TFE:place de la famille dans les soins à domicile ou à l hôp
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comme je l'ai dit auparavant, la pose de sonde reste un soin touchant la pudeur du patient et cela n'est pas un acte anodin, il reste invasif et traumatisant que ce soit pour le patient lui même ou bien pour sa famille. LA fille n'ayant pas de connaissance en soins infirmiers, elle risque de prendre des gestes corrects pour des erreurs. De plus étant donné que c'est moi qui l'a posait, l'infirmière me donnait des explications spécifiques et je n'avais pas besoin d'avoir un stress induit par sa présence qui se suppléait à cet acte. Enfin, pour une raison ou une autre, elle pouvait prendre un malaise durant le soin.
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hktome1 a écrit :Le fait est qu'un sondage vésical étant un soin engageant la pudeur, et d'une certaine manière traumatique et/ou choquante et qu'il demande une certaine concentration afin d'éviter toute faute d'asepsie, il est normal de l'avoir fait sortir.
[...]cela n'est pas un acte anodin, il reste invasif et traumatisant que ce soit pour le patient lui même ou bien pour sa famille. LA fille n'ayant pas de connaissance en soins infirmiers, elle risque de prendre des gestes corrects pour des erreurs. De plus étant donné que c'est moi qui l'a posait, l'infirmière me donnait des explications spécifiques et je n'avais pas besoin d'avoir un stress induit par sa présence qui se suppléait à cet acte. Enfin, pour une raison ou une autre, elle pouvait prendre un malaise durant le soin.
Au vu de vos arguments, ça n'a rien d'évident.
1) "Le soin engage la pudeur". Dans ce cas, il faudrait limiter au maximum le nombre de personnes dans la salle. Il faudrait aussi que la patiente consente à "montrer sa foufoune" à une étudiante, une infirmière, voire une troisième personne (as pour tenir les jambes, servir le matériel). Lui avez-vous demandé ?
2) "un soin traumatique et invasif". Invasif oui, traumatique non. Encore une fois, chaque personne non indispensable est un risque. Et pour chaque personne présente, on prend des précautions. La fille de la patiente, si elle porte une bavette et se tient à distance de la foufoune de sa mère, représente un risque moindre que vous (puisqu'elle ne va pas de chambres en chambres, et ne risque donc pas de refiler une infection croisée).
3) En fait, la personne la plus gênée par la présence de la fille, est-ce la patiente, ou est-ce vous ? Il semble bien, au vu des arguments que vous donnez, que ça soit vous : risque d'être déconcentrée, ne pas pouvoir recevoir de conseils de la part de l'ide pendant le soin (êtes-vous sûre que la patiente n'aurait pas été gênée par le fait que l'ide vous fasse des commentaires pendant le soin ?).
En pédiatrie, il est fréquent que le père ou la mère assisiste à un soin, et je pense que c'est bénéfique pour tout le monde.
Les questions que je me pose si un adulte souhaite assister aux soins d'un adulte, c'est :
-est-ce que ça correspond à un souhait du patient ?
-est-ce que ça a un intérêt pour le patient ?
-est-ce que ça représente un danger pour le patient ?
Si j'ai répondu oui, oui et non, je ne vois pas d'obstacle évident. Un exemple très fréquent : le père (présumé) assiste souvent à l'accouchement de sa moitiée.
Me revoila...
1) Le soin de pudeur : En fait c'est la fille qui voulait rester auprès de son père. Ensuite, nous n'étions que deux dans la chambre double et nous avions expliqué les besoins et intérêts de la sonde vésicale au patient , sa femme et à sa fille. De plus les capacités de communication était restreintes, mais il était coopérant. Il répondait par oui ou non aux questions simples.
