post unique pour SANTE PUBLIQUE
Modérateurs : Modérateurs, ESI
d'autres choses en vrac :
À partir de 65 ans, 30 % de chutes dans l’année.
À partir de 80 ans, 50 % des personnes âgées chutent et 15 % font des complications osseuses.
25 % des personnes âgées qui ont chuté décèdent dans l’année qui suit.
30 % font un syndrome post-chute. Chez la personne âgée, la chute peut être un accélérateur de dépendance. Mais cette entrée en dépendance peut être prévenue par une rééducation spécifique abordant la personne âgée de façon globale dans son environnement.
Pour un même effort, la personne âgée dépense plus d’énergie qu’un jeune. Vu l’état de leurs muscles, se mettre debout est déjà un effort.
Les facteurs de risques pour les chutes :
– Personne de plus de 85 ans. Il suffit de pas grand chose pour tomber dans la perte d’autonomie (grippe, gastro…)
– Habitat dangereux (carpette au pied du lit, fil par terre, chat qui se met dans les jambes…)
– Immobilisation au cours d’une maladie aiguë même pour 3 jours au lit, la personne peut se grabatiser alors qu’il suffit d’un petit coup de pouce pour repartir.
– Mauvaise adaptation de l’appareillage : Lunettes, prothèses auditives, chaussures mal adaptées, qui ne tiennent pas le pied…
Quelques signes d'alertes :
– Changement d’habitudes de vie (personne qui allait tous les jours faire son marché, qui ne sort plus du jour au lendemain par peur de tomber.)
– Activité supérieure de marche perturbée (l’activité supérieure de marche c’est quand on fait quelque chose en même temps que marcher : parler, prendre un objet, monter un trottoir…). Quand on constate qu’une personne âgée doit s’arrêter de marcher pour parler, c’est un signe qu’elle peut chuter car en marchant elle a du mal par exemple à attraper une rampe en même temps.
– Perte de réactions « parachute » des membres supérieurs ou inférieurs
En gériatrie, on voit arriver des personnes âgées avec les 2 poignets cassés car elles ont paré une chute. À la limite, c’est meilleur signe que celles qui arrivent avec le visage tuméfié car elles n’ont pas pu parer leur chute. Ces réactions cependant se stimulent et se travaillent.
Le bilan
– Le TMM (test moteur minimum) est un test qui s’adresse aux plus âgés.
Il y a des personnes âgées qui sont incapables de faire des mouvements comme passer du décubitus au côté, car ils ont une peur irrationnelle de tomber (c’est ce qu’on appelle le syndrome de la tortue). D’autres ont peur de perdre l’équilibre s’ils inclinent le tronc en avant. Le test demande de faire plusieurs mouvements (tourner du décubitus sur le côté, s’asseoir au bord du lit, se mettre debout, marcher, équilibre sur un pied etc.)
– Beaucoup de personnes âgées traînent des pieds pour marcher car ils ont du mal à tenir en équilibre sur un seul pied. Le soignant peut lui demander de lever les pieds pour le stimuler
– Le bilan « lève toi et marche » on demande à la personne âgée assise de se lever, de marcher 3 m et revenir s’asseoir. Si elle prend plus de 30 s, c’est un signe de difficultés.
Conduites à tenir
– Tout faire pour eux, ne rien faire à leur place. Pour les transferts et le déplacement, il faut les laisser faire un maximum, à leur rythme ce qui leur permet de faire travailler leurs muscles, d’entretenir leur autonomie. – Techniques de kinésithérapie
– La remise en confiance en faisant un travail sur les transferts.
– La verticalisation : elle est très importante pour éviter la fonte musculaire, les escarres, les pneumopathies.
– Travail musculaire et articulaire spécifique
– Travail sur l’équilibre : se pencher en avant, appui unipodal (aide à passer au-dessus des obstacles), réactivation des automatismes perdus (parachute), travail proprioceptif (on place la personne debout sur un coussin d’air. Cela fait travailler leur stratégie de chevilles).
– Travail des activités supérieures de marche
– Exercices pour apprendre à se relever seul
Matériels utiles à domicile
– Appareillage adapté : Chaussures adaptées. Pour les personnes qui sont en rétro-projection, mettre des chaussures à talon, pour les re-projeter en avant.
– Pièces bien éclairées (on dit : « 100 ans, ampoule 100 watts »)
– Le fauteuil avec accoudoirs
– Téléphone sans fil pour éviter de courir à travers l’appartement et risquer la chute pour répondre.
– Meubles stables sur lesquels la personne peut s’appuyer sans risques
– Canne, déambulateur.
À partir de 65 ans, 30 % de chutes dans l’année.
À partir de 80 ans, 50 % des personnes âgées chutent et 15 % font des complications osseuses.
25 % des personnes âgées qui ont chuté décèdent dans l’année qui suit.
