Hypermnésie
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Hypermnésie
Qui connait cette maladie ? Existe-t-elle ? Un inconnu, fort malheureux apparemment, et atteint de cette mystérieuse pathologie, a titillé mon incorrigible curiosité....et m'a laissé "en plan".




L'hypermnésie (du grec huper, avec excès, et mnasthai, se souvenir), appelée également exaltation de la mémoire, désigne une activité exceptionnellement intense du cerveau qui se traduit par une mémoire prodigieuse. Le syndrome de Targowla est un des principaux cas d'hypermnésie pathologique : c'est une variété de névrose traumatique de guerre qui a pour effet une hypermnésie de type émotionnel, à propos de rappels à la mémoire d'un ou plusieurs souvenirs traumatisants - ce syndrome est notamment typique des anciens déportés des camps nazis. La névrose traumatique de guerre résulte d'un conflit psychique non résolu.
Les symptômes sont d'ordre affectif et émotif, mais le malade garde ses fonctions mentales intactes. L'hypermnésie n'altère pas gravement la personnalité. Comme dans toute névrose, le malade est conscient de son hypermnésie et des troubles de comportement qu'elle implique. Il peut ainsi en dominer, au moins en partie, les effets.
Les troubles psychiatriques associés à l'hypermnésie sont plus ou moins graves suivant le degré de névrose. Ce sont entre autres :
* Angoisse
* Agressivité
* Manque d'assurance en société (qui induit souvent une agressivité comme compensation)
* Interprétation passionnelle des évènements
* Frigidité ou impuissance
Google est ton ami !
Sinon il me semble qu'un film avec Thierry Lermite en parle... Enfin lui en souffre et s'en sert / servait pour compter les cartes dans les casinos.
Voilou. Ca doit quand même être chiant d'avoir sa copine avec cette pathologie. Déjà qu'elles sont championnes pour nous resservir une "bourde" qu'on a pu faire y'a des mois alors qu'on se lave les dents sans rien demander... Bref.
Les symptômes sont d'ordre affectif et émotif, mais le malade garde ses fonctions mentales intactes. L'hypermnésie n'altère pas gravement la personnalité. Comme dans toute névrose, le malade est conscient de son hypermnésie et des troubles de comportement qu'elle implique. Il peut ainsi en dominer, au moins en partie, les effets.
Les troubles psychiatriques associés à l'hypermnésie sont plus ou moins graves suivant le degré de névrose. Ce sont entre autres :
* Angoisse
* Agressivité
* Manque d'assurance en société (qui induit souvent une agressivité comme compensation)
* Interprétation passionnelle des évènements
* Frigidité ou impuissance
Google est ton ami !
Sinon il me semble qu'un film avec Thierry Lermite en parle... Enfin lui en souffre et s'en sert / servait pour compter les cartes dans les casinos.
Voilou. Ca doit quand même être chiant d'avoir sa copine avec cette pathologie. Déjà qu'elles sont championnes pour nous resservir une "bourde" qu'on a pu faire y'a des mois alors qu'on se lave les dents sans rien demander... Bref.
Je n'ai jamais assisté à des courses de spermatozoïdes mais j'ai donné beaucoup de départs
Re: Hypermnésie
dripounet a écrit :Qui connait cette maladie ? Existe-t-elle ? Un inconnu, fort malheureux apparemment, et atteint de cette mystérieuse pathologie, a titillé mon incorrigible curiosité....et m'a laissé "en plan".
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Désolé mais je ne connais pas du tout. Dans le sens ou je n'en ai jamais vu. Il me semble que ce soit assez rare.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
cedr1c a écrit :les rares choses semblables que j'ai vu, c'était face à des névroses post traumatiques...
Ce qui expliquerait que cette "super-mémoire" n'enregistrerait que les choses négatives ?...



Il est vrai qu'il n'a pas écrit pour nous éclairer sur la nature de cette étrange " maladie" mais pour un appel au secours...mais bon, qui sait, on aurait peut-être pu lui venir en aide si on en avait su davantage...

(long!) témoignage
Bonsoir à tous.
