témoin de maltraitance physique en stage
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témoin de maltraitance physique en stage
bonjour!
je m'adresse à vous tous car il me semble que c'est de vous que je tirerai le maximum d'informations (juridiques, notamment). Voilà:je suis élève de première année et durant mon stage en psychiatrie, j'ai assisté à une scène de maltraitance physique sur une personne (gifles, bousculade, personne qu'on traine à terre par le bras) dont j'ignore si c'est la première fois qu'elle arrive.J'en ai donc parlé à mes formatrices. Je pensais naivement qu'à partir de là, le problème se règlerait entre l'ifsi et et le service concerné (coup de fil au cadre qui, lui, aviserait de la suite).En fait, l'ifsi me demande de consigner le tout par écrit, avec mes noms et prénoms bien sur, ce que je me refuse à faire, et ce, pour plusieurs raisons. Je crains que l'équipe (celle-ci était présente) ne fasse bloc contre moi en soutenant le contraire, jetant la suspicion sur mes propos; je crains également cette traçabilité écrite par rapport à la suite de mes études (en stage notamment:je ne veux pas étre la brebis galeuse si tout ceci vient à se savoir...) et aussi par rapport à ma future vie professionnelle.Je tiens aussi à signaler que tous mes proches me conseillent de ne pas écrire cette lettre:fardeau trop lourd à porter pour une seule personne, conséquences négatives possibles. J'ai également conscience qu'une personne a été frappée, qu'il s'est passé quelque chose d'inacceptable et qu'il faut réagir, ce que je considère avoir fait en en parlant à l'école. Mais signer ce document écrit qui me poursuivrait sans doute toute ma vie et qui peut aller très loin, je ne suis pas prète à le faire. J'ai besoin de vos conseils:quels sont mes droits et devoirs en tant qu'élève ide face à cette situation?Quelles sont les conséquences possibles si j'écris ce texte et si je ne le fais pas?N'est-il pas possible de simplement avertir le service en question?Dois-je le faire ou est-ce l'ifsi qui doit s'en charger?
je m'adresse à vous tous car il me semble que c'est de vous que je tirerai le maximum d'informations (juridiques, notamment). Voilà:je suis élève de première année et durant mon stage en psychiatrie, j'ai assisté à une scène de maltraitance physique sur une personne (gifles, bousculade, personne qu'on traine à terre par le bras) dont j'ignore si c'est la première fois qu'elle arrive.J'en ai donc parlé à mes formatrices. Je pensais naivement qu'à partir de là, le problème se règlerait entre l'ifsi et et le service concerné (coup de fil au cadre qui, lui, aviserait de la suite).En fait, l'ifsi me demande de consigner le tout par écrit, avec mes noms et prénoms bien sur, ce que je me refuse à faire, et ce, pour plusieurs raisons. Je crains que l'équipe (celle-ci était présente) ne fasse bloc contre moi en soutenant le contraire, jetant la suspicion sur mes propos; je crains également cette traçabilité écrite par rapport à la suite de mes études (en stage notamment:je ne veux pas étre la brebis galeuse si tout ceci vient à se savoir...) et aussi par rapport à ma future vie professionnelle.Je tiens aussi à signaler que tous mes proches me conseillent de ne pas écrire cette lettre:fardeau trop lourd à porter pour une seule personne, conséquences négatives possibles. J'ai également conscience qu'une personne a été frappée, qu'il s'est passé quelque chose d'inacceptable et qu'il faut réagir, ce que je considère avoir fait en en parlant à l'école. Mais signer ce document écrit qui me poursuivrait sans doute toute ma vie et qui peut aller très loin, je ne suis pas prète à le faire. J'ai besoin de vos conseils:quels sont mes droits et devoirs en tant qu'élève ide face à cette situation?Quelles sont les conséquences possibles si j'écris ce texte et si je ne le fais pas?N'est-il pas possible de simplement avertir le service en question?Dois-je le faire ou est-ce l'ifsi qui doit s'en charger?
Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière...
Bonsoir,
Je pense que tu pourrais, de ton propre chef, appeler le cadre du services, en précisant que tu étais là en stage, sans forcément donner ton nom, mais en insistant bien sur les fait, et sur les noms. Même si le cadre ne ter croit pas sur le coup, il douteras forcément, se renseignera, et observera...
Je me doute que ça doit être difficile à faire, mais mets-toi à la place du patient que l'on a frappé et traîné par terre...
Bon courage à toi.
Je pense que tu pourrais, de ton propre chef, appeler le cadre du services, en précisant que tu étais là en stage, sans forcément donner ton nom, mais en insistant bien sur les fait, et sur les noms. Même si le cadre ne ter croit pas sur le coup, il douteras forcément, se renseignera, et observera...
Je me doute que ça doit être difficile à faire, mais mets-toi à la place du patient que l'on a frappé et traîné par terre...
Bon courage à toi.
Promo 06-09, Reims.
je ne sais pas si cela peut t'aider mais il existe une association Alma qui a comme vocation la maltratance des personnes agées
a ta place, j'essayerais de les joindre, ils seront les plus à meme de te renseigner
je n'ai plus leur numéro mais tu dois le trouver sur internet!
bon courage et j'espere que tu iras au bout de ta demarche car ces professionnels sont nuls et donnent un piteux exemple aux ESI ton stage a du te paraitre bien long...
a ta place, j'essayerais de les joindre, ils seront les plus à meme de te renseigner
je n'ai plus leur numéro mais tu dois le trouver sur internet!
bon courage et j'espere que tu iras au bout de ta demarche car ces professionnels sont nuls et donnent un piteux exemple aux ESI ton stage a du te paraitre bien long...
dans l'univers de doudou et des petits
Je'ai vécu une situation similaire récemment ...
Un conseil, avant de donner un rapport tout de suite, dans la précipitation
ATTEND LA FIN DE TON STAGE
C'est peut être bête à entendre, mais crois moi, tu éviteras beaucoup d'ennuis pour la suite de ton stage. (même si tu as raison, et que c'est une situation intolérable ... Le risque est effectivement que l'équipe fasse "bloc" contre toi et te décrédibilise)
En attendant, fait le point, consigne les FAITS (précis, datés) dans un coin, essaie de rédiger un rapport consistant, sans jugement de valeur ...
En tout cas, courage à toi, je sais que c'est quelque chose de très difficile à vivre ...
Un conseil, avant de donner un rapport tout de suite, dans la précipitation




