Insultes et menaces aux urgences : comment gérer?
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finalement nous pourrions changer tous les deux nos pseudos et les remplacer par Dupond et Dupont
tu prends le "t" ou tu prends le "d" ?
nous floodons ? ah bon ? .....mille excuses ......



nous floodons ? ah bon ? .....mille excuses ......


Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

dino a écrit :flog a écrit : "Insultes et menaces aux urgences : comment gérer?". Donc ma réponse perso : "la formation à l'accueil et à la gestion de conflit peut aider"
Et la mienne ; bien sûr que ça peut aider, mais ça ne résout pas tout.
Certes mais je préfère partir du postulat que ça aide avant de dire que ça ne résoud pas tout


Mais bon si je ne disais que cela je posterai pour ne rien dire

En fait le problème est majeur et cornélien lorsque par exemple je suis avec quelqu'un qui rentre dans le jeu direct, alors qu'avec ce que je sais (en toute modestie) je peux avoir l'impression qu'en agissant ou réagissant différemment la situation de conflit pourrait être désamorcée.
D'où l'interet à mon sens, d'avoir les mêmes bases dans ce domaine, une reflexion commune et de pouvoir en parler, même après, ce qui n'est pas toujours le cas...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
MERCI pour toutes vos expérience
néanmoins j'aime ce que je fais mon métier est une passion et je ne me vois pa quitter mon service pour le moment.
mais à quel pris c'est la question?
ne pas partir pour ne pas fuire non plus ces situations qui nous touche
mais rester pour y faire face et essayer de faire changer les choses .
Dans le service public c un peu difficile mais on y crois .
il y a juste certain moment compliqé.
par contre je relève l'histoire des noms sur les blouses où je suis d'accord, avec le fait que cela peu nous mettre en danger .
les cadres de mon service ne le voyent pas comme cela mais entre nous: ILS SONT JAMAIS CONFRONTES AUX COPNFLITS ET AUX MENACES QUAND CA TOURNE VINAIGRE ILS ONTS LE SPRINT FACILE.
néanmoins j'aime ce que je fais mon métier est une passion et je ne me vois pa quitter mon service pour le moment.
mais à quel pris c'est la question?
ne pas partir pour ne pas fuire non plus ces situations qui nous touche
mais rester pour y faire face et essayer de faire changer les choses .
Dans le service public c un peu difficile mais on y crois .
il y a juste certain moment compliqé.
par contre je relève l'histoire des noms sur les blouses où je suis d'accord, avec le fait que cela peu nous mettre en danger .
les cadres de mon service ne le voyent pas comme cela mais entre nous: ILS SONT JAMAIS CONFRONTES AUX COPNFLITS ET AUX MENACES QUAND CA TOURNE VINAIGRE ILS ONTS LE SPRINT FACILE.
Bonjour à tous,
Je passe le concours cette année et je commence à réfléchir au service dans lequel il me plairait de travailler plus tard, quand je serais diplomée(peut etre un peu tôt surement, je verrais avec les stages).
Je me disais que les urgences sont surement le service où on voit le plus de cas (des drôles de cas aussi parfois surement
).
J'ai l'impression, d'après vos témoignages, que de travailler ds ce service est vraiment difficile, néanmoins, vous vivez qd même des bons moments je suppose.
A tous ceux qui travaillent aux urgences, qu'est-ce qui a fait que vous avez choisi ce service et non un autre?
Je passe le concours cette année et je commence à réfléchir au service dans lequel il me plairait de travailler plus tard, quand je serais diplomée(peut etre un peu tôt surement, je verrais avec les stages).
Je me disais que les urgences sont surement le service où on voit le plus de cas (des drôles de cas aussi parfois surement

J'ai l'impression, d'après vos témoignages, que de travailler ds ce service est vraiment difficile, néanmoins, vous vivez qd même des bons moments je suppose.
A tous ceux qui travaillent aux urgences, qu'est-ce qui a fait que vous avez choisi ce service et non un autre?
*°* IDE jeune diplômée *°*
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Qui a dit que le monde infirmier est un monde de femmes?