Je ne suis pas certaine d'être atteinte d'hypermnésie (pas encore diagnostiquée), mais je pense pouvoir apporter mon témoignage, et peut être pouvoir répondre à la question de Dripounet concernant les souvenirs heureux.
Ca fait quelques heures que je parcours le net en long en large et en travers à la recherche de témoignages sur l'hypermnésie, car je me trouve dans la même situation de détresse que la personne qui a temoigné dans un précedent message.
Tout comme lui j'entasse invonlontairement tous mes souvenirs depuis la petite enfance (j'ai aujourd'hui 25 ans). Hélas les souvenirs malheureux (cela va du petit bobo, aux premières desillusions et deceptions de jeunesse) se gravent plus facilement, heureusement pour moi je n'ai subi aucun traumatisme grave, et j'ai eu une enfance très heureuse.
Durant ma scolarité (maternelle, école primaire, collège) cela n'était pas trop génant, étant donné que le stock de souvenir n'était pas trop encombrant, il en a juste découlé une grande emotivité et une hypersensibilité.
Ma capacité de mémoire m'a permis de me "construire" un fort Q.I et d'être considérée comme surdouée. Je retenais tout à une vitesse fulgurante, une vraie éponge, du coup j'ai appris à lire, à ecrire tres vite et tout était très facile (j'ai appris à jouer du violon à 5 ans en quelques mois). Cet "atout mémoire", ajoutée à la soif d'apprendre de l'enfance m'a aussi transformée en fine observatrice de mon environnement. Une espece de sentiment d'ivresse, de boulemie que j'appliquais dans tout les domaines. C'était un peu l'age d'or on va dire.
Les gens m'aimaient beaucoup parce que je retenais tout sur eux, et c'est toujours agréable de se dire que ce qu'on dit, l'autre l'écoute et le retiens, même un détail anodin. Je pouvais repeter à mes amis mot pour mot des conversations que l'on avait eu, même des années auparavent.
A l'adolescence la culpabilité des souvenirs de la petite enfance a commencer à me peser, je suis devenue melancolique. La soif d'apprendre commencait à se tarir, à me fatiguer, je commencais a avoir besoin "d'aerer" un peu mon cerveau, de faire de la place. C'est à ce moment la que les souvenirs intacts des moments de bonheur me servaient à aller mieux. Tellement mieux que je me suis enfermée dedans. je me suis construis un refuge, un cocon avec ses souvenirs, si vifs et si présents, je pouvais revivre toutes les scenes de pleinitude quand ça me chantait.
Du coup le présent a commencé a avoir un gout amer, et le futur ne devenait plus si interessant que ça. J'ai commencé à avoir mes idées noires, mes envies de suicide vers l'age de quatorze ans. Les souvenirs du bonheur étaient tellement présent que je me disais "c'est bon j'ai ma dose, ça sert a rien d'en fabriquer des nouveaux". Avec ma mémoire d'éléphant je me disais même que j'avais "assez vécu", en me disant qu'a mon age j'avais déjà plus de souvenir qu'une personne en fin de vie (ahhh l'age tendre!).
je suis devenue une personne melancolique, dechirée entre culpabilité et regret du bonheur passé. j'ai mis le bonheur sur un pied destal, pensant que ce qui allait m'arriver de "bien" ne serait jamais aussi intense que mes souvenirs. C'est devenu un cercle vicieux, une prison.
Plus je grandissais, plus je devenais "blasée" par les gens, les rencontres. Pour avoir observé sans cesse les gens, à pouvoir revivre chaque minuscule instant, on cogite tout le temps, et le cerveau devient comme un scanner. Toutes les "probabilités" sont étudiées, anticipées, vécues dans le cerveau avant la réalité. Plus de surprise, la mémoire est devenue une immense base de données ou la moindre information est stockée. On a l'impression de connaitre vite les gens par coeur, leur expression, leur ton de voix. J'ai vecu toute mes premieres relations amoureuses en acceleré, je savais exactement quoi faire pour séduire une personne, pour l'enerver, lui faire du mal, l'emouvoir. Cela laisse peu de place à l'insouciance.
