stage PSY adulte tout secteur, difficulté, DDS, autre quest°
Modérateurs : Modérateurs, ESI
jjland83 a écrit :bonsoir,
ouaouh, alors que les patients hospitalisés en psychiatrie, dans les mains de spécialistes, attendent des années pour connaître le diagnostic précis de leur mal et les traits de personnalité qui vont avec, nous avons des étudiants en IFSI capables de porter des diagnostics sur leurs camarades avec un peu d'observation et beaucoup de jugements hâtifs. Soyez sérieux ! Une personne en manque de confiance peut présenter des troubles, oui. Mais attention à ce que vous racontez. Car le seul fait de raconter, propager une rumeur ou colporter des ragots. Ca c'est grave et ça n'aidera pas votre camarade.
Jérôme
Je ne peux que plussoyer.
Il est toujours difficile d'être seul dans une promo lorsque l'on ne ressemble pas au commun des mortels. Si l'on est un tant soit peu méfiant, c'est peut être même l'attitude des autres qui va vous enfermer un peu plus.
Et utiliser l'expression "psy" pour qualifier quelqu'un est inadmissible.
Il y a aussi d'autres expressions pour qualifier les personnes agées, les jeunes, les alcooliques, etc...
Vous seriez peut etre surprise de savoir que certains de votre promo vous affubles d'une telle étiquette sans droit de regard dessus.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
j'ai pas l'air con!
Bonjour,
ce n'est franchement pas bien grave pour une étudiante qui a bientôt fini ses études et qui a su mener beaucoup de choses de front.
Mais je salue une nouvelle fois le principe de modération dans les avis et jugements. Il faut être humble dans ce métier et ne pas se dire que l'on sait tout. J'apprends chaque jour encore. C'est ça qui fait de ce métier sa richesse et son intérêt. Je suis très méfiant des ESI qui savent tout mieux que tout le monde !
A bientôt,
Jérôme
Bonjour,
ce n'est franchement pas bien grave pour une étudiante qui a bientôt fini ses études et qui a su mener beaucoup de choses de front.
Mais je salue une nouvelle fois le principe de modération dans les avis et jugements. Il faut être humble dans ce métier et ne pas se dire que l'on sait tout. J'apprends chaque jour encore. C'est ça qui fait de ce métier sa richesse et son intérêt. Je suis très méfiant des ESI qui savent tout mieux que tout le monde !
A bientôt,
Jérôme
Infirmier, cadre de santé - Formateur indépendant
jjland83 a écrit :j'ai pas l'air con!
Bonjour,
ce n'est franchement pas bien grave pour une étudiante qui a bientôt fini ses études et qui a su mener beaucoup de choses de front.
Mais je salue une nouvelle fois le principe de modération dans les avis et jugements. Il faut être humble dans ce métier et ne pas se dire que l'on sait tout. J'apprends chaque jour encore. C'est ça qui fait de ce métier sa richesse et son intérêt. Je suis très méfiant des ESI qui savent tout mieux que tout le monde !
A bientôt,
Jérôme
Je ne peux que plussoyer encore! Au plaisir de te lire.