C'est peut être bête à entendre, mais crois moi, tu éviteras beaucoup d'ennuis pour la suite de ton stage. (même si tu as raison, et que c'est une situation intolérable ... Le risque est effectivement que l'équipe fasse "bloc" contre toi et te décrédibilise)

En attendant, fait le point, consigne les FAITS (précis, datés) dans un coin, essaie de rédiger un rapport consistant, sans jugement de valeur ...
En tout cas, courage à toi, je sais que c'est quelque chose de très difficile à vivre ...
Il m'est arrivé une situation similaire en 1ère année. Je pense que tu dois d'aider ces personnes car ça risque de se reproduire et que tu y penseras. Tu te diras "je n'ai rien dit et ça continue".
J'ai été témoin de violences verbales et physiques auprès d'handicapés mentaux profonds : Brûlures de cigarettes, faire ingérer des cigarettes, sortir de la salle de repas une fille par les cheveux en la trainant par terre, claques, mettre poire de douche au niveau de l'anus, pousser contre un mur pour finir au sol.....
J'ai mis quelques semaines pour en parler aux formatrices et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt
Ils m'ont cru et ont été demander aux autres élèves leur vécu, ils ont confirmé tout ça et l'ifsi ne connaissait pas cette situation.
Ils ont organisé un rendez vous avec la personne concernée, le directeur de l'établissement, surveillantes....
L'infirmier a reconnu et a été mis en retraite anticipée.
Je n'ai pas eu d'écrit à faire et n'a jamais su mon identité. Par contre si la justice s'es était mêlé oui il aurait fallu.
Je te conseille d'en parler avec les autres étudiantes si il y a présentes à ton stage, mais moi aussi j'attendrai la fin du stage.
J'ai été témoin de violences verbales et physiques auprès d'handicapés mentaux profonds : Brûlures de cigarettes, faire ingérer des cigarettes, sortir de la salle de repas une fille par les cheveux en la trainant par terre, claques, mettre poire de douche au niveau de l'anus, pousser contre un mur pour finir au sol.....
J'ai mis quelques semaines pour en parler aux formatrices et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt

Ils m'ont cru et ont été demander aux autres élèves leur vécu, ils ont confirmé tout ça et l'ifsi ne connaissait pas cette situation.
Ils ont organisé un rendez vous avec la personne concernée, le directeur de l'établissement, surveillantes....
L'infirmier a reconnu et a été mis en retraite anticipée.
Je n'ai pas eu d'écrit à faire et n'a jamais su mon identité. Par contre si la justice s'es était mêlé oui il aurait fallu.
Je te conseille d'en parler avec les autres étudiantes si il y a présentes à ton stage, mais moi aussi j'attendrai la fin du stage.
Soyons zen!!!
SURTOUT PAS , si l'affaire va vraiment plus loin, c'est un bon moyen de la (l'étudiante !!!) faire exclure pour manquement à son droit de réserve et pour entorse aux divers textes et règlements !!!Tonkks a écrit :...Je pense que tu pourrais, de ton propre chef, appeler le cadre du services, en précisant que tu étais là en stage, sans forcément donner ton nom, mais en insistant bien sur les fait, et sur les noms. Même si le cadre ne ter croit pas sur le coup, il douteras forcément, se renseignera, et observera....
Le rapport écrit est effectivement la seule façon, pour l'IFSI, et pour la structure, de faire avancer les choses. C'est probablement ce rapport qui motivera une senction, voire un renvoi de l'agent.
Les formateurs peuvent vous aider à écrire le rapport. Ils ont l'habitude. De votre côté, négociez, effectivement, de ne déposer ce rapport qu'à la fin du stage. Les formateurs pourront comprendre.
C'est effectivement difficile, mais c'est du positionnement professionnel. On ne peut pas ouvrir sa bouche pour dénoncer des horreurs .... et rester dans l'ombre. Pour ma part, je trouve que c'est courageux et honorable de réagir de la sorte.
VB - IDE
Bonjour,
quand j'étais esi j'ai aussi été témoin de maltraitances physiques et verbales de la part d'une aide soignante.
J'ai voulu en parler avec l'équipe, et quand l'équipe a su que je voulais faire remonter ça au cadre, elle s'est ligué contre moi... J'ai donc demandé de parler au cadre avant mon entretien final et ma note de stage, mais l'équipe m'a envoyé sur des soins constamment pour ne pas que je vois le cadre.
Lors de l'entretien je me suis faite descendre en flèche pour des raisons non valables, j'étais très triste, et je ne voyais pas comment parler au cadre pour ne pas qu'il prenne ça pour de la vengeance.
Heureusement, un AS lui a parlé, et 2 jours après il m'a rappelé et m'a demandé de venir le voir, ce que j'ai fait.
Je lui ai alors tout raconté, il m'a demandé de faire un rapport écrit qui s'aliierait aux plaintes des familles, ce que j'ai fait, tout en risquant pour mes futurs stages et mon statut d'esi.
J'ai été convoquée à la DSI, et j'ai tout reraconté.
L'as en question a juste été "mutée" en service d'endoscopie, mais au moins elle n'exerce plus seule avec des patients.
Ma note est restée ce qu'elle était mais au moins j'ai dénoncé la maltraitance, et l'essentiel c'était ça.
bon courage,
christèle
quand j'étais esi j'ai aussi été témoin de maltraitances physiques et verbales de la part d'une aide soignante.
J'ai voulu en parler avec l'équipe, et quand l'équipe a su que je voulais faire remonter ça au cadre, elle s'est ligué contre moi... J'ai donc demandé de parler au cadre avant mon entretien final et ma note de stage, mais l'équipe m'a envoyé sur des soins constamment pour ne pas que je vois le cadre.
Lors de l'entretien je me suis faite descendre en flèche pour des raisons non valables, j'étais très triste, et je ne voyais pas comment parler au cadre pour ne pas qu'il prenne ça pour de la vengeance.
Heureusement, un AS lui a parlé, et 2 jours après il m'a rappelé et m'a demandé de venir le voir, ce que j'ai fait.
Je lui ai alors tout raconté, il m'a demandé de faire un rapport écrit qui s'aliierait aux plaintes des familles, ce que j'ai fait, tout en risquant pour mes futurs stages et mon statut d'esi.
J'ai été convoquée à la DSI, et j'ai tout reraconté.
L'as en question a juste été "mutée" en service d'endoscopie, mais au moins elle n'exerce plus seule avec des patients.
Ma note est restée ce qu'elle était mais au moins j'ai dénoncé la maltraitance, et l'essentiel c'était ça.
bon courage,
christèle
Ex ESI en perdition
Ex AS perdue
Aurevoir le paramédical...
Depuis, chargée de clientèle, ça va mieux
Ex AS perdue
Aurevoir le paramédical...
Depuis, chargée de clientèle, ça va mieux