Bien sur je n'en parlais a personne, je culpabilisais encore plus car je me persuadais que j'exagerais tout, que j'étais imbue de ma personne et que je me prenais pour quelqu'un de supérieur.
On se rend compte aussi des mensonges du quotidien chez les autres, des mensonges involontaires. On se rend compte que les gens se repetent souvent, sans s'en rendre compte. je reprenais tout le monde: "tu me l'a deja dit, je sais", ou je finissais leur anecdote parce que je connaissais deja la fin. je suis devenue intransigante avec les autres et moi même. Il suffisait que quelqu'un me raconte une histoire differemment pour que je me dise qu'il essayait de me mentir ou de me mener en bateau.
Les moments heureux arrivaient quand même. Mais ils alimentaient soit ma prison dorée, soit mon degout du présent (vouloir être heureux tout le temps a chaque seconde).
J'espere avoir pu éclairer dripounet sur la question des souvenirs agréables. Apres je pense que les gens souffrant d'hypermnésie ont aussi chacun leur façon de revivre le bonheur, mon cas est peut être isolé.
Je me suis un peu étalée
, je ne vais pas epiloguer sur ma vie actuelle, elle rejoint beaucoup le temoignage de l'autre personne (j'ai oublié de relever son nom, desolée!).
Si vous avez des questions sur cet état, même si je le repete, je ne suis pas sure de l'être, je peux essayer de vous répondre.
Je vais bientot aller voir un psychiatre, afin de savoir si il existe un moyen de "soulager" cette souffrance, car elle me plonge dans un etat de dépression...
Merci pour ceux qui ont lu jusqu'au bout et desolée pour les fautes d'orthographe.
Drew
Je ne suis pas certaine d'être atteinte d'hypermnésie (pas encore diagnostiquée), mais je pense pouvoir apporter mon témoignage, et peut être pouvoir répondre à la question de Dripounet concernant les souvenirs heureux.
Ca fait quelques heures que je parcours le net en long en large et en travers à la recherche de témoignages sur l'hypermnésie, car je me trouve dans la même situation de détresse que la personne qui a temoigné dans un précedent message.
Tout comme lui j'entasse invonlontairement tous mes souvenirs depuis la petite enfance (j'ai aujourd'hui 25 ans). Hélas les souvenirs malheureux (cela va du petit bobo, aux premières desillusions et deceptions de jeunesse) se gravent plus facilement, heureusement pour moi je n'ai subi aucun traumatisme grave, et j'ai eu une enfance très heureuse.
Durant ma scolarité (maternelle, école primaire, collège) cela n'était pas trop génant, étant donné que le stock de souvenir n'était pas trop encombrant, il en a juste découlé une grande emotivité et une hypersensibilité.
Ma capacité de mémoire m'a permis de me "construire" un fort Q.I et d'être considérée comme surdouée. Je retenais tout à une vitesse fulgurante, une vraie éponge, du coup j'ai appris à lire, à ecrire tres vite et tout était très facile (j'ai appris à jouer du violon à 5 ans en quelques mois). Cet "atout mémoire", ajoutée à la soif d'apprendre de l'enfance m'a aussi transformée en fine observatrice de mon environnement. Une espece de sentiment d'ivresse, de boulemie que j'appliquais dans tout les domaines. C'était un peu l'age d'or on va dire.
Les gens m'aimaient beaucoup parce que je retenais tout sur eux, et c'est toujours agréable de se dire que ce qu'on dit, l'autre l'écoute et le retiens, même un détail anodin. Je pouvais repeter à mes amis mot pour mot des conversations que l'on avait eu, même des années auparavent.
A l'adolescence la culpabilité des souvenirs de la petite enfance a commencer à me peser, je suis devenue melancolique. La soif d'apprendre commencait à se tarir, à me fatiguer, je commencais a avoir besoin "d'aerer" un peu mon cerveau, de faire de la place. C'est à ce moment la que les souvenirs intacts des moments de bonheur me servaient à aller mieux. Tellement mieux que je me suis enfermée dedans. je me suis construis un refuge, un cocon avec ses souvenirs, si vifs et si présents, je pouvais revivre toutes les scenes de pleinitude quand ça me chantait.