"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Mmm...
J'ai croisée une fois une élève psy, mais c'était au lycée. C'était une amie et on était plusieurs a ne pas savoir quoi faire, en fait. Au lieu de poser des questions et au lieu d'en parler à d'autre qui aurai peut être pu l'aider... On a rien fait. Technique de l'autruche. Je n'en suis pas spécialement fière :p
Peut être que de toute façon ça n'aurai rien changé. Peut être que de toute façon on ne nous aurait pas pris au sérieux...
Elle a finit par se "griller" toute seule auprès des profs et de l'administration du lycée, à force de vouloir obtenir ce qu'elle voulait en les manipulant... elle est tout simplement allée trop loin vis à vis d'eux. C'est comme ci a partir de ce moment là il n'y avait plus eu de retour en arrière possible.
Ca fait maintenant 5 ans qu'elle est en psy. Totalement shootée, totalement exclue de la société.
Peut être qu'avec une bonne prise en charge en amont, avant qu'elle finisse par perdre tous ses appuis, on aurait pu éviter ce gâchis.
Enfin bon, j'espère qu'un jour elle se sortira de là...
J'ai croisée une fois une élève psy, mais c'était au lycée. C'était une amie et on était plusieurs a ne pas savoir quoi faire, en fait. Au lieu de poser des questions et au lieu d'en parler à d'autre qui aurai peut être pu l'aider... On a rien fait. Technique de l'autruche. Je n'en suis pas spécialement fière :p
Peut être que de toute façon ça n'aurai rien changé. Peut être que de toute façon on ne nous aurait pas pris au sérieux...
Elle a finit par se "griller" toute seule auprès des profs et de l'administration du lycée, à force de vouloir obtenir ce qu'elle voulait en les manipulant... elle est tout simplement allée trop loin vis à vis d'eux. C'est comme ci a partir de ce moment là il n'y avait plus eu de retour en arrière possible.
Ca fait maintenant 5 ans qu'elle est en psy. Totalement shootée, totalement exclue de la société.
Peut être qu'avec une bonne prise en charge en amont, avant qu'elle finisse par perdre tous ses appuis, on aurait pu éviter ce gâchis.
Enfin bon, j'espère qu'un jour elle se sortira de là...
Bonjour,
je comprends cette expérience douloureuse. Il y a un très bon livre, le dernier de Marcel Rufo, sur ces histoires terribles où il regrette parfois, une attitude, une action ou une non action. Mais ce que j'en retire c'est que la souffrance est au niveau de la personne malade, pas de l'entourage, ni des soignants qui gravitent autour. Fait-on toujours assez ou fait-on ce qu'il faut ? Et bien je retiens qu'il ne faut pas faire n'importe quoi, ne pas juger hâtivement, ne pas jouer les apprentis sorciers et c'est déjà pas mal. Enfin, coller une étiquette "psy" sur le dos de quelqu'un est bien inutile et ne fait pas avancer les choses, bien au contraire.
Jérôme
je comprends cette expérience douloureuse. Il y a un très bon livre, le dernier de Marcel Rufo, sur ces histoires terribles où il regrette parfois, une attitude, une action ou une non action. Mais ce que j'en retire c'est que la souffrance est au niveau de la personne malade, pas de l'entourage, ni des soignants qui gravitent autour. Fait-on toujours assez ou fait-on ce qu'il faut ? Et bien je retiens qu'il ne faut pas faire n'importe quoi, ne pas juger hâtivement, ne pas jouer les apprentis sorciers et c'est déjà pas mal. Enfin, coller une étiquette "psy" sur le dos de quelqu'un est bien inutile et ne fait pas avancer les choses, bien au contraire.
Jérôme
Infirmier, cadre de santé - Formateur indépendant
comme si c'était inné et établi...on nait psy (ou on est psy)
juste parceque la réponse vaut le coup, je réitère ma question:
qu'as tu observé de tes propres yeux la concernant sur son lieu d'exercice, et te permettant de la qualifier de "danger"?
Quand à poser un diagnostic psy aussi rapidement, effectivement, c'est très fort, plus que la prise en charge que je propose en binome avec le psychiatre des urgences psy

