<°)))< INFIRMIER(E)S MOBILISEZ-VOUS : NetLobbying
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Reportage LCI sur la manifestation du 24/05/07
http://tf1.lci.fr/infos/sciences/sante/ ... reve-.html
Article 20Minutes :
http://www.20minutes.fr/article/159833/ ... iplome.php
Article Libération :
Toutes les Réactions à cet article :
http://www.liberation.fr/php/pages/page ... ous_verrez
Déjà une cinquantaine de réactions en ligne, débat trés interessant à suivre, étoffe notre argumentaire, bref, à lire !_
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Article 20Minutes :
http://www.20minutes.fr/article/159833/ ... iplome.php
Article Libération :
«Allez à l'hosto, vous verrez la misère »
A Paris, le cortège a réuni 2500 personnes selon les organisateurs. (REUTERS)
Les infirmières manifestaient aujourd'hui dans toute la France • Pour demander la reconnaissance de leur diplôme à un niveau licence et une revalorisation salariale • Dans le cortège parisien, c'est aussi un ras-le-bol et une lassitude qui s'exprimaient •
Par Sandra GÉRARD
LIBERATION.FR : jeudi 24 mai 2007
« Et 1, et 2, et bac+3 » ou encore « Infirmiers mal formés = patients mal soignés.» C’est par ces slogans que les infirmières réclament la reconnaissance de leur diplôme à un niveau licence. Huit organisations d’infirmières, dont six syndicats, ont appelé professionnels et étudiants à un mouvement de grève national, jeudi. À Paris, le cortège de 2500 personnes, selon les organisateurs, est parti vers 14 heures du parvis de la gare Montparnasse pour se rendre au ministère de la Santé. A l'issue de la manifestation, la Coordination nationale infirmière, annonçait avoir obtenu «l'ouverture de négociations d'ici quinze jours sur leur diplôme et des revalorisations salariales». Propos recueillis dans la manifestation parisienne.
«Il y a un gros risque de désertion de la profession»
Véronique, 46 ans, travaille aux urgences du centre hospitalier de Belfort-Montbéliard,
« Les étudiants font trois ans et demi après le bac, mais ce n’est pas reconnu. On revendique avant tout la licence. Mais nous souhaitons également que nos conditions de travail soient améliorées. Allez faire des reportages à l’hosto, vous verrez la misère. De nombreux patients ne sont pas pris en charge correctement, ou le sont avec du retard, par manque de personnels. Nous travaillons toute l’année avec les effectifs minimums requis en cas de grève! Il faudrait davantage d’embauches. En termes de revendications salariales, nous voulons notamment une revalorisation de la prime de nuit qui n’a pas augmenté depuis 30 ans et stagne à environ un euro de l’heure. Si on continue dans ces conditions, c’est la mort de l’hôpital. Il y a un gros risque de désertion de la profession, qui ne sera plus motivante pour les jeunes ».
«Nous ne voulons pas être des infirmières au rabais»
Monique, 58 ans, travaille pour l’Education nationale, Val d’Oise
« Nous manifestons aujourd’hui de façon unitaire parce que, malgré une durée d’étude supérieure à trois ans, notre diplôme n’est pas reconnu à son juste niveau, notamment parce que le gouvernement a peur de devoir nous payer plus. J’ai envoyé une lettre à un parlementaire qui nous a répondu que cette reconnaissance était prévue. Mais ce que nous voulons, ce sont des faits, des actes, que ce que nous apportons aux autres soit pris en compte. En matière de salaire, les revalorisations n’ont pas été à la hauteur de ce qu’elles auraient dû être et arrivent toujours sur le tard. Nous aimons faire ce métier, apporter de l’aide aux élèves comme aux parents. Mais les problèmes de société sont de plus en plus importants, la charge qui nous incombent s’alourdit. Sans le système LMD (licence, master, doctorat, ndlr), notre diplôme ne sera pas considéré au niveau européen et nous serons déclassées par rapport aux infirmières européennes. Nous ne voulons pas être des infirmières au rabais. Nous avons également pris conscience d’un phénomène complètement nouveau : alors que l’éducation nationale était très attractive, les collègues la quittent de plus en plus. La carrière d’une infirmière fait désormais partie des plus courtes dans le temps. Nous sommes en situation de régression alors que les difficultés rencontrées se multiplient. »
«Nous sommes face à un burn out»