Du coup le présent a commencé a avoir un gout amer, et le futur ne devenait plus si interessant que ça. J'ai commencé à avoir mes idées noires, mes envies de suicide vers l'age de quatorze ans. Les souvenirs du bonheur étaient tellement présent que je me disais "c'est bon j'ai ma dose, ça sert a rien d'en fabriquer des nouveaux". Avec ma mémoire d'éléphant je me disais même que j'avais "assez vécu", en me disant qu'a mon age j'avais déjà plus de souvenir qu'une personne en fin de vie (ahhh l'age tendre!).
je suis devenue une personne melancolique, dechirée entre culpabilité et regret du bonheur passé. j'ai mis le bonheur sur un pied destal, pensant que ce qui allait m'arriver de "bien" ne serait jamais aussi intense que mes souvenirs. C'est devenu un cercle vicieux, une prison.
Plus je grandissais, plus je devenais "blasée" par les gens, les rencontres. Pour avoir observé sans cesse les gens, à pouvoir revivre chaque minuscule instant, on cogite tout le temps, et le cerveau devient comme un scanner. Toutes les "probabilités" sont étudiées, anticipées, vécues dans le cerveau avant la réalité. Plus de surprise, la mémoire est devenue une immense base de données ou la moindre information est stockée. On a l'impression de connaitre vite les gens par coeur, leur expression, leur ton de voix. J'ai vecu toute mes premieres relations amoureuses en acceleré, je savais exactement quoi faire pour séduire une personne, pour l'enerver, lui faire du mal, l'emouvoir. Cela laisse peu de place à l'insouciance.
Bien sur je n'en parlais a personne, je culpabilisais encore plus car je me persuadais que j'exagerais tout, que j'étais imbue de ma personne et que je me prenais pour quelqu'un de supérieur.
On se rend compte aussi des mensonges du quotidien chez les autres, des mensonges involontaires. On se rend compte que les gens se repetent souvent, sans s'en rendre compte. je reprenais tout le monde: "tu me l'a deja dit, je sais", ou je finissais leur anecdote parce que je connaissais deja la fin. je suis devenue intransigante avec les autres et moi même. Il suffisait que quelqu'un me raconte une histoire differemment pour que je me dise qu'il essayait de me mentir ou de me mener en bateau.
Les moments heureux arrivaient quand même. Mais ils alimentaient soit ma prison dorée, soit mon degout du présent (vouloir être heureux tout le temps a chaque seconde).
J'espere avoir pu éclairer dripounet sur la question des souvenirs agréables. Apres je pense que les gens souffrant d'hypermnésie ont aussi chacun leur façon de revivre le bonheur, mon cas est peut être isolé.
Je me suis un peu étalée

Si vous avez des questions sur cet état, même si je le repete, je ne suis pas sure de l'être, je peux essayer de vous répondre.
Je vais bientot aller voir un psychiatre, afin de savoir si il existe un moyen de "soulager" cette souffrance, car elle me plonge dans un etat de dépression...
Merci pour ceux qui ont lu jusqu'au bout et desolée pour les fautes d'orthographe.

Drew
ton témoignage m'a beaucoup interressée, je savais même pas que ce type de pathologie existait
.
dans un 1er temps, en lisant le titre du topic je me suis dit: pourquoi considèrer l'hypermnésie comme une maladie, c'est plutot une chance!
puis je me suis aperçue qu'elle pouvait engendrer de grandes souffrances. Bon courage

dans un 1er temps, en lisant le titre du topic je me suis dit: pourquoi considèrer l'hypermnésie comme une maladie, c'est plutot une chance!
puis je me suis aperçue qu'elle pouvait engendrer de grandes souffrances. Bon courage

Idem pour moi, je suis aussi hypermnésique non diagnostiquée... Il y a beaucoup d'avantages (notamment pouvoir retenir des listes et des listes de médicaments, procédures, et autres choses particulièrement ennuyeuses très rapidement) mais aussi des inconvénients, comme l'a dit Drew ne (presque) rien oublier c'est aussi se focaliser et se faire des montagnes de choses incroyablement futiles s'étant passées il y a des années et des années, qu'on revit comme si elles avaient eu lieu la veille, et parfois arriver à un genre de saturation ou tout un tas de données (musiques, conversations, informations sur certaines personnes,...) commencent à se mélanger et à ressortir de manière assez chaotique.
