Attaque de panique (crise d'angoisse)
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nicoducac a écrit :Bon courage et ne tombe pas dans le piège de l'évitement ou du repli sur soi, cela pourrai devenir "bloquant".
je pourrai même ajouter que de surmonter un problème redonne confiance en soi.
2007/2010 - 2ème année - 1ère msp validée, infectieux, digestif, psy 3, mater, gényco, anesthésie validés
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je remonte le sujet pour vous faire part d'une etude faite en Allemagne en Avril et résumée dans le cerveau&psycho de juillet-aout , qui met en évidence le lien entre la "cardio-perception" (capacité individuelle à percevoir toute modification de ses propres battements cardiaques et variation de pression sanguine au niveau du coeur et des artères ) et l'intensité des émotions ressenties devant des images (ou faits). Apparemment suivant cette étude, la sensibilité aux réactions de son propre corps détermine l'intensité des émotions ressenties. Et là où cela rejoint le sujet c'est qu'ainsi, au cours d'une crise d'anxiété en particulier, les "cardio-receptifs" pourraient créer un cercle vicieux, car plus sensibles que d'autres à leur propres modifications physiologiques, le simple fait de ressentir une petite perturbation initiale susciterait plus d'anxiété que chez les autres, d'où augmentation ++ des modifications physio, d'où ++ d'anxiété etc ...ceci pouvant aller jusqu'à la crise de panique
.... (source : Int J Psychophysiol. 2007 Apr 29;
Interoceptive sensitivity and emotion processing: An EEG study.
Beate M Herbert , Olga Pollatos , Rainer Schandry )
Ahhhhh point positive, toujours dans le même magazine
... suite à autre étude : Mesdames, si vous voulez vous detresser après une journée de dur labeur, faites vous masser en silence par votre conjoint
, c'est plus efficace que de raconter sa journée auprès de l'oreille attentive de Monsieur (par contre ça ne marche que pour les femmes... les hommes eux ont plus besoin de se confier
)

Interoceptive sensitivity and emotion processing: An EEG study.
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Dernière modification par Bracciano-Galley le 28 août 2007 08:51, modifié 1 fois.
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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cela pourrait aussi expliquer le fait que lorsque l'on est hyper concentré sur une tâche (donc moins "à l'ecoute" de ses propres réactions physio) on ne fait pas de crise... et par contre, quand on n'est plus concentré, la crise survient 

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 
