Les services "reconnus"
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Pour moi chacun à ses spécificités, je suis pas à l'aise du tout avec les drogues d'urgences mais les Psychotropes c'est l'inverse et je n'ai ps honte de le dire. De toute facon en sortant du DE, on a les bases, et après on se perfectionne.
Je bosse en psy, et j'en ai eut des critiques, mais je les assume car c'est une envie et non une attribution de poste non consenti, faut dire que mon CHS regroupe 3 grand s sites de psychiatrie, donc quand on postule .....
Moi les primes me font rire, chaque service à ses difficultés, donc si chacun de nous en demande........... Je préfererais une revalorisation générale des salaires plutôt qu'une prime, qui de surcroît n'entre pas en ligne de compte dans le calcul des retraites.
Et avoir une prime de 3 euros comme certains je trouve cela ridicule, mais bon ce n'est que mon avis.
Dire qu'en psy, on n'est pas technicien est vrai, dans le sens où je ne perfuse, aspire pas tous les jours, mais dans le même temps quand nous devons le faire c'est souvent en situation d'urgence donc nous avons intérêt à savoir le faire.
Je bosse en psy, et j'en ai eut des critiques, mais je les assume car c'est une envie et non une attribution de poste non consenti, faut dire que mon CHS regroupe 3 grand s sites de psychiatrie, donc quand on postule .....
Moi les primes me font rire, chaque service à ses difficultés, donc si chacun de nous en demande........... Je préfererais une revalorisation générale des salaires plutôt qu'une prime, qui de surcroît n'entre pas en ligne de compte dans le calcul des retraites.
Et avoir une prime de 3 euros comme certains je trouve cela ridicule, mais bon ce n'est que mon avis.
Dire qu'en psy, on n'est pas technicien est vrai, dans le sens où je ne perfuse, aspire pas tous les jours, mais dans le même temps quand nous devons le faire c'est souvent en situation d'urgence donc nous avons intérêt à savoir le faire.
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
C'est marrant. On partait d'une discussion sur les représentations sociales de tout un chacun et là on se retrouve à défendre notre bous de gras.
Ce n'est pas le but du sujet.
Il n'est pas question de dire que certains seraient mieux lotis en bossant là ou là. Par contre, il est question de dire que CERTAINS services ont une image très positive dans le regard du grand public et d'autres non.
Je ne demande à personne de réa ou d'urgence de me plaindre ou de me défendre.
Juste à m'aider à comprendre pourquoi il en est ainsi.

Ce n'est pas le but du sujet.
Il n'est pas question de dire que certains seraient mieux lotis en bossant là ou là. Par contre, il est question de dire que CERTAINS services ont une image très positive dans le regard du grand public et d'autres non.
Je ne demande à personne de réa ou d'urgence de me plaindre ou de me défendre.
Juste à m'aider à comprendre pourquoi il en est ainsi.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Haegen a écrit :il me semble avoir dans un reportage que l'élite de la profession c'etait les IADE en SMUR
mais c'est completement crétin chacun que les meilleur c'est la réa!!!!!!
aie aie aie pas taper, non, non, non pas taper je le ferais plus je le jure![]()
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ce n'était qu'une blague au départ. mais à l'arrivée, j'ai l'impression que c'est un constat: chacun défend son pré carré surtout aux extremes (si je peux me permettre) de la représentation de l'aspect technique


qu'en pense les gens de MCO?
tu vois bien cher troll que le seul moyen de faire l'union c'est par la force et les cotisation obligatoire

j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
Argrath le Troll a écrit :Je crois que c'est surtout facile là où l'on se sent bien.![]()
Par contre ce qui m'interroge c'est le comment du pourquoi? Pourquoi une telle représentation sociale?
tout a fait,toute façon on choisit souvent en fonction de ce qu'on est ,de notre histoire......
moi j'ai passé le concours d'école d'inf en 1982,après 2 ans de glandage à la fac,c'était ça ou des petits boulots,enfin je ne voyais pas plus loin que ça.j'étais sure que je n'avais pas de vraie motivation.a l'oral,il y avait un psy dans le jury(je l'ai eu en cours après) qui m'a fait parler de quelles experiences persos j'avais eu de la maladie,la mort etc...
je me suis retrouvée à lui parler de mon grand père décédé un an plus tot en hospice par syndrome de glissement...grand père qui m'a élevée 10 ans avant que ma mére me reprenne(non non je suis pas cosette

alors il m'a dit vous serez retenue car vous serez une "bonne " infirmière car vous avez besoin de réparer...j'avais 20 ans j'ai rien compris.!!!
et j'ai fait 22 ans auprès essentiellement des personnes agées avec un réel engagement pour le maintien à diomicile et même le mourir à domicile....vous croyez que ya un lien...