Qui a dit que le monde infirmier est un monde de femmes?
flog a écrit : je repète ma question: est-ce que le personnel des urgences est formé (ou peut demander à l'être) à l'accueil, à la communication et à la gestion de conflit ?
et j'ajouterai même : est-ce que certains d'entre vous y sont formés ?
L'accueile t la communication c'est une des pierres angulaires de la profession? On a beau être formé quand tu as 130 patients par jour et que tu t'es fait maltraité au début, c'est parfois compréhensible qu'on est moins envie de sourire.
Pour la gestion de conflit, oui, mon personnel est formé. Ca améliore les choses mais dans certaines situations avec des cons hors catégorie, ca ne sert pas à grand chose...
Membre de la confrérie du Mardi
Un mardi, d'accord, mais quand un mardi ? A quelle heure un mardi ?
Un mardi, d'accord, mais quand un mardi ? A quelle heure un mardi ?
avach a écrit :Le plus dur à vivre je trouve c'est le type qu'on attache et qui nous regarde droit d'en les yeux en disant: " Toi j'connais ton nom, j'te retrouverai!!!". Les noms sur les blouses ..... .
Aux urgences pas de noms sur la blouse, le prénom suffit.
Une menace doit impliquer un dépôt de plainte. Si tout le monde le faisait les fauteurs de trouble toujours récidivistes de la chose seraient assez vite matés.
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Un mardi, d'accord, mais quand un mardi ? A quelle heure un mardi ?
Un mardi, d'accord, mais quand un mardi ? A quelle heure un mardi ?
MDH a écrit :les cadres de mon service ne le voyent pas comme cela mais entre nous: ILS SONT JAMAIS CONFRONTES AUX COPNFLITS ET AUX MENACES QUAND CA TOURNE VINAIGRE ILS ONTS LE SPRINT FACILE.
Merci d'avoir précisé "de votre service".
Pour ma part dés que mon personnel est en danger, je vais au cotnact systématiquement.
J'applique les grands prinsipes appris en formation: sourire," bonjour monsieur, vous êtes bien énervé racontez moi ce qui se passe". Et ce quel que soit la degré de l'attaque entendu précédemment.
Ca marche une fois sur deux.
Mais une fois sur deux on a un "ferme ta gueule toi ou je te massacre" (version soft)...
Là normalement je montre au gars les écriteau relatifs aux peines encourus encas d'agression verbales ou physique du personnel, je lui donne 5 minutes pour présenter des excuses.
Ca commence toujours par "rien à foutre des flics, je suis pas solvable et j'ai pas peur de la prison" mais une fois sur deux encore les excuses sont présentées. Pour les autres soient ils fuient dés l'arrivée des uniformes soit ils restent pensant être dans leur bon droit...
Il est trés rare que la situation conflictuelle perdure mais deux ou trois fois par mois c'est suffisant pour commencer à ne plus croire en son prochain...
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Un mardi, d'accord, mais quand un mardi ? A quelle heure un mardi ?
Un mardi, d'accord, mais quand un mardi ? A quelle heure un mardi ?
Loulieb a écrit :Bonjour à tous,
Je passe le concours cette année et je commence à réfléchir au service dans lequel il me plairait de travailler plus tard, quand je serais diplomée(peut etre un peu tôt surement, je verrais avec les stages).
Je me disais que les urgences sont surement le service où on voit le plus de cas (des drôles de cas aussi parfois surement).
J'ai l'impression, d'après vos témoignages, que de travailler ds ce service est vraiment difficile, néanmoins, vous vivez qd même des bons moments je suppose.
A tous ceux qui travaillent aux urgences, qu'est-ce qui a fait que vous avez choisi ce service et non un autre?
Effectivement le service des urgences c'est souvent celui dont on rêve...
Mais les divers posts lus ici sont bien conformes avec la réalité que je connais... Ceux qui chargent les patients comme ceux qui chargent les soignants.
Des soignants qui provoquent le conflit il y en a...
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Un mardi, d'accord, mais quand un mardi ? A quelle heure un mardi ?
Un mardi, d'accord, mais quand un mardi ? A quelle heure un mardi ?
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c'est normalBoum a écrit :MDH a écrit :les cadres de mon service ne le voyent pas comme cela mais entre nous: ILS SONT JAMAIS CONFRONTES AUX COPNFLITS ET AUX MENACES QUAND CA TOURNE VINAIGRE ILS ONTS LE SPRINT FACILE.
Merci d'avoir précisé "de votre service".
Pour ma part dés que mon personnel est en danger, je vais au cotnact systématiquement.
J'applique les grands prinsipes appris en formation: sourire," bonjour monsieur, vous êtes bien énervé racontez moi ce qui se passe". Et ce quel que soit la degré de l'attaque entendu précédemment.
Ca marche une fois sur deux.



Y'a un truc de base en communication qui s'appelle la synchronisation ... si vous voulez calmer le jeu, pensez-y , de prime abord, ne souriez pas à quelqu'un qui ne sourit pas

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 
