


le 12/10/2013
LA CARTE DES POINTS CHAUDS DE LA TOXICOMANIE à PARIS


Un distributeur automatique de seringues près de la gare du Nord à Paris.

INTERVIEW - Pierre Leyrit, directeur du centre sociomédical CoordinationToxicomanies, à Paris, commente la cartographie de la toxicomanie parisienne. Il apparaît que le triangle Gare du Nord - Chateau-Rouge - Stalingrad demeure le «grand spot» de la consommation de produits opiacés.

Pierre Leyrit est le directeur du centre sociomédical Coordination Toxicomanies dans le XVIIIe arrondissement de Paris. À ce titre, il décrit les tentatives de réduction des risques liés à l'injection de stupéfiants, les spécificités du quartier de la gare du Nord et les risques autres que ceux liés aux drogues injectables.

Le Figaro. - Comment évolue la distribution de matériel d'injection stérile à Paris?

Pierre Leyrit. - On voit une augmentation constante, de 6 à 7 % par an, du nombre de kits distribués. Quant à dire si cette augmentation correspond à un meilleur comportement des usagers ou à une augmentation de la consommation de drogue, je dirais que c'est probablement les deux. L'accroissement de l'offre de kits - en 20 ans, on est passé d'une quinzaine de distributeurs à 33 aujourd'hui dans Paris - permet certainement que le matériel ne soit pas réutilisé, ce qui évite à la fois une surinfection quand un usager réutilise une seringue, ou une contamination quand il utilise une seringue déjà utilisée. De ce point de vue, on peut considérer que c'est une réussite: dans les années 1980, les consommateurs étaient la population la plus contaminée par le Sida. Aujourd'hui, sur les personnes qui ont contracté le VIH en 2013, le pourcentage est inférieur à celui de contamination de la population générale. Toutefois, les études montrent que l'injection reste un problème majeur: il y a un renouvellement de la population, une augmentation de la consommation…

Pourquoi les environs de la gare du Nord, où était prévue l'implantation d'une salle de consommation à moindre risque, sont l'épicentre parisien de la consommation de produits opiacés?

En effet, ce n'est pas un hasard si la salle de consommation était prévue là. C'est le grand «spot» du moment, dans un triangle Gare du Nord - Stalingrad - Château-rouge. D'abord, c'est un énorme nœud de transports, la gare est la troisième gare mondiale après Chicago et Tokyo. Il y a aussi une dimension urbaine: c'est là qu'on trouve de l'habitat insalubre ou délaissé, et des populations qui ont moins le réflexe de faire appel à l'autorité publique quand ils voient des consommateurs devant chez eux. Mais les choses évoluent: dans les années 1970, le «spot» de consommation d'héroïne était dans les environs du chantier de la tour Montparnasse. Puis la rénovation urbaine a repoussé les consommateurs vers les squats de la rue de Bagnolet, le bassin de la Villette… Ça évolue en partie au gré de la rénovation urbaine, mais aussi au gré de la politique d'accompagnement des toxicomanes. Depuis le milieu des années 2000, on n'est plus dans une logique de «chacun pour soi», qui consiste à repousser la question du centre vers les périphéries, mais dans une logique métropolitaine. La notion de «centre» est remise en cause: reléguer les consommateurs à la Plaine-Saint-Denis, par exemple, n'a plus de sens, car c'est devenu un centre en soi. La métropole devient multicentrique, ce qui impose d'engager une réflexion sur la prise en charge des usagers. Sur les substances injectables, mais aussi sur le crack, par exemple.

Qu'est-ce qui distingue ces phénomènes?

Les seringues sont très visibles et impressionnantes: une seringue vue par 1000 passants, c'est comme s'il y avait 1000 seringues dans la rue. Les gens évitent les rues où ils voient ces objets et la misère qui va avec cette consommation. Mais je pense qu'en dehors de cette visibilité, dans la problématique du nord-est parisien, le poids du crack est plus important que celui des opiacés. Avec le crack, il n'y a pas le symbole de la seringue abandonnée, mais c'est une réalité également très dérangeante, avec beaucoup de violence. Non pas à l'encontre des passants, mais sous leurs yeux, des violences entre des consommateurs, qui sont sans foi ni loi quand ils cherchent du crack. Heureusement, entre guillemets, ce sont des gens très affaiblis physiquement, ce qui limite les dégâts, mais c'est très impressionnant pour les gens qui voient ça. Ce sont par ailleurs des usagers dans une très grande précarisation, très agités en cas de manque, aux comportements étranges en raison de troubles neurologiques liés à cette drogue… Une situation d'autant plus inquiétante que les consommateurs de crack ne rentrent pas dans les dispositifs de parcours de soins, déjà surchargés ou peu adaptés.
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cristal74270
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Voici la suite actu Drogues

le 05/12/2013
LE COMBAT CONTRE LE CANNABIS EST PERDU

Pour s'affranchir des marchés noirs, certains consommateurs choisissent de produire eux-mêmes leur cannabis.

Faut-il sanctionner autrement la consommation de cannabis ?