2) Soin traumatique et invasif : Comme vous le dites, chaque personne non indispensable est un risque. Donc la fille n'était pas indispensable, du fait que le patient était calme et non anxieux, et ce durant toute la durée du soin. En ce qui concerne le risque des infections croisées, nous avons des protocoles qui ont justement pour but d'éviter ce genre d'incident, bien que le taux de risque n'est jamais nul. Enfin, en ce qui concerne le traumatisme, le risque zéro n'existant pas, il y aura tjs des possibilités de déchirure de la paroi ou de lésion de la prostate.
3)La gène occasionnée est en grande partie pour moi, je l'avoue. Mais ne vaux-t-il mieux pas que je reste concentré à ce que je fasse, plutôt que je soit stressé par la présence de la fille qui épiera chacun de mes gestes? Ensuite, je ne pense pas que la présence de la fille aurait empêché l'infirmière de me donner des conseils. Enfin toutes les infirmières que j'ai rencontré au cours de mes stage mon rapporté qu'il était largement plus bénéfique de faire sortir la famille, hormis des cas précis en psychiatrie ou en pédiatrie, et encore, cela dépend des situations.
Pour en revenir à l'accouchement, on est plus dans le même registre, puisqu'il s'agit d'un avenèment heureux, a moins, bien sur que être enceinte soit une maladie???
Et pour terminer, lorsqu'il y a un soucis, généralement, la présence de la famille n'est plus souhaitée...
Affaire à suivre...


1) Le soin de pudeur : En fait c'est la fille qui voulait rester auprès de son père. Ensuite, nous n'étions que deux dans la chambre double et nous avions expliqué les besoins et intérêts de la sonde vésicale au patient , sa femme et à sa fille. De plus les capacités de communication était restreintes, mais il était coopérant. Il répondait par oui ou non aux questions simples.
2) Soin traumatique et invasif : Comme vous le dites, chaque personne non indispensable est un risque. Donc la fille n'était pas indispensable, du fait que le patient était calme et non anxieux, et ce durant toute la durée du soin. En ce qui concerne le risque des infections croisées, nous avons des protocoles qui ont justement pour but d'éviter ce genre d'incident, bien que le taux de risque n'est jamais nul. Enfin, en ce qui concerne le traumatisme, le risque zéro n'existant pas, il y aura tjs des possibilités de déchirure de la paroi ou de lésion de la prostate.
3)La gène occasionnée est en grande partie pour moi, je l'avoue. Mais ne vaux-t-il mieux pas que je reste concentré à ce que je fasse, plutôt que je soit stressé par la présence de la fille qui épiera chacun de mes gestes? Ensuite, je ne pense pas que la présence de la fille aurait empêché l'infirmière de me donner des conseils. Enfin toutes les infirmières que j'ai rencontré au cours de mes stage mon rapporté qu'il était largement plus bénéfique de faire sortir la famille, hormis des cas précis en psychiatrie ou en pédiatrie, et encore, cela dépend des situations.
Pour en revenir à l'accouchement, on est plus dans le même registre, puisqu'il s'agit d'un avenèment heureux, a moins, bien sur que être enceinte soit une maladie???

Et pour terminer, lorsqu'il y a un soucis, généralement, la présence de la famille n'est plus souhaitée...
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hktome1 a écrit :1) Le soin de pudeur : En fait c'est la fille qui voulait rester auprès de son père. [...] les capacités de communication [du père] était restreintes, mais il était coopérant. Il répondait par oui ou non aux questions simples.
D'où ma question : le père était-il d'accord ? Plus exactement, était-il demandeur ? Et si la fille voulait rester, lui avez-vous demandé pourquoi ? Et quel bénéfice en aurait tiré le père ?
