Perles d'ESI

[Dancehalltime]

Microchouille je dirais pas ça , avec 30 gamma heure de suf et 30 mg heure d'hypno... Donc non il était très loin d'être conscient puisqu'on utilisait l'échelle de ramsay justement ...

[haricot vert]

Et oui norma, j' en connais pas mal des lèche-culs mâles dans mon service actuel ( les consultations externes : environ 80 agents) et des femmes aussi bien sûr.

Bon bref, ce n'est pas le forum des perles des ESI ici ?

[Leopold Anasthase]

30 gamma heure de suf et 30 mg heure d'hypno...

La dose pour obtenir les mêmes effets peut être très variable, non seulement d'un individu à l'autre (fonction de la corpulence du patient, mais aussi de ses antécédents et ses tares, un patient habitué aux morphiniques et benzodiazépines sera conscient avec des doses ayant assommé un autre), et même peuvent varier pour le même individu (tachyphylaxie, nécessité d'augmenter les doses si l'administration se prolonge plusieurs jours, doses nécessaires d'autant plus faibles que le patient est mal en point).

C'est tout l'intérêt de définir un objectif (quel niveau de sédation est souhaité, pour quel objectif thérapeutique), de le surveiller (échelle de sédation) et de réévaluer régulièrement l'indication.

Pour en revenir à votre problème, une sédation forte peut conduire à un patient qui n'ouvre pas les yeux, qui ne parle pas, et qui ne bouge pas, soit un score de Glasgow à 3. Rien n'interdit d'évaluer le score de Glasgow pour ce patient, mais dans ce contexte ça a peu d'intérêt.

[Dancehalltime]

Voilà, en fait mon ide m'a demandé son Glasgow mais pour me piéger. Pour voir si j'allais lui donné un chiffre ou pas, évidemment elle attendait que je lui réponde qu'on faisait un ramsey.

Là ou je suis actuellement pour les patients "sédatés" on utilise systématiquement un Ramsey et un BPS pour la douleur.


Question : quand on arrête les sédations, ( j'entends par là l'arrêt de l'hypnovel chez un patient qui l'a depuis plusieurs semaines ) , à partir de combien d'heures/ de temps après l'arrêt du PSE est il pertinent d'utiliser un Glasgow ?

Vous me direz que chaque patient réagit différemment etc ... mais moi dans ma surveillance par 4h concrètement j'utilise quoi ?

Question 2: chez le patient sédaté ET curarisé ( 10mg/h norcuron ) du coup le BPS n'a aucun interêt donc y'a il un moyen d'évaluer sa douleur ?

[nico1]

de base, il n'est pas pertinent d'utiliser un glasgow en dehors des trauma craniens, vu que l'échelle à été spécifiquement créée pour cette pathologie. Mais c'est vraiment une remarque comme ça, vu que beaucoup de monde, moi y compris, l'utilise en dehors de cette indication.

Pour les patients en arrêt de sédation, la réponse la plus simple est lorsqu'ils "récupèrent" une conscience. Mais comme tu le dis, l'échelle de base de la réa doit être le Ramsay, et pas le glasgow, sauf dans les réas ou tu attends une altération des capacités cognitives et motrices.

pour évaluer la douleur chez les patients curarisés, on peut utiliser les larmes, la sudation, les variations du rythme cardiaques, les variations tensionnelles, etc

D'autres sauront mieux que moi et me corrigeront si besoin

[haricot vert]

Voilà, en fait mon ide m'a demandé son Glasgow mais pour me piéger. Pour voir si j'allais lui donné un chiffre ou pas, évidemment elle attendait que je lui réponde qu'on faisait un ramsey.

Là ou je suis actuellement pour les patients "sédatés" on utilise systématiquement un Ramsey et un BPS pour la douleur.


Question : quand on arrête les sédations, ( j'entends par là l'arrêt de l'hypnovel chez un patient qui l'a depuis plusieurs semaines ) , à partir de combien d'heures/ de temps après l'arrêt du PSE est il pertinent d'utiliser un Glasgow ?

Vous me direz que chaque patient réagit différemment etc ... mais moi dans ma surveillance par 4h concrètement j'utilise quoi ?

Question 2: chez le patient sédaté ET curarisé ( 10mg/h norcuron ) du coup le BPS n'a aucun interêt donc y'a il un moyen d'évaluer sa douleur ?

Crée un nouveau topic et pose-y tes questions.

Ici c'est le forum des perles des ESI !

[Leopold Anasthase]

Voilà, en fait mon ide m'a demandé son Glasgow mais pour me piéger. Pour voir si j'allais lui donné un chiffre ou pas, évidemment elle attendait que je lui réponde qu'on faisait un ramsey.

On peut évaluer le Glasgow, mais effectivement, la bonne réponse est d'évoquer le score de Ramsey.