«La prudence de certains sur ce dossier confine à la lâcheté.» C'est ce qu'a déclaré la garde des Sceaux, Christiane Taubira, la semaine dernière, relançant l'hypothèse d'une proposition de loi sur le sujet. Mais la dépénalisation n'est pas encore à l'ordre du jour, et l'Union syndicale des magistrats (USM) se déclare en faveur d'une «contraventionnalisation», qui remplacerait les peines de prison par des amendes, pour les petits consommateurs.

Une idée qui ne fait pas l'unanimité chez les commentateurs du figaro.fr: «À ce que je sache, lance Le Houelleur Yannick, le cannabis est une drogue dangereuse pour la santé. Or, de ce point de vue-là, toute libéralisation de sa consommation, toute dépénalisation même partielle est inacceptable. Nous vivons dans une société où le laxisme commence à coûter très cher à la collectivité.» L'assouplissement des sanctions inquiète également Torrakham s., pour qui «la pénalisation des drogues douces est bien le seul garde-fou contre une généralisation des drogues dures, qui constituent un terrible fléau social».

«Bonjour les dégâts»


Addiction, maladie… Certains internautes craignent de voir des jeunes sombrer si la législation est modifiée: Bison1 en est sûr, «libérer la consommation du cannabis de cette manière va augmenter le nombre d'égarés dans nos lycées et collèges». «Et nos ados? Et les résultats scolaires?» s'alarme aussi Maxandre. «Les hôpitaux psychiatriques en France sont de plus en plus saturés par l'accueil de fumeurs de cannabis. Une bouffée délirante isolée, ça se soigne. Par contre, si la schizophrénie se déclenche, il n'y a plus d'espoir», rappelle Gambusie. Marc Antoine 2 est lui aussi sceptique: «Bonjour les dégâts sur la route, chez les pneumologues et addictologues...» «Pourquoi pas des facilités de paiement?» ironise même Alain de Real.

Mais l'idée de remplacer les poursuites judiciaires par des amendes séduit Scanie: «Des amendes de 1500 euros pour consommation seraient certainement plus efficaces que des audiences judiciaires jamais tenues, ou des peines non exécutées.» Cyranno de Bergerac abonde dans le même sens: «Il ne s'agit nullement de libéraliser la consommation de cannabis, mais de trouver une législation plus adaptée pour lutter contre cette drogue. Un jeune ado sera bien plus embêté par une grosse amende que par du temps perdu au commissariat ou au tribunal.» «Ainsi, poursuit ‘Ponine, les contraventions pourraient être suffisamment fortes pour que cela puisse remplir les caisses de l'État en un temps record.»

«Il faut arriver à la dépénalisation complète»

D'autant que «la politique de pure répression est un échec», comme l'estime Skitout. «Le combat contre le cannabis est perdu. Des contraventions aux utilisateurs, avec une lutte contre les réseaux de trafiquants, permettraient peut-être d'assécher la consommation. Et, perdu pour perdu, autant percevoir des taxes», déclare Leonard N., pragmatique. «Ils pourraient faire des travaux d'intérêt général, comme nettoyer les ponts ou les façades des tags, enlever les déchets dans la nature», propose également Lalicorne30. Une «contraventionnalisation» qui pourrait également désengorger le système judiciaire, avance Snakest: «On remplit les tribunaux de consommateurs (près de 39.000 condamnations en 2010): la justice a sûrement d'autres choses à faire que de tous les juger.»

Ppibouleau veut même aller plus loin: «Il faut arriver à la dépénalisation complète de la consommation, avec en parallèle le démantèlement des réseaux fournisseurs...», propose-t-il. «Mme Taubira a bien raison de donner encore un bon coup de pied dans la fourmilière. Il faut que la France pense autrement, en s'inspirant de pays d'Europe du Nord», préconise quant à lui L.E.F. «La dépénalisation des drogues au Portugal a eu un effet positif clair, et plus personne ne veut revenir en arrière», souligne aussi Skitout, rejoint par Jean_Naimarre: «Le cannabis est aussi dangereux que l'alcool ou la cigarette, et en plus, il crée une économie parallèle sur laquelle on ne touche rien. Ce qu'il faut, c'est le légaliser, l'encadrer et le taxer.»

La suite demain bonne nuitée à tous :clin:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par Joxx »

Ma premiere phrase ne te visait pas du tout, je m'excuse de cette confusion. C'est juste que j'ai réellement perdu mon français (parler anglais quasi tout le temps pendant 4 ans =/) et c'est pour ça que je voulais m'excuser d'avance s'il avait des fautes de grammaires et d'orthographes.
Les personnes qui partagent ici, que ce soit du résumé ou du copier/coller, je trouve qu'ils donnent beaucoup de leur temps à aider les autres. Tes recherches m'ont d'ailleurs beaucoup aidé et je t'en remercie, t'es bien l'une des seules qui poste ici.
Désolée encore pour la confusion.
Par contre, a propos du magazine de la santé, je la regarde sur internet, mais jevais être honnête, il y a des passages de l'émission que je zap quand je trouve que le sujet n'a pas de rapport avec le concours donc ça se peut que je rate des trucs. Invivo jle regarde pas a part une fois c'etait sur les infirmieres scolaires. Et allo docteur je ne regarde pas non plus.
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Hello Joxx,
Ne t'inquiète pas , je ne me suis pas senti visée ! :D Mais ce que tu as écrit m'a fait penser que je devais mettre une explication puisque maintenant je puise les actu sur le figaro et plus sur le magazine de la santé, heureusement Dou mets depuis quelques jours ses notes concernant cette émission.
Donc à mon tour, je vous remercie tous les deux de partager vos notes intéressantes,
bon courage à vous deux ! on se retrouve sur les tests psy :D
bisous
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

