La politique v.1
Modérateur : Modérateurs
-
patryzzya
Il me semble que les plus grosses dépenses de santé ne sont pas sur les medocs deremboursés, mais sur les graves pathologies, longues et couteuses, ainsi que celles des personnes âgées : l'accès au soin est un service public et une obligation de l'Etat. Le coût de l afranchise m'apparait de plus en plus comme un épiphénomène qui cache la forêt (l'arbre blah blah blah). Effectivement, après être allée faire un tour sur le site de la pétition, je mesure combien cela va encore affecter ceux qui galèrent bien pour finir le mois, et donc, la santé devient de plus en plus un confort !!! --> et bien non, nous ne sommes pas d'accord !!!
patryzzya a écrit :
Gengis : par contre, ça sera une franchise par consultation non ? donc consulter à gogo = 10+10+10 (pour prendre cet exemple) ----->sorry si je n'ai rien compris lol !
une franchise pas consult... tu veut rire, elle existe déjà = 1 €
Si j'ai bien compris ce sera une franchise annuelle (il me semble avoir lu de 80 à 100 €) peut-être en fonction des revenus ... tu ne pourras être remboursée qu'une fois avoir dépensé ce seuil en frais de santé...
Je me demande si ce ne sera pas pousser à la "consommation" et comme dit Argrath, pourquoi toujours taper sur les mêmes...
N'oublions pas la journée de solidarité pour les personnes âgées (pentecote)
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Franchise médicale : ça se précise
La ministre de la Santé et du Sport, Roselyne Bachelot-Narquin, a annoncé hier que seront mises en place quatre franchises médicales de 10 euros chacune par foyer et par an. Sur les visites médicales, les examens biologiques, les achats de médicaments et l’hospitalisation. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, présenté en septembre prochain, devrait se ménager la possibilité de les réévaluer chaque année, en fonction de l’évolution du "trou" de la sécurité sociale. Du fait de la pyramide des âges, celui-ci ne pourra que se creuser. Les franchises, forcément, augmenteront donc indéfiniment. N’en seront exemptées que les personnes dans des "situations sociales très dégradées". Ce qui a suffi à ce que Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté un temps en désaccord, se dise "rassuré". Scélérate position pour qui se prétend de gauche, puisque les revenus modestes les subiront de plein fouet.
Bapt"Le problème n’est pas celui de la responsabilisation des patients mais de corriger les graves inégalités d’accès aux soins qui dissuadent les familles les plus modestes du recours aux soins primaires", résume avec pertinence Gérard Bapt, député PS de la Haute-Garonne. Même Michel Chassang, le président du premier syndicat de médecins libéraux, la CSMF, déclare que les franchises risquent "de retarder l’accès aux soins des plus démunis". Sondage CSA publié hier : 61% des Français considèrent "plutôt comme une mauvaise chose" cette mesure. Le candidat UMP l’avait annoncée. Smicard sarkoziste qui te lèves tôt, ces franchises tu paieras. Commences-tu enfin à comprendre ?
source
Si je calcule bien, ça fait déjà 40€, puisqu'elles se cumuleront...
avec augmentations à l'infini... La pensée vole, et les mots vont à pieds.
-
patryzzya
Gengis a écrit :patryzzya a écrit :
Gengis : par contre, ça sera une franchise par consultation non ? donc consulter à gogo = 10+10+10 (pour prendre cet exemple) ----->sorry si je n'ai rien compris lol !
une franchise pas consult... tu veut rire, elle existe déjà = 1 €
Si j'ai bien compris ce sera une franchise annuelle (il me semble avoir lu de 80 à 100 €) peut-être en fonction des revenus ... tu ne pourras être remboursée qu'une fois avoir dépensé ce seuil en frais de santé...
Je me demande si ce ne sera pas pousser à la "consommation" et comme dit Argrath, pourquoi toujours taper sur les mêmes...
N'oublions pas la journée de solidarité pour les personnes âgées (pentecote)
oui oui j'ai remarqué qu'elle existe
, je comprenais pas ton exemple de 10 euros (puis g compris que c'était un exemple 
)-
haricot vert
- Gold VIP
- Messages : 6641
- Inscription : 14 août 2005 14:14
- Localisation : loin
Ils commencent à faire chier ces pauvres, fonctionnaires et feignasses de surcroît 
Il faut bien réduire les prestations des pauvres qui font exprès de ne pas travailler, pour payer le bouclier fiscal, payer la disparition des droits de succession et baisser les impôts des riches courageux, qui eux savent ce qu'est le travail !