Parce que là est le vrai problème : votre patient, c'est le père. Je n'ai rien contre bousculer les a priori et les idées reçues, je n'ai aucune idée préconçue quant à la présence ou l'absence de la famille lors d'un soin, traumatique ou invasif, pudique ou pudibond, mais replaçons l'église au milieu du village : est-ce que c'est dans l'intérêt du patient ?
hktome1 a écrit :2) Soin traumatique et invasif : Comme vous le dites, chaque personne non indispensable est un risque. Donc la fille n'était pas indispensable
Mais vous non plus, vous n'étiez pas indispensable. Donc ça n'est pas un argument valable.
hktome1 a écrit :En ce qui concerne le risque des infections croisées, nous avons des protocoles qui ont justement pour but d'éviter ce genre d'incident
Oui, bien sûr. Mais le risque infectieux représenté par le personnel qui fait quelque chose est plus important que le risque infectieux représenté par la famille qui regarde. Donc là encore, l'argument ne tient pas.
hktome1 a écrit :3)La gène occasionnée est en grande partie pour moi, je l'avoue.
On progresse. Ce que je veux dire, c'est qu'au départ, vous avez écrit "Chose que nous avons bien entendu refusé". Or on ne peut pas, en soins infirmiers, écrire "c'est comme ça parce que c'est comme ça". Il faut donner des arguments. L'argument "c'est plus confortable pour moi" est un argument recevable : il est nécessaire que les étudiants apprennent (eh oui, il faudra bien former des jeunettes pour relayer les vieux comme moi qui vont partir à la retraite). Encore faut-il avoir le courage de l'écrire.
Par ailleurs, il est possible d'apprendre à travailler avec un observateur. C'est ce qu'on fait en pédiatrie.
hktome1 a écrit :toutes les infirmières que j'ai rencontré au cours de mes stage mon rapporté qu'il était largement plus bénéfique de faire sortir la famille
Je veux bien, mais à condition qu'on m'explique pourquoi, cf. supra. Parce que là, votre argument, c'est "c'est l'infirmière qui me l'a dit".
hktome1 a écrit :Pour en revenir à l'accouchement, on est plus dans le même registre, puisqu'il s'agit d'un avenèment heureux, a moins, bien sur que être enceinte soit une maladie?
Merci de ne pas écrire à ma place ce que je n'ai pas écrit. En quoi le fait que l'accouchement soit un événement heureux change le fait qu'une personne "de la famille" sera plus facilement admise ?
hktome1 a écrit :Et pour terminer, lorsqu'il y a un soucis, généralement, la présence de la famille n'est plus souhaitée...
Là encore, ça dépend de la communication. Prenons un cas concret : le père va mourir à brève échéance (quelques jours), la fille veut passer le plus possible de temps avec lui. On la met dehors quand ça tourne vinaigre ? On la met dehors quand il meurt ? Faut voir... Qu'est-ce qui est le mieux pour le patient ? Que souhaite la fille ? Qu'est-ce qu'on lui a dit ?
Le père n'était pas demandeur de la présence de sa fille. C'est elle qui voulais rester afin d'avoir un regard sur tous les gestes concernant son père. Nous lui avons expliqué pourquoi nous désirions qu'elle sorte de la chambre. Sa mère, présente elle aussi, lui demandais de sortir.
Mais cette relation fille/soignant ne se faisait-elle pas au détriment de la relation patient/soignant????
Donc en clair, comment puis-je apprendre mon métier??? Sur papier uniquement???
Pour le risque infectieux, certes, mais moins il y a de personnes qui gravite autour, moins il y a de risques... Mais on tourne en rond...
Ce que j'entends par cette phrase, c'est que lorsqu'il y a un soin de pudeur, les coutumes font que l'ont respecte l'intimité de l'autre au maximum. N'est-ce pas un critère d'évaluation de nos pratique??
La pédiatrie est mise à part... L'enfant est dans un univers inconnu est n'est pas forcément en mesure de comprendre l'intérêt et l'utilité des soins prodigués.
... Généralement, elles le justifient de la manière suivante : c'est plus confortable pour travailler, parce que c'est un soin d'hygiène...
Je ne voulais pas être inconvenant, mais le fait que le père soit admis dans la salle d'accouchement reste autre : il a quand même sa part de responsabilité dans ce qui se passe... Et pis sur qui la femme crierait s'il n'était pas là??? (cf sketch d'Anthony Kavana... MDR)
Ce que vous ne cernez pas, c'est que le patient n'est pas mourant!!!!! Il vient juste pour un diagnostique de syncope, son état vital n'est pas en jeu...