le 03/01/2014
UNE HORMONE COMBAT LES EFFETS DU CANNABIS
Des chercheurs de l'Inserm ont identifié un composé naturellement présent dans l'organisme qui peut réduire l'accoutumance aux cannabinoïdes.

Des scientifiques de l'Inserm ont peut-être découvert le premier traitement pharmacologique permettant de lutter efficacement contre la dépendance au cannabis.
En France, un demi-million de personnes fument quotidiennement de l'herbe ou de la ­résine, avec les conséquences délétères que l'on connaît sur la cognition et la motivation, notamment chez les jeunes.

Dans un article paru vendredi dans Science, les équipes de Pier Vincenzo Piazza et Giovanni Marsicano (Unité Inserm 862) ont montré que de très hautes doses de THC, la substance active du cannabis, déclenchaient chez la souris une surproduction d'une hormone particulière, la prégnénolone. En venant se fixer dans le cerveau sur le même récepteur que le THC, mais à un endroit différent, elle limite fortement la libération de dopamine, la substance responsable de l'effet addictif des drogues.

Conséquence: les souris droguées auxquelles on administre cette hormone en excès dans le cerveau limitent naturellement leur prise de cannabinoïdes. Elles récupèrent par ailleurs leurs facultés de mémoire et semblent moins «abruties» par le THC.

Bientôt des essais cliniques

Sur des cellules cultivées en laboratoire pour exprimer le récepteur humain du THC, la prégnénolone semble avoir le même effet bénéfique. Cette hormone naturelle est toutefois peu adaptée pour être utilisée comme médicament. «Elle est mal absorbée et rapidement métabolisée par l'organisme», prévient Pier Vincenzo Piazza. Les chercheurs ont donc mis au point des analogues «stables et bien absorbés» qui seraient, eux, de bons candidats à un premier essai clinique.
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

le 17/01/2014
UNE DROGUE PAS SI "DOUCE" QU'ON NE LE CROIT
le 17/01/2014
L'académie de médecine, par la voix du Pr Jean Constentin, met en garde contre sur les effets néfastes du cannabis sur la santé.

À force de mettre en avant les usages «thérapeutiques» du cannabis ou de ses dérivés on en oublierait presque qu'il s'agit d'une drogue avec des effets délétères sur la santé. Comment une substance naturelle aux vertus thérapeutiques pourrait-elle être nocive pour la santé? demandent, faussement naïfs, les partisans de sa légalisation. L'académie de médecine tentait déjà de mettre fin à cette confusion lors d'une session le 23 février 2010, par la voix du Pr Jean Costentin, professeur de pharmacologie et auteur de Pourquoi il ne faut pas dépénaliser l'usage du cannabis (Odile Jacob, 2012), rappelant que le cannabis était à la fois: «Un faux médicament, mais une vraie drogue.»

Faux médicament, parce que «pour chacune des activités thérapeutiques alléguées, parfois démontrées (les effets du cannabis contre la douleur, les nausées, les contractures, NDLR) la pharmacopée n'est pas dépourvue de médicaments ayant satisfait aux nombreux et rigoureux critères qui permettent d'accéder à ce statut, développant des propriétés pharmacologiques supérieures à celles du tétrahydrocannabinol».

Vraie drogue, en raison de l'addiction qu'elle provoque, mais aussi des nombreux effets néfastes identifiés. Une décompensation psychotique est possible, en particulier lors de la première utilisation ou s'il existe une fragilité psychologique préexistante. Les études montrent aussi que le risque s'accroît avec les doses consommées.
Au-delà des effets agréables recherchés, même une personne qui est parfaitement équilibrée sur le plan psychologique peut d'emblée présenter une désorientation, des hallucinations, des idées paranoïaques, une crise de panique ou des angoisses profondes. Les consommateurs réguliers peuvent manquer de motivation tant pour les activités usuelles que pour le travail. Cependant, les effets négatifs sur la mémoire ou l'attention semblent s'estomper après trois ou quatre semaines d'abstinence. Le risque d'infarctus du myocarde est multiplié par cinq dans l'heure qui suit la prise, et des accidents vasculaires cérébraux peuvent survenir chez des personnes jeunes, quoique le mécanisme soit encore mal expliqué.

Enfin, le risque d'accident grave ou mortel est doublé lorsqu'un conducteur est sous l'emprise du cannabis.