juste parceque la réponse vaut le coup, je réitère ma question:
qu'as tu observé de tes propres yeux la concernant sur son lieu d'exercice, et te permettant de la qualifier de "danger"?
Quand à poser un diagnostic psy aussi rapidement, effectivement, c'est très fort, plus que la prise en charge que je propose en binome avec le psychiatre des urgences psy
Lunon a écrit :Je viens de lire tout ce qui précède, et ça me rappelle une question que je me pose depuis longtemps: c'est quoi être "psy"?
Pour ma part ce qui me heurte particulièrement c'est l'emploi de ce terme "psy" accolé à n'importe quel mot comme si c'était un trait de la personnalité visible à l'oeil nu et incontestable...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
C'est vrai que le terme "psy" ne veut rien dire... C'est d'ailleurs pour ça qu'on le retrouve entre guillemet, à mon avis. Mais que dire d'autre?
Une personne "malade"? Qui semble "malade"?
Ne rien dire semble être la meilleure solution. Ce qui me perturbe alors, c'est que lorsqu'on voit quelqu'un de physiquement malade, ça ne pose pas particulièrement de problème d'oser penser qu'il est peut être malade... Et de conseiller à la personne de consulter un médecin ne serait pas choquant. Même si c'est à tord (il ne faut pas non plus s'alarmer d'un rien, par contre).
Que faire alors quand on soupçonne quelqu'un de plus ou moins proche d'avoir un problème d'ordre psychologique?
Que feriez vous?
C'est un peu le sujet du topic...
Pour répondre à jjland83: Marcel Rufo, le type qui pense et ose affirmer qu'allaiter un enfant qui a plus de 7 mois correspond à de l'abus sexuel? Çà l'a totalement décridibilisé à mes yeux depuis longtemps :p (ça devrait pas, je sais, mais c'est viscéral...)
Une personne "malade"? Qui semble "malade"?
Ne rien dire semble être la meilleure solution. Ce qui me perturbe alors, c'est que lorsqu'on voit quelqu'un de physiquement malade, ça ne pose pas particulièrement de problème d'oser penser qu'il est peut être malade... Et de conseiller à la personne de consulter un médecin ne serait pas choquant. Même si c'est à tord (il ne faut pas non plus s'alarmer d'un rien, par contre).
Que faire alors quand on soupçonne quelqu'un de plus ou moins proche d'avoir un problème d'ordre psychologique?
Que feriez vous?
C'est un peu le sujet du topic...
Pour répondre à jjland83: Marcel Rufo, le type qui pense et ose affirmer qu'allaiter un enfant qui a plus de 7 mois correspond à de l'abus sexuel? Çà l'a totalement décridibilisé à mes yeux depuis longtemps :p (ça devrait pas, je sais, mais c'est viscéral...)
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Moi, ce qui me chagrine un peu c'est de catégoriser cette personne sans soi-même s'analyser.............
Car pour moi on est tous plus ou moins "psy" selon nos traits de caractères ça paraîtra très accentué dans tel ou tel domaine.
Par rapport à ton exemple, ça me fait penser à une fille avec qui je traîne aps mal dans la promo:
Elle se donne des airs très prévenants, acceptant toutes les pe,sées différentes d'elle quand elle parle à quelqu'un avec qui elle fait connaissance ou avec les formateurs..............quand tu l'as connaît davantage en réalité, tu vois qu'elle refuse tous les autres ponits de vue, qu'elle est plutôt dans "le lèche-botte", qu'elle te parle avec des sous-entendus pour te rabaisser toi-même car elle a peu confiance en elle et c'est une façon de se mettre ne valeur je pense. Elle démontre toujours qu'elle vit des grosses difficultés chez elle, qu'elle a plein de soucis et a mal toujours queqlue part. Elle veut seulment qu'on porte un peu d'attention à elle.
Et oui, on peut dire elle est psy.............oui mais moi..............si quelqu'un d'autre m'analyse on dira: oh mais elle, elle est parano parce que mes 2 gros défauts sont mon côté renfermé et suceptible...........
Alors si cette personne est ainsi, tu es aussi à ta façon inconsciemment "psy", même si pour toi, tu sembles quelqu'un de bien rien à voir avec elle (elle peut en dire autant de toi)

Car pour moi on est tous plus ou moins "psy" selon nos traits de caractères ça paraîtra très accentué dans tel ou tel domaine.
Par rapport à ton exemple, ça me fait penser à une fille avec qui je traîne aps mal dans la promo:
Elle se donne des airs très prévenants, acceptant toutes les pe,sées différentes d'elle quand elle parle à quelqu'un avec qui elle fait connaissance ou avec les formateurs..............quand tu l'as connaît davantage en réalité, tu vois qu'elle refuse tous les autres ponits de vue, qu'elle est plutôt dans "le lèche-botte", qu'elle te parle avec des sous-entendus pour te rabaisser toi-même car elle a peu confiance en elle et c'est une façon de se mettre ne valeur je pense. Elle démontre toujours qu'elle vit des grosses difficultés chez elle, qu'elle a plein de soucis et a mal toujours queqlue part. Elle veut seulment qu'on porte un peu d'attention à elle.
Et oui, on peut dire elle est psy.............oui mais moi..............si quelqu'un d'autre m'analyse on dira: oh mais elle, elle est parano parce que mes 2 gros défauts sont mon côté renfermé et suceptible...........
Alors si cette personne est ainsi, tu es aussi à ta façon inconsciemment "psy", même si pour toi, tu sembles quelqu'un de bien rien à voir avec elle (elle peut en dire autant de toi)


Infirmière depuis 7ans....!! Etudiante puéricultrice cette année

- satrinchka
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et toi ca t'apporte quoi de le faire culpabiliser comme ca???
ce que tu lui reproches, tu le fais toi même
Clamoxyle a peut être mal tourné ses phrases et a porté un jugement de valeur (ca c'est indéniable) : en même temps on a le droit de se poser des questions sur des personnes... nous sommes encore en démocratie, nous sommes encore libres de nos pensées...
c'est bon, lachez le...
ce que tu lui reproches, tu le fais toi même
Clamoxyle a peut être mal tourné ses phrases et a porté un jugement de valeur (ca c'est indéniable) : en même temps on a le droit de se poser des questions sur des personnes... nous sommes encore en démocratie, nous sommes encore libres de nos pensées...
c'est bon, lachez le...
ESI 3ème année 2008/2011 (anciennement 2007-2010, arrêt d'un an en 2009)