Mais merci pour toutes ces questions, c'est sympa de polémiquer...
PS: Je suis un mec...
Mais cette relation fille/soignant ne se faisait-elle pas au détriment de la relation patient/soignant????
Donc en clair, comment puis-je apprendre mon métier??? Sur papier uniquement???

Pour le risque infectieux, certes, mais moins il y a de personnes qui gravite autour, moins il y a de risques... Mais on tourne en rond...

Ce que j'entends par cette phrase, c'est que lorsqu'il y a un soin de pudeur, les coutumes font que l'ont respecte l'intimité de l'autre au maximum. N'est-ce pas un critère d'évaluation de nos pratique??

La pédiatrie est mise à part... L'enfant est dans un univers inconnu est n'est pas forcément en mesure de comprendre l'intérêt et l'utilité des soins prodigués.

Je ne voulais pas être inconvenant, mais le fait que le père soit admis dans la salle d'accouchement reste autre : il a quand même sa part de responsabilité dans ce qui se passe... Et pis sur qui la femme crierait s'il n'était pas là??? (cf sketch d'Anthony Kavana... MDR)
Ce que vous ne cernez pas, c'est que le patient n'est pas mourant!!!!! Il vient juste pour un diagnostique de syncope, son état vital n'est pas en jeu...
Mais merci pour toutes ces questions, c'est sympa de polémiquer...
PS: Je suis un mec...

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hktome1 a écrit :Le père n'était pas demandeur de la présence de sa fille. [...]
Mais cette relation fille/soignant ne se faisait-elle pas au détriment de la relation patient/soignant?
Nous allons finir par être d'accord... Donc il y avait de bonnes raisons pour demander à la fille de sortir. Et ces raisons, ça n'est pas "pour l'hygiène" et "parce que c'est évident".
Comprenons-nous bien : je n'étais pas là, je n'ai aucune vue d'ensemble sur la situation. Je ne remets pas en cause le fait d'avoir fait sortir la fille. Ce qui m'a chatouillé, c'est le "c'est évident".
hktome1 a écrit :comment puis-je apprendre mon métier? Sur papier uniquement ?
On peut tout à fait (je l'ai fait de nombreuses fois) bien brieffer l'étudiant avant de rentrer dans la chambre, et ensuite éviter les commentaires, ou tout du moins les réduire au strict minimum. En pédiatrie, où une bonne part des soins se passent en présence des parents, on peut aussi encadrer des étudiants. Et tout ça en jouant franc jeux : l'étudiant se présente, je me présente, c'est l'étudiant qui fait. Le seul mensonge que je m'autorise, c'est "ne vous inquietez pas, ça n'est pas la première fois qu'il le fait" (il y a donc un mensonge par première fois).
Imaginez-vous un instant à la place du patient, avec devant vous un(e) ide et un(e) ési, l'ide dictant geste après geste ce qu'il faut faire, voire faisant des commentaires "tu t'y prends mal, c'est pas comme ça, si tu fais comme ça tu ne vas jamais y arriver, on est mal parti..." Vous feriez quoi ? "Laissez, faut qu'il/elle apprenne" ou "si il/elle ne sait pas le faire, faites-le" ?
C'est vrai qu'il faut que les étudiants apprennent, c'est vrai que l'apprentissage ne doit pas se faire au détriment du patient, et c'est vrai, c'est pas facile tous les jours. Ce qui me chagrine, c'est l'excuse bidon "pour l'hygiène" : jouons franc jeux avec nos patients.
hktome1 a écrit :La pédiatrie est mise à part... L'enfant est dans un univers inconnu est n'est pas forcément en mesure de comprendre l'intérêt et l'utilité des soins prodigués.