30 % font un syndrome post-chute. Chez la personne âgée, la chute peut être un accélérateur de dépendance. Mais cette entrée en dépendance peut être prévenue par une rééducation spécifique abordant la personne âgée de façon globale dans son environnement.
Pour un même effort, la personne âgée dépense plus d’énergie qu’un jeune. Vu l’état de leurs muscles, se mettre debout est déjà un effort.
Les facteurs de risques pour les chutes :
– Personne de plus de 85 ans. Il suffit de pas grand chose pour tomber dans la perte d’autonomie (grippe, gastro…)
– Habitat dangereux (carpette au pied du lit, fil par terre, chat qui se met dans les jambes…)
– Immobilisation au cours d’une maladie aiguë même pour 3 jours au lit, la personne peut se grabatiser alors qu’il suffit d’un petit coup de pouce pour repartir.
– Mauvaise adaptation de l’appareillage : Lunettes, prothèses auditives, chaussures mal adaptées, qui ne tiennent pas le pied…
Quelques signes d'alertes :
– Changement d’habitudes de vie (personne qui allait tous les jours faire son marché, qui ne sort plus du jour au lendemain par peur de tomber.)
– Activité supérieure de marche perturbée (l’activité supérieure de marche c’est quand on fait quelque chose en même temps que marcher : parler, prendre un objet, monter un trottoir…). Quand on constate qu’une personne âgée doit s’arrêter de marcher pour parler, c’est un signe qu’elle peut chuter car en marchant elle a du mal par exemple à attraper une rampe en même temps.
– Perte de réactions « parachute » des membres supérieurs ou inférieurs
En gériatrie, on voit arriver des personnes âgées avec les 2 poignets cassés car elles ont paré une chute. À la limite, c’est meilleur signe que celles qui arrivent avec le visage tuméfié car elles n’ont pas pu parer leur chute. Ces réactions cependant se stimulent et se travaillent.
Le bilan
– Le TMM (test moteur minimum) est un test qui s’adresse aux plus âgés.
Il y a des personnes âgées qui sont incapables de faire des mouvements comme passer du décubitus au côté, car ils ont une peur irrationnelle de tomber (c’est ce qu’on appelle le syndrome de la tortue). D’autres ont peur de perdre l’équilibre s’ils inclinent le tronc en avant. Le test demande de faire plusieurs mouvements (tourner du décubitus sur le côté, s’asseoir au bord du lit, se mettre debout, marcher, équilibre sur un pied etc.)
– Beaucoup de personnes âgées traînent des pieds pour marcher car ils ont du mal à tenir en équilibre sur un seul pied. Le soignant peut lui demander de lever les pieds pour le stimuler
– Le bilan « lève toi et marche » on demande à la personne âgée assise de se lever, de marcher 3 m et revenir s’asseoir. Si elle prend plus de 30 s, c’est un signe de difficultés.
Conduites à tenir
– Tout faire pour eux, ne rien faire à leur place. Pour les transferts et le déplacement, il faut les laisser faire un maximum, à leur rythme ce qui leur permet de faire travailler leurs muscles, d’entretenir leur autonomie. – Techniques de kinésithérapie
– La remise en confiance en faisant un travail sur les transferts.
– La verticalisation : elle est très importante pour éviter la fonte musculaire, les escarres, les pneumopathies.
– Travail musculaire et articulaire spécifique
– Travail sur l’équilibre : se pencher en avant, appui unipodal (aide à passer au-dessus des obstacles), réactivation des automatismes perdus (parachute), travail proprioceptif (on place la personne debout sur un coussin d’air. Cela fait travailler leur stratégie de chevilles).
– Travail des activités supérieures de marche
– Exercices pour apprendre à se relever seul
Matériels utiles à domicile
– Appareillage adapté : Chaussures adaptées. Pour les personnes qui sont en rétro-projection, mettre des chaussures à talon, pour les re-projeter en avant.
– Pièces bien éclairées (on dit : « 100 ans, ampoule 100 watts »)
– Le fauteuil avec accoudoirs
– Téléphone sans fil pour éviter de courir à travers l’appartement et risquer la chute pour répondre.
– Meubles stables sur lesquels la personne peut s’appuyer sans risques
– Canne, déambulateur.
2e année en suspens car en pause maternité...
yuyu7 a écrit :d'autres choses en vrac :
À partir de 65 ans, 30 % de chutes dans l’année.
À partir de 80 ans, 50 % des personnes âgées chutent et 15 % font des complications osseuses.
25 % des personnes âgées qui ont chuté décèdent dans l’année qui suit.
30 % font un syndrome post-chute. Chez la personne âgée, la chute peut être un accélérateur de dépendance. Mais cette entrée en dépendance peut être prévenue par une rééducation spécifique abordant la personne âgée de façon globale dans son environnement.
Pour un même effort, la personne âgée dépense plus d’énergie qu’un jeune. Vu l’état de leurs muscles, se mettre debout est déjà un effort.