Le riche qui sera évidemment français, blanc, hétérosexuel, marié et encarté à l'UMP si possible, pour ne pas avoir de problèmes (qu'il aura nécessairement cherchés) avec le Reichminister Hortefeuer, chef de la Gesnabo
))
Il faut bien réduire les prestations des pauvres qui font exprès de ne pas travailler, pour payer le bouclier fiscal, payer la disparition des droits de succession et baisser les impôts des riches courageux, qui eux savent ce qu'est le travail !
Le riche qui sera évidemment français, blanc, hétérosexuel, marié et encarté à l'UMP si possible, pour ne pas avoir de problèmes (qu'il aura nécessairement cherchés) avec le Reichminister Hortefeuer, chef de la Gesnabo
))marie-pierre
En bref le système de santé de la France qui jusqu'ici était enviépar nos voisins Européens et d'ailleurs, je crois qu'il ne le sera plus pour lontemps puisque le gouvernement aspire à resembler à celui des USA.
Et bien je dirais bien venu dans le mouvement de Bush!!!
Et bien je dirais bien venu dans le mouvement de Bush!!!
ESI 2007-2010.
Les mensonges sont des rêves pris en flagrant délit...
Les mensonges sont des rêves pris en flagrant délit...
-
gazou_gazou
- VIP
- Messages : 1862
- Inscription : 11 mai 2004 14:59
- Localisation : Retour vers le futur V
- Contact :
L’université en ligne de mire.
Pour Nicolas Sarkozy, l’enseignement supérieur et la recherche sont une « priorité absolue ». Les universités feront bien l’objet d’une des premières attaques du gouvernement, avec un projet de loi sur l’autonomie des universités qu’il compte faire voter cet été.
Depuis plusieurs années, les réformes de l’enseignement sont un moyen efficace de faire baisser le coût de la main-d’œuvre, en donnant aux salariés des qualifications moins élevées, plus parcellaires, immédiatement adaptées aux besoins spécifiques des entreprises. Elles rendent aussi les salariés plus précaires, en délivrant des diplômes qui ne donnent plus de réelles garanties collectives sur le marché du travail.
Le projet de Sarkozy s’inscrit dans la continuité des réformes de l’enseignement supérieur, ces dernières années, mises en œuvre par les gouvernements de gauche comme de droite. La réforme Licence-Master-Doctorat (LMD), initiée par Jack Lang et reprise par Luc Ferry, a donné une autonomie pédagogique aux universités. Elle a cassé le cadre national des diplômes et mis en concurrence les universités. Le « Pacte pour la recherche », voté pendant le mouvement contre le CPE, donne la priorité à la recherche privée et à court terme.
Aujourd’hui, avec l’autonomie financière « réelle » voulue par Sarkozy, les universités pourront créer ou supprimer des postes, choisir leurs enseignants et chercheurs permanents, les rémunérer comme elles le souhaitent, gérer leur patrimoine immobilier... Les conséquences seront une austérité budgétaire accrue, c’est-à-dire une réduction de personnel, un recours plus systématique aux financements privés, et donc un contrôle plus important des entreprises sur le contenu de nos diplômes, une augmentation des frais d’inscription, comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays européens.
Le gouvernement compte remodeler la carte nationale des formations pour faire émerger des pôles universitaires prestigieux et compétitifs au niveau international. La mise en place de ces pôles de recherche et d’enseignement supérieur (Pres) laisse entrevoir la suppression des filières qui ne seront pas considérées comme « d’excellence ». La bataille fait actuellement rage entre universités pour constituer des alliances rivales. Les étudiants qui n’auront pas l’argent ou la chance d’entrer dans ces pôles n’auront comme perspective que des diplômes au rabais.
Sarkozy veut « développer les filières conduisant à un emploi et restreindre les moyens des filières sans débouchés ». Cela se traduit par le développement des « licences professionnelles », diplômes non reconnus par les conventions collectives, et par la fermeture des filières « non rentables », comme la philosophie, les lettres...
Nous devrons nous battre pour repousser ces réformes qui ne s’attaquent pas seulement aux étudiants, mais à l’ensemble du monde du travail. La jeunesse a prouvé, l’an dernier, avec le mouvement contre le CPE, qu’elle était capable de faire reculer un gouvernement. Dès maintenant, préparons la riposte.
Mathilde Stein
Pour Nicolas Sarkozy, l’enseignement supérieur et la recherche sont une « priorité absolue ». Les universités feront bien l’objet d’une des premières attaques du gouvernement, avec un projet de loi sur l’autonomie des universités qu’il compte faire voter cet été.
