Quand une étudiante en troisième année....

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nadiabgb
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Quand une étudiante en troisième année....

Message par nadiabgb »

Quand une étudiante en troisième année rencontre une autre étudiante en troisième année, qu'est-ce qu'elles se racontent?

"- Salut, ça va?
:?: -Bof.....je suis super angoissée en ce moment.....

:? -Ben prend un peu de lexo... Moi j'en prend un quart avant d'aller en stage et ça va...
- Oh non, ça va, je suis déjà sous antidépresseur et puis un peu de xanax quand ça va pas....."

:choque:
:!: :!:

(inspiré par des faits réels.......)

pas encore infirmières et déjà plus ou moins surmenées
Dernière modification par nadiabgb le 21 juin 2007 11:53, modifié 1 fois.
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emma29
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Message par emma29 »

c'est vrai que ces études sont stressantes, mais il ne faut pas faire de ces cas une généralité, beaucoup de personnes y survivent, à ces études, et sans l'aide de médicaments.
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lucie07
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Message par lucie07 »

ca fait peur................. :choque: :choque: :choque:
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MissTikitty
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Message par MissTikitty »

Perso je suis assez zen depuis que je bosse. C'est vrai qu'en 3ème année on a beaucoup de pression, après ça dépend des écoles je pense. Une ESI avait son TFE sur le sujet, c'est fou presque la moitiè de la promo était sous traitement.
nadiabgb
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Message par nadiabgb »

Avec quelques filles de ma promotion nous nous surnomons la promotion prozac..... :( :roll:
C'est pas la joie dans la promotion en ce moment
même celles et ceu qui ont des bons résultats ont le moral au plus bas.....
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nadiabgb
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Message par nadiabgb »

emma29 a écrit :c'est vrai que ces études sont stressantes, mais il ne faut pas faire de ces cas une généralité, beaucoup de personnes y survivent, à ces études, et sans l'aide de médicaments.


Cela me rassure
je ne fais pas une généralité, mais pour ce que nous ressentons en ce moment (pour la plupart) dans ma promo, c'est pas la joie.
Si d'autrre promotions ne ressentent pas leur troisième année comme cela, cela me rassure sur la formation infirmière......
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chtitenenette
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Message par chtitenenette »

Malheureusement c'est bien vrai tout ça, je l'ai vécu moi même la formation sous antidépresseur et j'ai pas tenu jusqu'au bout... à 10mois de DE tout s'est effondré, aujourd'hui je m'en veux de ne pas avoir été assez forte, même si la depression c'est une maladie et que l'on y peut rien.
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hibiscusdoré971
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Message par hibiscusdoré971 »

Il faut juger de ses faits, qui paraissent peut être aberrantes, mais dans le fond nous les IDE, il nous faut faire un travail d'encadrement auprès de ces élèves, car soit effectivement ce sont les études qui sont stressantes ou tout simplement ce sont ces jeunes qui se font du mauvais sang pour rien.
Mais la dernière alternative m'étonne, je pense réellement que la dernière année d'étude est plus que stressante;
Moi quand je passais le concours d'IDE, que j'entendais des étudiantes abandonner leur études en 3 ème année sans raison apparante, je me disais comment peuvent elles cracher sur leur 3 ans d'études comme ça, alors que moi mon souhait était d'intégrer l'IFSI, je ne me voyais pas faire autant quand j'y serais,
Eh ben effectivement la troisième année a été très chaotique, mais j'ai survécu au stress;


Donc le conseil pour nous IDE C'est de soutenir ces futurs collègues, de leur parler de nos vécus, de ne pas leur décharger notre boulot à leur venu dans nos services, de ne pas les accabler en les jugeant d'inutile du fait qu'elles soient en 3 ème année (prétextant qu'elles doivent tout savoir)
En faisant cela je suis sûre qu'elles seraient moins stressées et prendraient moins de comprimés pour leur état mental. Car j'ai déja entendu des IDE dire qu'elles ont trimé lors de leurs études alors elles vont faire subir à celles qui viennent.
chtitenenette
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Message par chtitenenette »

Hibiscus ce que tu dis là est vrai, combien rencontrons nous d'ide qui sont contentes d'encadrer les étudiants plus que de se décharger sur elles??
Peu malhareusement, et lorsque l'on nous mets tout le poids des problèmes de l'equipe sur le dos plus nos problèmes perso (je suis bien d'accord qu'ils devraient en théorie restaient au placard mais dans la pratique c'est pas toujours evident...) ça fait en effet beaucoup à gerer!
Pour ma part j'ai réussi à "tenir" jusqu'à 10mois du DE mais quand le masque est tombé, croyais moi ça fait mal.

Ps: si seulement plus d'ide pensaient comme toi, peut etre qu'il y aurait moins cet esprit de "vengeance" envers les étudiants pour les nouvelles générations car ce cercle "vicieux" ne fait que s'agrandir!

Amicalement.
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Hombeline
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Message par Hombeline »

Bonjour,

Actuellement en fin de troisième année (DE en octobre), je vous confirme que dans ma promo aussi, une bonne moitié est sous antidépresseurs. Pour certains mêmes, c'est plus "grave"... Pour ma part, je ne prends rien même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque parfois (quand on va en stage à reculons la boule au ventre en se demandant ce qui va nous tomber sur la tête, et ce pendant 1 mois, ça craint..)