Voilà c'est terminé pour les drogues. :clin:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

re,
Sur la pharmacodépendance je n'ai pas trouvé grand chose dans les actualités, juste ceci, bonne lecture :clin:

Sous titre 4 ) LA PHARMACODEPENDANCE

le 30/09/2013
UN ANTIDOULEUR SYNTHETIQUE RETROUVE à L'ETAT NATUREL

Une substance mise au point dans les années 1970 par l'industrie pharmaceutique dans un médicament de synthèse, le tramadol, vient d'être retrouvée à l'état naturel en Afrique sub-saharienne.

C'est l'une de ces belles histoires qui réunit tous les ingrédients du succès: recherche de pointe, médecine traditionnelle africaine, rencontres humaines et, à la clé, une découverte scientifique surprenante.

Tout commence lorsqu'un jeune étudiant camerounais prend contact avec Michel De Waard, neurobiologiste au sein de l'Institut des neurosciences à Grenoble (Inserm, Université Joseph-Fourier, CNRS). Il attire son attention sur les vertus d'un petit arbuste sarmenteux d'Afrique sub-saharienne, appelé pêcher africain, qui peut atteindre de 4 à 6 mètres de hauteur. En médecine traditionnelle, notamment au Cameroun, cette plante est utilisée dans le traitement de différentes pathologies incluant l'épilepsie, la fièvre, le paludisme et la douleur.

On soupçonne l'arbuste d'être riche en alcaloïdes. Mais lesquels? En collaboration avec le département de pharmacochimie moléculaire (CNRS/Université de Grenoble) et l'université de Buea, capitale de la région sud-ouest du Cameroun, Michel De Waard et son équipe décident d'en avoir le cœur net. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Angewandte Chemie.
Extrait d'écorce de racine

Ils ont ainsi testé toutes les parties de la plante, feuilles, tronc et racines. Et là, bingo. Ils réussissent à isoler le composant responsable des effets antidouleur présumés de l'arbre à partir d'un extrait d'écorce de racine. «Le plus surprenant pour nous a été de constater que cette molécule ne nous était pas inconnue. Elle était identique au tramadol, un médicament de synthèse mis au point dans les années 1970 et utilisé couramment dans le traitement de la douleur, explique Michel De Waard. Ce traitement est utilisé dans le monde entier car ses effets secondaires, notamment de dépendance, sont moins prononcés que ceux de la morphine dont il est dérivé.» Le tramadol est en effet une forme synthétique simplifiée de la morphine.

D'après les chercheurs, c'est la première fois qu'un médicament de synthèse issu de l'industrie pharmaceutique est découvert à forte concentration dans une source naturelle. En effet, d'un point de vue quantitatif, la concentration de tramadol dans les extraits d'écorce séchée est très élevée en principe actif (entre 0,4 % et 3,9%). «Avec 20 grammes de la plante, on a une pilule de tramadol», s'extasie Michel De Waard.

La suite des opérations scientifiques est toute tracée: étudier les autres espèces de cette plante, elles sont une dizaine, pour tester la présence de tramadol. Et avant même de penser en termes d'exploitation, les chercheurs estiment que cette découverte ouvre des possibilités aux populations locales d'accéder à une source de traitement bon marché, les décoctions d'écorces de racines, qui valide certaines «recettes» de la médecine traditionnelle. En revanche, l'étude n'a détecté aucune trace de cette molécule dans la partie aérienne de l'arbuste, feuilles, branches et troncs.

Enfin, ces travaux permettent également de tirer une sonnette d'alarme: il y a bien un risque de pharmacodépendance lié à la surconsommation des racines de cet arbuste puisqu'elle produit un opiacé au même titre que la morphine. À consommer donc avec modération.


le 09/01/2014
LES FRANCAIS N'ARRIVENT PAS à SE PASSER DE PSYCHOTROPES
Les benzodiazépines sont trop prescrites et sur de trop longues durées, au détriment du développement des psychothérapies.

Malgré les alertes qui se multiplient depuis vingt ans, les Français consomment toujours énormément de benzodiazépines, ces molécules utilisées contre l'anxiété ou l'insomnie.
En 2012, 11,5 millions de personnes ont acheté 131 millions de boîtes de Xanax, Tranxène, Lexomil, Stilnox, Imovane, Valium... selon le dernier bilan de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Non seulement les Français ne diminuent pas leur consommation de ces médicaments, mais ils les avalent sur de trop longues périodes. Ainsi, l'utilisation annuelle atteint 5 mois alors que la durée maximale de prescription recommandée est de 12 semaines pour les anxiolytiques, et 4 semaines pour les somnifères.

Le consommateur de benzodiazépines est une femme, âgée en moyenne de 56 ans. Après 65 ans, une femme sur trois est concernée ! Or, rappelle l'ANSM, «Chez la personne âgée les risques de chute et de perturbation de la mémoire sont particulièrement élevés et le risque d'accumulation accroît le risque de surdosage et d'effets indésirables

Car ces molécules sont loin d'être anodines: elles peuvent entraîner somnolence, amnésie, état confusionnel, agitation ou encore pharmacodépendance. Certaines études épidémiologiques suggèrent même un lien entre la consommation de benzodiazépines et la survenue de démences séniles !

