Patients sourds
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Kétamix a écrit :Je suis sûr que sans jouer sur les mots tu m'as compris mister modo
L'écriture est plus simple et universelle à l'échelle du pays au moins.
J'ai un cousin mal-entendant qui veut se faire croire qu'il entend assez pour communiquer, bin pas du tout, on capte un mot sur 5 et lui pareil....
Certaines personnes malentendantes connaissent mal "l'accentuation" de leur déficience. Quand elle affirme qu'elle comprend, entend correctement, c'est qu'elle peut le penser sincèrement mais qu'elle ne se doute pas de la subtilité de certains dires. Ce que je veux dire par là, , c'est qu'on croit entendre efficacement, correctement, mais qu'il est possible que cette personne ne se rende pas compte du son qu'elle perçoit. Je m'explique: Certains pensent que leur audition n'est pas aussi affecté que l'affirme l'ORL. Cette personne malentendante entend et comprend correctement ce qu'on lui dit. Cependant, ça dépend sur l'articulation de l'interlocuteur, du "volume" de ses paroles... D plus, il se peut que les paroles à "voix haute" soit compréhensible contrairement à des chuchotements...
Par ailleurs, il existe aussi d'autres hypothèses: l'handicap peut être mal accepter , donc par conséquent, l'individu tente au mieux de s'identifier aux autres personnes "normales", il peut e pas se rendre compte qu'il s'aide de la lecture labiale...

Soignant D.E. - Fondateur site IFSI / IFAS
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Ancien ESI 3A et président BDE
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un patient sourd et muet dernièrement ...
bah au niveau communication on fait ce qu'on peut lol genre pleins de gestes, on ecrit ...et ça va tout seul
bah au niveau communication on fait ce qu'on peut lol genre pleins de gestes, on ecrit ...et ça va tout seul

Je voulais je l'avoue danser joue contre joue, je l'avoue je rêvais de te faire tournoyer respirer cet air frais, regarder rayonner le visage d'un amour qui n'a pas vu le jour..
Merci pour toutes ces précisions, comme le dit Choup, je pense qu'il accepte mal son handicap et reffuse de communiquer par écrit, d'un côté je le comprends, il doit penser pouvoir s'améliorer.
Etant donné que le cerveau est capable d'augmenter la surface de certaines zones réactives, un mal entendant peut-il évoluer cérébralement de façon à maîtriser de façon plus adéquatte son audition particulière ?
Le cerveau peut-t-il se modifier de par l'action d'un système non biologique tel qu'une prothèse ?
Etant donné que le cerveau est capable d'augmenter la surface de certaines zones réactives, un mal entendant peut-il évoluer cérébralement de façon à maîtriser de façon plus adéquatte son audition particulière ?
Le cerveau peut-t-il se modifier de par l'action d'un système non biologique tel qu'une prothèse ?
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Je n'ai encore jamais travaillé avec des personnes sourdes ou malentendantes.
Actuellement, je suis en stage dans un foyer d'handicapés et beaucoup de résidents ont des problèmes de langage.
Je pense à un Mr en particulier avec qui j'ai passé l'après midi (future MSP) il est atteint de dysarthrie et fait de l'hypersalivation.
Au début je me suis retrouvée idiote, je pensais que je n'allais pas réussir à communiquer, il peut bouger sa main droite mais ne sait pas écrire...et bien non, je suis restée plus de 2h en sa compagnie, j'ai découvert qu'il aime les animaux, le foot, que sa chambre soit bien rangée...bref un plaisir
.
Je pense qu'en fait c'est plus difficile de travailler avec une personne sourde, le fait d'être compris et entendu, permet d'établir une certaine conversation.
Actuellement, je suis en stage dans un foyer d'handicapés et beaucoup de résidents ont des problèmes de langage.
Je pense à un Mr en particulier avec qui j'ai passé l'après midi (future MSP) il est atteint de dysarthrie et fait de l'hypersalivation.
Au début je me suis retrouvée idiote, je pensais que je n'allais pas réussir à communiquer, il peut bouger sa main droite mais ne sait pas écrire...et bien non, je suis restée plus de 2h en sa compagnie, j'ai découvert qu'il aime les animaux, le foot, que sa chambre soit bien rangée...bref un plaisir

Je pense qu'en fait c'est plus difficile de travailler avec une personne sourde, le fait d'être compris et entendu, permet d'établir une certaine conversation.

Sandra
infirmière promo 2004-2007
Marseillaise en Bretagne!
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Ma mère est malentendante, et je peux dire que c'est fatiguant pourtant j'aime ma mère, et des fois je m'en veux de ne pas être toujours aussi patiente. Il ne sert à rien de crier pour fort qu'elle, ce qui est fatiguant c'est de savoir à l'avance à chaque fin de phrase qu'elle va me faire répéter. Le pire c'est qu'elle a des prothèses auditives mais m'en porte qu'une, va savoir pourquoi ? Se rassurer, se tester, elle dit entendre encore un peu de l'oreille non appareillée. Il faut dire que s'adapter à une prothèse auditive n'est pas évident aux dires de ma mère.
IDE
Kétamix a écrit :Etant donné que le cerveau est capable d'augmenter la surface de certaines zones réactives, un mal entendant peut-il évoluer cérébralement de façon à maîtriser de façon plus adéquatte son audition particulière ?
Le cerveau peut-t-il se modifier de par l'action d'un système non biologique tel qu'une prothèse ?
Tout dépend de l'origine de la déficience. Il est possible de pratiquer une intervention médicale, mais les résultats sont encore mal connus actuellement, ils ne sont pas garantis/fiables. Je m'explique: si la déficience est dû à l'oreille interne, on ne peut opérer. En effet, une intervention chirurgicale dans cette région du cerveau risquerait de toucher l'équilibre stationnaire et autre de l'individu.
Il est également possible (et d'ailleurs les cas sont fréquents) à une défiscience qui est d'origine héréditaire voire autres phénomènes génétiques.
On peut améliorer son audition à l'aide d'appareillages, mais il est rare que les prothèses permettent la modification de capacités auditives...