Martial, 34 ans, travaille au service réanimation du centre hospitalier de Belfort-Montbéliard,
« Nous attendons la reconnaissance de la profession à bac+3 et l’intégration des études dans un cursus universitaire de type LMD. Ce système permettrait une meilleure reconnaissance de nos pairs et nous donnerait davantage d’autonomie. Des groupes de travail doivent être constitués pour mettre en place cette réforme et nous souhaitons y participer, faire partie intégrante du projet. Nous ne voulons pas nous voir imposer les choses. Nous demandons également que nos conditions de travail soient améliorées. On nous rappelle souvent pour revenir travailler parce qu’il manque du personnel et qu’il faut pourtant assurer la continuité des soins. Un hôpital est ouvert 24 heures sur 24 et 365 jours sur 365. Cela fait plus de deux mois que nous organisons des mouvements et nous allons continuer. Les infirmières quittent leur travail précocement à cause de l’épuisement (en moyenne, leur carrière dure moins de 10 ans) et cela se ressent sur les soins. Nous sommes face à un burn out. »
«Les ministres aussi risquent un jour d'être soignés»
Bernadette, 52 ans, service pédiatrie, Montbéliard
« Nous manifestons pour défendre notre métier, qu’il soit reconnu à sa juste valeur, avec un salaire décent. Nous attendons que le gouvernement nous entende. Les ministres aussi risquent un jour d’être soignés et auront peut-être besoin de nous comme tout un chacun. Nous sommes vraiment sur la corde raide et la reconnaissance du métier motiverait plus de personnes à l'exercer. »
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Lettre envoyée par le mouvement unitaire infirmier :
Paris, le 30 mai 2007
Madame BACHELOT Roselyne
Ministre de la Santé
Madame le Ministre de la Santé,
La filière infirmière est mobilisée depuis le 14 mars 2007 et porte les revendications suivantes :
La reconnaissance à bac + 3 et l’intégration dans le cursus LMD.
Une augmentation des salaires.
Une amélioration des conditions de travail et des conditions d’études.
Dans l’attente du rendez vous sous quinzaine dont nous ont fait part vos conseillers le 24 mai dernier, nous tenons à vous préciser que nous souhaitons la mise en place rapide d’un calendrier engageant la filière infirmière dans le système LMD et un engagement écrit de votre part concernant la reconnaissance de notre diplôme d’état à BAC+3 type licence universitaire.
Ce premier rendez vous doit également permettre de définir les objectifs de négociations concernant les 3 revendications précitées et de rédiger un protocole d’accord avec les signataires de l’appel du 24 mai 2007.
L’infirmière est un maillon prépondérant de la chaîne du soin et de la prévention, véritable « pivot » au sein des équipes pluridisciplinaires. Au regard des enjeux de santé publique des années à venir, de la démographie médicale et paramédicale, nous considérons qu’il est urgent et vital de renouer avec l’attractivité de notre profession. Cette attractivité passe par la reconnaissance et ne doit pas se faire en deçà de celle obtenue par nos collègues européens !
Nous vous prions d’agréer Madame le Ministre de la Santé l’expression de notre très haute considération.
Le 07 Juin 2007 - (CNI) : La Coordination Nationale Infirmière informe les étudiants en soins infirmiers et les professionnels de la filière infirmière, que suite à la mobilisation initiée par la CNI depuis le 14 mars 2007 et rejointe par Convergence Infirmière, S.N.I.I.L, S.N.I.C.S, S.N.I.E.S, Sud Santé Sociaux, U.N.E.F, A.C.D.S, U.N.A.I.B.O.D.E, C.E.S.I, un rendez vous a été obtenu avec le directeur de cabinet de la Ministre de la santé.
Hasard du calendrier ou volonté ministérielle, la date est fixée au 14 juin 2007, jour de la manifestation nationale à l’appel des organisations signataires.
Pour soutenir les trois revendications :
- une reconnaissance de leurs études à bac +3 et l’intégration au cursus L.M.D
- une revalorisation des salaires
- une amélioration des conditions de travail et des conditions d’étude
Nous appelons l’ensemble des professionnels et l’ensemble des étudiants en soins infirmiers à venir massivement à la manifestation.
Le rendez vous est fixé à 13 heures, parvis de la gare Montparnasse, direction Ministère de la santé.
Un préavis de grève national a été déposé.