Absence de volonté politique

Face à ce bilan, une fois de plus alarmant, l'ANSM annonce de nouvelles actions. Pourtant, ce ne sont pas les plans, recommandations et référentiels qui manquent sur le sujet. «Nous en avons eu environ une trentaine depuis vingt ans », affirme le Pr Jean Doucet, gériatre au CHU de Rouen. Or force est de constater que les efforts entrepris n'ont guère porté leurs fruits. Pour de multiples raisons.

Tout d'abord, une absence de volonté politique. «Les pouvoirs publics n'ont pas vraiment essayé », estime le Pr Bernard Begaud, pharmaco-épidémiologiste à l'université de Bordeaux. «Il est pourtant possible d'imaginer une campagne pour le grand public sur les benzodiazépines, comme celle qui a été faite sur les antibiotiques. Le problème est qu'il n'y a pas de politique du médicament en France », insiste-t-il.

Par ailleurs, ces molécules sont redoutablement efficaces. Lors de leur mise sur le marché dans les années 1960, elles sont apparues comme révolutionnaires car bien plus sûres que les barbituriques, qui sont très toxiques. «Elles bénéficient toujours de cette réputation d'innocuité auprès des prescripteurs », analyse le Dr Patrick Lemoine. «Les médecins, dont la formation thérapeutique est insuffisante, se contentent de l'efficacité et ne se préoccupent pas des mécanismes d'action et des effets secondaires », poursuit le psychiatre.

L'alternative de la psychothérapie

Enfin, les patients eux-mêmes sont très demandeurs de ces petites pilules qui vont les aider à surmonter leur angoisse, soulager un mal-être ou tout simplement éviter une nuit trop courte. Mais qui ne pourront ensuite plus se passer de leur béquille chimique. «Le problème, c'est que c'est un cache-misère pour les souffrances psychiques. Les benzodiazépines vont se contenter de calmer les troubles mais ne vont pas les guérir », souligne le Pr Frédéric Rouillon, psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne, à Paris.

Pour soulager et guérir les patients en évitant les effets secondaires, les psychothérapies représentent une alternative. «Mais nos querelles d'écoles empêchent la psychothérapie de se banaliser. La prescription massive des benzodiazépines signe un dysfonctionnement d'une prise en charge des troubles anxieux », analyse le Pr Michel Lejoyeux, psychiatre à l'hôpital Bichat. Une prise en charge qui impliquerait davantage les spécialistes et entraînerait sans doute une baisse de la consommation de benzodiazépines: plus de la moitié de ces molécules ne seraient pas prescrites à bon escient.

Voilà pour la pharmacodépendance, demain je vous mets l'actu "SPORT et SANTE"
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cristal74270
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Bonjour à tous,
pour ceux qui arrivent, les actu que je poste commence en page 60, vous découvrirez aussi les résumés du journal de la santé(magazine de la santé) à partir de cette page et qui ont été fait avec soin par DOU , que je remercie en passant ! :D Vous verrez aussi JOXX qui nous met des résumés sur les thèmes nous intéressant ! je remercie aussi Joxx pour son partage. :clin:
Je vous souhaite une bonne lecture et bon courage ! :D

Voici les actu (toujours sanitaire pour le moment) "SPORT et SANTÉ"

le 30/08/2013
UN ENFANT SUR DEUX NE FAIT PAS ASSEZ D'EXERCICE PHYSIQUE
Une étude britannique a équipé d'accéléromètres plus de 6.000 enfants de 7 ans pour mesurer leur activité pendant une semaine entière.

C'est la rentrée. L'heure du retour sur les bancs de l'école mais aussi dans les salles de sport a sonné. Une rentrée sportive qui semble plus que jamais nécessaire pour lutter contre la sédentarisation croissante des enfants, comme vient nous le rappeler une étude britannique publié dans la revue en ligne British medical Journal Open.

Menée sur plus de 6.000 enfants âgés de 7 ans, l'étude conclut qu'un enfant sur 2 seulement pratique l'activité physique recommandée, c'est-à-dire 60 minutes par jour. Les chercheurs du Medical Research Council, de l'Université de Londres et de la Bristol Dental School ont analysé les données d'une grande cohorte, la Millenium Cohort Study, comportant au départ 18.818 enfants, parmi lesquels 6.497 enfants garçons et filles âgés de 7 ans ont été équipés d'un accéléromètre afin de mesurer leur activité physique pendant une semaine. Cet appareil permet de quantifier le niveau d'exercice réel en déterminant l'intensité avec laquelle une personne bouge.

Les conséquences de la sédentarité
Les scientifiques ont observé que si en moyenne les enfants pratiquent 60 minutes d'activité physique par jour, ils ne sont que 51% à dépasser cette durée, dont 38% des filles et 63 % de garçons.
De plus, la moitié des enfants sont sédentaires 6,4 heures ou plus par jour. «Les résultats ne sont pas si mauvais», estime le Professeur Monique Romon, présidente de la société française de nutrition. «Sauf en ce qui concerne le temps pendant lequel une partie de ces enfants sont sédentaires. Cette sédentarité importante a comme conséquence des enfants en moins bonne forme, comme l'ont montré d'autres études».

