4000 euros par mois: classe moyenne?
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PLOUFF a écrit :il n'y aurait que 5 % de la population qui gagnerait 4000€ et + en France (source oubliée ?)
mais, puiqu'il s'agit d'impôt "familiale", je pense qu'il y a quand même pas mal de foyers qui avec les 2 salaires cumulés dépassent les 4000€ et ceux là n'échapperont pas à l'augmentation
Hollande noie le poisson en parlant de salaire à 4000€/mois, mais en fait derrière la tête c'est aux couples qui perçoivent 4000€ /mois auxquels ils pensent et là çà change le nombre de foyers concernés.
La réthorique de Sarko, genre : la gauche c'est les impots, me semble très moyenne.
Je n'ai pas peur de l'affirmer:
PLUS d'impots directs que d'impots indirects est un gage de démocratie. Et même:
les impôts progressifs sont une grande conquète de la démocratie.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Argrath le Troll a écrit :Sans aller jusqu'au terme de gaspi, déja comment il est dépensé. Et dans quel objectif.
Bin tu as ta réponse :
Pomper la m---- ça coûte cher!Argrath le Troll a écrit :A fouiller les chiottes, on finis par trouver qq chose au fond. Surtout lorsqu'on a pas tiré la chasse d'eau



Si House dit "c'est un Wegener" c'est peut-être un wegener ou ce n'est peut-être pas un wegener! En libé dans l'arrière pays grassois.
Désernil a écrit :Argrath le Troll a écrit :Sans aller jusqu'au terme de gaspi, déja comment il est dépensé. Et dans quel objectif.
Bin tu as ta réponse :Pomper la m---- ça coûte cher!Argrath le Troll a écrit :A fouiller les chiottes, on finis par trouver qq chose au fond. Surtout lorsqu'on a pas tiré la chasse d'eau![]()
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"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
moi je dirais que de toute façon quand on parle salaire c'est tabou en france. Dire combien on gagne, oh my god
dire que 4000 euros par mois c'est moyen, pas d'accord. Mais, cela change d'une région à une autre, selon que vs etes seuls ou en couple, avec des enfants ou sans.
Et, pour rajouter aux charges que donnent argrath, je dirais que souvent les gens ont en plus un crédit: pour la maison, la voiture, le frigo, que sais-je
et c'est quand même une part importante de dépenses.
mon mari est ingénieur. Tout le monde croit qu'on est dans la classe supérieure, certains métiers ont vraiment la vie dure par rapport à l'idée de ce qu'on se fait en terme de salaire.
ON est 3 avec un enfant, mon mari gagne 2000 euros par mois à peu près, je suis loin de me considérer comme à l'aise, et même plutot étriqué d'ailleurs. Voilà ce que moi je vois.

dire que 4000 euros par mois c'est moyen, pas d'accord. Mais, cela change d'une région à une autre, selon que vs etes seuls ou en couple, avec des enfants ou sans.
Et, pour rajouter aux charges que donnent argrath, je dirais que souvent les gens ont en plus un crédit: pour la maison, la voiture, le frigo, que sais-je

mon mari est ingénieur. Tout le monde croit qu'on est dans la classe supérieure, certains métiers ont vraiment la vie dure par rapport à l'idée de ce qu'on se fait en terme de salaire.
ON est 3 avec un enfant, mon mari gagne 2000 euros par mois à peu près, je suis loin de me considérer comme à l'aise, et même plutot étriqué d'ailleurs. Voilà ce que moi je vois.
ESI promo 2007/2010 à Bordeaux
kelly04 a écrit :mon mari est ingénieur...mon mari gagne 2000 euros...![]()
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une idée du marché actuel :
Salaire brut annuel d'embauche
Le salaire moyen brut annuel en France des jeunes diplômés ingénieurs civils des mines pour le 1er emploi est, pour l'année 2006 sur l'échantillon interrogé, de 33 150 €, en légère progression.
Journal du Net : Teamlog est une société de conseil et d'ingénierie, filiale du Groupe Open...
Q : Quel est, environ, le salaire de départ pour un junior ?
R : Cela dépend de la région. En effet, en Ile-de-France, nous sommes sur une fourchette de départ de 29 à 32 000 euros alors qu'en province le salaire peut être de 15 % inférieur...

"La Vie est un Départ et la Mort, un Retour". Lao-Tseu
DJAKSPARO a écrit :kelly04 a écrit :et pourquoi me montres tu ça?