alors le meilleur poste c'est celui ou on est convaincu d'etre important pour le patient.
La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie
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Je viens de lire les 4 pages de ce topic (heureusement que je l'ai vu maintenant sinon dans une semaine j'en aurais eu une bonne dizaine je pense!!!
)
J'hallucine un peu à vrai dire!!!
Je sais pas, c'est peut être le fait que je sois tout juste diplômée mais je pensais pas qu'il existait des "supers infrimiers", je pensais juste qu'on était infirmier: indispensable dans chaque spécialité mais pas irremplaçable....
sinon fini la retraite!!!!
Chacun a, enfin je pense
, des affinités différentes avec chaque spécialité... après tout est une question de ce qu'on veut faire de son métier, du besoin ou non "d'écraser" les autres pour se sentir reconnu et briller aux yeux du monde... Il est tout de même malheureux qu'on arrive à se poser ce genre de question... Je croyais qu'on était une profession où la complémentarité était un de nos principaux atouts : le travail en équipe pluriprofessionnelle et ce dans l'intérêt du patient ça dit quelque chose à quelqu'un?
Personnellement je bosse dans un service qui semble être "reconnu" aux yeux du grand public, qui plus est service où le doyen de la faculté de médecine de ma ville est le patron... et bien ce n'est pas pour celà que je dénigre mes collègues de promo qui sont partis en gériatrie, psychiatrie, hémato...; je n'en verrais pas l'intérêt à vrai dire!!!
Peut-être suis-je trop naïve, mais je trouve courageux qu'un ou une jeune diplômée choisisse d'aller travailler dans ce type de ce service quand on sait que justement les budgets y sont régulièrement retreints vu que ce ne sont, par essence, pas des services dits "rentables"... ("Mais les fous combien ça coûtent à la société?!" ) vu qu'un psychotique hospitalisé pendant un mois ne va pas permettre de côter (je sais pas comment ça s'écrit!!) des actes très honéreux... tandis que placer une voie centrale, intuber, et tout autre acte très technique permettra d'engranger de l'argent (selon la T2A
)
Serait-il possible qu'un jour chacun ne soit plus le con de l'autre? Sincèrement, j'ai un doute!!! Et si on arrêtait de se regarder un peu nombril, ça pourrait être pas mal comme idée... Enfin moi je dis ça je dis rien après tout...!!! Pourquoi ne pas justement essayer d'avancer ensemble afin que certains d'entre nous ne soient pas fustigés aux yeux du grand public...


J'hallucine un peu à vrai dire!!!
Je sais pas, c'est peut être le fait que je sois tout juste diplômée mais je pensais pas qu'il existait des "supers infrimiers", je pensais juste qu'on était infirmier: indispensable dans chaque spécialité mais pas irremplaçable....

Chacun a, enfin je pense


Personnellement je bosse dans un service qui semble être "reconnu" aux yeux du grand public, qui plus est service où le doyen de la faculté de médecine de ma ville est le patron... et bien ce n'est pas pour celà que je dénigre mes collègues de promo qui sont partis en gériatrie, psychiatrie, hémato...; je n'en verrais pas l'intérêt à vrai dire!!!
Peut-être suis-je trop naïve, mais je trouve courageux qu'un ou une jeune diplômée choisisse d'aller travailler dans ce type de ce service quand on sait que justement les budgets y sont régulièrement retreints vu que ce ne sont, par essence, pas des services dits "rentables"... ("Mais les fous combien ça coûtent à la société?!" ) vu qu'un psychotique hospitalisé pendant un mois ne va pas permettre de côter (je sais pas comment ça s'écrit!!) des actes très honéreux... tandis que placer une voie centrale, intuber, et tout autre acte très technique permettra d'engranger de l'argent (selon la T2A

Serait-il possible qu'un jour chacun ne soit plus le con de l'autre? Sincèrement, j'ai un doute!!! Et si on arrêtait de se regarder un peu nombril, ça pourrait être pas mal comme idée... Enfin moi je dis ça je dis rien après tout...!!! Pourquoi ne pas justement essayer d'avancer ensemble afin que certains d'entre nous ne soient pas fustigés aux yeux du grand public...