C'est à mon avis bien plus complexe que ça. Mais ça serait trop long à développer ici (j'ai déjà écrit sur ce sujet quelque part sur ce forum).
hktome1 a écrit :le fait que le père soit admis dans la salle d'accouchement reste autre : il a quand même sa part de responsabilité dans ce qui se passe... Et pis sur qui la femme crierait s'il n'était pas là?
Là encore, ça n'a rien d'évident. Pendant des siècles, on a considéré comme évident que l'accouchement était une affaire de femmes dont les hommes (père compris) étaient exclus. On envoyait le père fumer nerveusement dans la salle d'attente, voire on le renvoyait chez lui "on vous appelera quand le bébé sera là". Et encore une fois, la question est "est-ce que c'est une demande de la patiente ?".
On en arrive à la situation inverse, où on admet le père "parce que c'est évident", sans demander si la mère est d'accord, et où le père se sent obligé de rester, même si ça ne lui plait pas du tout.
hktome1 a écrit :Ce que vous ne cernez pas, c'est que le patient n'est pas mourant
Je ne cerne rien du tout, je n'étais pas là. C'était un exemple de situation, toujours pour poser la question "est-ce évident". De nombreuses personnes vous disent "quand ça va mal, fais sortir tout le monde". C'est peut-être une façon de faire très répandue dans nos contrées, mais est-ce évident, et est-ce toujours la meilleure solution ? Je ne pense pas.
hktome1 a écrit :PS: Je suis un mec...
En supposant le contraire, j'avais neuf chances sur dix de ne pas me tromper ;-)
Coucou, c'est encore moi...
Désolé pour le retard, mais je n'étais pas près de mon pc ces derniers jours...
Je comprend bien la difficulté que vous avez à voir toutes les tenants et aboutissants de cette situation, car même si je n'ai pas tout expliqué, il y a des attitudes de la part de la fille qui sont de l'ordre de l'affectif et du ressenti et qui ne peuvent être rédigées et expliquées...
Je reconnais que le mot évident peut-etre choquant mais pour ma vision des choses, ainsi que de nombreuses personnes diplomées ou non, la question de faire sortir la famille lors des soins de nursing ou des soins techniques engageant la pudeur est une procédure normale. C'est au même titre que de porter des gants pour faire une prise de sang ou une pose de KT...
Je ne veux pas rentrer dans un débat qui inclue la pédiatrie et la maternité, car ce sont deux services spécifiques avec des moeurs et des façons de travailler qui ne peuvent être applicable dans d'autre services..
Il y a aussi une difficulté à jouer franc jeu avec la famille lorsque cela touche les relation parent enfant. On ne peux pas dire à la fille de sortir car elle a un comportement trop envahissant par rapport à son père... Nous devons respecter les relations à condition que cela reste dans le cadre permettant un bon fonctionnement du service.
Pour ce qui concerne le fait que je sois un mec, il est vrai que nous ne sommes pas trop nombreux, mais on EXISTE!!!!!!
Désolé pour le retard, mais je n'étais pas près de mon pc ces derniers jours...
Je comprend bien la difficulté que vous avez à voir toutes les tenants et aboutissants de cette situation, car même si je n'ai pas tout expliqué, il y a des attitudes de la part de la fille qui sont de l'ordre de l'affectif et du ressenti et qui ne peuvent être rédigées et expliquées...
Je reconnais que le mot évident peut-etre choquant mais pour ma vision des choses, ainsi que de nombreuses personnes diplomées ou non, la question de faire sortir la famille lors des soins de nursing ou des soins techniques engageant la pudeur est une procédure normale. C'est au même titre que de porter des gants pour faire une prise de sang ou une pose de KT...

Je ne veux pas rentrer dans un débat qui inclue la pédiatrie et la maternité, car ce sont deux services spécifiques avec des moeurs et des façons de travailler qui ne peuvent être applicable dans d'autre services..
Il y a aussi une difficulté à jouer franc jeu avec la famille lorsque cela touche les relation parent enfant. On ne peux pas dire à la fille de sortir car elle a un comportement trop envahissant par rapport à son père... Nous devons respecter les relations à condition que cela reste dans le cadre permettant un bon fonctionnement du service.
