Avenir du métier d'IBODE
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ide34 a écrit :[...] le 100% IBODE dans les blocs n'est pas réalisable[...]
On a raconté la même chose quand les iade ont obtenu l'exclusivité de compétence.
C'est tout à fait réalisable, c'est uniquement une question de volonté. Il faut pour ça décider d'une période transitoire, imposer l'exclusivité de compétence, et trouver des mesures conservatoires pour les ide faisant fonction d'ibode depuis longtemps et pas très loin de la retraite.
Le SNPI CFE-CGC invite les professionnels infirmiers
à réagir aux propos de Guy Vallancien,
qui prône la déqualification lors d’un colloque FHF
Auteur du rapport "Hôpital 2007", le Pr Guy Vallancien, a proposé lors de de la journée nationale de la chirurgie organisée par la Fédération hospitalière de France (FHF), le 20 juin 2007, de remplacer les IBODE par "des techniciens plus rapidement formés" et de réduire le nombre d’IADE.
Pour Guy Vallancien, comme les écoles d’IBODE manquent d’élèves depuis le passage des études à 18 mois, il est nécessaire "de réfléchir à l’ouverture des blocs à d’autres métiers que celui des IBODE".
"Faut-il véritablement des soignants pour s’occuper des opérés au bloc ?", s’est-il interrogé, car pour lui la tâche des IBODE se résume à accueillir le patient et à vérifier son dossier, ce que pourraient faire aussi bien des techniciens formés plus rapidement.
Selon lui, les hôpitaux qui effectuent environ 35% de la chirurgie, ont besoin de 6.000 IBODE et 7.000 infirmiers non IBODE dans les blocs opératoires, alors que les cliniques réalisent 65% de l’activité chirurgicale avec 600 IBODE et 7.000 non IBODE.
Quitte à supprimer du personnel qualifié, pour les anesthésistes, Guy Vallancien a rappelé que dans le privé, ils sont souvent seuls pour plusieurs salles alors que dans le public, il faut systématiquement une IADE par salle et un anesthésiste pour deux salles. "Si le privé est véritablement hors-la-loi, les pouvoirs publics mettent consciemment cinq millions de Français en danger", a-t-il observé sous les applaudissements de la salle.
Qu’un chirurgien préfère des "petites mains à sa botte" plutôt que des professionnels qualifiés n’est guère surprenant, mais le comportement de la salle laisse rêveur : la FHF soutient elle cette position ?
Le pire, est que Guy Vallancien s’érige en donneur de leçons dans son rapport sur "L’évaluation de la sécurité, de la qualité et de la continuité des soins chirurgicaux dans les petits hôpitaux publics en France", rédigé en 2006 à la demande du Ministre de la Santé de l’époque.
On peut se demander pourquoi le Ministère demande des rapports à un personnage tel que lui.
Nous invitons donc les personnels infirmiers qui souhaitent défendre la qualité des soins à contacter le Ministère et la FHF pour savoir s’ils cautionnent les propos de Guy Vallancien.
Vous trouverez les mails du Cabinet du Ministre et de la Fédération hospitalière de France, dans l’article : http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=340
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nozinan a écrit :Ah oui j'oubliais !
Voici son blog : " La santé n’est pas un droit " (:hum: )
http://guyvallancien.canalblog.com/
et son adresse email : contact@noprodz.com
Je crois que vis à vis du sieur Vallancien, il n'y a rien a attendre : l'indifférence est le pire des mépris.
Par contre, pour limiter son audience, il convient de demander des comptes à la FHF qui a organisé le colloque, et au Ministère qui lui commande des rapports.
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Le 27 Juin 2007 - (APM International) : Le Pr Guy Vallancien a précisé mercredi sa position sur l'ouverture des blocs opératoires à des personnels non-soignants, alors que le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) de la CFE-CGC et la fédération CFTC santé et sociaux s'insurgent contre cette proposition.
Lors d'une journée sur la chirurgie publique, organisée la semaine dernière par la Fédération hospitalière de France (FHF), le Pr Guy Vallancien, chef du service d'urologie de l'Institut mutualiste Montsouris (IMM) et auteur d'un rapport sur la chirurgie, a souligné le manque d'effectifs d'Ibode, s'est interrogé sur le rôle des soignants au bloc opératoire et a suggéré d'ouvrir ces blocs à d'autres métiers que celui des Ibode, notamment des techniciens, rappelle-t-on.
Dans un communiqué diffusé mercredi, Guy Vallancien justifie et précise sa proposition, en réponse aux réactions déclenchées par ses propos.
Il souligne que "les changements profonds que connaît la chirurgie nécessitent de penser les nouveaux métiers du bloc opératoire sans esprit corporatiste ni partisan".
Pour lui, le passage par une formation dite de "soignant" ne devrait pas être une obligation pour assurer les taches nécessaires au bon déroulement des opérations chirurgicales. Ainsi, "des formations plus courtes sont à envisager pour remplir un certains nombres de taches annexes, formations qui pourraient déboucher à terme sur un rôle de soignant".