Infirmière en congé maternité!!!
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représentation sociale..
je pense que le regard que la société porte sur notre profession de soignants est en lien avec la rapidité avec laquelle on peut observer l'action de nos soins. l'opinion publique ne ferait-elle pas l'amalgame entre soin et guérison, infirmière et "petit docteur". combien de fois, quand je viens pour des soins d'hygiène ou de confort: "mais vous n'êtes pas infirmière" , sous entendu, ce n'est pas votre travail. Cela aussi est dû à l'image de l'ide véhiculée par les médias. pour faire dans le cliché, nous "brillerons" davantage en faisant un massage cardiaque ou autre réa à un quadra dynamique et rentable(il cotise,lui!!!), qu'en étant présent auprés d'une personne âgée, lui faisant sa toilette,etc...
il me semble encore, et c'est général à notre société, et les valeurs qu'elle prône; le faire est privilégié à l'être.
et je suis aussi tout à fait d'accord avec l'impact de la T2A qui pèse sur la reconnaissance des services au sein d'un hôpital, reconnaissance étant intimement liée avec subvention
je pense que le regard que la société porte sur notre profession de soignants est en lien avec la rapidité avec laquelle on peut observer l'action de nos soins. l'opinion publique ne ferait-elle pas l'amalgame entre soin et guérison, infirmière et "petit docteur". combien de fois, quand je viens pour des soins d'hygiène ou de confort: "mais vous n'êtes pas infirmière" , sous entendu, ce n'est pas votre travail. Cela aussi est dû à l'image de l'ide véhiculée par les médias. pour faire dans le cliché, nous "brillerons" davantage en faisant un massage cardiaque ou autre réa à un quadra dynamique et rentable(il cotise,lui!!!), qu'en étant présent auprés d'une personne âgée, lui faisant sa toilette,etc...
il me semble encore, et c'est général à notre société, et les valeurs qu'elle prône; le faire est privilégié à l'être.
et je suis aussi tout à fait d'accord avec l'impact de la T2A qui pèse sur la reconnaissance des services au sein d'un hôpital, reconnaissance étant intimement liée avec subvention