Pour exprimer le fait que j'ai du mal à comprendre qu'il puisse exister des ou une entreprise qui paye, de nos jours, un ingénieur à 2000€ par mois.
C'est dans le bordelais ?
oui oui. Ca te parait beaucoup?

ESI promo 2007/2010 à Bordeaux
kelly04 a écrit:
mon mari est ingénieur...mon mari gagne 2000 euros...
Trés court et pour acquiesser sur ce qu'a dit agathe the troll .... il faut tenir compte de la composition familiale et bien oui !!
Moi avec 5 enfants croyez moi la donne n'est pas la meme, malgré mon "salaire" ou résultat comptable mensuel en tant qu'infirmière libérale..et mon mari artisan ( lui avec ses charges
enooooooooormes !!!! )
mon mari est ingénieur...mon mari gagne 2000 euros...





Trés court et pour acquiesser sur ce qu'a dit agathe the troll .... il faut tenir compte de la composition familiale et bien oui !!
Moi avec 5 enfants croyez moi la donne n'est pas la meme, malgré mon "salaire" ou résultat comptable mensuel en tant qu'infirmière libérale..et mon mari artisan ( lui avec ses charges


Ide libérale...et maman !!
meriem a écrit :kelly04 a écrit:
mon mari est ingénieur...mon mari gagne 2000 euros...![]()
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Trés court et pour acquiesser sur ce qu'a dit agathe the troll .... il faut tenir compte de la composition familiale et bien oui !!
Moi avec 5 enfants croyez moi la donne n'est pas la meme, malgré mon "salaire" ou résultat comptable mensuel en tant qu'infirmière libérale..et mon mari artisan ( lui avec ses charges![]()
enooooooooormes !!!! )
le principal étant que tu n'as pas fait 3 ans d'études et opter pour le libéral pour un résultat net mensuel de 300€ (j'exagère, tu vois ce que je veux dire...), idem pour ton mari artisan. Je le vois mal aimer son métier pour un bénéfice net de 10 000€ pour l'année...Maintenant que les charges, les 35hrs pour les petits artisans, etc...c'est un autre débat.
Avoir 5 enfants aujourd'hui est une question qui se pose sérieusement là où elle ne se posait pas il y a encore peu.
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VINCENT DREZET, SECRÉTAIRE NATIONAL DU SYNDICAT NATIONAL UNIFIÉ DES IMPÔTS
"L'augmentation des prélèvements depuis 2002 a pesé sur les classes moyennes et modestes"
Combien de contribuables seraient concernés par une hausse des impôts touchant les revenus supérieurs à 4 000 euros nets par mois ? François Hollande parle de 250 000 personnes, Jean-François Copé, de 1,2 million...
D'abord, nous nous réjouissons qu'en émerge un débat fiscal dans la campagne. Si l'on prenait la proposition de François Hollande au pied de la lettre, 350 000 à 400 000 personnes, voire 500 000, seraient concernées. C'est relativement peu, par rapport aux 35 millions de foyers fiscaux français.
Quelle proportion des foyers fiscaux est non imposable ?
50 %. En 2005, le revenu fiscal des 18 millions de foyers imposables était de 470 milliards d'euros, pour un revenu fiscal moyen de 25 900 euros. Celui des foyers non imposables était de 115 milliards d'euros, pour un revenu fiscal moyen de 7 000 euros. Pour les foyers non imposables, les prestations sociales viennent compléter ce revenu.
Les prélèvements obligatoires ont-ils augmenté depuis 2002, pesant sur le revenu des classes moyennes, comme l'affirme François Hollande ?
Effectivement, la hausse des prélèvements obligatoires a d'abord touché les ménages. Car elle est due à la hausse de la CSG. De plus, le rendement de la TVA a augmenté, bien que le taux n'ait pas changé, parce que les gens se sont endettés pour consommer, leur pouvoir d'achat étant trop faible. L'impôt sur les sociétés a également rapporté plus, mais cela est dû à la hausse des bénéfices des entreprises, la pression fiscale dans ce domaine étant inchangée, à 33 %.
Enfin, les impôts locaux représentent une bonne part de l'augmentation des prélèvements. Ils représentent 5,7 % du PIB en 2007, contre 4,9 % en 2002. On y trouve la taxe d'habitation, la taxe foncière et la taxe professionnelle.
