La politique v.1
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Argrath le Troll a écrit :Je ne crois pas. Ca ne peut pas exister. Il n'y a que la Loi.
Et non je ne me prends pas pour Judge Dredd.
+ 1 !
Mais d'un point de vue utopique, imagine que les humains deviennent assez sages pour s'auto-gouverner sans nécessité de les contraindre par la loi. Ce serait la super classe.![]()
Ce n' est pas une question de sagesse . C'est dans la nature de l' Homme et de la nature de se faire concurrence , de s' affronter ( même pacifiquement) .
C'est la loi du plus fort qui prévaut que ce soit pour la flore , la faune ou l' humanité .
On ne peut qu' améliorer notre nature , essayer d' être plus juste et ne plus écraser les faibles .
marie-pierre
Argrath le Troll a écrit :C'est l'apprentissage de la loi lorsque l'on est enfant qui fait justement l'humain. Pas de loi=pas de limite=pas d'humanité.
Oui mais dans ce cas-ci, la première génération aurait été élevée sous le régime des lois, donc aurait ses limites, et elles les transmettrait de génération en génération sans qu'il n'y ait ensuite besoin de conserver les lois en vigueur !
En ce qui concerne les croyances, effectivement ça pourrait être un obstacle. Cependant je ne pense pas que les différences seraient problématiques si les hommes sont assez sages.
Mais là encore, c'est utopique.
JIM d'aujourd'hui
Moi ce que je retiens c'est que:
-on va manger de la Mutuelle
-on épargne les médecins des réformes
Préparation des réformes du système de santé : le docteur Sarkozy consulte
Publié le 20/02/2008
Paris, le mercredi 20 février 2008 – Le 6 février dernier, le Président de la République, Nicolas Sarkozy a présenté une esquisse d’agenda concernant les réformes dans le domaine de la protection sociale. Plusieurs « chantiers » concernent spécifiquement la santé. C’est ainsi qu’une loi de modernisation est prévue avant l’été : son objectif réside notamment dans la mise en place des agences régionales de santé et dans une énième réforme de l’hôpital. Sur ce dernier point, Nicolas Sarkozy a précisé ses ambitions à l’occasion d’une rencontre ce lundi 18 février avec le président de la Mutualité française, Jean-Pierre Davant et celui de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), Michel Chassang. Il souhaite que la réforme de l’hôpital réponde à trois orientations assure la CSMF, dans un communiqué diffusé lundi dans la soirée : d’une part une révision de la carte sanitaire, d’autre part une modification de l’organisation et enfin une collaboration plus active avec les médecins libéraux. Outre cette ambitieuse « loi sur la modernisation de la santé » dont l’élaboration est confiée au ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois considéré comme une priorité le 6 février dernier le « retour durable à l’équilibre de l’assurance maladie ».
Les complémentaires santé appelées à jouer un rôle de plus en plus important
C’est dans cette perspective qu’il recevait lundi 18 février, Jean-Pierre Davant. La rencontre aura été l’occasion, selon le communiqué de l’Elysée d’évoquer « la place respective de la solidarité, de l’assurance et de la responsabilité individuelle dans le financement de la santé ». Les discussions auront également concerné « le rôle des complémentaires santés dans notre système et le renforcement dans sa gestion ». Face à ces enjeux, la Mutualité promet d’être un partenaire aussi incontournable que vigilant. Jean-Pierre Davant n’a en effet pas manqué de souligner au Président de la République qu’un « transfert massif des dépenses [vers les complémentaires] (…) se traduirait par de très fortes hausses des cotisations », comme le rapportaient les Echos, ce mardi 19 février. La marge de manœuvre du gouvernement apparaît donc assez restreinte mais des pistes de réflexion sont néanmoins dores et déjà à l’étude pour permettre à l’Assurance maladie de retrouver des finances plus équilibrées. On le sait, la perspective d’un « bouclier sanitaire » qui fixerait le montant du reste à charge de chaque assuré en fonction de ses revenus est apparue séduisante à de nombreux observateurs. Elle déplaît cependant au président de la Mutualité qui juge l’idée « dangereuse » et semble devoir être rejetée par les ministres et par le Président de la République. Une autre piste, plus solide, concerne plus directement l’assouplissement du système « ALD ». La Haute autorité de santé (HAS) a déjà en décembre dernier évoqué cette possibilité et il apparaît que l’instauration d’un ticket modérateur sur les dépenses d’ALD représente une piste de travail particulièrement explorée.
Une première pour la CSMF !
Outre la Mutualité, les médecins libéraux seront également des acteurs privilégiés de la réforme sur le financement de la santé que le Président de la République souhaite voir aboutir cet automne. Aussi, « pour la première fois depuis la création des syndicats médicaux, la CSMF » a-t-elle été reçue par le Président de la République à l’Elysée, comme s’en est émue elle-même l’organisation. La rencontre aura été l’occasion pour le syndicat d’évoquer ses inquiétudes concernant notamment la fragilisation du système conventionnel, après la mise en place par la loi de financement de la sécurité sociale de dispositifs visant à soumettre les augmentations d’honoraire décidées par les partenaires conventionnels à des impératifs économiques. N’oubliant pas ses plus chers dadas, la CSMF a également remarqué que la maîtrise budgétaire ne devait pas uniquement reposer sur les épaules des médecins libéraux et a souhaité une nouvelle fois une plus grande implication de l’hôpital. Enfin, elle a rappelé ses principales revendications qui concernent la mise en place d’un secteur optionnel et le passage du tarif de la consultation des généralistes à 23 euros (une promesse du candidat Sarkozy, comme le rappelle la CSMF).