Depuis plusieurs années, les réformes de l’enseignement sont un moyen efficace de faire baisser le coût de la main-d’œuvre, en donnant aux salariés des qualifications moins élevées, plus parcellaires, immédiatement adaptées aux besoins spécifiques des entreprises. Elles rendent aussi les salariés plus précaires, en délivrant des diplômes qui ne donnent plus de réelles garanties collectives sur le marché du travail.
Le projet de Sarkozy s’inscrit dans la continuité des réformes de l’enseignement supérieur, ces dernières années, mises en œuvre par les gouvernements de gauche comme de droite. La réforme Licence-Master-Doctorat (LMD), initiée par Jack Lang et reprise par Luc Ferry, a donné une autonomie pédagogique aux universités. Elle a cassé le cadre national des diplômes et mis en concurrence les universités. Le « Pacte pour la recherche », voté pendant le mouvement contre le CPE, donne la priorité à la recherche privée et à court terme.
Aujourd’hui, avec l’autonomie financière « réelle » voulue par Sarkozy, les universités pourront créer ou supprimer des postes, choisir leurs enseignants et chercheurs permanents, les rémunérer comme elles le souhaitent, gérer leur patrimoine immobilier... Les conséquences seront une austérité budgétaire accrue, c’est-à-dire une réduction de personnel, un recours plus systématique aux financements privés, et donc un contrôle plus important des entreprises sur le contenu de nos diplômes, une augmentation des frais d’inscription, comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays européens.
Le gouvernement compte remodeler la carte nationale des formations pour faire émerger des pôles universitaires prestigieux et compétitifs au niveau international. La mise en place de ces pôles de recherche et d’enseignement supérieur (Pres) laisse entrevoir la suppression des filières qui ne seront pas considérées comme « d’excellence ». La bataille fait actuellement rage entre universités pour constituer des alliances rivales. Les étudiants qui n’auront pas l’argent ou la chance d’entrer dans ces pôles n’auront comme perspective que des diplômes au rabais.
Sarkozy veut « développer les filières conduisant à un emploi et restreindre les moyens des filières sans débouchés ». Cela se traduit par le développement des « licences professionnelles », diplômes non reconnus par les conventions collectives, et par la fermeture des filières « non rentables », comme la philosophie, les lettres...
Nous devrons nous battre pour repousser ces réformes qui ne s’attaquent pas seulement aux étudiants, mais à l’ensemble du monde du travail. La jeunesse a prouvé, l’an dernier, avec le mouvement contre le CPE, qu’elle était capable de faire reculer un gouvernement. Dès maintenant, préparons la riposte.
Mathilde Stein
LE 07 EN FORCE ! LE RETOUR !!!
).
gazou_gazou a écrit :L’université en ligne de mire.
Sarkozy veut « développer les filières conduisant à un emploi et restreindre les moyens des filières sans débouchés ».
C'est peut-être la seule mesure de Sarko que j'applaudirai ; vous trouvez génial que des wagons d'étudiants perdent plusieurs années dans des filières à la con
Sans compter le gâchis financier supporté par les parents ou le jeune lui-même ?-
haricot vert
- Gold VIP
- Messages : 6641
- Inscription : 14 août 2005 14:14
- Localisation : loin
dino a écrit :gazou_gazou a écrit :L’université en ligne de mire.
Sarkozy veut « développer les filières conduisant à un emploi et restreindre les moyens des filières sans débouchés ».
C'est peut-être la seule mesure de Sarko que j'applaudirai ; vous trouvez génial que des wagons d'étudiants perdent plusieurs années dans des filières à la con
Je suis du même avis sur ce sujet uniquement .
marie-pierre
-
gazou_gazou
- VIP
- Messages : 1862
- Inscription : 11 mai 2004 14:59
- Localisation : Retour vers le futur V
- Contact :
gazou_gazou a écrit :tout dépend de se que vous appeller des "filiére à la con" ...si c'est la philo, la littérature,....... nous n'avons pas les meme valeurs
Ce ne sont pas les matières que je mets en cause ; l'histoire de l'art, la philo, la sociologie, la psycho...sont des domaines tout à fait respectables ; par contre, laisser des milliers de jeunes s'embringuer dans des impasses et les transformer en cocus, cela relève de l'escroquerie
Et je ne parle pas des parents qui subventionnent un système pareil. Je ne suis pas sûr que nous ayons des valeurs opposées, mais nous avons une façon de voir les choses différentes, c'est sûr. Ma fille qui est en fac y est sans doute pour quelque chose 
Rejoignez
notre communauté
notre communauté