Pour ce qui concerne le fait que je sois un mec, il est vrai que nous ne sommes pas trop nombreux, mais on EXISTE!!!!!!

Pour revenir à ta qustion initiale, et après les éléments de reflexion qui viennent d'être apportés, je pense que tu devrais partir sur une thématique plus globale, en te demandant quelle est la place de la famille lors de soins; et quels éléments permettent d'évaluer sa pertinence et son utilité (à la présence de la famille).
Nous avons dans notre service des patientes d'une trentaine d'années, atteinte d'endométriose, pathologie plus ou moins héréditaire, donc les mères de ces patientes se sentent coupables d'avoir "transmis" la maladie à leur fille... Cela rend les mères très anxieuses, certaines sont extrêmement présentes (24h/24 parfois), et il est parfois bien difficile de faire accepeter à la mère de laisser sa fille faire sa toilette seule, ou de se lever seule,.... parce que la mère la voit malade tant qu'elle est à l'hopital, et l'assiste le plus possible, comme si cela pouvait la déculpabiliser...
Cependant, lorsque nous apprenons à ces patientes les soins à faire autour de leur stomie, nous acceptons la présence de la mère ou du mari si la patiente est d'accord: cela permet à la patiente et à l'entourage de mieux s'approprier ce nouvel élément du corps de la patiente...
Nous avons dans notre service des patientes d'une trentaine d'années, atteinte d'endométriose, pathologie plus ou moins héréditaire, donc les mères de ces patientes se sentent coupables d'avoir "transmis" la maladie à leur fille... Cela rend les mères très anxieuses, certaines sont extrêmement présentes (24h/24 parfois), et il est parfois bien difficile de faire accepeter à la mère de laisser sa fille faire sa toilette seule, ou de se lever seule,.... parce que la mère la voit malade tant qu'elle est à l'hopital, et l'assiste le plus possible, comme si cela pouvait la déculpabiliser...
Cependant, lorsque nous apprenons à ces patientes les soins à faire autour de leur stomie, nous acceptons la présence de la mère ou du mari si la patiente est d'accord: cela permet à la patiente et à l'entourage de mieux s'approprier ce nouvel élément du corps de la patiente...
Rebonjour les gens!!!
Voila j'ai revu mon guide pour le TFE...
Hélas, elle n'a pas validé ma question globale.. selon ses dires, je risque de m'enfermer dans le soin technique.. Il faudrait mieux que je travail sur comment et jusqu'à quel point inclure de la famille dans le soin? et sur la présence de la famille durant les soins a risques pou intimes est-elle considéré comme un bénéfice ou gène??
Donc mon cadre thérique commencerais sur des définitions de:
- familles/ entourage
- relation à 3
- soins à risques
et des explication sur:
- règles à l'hôpital
- réflexion d'équipe sur le choix des soins auxquels assiste la famille
Voila... qu'est ce ke vous en pensé???
Voila j'ai revu mon guide pour le TFE...
Hélas, elle n'a pas validé ma question globale.. selon ses dires, je risque de m'enfermer dans le soin technique.. Il faudrait mieux que je travail sur comment et jusqu'à quel point inclure de la famille dans le soin? et sur la présence de la famille durant les soins a risques pou intimes est-elle considéré comme un bénéfice ou gène??
Donc mon cadre thérique commencerais sur des définitions de:
- familles/ entourage
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- soins à risques
et des explication sur:
- règles à l'hôpital
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Voila... qu'est ce ke vous en pensé???
- sylvie1313
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tefe triangle patient, famille, soignant
bonjour
je suis étudiante en 2ème année et je voudrais orienter mon TFE sur le triangle patient, famille, soignant
je pèche sur la formulation du sujet ( problématique)
par ailleurs je cherche des titres de livres qui traiteraient ce sujet
je suis open pour tous les conseils concernant le TFE
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je pèche sur la formulation du sujet ( problématique)
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