Désincitation et permanence des soins
Le Président de la République aura donné satisfaction à la CSMF sur ce premier point et a immédiatement « demandé à ses conseillers de travailler sur la mise en place du secteur optionnel (…) en commençant en priorité dans les établissements privés ». Nicolas Sarkozy aura également satisfait le syndicat en se déclarant intéressé par « la mise en place d’une hiérarchisation des consultations » telle qu’elle est proposée par la CCAM clinique. Mais, la rencontre aura également été l’occasion pour le Président de la République de regretter la faible implication des médecins libéraux dans la permanence des soins. Il n’aura en outre pas caché sa volonté de mettre en place « des mesures de désincitation » à l’installation dans les zones déjà riche en offres de soins. Cette perspective pourrait sans doute réanimer la colère des futurs praticiens, à l’origine cet automne, on s’en souvient, d’une grève très suivie contre ce type de tentation.
A.H.
Moi ce que je retiens c'est que:
-on va manger de la Mutuelle
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"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Hub a écrit ::lol: anarchie mode de gouvernement...
Parfaitement ! Un "régime" où chacun s'auto-gouverne.
Bien évidemment on ne parle pas ici de l'anarchie telle que la plupart des gens la conçoivent, c'est à dire le bordel où on viole, tue, vole en toute impunité. Si je ne m'abuse, à la base l'anarchie ce n'est pas ça, ça reste "organisé", sauf qu'il n'y a rien au-dessus du citoyen pour le "forcer" à s'organiser. Chacun agit dans le respect de l'autre, mais en toute liberté. Une liberté respectueuse.
Et il n'y a pas besoin d'être de quelque parti que ce soit pour comprendre que si c'était possible d'appliquer l'anarchie (ce que je ne crois pas), ce serait le meilleur régime, puisque ce serait à la fois la liberté totale et le respect complet de chacun.
Groucho a écrit :Argrath le Troll a écrit :C'est l'apprentissage de la loi lorsque l'on est enfant qui fait justement l'humain. Pas de loi=pas de limite=pas d'humanité.
Oui mais dans ce cas-ci, la première génération aurait été élevée sous le régime des lois, donc aurait ses limites, et elles les transmettrait de génération en génération sans qu'il n'y ait ensuite besoin de conserver les lois en vigueur !
La loi joue le rôle de tiers dans les rapports humains. Elle définis un "les autres", qui servent dans la construction de l'appareil psychique. Ce n'est pas pour rien que les patients psychotiques n'ont pas de rapport correct au tiers.
Selon moi anarchie=société psychotique.
Ceci dit nous sommes déjà dans une société perverse, donc pourquoi pas?

Gengis:
Quid de ceux qui n'ont pas de mutuelle?
Ben ils auront très faim. Et au mieux ils auront une mutuelle pourrave ne remboursant que les soins de base. On va mettre à la poubelle les soins préventifs.
Moralité:
1)plus t'es riche plus tu vis mieux et longtemps (ce qui est déjà le cas, mais là ce sera encore pire)
2)Plus ta maladie est pourrie, plus t'as intérèt à être riche.
Moralité:
Pauvres. Ne vous payez pas des maladies de riches, vous n'aurez pas les moyens. Vous allez mourrir sur la paille.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Argrath le Troll a écrit :La loi joue le rôle de tiers dans les rapports humains. Elle définis un "les autres", qui servent dans la construction de l'appareil psychique. Ce n'est pas pour rien que les patients psychotiques n'ont pas de rapport correct au tiers.
Selon moi anarchie=société psychotique.
Est-ce que des valeurs enseignées par les parents, les profs (respect, etc...) ne pourraient pas remplacer ça dans une société anarchique ? Les règles seraient enseignées par les adultes aux enfants, qui les intégreraient et ensuite les appliqueraient sans besoin de les formaliser par un texte. Non ?
- elfearwen64
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Groucho a écrit :
Est-ce que des valeurs enseignées par les parents, les profs (respect, etc...) ne pourraient pas remplacer ça dans une société anarchique ? Les règles seraient enseignées par les adultes aux enfants, qui les intégreraient et ensuite les appliqueraient sans besoin de les formaliser par un texte. Non ?
il existe des parents qui n'éduquent pas leurs enfants et les adultes ne respectent pas toujours les règles
Groucho a écrit :Argrath le Troll a écrit :La loi joue le rôle de tiers dans les rapports humains. Elle définis un "les autres", qui servent dans la construction de l'appareil psychique. Ce n'est pas pour rien que les patients psychotiques n'ont pas de rapport correct au tiers.
Selon moi anarchie=société psychotique.
Est-ce que des valeurs enseignées par les parents, les profs (respect, etc...) ne pourraient pas remplacer ça dans une société anarchique ? Les règles seraient enseignées par les adultes aux enfants, qui les intégreraient et ensuite les appliqueraient sans besoin de les formaliser par un texte. Non ?
Qui déciderait d'une unité la dedans, puisque rien ne peut être imposé?
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