Mécaniquement, si la hausse de la CSG, de la TVA et de la taxe d'habitation a fait des perdants, c'est bien du côté des classes moyennes et modestes.
Confirmez-vous l'affirmation de François Hollande selon laquelle 70 % des baisses de l'impôt sur le revenu depuis 2002 ont profité aux 10 % des foyers les plus riches ?Sur ce point, nous disposons du chiffrage de la Cour des comptes. Effectivement, elle conclut que la baisse des barèmes a profité à une minorité de contribuables aisés. Mathématiquement, cela s'explique parce que l'impôt sur le revenu est progressif. Si on le baisse, cela profite aux revenus élevés. L'argument avancé était la relance de la croissance et de la consommation mais, en fait, il eût mieux valu baisser les impôts sur la consommation, comme la TVA. Les ménages les plus aisés, profitant de la baisse de l'impôt, épargnent plus qu'ils ne consomment.
De plus, les contribuables les plus aisés ont aussi bénéficié des baisses de l'imposition sur le patrimoine : exonération d'impôt sur la fortune sur 75 % des titres détenus dans un pacte d'actionnaires, abattements fiscaux sur les donations et successions et bouclier fiscal.
Combien de personnes sont concernées par le bouclier fiscal mis en place par la majorité pour limiter le taux maximal d'imposition ?
Selon le ministère de l'économie et des finances, il y aura 93 000 bénéficiaires du bouclier fiscal. 77 000, qui ne sont pas soumis à l'ISF, se verront redistribuer 50 millions d'euros. Et 17 000 d'entre eux, imposables à l'ISF, toucheront 350 millions d'euros. Il s'agit d'une population très minoritaire.
Que sait-on du nombre de contribuables qui fuient la France pour des raisons fiscales, un phénomène souligné par la majorité UMP ?Nous ne disposons que de statistiques sur un seul impôt, l'ISF, et celles-ci concernent les départs, pas les arrivées ni les retours. Nous demandons un travail de fond pour mieux évaluer ces migrations, dans les deux sens.
Nous savons que 350 personnes soumises à l'ISF quittent la France chaque année. Mais fait-on une politique fiscale nationale pour 350 personnes ? On ne peut se contenter, en l'absence de données globales, de jouer sur la peur des délocalisations fiscales.
Que pensez-vous d'une fusion entre l'impôt sur le revenu et la CSG, telle que la prône, entre autres, le Parti socialiste ?
Nous sommes très réservés, en l'absence de précisions. En effet, une telle fusion pose la question du financement de la protection sociale : l'impôt sur le revenu alimente les caisses de l'Etat, la CSG celles des organismes sociaux. De plus, les règles qui régissent l'impôt sur le revenu sont différentes : il est "familiarisé" et comporte des niches fiscales.
Tout dépend donc de ce que veulent faire les partis de droite et de gauche : veulent-ils créer une sorte de "flat tax" qui reviendrait à un super-impôt non progressif, ou au contraire, instaurer un impôt à assiette large et progressif qui éliminerait des privilèges fiscaux ? A prélèvements obligatoires constants, la fiscalité n'est qu'une question de répartition de la pression sur les citoyens plus ou moins aisés.
Propos recueillis par Alexandre Piquard
(source : LeMonde)
"L'augmentation des prélèvements depuis 2002 a pesé sur les classes moyennes et modestes"
Combien de contribuables seraient concernés par une hausse des impôts touchant les revenus supérieurs à 4 000 euros nets par mois ? François Hollande parle de 250 000 personnes, Jean-François Copé, de 1,2 million...
D'abord, nous nous réjouissons qu'en émerge un débat fiscal dans la campagne. Si l'on prenait la proposition de François Hollande au pied de la lettre, 350 000 à 400 000 personnes, voire 500 000, seraient concernées. C'est relativement peu, par rapport aux 35 millions de foyers fiscaux français.
Quelle proportion des foyers fiscaux est non imposable ?
50 %. En 2005, le revenu fiscal des 18 millions de foyers imposables était de 470 milliards d'euros, pour un revenu fiscal moyen de 25 900 euros. Celui des foyers non imposables était de 115 milliards d'euros, pour un revenu fiscal moyen de 7 000 euros. Pour les foyers non imposables, les prestations sociales viennent compléter ce revenu.