Contact : 04 91 74 50 70
coord-nat-inf@hotmail.fr
www.coordination-nationale-infirmiere.org
Hasard du calendrier ou volonté ministérielle, la date est fixée au 14 juin 2007, jour de la manifestation nationale à l’appel des organisations signataires.
Pour soutenir les trois revendications :
- une reconnaissance de leurs études à bac +3 et l’intégration au cursus L.M.D
- une revalorisation des salaires
- une amélioration des conditions de travail et des conditions d’étude
Nous appelons l’ensemble des professionnels et l’ensemble des étudiants en soins infirmiers à venir massivement à la manifestation.
Le rendez vous est fixé à 13 heures, parvis de la gare Montparnasse, direction Ministère de la santé.
Un préavis de grève national a été déposé.
Contact : 04 91 74 50 70
coord-nat-inf@hotmail.fr
www.coordination-nationale-infirmiere.org
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- Messages : 14
- Inscription : 17 févr. 2007 11:01
Aprés un petit mois d'unités, les divergeances arrivent tout doucement.
Lire le préavis de gréve du 14/6/2007 de SUD, ou une nouvelle revendications apparait:l'abrogation des ordres professionnels.
Encore merci à ce syndicat de respeter les infirmiers et étudiants qui ont participé aux manifestations, et qui ont decidé de cette manif du 14 sous les trois revendictions.
Je suis dégouté.
Lire le préavis de gréve du 14/6/2007 de SUD, ou une nouvelle revendications apparait:l'abrogation des ordres professionnels.
Encore merci à ce syndicat de respeter les infirmiers et étudiants qui ont participé aux manifestations, et qui ont decidé de cette manif du 14 sous les trois revendictions.
Je suis dégouté.
President CNI 78
Communiqué de presse du Ministère de la Santé suite au Mouvement infirmier
http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/31_070614b.pdf
http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/31_070614b.pdf
Le cabinet de la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, a reçu, comme il s’y était
engagé, une délégation d’infirmiers (CNI, Convergence infirmière, Sud santé sociaux, SNICS,
SNIES UNSA, UNEF, CESI) le jeudi 14 juin 2007.
La délégation a fait part de sa volonté d’obtenir une reconnaissance des études infirmières au
niveau Licence ainsi qu’une revalorisation des salaires.
Le cabinet de la ministre a confirmé que la réforme était à l’agenda du gouvernement et qu’une
étude commune au ministère de la Santé et au ministère de l’Enseignement supérieur était
d’ores et déjà en cours sur sa faisabilité et ses conséquences tant professionnelles que
financières.
Il s’agit en effet d’un dossier interministériel, qui concerne également le ministère du Budget,
des Comptes publics et de la Fonction Publique.
Les incidences sur les statuts des professionnels, sur le fonctionnement des instituts de
formations, sur les relations avec l’Université et sur l’équilibre des professions, et notamment
la promotion professionnelle des aides-soignants, méritent un examen approfondi et doivent
faire l’objet d’une approche globale et progressive.
Un schéma de travail sera présenté, dans les semaines à venir, aux organisations syndicales
représentatives, aux représentants des étudiants et aux associations professionnelles. Une
première réunion de travail sera organisée d’ici le 15 juillet prochain.
Contact Presse :
Géraldine DALBAN-MOREYNAS – Conseillère pour la presse et la communication
01 40 56 40 14 – geraldine.dalban-moreynas@sante.gouv.fr
Interview du Mercredi 20 juin 2007 de Nicolas Sarkozy :
Concernant les infirmières : voir à 39'30''
http://tf1.lci.fr/infos/elections-2007/ ... lite-.html
Concernant les infirmières : voir à 39'30''
http://tf1.lci.fr/infos/elections-2007/ ... lite-.html
Si si c'est bien à la 39ème minute et 30 secondes...
BLOG TRES INTERESSANT :
http://infirmiere.blogs.liberation.fr/about.html
BLOG TRES INTERESSANT :
http://infirmiere.blogs.liberation.fr/about.html
Les échos : http://www.lesechos.fr/info/france/4589 ... r=RSS-2055
Le ministère de la Santé ouvrira dès juillet une négociation avec les infirmières
[ 15/06/07 ]
C'est une vieille revendication qui pourrait enfin déboucher sur une traduction concrète. Depuis 1999, les infirmiers et infirmières réclament que leurs études (qui durent un peu plus de trois ans) soient reconnues bac + 3, soit le niveau licence, et non bac + 2 comme aujourd'hui. Mais le dossier, qui paraît simple sur le principe, est longtemps resté bloqué en raison de ses multiples conséquences pratiques.