Pour le grand public, je pense aussi qu'il "juge" du niveau de l'infirmière selon le nombre d'année d'étude. En france, 3ans pour être une infirmière "de base", mais plus si l'on veut travailler en réa, bloc,... Un critère comme un autre, même si dans le métier d'infirmière, cela ne suffit vraiment pas!
En suisse, cela est même pire. Enfin, était, les choses ont changé depuis heureusement. Il y a 10ans (à l'époque ou j'avais débuté ma formation), on devenait infirmière niveau 1 en 3 ans (avec possibilité de travailler en gériatrie), infimière niveau 2 avec une année de plus (correspond à infirmière DE en France), et pour se spécialiser (réanimation, sage-femme, urgences...), il fallait être niveau 2. Rien de tel pour dévaloriser une profession, ou plutot une branche de cette profession.
Peut-être faudrait-il inventé de nouvelles formation post-diplome (psy, gériatrie...) pour redonner à ces branches un peu plus d'importance, une meilleure reconnaissance, aux yeux du grand public et du personnel médical?
Personnellement, si je n'ai pas le projet de travailler plus tard en maison de retraite ou en psychiatrie, ca n'est pas par rapport à la représentation sociale des endroits ou j'aimerais travailler (obstétrique, réa, néonat). Mais si j'ai choisi ces endroits plutôt qu'un autre, c'est surtout car c'est la que je pense pouvoir être le plus utile, où, par mon expérience personnelle (4 grossesses, 2 enfants ayant passés de longues semaines en réanimation...), je pense pouvoir apporter quelque chose en plus.
En suisse, cela est même pire. Enfin, était, les choses ont changé depuis heureusement. Il y a 10ans (à l'époque ou j'avais débuté ma formation), on devenait infirmière niveau 1 en 3 ans (avec possibilité de travailler en gériatrie), infimière niveau 2 avec une année de plus (correspond à infirmière DE en France), et pour se spécialiser (réanimation, sage-femme, urgences...), il fallait être niveau 2. Rien de tel pour dévaloriser une profession, ou plutot une branche de cette profession.
Peut-être faudrait-il inventé de nouvelles formation post-diplome (psy, gériatrie...) pour redonner à ces branches un peu plus d'importance, une meilleure reconnaissance, aux yeux du grand public et du personnel médical?
Personnellement, si je n'ai pas le projet de travailler plus tard en maison de retraite ou en psychiatrie, ca n'est pas par rapport à la représentation sociale des endroits ou j'aimerais travailler (obstétrique, réa, néonat). Mais si j'ai choisi ces endroits plutôt qu'un autre, c'est surtout car c'est la que je pense pouvoir être le plus utile, où, par mon expérience personnelle (4 grossesses, 2 enfants ayant passés de longues semaines en réanimation...), je pense pouvoir apporter quelque chose en plus.
gad, suissesse ex-étudiante jeunette, future vieille étudiante. Maman de 4 loulous, dont 2 atteints de mucoviscidose...
gadinette a écrit :Pour le grand public, je pense aussi qu'il "juge" du niveau de l'infirmière selon le nombre d'année d'étude. En france, 3ans pour être une infirmière "de base", mais plus si l'on veut travailler en réa, bloc,... Un critère comme un autre, même si dans le métier d'infirmière, cela ne suffit vraiment pas!
En suisse, cela est même pire. Enfin, était, les choses ont changé depuis heureusement. Il y a 10ans (à l'époque ou j'avais débuté ma formation), on devenait infirmière niveau 1 en 3 ans (avec possibilité de travailler en gériatrie), infimière niveau 2 avec une année de plus (correspond à infirmière DE en France), et pour se spécialiser (réanimation, sage-femme, urgences...), il fallait être niveau 2. Rien de tel pour dévaloriser une profession, ou plutot une branche de cette profession.
Peut-être faudrait-il inventé de nouvelles formation post-diplome (psy, gériatrie...) pour redonner à ces branches un peu plus d'importance, une meilleure reconnaissance, aux yeux du grand public et du personnel médical?
Personnellement, si je n'ai pas le projet de travailler plus tard en maison de retraite ou en psychiatrie, ca n'est pas par rapport à la représentation sociale des endroits ou j'aimerais travailler (obstétrique, réa, néonat). Mais si j'ai choisi ces endroits plutôt qu'un autre, c'est surtout car c'est la que je pense pouvoir être le plus utile, où, par mon expérience personnelle (4 grossesses, 2 enfants ayant passés de longues semaines en réanimation...), je pense pouvoir apporter quelque chose en plus.
Gadinette, je me reconnais vraiment dans ce que tu écris... j'ai 30 ans et ce sont les expériences de la vie qui m'ont ammené vers le désir de devenir IDE... et pareil pour les services où j'aimerai bosser. Il n'y a pas de honte à se montrer plus motivé à vouloir travailler dans un service plutôt qu'un autre.
Franchement, quand je me ballade sur le forum, je me dis de plus en plus que ce n'est pas étonnant que vos revendications n'aboutissent pas

Heureusement que je suis motivée parce qu'en lisant tout ça je me pose des questions.

Poé
ESI Promo 2009/2012
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- Messages : 41
- Inscription : 21 mars 2007 09:50
ce clivage entre différentes spécialités est porté par notre société, les soignants faisant partie de la société, et bien, nous le portons en nous. Reconnaître les difficultés des différentes n'est pas nier les siennes, mais être plus fort dans nos revendications. et inversement, reconnaître les spécificités de chacun, c'est avoir une meilleure reconnaissance de notre profession polymorphe. je ne serai jamais Ide en Smur, ou service d'urgences, mais je ne minimise pas pour autant, le travail effectué par ces équipes.
bref...
bref...
fermière64 a écrit :ce clivage entre différentes spécialités est porté par notre société, les soignants faisant partie de la société, et bien, nous le portons en nous. Reconnaître les difficultés des différentes n'est pas nier les siennes, mais être plus fort dans nos revendications. et inversement, reconnaître les spécificités de chacun, c'est avoir une meilleure reconnaissance de notre profession polymorphe. je ne serai jamais Ide en Smur, ou service d'urgences, mais je ne minimise pas pour autant, le travail effectué par ces équipes.
bref...


