Patiente veut faire ses injections de lovenox seule!

[Florent L]

Ensuite, dire qu'etre en bonne sante c'est un etat transitoire et très limité dans le temps, c'est assez énorme.
[

Non, non, c'est du Loulic certes, mais aussi du Knock "Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore"

La signification

Assurance maladie complémentaire

Si derriere les remboursements ont baissé de 100€ et/ou qu'il y ai une selection en fonction des ATCDs de la personne, l'assurance privée reste plus couteuse. La baisse de tarif reste à mon avis purement commercial

Seulement, dans le cas des Pays Bas, il semblerait qu'il ne puisse y avoir de sélection (contrairement aux USA).

[loulic]

Ensuite, dire qu'etre en bonne sante c'est un etat transitoire et très limité dans le temps, c'est assez énorme.

C'était dit sur le ton de l'humour et c'était pour paraphraser un auteur célèbre. Bon, tu n'as pas compris, c'est pas grave, Moutarde a bien expliqué plus haut les raisons qui amène un patient en fin de vie à etre hospitalisé.

Ceci dit, si tu est persuadé que la santé est un état stable dans le temps, tu vas être très déçu.

[Florent L]

C'était dit sur le ton de l'humour et c'était pour paraphraser un auteur célèbre. Bon, tu n'as pas compris, c'est pas grave,

Paotr paour, tu sais....cela se voit, que tu essayes de te justifier après t'être pris les pieds dans les tapis:dans ces cas-là, il ne faut surtout jamais rajouter, cela passe pour de l'étourderie à la rigueur, mais cela s'arrête là!!

Mais j'aime bien le "tu n'as pas compris, pas grave"....de l'art d'essayer de retourner la situation, mais avec la dextérité rhétorique d'un gamin pris la main dans le bocal de confiture."Je me suis planté mais c'est toi qui n'y pige rien!!"

Je ne sais si cela te chatouille ou te gratouille, en tout cas, mais je puis t'assurer que tu enfiles des perles !!

Ex-ce-llent !!

Moutarde a bien expliqué plus haut les raisons qui amène un patient en fin de vie à etre hospitalisé.

Comme ici ?(lire texte et commentaires)

http://www.infirmiers.com/votre-carrier ... -idel.html

[loulic]

Tu es donc d'accord avec Prosper lorsque celui ci dit que les gens en bonne santé ne vont pas à l'hopital ?

Et tu estime également qu'être en bonne santé c'est un état stable qui ne se modifie pas dans le temps ?

[Prosper]

Non, non, c'est du Loulic certes, mais aussi du Knock "Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore"

My bad then ...

Si derriere les remboursements ont baissé de 100€ et/ou qu'il y ai une selection en fonction des ATCDs de la personne, l'assurance privée reste plus couteuse. La baisse de tarif reste à mon avis purement commercial

Seulement, dans le cas des Pays Bas, il semblerait qu'il ne puisse y avoir de sélection (contrairement aux USA).[/quote]

Les pays bas font peut etre figure d'exception comme le note le rapport de l'OCDE

[Florent L]

Les pays bas font peut etre figure d'exception comme le note le rapport de l'OCDE

On regarde beaucoup de leur côté, ces temps-ci...beaucoup trop d'ailleurs.

Mais de toute façon toute privatisation entraine une recherche de rendement,c'est évident.Là encore, ce nn'est pas forcément blâmable, ce qui est gênant, c'est l'inégalité aux soins....

On va évoluer vers une médecine d'assistance pour les démunis, et d'assurance pour les plus aisés.

Et cela n'est pas normal.

[eusèbe]

Il suffit de regarder le tarif des mutuelles pour comprendre que certains ne puissent pas s'en offrir une : alors sans mutuelle, quand on a déjà payé 35% du prix du Lovenox, il est peut-être intéressant de se les faire soi-même, uniquement par souci d'économie.

[boudchou47]

Bonjour,

Je n'ai pas finit pas finit ma lecture, mais je me presse de répondre car il me semble que c'est un sujet qui est en plein dans ma pratique quotidienne.

J'ai au 2 périodes professionnelles bien distinctes en tant que libérale... une 1ere débutée il y a 8 ans où j'étais remplacante, puis collaboratrice et où je suivais surtout le mouvement, avec une charge de travail démesurée qui ne me permettait pas toujours de travailler avec ma conscience. Une 2eme période, il y a bientôt 3 ans, où j'ai travaillé seule en décidant donc de ma charge de travail. Depuis, je prends majoritairement en charge des personnes agées dont l'état de santé se détériore, et parfois des personnes souffrant de cancer en stade avancé. Ces prises en charge se terminent par le décés de la personne. Je vais donc évoquer l'échantillon d'histoires que je connais.