Cependant je n'apellerais pas ça une pathologie, je pense que le terme anglais de "condition" est plus approprié. Un peu comme la synesthésie, que j'ai tendance à rapprocher a l'hypermnésie (d'ailleurs les deux font souvent la paire...) Je vous invite d'ailleur a vous renseigner sur ce sujet ici (ce site n'est pas vraiment a jour mais je pense que c'est le meilleur sur le sujet en français... et le lien est fait avec l'hypermnésie dans la partie "synesthésie vécue").
Si vous avez des questions sur l'hypermnésie, la synesthésie et le rapport entre les deux, n'hésitez pas
Cependant je n'apellerais pas ça une pathologie, je pense que le terme anglais de "condition" est plus approprié. Un peu comme la synesthésie, que j'ai tendance à rapprocher a l'hypermnésie (d'ailleurs les deux font souvent la paire...) Je vous invite d'ailleur a vous renseigner sur ce sujet ici (ce site n'est pas vraiment a jour mais je pense que c'est le meilleur sur le sujet en français... et le lien est fait avec l'hypermnésie dans la partie "synesthésie vécue").
Si vous avez des questions sur l'hypermnésie, la synesthésie et le rapport entre les deux, n'hésitez pas

Idem pour moi, je suis aussi hypermnésique non diagnostiquée
il s'agit donc d'un diagnostic sauvage.
On peut retrouver quelques traits dans une pathologie, seulement un diagnostic médical se doit d'etre posé par un médecin, et pas par soi même ou son entourage qui a regardé la symptomatologie dans doctissimo...
- ematitou
- Accro
- Messages : 1571
- Inscription : 17 janv. 2005 02:17
- Localisation : St Etienne
- Contact :
Je n'avais jamais entendu parler de ça, merci beaucoup pour les témoignages. Je voulais simplement savoir si la 1ère personne qui témoigne a réussi à retourner son hypermnésie à son avantage ? je m'explique : faire de brillantes études qui necessitent une excellente mémoire par exemple ? Ou est ce toujours aussi douloureux à vivre ?
Emma
Emma
3ème année : petite pause bébé
l'hypermnésie est une pathologie, décrit par le lien de Durden: même si ncomme dans toutes les pathologies on en retire des bénéfices secondaires, ils restent secondaires à l'agressivité, les troubles sexuels, l'angoisse, etc.
L'angoisse peut jouer des tours pendant un examen, et largement oter le bénéfice de l'hypermnésie. Hypermnésique ne veut pas forcément dire réussite aux examens, loin de là. Il y a des troubles au niveau social qui peuvent éloigner la personne des études.
L'angoisse peut jouer des tours pendant un examen, et largement oter le bénéfice de l'hypermnésie. Hypermnésique ne veut pas forcément dire réussite aux examens, loin de là. Il y a des troubles au niveau social qui peuvent éloigner la personne des études.
cedr1c a écrit :
Idem pour moi, je suis aussi hypermnésique non diagnostiquée
il s'agit donc d'un diagnostic sauvage.
On peut retrouver quelques traits dans une pathologie, seulement un diagnostic médical se doit d'etre posé par un médecin, et pas par soi même ou son entourage qui a regardé la symptomatologie dans doctissimo...
L'hypermnésie n'est pas toujours pathologique... en plus le "diagnostic" est assez facile a faire soi-même, je pense que le fait de se souvenir de toutes les conversations que l'on a tenu depuis l'âge de 4 ans (en insistant malheureusement sur les plus désagréables), de tous les livres qu'on a lu,... est un "symptome" assez évident