Les prélèvements obligatoires ont-ils augmenté depuis 2002, pesant sur le revenu des classes moyennes, comme l'affirme François Hollande ?
Effectivement, la hausse des prélèvements obligatoires a d'abord touché les ménages. Car elle est due à la hausse de la CSG. De plus, le rendement de la TVA a augmenté, bien que le taux n'ait pas changé, parce que les gens se sont endettés pour consommer, leur pouvoir d'achat étant trop faible. L'impôt sur les sociétés a également rapporté plus, mais cela est dû à la hausse des bénéfices des entreprises, la pression fiscale dans ce domaine étant inchangée, à 33 %.
Enfin, les impôts locaux représentent une bonne part de l'augmentation des prélèvements. Ils représentent 5,7 % du PIB en 2007, contre 4,9 % en 2002. On y trouve la taxe d'habitation, la taxe foncière et la taxe professionnelle.
Mécaniquement, si la hausse de la CSG, de la TVA et de la taxe d'habitation a fait des perdants, c'est bien du côté des classes moyennes et modestes.
Confirmez-vous l'affirmation de François Hollande selon laquelle 70 % des baisses de l'impôt sur le revenu depuis 2002 ont profité aux 10 % des foyers les plus riches ?Sur ce point, nous disposons du chiffrage de la Cour des comptes. Effectivement, elle conclut que la baisse des barèmes a profité à une minorité de contribuables aisés. Mathématiquement, cela s'explique parce que l'impôt sur le revenu est progressif. Si on le baisse, cela profite aux revenus élevés. L'argument avancé était la relance de la croissance et de la consommation mais, en fait, il eût mieux valu baisser les impôts sur la consommation, comme la TVA. Les ménages les plus aisés, profitant de la baisse de l'impôt, épargnent plus qu'ils ne consomment.
De plus, les contribuables les plus aisés ont aussi bénéficié des baisses de l'imposition sur le patrimoine : exonération d'impôt sur la fortune sur 75 % des titres détenus dans un pacte d'actionnaires, abattements fiscaux sur les donations et successions et bouclier fiscal.
Combien de personnes sont concernées par le bouclier fiscal mis en place par la majorité pour limiter le taux maximal d'imposition ?
Selon le ministère de l'économie et des finances, il y aura 93 000 bénéficiaires du bouclier fiscal. 77 000, qui ne sont pas soumis à l'ISF, se verront redistribuer 50 millions d'euros. Et 17 000 d'entre eux, imposables à l'ISF, toucheront 350 millions d'euros. Il s'agit d'une population très minoritaire.
Que sait-on du nombre de contribuables qui fuient la France pour des raisons fiscales, un phénomène souligné par la majorité UMP ?Nous ne disposons que de statistiques sur un seul impôt, l'ISF, et celles-ci concernent les départs, pas les arrivées ni les retours. Nous demandons un travail de fond pour mieux évaluer ces migrations, dans les deux sens.
Nous savons que 350 personnes soumises à l'ISF quittent la France chaque année. Mais fait-on une politique fiscale nationale pour 350 personnes ? On ne peut se contenter, en l'absence de données globales, de jouer sur la peur des délocalisations fiscales.
Que pensez-vous d'une fusion entre l'impôt sur le revenu et la CSG, telle que la prône, entre autres, le Parti socialiste ?
Nous sommes très réservés, en l'absence de précisions. En effet, une telle fusion pose la question du financement de la protection sociale : l'impôt sur le revenu alimente les caisses de l'Etat, la CSG celles des organismes sociaux. De plus, les règles qui régissent l'impôt sur le revenu sont différentes : il est "familiarisé" et comporte des niches fiscales.
Tout dépend donc de ce que veulent faire les partis de droite et de gauche : veulent-ils créer une sorte de "flat tax" qui reviendrait à un super-impôt non progressif, ou au contraire, instaurer un impôt à assiette large et progressif qui éliminerait des privilèges fiscaux ? A prélèvements obligatoires constants, la fiscalité n'est qu'une question de répartition de la pression sur les citoyens plus ou moins aisés.
Propos recueillis par Alexandre Piquard
(source : LeMonde)
Je travaille 13 Heures par jour, 5 jours par semaine, comment puis-je faire pour pouvoir améliorer mon pouvoir d'achat???