Les raisons? Les études, de plus en plus stressantes, les formatrices qui nous mettent la pression (TFE, DE etc...), les redoublement pour certains, les stages qui se passent parfois très mal... etc... La position d'une troisième année est, je trouve, une position "batarde": ou on est considérée comme des IDE à part entière (plus aucun encadrement: "démerde toi et fais le boulot à ma place pendant que t'y es") ou on est considérée comme des "petites" premières années (le genre à suivre l'infirmière en tirant le dynamap pendant qu'elle gère les soins et les traitements :fleche: c'est du vécu! Et tout ça parce qu'elle ne font pas confiance aux ESI et parfois n'aiment pas encadrer et le revendiquent, même si elles n'ont pas toujours le choix malheureusement pour nous..) Enfin bref, une formation stressante qui nous infantilise complêtement, le mémoire, les évals et MSP, et à côté de ça, la peur du grand saut après le DE: le premier poste (avec toutes les responsabilités que ça entraine...)
Donc voilà, pas toujours évident à gérer... Sur notre promo, 5 au moins ont arrêté en cours de 3ème année. Nous étions une centaine en première année, nous ne sommes plus que 71... Alors merci aux infirmières comme hibiscus (il y en a et heureusement!!!) qui ne rendent pas les choses encore plus difficiles, voire qui nous redonnent confiance en nos capacités à exercer cette belle profession...
ESI 3ème année Ambroise Paré
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Finou
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Message par Finou »

bonjour

oui c'est vrai que les études sont stressantes et difficiles..mais de là à être sous traitement!!! :choque: :!: :?:
il faut aussi penser à sa santé!! Et après si on commence à prendre des anxiolythiques en IFSI on termine comment quand on est infirmière avec TOUTES les responsabilités qui nous incombent, les familles ,les patients les médecins, la douleur...à gérer!! Il faut aussi savoir relativiser et gérer son stress sinon c'est notre santé qui en prend un coup :pleure:

Certaine sinfirmières sont sous traitement avant d'aller au travail "pour tenir"... Si j'en arrive à prendre un traitement pour aller travailler...je me poserai des questions et chercherai autre chose!

Notre santé est importante... :clin:
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Miss Marion
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Message par Miss Marion »

Il est clair que la 3 eme année est de loin la plus difficile et celle ou on est plus tout a fait eleve et pas encore professionnelle... Quand j'etais eleve je me disais et bien y 'en a beaucoup qui ont oubliées qu'elles avaient été élève...Maintenant c'est vrai qu'encadrer les eleves c'est difficile je suis ds un service ou nous sommes en permanence sur la breche, alors meme si j'adore encadrer les eleves et ou j'aime qu'il y ait une bonne ambiance c'est pas simple tous les jours! Tu parles de ces IDE qui vous laisse rien faire mais nous qd nous vous recevons ds les services on ne sait pas quel est votre parcours peut etre faites vous des erreurs, on a eu une eleve de 3eme année tres bien qui malheureusement a fait une erreur sans conséquence mais IDE a été reprimendée alors apres c'est sur on est tout le temps sur votre dos voir on vous laisse rien faire... C'est fort dommage, j'ai dit a ma cadre que ds les conditions ds lesquelles nous travaillions nous n'etions pas en mesure d'etre en premance dernière les eleves dont que nous devions plus avoir de stagiaires
"un homme n'est vieux que quand les regrets ont pris chez lui la place des rêves"
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Le plaisir de l'encadrement d'un étudiant

Message par Nath25 »

Je suis infirmière depuis 2004 en long séjour et j'ai eu la chance d'encadrer quelques étudiantes. je dis "la chance" car je trouve que c'est très enrichissant. On communique son savoir, on prend du recul par rapport à ses pratiques, on échange avec l'étudiant. Si je sens la personne à l'aise je lui laisse de l'autonomie et si je sens qu'elle à besoin d'aide je l'encadre jusqu'à ce qu'elle soit capable de s'organiser et de réaliser correctement ses soins. Si je sens du stress je tente de la rassurer en lui expliquant qu'elle est là pour apprendre. bref, en général ca se passe bien.
Mais effectivement dans un passé relativement proche j'ai vécu quelques stages difficiles et je m'étais jurée que quand viendrait mon tour d'encadrer je prendrais "soin" de l'étudiant.
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Message par dino »

Bonjour...je ne m'attendais pas à une telle vague de dépression chez les étudiant(e)s... même un peu surpris par l'ampleur du tsunami. :choque:
Une question ; l'encadrement en service (défaillant en l'occurence), joue-t'il un rôle majeur dans ce phénomène :?:
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Hombeline
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Message par Hombeline »

Majeur? je ne sais pas, je dirai que c'est tout un ensemble aussi bien à l'IFSI qu'en stage (et même parfois dans la vie privée) pour ma part, à l'exception d'une ou deux fois, je n'ai jamais eu trop de problème en stage (question de personnalité et de chance je crois), mais pour beaucoup, c'est source d'angoisse quand ça se passe mal...
Et pour finou, et je te choque si je te dis que y en a même qui se font hospitaliser en psychiatrie pour dépression nerveuse? Il faut arrêter de croire que les infirmières et les étudiants sont tout puissants! Nul n'est à l'abri d'une faiblesse psychologique au cours de sa vie! Nous sommes des êtres humains avant tout, avec nos forces et nos faiblesses... Et je ne crois pas que prendre des anti-dépresseurs fassent d'eux des pestiférés qui devraient changer de voie... On peut aimer son métier mais quand tout un tas d'évènements s'acharne contre nous, nul n'est invincible... Au contraire, je préfère savoir qu'une copine prend des antidépresseurs pour sortir de ce mauvais pas plutot qu'une IDE qui est en Burn Out et refuse de voir qu'il faut qu'elle change de service voire de métier... Pourquoi toujours ce rejet des gens qui avouent leur faiblesse et se soigne pour y remédier?
Je pense que là n'est pas le problème, ce qu'il faudrait savoir c'est pourquoi exactement ils en arrivent là car c'est un fait! Et ça ne fait pas pour autant d'eux des mauvais professionnels!!!
ESI 3ème année Ambroise Paré
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