Les facteurs de risques pour les chutes :
– Personne de plus de 85 ans. Il suffit de pas grand chose pour tomber dans la perte d’autonomie (grippe, gastro…)
– Habitat dangereux (carpette au pied du lit, fil par terre, chat qui se met dans les jambes…)
– Immobilisation au cours d’une maladie aiguë même pour 3 jours au lit, la personne peut se grabatiser alors qu’il suffit d’un petit coup de pouce pour repartir.
– Mauvaise adaptation de l’appareillage : Lunettes, prothèses auditives, chaussures mal adaptées, qui ne tiennent pas le pied…
Quelques signes d'alertes :
– Changement d’habitudes de vie (personne qui allait tous les jours faire son marché, qui ne sort plus du jour au lendemain par peur de tomber.)
– Activité supérieure de marche perturbée (l’activité supérieure de marche c’est quand on fait quelque chose en même temps que marcher : parler, prendre un objet, monter un trottoir…). Quand on constate qu’une personne âgée doit s’arrêter de marcher pour parler, c’est un signe qu’elle peut chuter car en marchant elle a du mal par exemple à attraper une rampe en même temps.
– Perte de réactions « parachute » des membres supérieurs ou inférieurs
En gériatrie, on voit arriver des personnes âgées avec les 2 poignets cassés car elles ont paré une chute. À la limite, c’est meilleur signe que celles qui arrivent avec le visage tuméfié car elles n’ont pas pu parer leur chute. Ces réactions cependant se stimulent et se travaillent.
Le bilan
– Le TMM (test moteur minimum) est un test qui s’adresse aux plus âgés.
Il y a des personnes âgées qui sont incapables de faire des mouvements comme passer du décubitus au côté, car ils ont une peur irrationnelle de tomber (c’est ce qu’on appelle le syndrome de la tortue). D’autres ont peur de perdre l’équilibre s’ils inclinent le tronc en avant. Le test demande de faire plusieurs mouvements (tourner du décubitus sur le côté, s’asseoir au bord du lit, se mettre debout, marcher, équilibre sur un pied etc.)
– Beaucoup de personnes âgées traînent des pieds pour marcher car ils ont du mal à tenir en équilibre sur un seul pied. Le soignant peut lui demander de lever les pieds pour le stimuler
– Le bilan « lève toi et marche » on demande à la personne âgée assise de se lever, de marcher 3 m et revenir s’asseoir. Si elle prend plus de 30 s, c’est un signe de difficultés.
Conduites à tenir
– Tout faire pour eux, ne rien faire à leur place. Pour les transferts et le déplacement, il faut les laisser faire un maximum, à leur rythme ce qui leur permet de faire travailler leurs muscles, d’entretenir leur autonomie. – Techniques de kinésithérapie
– La remise en confiance en faisant un travail sur les transferts.
– La verticalisation : elle est très importante pour éviter la fonte musculaire, les escarres, les pneumopathies.
– Travail musculaire et articulaire spécifique
– Travail sur l’équilibre : se pencher en avant, appui unipodal (aide à passer au-dessus des obstacles), réactivation des automatismes perdus (parachute), travail proprioceptif (on place la personne debout sur un coussin d’air. Cela fait travailler leur stratégie de chevilles).
– Travail des activités supérieures de marche
– Exercices pour apprendre à se relever seul
Matériels utiles à domicile
– Appareillage adapté : Chaussures adaptées. Pour les personnes qui sont en rétro-projection, mettre des chaussures à talon, pour les re-projeter en avant.
– Pièces bien éclairées (on dit : « 100 ans, ampoule 100 watts »)
– Le fauteuil avec accoudoirs
– Téléphone sans fil pour éviter de courir à travers l’appartement et risquer la chute pour répondre.
– Meubles stables sur lesquels la personne peut s’appuyer sans risques
– Canne, déambulateur.
tres tres interessant!!
par contre toujours citer les sources de stats!!!
Infirmière libé...rée!!! 

tililoo a écrit :tres tres interessant!!
par contre toujours citer les sources de stats!!!
C'est un cours que j'ai eu en première année, les chiffres ont été donnés par l'intervenant. Et vu que c'est moi qui a pris les notes sans avoir de source directe, il est vrai qu'il vaut mieux vérifier...
2e année en suspens car en pause maternité...
Je viens de tomber par hasard sur ce site...
http://www.geneve.ch/maisonsante/fr/the ... lcome.html
http://www.geneve.ch/maisonsante/fr/the ... lcome.html
2e année en suspens car en pause maternité...
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- Messages : 28
- Inscription : 28 avr. 2006 11:24
- Localisation : Tours
cherche aide pour le dossier de santé publique en 1ere année
j'ai mon rapport des anté publique a rendre je cherche des personnes qui pourrai m'aider. J'ai fais mon stage a la médecine du travail de la sncf à gare du nord (paris) merci d'avance!
Promo 2006/2009
Futur ESI ifsi Rabelais
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