En France, si l'on se réfère à une des rares études sur le sujet, seuls 10% des élèves de primaires pratiquent au moins 60 minutes d'exercice par jour. Cette étude menée sur un faible échantillon (250 enfants de Villeneuve d'Ascq dans le Nord) ne peut pas être généralisée, mais il est certain que nous n'avons rien à envier aux anglais. Alors comment faire pour que les enfants atteignent les recommandations de 60 minutes d'exercice par jour?

«Tout le monde est d'accord pour dire que l'activité physique est bonne pour la santé mais il faut se méfier des recommandations. Dire que les enfants ne font pas assez d'exercice, cela reste subjectif», nuance le Pr Patrick Tounian, chef du service de nutrition pédiatrique à l'hôpital Trousseau à Paris «Il est par exemple exceptionnel que les enfants obèses n'aient pas une activité physique en dehors de l'école.» Inutile donc de calculer montre en main si un enfant pratique une activité physique 1 heure par jour, mieux vaut l'inciter à bouger plus qu'il ne le fait d'habitude et surtout à y trouver du plaisir. Les exercices imposés ne dureront pas.

Par ailleurs, comme le rappelle les auteurs de l'étude, écrans télés, ordinateurs et autres tablettes sont les grands responsables de cette sédentarisation. Or, comme l'a constaté récemment Monique Romon qui menait une étude préliminaire auprès de 250 enfants, la moitié d'entre eux ont un écran dans leur chambre.


le 03/09/2013
LES CYCLISTES DU TOUR DE FRANCE VIVENT PLUS LONGTEMPS

Les participants à la Grande boucle vivent 6 ans de plus que la moyenne des Français, selon une étude.

La prise de produits dopants est souvent associée à la mort prématurée des cyclistes de haut niveau, comme en témoignent les cas de Laurent Fignon, Marco Pantani, ou encore Tom Simpson. Pourtant, une étude présentée au congrès de la Société européenne de cardiologie à Amsterdam mardi montre que les coureurs français du Tour vivent en moyenne six ans de plus que le reste de la population.

Ainsi, entre 1947 et 2012, la mortalité des 786 cyclistes français ayant participé au Tour était 41% plus faible que celle des autres hommes du pays. Si deux tiers des décès (208 coureurs au 1er septembre 2012) ont été attribués aux cancers et aux accidents cardiovasculaires, ces pathologies restent en proportion moins importantes que dans le reste de la population: inférieure de 44% pour le cancer, de 72% pour les accidents respiratoires, et de 33% pour les accidents cardiovasculaires.

Cet avantage reste constant sur toute la période étudiée, quels qu'aient été les produits de dopage en circulation.«On s'est penchés sur le dopage au cours du temps et il n'y a aucune différence de mortalité», explique Jean-François Toussaint, directeur de l'Institut de recherche médicale sur le sport (IRMES) et co-auteur de l'étude. Par exemple, les années 1950-1960 (époque des amphétamines) n'ont pas été plus meurtrières que les années 1970-1980 (époque des stéroïdes anabolisants). De la même manière, il n'y a pas eu de mortalité accrue sur les vingt dernières années, malgré l'entrée massive d'EPO et de l'hormone de croissance. Les auteurs préfèrent toutefois rester prudents: le recul manque encore pour évaluer la nocivité à long terme de ces nouveaux produits dopants.

Les clés de la longévité

Les cyclistes ne pas les seuls à bénéficier des effets positifs du sport du la santé. Une précédente étude, portant sur plus de 3400 athlètes français ayant participé aux Jeux olympiques depuis 1903, montrait que le taux de mortalité de ce groupe baissait de moitié par rapport au reste de la population. Cette particularité s'explique tant par les bienfaits physiques d'un entraînement de haut niveau que par les prédispositions génétiques ou le respect d'un mode de vie sain pendant et après leur carrière. Par exemple, le tabac, identifié comme l'une des premières causes de mortalité en France, est très peu répandu chez les sportifs. De plus, nombre d'entre eux poursuivent une pratique sportive longtemps après leur activité professionnelle. «Le fait de repousser sans cesse ses limites s'associe à un gain en qualité et en durée de vie», expliquait en 2012 le Pr Toussaint au Figaro.

A noter toutefois, jusqu'à 30 ans, les cyclistes de haut niveau présentent le même risque de mourir que le reste des Français, en raison d'accidents et de chutes de vélo plus fréquents.


le 16/09/2013
SPORT ET ORDONNANCE : DE PLUS EN PLUS DE BÉNÉFICIAIRES
Le dispositif strasbourgeois, unique en France, va être proposé aux personnes traitées pour un cancer en plus des patients diabétiques et obèses.

La ville de Strasbourg a annoncé lundi qu'elle allait permettre aux patients ayant souffert d'un cancer de pratiquer gratuitement une activité sportive afin de réduire le risque de récidive, élargissant ainsi son dispositif de «sport sur ordonnance» lancé fin 2012.