christèle a écrit :Bonjour,
quand j'étais esi j'ai aussi été témoin de maltraitances physiques et verbales de la part d'une aide soignante.
J'ai voulu en parler avec l'équipe, et quand l'équipe a su que je voulais faire remonter ça au cadre, elle s'est ligué contre moi... J'ai donc demandé de parler au cadre avant mon entretien final et ma note de stage, mais l'équipe m'a envoyé sur des soins constamment pour ne pas que je vois le cadre.
Lors de l'entretien je me suis faite descendre en flèche pour des raisons non valables, j'étais très triste, et je ne voyais pas comment parler au cadre pour ne pas qu'il prenne ça pour de la vengeance.
Heureusement, un AS lui a parlé, et 2 jours après il m'a rappelé et m'a demandé de venir le voir, ce que j'ai fait.
Je lui ai alors tout raconté, il m'a demandé de faire un rapport écrit qui s'aliierait aux plaintes des familles, ce que j'ai fait, tout en risquant pour mes futurs stages et mon statut d'esi.
J'ai été convoquée à la DSI, et j'ai tout reraconté.
L'as en question a juste été "mutée" en service d'endoscopie, mais au moins elle n'exerce plus seule avec des patients.
Ma note est restée ce qu'elle était mais au moins j'ai dénoncé la maltraitance, et l'essentiel c'était ça.
bon courage,
christèle