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Sur la fiscalité, "Ségolène Royal arbitrera", se défend François Hollande
Lundi 15 janvier, François Hollande a réaffirmé que le PS reviendrait, "le moment venu, sur les baisses d'impôts accordées par la droite depuis 2002 à certaines catégories de Français", les plus aisés. Un point inscrit dans le projet socialiste, a-t-il rappelé. "70 % des baisses d'impôts depuis 2002 ont bénéficié aux 10 % de Français les plus riches", a justifié le compagnon de Mme Royal.
Sur la question du niveau des "hauts revenus" qui se verraient soumis à une hausse des impôts, en cas de victoire de la gauche, le premier secrétaire a toutefois souligné qu'"un travail sera mené et [que] la candidate Ségolène Royal arbitrera".
Pour ne pas raviver la polémique, le numéro un du PS a précisé que son parti ne voulait pas pour autant augmenter les prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales). "C'est la droite qui a relevé les prélèvements obligatoires depuis 2002", a lancé M. Hollande. Le PS a chiffré ces hausses à "17 milliards d'euros en 2005, et autant en 2006", dans un communiqué jeudi. Les baisses d'impôts accordées par la majorité aux contribuables les plus aisés "ont donc été payées par la contribution de tous", a déduit M. Hollande lundi.
"QU'EST-CE QU'UN HAUT REVENU ?"
Sur la question de la mise en œuvre de la réforme fiscale, François Hollande est resté prudent. Nous voulons une "réforme fiscale globale, plus juste, plus efficace", a-t-il plaidé. "Qu'est-ce qu'un haut revenu ?, a-t-il demandé. On pouvait envisager un seuil de revenu net fiscal de 4 000 euros pour un célibataire, de 8 000 euros pour un couple sans enfant et de 12 000 euros pour un couple avec deux enfants", a-t-il dit, rappelant les seuils qui avaient suscité de vives réactions à droite. "Cela concerne 2 % des contribuables, 4 % des imposables à l'impôt sur le revenu", a ajouté M. Hollande.
"Cette idée peut être discutée. On peut chercher d'autres seuils", a précisé M. Hollande. C'est sur ce point que "l'arbitrage" de Ségolène Royal viendra clore les débats...
(source : LeMonde)
Lundi 15 janvier, François Hollande a réaffirmé que le PS reviendrait, "le moment venu, sur les baisses d'impôts accordées par la droite depuis 2002 à certaines catégories de Français", les plus aisés. Un point inscrit dans le projet socialiste, a-t-il rappelé. "70 % des baisses d'impôts depuis 2002 ont bénéficié aux 10 % de Français les plus riches", a justifié le compagnon de Mme Royal.
Sur la question du niveau des "hauts revenus" qui se verraient soumis à une hausse des impôts, en cas de victoire de la gauche, le premier secrétaire a toutefois souligné qu'"un travail sera mené et [que] la candidate Ségolène Royal arbitrera".
Pour ne pas raviver la polémique, le numéro un du PS a précisé que son parti ne voulait pas pour autant augmenter les prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales). "C'est la droite qui a relevé les prélèvements obligatoires depuis 2002", a lancé M. Hollande. Le PS a chiffré ces hausses à "17 milliards d'euros en 2005, et autant en 2006", dans un communiqué jeudi. Les baisses d'impôts accordées par la majorité aux contribuables les plus aisés "ont donc été payées par la contribution de tous", a déduit M. Hollande lundi.
"QU'EST-CE QU'UN HAUT REVENU ?"
Sur la question de la mise en œuvre de la réforme fiscale, François Hollande est resté prudent. Nous voulons une "réforme fiscale globale, plus juste, plus efficace", a-t-il plaidé. "Qu'est-ce qu'un haut revenu ?, a-t-il demandé. On pouvait envisager un seuil de revenu net fiscal de 4 000 euros pour un célibataire, de 8 000 euros pour un couple sans enfant et de 12 000 euros pour un couple avec deux enfants", a-t-il dit, rappelant les seuils qui avaient suscité de vives réactions à droite. "Cela concerne 2 % des contribuables, 4 % des imposables à l'impôt sur le revenu", a ajouté M. Hollande.
"Cette idée peut être discutée. On peut chercher d'autres seuils", a précisé M. Hollande. C'est sur ce point que "l'arbitrage" de Ségolène Royal viendra clore les débats...
(source : LeMonde)
Je travaille 13 Heures par jour, 5 jours par semaine, comment puis-je faire pour pouvoir améliorer mon pouvoir d'achat???