La procédure, qui a bénéficié jusqu'à présent à plus de 300 patients traités pour obésité ou diabète, va être élargie aux personnes ayant été traitées pour un cancer du côlon ou du sein, a indiqué le Dr Alexandre Feltz, conseiller municipal délégué à la santé, lors d'une conférence de presse destinée à dresser un premier bilan de l'opération.

«Plusieurs études le montrent: faire régulièrement du sport permet aux personnes ayant été traitées pour un cancer, et désormais en rémission, de diminuer le risque de récidive de 30 à 50%», selon le Dr Feltz.

Lancé en novembre 2012 par la municipalité (PS) de Strasbourg, l'Agence régionale de santé et le régime local d'assurance-maladie, notamment, le dispositif de «sport sur ordonnance» vise à inciter les malades à faire du sport, en leur donnant accès gratuitement à certaines activités - marche en club, vélo, natation, gymnastique douce... -, tout en étant encadrés par un éducateur sportif.

Un public «fragilisé»


Plus de 120 médecins généralistes strasbourgeois participent à l'opération en prescrivant des activités sportives. Les bénéficiaires présents lundi lors de la conférence de presse ont témoigné de l'efficacité de la démarche: Bernard Sermesant, patient de 59 ans souffrant d'hépatite, a ainsi expliqué avoir perdu plus de 40 kilos en dix mois, grâce à une pratique régulière de la natation et du vélo.

«Avant, quand mon médecin me disait de faire du sport, je le prenais pour un fou, je pensais que ce n'était pas pour moi!», a raconté ce quinquagénaire, qui, comme beaucoup d'autres bénéficiaires, a souligné que la gratuité des activités proposées a joué un rôle déterminant dans sa conversion au sport.

Selon le Dr Feltz, l'opération a contribué à «faire sortir de chez lui» un public fragilisé, issu à 50% de quartiers défavorisés et qui, parfois, «ne faisait plus grand chose» du fait des difficultés liées à la maladie. Quelque 70% des patients ne savaient ni nager ni faire du vélo avant d'être pris en charge par un éducateur sportif, a souligné l'élu.

Au vu de ce bilan, les promoteurs du projet ont décidé de le renforcer. Le budget annuel va ainsi passer de 160.000 à 200.000 euros, dont la moitié sera apportée par la municipalité, et un deuxième poste d'éducateur sportif sera créé.


le 19/09/2013
POUVOIR MARCHER ET PÉDALER EN VILLE AMÉLIORE LA SANTÉ

Les experts en santé publique réunis en colloque à Paris ont appelé les urbanistes et les élus locaux à se mobiliser pour inventer une ville qui incite les habitants à faire plus d'exercice physique.

L'amélioration de l'environnement de vie peut-il permettre d'améliorer la santé, au-delà des questions de pollution? «Les environnements de vie constituent et deviennent des socles de réflexion de la santé publique mais aussi son champ d'intervention».
Et d'insister sur l'aménagement de l'espace et l'accessibilité des lieux de vie.
Comment en effet «faire bouger» les Français plus de 30 minutes par jour -selon les recommandations des autorités de santé- si rien n'est fait concrètement pour les y inciter?

«Nos villes ne sont plus conçues pour les piétons», déplore le Dr Faouzia Perrin, de la direction de la santé publique et environnementale de la ville de Grenoble qui a adopté une signalétique piétonne pour favoriser la marche.

Même constat d'Albert Levy, architecte urbaniste et chercheur au CNRS, en élargissant la focale: «Les zones d'urbanisation se créent le long des réseaux produits par l'automobile. Il y a une injonction de la vitesse.» À force de privilégier l'augmentation de la fluidité des déplacements en voiture, celle-ci «a fini par occuper presque tout l'espace de la voirie, aussi bien pour la circulation que pour le stationnement», remarquait, en 2008, l'Espagnol Francesc Magrinyà dans la revue Urbia: Les Cahiers du développement urbain durable.

Objectif: 10.000 pas par jour

La création de communautés résidentielles, qui sont physiquement séparées et éloignées des services non-résidentiels ou commerciaux, a encore accentué le choix de la voiture dans les déplacements quotidiens pour les courses ou les rendez-vous divers.

Les choses ont cependant évolué entre 2000 et 2010, selon le Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (Certu), notamment dans les grandes agglomérations. Car les collectivités locales ont investi massivement dans les transports collectifs et l'aménagement des centres-villes dans le sens d'un partage de la voirie d'avantage favorable aux transports collectifs et aux modes de déplacement doux (vélos, marche…)

Mais le Certu note tout de même une érosion de la mobilité individuelle dans certaines grandes villes, comme par exemple Nice, Strasbourg, Bordeaux, Rouen ou Reims. Les leviers sont pourtant connus: «Pour la marche récréative, la présence d'espaces verts est déterminante, détaille Basile Chaix, chercheur à l'Inserm. Mais pour la marche comme mode de déplacement, c'est l'existence de transports en commun qui compte.»

Une étude récente montrait que les Français ne faisaient en moyenne que 7500 pas par jour au lieu des 10.000 recommandés pour la santé, or le type de transport utilisé influence ce paramètre. «Si l'on utilise les transports en commun, on effectue 200 pas de plus par dix minutes de déplacement», explique ainsi Basile Chaix.