Je vous remercie pour vos réponses.Pour information, mon stage est terminé depuis quelques jours déjà.J'attends de voir la directrice de l'ifsi cette semaine et ma décision finale dépendra des sanctions éventuelles pour moi si je ne fais pas cet écrit ... ou si je le fais car avoir parlé de cette histoire aux formatrices n'est-ce-pas un cas de rupture du secret professionnel?Je redoute , si je ne fais pas cet écrit, un conseil technique avec mise à la porte de l'ifsi:c'est ma plus grande peur, en fait, qu'en pensez-vous?Mme Benet, je croyais que tout ça se règlerait entre l'ifsi et le service en question.Ne le prenez pas mal mais vous rendez-vous compte de la responsabilité et l'enjeu qui seraient les miens si je faisais cette lettre?Je serais seule, moi petite étudiante, face à une équipe de professionnels qui dira l'exact contraire de ce que j'avance, si c'est pas pire:qui croyez-vous qu'on croira?Je pense que je n'aurai mème pas le soutien de l'ifsi:non pas qu'elles ne me croient pas mais, après tout, je suis la pièce centrale de tout ça, et Dieu sait si je n'ai pas demandé ça...Dans le cas où je ne fais pas cet écrit, que se passera-t-il pour moi (sanctions possibles)?Si je le fais, que va-t-il se passer:y-aura-t-il confrontation?Y aura-t-il sanction pour rupture du secret professionnel?Devrais-je prendre un avocat?etc...
Ma famille est inquiète de la tournure que prend cette histoire.Tout le monde est dans la m.... parceque j'ai ouvert ma bouche.En mème temps, personne ne les a forcé à frapper au et su de tout le monde:si je n'ai pas le choix, je n'aurai aucun remord par rapport à elles
Ma famille est inquiète de la tournure que prend cette histoire.Tout le monde est dans la m.... parceque j'ai ouvert ma bouche.En mème temps, personne ne les a forcé à frapper au et su de tout le monde:si je n'ai pas le choix, je n'aurai aucun remord par rapport à elles
Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière...
sabrinac a écrit : n'est-ce-pas un cas de rupture du secret professionnel?
Si mais tu l'as fait en toute légalité puisque la dénonciation de cas de maltraitance fait partie des cas où il est possible de "rompre" le secret professionnel.
Bon courage à toi!
Edit : je rajoute la législation s'y rapportant
Article 226-14
(Loi nº 98-468 du 17 juin 1998 art. 15 Journal Officiel du 18 juin 1998)
(Loi nº 2002-73 du 17 janvier 2002 art. 89 Journal Officiel du 18 janvier 2002)
(Loi nº 2003-239 du 18 mars 2003 art. 85 Journal Officiel du 19 mars 2003)
(Loi nº 2004-1 du 2 janvier 2004 art. 11 Journal Officiel du 3 janvier 2004)
« L'article 226-13 n'est pas applicable dans les cas où la loi impose ou autorise la révélation du secret. En outre, il n'est pas applicable :
1º A celui qui informe les autorités judiciaires, médicales ou administratives de privations ou de sévices, y compris lorsqu'il s'agit d'atteintes sexuelles, dont il a eu connaissance et qui ont été infligées à un mineur ou à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique ;
2º Au médecin qui, avec l'accord de la victime, porte à la connaissance du procureur de la République les sévices ou privations qu'il a constatés, sur le plan physique ou psychique, dans l'exercice de sa profession et qui lui permettent de présumer que des violences physiques, sexuelles ou psychiques de toute nature ont été commises. Lorsque la victime est mineure, son accord n'est pas nécessaire ;
3º Aux professionnels de la santé ou de l'action sociale qui informent le préfet et, à Paris, le préfet de police du caractère dangereux pour elles-mêmes ou pour autrui des personnes qui les consultent et dont ils savent qu'elles détiennent une arme ou qu'elles ont manifesté leur intention d'en acquérir une.
Le signalement aux autorités compétentes effectué dans les conditions prévues au présent article ne peut faire l'objet d'aucune sanction disciplinaire . »
Dernière modification par Tulipe le 09 mai 2007 07:17, modifié 1 fois.
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Bonjour,
je comprend ton inquietude pour la suite de tes etudes mais si tu refuse ce qu'on te demande le pire est peut être pour plus tard.
Tu refuse de faire ce temoignage par ecrit, l'affaire est classée sans suite:
- tu passes dejà pour une menteuse;
- dans quelques temps un autre élève assiste à la même scéne et accepte de temoigner, on ressortira ton dossier où il sera noté que tu n'a rien voulu faire (ben oui tu en a quand même parlé oralement). Ben là c'est une "non assistance à personne en danger" et là c'est déjà plus grave pour toi.
Ne pas denoncer une maltraitance revient à être complice de cette maltraitance.
voilà mon avis. Tu peux me contacter par mp si tu veux.
je comprend ton inquietude pour la suite de tes etudes mais si tu refuse ce qu'on te demande le pire est peut être pour plus tard.
Tu refuse de faire ce temoignage par ecrit, l'affaire est classée sans suite:
- tu passes dejà pour une menteuse;
- dans quelques temps un autre élève assiste à la même scéne et accepte de temoigner, on ressortira ton dossier où il sera noté que tu n'a rien voulu faire (ben oui tu en a quand même parlé oralement). Ben là c'est une "non assistance à personne en danger" et là c'est déjà plus grave pour toi.
Ne pas denoncer une maltraitance revient à être complice de cette maltraitance.
voilà mon avis. Tu peux me contacter par mp si tu veux.
sabrinac a écrit :ma décision finale dépendra des sanctions éventuelles pour moi
Salut!
Dur dur la position d'ESI...

Je ne te juge pas

Pour grossir un peu les choses, je vais faire allusion aux gens qui sont témoins d'agressions sur quelqu'un mais qui ne font rien.
En tout cas si cette histoire éclatait au grand jour par quelqu'un d'autre et que l'on dise "l'ESI était là"... ça se retournera contre toi...
La maltraitance est à dénoncer, morale et surtout!! physique.
C'est être professionnel que d'agir ainsi

Tu peux jouer sur l'innocence, que tu es en 1ère année, que c'était en psychiatrie (stages en général difficiles pour pas mal d'ESI) ; dire que cette situation t'as étonnée/interpellée, que tu n'as pas compris sur le moment et qu'à "froid" tu n'as pas osé réagir plus tôt!
En général, l'IFSI soutient ses étudiants!
Soit confiante en toi! et en ce que tu crois!
A toi de bien recadrer la situation :
* pourquoi une bousculade? Le patient a t-il agressé le soignant (défense??) ou était-il calme?
* pourquoi une gifle?

* pourquoi a t-il était traîné par terre? (pas de coopération de la part du patient? contention nécessaire mais pas à portée de main? a t-il était éloigné brusquement pour protéger les autres patients?)
Bref, en psychiatrie c'est complexe... ça peut être tourné dans tous les sens...

Non à la fourrure!