Question : quand on arrête les sédations, ( j'entends par là l'arrêt de l'hypnovel chez un patient qui l'a depuis plusieurs semaines ) , à partir de combien d'heures/ de temps après l'arrêt du PSE est il pertinent d'utiliser un Glasgow ?

La récupération de la conscience (si le patient en est capable...) peut prendre des heures, voire plus de 24 h (en fait, au long cours, certaines benzodiazépines dont le midazolam ont des métabolites qui peuvent être actifs).

Mais là encore, il vaut mieux utiliser un score de sédation : ça a été fait pour ça.

Question 2: chez le patient sédaté ET curarisé ( 10mg/h norcuron ) du coup le BPS n'a aucun interêt donc y'a il un moyen d'évaluer sa douleur ?

On est là devant un piège des curares : on supprime toute réaction motrice volontaire. Or ni les curares ni les hypnotiques (hormis la kétamine) n'ont d'action sur la douleur.

Si on s'en tient à la définition de la douleur par l'IAPS, la douleur n'existe que si elle est exprimée. Stricto sensu, on devrait parler de manifestations laissant à penser que le patient a mal (c'est aussi le cas pour tous les patients en anesthésie générale, mais aussi pour les enfants incapables de s'exprimer, et d'une façon générale pour tout patient incapable de s'exprimer).

Il faut donc utiliser des indices indirects :

-les larmes et les petits mouvements du visage, des paupières, de déglutition ne sont pas spécifiques de la douleur, mais peuvent aussi se voir chez un patient qui n'a pas mal et qui est en sédation trop légère ;

-le myosis est un signe d'imprégnation morphinique, mais il est peu sensible (une faible dose de morphinique donne un myosis) ; il existe des appareils mesurant la taille de la pupille (pupillomètre), ils semblent intéressants, mais c'est encore à l'état de recherche ;

-d'autres outils sont utilisés, comme le BIS, mais ils ne sont pas spécifiques de la douleur, ils sont plutôt destinés à l'évaluation de la conscience ;

-l'augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle sont des signes intéressants, mais peu spécifiques (il y a mille raisons d'augmenter son pouls et sa pression artérielle) ;

-il reste une technique simple et fondée sur le bon sens ; on se pose la question « le patient a-t-il une ou plusieurs raisons d'avoir mal ? » ; si on répond oui à cette question, et que les signes de douleur sont diminués ou abolis par l'administration d'antalgiques, c'est que le patient a besoin d'antalgiques.

Mais ça reste une situation difficile.

[Dancehalltime]

@ haricot vert : ça t'arrive jamais de partir en HS ?

@ Léopold : merci pour tes explications !

[haricot vert]

@ haricot vert : ça t'arrive jamais de partir en HS ?

Si, mais pas sur plusieurs pages.

[magicmelo]

par Bip-bip le 30 Nov 2012 01:02
HAHA je me souviens d'une connerie que j'ai faite...

J'ai mis un sac plastique sur un plâtre au bras droit d'une dame qui voulait prendre une douche. Donc je l'aide pour la douche...

LE SAC A FONDU

C'était un sac pour les draps des chambres d'isolement, qui fondent au contact de l'eau.

C'était horrible, y'avait du plastok partout dans la SDB, la dame était explosé de rire, moi j'ai dû appeler à l'aide... Mais j'ai bien ri de ma connerie...

Loool ça m’aie arrivé aussi, mais je travaillais comme AS et c'était un jeune de 18 ans...
Sinon, grosse bourde, il y a peu de temps (je suis en 3ème année) au bloc :
_ Le chirurgien (en orl) : Mlle, où est situé le rocher ?
_ Moi : A Monaco ?
Non mais à l'ouest de chez à l'ouest ! J'ai appris du coup que c'était un os du crane.
Et j'en ai fait au bloc, genre un instrument qui tombe par terre, que je ramasse et que j'aimerais reposer sur le champs stérile et que où je me fais stopper net par l'IBODE. Ou alors, complétement fatiguée, on me montre une radio du bras :
L'IDE : Quel est cet os ?
Moi : (une qui me souffle : le fémur) le fémur ?
En voyant sa tête : euh non non, j'avais pas compris.
Une fois, je regarde une opération d'une prothèse de hanche, mais j'étais derrière le drap, sur un petit tabouret et je voyais pas bien. Du coup en plein milieu de l'intervention, j'en pouvais plus, j'ai attrapé le haut du drap avec les deux mains et j'ai passé ma tête au dessus. J'ai faillit tout arracher !

Et j'en ai plein d'autres mais je les oublis. Je suis un gros boulet, même dans la vie, j'essaye de le cacher, j'en fais de moins en moins fréquemment en avançant dans la formation mais je suis pas top quand même.

[Michaella]

..

[Obi]

par Bip-bip le 30 Nov 2012 01:02
HAHA je me souviens d'une connerie que j'ai faite...