Nicolas Sarkozy s'étant engagé à donner satisfaction aux infirmières pendant la campagne électorale, le gouvernement apparaît aujourd'hui décidé à réaliser cette réforme. Le ministère de la Santé a indiqué, hier, qu'une « réunion de travail » devrait se tenir dès juillet avec les organisations représentatives.
La manifestation, à laquelle n'appelait qu'une partie des professionnels (Coordination nationale infirmière, SUD, SNICS-FSU, etc.), a réuni environ un millier d'infirmières à Paris. Le ministre du Travail et de la Solidarité, Xavier Bertrand, qui était en charge du dossier précédemment, a admis, sur RMC, qu'il fallait « reconnaître la qualification des infirmières à leur juste niveau, c'est-à-dire l'augmenter », ce qui signifie « aussi des augmentations de revenus ».
En étant reconnues bac + 3, les infirmières accéderaient à la catégorie A de la fonction publique, au lieu de la B. Cela implique une hausse de la rémunération, en particulier en début de carrière. Mais les infirmières risqueraient de perdre la possibilité de partir à la retraite à 55 ans.
Réorganiser la formation
« Il faudra que les syndicats osent franchir le pas », souligne Nicolas Roger, président de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers. Et il faudra imaginer des passerelles pour les aides-soignantes qui voudront accéder à la formation d'infirmière, le niveau licence impliquant d'avoir le baccalauréat.
« Au préalable, il faut commencer par réorganiser la formation », souligne Yolande Briand (CFDT). Et, sur ce point, les avis divergent. Certains préconisent de ne rien changer, d'autres prônent une réorganisation en modules (comme à l'université). Enfin, la négociation devra résoudre la question des infirmières en poste : toutes ne pourront obtenir la qualification bac + 3, mais des formations continues seront sans doute prévues. La réforme pourrait commencer à être mise en oeuvre à la rentrée 2008.
ÉTIENNE LEFEBVRE
Le 20 Juin 2007 - (Infirmiers.com) : Un groupe inter-organisations regroupant des syndicats et des associations de professionnels infirmiers et des organisations d’étudiants vient de faire parvenir une lettre ouverte à Monsieur Nicolas SARKOZY, Président de la République pour lui rappeler ses engagements sur le Dossier LMD (Licence, Master, Doctorat) et lui demander de faire avancer ce dossier
Monsieur le Président,
Le 17 avril 2007, vous avez déclaré souhaiter que le diplôme en soins infirmiers soit reconnu au niveau licence. Vous avez également affirmé que les qualifications des infirmières et infirmiers ne bénéficiaient pas d'une reconnaissance à la hauteur de la durée des études et du niveau d'exigence de leurs responsabilités professionnelles. Vous vous êtes enfin engagé à ce que soient reconnues au niveau bac+4 voire bac+5 (niveau master 1 et 2) certaines spécialités infirmières.
Dans la volonté d’avancer ensemble, nous avons mis en place un groupe inter-organisations regroupant des syndicats et des associations de professionnels infirmiers et des organisations d’étudiants. De nos discussions et malgré la diversité des positions, nous dégageons un certain nombre de points d’accord pour l’intégration de la filière de formation des infirmiers et infirmières dans le schéma de formation LMD.
La profession infirmière, en mal de reconnaissance depuis trop longtemps, réclame une réforme de l’ensemble de sa filière de formation sur un format universitaire qui ouvrirait l’accès au diplôme de licence et à la reconnaissance à bac +3 (cf. processus de Bologne). En ouvrant l’accès aux diplômes universitaires de Licence, de Master et de Doctorat en sciences infirmières, cette évolution offrirait aux infirmiers et infirmières des trajectoires professionnelles variées leur permettant de continuer à répondre de manière optimale aux défis de santé publique de demain. La recherche en soins infirmiers, qui figure dans les missions de l’infirmière et des organismes de formation, doit être développée afin de formaliser les savoirs et de promouvoir les innovations au service de la santé de la population. Ce développement passe nécessairement par la mise en place d’une filière garantissant la formation d’enseignants chercheurs et par la mise à disposition d’une infrastructure universitaire propice à l’essor de cette activité.
Dans cet objectif, nous souhaitons que soit engagées au plus vite des négociations permettant d’opérationnaliser ce passage de l’ensemble de la filière de formation, d’un cadre professionnel vers un cadre académique avec la création d’un domaine de la santé intégrant une discipline infirmière et la mise en place de spécialités au niveau du Master.