Guy Vallancien observe également que des techniciens ou des ingénieurs seront "de plus en plus demandés pour participer aux opérations", en raison d'un environnement matériel de plus en plus sophistiqué, "qu'il s'agisse de la videovision, de la navigation intracorporelle assistée par ordinateur, de l'informatique, de l'endoscopie et des moyens de destruction (laser, radio fréquence, ultrasons cryothérapie et autres...)".
S'agissant des personnels médicaux et paramédicaux "agissant autour et à la table d'opération", il considère que, dans une optique d'optimisation de la qualité de la sécurité et de la permanence des soins chirurgicaux, leur nombre et leur qualité "devront nécessairement être redéfinis".
"Le monolithisme de la formation des personnels et le toujours plus ne sont pas synonymes de toujours mieux", affirme-t-il.
Par ailleurs, "pour répondre à ces défis technologiques et pour assurer la meilleure qualité de prise en charge des opérés, il importe de définir les nouveaux métiers du bloc opératoire, ainsi que leurs modalités de formation qui ne sauraient être figées dans un cursus unique".
Guy Vallancien suggère donc de créer des "passerelles" pour permettre à des personnels non-soignants d'intégrer les blocs opératoires à la suite d'une formation courte de deux ans, puis de devenir éventuellement soignant en complétant leur formation.
Parallèlement, "des personnels soignants pourront prendre plus de responsabilité dans le cadre d'une formation d'assistant chirurgien avec délégation de gestes opératoires ou s'orienter vers la direction des blocs opératoires et interventionnels", ajoute-t-il.
Pour lui, "s'indigner d'une telle évolution ne fera qu'aggraver la situation plus que critique dans laquelle est plongée la chirurgie hospitalière publique".
"L'innovation dans l'organisation des blocs opératoires et la promotion des carrières attractives basées sur le professionnalisme et la haute technicité des acteurs permettront à la chirurgie française publique et privée de répondre à la seule demande des futurs opérés: avoir la certitude de la qualité chirurgicale dans la totalité des établissements de soins qui seront agrées pour la chirurgie", conclut-il.
OPPOSITION DU SNPI-CFE-CGC ET DE LA CFTC SANTE ET SOCIAUX
La CFTC santé et sociaux s'est déclarée "scandalisée" par la position de Guy Vallancien, dans un communiqué diffusé mardi. "Il s'agit d'un véritable désaveu vis à vis de cette profession [Ibode] qui assure avec compétence et qualification des missions utiles à la bonne prise en charge des patients opérés".
"Cette affirmation, dans le seul but de réduire les coûts, ne sert qu'à remettre en cause le système de l'encadrement des soins qui permet aujourd'hui d'assurer sécurité et qualité pour tous de façon égalitaire", ajoute-t-elle.
"Pourquoi pas demain: un technicien vite formé pour faire des injections, un technicien vite formé pour faire un pansement, un technicien mécanicien pour réparer un col du fémur!", observe la CFTC santé et sociaux.
La CFTC rappelle également qu'elle est aujourd'hui associée avec la Direction générale de la santé (DGS) et la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) dans différents groupes de travail sur la Validation des acquis de l'expérience (VAE) "Ibode", "respectant des règles essentielles de qualification obligatoire et pour construire des référentiels de compétence qui encadreront cette profession".
Le SNPI-CFE-CGC invite de son côté les professionnels de santé à réagir aux propos de Guy Vallancien. Il ne juge "guère surprenant" qu'un chirurgien "préfère des 'petites mains à sa botte' plutôt que des professionnels qualifiés". Toutefois, il s'étonne de l'apparent soutien des participants à la journée sur la chirurgie, les propos de Guy Vallancien ayant été applaudis au moment où il s'interrogeait sur les différences de composition des équipes opératoires entre les secteurs privé et public.
Moi ce que je propose c'est remplacement des Chirurgiens par des techniciens formés, ça coutera nettement moins cher à la sécu. Et apparemment , il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour une appendicectomie ou une PTH


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nozinan a écrit :apparemment ça vous passionne pas l'avenir de votre métier...
dommage...
je ne vois là rien que de très normal. Les IBODE montrent une fois de plus qu'il n'y a aucune raison de prendre des gants avec elles.
Elles ne voient rien !
Ou alors...

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la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
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garno a écrit :La vrai question est pour moi de comprendre pourquoi les infirmiers anesthesistes ont été mieux reconnu. Je suis persuadée qu'il ne s'agit ni de compétences ni de luttes particulièrement bien menées !!
Il y a un maximun d'hommes dans la profession, la société favorise les hommes.
Pas vraiment, voire pas du tout. 25% d'hommes dans la profession IADE.
tant pis, ce ne sera pas pour ce coup là.
garno a écrit :il va mettre du temps a répondre le temps qu'il encaisse un argumentaire pareil!
Un argumentaire ?? où ça ?
Non, en fait, je viens rarement sur ce forum où le propos me rappelle mon travail.
On y dort très bien !
Au fait, le pr Vallancien mène une attaque frontale.
Vous développerez encore des argumentaires choc ?
J'en salive à l'avance.
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