Dernière modification par choup le 11 janv. 2005 23:54, modifié 1 fois.
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Ok, je posais cette question pour avoir vu sur la 5 le cas d'un non voyant à qui l'on présentait des photos et qui arrivait à "ressentir" l'état d'esprit de la personne sur la photo, joie, tristesse, angoisse...
Le neuro-chirurgien expliquait que les zones réceptives de son cerveau avaient subi une évolution.
Mais j'ai pris l'émission en cours de route et ne connaîs pas les paramettres exacts de son handicap.
En tout cas cela ouvre des perspectives qui laissent rêveur....
Le neuro-chirurgien expliquait que les zones réceptives de son cerveau avaient subi une évolution.
Mais j'ai pris l'émission en cours de route et ne connaîs pas les paramettres exacts de son handicap.
En tout cas cela ouvre des perspectives qui laissent rêveur....

J'immagine,
Tu sais, il y aurat toujours des sources de tensions avec ceux qu'on aime, handicap/ maladie ou pas, quand il y a de l'amour on attend toujours beaucoup en retour, faut faire avec, si la route était toujours bien droite et bordée des mêmes arbres, des mêmes paysages toute notre vie, on se ferait sacrément chier sur la planète...
Tu sais, il y aurat toujours des sources de tensions avec ceux qu'on aime, handicap/ maladie ou pas, quand il y a de l'amour on attend toujours beaucoup en retour, faut faire avec, si la route était toujours bien droite et bordée des mêmes arbres, des mêmes paysages toute notre vie, on se ferait sacrément chier sur la planète...
En gros, qui doit s'adapter ?
Le patient sourd au personnel médical ou l'inverse ?
L'effort peut se faire dans les deux sens (effort mutuel) mais ce n'est pas toujours le cas.
En général, on dit que le patient est roi. Ceci me gêne dans la mesure où le personnel médical doit maîtriser TOUS les outils de communication (pas seulement pour les sourds, mais aussi pour les analphabètes, les aveugles, les dyslexiques...) alors qu'il a d'autres chats à fouetter.
Mais bon, le patient sourd est parfois dans une situation trop difficile (sortant d'une opé chir, par exemple) pour user des efforts supplémentaires.
On est devant un dilemne, là, non ?
L'idéal, c'est qu'en milieu hospitalier, le patient sourd ait affaire à deux infirmiers/ères qui soient toujours les mêmes (question d'adaptation) durant toute son hospitalisation. Comme ça, le courant passe mieux et ça met le patient sourd dans une situation de confiance. Cela peut aussi permettre d'éviter des malentendus, suite à une mauvaise lecture labiale de la part du patient sourd ou une mauvaise compréhension orale de la part des infirmiers.
J'ai assisté à l'hospitalisation d'une personne sourde (s'exprimant essentiellement avec des gestes). Pendant 3 jours, elle a eu 9 infirmiers différents et c'était pas drôle pour elle de devoir se ré-adapter à chaque fois... et lors de son opération chir, on lui a emprisonné les bras.
Le patient sourd au personnel médical ou l'inverse ?
L'effort peut se faire dans les deux sens (effort mutuel) mais ce n'est pas toujours le cas.

En général, on dit que le patient est roi. Ceci me gêne dans la mesure où le personnel médical doit maîtriser TOUS les outils de communication (pas seulement pour les sourds, mais aussi pour les analphabètes, les aveugles, les dyslexiques...) alors qu'il a d'autres chats à fouetter.
Mais bon, le patient sourd est parfois dans une situation trop difficile (sortant d'une opé chir, par exemple) pour user des efforts supplémentaires.
On est devant un dilemne, là, non ?
L'idéal, c'est qu'en milieu hospitalier, le patient sourd ait affaire à deux infirmiers/ères qui soient toujours les mêmes (question d'adaptation) durant toute son hospitalisation. Comme ça, le courant passe mieux et ça met le patient sourd dans une situation de confiance. Cela peut aussi permettre d'éviter des malentendus, suite à une mauvaise lecture labiale de la part du patient sourd ou une mauvaise compréhension orale de la part des infirmiers.
J'ai assisté à l'hospitalisation d'une personne sourde (s'exprimant essentiellement avec des gestes). Pendant 3 jours, elle a eu 9 infirmiers différents et c'était pas drôle pour elle de devoir se ré-adapter à chaque fois... et lors de son opération chir, on lui a emprisonné les bras.