«Jusqu'au début des années 2000, on a oublié la marche dans les politiques de transport», regrette Patricia Varnaison-Revolle, chef du département déplacements durables au Certu. Il est vrai que les chercheurs eux-mêmes n'ont commencé à s'intéresser à la «marchabilité» des cités, c'est-à-dire leur potentiel piétonnier (nos éditions du 20 mai), que depuis une quinzaine d'années.

L'enjeu est plus large encore. «Il faut prendre en compte le transport, l'habitat, le logement, l'aménagement du territoire pour développer un environnement favorable à la santé», explique Marie-Christine Favrot, chef du service politique de santé de la Direction générale de la santé. «Mais le monde de la santé ne peut pas agir seul», prévient Thanh Le Luong, directrice générale de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).

Mauvais signe, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, censé ouvrir le colloque, n'a pas daigné se rendre au ministère de la Santé ni même s'y faire représenter.


Je vous mets la suite demain matin, bonne soirée :clin:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par Dou19 »

cristal74270 a écrit :Bonjour à tous,
pour ceux qui arrivent, les actu que je poste commence en page 60, vous découvrirez aussi les résumés du journal de la santé(magazine de la santé) à partir de cette page et qui ont été fait avec soin par DOU , que je remercie en passant ! :D Vous verrez aussi JOXX qui nous met des résumés sur les thèmes nous intéressant ! je remercie aussi Joxx pour son partage. :clin:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

Dou19 a écrit :
cristal74270 a écrit :Bonjour à tous,
pour ceux qui arrivent, les actu que je poste commence en page 60, vous découvrirez aussi les résumés du journal de la santé(magazine de la santé) à partir de cette page et qui ont été fait avec soin par DOU , que je remercie en passant ! :D Vous verrez aussi JOXX qui nous met des résumés sur les thèmes nous intéressant ! je remercie aussi Joxx pour son partage. :clin:
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par Joxx »

Les jeux vidéo de stratégie ont un effet bénéfique sur le cerveau.

Les jeux vidéo, en particulier les jeux de stratégie, sembleraient avoir un effet bénéfique sur les fonctions cognitives des joueurs.

Si plusieurs études ont récemment démontré l’utilité des jeux vidéo pour lutter contre les problèmes d’attention et d’hyperactivité chez les autistes ou encore entretenir les capacités cognitives des seniors, une toute nouvelle étude de l’université Queen Mary de Londres et de l’University College of London révèle l’effet positif des jeux de stratégie pour développer son agilité cérébrale et améliorer son approche stratégique. L’expérience a consisté à évaluer chez 72 femmes leur « adaptabilité cognitive », c’est à dire la facilité à passer rapidement d’une chose à l’autre pour résoudre un problème.

Ces femmes, pour qui l’univers des jeux vidéo était inconnu, se sont entraînées en tout pendant quarante heures étalées sur six à huit semaines. Elles ont été divisées en trois groupes. Les deux premiers groupes ont joué à « StarCraft », un jeu de stratégie en temps réel dans lequel le « gamer » doit organiser des armées pour combattre ses ennemis. Le troisième groupe s’est exercé au jeu de simulation Les Sims, qui demande moins de réflexion et de tactique que Starcraft.

Les trois groupes ont été soumis à des tests psychologiques avant et après cet entraînement. Les résultats des tests réalisés à la fin de l’expérience ont montré une nette supériorité des joueuses de Starcraft sur celles des Sims. Les premières se sont révélées plus réactives et plus précises dans leurs réponses que les secondes.

Le chercheur Brian Glass, de la Queen Mary’s School, conseille donc aux personnes qui souhaitent développer leur réactivité d’essayer les jeux de stratégie. « Les jeux de stratégie en temps réel peuvent développer la vitesse de pensée et le fait d’apprendre de ses erreurs passées », observe-t-il.

Les bienfaits des réseaux sociaux

Une récente étude menée par un grand laboratoire américain, le "Pew Research Center" démontre que les résaux sociaux ont aussi un impact positif sur leurs usagers. En effets, les réseaux sociaux favoriseraient le développement des relations dans la vie réelle et sont aussi créateurs de lien social.
Autre atout des réseaux sociaux, une recherche menée à l'université de l'Arizona montre qu'en apprenant à utiliser Facebook après 65 ans, on maintient ses capacités cognitives. Les scientifiques ont fait appel à trois groupes de personnes, âgées de 68 à 91 ans: le premier groupe a appris à utiliser Facebook, le 2e un site permettant de tenir son journal en ligne, le 3e était constitué de personnes en liste d'attente pour une formation. Résultat: le groupe qui a appris à utiliser Facebook a amélioré son score de capacités cognitives de 25% tandis que les 2 autres ont gardé les mêmes performances.
Dernière modification par Joxx le 26 janv. 2014 14:53, modifié 1 fois.
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Re: Notes d'actu : Le Magazine de la Santé

Message par cristal74270 »

merci Joxx :clin:
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