J'ai mis un sac plastique sur un plâtre au bras droit d'une dame qui voulait prendre une douche. Donc je l'aide pour la douche...

LE SAC A FONDU

C'était un sac pour les draps des chambres d'isolement, qui fondent au contact de l'eau.

C'était horrible, y'avait du plastok partout dans la SDB, la dame était explosé de rire, moi j'ai dû appeler à l'aide... Mais j'ai bien ri de ma connerie...

Loool ça m’aie arrivé aussi, mais je travaillais comme AS et c'était un jeune de 18 ans...
Sinon, grosse bourde, il y a peu de temps (je suis en 3ème année) au bloc :
_ Le chirurgien (en orl) : Mlle, où est situé le rocher ?
_ Moi : A Monaco ?
Non mais à l'ouest de chez à l'ouest ! J'ai appris du coup que c'était un os du crane.
Et j'en ai fait au bloc, genre un instrument qui tombe par terre, que je ramasse et que j'aimerais reposer sur le champs stérile et que où je me fais stopper net par l'IBODE. Ou alors, complétement fatiguée, on me montre une radio du bras :
L'IDE : Quel est cet os ?
Moi : (une qui me souffle : le fémur) le fémur ?
En voyant sa tête : euh non non, j'avais pas compris.
Une fois, je regarde une opération d'une prothèse de hanche, mais j'étais derrière le drap, sur un petit tabouret et je voyais pas bien. Du coup en plein milieu de l'intervention, j'en pouvais plus, j'ai attrapé le haut du drap avec les deux mains et j'ai passé ma tête au dessus. J'ai faillit tout arracher !
Une autre fois, je m'approche d'un patient pendant l'intervention, puis après qq instant, les machines se mettent à biper, le patient a déssaturer. Tout le monde cherche le problème. D'un coup, je regarde sous mon pied : je marchais avec mes gros sabots sur le tuyau d'O²
(Pour ma défense, j'avais la mononucléose, j'étais crevé).
Mais j'ai eu un très bon rapport de stage malgré tout

Là je suis en maternité, grosse boulette : je changeais un bébé, l'AP était à coté de moi, une bombe de brumisateur était posée à coté de lui, sur une serviette. Le bébé s'agrippe à la serviette, la tire et bum ! La grosse bombonne qui lui tombe sur le front ! Et là j'ai vu un œuf pousser. Du coup, je lui ai mis un bonnet ! Mais je l'ai gardé en observation avec moi au cas où et ça a disparu quelques minutes après.

Et j'en ai plein d'autres mais je les oublis. Je suis un gros boulet, même dans la vie, j'essaye de le cacher, j'en fais de moins en moins fréquemment en avançant dans la formation mais je suis pas top quand même.

Et ben.... ils ont pas mis ta photo à l'entrée du bloc? PERSONA NON GRATA

[magicmelo]

Et ben.... ils ont pas mis ta photo à l'entrée du bloc? PERSONA NON GRATA

Non lol, j'ai étalé mes erreurs sur 5 semaines, dans des blocs différents,donc ça se voyait moins. Cela ne m'a pas empêché d'avoir un très bon bilan de stage à la fin, malgré mes maladresses, j'ai beaucoup progressé et je me suis beaucoup investie du coup, pour contre balancer.

[vieillecroute]

en parlant de bourde au bloc en 3eme année, qui n'a entrainé aucune conséquence ni sur le patient ni sur l'équipe, mais pour moi une beau grand moment de solitude:j'avais bien serré au niveau de la taille le pantalon de bloc vert tellement grand que l'entrejambe arrive aux genoux qui craque entièrement quand je me baisse laissant entrevoir ou bien plutôt apparaitre au grand jour une de mes plus belles culottes... retour au vestiaire en rasant les murs...
toujours ce stage au bloc, on m'avait surnommé "l'élève à la bitmobile" en effet ma voiture de l'époque ayant une peinture blanche un peu "poreuse" (plus du tout métallisée) j'avais beau eu essayé de frotter le malencontreux tag d'un énorme sexe masculin sur tout mon capot avant, cette oeuvre d'art était encore bien visible sur le parking de l'hopital...

[haricot vert]

Là je suis en maternité, grosse boulette : je changeais un bébé, l'AP était à coté de moi, une bombe de brumisateur était posée à coté de lui, sur une serviette. Le bébé s'agrippe à la serviette, la tire et bum ! La grosse bombonne qui lui tombe sur le front ! Et là j'ai vu un œuf pousser. Du coup, je lui ai mis un bonnet ! Mais je l'ai gardé en observation avec moi au cas où et ça a disparu quelques minutes après.

Et j'en ai plein d'autres mais je les oublis. Je suis un gros boulet, même dans la vie, j'essaye de le cacher, j'en fais de moins en moins fréquemment en avançant dans la formation mais je suis pas top quand même.

Ca fait peur!

Dis-moi où tu étudies que je n' aille pas me faire soigner dans ton coin.