L'hopital/le domicile ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients...
L'hopital a pour lui la présence H24, et la présence d'un plateau technique... Et c'est tout à mes yeux.

Les personnes agées se divisent souvent en 2 catégories dans leur vécu de la mort qui s'approche un peu plus chaque jour... Ceux qui s'accrochent à la vie, et ceux qui en ont ras le bol. Il y a ceux qui n'ont pas peur de la mort sans la souhaiter, mais veulent garder leur dignité (=ne pas devenir grabataire), ceux qui en ont tellement marre qu'ils appellent la mort tous les jours Mais TOUS veulent par dessus tout, ne pas souffrir et être bien traité. Et tous souhaitent rester chez eux pour y mourrir... Je n'en ai jamais rencontré qui ne le souhaite pas. Et oui on m'a souvent demandé de promettre de ne jamais faire de transfert vers l'hopital. J'ai toujours nuancé, car ce sont des décisions qui se prennent le moment venu selon le contexte, mais je promets de mettre tous les moyens en oeuvre pour permettre un maintien à domicile dans les limites du raisonnable. L'hopital est anxiogène, simplement déjà par le chamboulement et la perte de repère que cela représente. Les PA se sentent avant tout vulnérables et quand elles ont leur conscience leurs murs, leur entourage (famille, aux de vie, IDEL), leur organisation sont leur point d'ancrage.
Pour ce qui est la période pré-agonique, là, j'ai vu des personnes préférer l'hospitalisation pour y vivre les dernieres semaines/jours... D'autres préférer rester au maximum à domicile. Dans ce cas, je dis en général aux familles qu'il n'y a pas de solutions meilleures que l'autre, et qu'a tout moment, on a le droit de préférer le transfert car cela devient trop dur.

Un exemple qui en illustre beaucoup d'autres en terme de vécu : Le dernier décès parmis mes patients est une patiente que je suivais depuis mes débuts en libéral (au début pour une douche/pilulier hebdo+pansement d'ulcères récurrents). Au fil de sa dégradation (démence), notre leitmotiv avec sa famille a été la préservation de la mobilité, de la continence, des gestes de la vie courante...Elle a eu une hospit pour fémur, où elle était revenue en pleine forme, sa démence n'était pas encore trop profonde... Puis il y a eu un jour une hospitalisation pour un OAP sur un épisode viral... 3 semaines. Elle est revenue amaigrie,grabataire et incontinente. En 2 mois, elle a remonté la pente, j'avais ajouté un passage en fin de matinée, pour "accompagnement aux toilettes" abusif peut etre au yeux de l'AM... le couloir lui a servi de rééducation... La famille a repris le relai ensuite et j'ai arrété ce 3eme passage. Elle a remarché pour tous ses déplacements, et a amélioré sa continence... Cela a tenu 2 ans de plus... puis un syndrome de glissement a fait son oeuvre en 2 mois. Elle marchait encore de la chambre à la piece de vie 2 jours avant de mourrir (je suis sans pitié Elle était vraiment au bout du rouleau la pauvre). Nous avons régulièrement évoqué l'hospitalisation avec la famille... Au fil des jours, elle est restée. Le MG débordé à gérer par téléphone avec moi, avec des ordonnances à récupérer. Elle est partie dans de bonnes conditions.
Voilà, ce qui se repette souvent dans mon vécu professionnel... sinon il y a aussi la situation moins fréquente, où la personne ou la famille préfere l'hopital car devoir faire face "seul" à la mort chez soi est très anxiogène aussi.

Sinon je rejoins Jo bis pour dire que le principal soucis de la dépendance est l'aspect social...

[Anonyme222222]

En ce qui me concerne, pas de décès à domicile depuis plusieurs années qui de toute façon étaient rares.

Mon expérience et plus particulièrement ayant trait à des soins palliatifs (très) lourds en phase pré-agonique : Les patients décèdent majoritairement à l'hôpital. La demande n'est pas forcément clairement verbalisée ni par le patient ni par la famille.

Les familles investies (quand il y en a), littéralement épuisées sur les plans physique et psychologique, se rendent compte que les besoins de leur proche ne sont plus ni satisfaits ni satisfaisables à domicile en l'état actuel des PEC.

Le transfert du patient en phase ultime en service de SP, sur des lits dédiés ou bien via le 15 ... aux urgences quand pas de places, est souvent un grand soulagement... même si teinté de culpabilité.

Les familles peuvent ainsi réinvestir leur rôle familial (et privé) dont ils ont été dépossédés car débordés par leur rôle imposé d'auxiliaire de soins.