Compte tenu de la spécificité des professions de santé, la formation infirmière doit obligatoirement relever d’une double tutelle « ministère de la santé » et « ministère de l’enseignement supérieur » et l’obtention du diplôme de la licence doit garantir le droit d’exercice.
Nous sommes conscients que nos demandes impliqueront une profonde réforme de la formation et la mise en place de mesures transitoires. Nous souhaitons que le cadrage national soit conservé et que l’expertise de nos formateurs puisse être réinvestie dans le cadre de cette réforme leur permettant de développer la didactique propre à la discipline des sciences infirmières et d’acquérir les diplômes universitaires requis.
La proposition qui nous a été faite par le gouvernement sortant, de formations complémentaires facultatives permettant d’obtenir, à titre individuel, une licence universitaire, ne correspond absolument pas à nos attentes.
Il nous semble essentiel de ne pas multiplier les parcours conduisant à l’obtention du diplôme d’état d’infirmier mais, à l’instar de nombre de pays européens, que la licence soit le diplôme universitaire requis à l’entrée dans la profession. L’universitarisation des études permettrait une réelle reconnaissance du statut des étudiants infirmiers. Elle leur ouvrirait de nouvelles perspectives vers le Master et le Doctorat et créerait des possibilités de passerelles vers d’autres formations universitaires par la reconnaissanced’équivalences à chaque étape des études. Elle faciliterait, en outre, les échanges entre étudiants au sein de l’Union Européenne. Ces conditions favoriseraient l’attractivité de la filière et fidéliseraient les professionnels en exercice.
Le diplôme d’état d’infirmière étant un diplôme d’exercice comme les diplômes de médecin, chirurgien dentiste, pharmacien et sage femme, il serait incompréhensible qu’on refuse l’intégration des études infirmières au dispositif LMD alors que dans le même temps les études de médecin, chirurgien dentiste, pharmacien et sage femme sont en passe d’être intégrées dans le LMD.
Il nous semble qu’il faut arrêter de penser la santé en terme hiérarchique et statutaire mais plutôt sous un angle de travail interdisciplinaire qui passe, selon nous, par un renforcement de la contribution de chaque discipline oeuvrant dans le domaine de la santé. Les infirmiers et infirmières ont plus que jamais, toute légitimité pour faire des propositions concernant leur formation initiale et pour construire le socle de connaissances correspondant à ce que nous estimons devoir être le fondement de l’enseignement pour préparer l’exercice de la profession d’infirmière de demain et pour le maintien de soins de qualité.
Compte tenu de l’ensemble des enjeux soulevés par cette question, de l’importance des problèmes de santé à tous les âges de la vie dans notre pays actuellement et de la place qu’occupent les infirmières et les infirmiers aujourd’hui, nous souhaiterions que, conformément à vos engagements, des négociations soient ouvertes sans délai entre le ministère de la santé, le ministère de l’enseignement supérieur et les organisations représentatives des infirmiers et des étudiants.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de notre haute considération.
SNICS/FSU, APPI, ANFIIDE, GIPSI, CNI, SNPI, CI, SNIES, UNASIIF, CGT, CFTC, CESI, UNAIBODE.
Ben j'ai eu beau regarder de la 39ème minute à la 42ème, ça ne parle pas du tout des infirmières mais du traité constitutionnel et de la Pologne...
Peux tu le citer? Ca serait plus simple!
une pipe et un bounty aussi...
Franchement ça marche trés bien et c'est bien à la 39ème minute et 30 secondes, je ne sais pas quoi te dire de plus ...
Ben j'utilise ton lien, je vais à la 39ème minute et 30 secondes et ça parle du sommet européen...Moi non plus, je ne sais pas quoi te dire de plus!
Re vérifie si tu veux...
Pour le bounty, non merci, je n'aime pas la noix de coco...par contre, si tu mets un lien pour qu'on ait une info, l'important, c'est d'avoir l'info et non de se prendre la tête sur "ça marche" "non, ça marche pas".
Bref...
Re vérifie si tu veux...
Pour le bounty, non merci, je n'aime pas la noix de coco...par contre, si tu mets un lien pour qu'on ait une info, l'important, c'est d'avoir l'info et non de se prendre la tête sur "ça marche" "non, ça marche pas".
Bref...